Impacts en baisse

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Une récension récente de l’évolution sur 1 siècle du nombre de morts et du taux de mortalité (morts/population) dus aux événements climatiques a été compilée par Indur Goklany, un expert en évaluation de risques environnementaux, M. Goklany ayant été chercheur à l’Agence Américaine de l’Environnement et représentant des Etats Unis au GIEC et à la Convention Cadre de l’ONU sur le Changement Climatique.

On y constate que contrairement à une idée répandue, malgré un réchauffement global rapide et une multiplication par 4 de la population mondiale sur la période étudiée, le nombre de « morts climatiques » a très fortement chuté. Pour placer les choses dans leur contexte, selon l’auteur qui cite les chiffres de l’OMS, le nombre de morts mondial dû à tous les extrêmes climatiques sur la période 2000-2006 a été d’environ 20.000 alors que celui dû aux maladies et accidents a été de 56 millions pour 2002, soit un rapport de l’un à l’autre de 0,03%.

Si la fréquence des événements extrêmes a vraiment augmenté comme le prédisent les modèles, cette évolution à la baisse du nombre de morts climatiques signifie paradoxalement que l’impact du climat est de plus en plus faible, ce qui se comprend facilement dans le contexte d’une amélioration continue du niveau de vie des populations mondiales. Cela rend d’autant plus difficilement justifiable la priorité actuelle placée sur la « protection du climat ».

Réchauffement climatique
Réchauffement climatique
Réchauffement climatique
Réchauffement climatique

1.  Thierry Willame | 25/01/2008 @ 9:01 Répondre à ce commentaire

Heuuu ?
Question : Dans quel catégorie se trouve les morts du tsunami de 2004 ?

2.  maurice | 25/01/2008 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

Heuu….
Un tsunami n’est pas un phénomène météo ou climatique

3.  maurice | 25/01/2008 @ 9:06 Répondre à ce commentaire

les apotres de l’apocalypse selon Ste Katrina vont peut etre revoir leur copie

http://www.reuters.com/article.....23?sp=true

4.  miniTAX | 25/01/2008 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

#2 Oh, il doit bien y avoir quelques croyants de l’église climatique qui mettent le tsunami sur le dos du RC non ? 😉

5.  Abitbol | 25/01/2008 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Il faut aussi pondérer les conséquences des inondations qui sont souvent largement aggravées par une mauvaise gestion de l’occupation des sols. Comme le bétonnage qui empèchent l’eau de pénétrer le sol, et toutes autres constructions qui canalisent les eaux, mais peuvent avoir des effets pervers.

6.  maurice | 25/01/2008 @ 12:07 Répondre à ce commentaire

#4.

certains attribuent les marées au RC alors tu sais, on est plus à ça près…

7.  miniTAX | 25/01/2008 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

Une subtilité sur la figure 4: le nombre de morts par les tempêtes a atteint un pic dans les années 70, au moment où la Terre se refroidissait et où l’hystérie sur un « global cooling » était à son comble.

Mère Nature est facétieuse envers les fidèles de la COUAC* (Chapelle Officielle et Universelle de l’Alarmisme Climatique). laugh

*marque déposée miniTAX

8.  barbapapa | 25/01/2008 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Minitax, toujours avec ses bons mots !

Le nombre de mort direct est en baisse ok, mais qu’en est il des victimes indirects du changement climatique comme les maladies, les famines, la biodiversité…

9.  maurice | 25/01/2008 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

#8
pour ta question, ce que ce rapport tente de mettre en évidence, c’est une certaine incohérence ou incomplétude des conclusions/projections du GIEC.

En effet, le GIEC projette un taux CO2 et un RC à horizon 100 ans, tout en gardant une situation sanitaire (lutte contre les maladies transmissibles, longévité) inchangée…

Le rapport (dont je n’ai lu que le summary pour le moment) fait remarquer que dans ce type de projection, on peut envisager que si les PVD se développent industriellement (en emettant massivement du CO2, ce qui se passe aujourdh’ui), la situation sociale et sanitaire de ces populations évoluera probablement de manière favorable.

