Réchauffement accéléré de l’Arctique

[Une nouvelle pas toute fraîche, mais qui mérite d'être signalée justement à cause de sa date.]

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L'océan arctique se réchauffe, les icebergs se font de plus en plus rare et en certains endroits, l'eau devient trop chaude pour les phoques, d'après un rapport du Département du Commerce hier venant du Consul Ifft, à Bergen, Norvège.

Les témoignages des pêcheurs, chasseurs de phoques et explorateurs, explique le Consul, soulignent tous un changement radical des conditions climatiques et des températures jamais vues en Arctique.

 

arctique

… le Département du Commerce norvégien a envoyé une expédition au Spitzberg et à Bear Island commandée par Dr Adolf Hoel, géologue de l'Université de Christiania. Le but est de répertorier et de cartographier les terres adjacentes aux mines norvégiennes dans ces îles, sonder les eaux territoriales et effectuer divers relevés océanographiques.

Dr Hoel, récemment de retour, rapporte la présence de réserves de charbon sur les rives Est de l'Advent Bay, réserves de grande étendue et de qualité supérieure. Cette nouvelle est considérée comme de première importance car les mines de charbon exploitées sur ces îles jusqu'à présent par les compagnies norvégiennes ne sont pas de toute première qualité.

Les missions d'exploration rapportent qu'il n'y a presque pas de glace à des latitudes aussi hautes que 81°29'. Jamais a-t-on observé aussi peu de glace.

De grandes quantités de glace ont été remplacées par des moraines de terre et de pierre, poursuit le rapport, tandis qu'à de nombreux endroits bien connus, les glaciers ont pratiquement disparu entièrement. Très peu de phoque et aucun poisson blanc ont été trouvé en Arctique Est, tandis que d'énormes bancs de sardine et de hareng, qui ne se sont jamais aventurés aussi loin au Nord, ont été vus dans les terrains de chasse habituels des phoques.

Source : Washington Post, Revue météorologique mensuelle, novembre 1922

101.  Abitbol | 20/05/2008 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

Qui plus est, comment expliquer que cet effet, qui aurait toujours existé, mène subitement à une augmentation du niveau “apparent” de la mer en différents endroits du globe ? Quelque chose a dû changer, le tout est de savoir quoi…

Oui, je suis d’accord. La question est ouverte. Ne laissons pas des « scientifiques » présomptueux et pressés donner la réponse qu’ils ont conçu de longue date pour coller à leur théorie… Tous les phénomènes qui gouvernent le climat ne sont pas encore tous compris et tous connus. Cela, c’est une certitude. Plus on observe le climat et plus toute l’affaire se complique. Cela rappelle le principe d’incertitude…

Finalement, des chercheurs onusiens cela n’existe pas – l’ONU n’est pas un centre de recherche.

Des « chercheurs » à la solde de l’ONU, tout comme il y a des militaires à la solde de l’ONU.
Mais en effet, l’ONU n’est pas un centre de recherche. Cela va mieux en le disant. Le GIEC, émanation de l’ONU n’est pas pas plus un centre de recherche. Mais cette institution a décidé que l’homme avait un impact sur le climat via le CO2, et elle est prête à toutes les compromissions pour démontrer que sa théorie est juste. Le GIEC agit comme un procureur, convaincu que le suspect est coupable, et mène une instruction exclusivement à charge. Elle profite des énormes moyens mis à sa disposition par tous les gouvernants qui ont trouvé là l’ennemi parfait ; invisible, terrifiant mais incapable de se défendre, et finalement fantomatique.

102.  Abitbol | 20/05/2008 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

@94
Porte NawaK !
Comme si les chercheurs ne devaient donner un aperçu du résultat escompté de leurs études dans le dossier pour obtenir un financement.
Du « style » je vais faire de la recherche sur l’effet de serre (par exemple), sans savoir à priori si je confirmerais cette théorie ou bien si je l’infirmerais… C’est vraiment n’importe quoi !
Le chercheur doit toujours définir un « goal », comme disent les anglais. Dans son dossier, le chercheur doit expliciter très précisément ce qu’il espère prouver par ses recherches. Bien sûr, il pourrait trouver le contraire, ce qui reviendrait à dire qu’il s’est trompé dans son raisonnement de recherche au départ, et ça en serait fini des espoirs de crédits futurs. Et, si vous monter un dossier pour prouver scientifiquement que l’effet de serre n’existe pas, pas de crédits dans le climat hystérique politique et médiatique du moment…
J’espère que vous êtes seulement de mauvaise foi. Sinon, à ce niveau, ce n’est plus de la naïveté, c’est de la c…

103.  Marot | 20/05/2008 @ 22:03 Répondre à ce commentaire

#58 et #66

Une page sur les changements des niveaux des mers avec références des sources :

http://www.iceagenow.com/Sea_l.....alling.htm

Maldives;
Tuvalu;
Arctique;
Atlantique.

