Le Prince Charles , les OGM et le « green washing »

[De l'empreinte écologique des bagnoles princières au biocarburant]

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Est-ce « pour échapper au rôle de potiche dans lequel une bonne partie de la classe politique britannique aimerait le cantonner », comme l’explique Marc Roche dans Le Monde du 15 août, que le prince Charles s’en est pris aux organismes génétiquement modifiés dans une interview controversée accordée le 13 août au plus grand quotidien conservateur britannique, le Daily Telegraph ? Ou bien l’héritier du trône d’Angleterre s’est-il livré à une subtile tentative de diversion suite aux accusations de « blanchiment vert » de ses revenus, parues dans la presse anglaise après la publication le 30 juin dernier du rapport concernant les finances de Son Altesse ? Ce rapport révèle en effet que le prince de Galles a perçu la modique somme de 21,12 millions d’euros de revenus au cours de l’année fiscale 2007/08, contre 19,8 millions l’année précédente. Sur cette somme, il a reversé 4 millions d’euros à titre d’impôts. Or, ce montant est précisément le même que l’année précédente, alors que ses revenus ont augmenté de 1,32 millions d’euros. D’après un article publié le 1er juillet 2008 dans The Independent, « une partie de cette réduction d’impôts a été réalisée grâce à la conversion au biodiesel de sa gamme de Jaguar, d’Audi et de Range Rover ». Même sa célèbre Aston Martin DB6 cabriolet – offerte par sa mère pour ses 21 ans et avec laquelle ce fervent croisé de l’écologie circule sur les routes de son domaine à raison d’une moyenne de 500 kilomètres par an –, a subi sa conversion verte. Aujourd’hui, son bloc de six cylindres tourne au bioéthanol E100, produit à partir de… vin blanc ! Cette transformation a permis au prince une petite ristourne fiscale, que ce dernier préfère attribuer à son souhait de « diminuer son empreinte écologique » et à son souci de trouver une solution au surplus de vin britannique ! Comme quoi on peut apprécier les belles voitures tout en restant sensible à l’environnement et en étant très attentif à ses revenus.

Mieux, on peut même posséder un domaine de 52.000 hectares, bénéficier de 400.000 euros de subventions européennes et défendre les petits paysans ! Avec les OGM, « nous finirons avec des millions de petits paysans du monde entier chassés de leurs terres en direction de villes tentaculaires, d’une horreur indicible, dégradées, ingérables, insoutenables et non fonctionnelles », prédit le militant écolo-aristocrate, qui pour sa part préfère la vie de château. « Dépendre de groupes gigantesques pour la production alimentaire » est une très mauvaise chose, estime-t-il. Il est vrai que depuis l’année dernière, la chaîne de supermarchés britanniques Sainsbury’s refuse les carottes bio produites par Son Altesse, estimant que les princiers légumes n’étaient pas conformes aux standards de qualité requis. Du coup, le prince Charles souhaite s’implanter en Inde afin de quadrupler le chiffre d’affaires de son groupe bio-alimentaire Duchy Originals, qui s’élève déjà à 50 millions de livres.

Empochant en outre chaque année 2,4 millions de livres du gouvernement britannique, il peut par ailleurs faire preuve d’une certaine générosité avec les bénéfices de Duchy, qu’il reverse… à sa propre fondation, laquelle regroupe plusieurs de ses œuvres « caritatives ». Noblesse oblige, le caritatif est une pratique usuelle chez les Windsor. Son Altesse reste ainsi fidèle à la tradition familiale, tout en réduisant encore ses impôts, qui ne s’élèvent au final qu’à 18 %. De quoi laisser suffisamment d’argent au prince Charles pour acheter son panier de nourriture bio… et militer contre les OGM aux côtés de Greenpeace, des Amis de la Terre et du WWF, association dont son père est le président d’honneur.

Gil Rivière-Wekstein

1.  joletaxi | 22/08/2008 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

Mais quelle mauvaise langue!!!
Sachez que, vu sur RTL info,son altesse le roi Juan Carlos et son épouse ont été profondément affectés par la catastrophe de Madrid.Le roi arborait une cravate noire et avait sa mine d’épagneul battu, et la reine était tout de noir vêtue.
Aussi, arrêtez de vous focaliser sur des détails triviaux et mesquins, les altesses Européennes (et on en a un paquet) se soucient vraiment du petit peuple et de la valetaille.D’ailleurs ça tombe bien, si le GIEC a raison,on va tout droit vers un optimum médiéval…à tous points de vue.

