Casino lance son étiquette carbone

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Illustration : Casino lance son étiquette carbone Développement durable
Développement durable

Le distributeur a annoncé la mise en œuvre de son indice carbone, à l’étude depuis 2006. Une première série de produits alimentaires portent désormais une « étiquette CO2 », calculée sur l’ensemble du cycle de vie. Deux magasins Leclerc ont également lancé une expérimentation similaire. La date du lancement de l’étiquette CO2 n’a surement pas été choisie au hasard. Elle coïncide en effet avec le passage, en conseil des ministres, du projet de loi relatif au Grenelle de l’environnement.

La date du lancement de l’étiquette CO2
coïncide avec le passage, en conseil des
ministres, du projet de loi relatif au
Grenelle de l’environnement

L’annonce du groupe Casino sur l’étiquetage environnemental des produits est en effet une des mesures phares sur la « vérité écologique des prix », qui a animé les débats de l’été dernier. Pionnier en la matière, le groupe devrait à terme être rejoint par l’ensemble du secteur, qui s’est engagé auprès de Jean-Louis Borloo à fournir une étiquette carbone sur les produits de grande distribution. Une expérimentation sur 300 produits de consommation courante – alimentation, droguerie, hygiène et parfumerie- a ainsi été annoncée en janvier dernier.

Objectif : informer les consommateurs sur les principaux impacts environnementaux des produits de consommation courante et encourager la réduction de ces impacts. Pionnier, le groupe Casino a annoncé dès septembre 2007 la mise en place d’une étiquette CO2 sur les produits de sa marque, démarche concrétisée aujourd’hui sur une dizaine de produits – yaourts, eau, miel, muffins.. -. 200 produits devraient être étiquetés d’ici fin 2008. Cela peut sembler peu, mais, comme le rappelle le PDG du groupe, « cette dizaine de produits représentent 1,5 millions d’unités par an ».

200 produits devraient
être étiquetés d’ici fin 2008

Cycle de vie du produit
L’indice carbone donne pour chacun d’eux la quantité de CO2 émises pour 100 grammes de produit. Les émissions ont été calculées sur l’ensemble de cycle de vie du produit : étapes agricoles, fabrication, transport (depuis le champ jusqu’aux entrepôts), emballages (depuis les matières premières jusqu’au recyclage) et la distribution (depuis les entrepôts jusqu’au domicile du consommateur). Le groupe a pu ainsi évaluer, pour une boîte conserve identique, son « poids CO2 », selon sa provenance et son mode de transport : 225g de CO2 pour une origine France avec transport par camion, 235g pour une origine Inde avec bateau et camion, et 305g pour une origine Ukraine, avec transport par camion.

Sur l’emballage, un picto vert donne le chiffre du CO2 -« 200 g de carbone » pour 100 g de muffins, « 225 g » pour des yaourts nature, « 400 g » pour des pétales de riz et de blé complet, etc…-Pour pouvoir situer et comparer ces chiffres, une réglette allant du jaune clair au vert foncé indique sa place sur un indice allant de « faible à fort impact environnemental », dont les graduations ont été établies avec l’Ademe. Contrairement à l’étiquette énergie, l’indice carbone de Casino ne comporte pas dans son code couleur de zone rouge, sans doute trop culpabilisatrice pour le consommateur.

« Le but de la démarche est pédagogique. Elle doit susciter l’adhésion du public », confirme à ce sujet Alain Bizeau du groupe Casino. Autre information donnée : la part de l’emballage qui sera recyclée et celle qui pourrait l’être si les tous les consommateurs triaient leurs déchets. « Nous avons voulu que l’impact écologique soit facilement lisible et que l’information donnée reste positive, indiquant au consommateur ce qu’il peut faire pour protéger l’environnement », explique Alain Bizeau. Pour le groupe, l’enjeu est de taille : un produit vendu sur deux dans ses magasins est un produit Casino.

La méthode n’évalue pas le CO2
produit par produit, mais par
gamme de produits, et affiche
donc le CO2 dans les rayons,
pour 1 kg de produit

Mise au point par le cabinet BIO Intelligence Service et validée par l’Ademe, la méthodologie figure parmi les plus abouties en la matière. Un processus long et complexe, qui nécessite de recueillir auprès des 150 fournisseurs directs de Casino les données permettant d’évaluer l’ensemble du cycle de vie d’un produit…et de parvenir, in fine, à calculer son « juste prix écologique ». Reste désormais l’épineuse question de l’harmonisation des démarches d’étiquetage lancées dans le secteur. Les magasins E. Leclerc expérimentent en effet depuis début avril, dans deux magasins du Nord de la France, l'étiquetage des produits alimentaires en « poids C02 ».

Egalement en partenariat avec l’Ademe, la méthode n’évalue pas le CO2 produit par produit, mais par gamme de produits, et affiche donc le CO2 dans les rayons, pour 1 kg de produit. Avec un « plus » sur le ticket de caisse : le poids moyen, en carbone, du caddie. Enfin, Intermarché et Ecomarché viennent quant à eux de lancer l'Ecolo Pass, un étiquetage ciblé sur le tri et la recyclabilité des emballages, déployé sur 4 500 produits.