104.  DM | 21/05/2008 @ 7:06 Répondre à ce commentaire

Et, si vous monter un dossier pour prouver scientifiquement que l’effet de serre n’existe pas

Souvent la recherche ne conclu pas avant d’avoir fait les expériences.

« C’est là qu’est le problème : que vous vous croyez plus royaliste que le roi !»

Parce que en ce qui concerne le “réchauffement climatique” (???) il y a un ROI ????!!!!!!!

Des milliers de scientifiques mieux qualifiés que vous..

105.  Marot | 21/05/2008 @ 10:13 Répondre à ce commentaire

#104

Allons, allons «la recherche» n’existe pas.
Il y a des hommes qui cherchent des financements qui ne sont donnés qu’après longues explications sur l’avantage à attendre de cette dépense.

Les «milliers» de scientifiques c’est le rabachage qui cache le fait qu’il y en a au plus quelques dizaines qui tiennent l’AR4 du Giec.

106.  DM | 21/05/2008 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

Je ne parle pas que du GIEC mais de toutes les disciplines ayant à faire avec le climat.

107.  cocaaladioxine | 21/05/2008 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

Concernant l’article sur les maldives et leur « baisse significative du niveau de la mer », datant de 2003, en voici un plus récent (je vous livre l’abstract) :
Woodworth PL; GLOBAL AND PLANETARY CHANGE 49, Pages: 1-18 (2005).

The Maldive Islands are often used as case studies within research into the impacts of potential future sea level change. Therefore, if such studies are to be realistic, it is important that the past and future variations of sea level in the islands are understood as well as possible. That objective led a fieldwork team to the Maldives, and resulted in a conclusion that sea level in the islands fell by approximately 30 cm during the past few decades. In the present paper, the suggestion of such a fall has been examined from meteorological and oceanographic perspectives and found to be implausible. A number of met-ocean data sets and regional climate indices have been examined, at least one of which would have been expected to reflect a large sea level fall without any supporting evidence being found. In particular, a suggestion that an increase in evaporation could have caused the fall has been demonstrated to be incorrect. Without any real evidence for a hitherto-unrecognised process which could lead to a sea level change as significant as that proposed by the fieldwork team, one concludes that a rise in sea level of approximately half a metre during the 21st century, as suggested by the Intergovernmental Panel on Climate Change Third Assessment Report, remains the most reliable scenario to employ in future studies of the islands.

Sinon, cher Abitbol, je confirme bien ce que je disais : un projet de recherche doit en effet comporter u nbut, un objectif, pas déjà les conclusions, comme l’imposait par exemple le fonds que j’ai mentionné.

Marot : quelque dizaines derrière les rapports du GIEC ? JE me demande bien où vous allez chercher cela. Il y a plusieurs centaines de contributeurs ET de réviseurs rien que pour le groupe de travail 1. Ne confondez pas éditeurs et contributeurs.

Pour le graphe de températures indiqué… Il faut voir tout cela à grande échelle bien sûr – càd sur de plu slongues périodes. La « baisse de température » montrée reprend alors un peu sa place

108.  Chaniel 37 | 21/05/2008 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

@ DM

«Des milliers de scientifiques mieux qualifiés que vous.»

Bravo pour l’argument final, quand on ne veut pas, ou on ne sait pas, répondre aux arguments on balance l’incompétence de son interlocuteur… un grand classique !!!

Ça c’est sûr !!! Je ne me prétends pas un scientifique…!!!
Je pose simplement des questions qui n’ont pas l’air de vous interpeller :

 » Le fait que le CO2 n’ait augmenté que de… 100 PPM… en 160 ans… avec 6,6 milliards d’êtres humains ne vous interpelle pas…???
Ne parlons même pas de la température : plus 0,70 ° en 160 ans… la marge d’erreur est de combien…??? »

…mais des milliers de scientifiques… n’ont jamais fait un…roi… ni une vérité !!!!

