Alertes planétaires

Par Bjorn Lomborg
On nous dit de nourrir nos enfants aux aliments issus de l’agriculture biologique pour éviter les risques de cancer liés aux pesticides. Techniquement, s’il existe effectivement un lien entre les produits chimiques et le cancer, le risque de maladie est infime dans tout pays correctement réglementé.

Une autre menace plane, dont on a peu entendu parlé. L’un des meilleurs moyens d’éviter le cancer est de consommer fruits et légumes en quantité. Or, les produits bio sont 10 % à 20 % plus chers que les autres produits ; on a donc tendance à acheter moins lorsqu’on passe au bio.

Si vous réduisez la consommation de fruits et légumes de votre enfant de seulement 0,03 grammes par jour (soit l’équivalent d’un demi grain de riz) en optant pour des produits bio plus coûteux, le risque global de cancer augmente. Achetez ne serait-ce qu’une pomme de moins tous les vingt ans parce que vous êtes passé au bio et la santé de votre enfant en pâtira.

Je n’ai pas l’intention de dissuader d’acheter bio. J’estime simplement qu’il est nécessaire de connaître les différentes versions d’une histoire.

Prenons un exemple qui a fait la couverture des plus grands magazines et journaux du monde : la situation désespérée de l’ours polaire. On nous dit que le réchauffement planétaire rayera cette animal majestueux de la surface de la terre. Or, on passe sous silence le fait que ces quarante dernières années – alors que les températures ont augmenté –, la population mondiale d’ours polaires est passée de 5.000 à 25.000 individus.

Pour sauver ces créatures, les militants et les médias exhortent à la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Alors, faisons le calcul. Imaginons que tous les pays du monde – y compris les Etats-Unis et l’Australie – signent le Protocole de Kyoto et réduisent leurs émissions de CO2. Prenons par exemple la population de 1.000 ours la plus étudiée, qui vit dans la partie occidentale de la baie d’Hudson. Combien d’ours sauverions-nous par an ? Dix ? Vingt ? Cent ?

A l’heure actuelle, nous sauverions moins d’un dixième d’un individu.

Si nous tenons réellement à sauver des ours polaires, il y a plus simple et plus efficace : interdire de les chasser. Chaque année, 49 ours sont tués rien que dans l’ouest de la Baie d’Hudson. Alors, n’est-il pas plus judicieux d’empêcher la mort de 49 ours par an de cette façon que de dépenser des milliards de dollars pour un effet dix fois moindre ?

Entre la promotion de l’alimentation bio et les déclarations sur la disparition imminente des ours polaires, les médias nous bombardent d’avertissements peu objectifs. Le réchauffement mondial figure en tête de liste des préoccupations urgentes, suivi par le terrorisme, les pesticides et la disparition de la biodiversité – et la liste semble ne jamais finir. Pendant ce temps, nous sommes conscients des conditions terribles dans lesquelles vit la majorité de la population mondiale : on compte plus d’un milliard de pauvres, deux milliards de personnes sans électricité et trois milliards sans eau potable ni système sanitaire.

La majeure partie de mon travail consiste à donner du sens à ces avertissements planétaires. Je m’efforce de faire la part des choses et de déterminer quels signes sont inquiétants et à quel moment il convient d’agir.

Cela vous surprendra peut-être, mais je suis d’avis qu’il ne faut pas tout résoudre immédiatement. Si un problème donné ne trouve pas de solution satisfaisante, il vaut mieux dans un premier temps se pencher sur un autre problème. Après tout, quand on ne sait pas de quoi sera fait le jour même, il semble difficile de s’inquiéter des températures des décennies à venir.

La situation s’est grandement améliorée dans le monde en développement aussi bien que dans le monde développé. Ces cent dernières années, les scientifiques ont remporté de nombreuses batailles contre les maladies infectieuses, au point que c’est désormais la pauvreté qui explique l’absence de traitement. L’espérance de vie mondiale était de 30 ans en moyenne en 1900, contre 68 ans aujourd’hui.

