Discours de la Présidence Tchèque à l’ONU

[Discours du Président de la République Tchèque, Vaclav Klaus, à la conférence de l’ONU sur le changement climatique le 24 septembre 2007]
Distingués collègues, Mesdames et Messieurs,En tant qu’hommes politiques responsables, nous savons que nous devons agir quand cela est nécessaire. Nous savons que notre devoir est de donner des réponses politiques aux questions qui pourraient constituer une menace pour nos peuples. Et nous savons que nous devons former des partenariats avec d’autres nations quand un problème ne peut pas être confiné aux frontières nationales. Nous aider à le faire est l’une des principales raisons de l’existence d'institutions tels que les Nations Unis.

Cependant, les politiciens doivent s’assurer que les coûts de leur propositions ne seront pas plus grands que les bénéfices attendus. Ils doivent soigneusement considérer et sérieusement analyser leurs projets et initiatives. Ils doivent le faire, même si cela peut être impopulaire et même si cela signifie aller à contre-courant des modes et du politiquement correct. Je félicite le secrétaire général Ban Ki Moon pour l’organisation de cette conférence et le remercie de nous donner une occasion de discuter cet important, mais jusqu’ici partial, débat sur le changement climatique. Reconnaître ces changements comme réels, importants, imminents et causés par l’Homme a des conséquences si énormes que nous sommes obligés d’y penser à deux fois avant de prendre des décisions. J’ai peur que cela ne soit pas le cas aujourd’hui.

Laissez moi soulever plusieurs points pour remettre la question dans un contexte sain :

1. Contrairement à l’artificielle et injustifiée perception créée à travers le monde, l’augmentation de la température globale a été – ces derniers années, décennies et siècles – très limitée par comparaison historique et pratiquement négligeable par son impact actuel sur les êtres humains et leurs activités.

2. La menace hypothétique liée au futur réchauffement global dépend exclusivement de prévisions très spéculatives. Ces prévisions sont basées sur des séries relativement courtes de données et sur des modèles provisoires qui ne fonctionnent pas quand on tente de les utilliser pour reproduire les variations passés.

3. Contrairement à beaucoup de proclamations auto-certifiées et auto-approuvées, il n’y a pas de consensus scientifique à propos des récents changements climatiques. Un l’observateur impartial doit accepter le fait que les deux côtés du débat – les croyants du rôle dominant de l’homme dans les récents changements climatiques, aussi bien que les défenseurs de l’hypothèse de leurs origines pour la plupart naturelles – donnent chacun des arguments assez forts pour être écoutés par la communauté non scientifique. Proclamer prématurément la victoire de l’un des groupe sur l’autre serait une tragique erreur et j’ai peur que nous ne soyions en train de la faire.

4. Il résulte de ce débat scientifique qu’il y a ceux qui réclament une action imminente et ceux qui mettent en garde contre celle-ci. Un comportement rationnel suppose d'agir en fonction de la gravité et de la probabilité du risque et de l’importance des coûts pour l’éviter. En tant que responsable politique, en tant qu’économiste et en tant qu’auteur d’un livre sur l’économie du changement climatique, avec toutes les données et arguments disponibles à l’esprit, je dois conclure que le risque est trop limité, le coût pour l’éliminer trop important et l’application d’une interprétation fondamentaliste du « principe de précaution » mauvaise stratégiquement.

5. Les politiciens – dont je ne fais pas partie – qui croient en l’existence d’un réchauffement global significatif et particulièrement ceux qui croient en son origine anthropopique reste divisés : certains sont en faveur d'une réduction des émissions, laquelle signifie le contrôle global des changements climatiques (et sont prêts à mettre d’énormes moyens pour ce faire). D’autres se fondent sur l’adaptation, sur la modernisation et le progrès technique et en particulier sur une augmentation de la richesse et du bien-être (et préfèrent dépenser de l’argent public là). La seconde option est moins ambitieuse et promet bien davantage que la première.

6. Le problème n’est pas seulement d'ordre temporel mais aussi et surtouts spatial (ou régional). Cela est particulièrement vrai ici, à l’ONU. Différents niveaux de développement, revenu et richesse en différents endroits du monde font que les solutions globales, universelles et coûteuses, seront injustes et en grande partie discriminatoire. Les pays déjà développés n’ont pas le droit d’imposer un fardeau supplémentaire aux pays moins développés. Dicter des normes ambitieuses et complètement inadéquates pour ces derniers est mal et devrait être exclu du menu des recommandations politiques.

Mes suggestions sont les suivantes :

1. L’ONU devrait organiser deux GIEC parallèles et publier deux rapports concurrents. Se débarrasser d'un monopole partial est une condition sine qua non pour un débat fructueux et rationnel. Assurer un financement identique ou comparable de ces deux groupes scientifiques est un point de départ nécessaire.

2. Les pays devraient s’écouter les uns les autres, apprendre des erreurs et succès des autres mais tout pays devrait pouvoir préparer son propre plan pour aborder ce problème et décider quelle priorité lui attribuer parmi ses autres objectifs.

Nous devrions croire en la rationalité de l’homme et aux résultats de l’évolution spontanée de la société humaine, pas dans les vertus de l’activisme politique. Par conséquent, votons pour l’adaptation, pas pour les tentatives de diriger le climat global.