Avant Galilée, il existait des milliers de scientifiques…

109.  Chaniel 37 | 21/05/2008 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

@ cocaaladioxine

«…ou des phrases sentant bon les a priori comme “pseudo “réchauffement climatique””. S’il y a bien un domaine qui accepte els remises en question, c’est la science»

A partir du moment ou vous poser comme une évidence, voire un postulat, le “réchauffement climatique” dans tous vos posts, je me sens obligé de parler de “pseudo “réchauffement climatique”.

Qu’il existe des réchauffements climatiques, des refroidissements climatique, à certains endroits de notre belle planète je suis tout à fait prêt à en convenir… depuis que la terre existe elle a toujours fait ça…

Mais que l’on veuille nous « embrigader » dans une nouvelle religion du « réchauffement climatique universel »… là, je ne marche plus…!!!

Il y a quelques décennies que je ne crois plus aux fariboles religieuses… d’où qu’elles viennent.

110.  cocaaladioxine | 21/05/2008 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

Mon cher Chaniel

je comprends tout à fait que vous craigniez d’être embrigadé, voire manipulé. Il faut garder en toutes circonstances un esprit critique certain. Mais ceci vaut dans les deux sens : vous devriez craindre autant de vous faire mebrigader par les « réchauffistes » que par les « anti-réchauffistes ».

Concernant l’histoire de réchauffement, ce n’est que question de choix de mots. Dites plutôt « potentiel réchauffement » que « pseudo réchauffement », ça sonne bcp moins dédaigneux. Et puis, avec le nombre de courbes et mesures que j’ai déjà vues (dont celles montrées plus haut) et étant donné qu’aucun chercheur ne met plus en cause l’existence d’un réchauffement, je me permets de présenter celui-ci comme un fait. Ce n’est pas une religion juste une conclusion basée sur en ensemble d’observations.

Je comprends que l’augmentation du CO2 et de la température peuvent paraître ridicules. Mais posons-nous aussi les questions suivantes :
1- par rapport à l’évolution passée de la terre, une augmentation de 0,7 deg en 150 ans est-elle rapide ou lente ?
2- 100 ppm, ce n’est pas beaucoup, mais combien avions-nous avant ?

D’après me sources, les réponses semblent être 1- extrèmement rapide et 2-une augmentation de 30% en 150 ans – ce qui es aussi beaucoup plus rapide que les variations observées dans le passé.

111.  miniTAX | 21/05/2008 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

1- par rapport à l’évolution passée de la terre, une augmentation de 0,7 deg en 150 ans est-elle rapide ou lente ?

Les reconstitutions de température de Vostok sont ici : http://cdiac.esd.ornl.gov/ftp/.....9.temp.dat

Alors, les réchauffements climatiques en l’an 420, 2331 et 8178 BP ont ils été plus ou moins rapide que le 0.7°C en 150 ans actuel ?

112.  Chaniel 37 | 21/05/2008 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

Mon cher cocaaladioxine

Désolé mais je ne rentre pas dans votre raisonnement.

La question est : Quelle crédibilité peut-on accorder à une augmentation globale moyenne de température de 0,7 ° sur 150 ans pour une planète de 40 000 km de circonférence avec une infinie variété de climats et des températures extrêmes de -50 ° à + 50 °???

Quand on sait en plus que les stations de comptage sont pour beaucoup obsolètes (aux USA) et très, très inégalement répartie sur l’ensemble de la planète.

En ce qui concerne le CO2, « le coup des pourcentages » est vieux comme l’arithmétique…!
Ils sont à manier avec précaution. Mais j’enfonce sûrement une porte ouverte.

Imaginons que nous travaillons tous les deux dans la même entreprise, vous gagnez 1 000 €, et moi j’en gagne 10 000. (ou inversement !) Notre généreux patron décide de nous augmenter de 39 % (non c’est une blague, ça n’arrive jamais… sauf pour Forgeard !) vous allez toucher 390 € supplémentaires, et moi… 3 900 !!! (ou inversement !)

Pour le CO2 c’est du kif !!!

« Le CO2 en 150 ans est passé de 0,028 % à 0,039 % de sa présence dans l’atmosphère soit un taux d’augmentation de 39 %, essentiellement dû à l’industrialisation de la planète et la multiplication par 6 du nombre d’humains… en fait l’augmentation réelle est de 0,011 %…

On ne baigne toujours pas dans le CO2 !!!

