C’est encore la faute de «l’anticyclone des Açores» !

Par Marcel Leroux, Professeur Emérite de Climatologie

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Il fait mauvais, et particulièrement froid pour un mois de juillet. Le 10, dans Libération, Météo-France laisse entendre que « Le soleil, ce n’est pas pour demain ». Mais le 13, dans le Figaro, on prévoit que « la seconde quinzaine de juillet devrait voir le retour des normales saisonnières »

En réalité Météo-France ignore « ce qui va se passer », comme le précisent ses prévisions saisonnières : « En France métropolitaine, aucun scénario n’est privilégié pour les températures, ni pour les précipitations »(site Météo-France). En dépit des « énormes » et très coûteux supercalculateurs (dont le dernier a été inauguré le 31 mai 2007), les supputations sur le temps relèvent encore des incantations magiques, ou des « prédictions » de Mme Soleil. Pour quelle raison ?

La raison la plus évidente est « officiellement » proclamée partout dans les médias : « c’est la faute de l’anticyclone des Açores » ! Ce fantasque individu « n’occupe pas sa position normale » ! Jean-Marie. Carrière, ingénieur à Météo-France, ajoute même : « en se gonflant de chaleur, cet anticyclone se charge en pression et repousse normalement les dépressions humides… » (Reuters,9 juillet). Phrase d’anthologie ! Inutile de préciser, bien sûr, que de l’air qui se réchauffe, voit plutôt sa pression diminuer (et non augmenter !), et que de l’air chaud est physiquement incapable de« repousser » quoi que ce soit ! Comme si ce n’était pas suffisant, Jean-Marie Carrière ajoute encore : « rien ne permet de prédire scientifiquement, d’ici huit à dix jours, le déplacement normal de cet anticyclone » ! Le mystère s’épaissit !

Peu importe d’ailleurs, puisque cet anticyclone n’existe pas ! Cela fait longtemps que je dénonce cette confusion entre les échelles de temps et de phénomènes, héritage de l’école « climatologique » de la fin du 19ème siècle. Des moyennes de pression établies sur 30 ans, ont remarqué que la pression moyenne est généralement plus élevée sur la partie orientale de l’Atlantique Nord, bien au sud de l’archipel des Açores. Mais il s’agit d’une situation moyenne, c’est-à-dire virtuelle, qui n’existe pas à l’échelle synoptique, c’est-à-dire celle du temps réel, au jour le jour. Faire référence à l’ « anticyclone des Açores » et à sa complice en pression moyenne la « dépression d’Islande », ou « dépression atlantique », qui « ne rencontrant pas de barrière anticyclonique circule sans entrave » (P. Gallois, Météo-France, Le Figaro, 13 juillet), c’est encore pratiquer l’« animisme météorologique » ! On déplore « le départ de l’anticyclone, retiré sur ses Açores natales », on annonce « le retour de l’anticyclone », mais personne, ni prévisionniste, ni présentateur, ne peut le montrer sur une carte de pression synoptique ou sur une image de satellite. Simplement, parce qu’à l’échelle du temps présent (le temps qu’il fait), ce fameux anticyclone n’existe pas. Si par chance on peut désigner « un » anticyclone, il ne faut pas oublier de préciser qu’il ne s’agit que d’un arrêt sur image, et que quelques heures, avant et plus tard, cet anticyclone n’occupait pas et n’occupera pas la même position. Car, à l’échelle du temps, tout est mobile, anticyclones comme dépressions.

Le temps est en effet animé, comme le montrent clairement les clichés de satellite, par des anticyclones mobiles d’origine polaire, parvenant de l’Arctique sur l’Europe occidentale, soit par le Canada et les Etats-Unis puis l’Atlantique, soit plus directement à l’est du Groenland par la Mer de Norvège. Ce sont les AMP, ou Anticyclones Mobiles Polaires qui véhiculent de l’air froid en direction des Tropiques. Les premiers ont une fréquence moyenne de départ de 1 AMP toutes les 56 heures (2 jours et 5 heures), les seconds de 1 AMP toutes les 140 heures (soit presque 6 jours). Ces fréquences moyennes, par conséquent très variables, ont été établies sur la période 1950-2000 par A. Pommier (2005). Chaque AMP, froid et dense, soulève devant lui l’air plus chaud (plus léger), et il est donc entouré de dépressions, dans lesquelles se situent les fronts, les nuages et le « mauvais temps ». Les anticyclones mobiles, de vaste dimension (plus de 2.000 km en moyenne), mais de faible épaisseur (1.500 mètres), perdent de leur vitesse en cours de déplacement. Ils finissent donc par s’emboîter les uns dans les autres aux limites de la zone tempérée (plus au sud en hiver, mais plus au nord en été, dans l’hémisphère nord). Ils forment alors une Agglutination Anticyclonique(AA), au fur et à mesure que les couloirs dépressionnaires intermédiaires se rétrécissent jusqu’à disparaître, tandis que la pression s’élève. La fusion des anticyclones est favorisée par la présence de hauts reliefs qui canalisent, freinent ou bloquent leur translation. Tel est le cas de l’alignement Cantabriques-Pyrénées et des Alpes, qui compriment les AMP et élèvent la pression sur le Sud de la France, l’ensellement Languedoc/vallée du Rhône laissant toutefois s’écouler l’air froid vers le sud (tramontane et mistral). Dans le même temps, les perturbations défilent sur la partie septentrionale de la France, sous l’influence de ces mêmes anticyclones qui ne sont pas encore ralentis. Tel est aussi le cas sur l’ensemble de l’Europe du Nord au temps maussade et pluvieux, tandis que le bassin méditerranéen, anticyclonique, stable, est ensoleillé, chaud et non pluvieux. On se souvient des inondations en Grande-Bretagne, alors que dans le même temps sévissaient la canicule et la sécheresse en Italie et en Grèce. Car, on l’oublie trop souvent, la hausse de pression et la stabilité de l’air dans l’AA favorisent la rapide élévation diurne de la température (et non l’inverse), et ainsi il est normal que sous l’action des mêmes acteurs (les AMP), il fasse mauvais dans le Nord, puis beau dans le Sud. Rien de mystérieux ici ! A condition toutefois d’observer la réalité, notamment révélée par le satellite, sans vouloir lui faire dire autre chose que ce qu’il montre, pour « coller » artificiellement à des concepts anciens, dépassés, et scientifiquement infondés.