Traduction : Abitbol

1.  Marot | 10/10/2007 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

Discours mesuré et constructif,
la fonction de ce deuxième GIEC pourrait être parallèlement au premier qui doit :

évaluer les bases scientifiques du risque de changement du climat causé par l’homme, ses impacts potentiels et les possiblités d’adaptation et d’atténuation. (assess the scientific basis of risk of human-induced climate change, its potential impacts and options for adaptation and mitigation.)

être :
évaluer les bases scientifiques des évolutions des climats, de leurs changements locaux, de leurs impacts potentiels et des possiblités d’adaptation et d’atténuation.

2.  miniTAX | 10/10/2007 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

Le président Klaus fait une tournée de conférence aux USA.
Voici un autre de ses exposés: « qu’est ce qui est en danger, le climat ou la liberté« 

3.  DM | 11/10/2007 @ 8:43 Répondre à ce commentaire

C’est l’alternative à Al Gore ?

4.  Curieux | 11/10/2007 @ 12:25 Répondre à ce commentaire

Al Gore est un es…oc qui se vend 200 000 $ de l’heure et qui utilise des images Hollywoodiennes construites sur de fausses données pour effrayer les populations.

5.  Marot | 12/10/2007 @ 0:08 Répondre à ce commentaire

Pêché dans le forum du Figaro sous la signature de « iderf » :

Deux Oscars et des manquements à la rigueur scientifique. «La vérité qui dérange», le film militant d’Al Gore a été passé au crible par la justice anglaise. Saisie par le chef d’établissement d’un lycée du Kent
qui contestait le contenu du film, la «High Court» de Londres, la plus haute juridiction britannique, a répertorié «neuf erreurs» dans l’œuvre à laquelle l’ancien vice-président américain et candidat malheureux à la présidentielle 2000 prêtait sa voix. Neuf vérités dérangeantes qui, selon le juge, ne sont pas totalement validées par la communauté scientifique mondiale.

Et histoire de réparer ces «imprécisions», le film qui sera diffusé dans les collèges d’Angleterre, d’Ecosse et du pays de Galles, devra être accompagné d’un guide étayant les rectifications à apporter au long-métrage. Les professeurs devront mener la contradiction lors des projections pour contrebalancer le point de vue «trop catastrophique» de cette «vérité qui dérange».

Kilimandjaro

Petit tour des principales erreurs qu’aurait commise le nouveau chantre de l’écologie mondiale.
Première assertion qui pose problème selon la «High Court»: l’élévation du niveau de la mer. Sur fond de fonte des glaciers de l’Antarctique et ceux du Groenland, Al Gore affirme que les océans s’élèveront de 6 mètres d’ici 20 ans. Trop alarmiste selon les autorités judiciaires anglaises pour qui ce niveau sera atteint au mieux à la fin du millénaire. De même que le juge doute du lien direct entre le réchauffement climatique et l’ouragan Katrina, la tempête tropicale qui avait ravagé la Nouvelle-Orléans en 2005. « Il n’y aucune donnée scientifique montrant l’évidence de cette thèse.»

La pollution tue «aussi» les coraux

Autre point d’achoppement: la disparition progressive des neiges, anciennement «éternelles», du mont Kilimandjaro (Tanzanie). Il n’y a aucune raison de penser, dit la cour contrairement à Al Gore, que la
fonte des neiges est due au réchauffement climatique et aux activités humaines.

Haro aussi sur les ours polaires qui se noient car ils devaient parcourir 96 kilomètres pour trouver de la banquise. La cour rappelle qu’effectivement des scientifiques ont retrouvé les cadavres de quatre ours noyés mais la cause était une tempête, et non la fonte de la banquise.

Le désaccord porte aussi sur la dégradation des ceintures de corail. Le verdict nuance: ce phénomène n’est pas «entièrement» la conséquence de la hausse des températures à la surface du globe. La haute juridiction pointe du doigt la pollution et la pêche «abusive» des réserves de poissons.

Downing Street gêné aux entournures

La décision de la justice londonienne tombe mal pour Downing Street. Elle embarrasse le gouvernement anglais puisque l’idée de montrer le film d’Al Gore aux élèves britanniques vient du ministère de
l’éducation. L’objectif initial était d’alerter les collégiens sur les conséquences des rejets de gaz nocifs par les activités industrielles.

6.  Marie | 12/10/2007 @ 4:08 Répondre à ce commentaire

Vaclav Klaus monte de plus en plus dans mon estime : j’avais déjà appris à Prague qu’il refusait de voir flotter le drapeau de l’Union Européenne sur le château… Enfin un homme libre…
Vivent la Bohème et son président !

7.  Pierre | 12/10/2007 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

Les Suédois trouveraient un intérêt au réchauffement cluimatique !

Extrait d’un article de Libé de ce vendredi 12 octobre :

Climat. Un rapport montre que la hausse des températures pourrait aussi profiter à l’économie du royaume.