113.  Abitbol | 21/05/2008 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

étant donné qu’aucun chercheur ne met plus en cause l’existence d’un réchauffement

Aie aie aie !!!
Réchauffement par rapport à quoi, à quand ?
Un excellent site remis à jour quotidiennement, s’interroge sur les données actuelles et passées de température. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les différents pourvoyeurs de graphiques et études sont bien avares de leurs données (comment dire à votre sauce : retravaillées…)
Ce site est Climate Audit, ce qui est un peu plus sage comme titre que le très prétentieux Real Climate…

114.  DM | 22/05/2008 @ 8:42 Répondre à ce commentaire

@Chaniel37

Ça c’est sûr !!! Je ne me prétends pas un scientifique…!!!
Je pose simplement des questions qui n’ont pas l’air de vous interpeller :

Ne parlons même pas de la température : plus 0,70 ° en 160 ans… la marge d’erreur est de combien…???”

Vous n’êtes pas scientifiques mais vous tranchez sur des questions en écoutant que les sceptiques (car il faut le vouloir pour ne pas trouver de sources, peer reviewed, répondant à vos questions). Et surtout vous prenez un ton d’autorité alors que c’est plutot l’humilité qui devrait tous nous dominer.

Oui la majorité, fusse t-elle de scientifique, ne donne pas raison.
Mais de là à avoir une attitude d’ironie, ridicule, fasse à des arguments solides, ..

Il y a énormément d’orgueil, de présomption chez les sceptiques intervenant ici, c’est une horreur.
On ne retrouve pas ca à ce point là chez les chercheurs.

115.  DM | 22/05/2008 @ 8:47 Répondre à ce commentaire

Il y a quelques décennies que je ne crois plus aux fariboles religieuses… d’où qu’elles viennent.

Je ne vois pas de croyances mais de faits, de calculs, de recherche et de publications de chercheurs.

116.  scaletrans | 22/05/2008 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

#104

Des milliers de scientifiques mieux qualifiés que vous..

Alors là je l’attendais celle-là !! Vous n’avez pas autre chose comme argument? Par exemple des faits. Il me semble en avoir vu pas mal cités ici, et qui se tiennent, et qu’on ne peut réfuter que par d’autres faits (s’il en existe qui infirment les premiers), et non par ce genre de réflexion, ou des mots chargés de menaces tels que « négationisme ».

117.  Chaniel 37 | 22/05/2008 @ 18:22 Répondre à ce commentaire

@DM

Vous n’êtes pas scientifiques mais vous tranchez sur des questions en écoutant que les sceptiques (car il faut le vouloir pour ne pas trouver de sources, peer reviewed, répondant à vos questions). Et surtout vous prenez un ton d’autorité alors que c’est plutot l’humilité qui devrait tous nous dominer.»

Je ne tranche sur rien, j’essaye de forger mon opinion, je m’étonne simplement de fait qui me semble une évidence et que les tenants du « réchauffement » font semblant (???) d’ignorer, pour mieux assener leurs vérités (???). Comme si parler d’une augmentation que de 100 PPM de CO2 en 160 ans alors que la population a été multipliée par plus de 6 était une grossièreté…!!!

Ce que vous appelez « un ton d’autorité » n’est ni plus ni moins que l’expression de mes convictions que vous êtes en train de renforcer vous et vos pareils par vos arguties qui ne tolèrent pas de contradiction…

« Il y a énormément d’orgueil, de présomption chez les sceptiques intervenant ici, c’est une horreur.»

On a les « horreurs » que l’on veut bien se choisir !!!

«On ne retrouve pas ca à ce point là chez les chercheurs.»

Je pense que la « secte » des chercheurs du climat dépasse de loin toute les petites présomptions d’orgueil des sceptiques… Il n’y a qu’à voir la façon dont sont traités les chercheurs sceptiques par les « zélateurs de la VÉRITÉ »…!!!!!!

118.  cocaaladioxine | 23/05/2008 @ 7:42 Répondre à ce commentaire

Bon bon bon, inutile d’en arriver une confrontation ad hominem, le débat est de savoir (pour le moment) s’il y a réchauffement, s’il est rapide et si le CO2 y est corrélé.

Puisque vous aimez les graphiques, en voici un..

il montre le taux de deutérium (représentatif de la température moyenne) et le taux de CO2 atmosphérique en fonction du temps.