10.  maurice | 25/01/2008 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

#7.
Une autre subtilité concerne l’auteur du rapport:

Death and Death Rates Due to Extreme
Weather Events: Global and U.S. Trends,
1900–2006
Indur M. Goklany

« He has represented the U.S. at the
Intergovernmental Panel on Climate Change and in the
negotiations leading to the UN Framework Convention
on Climate Change »

Concernant les maladies (morts indirectes):

In nearly all
cases, climate is at most a minor, often irrelevant
parameter. A continued, obsessive emphasis on climate
change is unwarranted, and will misdirect efforts to
implement these strategies.

mdr non ?

11.  Abitbol | 25/01/2008 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

@Barbapapa

les maladies ? à moins de considérer que Alzheimer, le cancer et le sida sont engendrés par le RC…

Les famines ? on est jeune Barbapapa, vous n’avez pas connu les années 70…

La biodiversité ? la nature à horreur du vide, elle n’a pas besoin de nous pour créer et supprimer des espèces

12.  Lisa SION | 25/01/2008 @ 17:29 Répondre à ce commentaire

alzheimer… Alzeimer…rappelez moi…c’est qui ?

En somme, heil-zeimeurt fera plus de morts que heil-hitler !

13.  maurice | 25/01/2008 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

#11 et #8.

sur la Biodiversité: on découvre chaque année autant d’espèces qu’il n’en disparait. Selon les scientifiques, 80% de la biodiversité reste encore à découvrir.

http://www.cite-sciences.fr/fr.....ticle=6403

pendant que nos grandes instances internationales débattent du RC , du CO2 et des quotas et permis carbonés, la nature suit son cours et s’adapte.

14.  Murps | 25/01/2008 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

Pour Barbapapa…
victimes indirectes du réchauffement climatique :

– ongles incarnés
– calvitie
– verrues plantaires
– indigestions
– eczéma…

;-))

15.  miniTAX | 25/01/2008 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

#14 sans compter les suicides 😈

16.  maurice | 25/01/2008 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

#15

ouah, c’est l’existence même de l’article qui donne envie de se flinguer… 😥

17.  Abder | 25/01/2008 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous;
En fait, il semble très difficile d’établir une corrélation de cause à effet entre le RC ou tout simplement le « changement climatique » et l’évolution de la mortalité. A-t-on pris en compte les nombreux barrages et digues de protection construits au cours du 20 ème siècle ? A-t-on vraiment évalué l’impact de l’évolution des prévisions, de la vigilance et des moyens d’intervention, de prévention et de secours ? A-t-on pris en compte les occurrences et les périodes de retour (fréquences) des évènements exceptionnels comme les crues (décennales, centennales, millénaires…) ? Les différentes évolutions peuvent aller dans un sens ou dans l’autre…

18.  Murps | 26/01/2008 @ 8:12 Répondre à ce commentaire

#17
Abder, vous écrivez :
« il semble très difficile d’établir une corrélation de cause à effet entre le RC ou tout simplement le “changement climatique” et l’évolution de la mortalité »

Pourriez vous préciser ?????????????
Que viennent faire les barrages dans cette histoire ?

19.  maurice | 26/01/2008 @ 10:47 Répondre à ce commentaire

#17.

il semble très difficile d’établir une corrélation de cause à effet entre le RC ou tout simplement le “changement climatique” et l’évolution de la mortalité.

Et pourtant le GIEC ne se gene pas pour alarmer sur ce sujet.

A-t-on vraiment évalué l’impact de l’évolution des prévisions, de la vigilance et des moyens d’intervention, de prévention et de secours ?

Et le GIEC prend il en compte ces considérations dans ses projections catastrophistes ? non.
Il est donc « facile » de prévoir plus de mortalité dans 100 ans quand on décrete qu’il y aura plus de phénomènes extremes et que dans ce même laps de temps les moyens de défense des populations n’évolueront pas…

20.  Domi | 26/01/2008 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

Pour répondre à Abder,

Ce que cette étude montre, ce n’est pas que le réchauffement provoque moins de catastrophes, mais que l’humanité est plus équipée pour y résister.

Donc, c’est un plaidoyer indirect pour une réponse adaptative au RC.

21.  Domi | 26/01/2008 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

Les prédictions du GIEC relatives aux famines causées par le RC, sont-elles assorties de prédictions en ce qui concerne l’évolution de la mécanisation agricole par exemple ?

Parce que pour prendre deux pays prôches, l’agriculture sud-coréenne me parait plus résistante aux intempéries que celle de son voisin du nord.