Et si le réchauffement ­climatique avait aussi du bon ? Pour les Suédois, fini les hivers interminables. Une hausse des températures de 3 à 5 degrés devrait suffire pour faire des plages du sud du royaume un centre d’attraction touristique. Selon les ­experts, il suf­firait que 1 % des vacanciers préfèrent la fraîcheur suédoise aux chaleurs méditer­ranéennes pour que les hôtels du pays doublent leur acti­vité, avec dix millions de ­nuitées supplémentaires par an !
(…)
Parmi les secteurs gagnants, l’agriculture et l’industrie ­forestière figurent en bonne place. La prolongation de la période de floraison, combinée à la hausse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, devrait booster les récoltes dans les champs et forêts. La hausse des températures permettra aussi l’introduction de nouvelles espèces.
(…)
Autre grand gagnant : le secteur de l’énergie. Alors qu’une partie du monde devrait manquer d’eau, la hausse des pré­cipitations en Suède augmentera la capacité de production d’énergie hydraulique de 10 à 20 % d’ici à la fin du siècle. Et ce alors que les besoins énergétiques du pays, notamment pour se chauffer, baisseront à mesure que le mercure montera.

8.  Andrej Korsakov | 12/10/2007 @ 12:59 Répondre à ce commentaire

A propos de suédois : ils viennent de refiler le prix Nobel de la paix à Al Gore et au GIEC… la blague de l’année ! :roll:

Article dans le nouvel obs

9.  Franck Boizard | 12/10/2007 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

C’est effectivement la blague de l’année. Cependant, ceux qui s’intéressent à ces questions savent que le prix Nobel de la Paix n’est pas décerné avec la même rigueur dans l’appréciation que les prix Nobel scientifiques.

10.  Bobophobe | 12/10/2007 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

Qui a écrit :

La politique a horreur du vide. Un petit espace s’est libere a la droite de George Bush (qui prend un peu plus en compte la realite), et Vaclav Klaus l’occupe. Rien de passionnant la dedans.

réponse: http://climat.science-et-vie.c.....d=252#p252

J’ignorais que Claude Allègre était un personnage d’extrême droite, mais bon…

11.  Charles II | 12/10/2007 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Hors sujet, mais intellectuellement roboratif : En France aussi, sur des sujets connexes, certains hommes politiques osent nager à contre- courant :

http://www.lefigaro.fr/economi.....ttali.html

Assisterions-nous à un retour de la pensée rationnelle ?

12.  Cyrille | 13/10/2007 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

C’est très bien de faire le malin et de se distinguer en criant au « complot » du prétendu réchauffement climatique. Il y a cependant des faits difficilement contestables : la température moyenne enregistrée par ex. Et puis on peut aussi citer, parmi les facteurs aggravants, le fait qu’il y avait 650 millions d’êtres humains sur la planète au XVIII, alors qu’il y en a 6.1 milliards aujourd’hui. Et ils consomment beaucoup plus ! Comment affirmer que ce fait incontestable n’aurait absolument aucun effet sur le climat. On a bien démontré que la couche d’ozone était attaquée par les PFC et on a réussi à changer la donne … Ce qui est sans doute vrai, en revanche, c’est qu’il est difficile de mesurer l’effet anthropique du réchauffement, en d’autres termes, il est difficile de mesurer exactement la contribution de l’activité humaine au réchauffement actuel (qui lui est indubitable). Mais ce n’est une raison pour dire que l’Homme n’y est pour rien. Comme toujours, la vérité est un peu entre les deux. C’est d’ailleurs ce qui amène Cl. Allègre, dans son livre, à faire le pari de Pascal : au final il se dit qu’il vaut tout de même mieux faire comme si l’Homme y était pour qq chose et prendre les mesures en conséquence. c’est l’attitude qui me semble la plus raisonnable. Non ?

13.  Abitbol | 13/10/2007 @ 2:20 Répondre à ce commentaire

#12 « la vérité est un peu entre les deux »

Très scientifique comme assertion ! Mieux vaut lire ça qu’être aveugle, plutôt qu’être sourd…
Encore quelqu’un qui dit à mots couverts que la démographie mondiale est un phénomène négatif. « Un facteur aggravant » qui sonne toujours deux fois…
L’enfer c’est l’autre !!
On attend encore la vague de suicides qui réglerait le problème de ceux qui croit à une prétendue surpopulation.

14.  Mohamed DELLAL | 13/10/2007 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Having read the article and seen the Documentary produced by Al Gore, more than 3 times, I can say that one is really at a loss. But I tend to favour the Documentary although I feel that some points are either obscure or unconvincing yet. But generally, one has to see it to believe it. I do believe that Global Warming could easily be seen as a Man made phenomenon.

I have to confess, however, that I have not read Vaclav Claus’s book he says he has written on the condition and causes of global warming. But based on the article, I see that he sees the suggestions and theses of his adversaries as:
– limiting his action;
– too costly;
– unilaterally taken;
Most of these reasons seem to be pouring on the side of political calculations. The following quetions come to mind:
– How could warning and taking precautions not to contribute or to limit global warmin be limiting unless they constitute a handicap of some sort to somebody who is engaged in some action that causes Global warming;
– Speaking of a cost, does bring in mind two things, (a) that the cost of global warming – even if man made – is exaggerated; or (b) that one is asking for financial help to take part in the action.
– The article also suggests that the UN is favouring one side of the problem over another may be for political reasons, or for economical ones. This brings to mind the idea of the race toward the possession of Atomic energy.