Concernant les qustions sur « la vitesse de réchauffement dans le passé », à nouveau un petit graphe serait utile -faites-le à partir des données que vous m’avez envoyées et vous verrez ! On ne prédit pas une vitesse d’agmentation sur 1, 2 ou 3 mesures…

119.  Marot | 23/05/2008 @ 9:52 Répondre à ce commentaire

La question n’est pas la corrélation mais la relation de cause à effet.

Il est notoire que les augmentations de température sont suivis et non pas précédés par l’augmentation du taux de CO² dans les carottes de Vostok et de Dome.

Le relarguage de CO² par les océans plus chauds suffit à l’expliquer.

120.  cocaaladioxine | 23/05/2008 @ 11:07 Répondre à ce commentaire

Bon… et bien, lisez l’article en question alors

c’est relativement rigoureux…

121.  Marot | 23/05/2008 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Il ne s’agit pas de cela.

122.  cocaaladioxine | 23/05/2008 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

Excusez-moi Marot, que voulez-vous dire ?

123.  laurent | 23/05/2008 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

@120

Vous avez autre chose que ce résumé exposant des théories et un historique que l’on connait par cœur? (et qui omet tout ce qui va à l’encontre des dites théories….)
Quelque chose de nouveau qui nous apprend quelque chose?

Ce que Marot veut dire, c’est que l’analyse des différents carrotages nous montrent que pour le paléoclimat, l’augmentation de CO2 suit (d’environ 800 ans) l’augmentation de température.
…. et qu’il est donc physiquement impossible que le premier soit donc la cause du second.

Certains scientifiques se raccrochent aux branches en expliquant « en effet, l’augmentation de température initiale est due aux cycles de Mylankovitch, mais par la suite l’augmentation de température est amplifiée par l’augmentation de CO2 dégazée des océans »
… ce qui est évidement une pure hypothèse, totalement improuvable, et qui tendrait à montrer qu’une augmentation de température s’auto-amplifie toujours (à cause du CO2)…. dans ce cas, pourquoi n’y a-t-il jamais eu emballement? et qu’est-ce qui permet de renverser la tendance?
Cette hypothèse pose plus de question qu’elle n’en résout. Dans ce cas, un scientifique « normal » (et pas attaché à faire n’importe quelle hypothèse pour justifier une théorie bancale), l’écarte de son champ d’investigation (quelque chose qui ne peut pas être prouvé et qui complexifie le problème ne comporte aucun intérêt…)

124.  Marot | 23/05/2008 @ 22:21 Répondre à ce commentaire

Merci Laurent pour cette mise au point.

Les demandes répétées d’explication de ce qui est clair, jointes aux mots créés sans nécessité ne m’incitaient pas à répondre.

Pour le raccrochage aux branches merci de m’avoir donné ce bel exemple de confusion démenti par l’enregistrement des refroidissements dûs au CO² évidemment smile .

125.  cocaaladioxine | 24/05/2008 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

Ah, le passé, le présent et l’avenir sont des concepts importants.

En effet, dans le passé le CO2 est apparu suite à un réchauffement climatique et son excès a été compensé par une augmentation brutale de la flore. Comme vous avez pu le constater en lisant cet article et les références incluses, une équipe de paéontologues a confirmé l’existence de cycles de CO2 via l’analyse desplantes fossiles datant des différentes époques mentionnées. Il s’agit là du mécanisme de saturation que vous disiez ne pas exister, et qui justifie le point de vue actuel sur la corrélation CO2-température.

Pour le présent : vous pouvez noter au niveau des séries temporelles datant des 150 dernières années (via Vostok ou autres) que, cette fois-ci, l’augmentation du taux de CO2 et de la température sont simultanées, contrairement au passé. Ceci nous indique bien que le mécanisme est différent dans le cas qui nous concerne. Le relargage de CO2 par les océans ne tient donc pas pour expliquer la situation actuelle…

L’article que jai proposé nest en effet qu’un résumé de ce qui est connu actuellement, mais contient quelques précisions qui invalident certaines thèses anti-réchauffement et anti-effet de serre. Encore faut-il le lire…

126.  laurent | 24/05/2008 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

@125
Il n’y a dans l’article aucune précision qui invalide quoi que ce soit… et je l’ai lu (et n’ai rien trouvé que je n’ai déjà lu ailleurs depuis longtemps).

Et quand tu parle des cycles de CO2 retrouvés par l’analyse des plantes fossiles, bien sur qu’ils existent.
Renseigne-toi sur les notions de précision de datation et de synchronisation de datation.