2.  Curieux | 22/08/2008 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Décidément c’est une habitude de nos chers (très cher…) aristocrates et richissimes khmers vert, très gros consommateurs de CO2, de s’auto-donner à leur propre fondation pour diminuer leurs impôts et apparaître en sauveur : Pachauri, Gore, Arthus-Bertrabd, Hulot, etc.

3.  Argus | 22/08/2008 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

Excellent post ; ça laisse rêveur.

Et n’oubliez que pas que d’après le Prince, il ne nous reste plus que 15 mois pour faire quelque chose pour le climat sous peine de subir une série de désastres à côté desquels les dix plaies d’Egypte feront figure d’amusette…

God save the queen !

4.  Sirius | 23/08/2008 @ 0:03 Répondre à ce commentaire

Autrement dit, vite emplissez mes poches! En effet, ça fait parti de sa stratégie, c’est évident. Mais c’est peut être de bonne guerre… Mais là où je décroche, c’est le lustre qu’il arbore : ça flash mais ça manque de légumes 100% biologique (!?) venant de la mère nature. (Marie Jésus Joseph!). Le travailleur ordinaire qui doit faire vivre sa famille a donc de quoi bien rigoler!

5.  Curieux | 23/08/2008 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

il ne nous reste plus que 15 mois pour faire quelque chose

Deux explications possibles, soit le Prince court à la faillite et malgré les énormes dividendes versées par le trésor britannique, nous demande de garnir les trésoreries de ses fondations ou la consanguinité des familles royales et réellement redoutable.

6.  Marot | 23/08/2008 @ 11:04 Répondre à ce commentaire

#3 Les désastres sont déjà arrivés puisque selon lui et le wwf de son père, entre 1970 et 2005 les espèces terrestres ont diminué de 25%, les espèces marines de 28% et les espèces d’eau douce de 29%.

Ces précisions sont stupéfiantes quand se rappelle que le nombre d’espèces vivantes est estimé entre 5 et 30 millions.

De qui se moque-t-on ?

7.  jeff hersson | 23/08/2008 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

Et, pour rire, combien d’espèces que l’on croyait disparues ont été redécouvertes ?

8.  rincewind | 23/08/2008 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

#6
le total d’espece disparu est 785 suelement selon IUCN: http://cms.iucn.org/about/work...../index.cfm
les chiffre du prince sont faux.

9.  Marot | 23/08/2008 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

#8 et encore on ne sait pas en combien de temps cela s’est produit un an, cinq ans, dix ans, vingt ans ?

10.  ARAUCAN | 23/08/2008 @ 20:23 Répondre à ce commentaire

Juste une précision sur la manière dont sont estimées les pertes d’espèces : là où il y a le plus d’espèces c’est en forêt tropicale humide. Hors la disparition des forêts se poursuit de l’ordre de 13 M d’ha par an. Les estimations ou inventaires faites du nombre d’espèces dans ces forêts laisse à penser que chaque hectare dtruit entraine la disparition de nombreuses espèces d’insectes et de microorganismes , de loin les plus nombreuses dans ces écosystèmes.
L’UICN travaille à partir des listes d’espèces connues et décrites, d’où la différence.
(NB : même en France, on n’est pas très au fait du nombre d’espèces d’insectes en métropole….voir l’histoire du pic-prune)

11.  murps | 23/08/2008 @ 21:09 Répondre à ce commentaire

Pour les insectes, ça risque pas : il y a quelque chose comme 1 000 000 d’espèces répertoriées (dont les 3/4 sont des coléoptères).

Va montrer que le sifliflaxistera simplex diptère à disparu…

12.  ARAUCAN | 23/08/2008 @ 22:15 Répondre à ce commentaire

Et on ne parle pas des problèmes de taxonomie ni des microorganismes !

13.  miniTAX | 24/08/2008 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

« #8 et encore on ne sait pas en combien de temps cela s’est produit un an, cinq ans, dix ans, vingt ans ?  »

Les 785 espèces disparues (toutes confondues, végétaux et animaux), c’est sur 500 ans, depuis qu’on a des inventaires !!!
Eh oui, c’est des chiffres que la confrérie alarmiste ne va pas crier sur lest toits.