15.  Cyrille | 13/10/2007 @ 10:59 Répondre à ce commentaire

Bien sûr il ne s’agissait pas -dans mon précédent commentaire- de prétendre contrôler les naissances ou de « suicider » le trop plein d’humanité … C’est tout de même curieux cet amalgame dès qu’on évoque le sujet démographique. On peut quand même constater que 650 000 000 et 6 000 000 000 000 d’individus ça n’a pas le même impact sur les écosystèmes, surtout avec la consommation actuelle de ressources naturelles, sans se faire insulter quand même !
Il n’est qu’à regarder la pollution dans les grandes villes pour s’en convaincre (Dehli, Beijing par ex.). Il va naturellement de soi que le nombre d’individus sur la planète a un impact sur les écosystèmes (dont l’homme et le climat sont 2 éléments constitutifs). Ce que j’ai dit (et que je répète -donc- pour ceux qui ne veulent pas entendre …), c’est que l’on ne sait pas vraiment mesurer le niveau de contribution anthropique de cette évolution démographique sur lesdits écoystèmes. Mais on ne peut en aucun cas me dire que j’ai tort si, comme je l’ai écrit, je réaffirme qu’il y a forcément un impact.

16.  Cyrille | 13/10/2007 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

Pour être plus clair, j’ajoute que, « dire que la vérité est sans doute entre les deux » n’est nullement une insulte à la science, bien au contraire. On peut parfaitement affirmer scientifiquement que 6 milliards d’individus c’est 10 fois plus que 600 millions et en déduire que cela a forcément un impact sur les écosystèmes, tout en ne sachant pas mesurer exactement le niveau de cet impact. Si l’on savait procéder à de telles mesures dans un cadre consensuel, ça se saurait.
On savait ce qu’était la fièvre avant d’être capable de la mesurer avec un thermomètre … 💡

17.  Curieux | 13/10/2007 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille

…qu’il vaut tout de même mieux faire comme si l’Homme y était pour qq chose et prendre les mesures en conséquence.

Tout faut ton raisonnement.
Exemple, je dois faire mes courses.
Mais, dû à mon déplacement je risque (et c’est non négligeable ici) de mourir.
J’applique ton raisonement : je n’y vais pas et… je meurs de faim.

Plus réel, vive les biocrburant, je le légalise et l’aide finacièrement.
Résultat le prix des céréales s’envolent, on assiste une explosion de monoculture céréalière à biocarburant (probablement OGM !), et les plus pauvres en mourront.

L’activisme cher à nos sociétés modernes est une FAUTE si sa réussite n’est pas mesuré.

18.  Abitbol | 13/10/2007 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

15 et 16

Et alors ? On en revient toujours au même. Une fois que cette brillante démonstration a été faite sur la démographie, qu’est-ce qu’il se passe ? Que propose Al Gore et consorts, à part réduire drastiquement l’accès aux ressources pour les autres, mais surtout pas pour eux-mêmes ?
10 fois plus de population, c’est la chance d’avoir 10 fois plus de Mozart et d’ Einstein.
Mais c’est aussi 10 fois plus d’abrutis…

19.  Curieux | 13/10/2007 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

@ Mohamed DELLAL

– How could warning and taking precautions not to contribute or to limit global warmin be limiting unless they constitute a handicap of some sort to somebody who is engaged in some action that causes Global warming;
– Speaking of a cost, does bring in mind two things, (a) that the cost of global warming – even if man made – is exaggerated; or (b) that one is asking for financial help to take part in the action.
– The article also suggests that the UN is favouring one side of the problem over another may be for political reasons, or for economical ones. This brings to mind the idea of the race toward the possession of Atomic energy.

Ok, but those reason ar’nt also « seem to be pouring on the side of political calculations » ? and, worst, as you says « How could warning and taking precautions not to… » what about if they realy could not ? Then the cost would be extravagant for nothing. And for the possesion of atomic energy i don’t understand what you precisely mean.

20.  Cyrille | 13/10/2007 @ 13:10 Répondre à ce commentaire

@ Abitbol – En effet, il ne suffit pas de dire qu’il y a 10 fois plus de gens sur terre et que ça a une conséquence, si on ne sait pas quoi faire après. Je suis tout à fait d’accord sur ce point et en plus je vais aggraver mon cas puisque je n’ai pas la solution !!! (sinon ce serait moi Einstein ou Mozart 😉 ) … Cela dit, ce n’est pas parce qu’on n’a pas la solution que ce n’est pas un problème ?!
@ Curieux – Le syllogisme de Platon est pas mal non plus : « Tout ce qui est rare est cher ; or, un cheval bon marché est rare, donc un cheval bon marché est cher ». J’en ai d’autres en réserve mais ça ne fait pas avancer le schimilimili … blick smile

21.  Curieux | 13/10/2007 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille,

Pour faire dans le plagiat, le syllogisme est de Platon, je n suis pas Platon, donc ce n’est pas un syllogisme…

En effet : La production de biocarburants «va créer des hécatombes»

Il s’agit bien de mort, en chair et en os avant de n’être plus qu’en os.
Est-ce plus clair maintenant ?

22.  rincewind | 13/10/2007 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

#20, si on n’as pas la solution, c qu il n’y pas de problem ! :mrgreen:
Ce n’es pas la premeire fois que les politiks nous invente des problem qui n’existe pas.