De nos jours, les denrées alimentaires sont abondantes et abordables, en particulier dans le monde en développement où la disponibilité en calories a augmenté de 40 % par personne en 40 ans, et où le prix des aliments a été réduit de plus de moitié. Par conséquent, la proportion de personnes affamées dans le tiers-monde est passée de 50 % en 1950 à moins de 17 % aujourd’hui, tandis que les revenus ont plus que triplé partout dans le monde.

Peut-être plus important encore, on s’attend à ce que toutes ces tendances positives perdurent. Les Nations Unies estiment que l’espérance de vie moyenne atteindra 75 ans avant le milieu du siècle et que la proportion de ceux qui souffrent de la faim chutera en dessous de 4 %.

D’ici la fin du siècle, les revenus seront six fois plus importants dans les pays industrialisés et douze fois plus importants dans les pays en développement – en 2100, l’individu lambda du monde en développement sera plus riche que l’Américain ou l’Européen moyen d’aujourd’hui. Le nombre de pauvres chutera d’un milliard à moins de cinq millions.

Cela ne signifie pour autant que nous devons cesser de nous soucier du futur. Arrêtons plutôt de paniquer et mettons-nous à réfléchir calmement pour être sûrs de nous pencher sur les bonnes questions. Si les alertes entraînent chez les riches occidentaux une certaine culpabilité, elles ne nous permettent pas de comprendre correctement la situation. Il est donc nécessaire d’entendre tous les sons de cloche.

51.  gorsky | 26/09/2007 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

@ 7 ;
Le GIEC est prisonnier de l’O.N.U. caril est une de ces branches.
Hors, l’O.N.U. est une institution qui, décidément, n’a plus rien à voir avec ce qu’elle a pu être au moment de sa fondation. L’ONU ressemble toujours davantage à un club de dictateurs, de criminels et d’esprits totalitaires captant indûment, pour des objectifs morbides, des sommes d’argent que les membres de ce club seraient incapables de gagner honnêtement et de manière productive.

52.  DM | 26/09/2007 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

#49
Désolé pour la dernière question qui n’a pas sa place ici évidemment. En écrivant vite j’ai voulu parler de l’énergie produite par la collision.

Je suis ok pour ton exemple.
Dans le cas 1 la vitesse devient nulle.
Dans le cas 2 nous ne sommes plus dans la situation que j’ai exposée : ton mur a une masse infinie. Si au lieu du mur j’ai une voiture de même masse, le résultat sera différent : 25 km/h chacun dans le même sens ? (et donc une différence de vitesse entre les 2 toujours nulle ?) en fait une partie de l’énergie va servir à projeter le 2ème véhicule.

53.  Laurent | 26/09/2007 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

La collision ne produit pas d’énergie. Une partie (ou la totalité) de l’énergie cinétique des véhicules est dissipée ou absorbée en frottement, chaleur, déformation, etc….

Pour tes réponses tu a faux aux deux (rappel des hypothèses: il n’y a ni frottement, ni déformation, les balles et le mur sont indéformables)
Ceci dit… le but du problème posé est surtout de répondre aux questions de Murps sur la cinématique.

Je rappelle aussi que toute cette discussion hors-sujet viens des posts 13 et 14 (réponse correcte de Curieux)… à savoir que cinétiquement et énergétiquement, un choc frontal de deux véhicules identiques à 33 Km/h est équivalent pour chaque véhicule à un choc sur un mur (non déformable) à …….. 33 Km/h (et non pas à 66 Km/h).

54.  DM | 26/09/2007 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Ouaip, mais on n’arrête pas de changer entre un véhicule qui n’existe pas qui n’est pas déformable (donc n’absorbe pas d’énergie) et l’autre cas.
En NRJ effectivement on a d’un coté 1/2mv2 et de l’autre 1/2mv(1)2 + 1/2mv(2)2 (grossièrement).
Et c’est vrai qu’au premier abord on va un peu trop vite à faire une égalité stricte.
En cinématique, cela dépend de la déformation ou pas.
Enfin bon c’est totalement HS et j’ai besoin de réviser mes cours…

55.  DM | 26/09/2007 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

Nous avons trop parlé dans le vide, sans chiffres précis d’où les incompréhensions et erreurs.