Ces contrastes ne sont pas « des caprices du climat » (Le Figaro,13 juillet), mais sont au contraire logiques, car la machine climatique est parfaitement organisée. A force d’épiloguer sur un hypothétique « changement climatique », on oublie d’observer l’évolution réelle des paramètres climatiques. Parmi eux, la pression atmosphérique de surface est un paramètre particulièrement révélateur de la dynamique du temps. Or, depuis les années 1970, la pression atmosphérique augmente régulièrement et fortement sur la plus grande partie de l’Europe (à l’exception de sa partie nord) et sur le bassin méditerranéen et au-delà (comme sur bien d’autres régions du monde qui offrent les mêmes conditions dynamiques : cf.M. Leroux, 2005). Une telle hausse (de plusieurs hPa à l’échelle des moyennes annuelles, ce qui est considérable) n’a évidemment rien à voir avec le prétendu « réchauffement climatique » (et en est même antinomique puisqu’une hausse de température fait baisser la pression). Elle résulte, sur la trajectoire des AMP et dans les AA, d’une intensification des échanges méridiens d’air et d’énergie et notamment d’une fréquence accrue des AMP. Cette intensification ne peut résulter que d’un refroidissement des régions sources des AMP, en Arctique et Antarctique. Contrairement aux affabulations du GIEC, les régions polaires, comme l’attestent les données d’observation, connaissent en effet à la fois des régions de réchauffement et des régions de refroidissement. Dans l’Arctique, au nord du Canada jusqu’au Groenland d’où partent les AMP, la température baisse (cf. ACIA, 2004), tandis qu’elle s’élève dans la Mer de Norvège où parviennent les dépressions et l’air cyclonique chaud venu du sud. Les AMP, plus froids et plus nombreux, provoquent ainsi des perturbations plus violentes, mais aussi des agglutinations anticycloniques plus fréquentes et de plus longue durée, en hiver comme en été. Les périodes de canicule sont toujours associées à une forte hausse de la pression, dont on ne parle pas alors que c’est le facteur essentiel de la chaleur et de la sécheresse. Ainsi, la canicule grecque récente, comme la canicule d’août 2003, obéissent au même facteur : l’agglutination d’AMP de forte puissance, se produisant à des latitudes variables, et entoutes saisons. Mais aucun « centre d’action » (anticyclone ou dépression) n’est « installé » à demeure, plus ou moins proche de sa position dite normale, car tout est mobile, et tout est constamment remis en question en fonction de la densité de l’air en mouvement. Ainsi, la Roumanie a d’abord connu la canicule en même temps que la Grèce (sous la même AA), puis un AMP plus puissant a bouleversé le champ de pression et provoqué à l’inverse des inondations. Il n’y a pas non plus lieu de s’étonner que l’hémisphère sud, actuellement en hiver, connaisse d’intenses vagues de froid, notamment en Amérique du Sud et en Afrique du Sud, sachant que la même évolution affecte l’ensemble de la planète. La circulation générale est en effet entrée dans un mode rapide depuis les années 1970 (M. Leroux,2005), mode de circulation qui est exactement l’inverse de l’évolution dite « de l’effet de serre » prédite par le GIEC.