23.  Cyrille | 13/10/2007 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

@ Curieux – Oui … A la réflexion, je me demande s’il est possible que le « déréglement climatique » soit un peu le « cheval de Troie » pour imposer une autre forme de croissance moins gourmande en ressources naturelles, dont l’énergie fossile. Imaginons un instant que les chinois veuillent autant de voitures que nous en avons en France. Il leur en faudrait alors plus de 700 millions, c’est-à-dire qu’il faudrait doubler le parc mondial de véhicules juste pour eux. On peut s’en réjouir au nom de la croissance économique ; mais une question se pose alors : où trouver les métaux nécessaires pour construire ces 700 millions de véhicule : on ne les a pas sur terre. Où trouver les plastiques, le verre, les pneus nécessaires , Et enfin, où trouver l’énergie pour faire tourner les moteurs ? Au-delà de la question « climatique », qui peut sans doute être discutée, il y a des enjeux autrement plus délicats ; car il est difficle de dire aux chinois qu’ils n’auraient pas droit à la même croissance que nous … Et pourtant c’est bien ça le problème 💡

24.  Abitbol | 13/10/2007 @ 14:56 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille

Les chinois et autres indiens ne nous demanderons pas notre avis pour s’équiper en tout ce dont ils ont besoin !
Quand aux métaux : la planète terre est une planète dite tellurique, faite de métaux lourds comme le fer et le nickel par ex.
Et le problème, ce ne sont pas les ressources, c’est plutôt le pouvoir d’achat et le besoin. Vous ne verrez jamais une publicité qui vous demande de ne rien acheter.
Nous inventons chaque jour des produits dont nous nous passions très bien avant leur existence.
Quand il n’y aura plus de pétrole (dans 200 ans), des carburants synthétiques où des moteurs différents seront développés.
Vous devez avoir une confiance en vous très limitée pour croire si peu en votre prochain.

25.  laurent | 13/10/2007 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

SI c’est juste cela ton problème (« dire aux chinois qu’ils n’ont pas droit à la même croissance que nous »)…. alors ce n’est pas un problème.

Tu peux dire ce que tu veux aux chinois sur leur croissance, ils s’en tamponnent le coquillard (même s’ils sont polis et qu’ils vont faire semblant de t’écouter)….
Ton vrai problème serait plutôt d’apprendre le chinois et de te faire à l’idée que ceux qui vont dire des choses aux autres à l’avenir…. c’est justement les chinois…. pas nous…. 😉

Pour le reste (influence de la pression démographique), il est clair que cela a un impact très fort sur l’environnement, qui va même jusqu’à un remodelage complet….. mais en quoi cela a-t-il un impact important (global) sur le climat? (il y a des impacts locaux, au niveau des micro-climats, cela est indéniable)
Ce remodelage a commencé il y a fort longtemps…. bien avant la révolution industrielle, avec la mise en culture des terres…. et il va bien entendu continuer.
Les « naturalistes » (ceux qui justement propagent les idées malthusiennes), posent le problème de l’impact de l’homme sur l’environnement et considère que tout impact est forcément néfaste (et que donc il faut réduire la pression démographique).
C’est évidement une vision anti-humaniste et erronée. L’homme a toujours eu un impact sur l’environnement… le problème n’est pas de réduire cet impact… mais de le gérer, au mieux des intérêts bien compris de l’espèce humaine (et un environnement diversifié, riche en espèces de toutes sortes fait évidement partie de ces intérêts « bien compris »)

26.  Cyrille | 13/10/2007 @ 15:09 Répondre à ce commentaire

Pour ce qui est de parler aux chinois, je suis en partie chinois (du Sichuan) donc je n’ai pas vraiment de problème de ce côté là 😉 . Effectivement « ils s’en tamponnent le coquillard » ; cela dit, s’il n’y a pas la matière première pour fabriquer les véhicules, chinois ou pas, ils vont avoir du mal à les fabriquer leurs 700 millions de véhicules … Quant au reste, tout à fait d’accord avec toi, à une réserve près : il y a un moment où l’impact change de nature (et plus de degré) : c’est le moment où l’homme commence à consommer plus que ce que produit la nature. Et ce moment là n’est pas si ancien que cela …

27.  Cyrille | 13/10/2007 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

@ 24 – Pour alimenter notre débat, voici les propos d’un chinois (un vrai) et qui plus est l’un des meilleurs économistes de son pays. Il est parfaitement conscient que la croissance choinoise pose problème, notamment en ce qui concerne l’accès aux ressources naturelles, y compris à celle que tu appelles « telluriques »… Voici ce qu’il dit : « L’an dernier, la Chine a consommé 30 % du pétrole extrait, 30 % de l’acier, 40% du ciment et 25 % des investissements directs mondiaux. La hausse générale du prix des produits de base a sans aucun doute été tirée par la demande chinoise liée à la forte croissance du pays.
Et ce n’est qu’un début ! Prenons l’exemple de l’acier: l’an dernier, les importations de la Chine en minerai de fer s’élevaient déjà à 150 millions de tonnes (30 % de l’ensemble des exportations mondiales), ce qui avait provoqué un envol des cours, qui avaient plus que doublé. Si l’on considère qu’en 2030 la Chine comptera 1,6 milliard d’individus et que le PIB moyen par habitant s’élèvera à 5 000 dollars, elle utilisera chaque année plus de 300 millions de tonnes d’acier et sa consommation en minerai de fer dépassera les 600 millions de tonnes, soit davantage que les quantités disponibles actuellement sur le marché mondial. »
Wang Jian, membre de la Société de macroéconomie de Chine, Courrier International n° 737, 16 déc. 2004

28.  Abitbol | 13/10/2007 @ 15:45 Répondre à ce commentaire

@27
Et bien le marché évoluera. Cela fera du boulot dans l’extraction et la transformation.
De plus, je pense qu’en 2030, on recyclera l’acier, le verre, les plastiques, etc. des vieilles bagnoles pour en faire des neuves.
On pourrait peut-être voir dans l’éveil de la Chine, des possibilités, des nouveaux marchés, des opportunités pour l’Occident et non juste un problème…

29.  Curieux | 13/10/2007 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille

minerai de fer s’élevaient déjà à 150 millions de tonnes

Production d’acier mondiale (2007) 1 295 952 000 tonnes !
Fun, non ?