101.  Marot | 26/06/2008 @ 16:30 Répondre à ce commentaire

pouf dans mon étagère au bureau.

POUF, c’est bien trouvé.

102.  laurent | 27/06/2008 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

Cela devient n’importe quoi…

Cocaa…. au cas ou tu ne le saurais pas, un article ne comprend pas qu’un abstract… mais aussi un corps et un conclusion.

J’ai cité ce qui s’y trouve, et qui est complètement clair (va relire le post #89)
Alors arrête d’ergoter sur l’abstract pour essayer de cacher le reste qui est totalement clair et précis.

…. merci d’avance.

103.  laurent | 27/06/2008 @ 0:49 Répondre à ce commentaire

Et en plus tu raconte des grosses bêtises cocaa.

Juste d’observations montrant qu’il y a une diminution de la fraction de nuages de glace. C’est simplement une des hypothèses de l’effet iris, qui je vous le rappelle se base sur une augmentation de la perte d’IR, ce qui n’a pas du tout été observé par les auteurs.

Comme Lindzen l’explique bien, et qui est totalement évident pour toute personne deux sous de logique et dotée d’un QI d’au moins 20, une diminution de la fraction de nuages de glace (qui absorbe les IR) impliquée nécessairement moins d’absorption d’IR, et donc plus d’IR qui rayonne vers l’espace.

Tu a bu quoi avant de poster?…

104.  miniTAX | 27/06/2008 @ 8:22 Répondre à ce commentaire

Cocaa…. au cas ou tu ne le saurais pas, un article ne comprend pas qu’un abstract… mais aussi un corps et un conclusion.

Oui mais bon, venant d’un mec qui affirme sans vergogne que les « nuages sont modélisés » alors que même la vapeur d’eau n’est pas modélisée, il faut pas s’attendre à mieux.

Les modèles actuels sont incapables de modéliser la vapeur d’eau alors que c’est le premier, et de très loin, gaz à effet de serre et dont la moindre infime variation peut surpasser largement le CO2. C’est un comble !

Tout ce que les GCM font, c’est supposer que l’humidité relative reste constante avec un réchauffement (d’où une rétroaction positive), ce qui est d’un arbitraire on ne peut plus absurde. D’ailleurs, c’est même pas vérifié puisque l’humidité relative a baissé (données ESRL/NOAA).

105.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

Tiens, miniTAX, ces valeurs d’humidité relative n’ont rien à voir avec les autres que vous avez postées… Sinon, pouvez-vous m’éclairer sur les valeurs de pression que sont indiquées ?

laurent : il est plus que probable que d’autres phénomènes que la teneur en glace des nuages intervienne dans l’absorption d’IR. Je serai convaincu le jour où des mesures satellites montreront que l’IR s’échappe plus facilement lorsque la température de surface augmente – alors que jusqu’à présent c’est le contraire qui a été observé. Notez aussi qu’un tel « effet iris » ne pourrait fonctionner qu’à hauteur des tropiques.

106.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

D’ailleurs, il est tout à fait possible qu’une réduction des cirrus aie un effet positif sur la température.

107.  miniTAX | 27/06/2008 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Tiens, miniTAX, ces valeurs d’humidité relative n’ont rien à voir avec les autres que vous avez postées… Sinon, pouvez-vous m’éclairer sur les valeurs de pression que sont indiquées ?

« Rien à voir » avec lequel autre ?

Les valeurs de pression correspondent à des altitudes, si tu veux une correspondance mb -> km, consulte n’importe quel site météo.

108.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Par rapport à celles de la nasa sur lesquelles j’ai fait une régression linéaire montrant une pente positive.

109.  Curieux | 27/06/2008 @ 12:49 Répondre à ce commentaire

Cherche, ou donne nous un mot clé pour google ! :D:D:D:D:D:Dlaugh

110.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 13:13 Répondre à ce commentaire

Hé, désolé mini, après vérification c’est Marot qui les a postées (dans « pourquoi un tel réchauffement ? ») . Vous pouvez aller voir, les tendances sont l’inverse de ce que vous montrez ici. Mais qui croire ?

111.  laurent | 27/06/2008 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

Encore un article pour rien de cocaa (je ne sais pas pourquoi je m’intéresse encore à ses liens)

L’étude stipule clairement que les mesures d’albedo des « Cirrus » est contaminée par l’albedo des nuages plus bas se trouvant au-dessous… ce qui enlève toute pertinence au « résultat » trouvé.
Cet article a d’ailleurs été démonté par Ming-Dah Chou, Lindzen et Arthur Y. Hou ICI

Il reste de toute façon que Cocaa ne sait pas lire un article et prétend que ce qui s’y trouve clairement (et quoté) ne s’y trouve pas…

112.  Marot | 30/06/2008 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

#104 à miniTAX

Il est étrange que ESRL de mieux en mieux équipé ne donne plus le taux d’humidité que « up 300 mb » comme ils disent, ce qui est plutôt obscur.

Anthony Watts a fait un papier sur le sujet il y a un petit mois de cela.

113.  cocaaladioxine | 2/07/2008 @ 9:52 Répondre à ce commentaire

µpourrions-nous avoir la référence, s’il-vous-plaît ?

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