56.  Curieux | 26/09/2007 @ 16:18 Répondre à ce commentaire

@ Gorsky,

L’ONU ressemble toujours davantage à un club de dictateurs, de criminels et d’esprits totalitaires

N’exagérons rien, il s’agit de fonctionnaires internationaux, avec tout les avantages concomitant, qui ont envie de conserver un poste particulièrement lucratif et confortable :
ils passent à la télé,
ils jouent avec de gros ordinateurs,
ils parlent aux puissants de ce monde,
tout cela grâce à des révélations à l’horizon de 2100, ou même les nouveaux nés de 2007 seront morts ou gâteux !
Franchement qui ne se laisserait pas tenter ?

57.  Curieux | 26/09/2007 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

@ DM
Essai !

58.  Frédéric, admin skyfall | 26/09/2007 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

SVP, merci de ne pas parler de voitures 😉

P.S. Des posts ont été supprimés, d’autres filtrés par l’antispam ont été restaurés. Merci de votre compréhension.

59.  Christian | 30/09/2007 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

Bjorn Lomborg, Claude Allègre, peut-être y a-t-il encore un espoir que notre société occidentale échappe à la spirale infernale enclenchée de l’hystérie écolo-dépressive actuelle.
Il est très dommage que notre jeunesse ait le cerveau lavé par ces peurs entretenues et profitables à certains, au lieu de lui raconter la fabuleuse histoire des sciences et des techniques à travers les siècles. On croule sous les modèles télévisés pour la jeunesse : dans la com, dans le show-biz, dans l’humanitaire, dans le journalisme, le mannequinat, le sport, …. mais y a-t-il eu depuis 5 ans à la télé française un seul héros qui donne envie à un jeune de devenir scientifique, astronaute, ingénieur ? Non, j’en suis consterné.
Je souhaite ajouter un commentaire « philosophique » sur cette hystérie du Global Warming dû à l’homme : ça me paraît être la dernière variante de la VANITE humaine. Nous nous croyons devenus l’alpha et l’oméga du monde, l’être supérieur, immortel, déterminant ….. alors que la science de la Terre apprend la puissance magnifique de la nature, sa longévité, sa résistance et son adaptibilité alors que l’humain est fragile, passager, ponctuel dans l’histoire du monde.

60.  the fritz | 1/10/2007 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

Cest vrai Curieux, les onusiens et les gieciens sont des incapables; nous en France on a un ministre efficace et je trouve que certain sur ce forum on tord de dire du mal de lui: depuis son arrivée, on fait du feu dans la cheminée mi septembre, on peut se faire du hors piste dans la fraîche sans touchettes fin septembre; le Sahel va reverdir dans les prochains temps et le baril perce les plafonds;jamais personne n’a eu autant de succès dans la lutte contre le RC

61.  DM | 1/10/2007 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Il ne faut pas oublier les +20° atteints en arctique cet été.

62.  the fritz | 1/10/2007 @ 21:07 Répondre à ce commentaire

DM,
Etait-ce le jour où Borloo a fait son stage de terrain?

63.  DM | 2/10/2007 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

Laissons les politiques à leur place, ils font ce qu’ils peuvent..

64.  miniTAX | 2/10/2007 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

#63 Heureusement qu’on ne laisse pas les politiques à leur place. Leur métier étant de pondre des lois même quand c’est nullement justifié, si on les laissait faire, on en aurait un empilement qui irait jusqu’à la stratosphère (d’ailleurs, c’est déjà plutôt le cas).

65.  miniTAX | 2/10/2007 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

Il ne faut pas oublier les +20° atteints en arctique cet été.

#61: n’importe quoi ! La température moyenne de l’été en Arctique, c’est à tout casser 3°C. Tu dois avoir trouvé 20°C avec un thermomètre tout pourri posé à côté de la lampe à l’huile de phoque 😉

66.  Curieux | 2/10/2007 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Homme (femme) politique : être dispendieux et inutile mais nécessaire.

67.  DM | 2/10/2007 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

#64
Tout à fait ! La bibliothèque d’un juriste est impressionnante (et encore les pages sont fines).