Si l’on considère qu’en 2030 la Chine comptera 1,6 milliard d’individus

Population en 2006, 1 313 973 713, taux de croissance en 2005, 0.589 % (soit + 7,6 millions de personnes donc moins de 1,5 Md Ha en 2030) (http://www.populationdata.net/pays/asie/chine.php) mais d »après ce que je sais 2007 est l’année ou la population chinoise n’augmente plus.

Enfin tu « oublis » que la chine produit d’abord pour le reste du monde donc tes chiffres 150 MT-> 300 MT sont… tendancieux au minimum.

Imaginons un instant que les chinois veuillent autant de voitures que nous en avons en France. Il leur en faudrait alors plus de 700 millions, c’est-à-dire qu’il faudrait doubler le parc mondial de véhicules juste pour eux

On est plus dans le mathusianisme ici, on frôle, non nous sommes dans l’eugénisme !
C’est gens, comme Cyrille, avancent masqués par ce qu’ils ont la trouille de parler clairement.

30.  laurent | 13/10/2007 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

l y a un moment où l’impact change de nature (et plus de degré) : c’est le moment où l’homme commence à consommer plus que ce que produit la nature

Cette phrase en soit, est une ânerie.
La nature ne produit rien indépendamment de l’homme. Il n’y a pas la nature d’un coté, et l’homme de l’autre, avec le dernier qui exploite la première.
L’homme utilise la nature, la modifie et la transforme pour en tirer différentes choses. En ce qui concerne les biens issus de l’agriculture, les progrès de cette dernière sont loin d’être terminés (et très inégaux suivant les régions).
En ce qui concerne les ressources minérales, l’homme utilise ce qui est le plus adapté (et le moins cher) à exploiter. Il adapte sa technologie en fonction des ressources disponible et de leur coût d’exploitation. La technologie n’est pas définitivement liée à telle ou telle ressource…
Dans les deux cas, rien n’est figé… et tu n’a aucune idée de ce que seront les techniques (agricoles et industrielles) dans un siècle.

31.  Cyrille | 13/10/2007 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

@ 23 – tu as mal lu la phrase (d’abord c’est une citation, pas « mes » chiffres et l’auteur est bien connu), ensuite ce sont les « importations » de minerai de fer, pas la « production » de minerai (relire la citation si besoin. Wang parle effectivement de 300 millions t, ce qui corespond bien au quart de 1,2 miliard).
Quant au « malthusianisme » je ne sais pas bien ce que c’est. Pour moi, ce n’est pas la croissance de la population qui me semble intrinsèquement inquiétante. On pourrait sûrement tenir à 20 milliards sur terre, mais plutôt la répartition des ressources naturelles (et éventuellement produites) pour cette population.
Pour dire les choses plus clairement (!), les chinois ne pourront pas concrètement posséder 700 millions de véhicules. Ce n’est pas du mathusianisme pour autant que je sache, c’est juste un constat. A partir de là, leur croissance ne peut pas être de même nature que celle que nous avons eue sur le long terme, surtout si leur population s’accroît encore. Mais tu me dis qu’elle ne s’accroît plus. Tant mieux mais je n’en crois rien et ayant des origines là-bas, j’ai des informations qui me semblent plus éclairantes sur ce point que toutes les statistiques dites « officielles » …

32.  Cyrille | 13/10/2007 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

Pour ce qui est de la production agricole, je suppose que dans un siècle, on mangera toujours des protéines, des lipides, on boira de l’eau. La technologie peut beaucoup de choses, mais aux dernières nouvelles, notre système digestif a peu évolué dans les 10 millions d’années qui précèdent. Donc pour nous nourrir, il nous faudra toujours des produits de la nature. On peut toujours espérer qu’il y aura des progrès permettant d’augmenter la production agricole. L’espoir fait vivre, mais miser sur des découvertes qui ne sont pas encore avérées me paraît un peu présompteux. Je n’ai effectivement pas une foi inconditionnelle en la science, dont les progrès fulgurants ne datent réellement que de quelques siècles.
Je vous communique pour info un petit extrait du Millenium Ecosystem Assesment de l’ONU (établi en 2005 par 1 350 experts de 96 pays et non contesté à ce jour) :  » (…) Dans des régions comme le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, les hommes utilisent 120% des ressources renouvelables (en raison de leur dépendance aux eaux souterraines qui ne se rechargent pas) (…) Environ 1,1 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à un approvisionnement en eau amélioré, et plus de 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement améliorés. La pénurie d’eau touche entre 1 et 2 milliards de personnes dans le monde. Depuis 1960, le ratio entre l’utilisation de l’eau et les réserves d’eau accessibles s’est accru de 20% par décennie ».
Probablement tous ces experts se trompent, ou sont corrompus, les gouvernements et moi aussi. En fait il n’y aucun problème, tout va bien, continuons à consommer a fond sans limites. Et surtout ne nous posons pas de questions. Eh bien moi je ne prétends avoir les réponses mais je me pose quand même des questions … http://www.millenniumassessment.org/

33.  rincewind | 13/10/2007 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

#31 Cyrille, les reserves de minere de fer, c’est 800 milliard de tonne (cf USGS). Ton « 300 millions » de tonne semble impressionnent mais c faible comme argument non ?

pour la population, il y a des pays qui perdent des habitents maintenant comme l’allemage, le japon, la russie (la russie perd cahque annee 500.000 habitants!).