Faut-il préciser que Météo-France, en sus de l’héritage de l’école climatologique de la fin du 19ème, est aussi héritière de l’école « norvégienne » (1922) toujours appliquée dans le tracé des cartes de surface, école qui ne considère que les dépressions (en ignorant les anticyclones mobiles), et de l’école « cinématique » (1939) qui accorde la préférence aux phénomènes d’altitude. On comprend alors que les AMP, anticyclones se déplaçant dans les basses couches, soient délibérément ignorés, alors qu’ils représentent le moteur du temps et de la circulation générale. En fait de circulation précisément, la référence (comme le réaffirme H. Le Treut en 2007) est encore le schéma tri-cellulaire (dit de Ferrel) qui date de 1856, et qui en dépit de plusieurs amendements ne reflète toujours pas les mécanismes réels de la circulation. En outre les principes sur lesquels ont été élaborés les modèles numériques ont été énoncés par V. Bjerknes en 1904, et les insuffisances de ces principes ne pourront jamais être compensés par la débauche de mathématiques et de technologie, sachant que les modèles ne sont pas bâtis sur un schéma réaliste de la circulation générale. Rappelons encore que le grand sujet du moment, l’effet de serre dit anthropique, proposé par Arrhenius, remonte quant à lui à 1896. La météorologie est ainsi dans une profonde impasse conceptuelle, qui (comme le souligne C. Allègre, 2007) préfère « le mythe de l’informatique toute-puissante » et la théorie, à l’observation directe des phénomènes. Même l’évolution de la pression de surface, paramètre pourtant hautement significatif de l’évolution climatique, est délibérément ignorée, parce que la hausse de pression est antinomique des scénarios du GIEC ! On comprend ainsi aisément pourquoi les faits d’observation, notamment révélés par le satellite depuis les années 1960, comme les AMP, sont passés « inaperçus », et ne sont toujours pas intégrés dans les concepts et dans les interprétations. Il n’y a donc pas lieu des’étonner que les prévisions qui ignorent les vrais facteurs du temps relèvent encore des « prognostications magiques ». C’est bien connu… c’est encore la faute à « l’anticyclone des Açores » !

Référence :

  • ACIA (2004). Arctic Climate Impact Assessment (amap.no/acia/index.html).
  • C. Allègre (2007). Ma vérité sur la planète. Plon-Fayard, 239 p.
  • M. Leroux (2005). Global warming : myth or reality ? The erring ways of climatology. Praxis-Springer, 509 p.
  • Le Treut H. (2007). Certitudes et incertitudes des modèles. Le Bilan Climatique, Pour la Science, dossier n° 54, janv-mars 2007, 10-15.
  • A. Pommier (2005). Analyse objective de la dynamique aérologique de basses couches dans l’espace
  • Atlantique Nord : mécanismes et évolution de 1950 à 2000. Thèse, Univ., LCRE, Lyon. cf. www.lcre.univ-lyon3.fr/climato/.

Source Agriculture & Environnement

1.  maurice | 17/07/2007 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

A witch ! A witch !

…comme diraient les Monty Python dans Holy Grail…

2.  Murps | 17/07/2007 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

Chauffe Marcel !
Yeah !
Bravo !

3.  maurice | 18/07/2007 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Encore un article de science fiction ici

« Le réchauffement climatique pourrait provoquer des cyclones tropicaux ou des ouragans sur la mer Méditerranée, ce qui serait une menace pour l’une des régions côtières les plus peuplées au monde. […]
En plus de ses millions d’habitants, la côte Méditerranéenne accueille aussi de nombreux touristes toute l’année, tous pouvant être menacés par les conséquences du réchauffement climatique. »

sont bêtes ces touristes, ils arrivent en masse sur la côte d’azur depuis 1 mois… à croire qu’ils cherchent la catastrophe…mais que fait la préfecture ?!

4.  Curieux | 18/07/2007 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

Incroyable ! Les touriste cherchent le temps chaud, dans les pays chaud.
Mais alors doit-on conclure qu’un (tout) petit peu plus au nord, il fait froid ?

P… touristes aucun respect pour tout ces stakanovistes du modèle climatique !

5.  Curieux | 18/07/2007 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

A noter dans les renvois de l’article :

« Voir aussi :
– …
– Le Trafic SNCF perturbé lundi soir entre Paris et la Bretagne à cause de l’orage »

6.  maurice | 18/07/2007 @ 13:43 Répondre à ce commentaire

#5.

QUOI ?!!!! UN ORAGE ???!!!! EN FRANCE ??!!! en ETE ??! aargh !…. décidément le climat est complètement déréglé ! d’ailleurs ils devraient dire OURAGAN dans la nouvelle terminologie

7.  orlando de rudder | 18/07/2007 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

Amusante smilarité de temes! On a parlé de « désenchantement atlantique » à propos de la perte des « valeurs » anciennes que Romain Rolland appelait le « sentiment atlantique », en parlant du mysticisme (on trouve ça sur le net) et des religions plus ou moins contre Freud… MAis aussi contre la modernité… un peu come l’écologisme!
L’aspect mélancolique,obsidional de l’écologisme peut évoquer une vraie « dépression alantique »,un sntiment de vide qu’il faut combler avec une nouvelle Apocalypse à prévoir, une terreur de l’an mil sine die, et la culpabilité humaine qui doit se payer! L’écologisme est dépressif et sa mentalité exprimée est proche de divers symptômes asthéniques… voire à une maladie de Cotard! Bref,la « dépression atlantique » suit l’anticyclone!
ET ce n’est pas rtès sain, tout ça… Ca fait bigot, obscurantisme, tartufe et moche!Une sale mentalité…
Enfin, s’il ne pleut pas,il fera beau!

8.  Bob Geldorf | 19/07/2007 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

Ils faudraient qu’ils aient le courage de dire « Je n’en sais rien, rien du tout« , parfois…

9.  Abder | 21/07/2007 @ 2:37 Répondre à ce commentaire

#8.
…Mais ils le disent tous les jours; quand ils arrêtent les prévisions météorologiques à quelques jours, cela veut dire “Je n’en sais rien, rien du tout“ du reste, et c’est ainsi que le reste (prévisions à long terme = décennies) relève de l’imagination modélisée… Leroux l’a souvent démontré.