Tu a raison de dire que depuis 150 ans il ne s’est pas écoulé 800 ans…. je pense même que tout le monde en est persuadé.. ici ou ailleurs… 😉
Il se trouve justement que depuis 150 ans, la corrélation des évolution de contenu atmosphérique en CO2 et de la « température globale » (en fait la température moyenne du réseau synoptique) corrèle plutôt mal…

Stp…. ne te contente pas de lire que ce qui t’arrange, fait comme moi, lit tout, les articles écrits par les réchauffistes et ceux écrits par les sceptiques…

127.  cocaaladioxine | 24/05/2008 @ 14:01 Répondre à ce commentaire

Oui, je lis, je lis. Concernant l’article, je signalerai juste que pas mal de personnes à tendance « sceptique » sont persuadées qu’il n’ a pas réchauffement climatique, ni d’augmentation du taux de CO2 et que l’effet de serre n’est qu’une vu de l’esprit « allant à l’encontre de toutes les bases de la physique ». Et ça me désole…

Etrangement, de mon côté, jai trouvé pas mal d’articles montrant une corrélation forte entre CO2 et temp… Vous pourriez m’envoyer vos sources ? Je pourrais envoyer les miennes lundi…

Finalement, si le taux de CO2 et censé suivre d’environ 800 ans les périodes chaudes, pourquoi n’en trouve-t-on pas (d’augmenation de T) aux alentours de 1200-1300 ?

128.  scaletrans | 24/05/2008 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Oui, je lis, je lis. Concernant l’article, je signalerai juste que pas mal de personnes à tendance “sceptique” sont persuadées qu’il n’ a pas réchauffement climatique, ni d’augmentation du taux de CO2 et que l’effet de serre n’est qu’une vu de l’esprit “allant à l’encontre de toutes les bases de la physique”. Et ça me désole…

L’effet de serre n’est qu’un effet de boite ou d’enclos (perméable aux rayonnements pour l’atmosphère), et admettre qu’il y aurait des gaz à effet de serre reviendrait à contredire les lois de la thermodynamique. C’est pourquoi, comme je l’ai déjà signalé il faudrait décrire les mécanismes exacts de rétention. Il est facile de comprendre que l’atmosphère est réchauffée par convection par la terre échauffée elle-même par les IR. Ou alors donnez moi une explication recevable, même par un autodidacte comme moi.

129.  cocaaladioxine | 24/05/2008 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

scaletrans : allez dans ce cas lire l’article que je mentionne plus haut. Vu qu’il est publié par l’institut américain de physique, on peut faire confiance au respect des lois de la physique. L’effet de serre est bien plus qu’un simple effet de confinement.

Et en quoi exactement les loi de la thermo sont-elles bafouées ? Pourriez-vous préciser, que je puisse essayer d’apporter une réponse ?

130.  Chaniel 37 | 24/05/2008 @ 15:14 Répondre à ce commentaire

@ cocaaladioxine (120)

Je lis dans l’article que vous citez :

The Carbon Dioxide Greenhouse Effect

«…Au début des années 1960, C.D. Keeling mesuré le niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère: elle est en augmentation rapide…»

Question de béotien : N’est-ce pas dans les années 60 (dans le Pacifique) que l’on a mesuré pour la première fois le CO2 de la planète de manière fiable…?????

Alors comment peut on parler d’augmentation rapide… si l’on n’a aucun moyen de comparaison ????

131.  cocaaladioxine | 24/05/2008 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

Si Keeling en arrive à la conclusion qu’il y a augmentation, c’est qu’il devait avoir des valeurs de référence… Maintenant, je ne pourrais pasvous dre d’où elles venaient…

132.  laurent | 24/05/2008 @ 15:53 Répondre à ce commentaire

@127

Pas besoin de sources. Les jeux de données sont disponibles (via le GIEC pour rester « conforme »), et tout un chacun peut faire un petit calcul simple avec un tableur.

En corrélant les moyennes annuelles de température et le contenu atmosphérique en CO2, sur la période 1900-2007, on trouve environ 0,45 (R2)…. ce qui n’est pas énorme. (si on corrèle les moyennes mensuelles, on tombe à moins de 0,05)
… et si on fait la même chose sur la période 2000-2007… on trouve 0,02 (ce qui est plutôt très petit…)

A noter que si on fait de même avec l’irradiance solaire totale, on trouve 0,57… et si on prend les courbes de Joseph d’Aleo (sommation des anomalies de températures de surface océanique pacifique et atlantique (PDO+AMO))… on trouve alors 0.85.