#65
C’est ici que j’ai trouvé l’info :
http://www.futura-sciences.com.....urs_13006/

Alors que la température moyenne d’un mois de juillet au camp de Melville est de 5° C, ce sont des pics dépassant nettement les 20° C qui ont été enregistrés cette année durant la même période. Les membres de l’équipe ont aussi observé avec stupéfaction que l’eau contenue dans le pergélisol se mettait à fondre, lubrifiant la couverture végétale qui se mettait à glisser en bas des pentes, balayant tout sur son passage et se plissant en formant des arêtes dans les creux du relief « comme une couverture », selon les termes du Dr. Lamoureux

On peut toujours dire que c’est un phénomène isolée. Un exemple ne prouvant rien.

68.  Fabge | 2/10/2007 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

@67

Pour avoir pratiqué l’Islande en 1970, je peux vous assurer que le phénomène est fréquent (coups de soleil à la limite du cercle polaire arctique, il faut le faire!). Lorsqu’il y a peu de vent, le rayonnement est suffisamment généreux pour faire monter les températures. Ceci n’empêche pas que la température moyenne soit de quelques degrés.

69.  DM | 2/10/2007 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

L’Islande est à 2700 km du pole nord contre 1600 km pour Melville (environ).

70.  fabge | 2/10/2007 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

@ DM

Certes. En Islande, c’était plutôt du 25°, en 1970, en pleine période de refroidissement.

71.  Curieux | 2/10/2007 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

@ DM,
As-tu remarqué que depuis quelque temps, suite à la baisse sensible des T° qui suivent une stagnation de ces même températures depuis presque 10 ans (1999), le ton des réchauffistes à changé. Ils ne défendent plus trop leurs « modèles » mais font dans la désinformations à grand spectacle, Borloo, Lamoureux, les ours blancs, etc…

72.  miniTAX | 2/10/2007 @ 16:23 Répondre à ce commentaire

Alors que la température moyenne d’un mois de juillet au camp de Melville est de 5° C, ce sont des pics dépassant nettement les 20° C qui ont été enregistrés cette année durant la même période.

#67 DM,
quand on parle de température moyenne, on ne parle pas de « pics ». Et quand il s’agit de pics, il ne faut pas dire « température cet été ». Un pic par définition, ça ne veut rien dire pour comparer des tendances. Dans les années 30 où la banquise était encore plus faible que maintenant, ils étaient sur la banquise pour détecter les pics de température ?

On peut très bien être en maillot de bain sur la neige en plein soleil et crever de chaud mais n’empêche qu’il fait en moyenne froid, surtout en Arctique où le beau temps ne dure jamais longtemps.

Faut pas mélanger pomme et poire, sinon on finit par dire n’importe quoi.

73.  the fritz | 2/10/2007 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

DM, peux-tu nous preciser quelles sont les infrastructures, les industries actuelles et futures demandant des routes et des canalisations sur l’ile de Melville et en quoi le réchauffement climatique peut modifier la qualité de l’eau sous ces latitudes; est-ce que les amibes sont arrivées la haut?

Est-ce que cette mission du Dc Lamoureux et de Linda Lamoureux est une mission scientifique, ou préparent-ils un projet industriel?

Je suis vivement intéressé par tes réponses si tu en as!

Un de leurs objectifs est d’évaluer la modification de la qualité de l’eau sous l’effet du réchauffement, et d’en déterminer l’impact sur l’écosystème sachant que l’ensemble de la population et des industries en dépendent étroitement.
Ces perturbations auront aussi des conséquences importantes sur les infrastructures actuelles et futures de la région, comme les routes et les canalisations ».

74.  Curieux | 2/10/2007 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

Ah ça c’est la bonne question ! sur Google map, pas l’ombre d’une installation humaine, route, port, aerodrome, rien !

Aprés tout les écolos veulent peut-être industrialiser le Pôle Nord ?

75.  DM | 3/10/2007 @ 8:06 Répondre à ce commentaire

#72
Je n’aime pas cette facon de parler mais « Apprends à lire.. »

Il ne faut pas oublier les +20° atteints en arctique cet été

Et à mon avis ceux qui sont à l’origine de cet article savent faire une différence entre une moyenne et un pic et connaissent le passé du climat local. Ils sont les mieux placés en étant sur place.
Après ca ne prouve rien, je le répète.

M’énerve ! 😉

76.  miniTAX | 3/10/2007 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

Aprés tout les écolos veulent peut-être industrialiser le Pôle Nord ?

