Il a neigé à Buenos Aires pour la première fois depuis 1918

[la première phrase faisant allusion au changement climatique a été ajouté par La Tribune et n'existe pas dans l'article original d'AP, donc la version en anglais est largement diffusée depuis hier : 1, 2 , 3]

Faut-il y voir un nouveau signe du dérèglement climatique? Il a neigé lundi à Buenos Aires, un phénomène qui, selon les météorologues, n'avait pas été observé dans la capitale argentine depuis 1918.

Cette neige fondue est tombée pendant plusieurs heures, sans tenir au sol. Le phénomène, dû à la rencontre d'une masse d'air froid venu de l'Antarctique avec un système d'humidité de basse pression, a également blanchi les hauteurs de l'ouest et du centre de l'Argentine.

Il s'agit des premières chutes de neige significatives à Buenos Aires depuis le 22 juin 1918, bien que des épisodes de pluies verglaçantes aient parfois été observés depuis, selon l'Agence météorologique argentine.

Ces chutes de neige font suite à une vague de froid enregistrée en mai, la pire depuis 40 ans à Buenos Aires, qui a fait chuter les températures et conduit à des problèmes d'approvisionnement en énergie et à la mort de 23 personnes. Deux nouveaux décès ont par ailleurs été rapportés lundi.

"Malgré mon âge, c'est la première fois que je vois de la neige à Buenos Aires", a déclaré Juana Benitez, 82 ans, descendue dans les rues comme des milliers d'habitants de Buenos Aires, dont beaucoup d'enfants, pour fêter cette neige inhabituelle.

Ces chutes de neige coïncidaient avec la fête nationale en Argentine, et plusieurs stations de radio ont fêter l'événement en jouant un morceau de tango inspiré par la neige de 1918 et intitulé "Quelle nuit!".

"C'est le genre de phénomène climatique qui intervient tous les 100 ans", a déclaré le météorologue Hector Ciappesoni au quotidien "La Nacion". "C'est très difficile à prédire".

Source

1.  Jean de Bonneau | 11/07/2007 @ 7:24 Répondre à ce commentaire

C’est puissamment ironique, comme formulation :

Faut-il y voir un nouveau signe du dérèglement climatique?

Un indice : s’il fait chaud, on parle de « réchauffement ». S’il fait froid, pour ne pas passer pour des abrutis, ils parlent de « dérèglement »… 😈

2.  Curieux | 11/07/2007 @ 8:05 Répondre à ce commentaire

Coincés au nord par les intempéries sur l’Europe de l’Ouest, au sud par un froid glacial de l’Argentine à l’Australie, que reste-t-il au réchauffiste à part relire leur bible selon saint Giec afin d’y trouver un psaume démontrant « clairement » que le CO2 provoquera la prochaine glaciation ?

Ah, c’est vrai, le web hurle « la » nouvelle, No hiding… il leur restera donc le web !

Plus sérieusement, je trouve la figure 3 problématique : non seulement le pic El niño pollue sérieusement la courbe aprés 1998, mais ceci est considérablement accentué par le fait qu’il y a un décalage de quelques années (environ 5 ans) entre les variations solaires et les T°.

Je sugére de supperposer la courbe des cycles solaire à la courbes RSS figure 4, cela devrait éclairer le débat.

3.  maurice | 11/07/2007 @ 8:49 Répondre à ce commentaire

#1 et 2

Les rechauffistes ont trouvé de ttes façons la parade: ils ont « analysé » que la mortalité liée aux canicules est supérieure à celle causée par les évènements froids. Donc, qu’il fasse froid dans certaines régions du globe compte pour du beurre. Qu’on se le dise…

4.  gorsky | 11/07/2007 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

A propos du « dérèglement », il semblerait plus juste de dire que ce sont les hommes qui sont « dérèglés » face aux variations naturelles du climat.

5.  miniTAX | 11/07/2007 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

#2 Tu dois te tromper de topic non ?
D’ailleurs, la courbe de cycles solaires, c’est un point tous les 11 ans! La comparer avec une courbe de température mensuelle par satellite, c’est comme comparer pomme et poire.