Une chose qui n’a jamais été faite (à ma connaissance), c’est de modéliser les dégazages/absorption de CO2 par tranche de température, d’utiliser les SST de la NOAA (qui existent depuis 1981), en moyennes mensuelles par exemple, pour faire un bilan complet et le plus précis possible (même s’il restera des marges d’incertitudes) pour obtenir des bilans d’échanges mensuels de CO2…. et de les comparer aux mesures atmosphérique.
Le résultat pourrait être intéressant…

133.  cocaaladioxine | 26/05/2008 @ 7:31 Répondre à ce commentaire

Cher Laurent,

vos arguments sont probablement intéressants, mais étant donné le grand nombre d’acronymes que vous utilisez, vous êtes difficile à suivre.

La première question qui me vient à l’esprit toutefois est, de quelle corrélation parlez-vous ? Est-ce la moyenne temporelle de la fonction de corrélation à deux points à temps égaux ?

134.  laurent | 26/05/2008 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

@133 Les acronymes que j’utilise sont connus de tous ceux qui s’intéressent un temps soit peu à la climatologie.

Ceci dit, pour vous agréer, le début d’un petit lexique que vos découverts futures vous amèneront à completer:
GIEC: Groupe Intergouvernemental d’Etude sur le Climat
R2: coefficient de corrélation d’une régression linéaire
PDO: Pacific Decadal Oscillation
AMO: Atlantic Multidecadal Oscillation
SST: Sea Surface Temperature
NOAA: National Oceanic and Atmospheric Administration (USA)
Je développe pour USA ?

Pour la corrélation, reportez vous au deuxième item du lexique.

135.  cocaaladioxine | 27/05/2008 @ 8:05 Répondre à ce commentaire

Merci pour les précisions…

je me permets donc pour le point 2 de réitérer la question : est-ce le coefficient de corrélation moyenné dans le temps ?

136.  miniTAX | 27/05/2008 @ 16:11 Répondre à ce commentaire

de quelle corrélation parlez-vous ? Est-ce la moyenne temporelle de la fonction de corrélation à deux points à temps égaux ?

Si tu ne sais pas ce qu’est un coefficient de corrélation, ça va être hyper dur pour discuter.

137.  Stan | 27/05/2008 @ 22:54 Répondre à ce commentaire

Si tu ne sais pas ce qu’est un coefficient de corrélation, ça va être hyper dur pour discuter.

C’est vrai que c’est quand même plutôt important.

138.  cocaaladioxine | 28/05/2008 @ 7:51 Répondre à ce commentaire

Chers miniTAX et Stan,

je crois surtout que si vous n’avez pas compris ma question, c’est que c’est plutôt vous qui ne comprenez pas tout aux analyses statistiques…

Je recommence donc : le coefficient de corrélation est-il calculé en faisant la moyenne sur les séries de la fonction de corrélation à temps égaux, ou est-ce plutôt l’intégrale de la fonction de corrélation entre les variables ?

139.  miniTAX | 28/05/2008 @ 8:03 Répondre à ce commentaire

@138
Punaise, mais tu le fais exprès ou quoi ? Regarde la définition du coefficient de corrélation, bordel, il n’y a pas 2 manières de le calculer ! 😡

140.  cocaaladioxine | 28/05/2008 @ 8:42 Répondre à ce commentaire

Cher miniTAX,

pas besoin de recourir aux insultes… Voici la définition envoyée pour le coefficient de corrélation, telle que trouvée sur wikipédia vu que personne ici n’est capable de donner la définition de cette valeur à laquelle les anti-réchauffistes aiment se référer :

Ce coefficient est égal au rapport de leur covariance et du produit non nul de leurs écarts types.

Bon… revenons aux bases des stat. La covariance est calculée sur base d’un ensemble de valeurs, disons xi et yi, rapportées aux moyennes, disons x et y.

Je repose donc ma question (même si ça commence à me fatiguer) : quelqu’un sait-il si, dans le chiffres cités, on parle des valeurs (xi et yi) prises au même temps t (same-time covariance) ou si on calcule d’abord la fonction de corrélation C(x,y,dt) que l’on intègre afin d’estimer la corrélation totale.

Le différence est de taille au niveau de l’interprétation des résultats…

141.  Curieux | 28/05/2008 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

Hé bé, y comprend pas regression linéaire, voilà qu’y nous rajoute covariance !
Y va nous faire le dictionnaire !