22.  Abder | 26/01/2008 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

Merci Murps #18

(Désolé, coupure prolongée de ma connexion) je relis ceci :

l’évolution sur 1 siècle du nombre de morts et du taux de mortalité (morts/population) dus aux événements climatiques

Les barrages et autres dispositifs ont le rôle, parmi d’autres, d’épargner des pertes humaines et de préserver des espaces, fortement occupés par les hommes, des effets des évènements climatiques dévastateurs.
Là où il n’est pas facile d’édifiers des barrages et des digues adéquates pour la protection, on continue toujours à avoir des victimes, comme le delta du Gange-Brahmapoutre, alors que de nombreuses plaines alluviales ne sont plus inondables, non pas à cause d’un changement climatique, mais suite aux interventions de protection dont l’édification des barrages.
A visiter un site, quoique ancien, sur lequel on a une idée sur les pertes humaines dues aux crues inondantes.

http://www.imdr.eu/v2/extranet.....dation.htm

à titre d’exeple, 140 000 personnes avaient péri aux crues du Gange – Brahmapoutre en 1988. Imaginons les crues du Nil sans le Barrage d’Assouan. C’est que les barrages ont réduit les pertes en régularisant les débits et en permettant de maîtriser les crues, du moins partiellement.
Un entretien au coeur de la thématique discutée, attribuant toujours ce phénomène naturel au RC :

http://bangladeshclimat.blogue.....ophes.html

D’accord avec Maurice #19 et Domi #20

Par ailleurs, à noter que la sédentarisation de la majorité des communautés humaines est relativement récente, ce qui ne facilite pas la prise en compte des aléas climatiques potentiels. Au contraire, les sites de sédentarité ancienne (séculaire et millénaire) ont une histoire archivée dans la mémoire des populations qui se transmet de génération en génération, ce qui a appris aux gens à fuir les lieux vulnérables. Le calcul ou l’estimation de la mortalité en rapport avec les aléas climatiques pour un siècle plein d’évènement technologiques et d’interventions de taille (grands aménagements, installations humaines) n’a pas vraiment de sens si on les dissocie des fluctuations paléoclimatiques, tout comme le RC d’origine anthropique.

23.  Curieux | 29/01/2008 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

Remarquons que la population mondiale a été multiplié par 6 depuis 1900 et par 3 depuis 1970 et depuis cette dernière date dans des zones majoritairement sous-développés voir dangereuses (Bangladesh… sans barrage ni digue) et même ainsi le nombre de morts chute abruptement !

Rude équation à résoudre pour nos alarmistes.

24.  miniTAX | 29/01/2008 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

Rude équation à résoudre pour nos alarmistes.

Ca fait depuis longtemps que les membres de la FARCE* ne résolvent plus rien: il suffit de confier ça à un modèle en précisant à l’avance le résultat qu’on veut avoir et on a (il y a même un modèle climatique qui s’appelle MAGICC, c’est tout dire).

*Fraternité des alarmistes du RC exagéré.

25.  DM | 30/01/2008 @ 8:57 Répondre à ce commentaire

il suffit de confier ça à un modèle en précisant à l’avance le résultat qu’on veut avoir et on a

On a par exemple la reconstitution du climat depuis le début du siècle et au delà..

26.  Fabge | 30/01/2008 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

@8

Plus la température est élevée et plus la biodiversité est élevée, le facteur hydrique étant le facteur limitant. On apprend ça en deuxième année de fac…
Les précipitations ne semblant pas vraiment fléchir (chez moi, dans le Nord, +5% depuis le début de la période de réchauffement actuel), je me demande vraiment d’où sort cette hypothèse.

27.  Robert Valrobert | 31/01/2008 @ 1:36 Répondre à ce commentaire

On a par exemple la reconstitution du climat depuis le début du siècle et au delà.

Reconstitution plus que douteuse, cela va sans dire…

28.  DM | 31/01/2008 @ 9:09 Répondre à ce commentaire

Peux-tu préciser ?

29.  Curieux | 31/01/2008 @ 9:42 Répondre à ce commentaire

# 28,

Les modèles sont incapables de restituer le climat passé (et pourtant connu).

30.  DM | 31/01/2008 @ 11:08 Répondre à ce commentaire

Sources ? (non sceptiques)

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