6.  Pierre | 11/07/2007 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

Allez, rions un peu pour une fois…

Ci joint le lien vers un site qui démontre que la pratique du sport contribue au réchauffement climatique

http://www.scientistsofamerica.com/?texte=60

7.  gorsky | 11/07/2007 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

Le lien est fort intéressant et au demeurant tordant. Surtout concernant la philosophie platonicienne sur la question de la théorie politique (« Qui doit gouverner ? ») à laquelle le scientiste fait allusion : « (…)mais tant que ce ne sont pas les savants qui seront au pouvoir…(…). »
Question autoritariste et réponse autoritariste et donc conséquences autoritaristes.

8.  Serge Bédard | 12/07/2007 @ 3:25 Répondre à ce commentaire

Lorsque les alarmistes indiquent que les phénomènes de froid « anormal » sont des dérèglements ou des changements climatiques dûs aux GES produits par les humains, c’est vraiment tricher.

Rien dans leur théorie ne l’explique. Elle est simpliste (il le faut bien, si on veut faire peur, il faut que les gens comprennent facilement et rapidement), mais il y a une logique. Un effet de serre, ça réchauffe. Mais ça ne peut pas refroidir.

Toutefois, je fais confiance aux alarmistes pour nous bricoler vite fait une sous-théorie pour boucher les trous.

9.  DM | 12/07/2007 @ 8:29 Répondre à ce commentaire

Un effet de serre, ça réchauffe. Mais ça ne peut pas refroidir.

Ca réchauffe en moyenne. Il ne faut pas déformer les propos des tenants du réchauffement.
Donc il peut y avoir des zones qui deviennent plus froides (et c’est même prévu).

10.  miniTAX | 12/07/2007 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

Donc il peut y avoir des zones qui deviennent plus froides (et c’est même prévu)

#9 C’est une affirmation à l’emporte pièce des promoteurs du RC et c’est bien sûr inexact. Seuls certains modèles prévoient des refroidissements, notamment au niveau de l’Atlantique Nord. Mais la grande majorité prévoit un réchauffement généralisé. Les modèles sont de toute façon incapables de reproduire des refroidissements à une échelle plus petite, comme par exemple le fait que 1/3 des 48 états continentaux des USA se refroidit sur le 20e siècle.
Déjà, il faudrait que les modèles soient d’accord entre eux, ce qui est loin d’être le cas : regarde par toi-même ici.

11.  DM | 12/07/2007 @ 9:34 Répondre à ce commentaire

Il n’y a pas que cet aspect : les variations saisonnières continuent et rien ne permet de dire si les zones froides en ce moment n’auraient pas été encore plus froide sans réchauffement.

12.  Bob Geldorf | 12/07/2007 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

… mais comme le sio-disant « rechauffement » n’existe pas…

13.  DM | 12/07/2007 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

#12 Tu as autant de certitudes que le GIEC..

14.  Bob Geldorf | 12/07/2007 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

J’ai surtout un pull, et on est en juillet. Il faut s’appeler George Orwell pour parler de « rechauffement ».

15.  maurice | 13/07/2007 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

#14
oui mais Bob, le réchauffement global cette année c’était à Athènes. En 2003 c’etait en France, 2007 en Grèce, entre les deux y a eu relâche. Faut suivre un peu 😉

16.  Charles II | 13/07/2007 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

Et puis à Athènes, c’est déjà fini. Pfff, même pas drôle.

http://www.meteomedia.com/weather/GRXX0004

17.  maurice | 13/07/2007 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

#16
ah zut, pour une canicule durable ça fait un peu short quelques jours à 45°…mais c’est sûr que ça a dû suffire pour que la calotte glaciaire du pélopponèse en prenne un coup…;-))

18.  Pierre | 16/07/2007 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

Cette nuit, un tremblement de terre au japon…

Encore la faute au réchauffement climatique ,

😉

Notez bien, je rigole, mais je ne suis pas sûr qu’on ne va pas trouver un rigolo qui le pe,se réellement!!!

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