10.  florent | 21/07/2007 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

PV=nRT…

Si la temperature T augmente…. la pression de l’air augmente?? non???
Je n’ai pas compris pourquoi vous refutez ce principe. Expliquez moi!

Florent

11.  Abder | 22/07/2007 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

#10.

Si la temperature T augmente…. la pression de l’air augmente??

Non. Pour mieux comprendre, pensez au montgolfière qui est un ballon gonflé avec de l’air chauffé, et qui s’élève à cause de ce réchauffement, car l’air chaud est plus léger que l’air froid. Une colonne atmosphérique chauffée a une pression moindre (ascendance). Au contraire, elle exerce une forte (haute) pression si elle se refroidit (subsidence), parce que l’air devient plus dense, donc plus lourd.

12.  Charles II | 22/07/2007 @ 1:42 Répondre à ce commentaire

#10

Si la temperature T augmente…. la pression de l’air augmente??

La pression augmenterait si le volume restait constant, or l’atmosphère, vue dans son ensemble, n’est pas un bocal.
C’est donc le volume qui augmente et la pression qui diminue.

13.  rincewind | 22/07/2007 @ 8:37 Répondre à ce commentaire

Leroux : « Inutile de préciser, bien sûr, que de l’air qui se réchauffe, voit plutôt sa pression diminuer (et non augmenter !), et que de l’air chaud est physiquement incapable de« repousser » quoi que ce soit ! »

La, je ne comprend plus ???
Avec le barometre, quand la pression monte, on a du beau temps chaud. Quand ca baisse, il y a une depression qui arrive et le temps se degrade. C’est comme ca qu’on prevoit le tant quelques heures a l’avance !!!

14.  Abder | 22/07/2007 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

#13.

Avec le barometre, quand la pression monte, on a du beau temps chaud

Ne pas confondre température et pression. le beau temps n’est pas toujours chaud, les AMP expliqués par Leroux sont bien froids par définition (anticyclones mobiles polaires; anticyclone = haute pression). Les anticyclones subtropicaux peuvent être relativement chauds parce que l’air est trop sec

Quand ca baisse, il y a une depression qui arrive et le temps se degrade

La dépression n’arrive de nulle part, mais c’est une tendance évolutive sur place, c’est à dire là où elle se forme. Cette dépression peut attirer des masses d’air qui se déplaceront à partir des zones de haute pression voisines selon l’importance du gradient qui en définit la vitesse qui s’exprime par le vent… Et selon là où vous êtes, le temps « se dégradera en rafraichissant ou adoucissant (air humide, pluvieux) ou en chauffant (air chaud et sec, saharien par exemple)… sur un front (perturbation) et parfois sous forme d’une « dégradation » très localisée, par convection…

15.  jeanviez | 8/08/2007 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

Bravo pour cet exposé !
Il est difficile de ne pas passer pour un hérétique et de se faire démolir si on n’approuve pas le « réchauffement climatique ».
Avec un matraquage médiatique pareil c’est difficile.
Je précise que je pratique le vol libre, le delta, et que je me suis depuis une bonne vingtaines d’années intéressé à la météo, puisque c’est une condition incontournable de ce sport.
Depuis très longtemps je ne comprenait pas ces « explications » comme quoi l’anticyclone des Acores « gonfle » ou « est partit ». Ce genre d' »explications » me laissait vraiment sceptique. Jusqu’au jour où j’ai lu le livre de Marcel Leroux : « La dynamique du temps et du climat ». Et là j’ai eu vraiment le sentiment que cet lui qui a raison. Enfin quelqu’un expliquait de façon simple et intelligente la circulation de l’atmosphère. En fait tout est expliqué. Tout est limpide, logique, contrairement aux « explications de Météo-France »
Toutes ces interrogations et ces incertitudes que j’avais sont parties. Je n’ai jamais eu de meilleur explication de ce qu’est le temps. Et je comprend maintenant pourquoi les « prévisions » de Météo-France sont aussi nul.
Comment pourrait-on faire des prévisions valables en se basant sur des modèles complètement faux ?
Ce qui me met en rogne, c’est que ces gens sont des fonctionnaires payés par le contribuable et continuerons de faire et raconter n’importe quoi pendant des années sans que quiconque songe à leur dire qu’ils font un boulot de merde. Mais qu’est-ce qu’on attend pour les sommer de commencer à réfléchir s’ils ne veulent pas perdre leur place ? Nous sommes victimes de la numérisation. N’importe quel imbécile bardé de diplômes informatiques ou mathématique est bon pour le service à Météo-France car ils règnes en maîtres.
Moi-même je suis fonctionnaire, et je vois bien qu’on ne peu rien faire malheureusement contre les incapables, sauf à attendre leur âge de la retraite. Mais j’ai travailler dans le privé, et avec des résultats comme ça, avec autant de continuité dans l’échec, n’importe qui aurait été viré.