Enfin bonne nouvelle,

même si ça commence à me fatiguer

y va tomber de sommeil.

142.  cocaaladioxine | 28/05/2008 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Mon cher Curieux,

personne n’est dupe du fait que vous utilisez l’ironie pour (tenter de) masquer que vous ne comprenez rien à ma question. Laissez svp la place pour des gens qui auraient une réponse…

Merci !

143.  Curieux | 28/05/2008 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

Mon cher cocaaladioxine,

Quelle question ?

144.  cocaaladioxine | 28/05/2008 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

Pfff

quelqu’un sait-il si, dans le chiffres cités, on parle des valeurs (xi et yi) prises au même temps t (same-time covariance) ou si on calcule d’abord la fonction de corrélation C(x,y,dt) que l’on intègre afin d’estimer la corrélation totale.

145.  Curieux | 28/05/2008 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

Donc quelle question.

146.  laurent | 28/05/2008 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

Cocaaladioxine.

Puisque tu sais utiliser Wiki (bravo!!!…), pousse donc tes recherches un peu plus loin, et va voir « régression linéaire ».
Ensuite, fait preuve d’un peu de logique, et comprend qu’à un t donné, il n’existe qu’un seul couple (xi, yi)
… cela devrait te donner la réponse, qui est évidente pour tous dès le début.
Si tu ne comprend toujours pas… reprend ton wiki de pelerin… et cherche « moindres carrés »

Tu prétend avoir quelques connaissances en stat (et donc en math)… relis-toi donc…. si tu ne vois pas ce qui cloche dans ce que tu dis…. envisage une sérieuse remise à niveau…

147.  Curieux | 28/05/2008 @ 23:05 Répondre à ce commentaire

Incroyable le froid à de l’humour :

« Cold Irony: Arctic Sea Ice Traps Climate Tour Icebreaker »

Et voilà nos réchauffistes pris par l’embacle de l’Arctique !
Le plus drôle c’est qu’il s’agit d’un tour touristique sur le thème « Venez voir l’Arctique avant qu’ils ne disparaisse », sur l’un des plus puissant brise glace construit.

148.  miniTAX | 29/05/2008 @ 7:24 Répondre à ce commentaire

@147,
Ca c’est juste pour chauffer (façon de parler) la salle.
Cet été, quand on va confronter les prédictions à la vraie surface de la banquise, ça va être la franche rigolade.

149.  cocaaladioxine | 29/05/2008 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

Cher laurent,

en effet il n’existe pour toute valeur de t qu’une seule valeur de x et y – c’est bien pour cela que nous pouvons dire que nous avons affaire à des fonctions.

Une fonction de corrélation C(x,y,t,t’) est définie comme – , correctement normalisée par un facteur bien choisi qui ne nous intéresse pas ici. En admettant que nous avons un processus autonome, nous pouvons admettre que la fonction de corrélation ne dépend que de l’intervalle de temps dt = |t’-t| et nous obtenons ainsi C(x,y,dt).

La valeur d’une fonction de corrélation dépend donc de l’intervalle de temps entre les valeurs sélectionnées pour le calcul des moyennes. On parle de covariance à temps égaux lorsque dt=0 – il s’agit généralement de la valeur maximale de la fonction, qui décroit dans la plupart des systèmes de façon exponentielle. L’inverse de l’argument de celle-ci est d’aileurs appelé temps de corrélation.

Je repose donc ma question : quelqu’un sait-il si, dans le chiffres cités, on parle des valeurs (xi et yi) prises au même temps t (same-time covariance) ou si on calcule d’abord la fonction de corrélation C(x,y,dt) que l’on intègre afin d’estimer la corrélation totale ?

150.  miniTAX | 29/05/2008 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

@149,
Où est ce que tu as vu que le coef de corrélation est déterminé en calculant « d’abord la fonction de corrélation C(x,y,dt) que l’on intègre afin d’estimer la corrélation totale » ???
Tu ne l’as pas vu ? C’est défini ainsi nulle part ? On ne sait pas expliquer à quoi ça sert ? Alors arrête de poser des questions débiles pour une définition basique qu’on peut trouver même sur une calculette scientifique.

On en est à 150 comments sur ce fil à cause de tes posts complètement HS. Sais pas moi, va sur des blogs plus adaptés à ton niveau, genre Skyrock, quoi. Franchement t’es lourd ! 😡

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