A moins que ce ne soit un couple d’amoureux qui veut faire mousser « l’importance » de leur voyage d’étude.
Hey, that’s climate science.

77.  DM | 3/10/2007 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

2 autres sources qui vont dans le même sens :
http://www.sur-la-toile.com/mo.....37___.html
http://www.humanvillage.com/L-.....e-est.html

78.  Curieux | 3/10/2007 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

@ DM,
tes deux liens confirment ce que disent Fabge et miniTax, il s’agit de pics « normaux » ce que dit clairement ton premier lien #77. Et ces liens confirment la désinformation réussie semble-t-il, à savoir faire croire que la température du pic doit-être comparé à la température moyenne.

79.  DM | 3/10/2007 @ 11:08 Répondre à ce commentaire

Je note plutôt ceci :

19,6°C ont été enregistrés soit 1,5°C de plus que le précedent record

En Arctique, la température s’est élevée de 2,5°C en moyenne au cours des trente dernières années, contre 0,6°C pour la Terre entière.

80.  Curieux | 3/10/2007 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

@ DM,

19,6°C ont été enregistrés soit 1,5°C de plus que le précedent record

ça c’est la preuve qu’il s’agit d’un pic. Comme les records sont battus tous les jours et dans tous les sens en météo, ça n’a pas beaucoup de… sens, d’autant que le précédent record n’est pas daté.

81.  fabge | 3/10/2007 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

@ DM et Curieux

Il est évidemment important de savoir de quand date le précédent record et sous quel abri (plastique? bois?). Bien souvent, il est difficile de remonter au delà de 1950. Ceci ne dit évidemment rien des conditions des années 30 où les quelques données disponibles (voir sur ce même site) montrent que cetet période n’avait rien à envier avec le réchauffement actuel.

82.  Curieux | 3/10/2007 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

@ DM,

En Arctique, la température s’est élevée de 2,5°C en moyenne au cours des trente dernières années, contre 0,6°C pour la Terre entière.

Extraordinaire ce chiffre ! il vient d’ou ? voilà une parfaite désinformation, les données satellites donnent (TLT) à 80° nord ~ +0,5° et à 82,5° nord ~ +0,4° soit 1,5° et 1,2° pas 2,5° en trente ans, et pour la planète 0,54°. Regarde la désinformation à l’œuvre, pour la planète en TLT arrondir à 0,6 ok, mais passer de 1,5° (ou 1,2°) à 2,5° !

83.  miniTAX | 3/10/2007 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

Les données satellites montrent que la zone 60-82°N se réchauffe en moyenne de 0,44°C/décennie, soit 1,5°C sur 30 ans (pour rappel le cercle polaire arctique, c’est au dessus de 66°N).

Mais si on regarde de plus près, la température a été stable jusqu’en 1995 (voire légèrement décroissante), puis a augmenté depuis. Difficile d’attribuer une évolution aussi erratique à l’effet de serre (quoique, on pourrait très bien dire que ça se réchauffe depuis que kyoto a été signé … donc il ne fallait pas signer, lol).
Les cycles océaniques permettent de bien mieux expliquer ces évolutions mais ça demande de se creuser la tête et de s’intéresser plus à la question, choses qui ne risquent pas d’arriver chez les médias qu’on a.

Avant, on avait la puissance divine pour expliquer les sautes d’humeur du climat. Maintenant on a l’effet de serre. sad

Source des données

84.  miniTAX | 3/10/2007 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

La température satellite d’UAH montre également la même chose: une hausse moyenne de 0,46°C/décennie pour le pôle Nord, mais uniquement après 1995.
Se baser sur 10 ans de hausse pour prétendre connaître l’évolution future de l’Arctique, ce n’est pas sérieux.

85.  Curieux | 12/10/2007 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

Alertes planétaires :

« Al Gore, prix Nobel de la paix »
Le Nobel de la paix a été attribué à l’Américain Al Gore et au panel de l’ONU sur le climat !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Jugé menteur il est nobélisé, mort de rire.

Vraiment seule une démocratie peut nous offrir un tel spectacle.