34.  rincewind | 13/10/2007 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

#31 il y a beaucoup de pays pas exploite du tout, comme le soudent ou l’afrique en general ou l’amerique du sud.

35.  Cyrille | 13/10/2007 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

Heureusement qu’il y a 800 Md T, car, comme le dit notre économiste Wang Jian, en 2030, à ce rythme, la « consommation en minerai de fer [de la Chine] dépassera les 600 millions de tonnes, soit davantage que les quantités disponibles actuellement sur le marché mondial ». Il ne faut pas confondre les « réserves » et les « quantités disponibles sur le marché ».

36.  Curieux | 13/10/2007 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Cyrille… lit !
Wang (que tu cites donc ce sont tes chiffres) écrit :
…les importations de la Chine en minerai de fer s’élevaient déjà à 150 millions de tonnes (30 % de l’ensemble des exportations mondiales).

Donc 3 x 150 = 450 000 000 de tonnes soit 4 fois moins que mon chiffre qui est celui du tonnage de l’acier qui est le résultat du fer extrait du minerais puis sa conversion en acier par adjonction de carbone. Je ne connais pas le rapport minerais / fer mais ce doit être au moins dix.
Et tout ce que tu écrit est à l’avenant. Décidément chaque réchauffiste cache un gros égoïste malthusien qui utilise tout, même si c’est visiblement faux pour se dissimuler derrière une apparente « morale ». Berk !

PS : Les chinois auront leurs 700 000 000 de voitures et il y a un loup dans ma réponse, bonne chasse !

37.  Cyrille | 13/10/2007 @ 20:23 Répondre à ce commentaire

La Chine, le Brésil et l’Australie produisent 60% du minerai de fer mondial, mais il faut remarquer que sur les 217 Mt produites par la Chine en 2001, seulement le tiers (73 Mt) est classé en « minerai riche ». La Chine a réduit sa production totale de minerai depuis le milieu des années 90 tout en augmentant fortement la proportion de « minerai riche ».
L’Asie absorbe 57% des exportations mondiales de minerai de fer, le Japon étant toujours en 2001 l’importateur n°1 devant la Chine. Mais les importations chinoises étaient estimées atteindre 111,5 Mt en 2002 et 130 Mt en 2003 (source Deutsche Bank), faisant de la Chine le futur 1er importateur mondial. Avec le recul, on voit que ce dernier chiffre a atteint en fait 150 Mt en 2003 comme l’indique Wang Jian. C’est pourquoi celui-ci pense qu’à ce rythme, on atteindra 300 Mt en 2030.
Enfin, Selon les statistiques de l’IISI, la production mondiale 2002 d’acier brut aurait, pour la première fois, dépassé les 900 Mt, à 902 Mt. Voilà quelques données aussi exactes que possible qui ne contredisent nullement celles de notre économiste chinois Wang Jian (source : minefi).

38.  Cyrille | 13/10/2007 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

Pas « 300 » en 2030, Lire « 600 » (faute de frappe) … 😳

39.  laurent | 13/10/2007 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

Dans des régions comme le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, les hommes utilisent 120% des ressources renouvelables (en raison de leur dépendance aux eaux souterraines qui ne se rechargent pas)

Il faudrait ajouter (j’ai justement bossé un an en Égypte sur le domaine)…. avec des techniques d’irrigations qui utilisent 10 fois plus d’eau que nécessaire…
Si tu réduit la consommation d’eau pour l’agriculture à ce qui est nécessaire…tu n’utilisera donc plus que 12% des mêmes ressources pour la même production…

Quand on fait des constats…. il faut aller jusqu’au bout…

Potentiellement, il y a assez d’eau pour tout le monde… c’est juste son gaspillage et sa mauvaise utilisation qui pose problème.

C’est ce que je te disais tout à l’heure. Le vrai problème, ce n’est pas la disponibilité des ressources, mais leur gestion et l’utilisation des techniques appropriées pour le faire.
(et dans ce cas, il y a encore une énorme marge de progression)

40.  Curieux | 13/10/2007 @ 22:54 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille

Pas “300″ en 2030, Lire “600″ (faute de frappe) …

Mais Cyrille… ça ne change rien !
Tu as vraiment un problème avec le français et l’arithmétique !

Arrête de lancer des chiffres que tu ne comprends pas que tu ne vérifies pas.

Un conseil, sur ce blog nous sommes tous capables de lire comprendre, répondre en toutes connaissances de causes, parce que nous respectons nos interlocuteurs et lisons ce qu’ils disent.

Fais pareil.

41.  Curieux | 13/10/2007 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

Ps, je note que tu n’as pas trouvé le loup.