Il faudra sans doute de nombreuses années avant que l’on se rende à la raison. Le problème de notre monde n’est pas (à mon sens) le sois-disant réchauffement climatique, puisque vous avez démontrez que ce n’était qu’élucubrations, mais plutôt la raréfaction des matières premières et surtout des matières fossiles comme le pétrole.
Si la pression des médias avec le « réchauffement climatique » est à l’évidence du bourrage de crâne, cela a au moins l’avantage de faire diminuer la consommation d’énergies fossiles, même si ce n’est pas pour la bonne raison.

Entre autre lectures à part celle du livre de Marcel Leroux  » La dynamique du temps et du climat », je suggère ce livre dans la même veine et très intéressant  » Climat de panique » d’Yves Lenoir.

Merci d’avoir eu la patience de me lire.

16.  miniTAX | 9/08/2007 @ 0:20 Répondre à ce commentaire

raréfaction des matières premières et surtout des matières fossiles comme le pétrole.

Autre éculubration, qui revient à la mode à chaque génération.
Les réserves prouvées de pétrole augmentent chaque année (alors qu’on en consomme 84 Gb/jour). Tant que l’OPEP maintient ses quotas, on sait qu’il n’en marque pas. Pour le charbon, n’en parlons même pas tellement il y en a.
D’ici à ce qu’il n’y ait plus de fossile, on passera nos vacances sur Mars avec l’énergie de la fusion. Alors il faut arrêter de jouer au serial catastropher en faisant croire qu’on résoudra les problèmes de l’an 2100 avec la techno de l’an 2000.

17.  Curieux | 9/08/2007 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Sur les matières premières,

– Pétrole ~150 ans
– Gaz ~150 ans
– Charbon ~350 ans
c’est chiffes ne tiennent pas compte de l’exploitation des chistes bitumineux de loin les plus abondant.
Mais aussi
– Nucléaire 4ème génération dans 40 ans, reserve ~1000 ans (10 000 ans à la puissance installée actuelle) !
– Nucléaire fusion dans ~100 ans réserve illimité.

Population terrestre actuelle 6,5 Md, vers 2050, 9 Md et vers 2100 probablement entre 2 et 3 Md.
Compte tenu de la vitesse des progrès quand aux consomations d’énergie et de matières premières, il restera beaucoup de tout à l’horizon 1,5 siècle.

18.  Frédéric | 13/08/2007 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

J’attends avec impatience les prévisions météorologiques à X jours élaborées par M. Leroux à partir des images satellites, mdr !

19.  Cotissois | 17/08/2007 @ 1:48 Répondre à ce commentaire

Je ne reviendrai pas sur la « théorie » des AMP, mais la réaction de jeanviez est déplacée.
Les modèles utilisent une théorie exacte mais l’appliquent avec des approximations et des incertitudes sur la situation météo à t=0.
A long terme, ça ne pardonne pas, puisqu’un modèle n’arrive plus à accrocher la solution théorique, et se perd dans un scénario qui ne se réalisera pas.
Néanmoins, à 3 jours on sait dire précisément quelle sera la circulation générale, à 5 jours on peut avoir une idée plus générale, à 10 jours on peut avoir une idée assez vague.
A 1 jour, un modèle sait si telle tempête sera violente ou pas. Mais peut se planter un peu sur sa trajectoire et son intensité.

20.  Cotissois | 17/08/2007 @ 2:06 Répondre à ce commentaire

Je précise que les explications de Météo-France sont parfois du même niveau que les médias nous habituent avec la théorie norvégienne.
Mais comme tous les météorologues, ils en savent beaucoup beaucoup plus. Ne jugez les théories modernes que quand vous les aurez comprises.
Les modèles eux ne savent pas c’est quoi un anticyclone. Ils savent juste calculer la pression de chaque bulle d’air.

21.  Curieux | 17/08/2007 @ 9:40 Répondre à ce commentaire

@ Cortissol, à quoi est dû l’augmentation de pression qui marque l’anti-cyclône, la hauteur de la colonne d’air ?

22.  Cortisol (lol) | 18/08/2007 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

Non pas simplement la hauteur de la colonne, mais la densité totale d’air sur la verticale.
En pratique, toute subsidence à grande échelle tend à donner un centre de hautes pressions, car la divergence au sol ne compense pas la convergence de masse en altitude.

23.  Cotissois | 18/08/2007 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

Pourquoi pas Cortisol, non plus ! 😆

Concrètement ce sont les mouvements descendants (subsidents) de l’air à grande échelle qui créent des zones de haute pression, car l’air ne peut diverger rapidement au sol, à cause de Coriolis.

24.  Curieux | 18/08/2007 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Donc c’est une subsidience d’air froid (nécessairement) de haute altitude qui se tasse au sol. L’effet cumulé de l’air froid dense et tassé fait grimper la pression atmosphérique ?

25.  Cotissois | 19/08/2007 @ 13:03 Répondre à ce commentaire

Au sol, la pression atmosphérique augmente surtout sous l’effet du tassement par subsidence. L’air de haute altitude qui descend se réchauffe rapidement et tend au contraire à donner une anomalie chaude. (c’est pour çà que le prévi de MF dit que « l’anticyclone se golfle de chaleur »)
Si de l’air anormalement froid et sec arrive en altitude, il va aussi provoquer une subsidence, plus dynamique, avec hausse de pression subite. (telle à l’arrière des orages)

26.  jean-noel | 28/08/2007 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

Tu es genial marcel leroux, tu mais un grand coup de pied dans la fourmillière des réchauffés climatique qui sont omnubilés par leur modèles infaillibles jusqu’en 2100.Sont fort leur modèles, mais y peuvent meme pas prévoir le temps au delà de 10 jours et encore moins à trois mois.