86.  gorsky | 12/10/2007 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

Une démocratie où règne l’idéologie communiste tu as oublié (désolé pas pu m’en empêcher…)

87.  Curieux | 12/10/2007 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

@ Gorsky

Heuh… mais pour moi dans une démocratie il y a de tout ! Le pire et le meilleur. Et pour moi même le pire à le droit de parler. C’est là que se forge l’efficacité et la puissance des démocraties au services de leurs peuples.

88.  gorsky | 12/10/2007 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

Je n’ai pas écris qu’il fallait censurer la voix d’une idéologie, autant que faire se puisse, dans une démocratie.
Mais le fait qu’une idéologie dont le régime s’est effondré en Europe de l’Est a développé son expansion en continuant son travail de sape sur les esprits des citoyens des démocraties et sur l’opinion publique.

Il n’y a qu’à lire les propos du président tchèque, par exemple, pour comprendre qu’entre ceux qui ont vécu ce régime et donc cette idéologie et ceux qui n’en ont qu’une idée fort erronée, càd, nous autres, uniquement sur le sujet du RC pour comparer que les autres présidents européens des démocraties développées brillent surtout par leur absence de discours similaires et leurs remarques opposées.

Que les allusions au RC avec la responsabilité de l’homme clairement exprimée et généralisée, par exemple, dans les différents journaux météos télivisés sur les chaines généralistes, deviennent quotidiennes, et donc répétitives, n’est ni plus ni moins qu’une vaste propagande basée sur un mensonge longtemps expérimentée avec succès par les régimes de l’Est dont l’Ouest s’inspire largement aujourd’hui.

C’est un fait et lorsque des dérives répétitives telles que celles-ci se produisent avec une banalité bien huilée en démocratie, il me semble qu’une des réponses à apporter est la fermeté, sinon, c’est continuer à ouvrir la porte au relativisme, qui, comme chacun le sait, ne peut mener qu’au règne de la violence et de l’anarchie.

Hors, au nom de la tolérance, qui est chère aux démocraties, à laquelle beaucoup lui font encore plus repousser ses limites chaque jour, il est d’usage de constater qu’une idéologie s’y est intelligemment engoufrée avec beaucoup de succès.

89.  Curieux | 12/10/2007 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

Mais le fait qu’une idéologie dont le régime s’est effondré en Europe de l’Est a développé son expansion en continuant son travail de sape sur les esprits des citoyens des démocraties et sur l’opinion publique

N’exagérons rien, ~2% de voix communistes et ~3% de voix pour le reste des trotsko-communistes, et ce malgré des journalistes anti-libéraux, on a le temps de voir venir !

90.  gorsky | 14/10/2007 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Tu fais exactement la même erreur que les démocraties vis-à-vis de la compréhension d’une idéologie totalitaire. Tu te l’expliques avec tes yeux de démocrate, ce qui est erroné :

…. »N’exagérons rien, ~2% de voix communistes et ~3% de voix pour le reste des trotsko-communistes, et ce malgré des journalistes anti-libéraux, on a le temps de voir venir ! »….

91.  Curieux | 14/10/2007 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

Non gorsky le communisme est mort et bien mort.
Il ne reste de lui rien d’autre qu’une Corée du nord agonisante de faim et un vieux barbu hospitalisé et c’est tout.

Va en Chine tu seras étonné de la rue chinoise, là-bas le communisme est tout aussi mort. Seul est conservé une enclave, le monde politique. Mais pour combien de temps, 20 ans ? je dirais probablement moins de 10 ans.

Quand la démocratie à solidement pris pied (j’entend le capitalo-liberalisme est dans la rue) les gens le veulent et le conserve. Il n’y a pas d’exemple post 2ème guerre d’un passage dans l’autre sens, mais pléthore dans le « bon » sens 😉