42.  Cyrille | 14/10/2007 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

Merci ! Je vais même faire mieux : voici l’origine de mon dernier post : c’est le texte officiel sur le sujet du Ministère de l’Economie et de l’industrie (qui ne sait pas compter c’est bien connu) repris sur son site. Je me demandais si vous étiez capables (je ne parle pas du blog qui est très bien) de reconnaître un texte officiel rédigé par de vrais experts. Mais en fait non : vous êtes des rigolos ! … Bye
Adresse du site pour vérifier : http://www.industrie.gouv.fr/e.....rier05.htm

43.  Cyrille | 14/10/2007 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

Et je n’ai pas trouvé le loup non plus …

44.  Jean-Pierre H | 14/10/2007 @ 0:59 Répondre à ce commentaire

Pour revenir au sujet de cet excellent blog, c’est-à-dire le « changement climatique », rappelons ce que dit Edouard Bard, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « évolution du climat et de l’océan » :

« Depuis le XIXe siècle les activités humaines ont considérablement augmenté la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, O3 …) conduisant à un forçage radiatif de l’ordre de 3 W/m2, réduit à environ 1,5 W/m2 en tenant compte des forçages négatifs associés. La combinaison des différentes causes naturelles et anthropiques permet d’expliquer le réchauffement mondial observé depuis un siècle. L’augmentation de l’éclairement solaire et la diminution de la fréquence des injections de poussières et aérosols d’origine volcanique ont probablement contribué à la première phase du réchauffement jusqu’en 1940. La deuxième phase du réchauffement observée depuis 1980 dépasse la variabilité naturelle du Soleil et des volcans, mais peut s’expliquer facilement par le forçage des gaz à effet de serre. »

En des termes plus simples, il y a bien un effet anthropique mesurable sur le climat, comme l’indiquait Cyrille à sa façon. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien à débattre. Il y a des micro-climats, le climat est évolutif et cyclique; le réchauffement peut éventuellement induire des effets positifs, voire d’autres effets très négatifs (comme le dégel du permafrost), etc. Mais de grâce, cessons de crier au complot dès que quelqu’un dit qu’il y a un réchauffement et que celui-ci a en partie une origine anthropique … Je ne vois pas de raison objective de contester les conclusions du professeur Edouard Bard.
(source de la citation (vérifiée) : Académie des sciences morales et politiques, 2007)

45.  Curieux | 14/10/2007 @ 1:20 Répondre à ce commentaire

@ Cyrille

je réponds à tes post 32, 35 et 38. Je ne vois pas l’intérêt de ton post 37, désolé.

Au passage ce post 37 ne contredit en rien ce que je te dit.
Tu fais un tour de passe-passe, tu te trommpe et hop t’écris, t’écris pour tromper ton monde.

Mais c’est dommage que tu écrives et ne saisisse pas bien ce que tu dis, tu aurais dû voir le loup, mais bon, puisque je suis un rigolo !

@ Jean-Pierre H

Que les T° augmentent et qu’il y est probablement un effet anthropique (qu’on ne sait pas mesurer) oui, et alors c’est quoi le problème ?

46.  Jean-Pierre H | 14/10/2007 @ 1:26 Répondre à ce commentaire

Euh, bah c’était pour contribuer au débat sur … le réchauffement climatique (nom du blog …) ! Fallait pas ?

47.  Michel | 14/10/2007 @ 1:55 Répondre à ce commentaire

Je trouve qu’il faut un peu défendre les « réchauffistes » comme on dit sur ce blog. Ceci pour qu’il y ait un peu d’équilibre et que tout le monde ne tombe pas à bras raccourcis sur le pauvre bougre qui essaye d’avancer quelques idées un peu étayées dans ses posts (ce qui soi dit en passant n’est pas le cas de tout le monde …).
Alors, commençons par le commencement pour vérifier si ceux qui semblent s’y connaître (Abitbol, Curieux et Laurent, pour ne pas les nommer) connaissent par exemple la valeur de la « constante solaire » ?
Réponse demain. Bonne nuit à tou(s)(tes).

48.  Abitbol | 14/10/2007 @ 3:34 Répondre à ce commentaire

Il y a du record d’arrogance dans l’air…
#47
Ce site est très riche en informations.
Evidemment, cela demande un peu de temps, d’honnêteté intellectuelle et de réflexion pour lire et intégrer les faits scientifiques et les simples constats de bon sens répertoriés sur ce site par exemple.
Périodiquement, il y a un fumiste ou deux qui viennent ici en croyant tout casser avec leurs grands airs et leurs questions à la noix.
Ils ne font jamais de vieux os.
A bon entendeur…

49.  Michel | 14/10/2007 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

Réponse : 1368

50.  Michel | 14/10/2007 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Et je suis tt à fait d’accord (et pas du tout arrogant) : le site est très bien fait. Ce sont juste ceux qui ont des certitudes sur le fait que les « réchauffistes » se trompent forcément qui est un peu agaçant pour le visiteur « lambda ». Ces deerniers proposent une explication, ou une « théorie » si l’on veut. On peut ne pas être d’accord ou y trouver des erreurs : mais (1) cela n’invalide pas forcément toute la théorie (v. K. Popper) ; (2) ceux qui critiquent ne proposent pas tjrs une autre théorie à la place et ça, ça serait quand même intéressant et constructif. Je pense qu’on peut tous partager ce modeste point de vue qui d’ailleurs me semble à l’origine de ce site. Car je suppose que ce site n’a pas été conçu par son auteur pour asséner une « vérité » (qui dérange ?), la sienne, mais plutôt pour susciter le débat ?

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