Et sur le refroidissement de l’Antarctique pas un mot.ON BAT DES RECORDS DE FROIDS DEPUIS 4 ANS EN AFRIQUE DU SUD EN AMERIQUE DU SUD ET EN AUSTRALIE

27.  DM | 28/08/2007 @ 12:20 Répondre à ce commentaire

réchauffés climatique qui sont omnubilés par leur modèles infaillibles jusqu’en 2100.Sont fort leur modèles, mais y peuvent meme pas prévoir le temps au delà de 10 jours et encore moins à trois mois

Ce ne sont pas les mêmes personnes ni les mêmes modèles en climatologie ou météorologie.

28.  Curieux | 29/08/2007 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

ni les mêmes modèles en climatologie ou météorologie

Ce sont les mêmes modèles (adaptées) qui sont incapables de « modéliser » la vapeur d’eau, les interactions océans atmosphère, atmosphère continents, continents océans.

29.  DM | 29/08/2007 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

Abordons la prévision à quinze jours et à cinquante ou cent ans. Demander une prévision du temps qu’il fera à quinze jours, c’est exiger de reproduire des fluctuations, c’est-à-dire de petites variations, à la fois temporelles et spatiales, du temps. C’est techniquement très difficile, et la difficulté augmente exponentiellement avec le temps de prévision.

Mais les prévisions à long terme ne sont pas le prolongement de la météorologie, c’est d’une autre physique qu’il s’agit : celle qui, par exemple, permet d’affirmer que, dans l’hémisphère Nord, il fait froid en hiver, et chaud en été, en raison de l’inclinaison des rayons du Soleil sur la surface de la Terre. Et pourtant, il se peut très bien qu’une fluctuation de température en hiver soit du même ordre de grandeur que la différence de température moyenne entre l’été et l’hiver. La météorologie s’occupe de données moyennées sur un jour, voire moins, alors que la climatologie considère des moyennes sur plusieurs années. Dans ces moyennes, les fluctuations disparaissent, restent les tendances de fond, plus faciles à prévoir.

http://www.europe-solidaire.or.....rticle5078

30.  miniTAX | 29/08/2007 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

#29, quel tissu d’âneries !!!! Ce qui est sûr, c’est que le mec a écrit ça s’y connaît autant en modèles climatiques que ma Grande-mère en câblage réseau.

31.  Curieux | 29/08/2007 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

Très curieux ce Jacques Treiner professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie son propos est étonnant ains il parle « d’une physique différente » alors que précisément le problème de la climato c’est la quasi ignorance de la physique des échanges atmosphère océans continent, sans parler de la vapeur d’eau !
Le reste de l’article est à l’avenant, du butinage métaphorique. inintéressant et insipide.

Enfin l’homme ne doit pas être si mauvais que ça, il est pour le nucléaire, 4ème génération incluse.

32.  Abitbol | 29/08/2007 @ 21:48 Répondre à ce commentaire

La météorologie s’occupe de données moyennées sur un jour, voire moins, alors que la climatologie considère des moyennes sur plusieurs années. Dans ces moyennes, les fluctuations disparaissent, restent les tendances de fond, plus faciles à prévoir.

Quel sens cela a-t-il ?

On connaît à peu près les données en température en certains endroits du globe depuis 150 ans.
Que représente ce laps de temps par rapport à l’âge de l’homme, par rapport à l’âge du vivant et par rapport à l’âge de la planète ?
De quelles tendances de fond parle-t-on ?

On ne peut pas manier des chiffres au dixième de degré près d’un côté pour le siècle dernier, et calculer à la louche un supposé paléoclimat pour les 100 000 dernières années. Puis tenter de tirer quelque tendance que ce soit…

Où est l’honnêteté intellectuelle dans tout cela ?

33.  miniTAX | 29/08/2007 @ 23:40 Répondre à ce commentaire

« Tendances de fond plus facile à voir » qu’il dit Prof Treiner.
Voici une tendance de fond pour l’été 2007, prévue par la Met Office, qui utilise les modèles climatiques pour les prévisions saisonnières. Attention, c’est de l’humour britannique, version climatologique.

The latest seasonal forecast from the Met Office issued today, reveals that this summer is, yet again, likely to be warmer than normal.

Following the trend set throughout 2006 and the first part of 2007, seasonal forecasters say there is a high probability that summer temperature will exceed the 1971-2000 long-term average of 14.1 °C.

They also suggest the chances of temperatures similar to those experienced in 2003 and 2006 are around 1 in 8.

The forecast for rainfall is less certain, and currently there are no indications of an increased risk of a particularly dry or particularly wet summer.

The Met Office forecast of global mean temperature for 2007, issued on 4 January 2007 in conjunction with the University of East Anglia, stated that 2007 is likely to be the warmest ever year on record going back to 1850, beating the current record set in 1998.

Through the summer we can experience periods of very hot weather which has implications for people’s health. The Met Office works extensively with the Department of Health (DoH) to raise awareness of how we can protect ourselves in hot weather.