92.  gorsky | 15/10/2007 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

Les régimes, oui, sont morts, hormis quelques uns, comme la Chine, n’en déplaise à certains.
Si le communisme est mort en Chine, quelles sont les raisons que ceux-ci invoquent pour ne pas libérer le Tibet…? En attendant, les laogaï (Goulag à la sauce chinoise) existent toujours aussi, les violations aux droits de l’homme ne se comptent plus, etc… Ce qui n’empèche pas que les démocraties iront au jeux de Pékin et ainsi, approuvent par ce fait, ces réalités. En agissant de la sorte, elles ne pourront plus désormais invoquer quelques bonnes raisons pour condamner et sanctionner(?) à l’avenir fermement ces faits …
Le système économique communiste est mort, ce qui est normal vu son impossibilité de réussite, paradoxalement son idéologie et sa pratique en conséquence se porte comme un charme.
L’O.N.U. est noyautée par les communistes depuis la seconde guerre mondiale et ne parlons pas de l’UNESCO, et sous prétexte de la chute économique totale d’un régime totalitaire, ces agents se seraient volatilisés comme par magie …?
D’ailleurs, ce que tu as écris dans ton dernier commentaire est justement ce que veulent entendre les porteurs de cette idéologie.
Mais, je n’irais pas plus loin. Pour de plus ample informations, lire l’oeuvre entière de JF REVEL, académicien.

93.  Abder | 16/10/2007 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

Où est le « changement climatique » dans ces derniers commentaires, prière de revenir à la plaque, vous êtes bien à côté…

94.  Curieux | 16/10/2007 @ 0:26 Répondre à ce commentaire

Pêché dans 20 minutes, décidement un bon canard :

« Gore, marionnette de l’industrie pharmaceutique« 

95.  Curieux | 16/10/2007 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

Ok Abder, mais le titre c’est « Alertes planétaires », là on est pas trop loin, non ? 😉

96.  Abder | 16/10/2007 @ 1:48 Répondre à ce commentaire

#95. Curieux & Gorsky
D’accord, mais « communisme mort, goulag, sauce chinoise, libérer le Tibet… » c’est de la politique économique ou de l’économie politique, loin du climat. Est ou Ouest, chacun peut formuler son alerte planétaire selon ses besoins et ses intérêts. En fait il y a encore beaucoup d’ambigüité sur les raisons de l’alarmisme réchauffiste. La sonnette d’alarme n’est elle pas en rapport avec le désir de freiner la croissance des puissances émergentes alors que personne ne peut faire face à certaines puissances classiques qui refusent de se serrer la ceinture industrielle? Pour ce faire, on a inventé le mythe du réchauffement global alors qu’il n’existe pas de climat global, pour reprendre les termes de Leroux; et par là, les alertes ne peuvent être planétaires, càd globales…
Autrefois, le climat n’était qu’une simple leçon de géographie dont on ne se souvient même pas en regardant la météo à la télé… Aujourd’hui, le climat est devenu une préoccupation de tout le monde, les politiciens au premier rang, devançant même les vrais climatologues dont certains sont engagés par la politique et non pas par la science… Quelles en sont bien les raisons ? Je crois qu’il y a là des sujets à débattre, alors que le débat se limite souvent au réchauffement ou non, causes anthropiques (GES) ou naturelles… En politique tout se justifie : l’invasion et la destruction d’un pays comme l’Irak se justifie par le désir de piller le pétrole irakien; c’est prendre le beurre et l’argent du beurre !.. (j’fais là un peu de politique à mon tour !). Y a t-il une ou des étude(s) « sérieuse(s) » sur les dessous politiques du courant réchauffiste ?

97.  miniTAX | 16/10/2007 @ 9:24 Répondre à ce commentaire

#Abder,
pour le lien politique-RC, spiked-online est une bonne source pour des articles documentés.

98.  DM | 16/10/2007 @ 9:41 Répondre à ce commentaire

on a inventé le mythe du réchauffement global alors qu’il n’existe pas de climat global

Il y a un réchauffement global (quelque soit son origine) mais il n’y a pas de climat global. Qui dit le contraire ? (à part les médias éventuellement).

99.  miniTAX | 16/10/2007 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

#98 Le GIEC pardi. Sinon, pourquoi parler +0.7°C/siècle pour la température globale, de seuil de catastrophe à +2°C pour la température terrestre ?

100.  gorsky | 16/10/2007 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

@ Abder ; si aujoud’hui tu veux avoir une opinion rationelle la plus claire possible sur les tenants et les aboutissants du RC, et oserais-je dire, la plus objective possible qui soit, tu ne peux plus te dispenser d’un minimum de connaissance et de maturité politique, ainsi qu’ une connaissance de la manipulation sémantique, à mon humble avis.

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