Each summer the Met Office and DoH operate a Heat-Health programme aimed at alleviating the effects of the hottest weather on vulnerable groups. During the 2003 heatwave there were more than 2,000 directly attributed excess deaths in the UK and over 20,000 in France. Dr Tish Laing-Morton, Clinical Director at the Met Office is clear about what the benefits of the service are, saying: “The very old and the very young are particularly susceptible to extreme heat, particularly when very warm nights prevent the body from recuperating from very hot days. Also, people who suffer with breathing difficulties are likely to find their symptoms heightened.”

The Met Office will issue an update of the summer forecast on 1 May 2007.

Source: communiqué de presse de la Met Office.

34.  Abitbol | 30/08/2007 @ 2:01 Répondre à ce commentaire

Actuellement, il y a, en revanche, une indication très certaine d’un accroissement du risque de mauvaises prédictions de la part du Met Office.

35.  miniTAX | 30/08/2007 @ 9:42 Répondre à ce commentaire

Prévision climatologique chez Météo France pour juin-juillet-août 2007 (bulletin du 30 mai 2007)

Les modèles sont unanimes : ils prévoient tous des températures moyennes supérieures aux normales saisonnières. En revanche, aucun scénario ne se dégage pour les précipitations.

Bref, des âneries « unanimes » sont toujours mieux qu’individuels.

36.  DM | 30/08/2007 @ 13:35 Répondre à ce commentaire

#33

la climatologie considère des moyennes sur plusieurs années.

Mais je pari que tu pourrais donner des leçons de climatologie à ce professeur de physique ?

#35
A partir du PACA puis en descendant vers le Sud (Espagne, Grèce etc..) l’été a été particulièrement chaud.

37.  miniTAX | 30/08/2007 @ 15:39 Répondre à ce commentaire

Mais je pari que tu pourrais donner des leçons de climatologie à ce professeur de physique ?

Tu n’as pas besoin de t’appeler Bocuse pour dire quand un plat est bon ou dégueulasse. Là, les âneries de ce professeur sur le style « la climatologie considère la moyenne sur plusieurs années », c’est, comme dira JP Koffe, de la m…rde. Si tu trouves un modèle climatologique qui « fait la moyenne sur plusieurs années », j’aimerais bien que tu me montres. En attendant, et je le dis en toute amitié, arrête d’ingurgiter de la mauvaise nourriture intellectuelle, c’est pas bon pour ta santé mentale.

A partir du PACA puis en descendant vers le Sud (Espagne, Grèce etc..) l’été a été particulièrement chaud.

La prévision de MF que je donnais concerne la France 😮
Les modèles climatiques (maillage 250 km svp !) ne sont pas fichus de donner des tendances à 1 mois, 6 mois, 1 ans, 5 ans. Et ils le pourraient à 50 voire 100 ans ???? Bah!

38.  DM | 30/08/2007 @ 16:11 Répondre à ce commentaire

#37
Pour la nourriture, en ce moment je goute à tous les plats, j’espère ne pas m’empoisonner.

Je comprends à la fois les sceptiques et les alarmistes, je trouve que ce n’est pas évident de se dépatouiller de tout ca, de savoir qui dit vrai, qui est de mauvaise foi, qui se fourvoit.

39.  gorsky | 30/08/2007 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

@ DM
Je ne vais rien vous apprendre cependant il est nécessaire, voire vital (!), de savoir que la sémantique utilisée par les alarmistes (et certaines idéologies) est basée sur une réaction émotionnelle voulue…
Par exemple il y a quelques temps en parcourant quelques blogs et sites d’écologistes, il était écrit simplement que la nourriture non-bio était … de la nourriture empoisonnée…Les biens-pensants vous diront qu’il s’agit d’un vocabulaire à comprendre selon un certain degré qui, sans doute leur est propre. En tout état de cause, la langue française est assez riche pour appeler un chat un chat et il est tout à fait certain que beaucoup d’entre nous ayons un vocabulaire très médiocre pour expliquer les choses. Ce qui donne les résultats présents.
Et dans l’exemple cité, la charge émotionnelle du mot « empoisonnement » a un effet très puissant sur les cerveaux non-préparés.

40.  Abitbol | 30/08/2007 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

A partir du PACA puis en descendant vers le Sud (Espagne, Grèce etc..) l’été a été particulièrement chaud.

Tout comme l’hiver Australe a été particulièrement froid…

41.  DM | 31/08/2007 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

@Gorsky

Je ne vais rien vous apprendre cependant il est nécessaire, voire vital (!), de savoir que la sémantique utilisée par les alarmistes (et certaines idéologies) est basée sur une réaction émotionnelle voulue…

Je trouve des expressions jouant sur les sentiments également chez les sceptiques : moquerie, condescendance, ton sarcastique, jugement, critique de la forme avant le fond :
(sorry pour les cités) :

des âneries “unanimes”

ET ce n’est pas rtès sain, tout ça… Ca fait bigot, obscurantisme, tartufe et moche!Une sale mentalité…

Incroyable ! Les touriste cherchent le temps chaud, dans les pays chaud.
Mais alors doit-on conclure qu’un (tout) petit peu plus au nord, il fait froid ?

QUOI ?!!!! UN ORAGE ???!!!! EN FRANCE ??!!! en ETE ??! aargh !…. décidément le climat est complètement déréglé !

Le reste de l’article est à l’avenant, du butinage métaphorique. inintéressant et insipide.

Ca n’a pas sa place dans un sujet scientifique.
Ca ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire d’humour mais ici c’est la règle.

42.  Jeremy | 18/09/2007 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

Article intéressant qui explique pourquoi Sébastien Folin, parmi d’autres, raconte parfois n’importe quoi.

Les commentaires également, notamment la confusion chronique entre « prévisions météo » (court terme) et « réchauffement climatique » (moyen-long terme). Il faut rappeler que ce sont deux activités différenciées !

Par ailleurs, lorsqu’on parle de réchauffement climatique, les scientifiques s’accordent à ce qu’il ne soit pas global, mais avec des effets différenciés suivant les régions. Plus de sécheresse, de chaleur, ou au contraire des inondations plus fortes, plus souvent, etc.

Je suis d’accord, pour les médias l’heure est à l’alerte générale et à la culpabilisation collective. Néanmoins nier l’existence de ce phénomène est à mon sens une erreur. Il existe des solutions, souvent faciles à mettre en oeuvre. Mais c’est dur de changer nos habitudes… alors on nie la réalité.

43.  Curieux | 18/09/2007 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

@ Jérémie,

Personne ne nie un réchauffement, mais aprés un « Petit âge glacière » ce terminant en 1850 il est difficile de faire autrement !

Le problème n’est pas de nier, mais d’observer.
Les réchauffistes fondent leurs modélisations (qui ne sont pas et ne seront jamais des preuves, seules les mesures sont des preuves) sur l’hypothèse que le CO2 est le pilote de l’augmentation des T°.
Hors l’observations des courbes T° et CO2 montrent sans ambigüité que l’augmentation du CO2 suit celle des T° jusque vers le milieu du 20éme siecle. C’est donc l’augmentation de T° qui provoque celle du CO2.
Ceci est confirmé par les mesures satellitaire actuelles. Depuis le pic des T° de El niño 1998 les T° ont un peu baissé, mais surtout n’augmente plus de puis 1999 alors que le CO2 lui augmente de 2% par an et pour la première fois dépasse celle des T° !
Et 2007 va agraver le phénomène, nous allons avoir là une réelle baisse des T°.

44.  Curieux | 18/09/2007 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

Oubli,
… jusque vers le milieu du 20éme siècle depuis les émissions anthropiques ont accélérés l’augmentation du CO2.

45.  miniTAX | 18/09/2007 @ 21:07 Répondre à ce commentaire

#42

Il existe des solutions, souvent faciles à mettre en oeuvre.

Comme Kyoto par exemple 😈

46.  Abitbol | 19/09/2007 @ 7:39 Répondre à ce commentaire

# 43
J’aurai dit : personne ne nie un réchauffement circonscrit à certaines régions du globe.
Quant au réchauffement global, les mesures ne sont pas suffisantes pour en parler avec certitude, pas plus qu’on ne peut affirmer l’ampleur de ce réchauffement.
C’est important de le rappeler.
On oublie très vite qu’à la fin du xixème siècle, il n’y avait pas de mesures satellitaires, ni de mesures océanes significatives, ni mesures significatives dans les régions polaires, et dans les régions non-industrialisées, c’est à dire pratiquement nulle part en dehors des USA et de l’Europe.
Ça va mieux en le disant.

47.  Curieux | 19/09/2007 @ 11:08 Répondre à ce commentaire

@ Abitbol

Mouais…
L’Optimum médiéval a bien existé et dans les deux hémisphères, idem pour le « Petit âge glacière ». Le thermomètre existe depuis 1850 et le satellite depuis 1970.

Il y a d’autres moyens performants d’évaluer les T°, arbres, pollens, isotopes (Be, C, O…). Certes ils n’ont la précision diabolique des satellites ou celle plus relative des thermomètres mais l’évolution de la flore, de la faune, les récits ou les peintures sont bien réels.

48.  miniTAX | 19/09/2007 @ 15:06 Répondre à ce commentaire

Pour ceux qui sont intéressé, j’ai généré la température pour les centaines de stations en Europe qui fournissent les séries utilisées dans la température mondiale : http://forums.infoclimat.fr/in.....8;p=561351

Admirez « l’effet Tchernobyl » (saut de température pile en Juin 1986) pour la quasi-majorité des stations européennes. Effet de serre, tu parles !


49.  DM | 19/09/2007 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

Plus de 21 ans pour revenir à la normale, c’est long.

50.  Curieux | 20/09/2007 @ 16:30 Répondre à ce commentaire

Nouvelles pas du Groënland mais d’Afrique in « Le Monde » :

Une partie de l’Afrique touchée par de graves inondations
LEMONDE.FR | 20.09.07 | 14h44 • Mis à jour le 20.09.07 | 16h08

A comparer au prévision du Giec « Final draft » page 14, PROJECTED PATTERNS OF PRECIPITATION CHANGES ou il est annoncé pour ces régions jusqu’a -20% de précipitation.

Mais, bof, que vos la Réalité face à la « réalité virtuelle » ?

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