Quand on sait que rien que pour les batraciens, il y a une centaine d’espèces découvertes depuis l’an 2000 et que depuis 100 ans, l’homme a créé plus de 10.000 variété de tomates et plusieurs milliers de variété d’iris (et je ne parle même pas des OGM de nos jours !), on devrait s’hystériser pas pour le rythme de disparition mais d’apparition d’espèces !

14.  miniTAX | 24/08/2008 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Hors la disparition des forêts se poursuit de l’ordre de 13 M d’ha par an.

@10 Désolé mais je doute que tes chiffres signifient quelque chose.
Même la FAO ne connaît pas la surface des forêts, alors (cf par ex. recension de Grainger).

15.  Araucan | 24/08/2008 @ 18:35 Répondre à ce commentaire

Désolé une variété nouvelle, ce n’est pas une espèce nouvelle. Une nouvelle variété de tomate, c’est toujours une tomate qui peut se croiser avec d’autres variétés de tomates. Au mieux on décrit des espèces non connues jusqu’à présent mais on n’a encore jamais vu de nouvelle espèce apparaître (au sens de la théorie de l’évolution).

16.  Araucan | 24/08/2008 @ 18:50 Répondre à ce commentaire

La FAO sort un rapport tous les deux ans sur la situation des forêts dans le monde et donne les statistiques disponibles par pays.
Ok avec Grainger sur les incertitudes qui s’additionnent mais de là à dire qu’il n’y a pas de phénomènes de déforestation c’est aller un peu loin. Même si l’on a ignoré trop longtemps les phénomènes de reforestation, soit après coupes rases ( et ce qui repousse est très différent de ce qu’il y avait avant), soit par extension naturelle des massifs existants.

17.  miniTAX | 24/08/2008 @ 18:50 Répondre à ce commentaire

Au mieux on décrit des espèces non connues jusqu’à présent mais on n’a encore jamais vu de nouvelle espèce apparaître (au sens de la théorie de l’évolution).

Pourtant, l’espèce homo ecolo-hysterensis, est bien apparue au 20e siècle. Bon, elle contredit la théorie de l’évolution d’accord mais quand même.

18.  Araucan | 24/08/2008 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Non, ce n’est qu’une sous-espèce issue de dérive génétique ! 😆

Je ne résiste pas à soumettre ce lien à la sagacité de cette discussion (à ajouter dans la série des prédictions catastrophistes) :
http://www.news.uiuc.edu/news/08/0821climate.html

Peut être que la bêtise humaine augmente avec la teneur en CO2 atmosphérique
Re 😆

19.  Fabge | 24/08/2008 @ 22:03 Répondre à ce commentaire

Petit rappel :

En France, l’essentiel de la baisse de la biodiversité floristique est due à l’exode rural, donc à la moindre pression anthropique.
Des cas similaires existent dans les pays tropicaux.

20.  Ben | 24/08/2008 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

@ miniTAX, ARAUCAN, Murps, Fabge… : Ces éléments sur la biodiversité m’intéressent. Avez-vous des sources ?

21.  Araucan | 24/08/2008 @ 23:15 Répondre à ce commentaire

Pour les questions de biodiversité et surtout d’inventaire en France, voici le site de référence : http://inpn.mnhn.fr/isb/index.jsp.

Sur la génétique sous toutes ses formes, chez Flammarion (Poches jaunes), acheter la Théorie de l’évolution http://editions.flammarion.com/Search_result.cfm, très bon livre de vulgarisation.

Les questions d’inventaires restent complexes (faute de moyens et d’organisme dédié). On pourra parler de l’indice Oiseaux de l’ex-ministère de l’Ecologie et du développement durable (cf http://www.insee.fr/fr/themes/.....;reg_id=98 ou http://www.ifen.fr/acces-thema.....diversite/) où quand on regarde les zones inventoriées, on s’aperçoit qu’il y a des trous terribles. mais l’IFEN est un peu là pour annoncer des catastrophes mêmes quand il n’y en a pas.

@19 : oui et surtout à une moindre diversité des pratiques agricoles (mais il faut noter qu’au XIX siècle, le surpaturage dans les montagnes du Sud de la France a été à l’origine d’une érosion particulièrement active et d’inondations régulières, d’où nombre de reboisements tels l’Aigoual ou le Mont Ventoux-face Sud- ou encore autour de Mende). Les zones en déprise agricole se reboisent (à 50 % naturellement) et la flore des espaces ouverts et liée au paturage par exemple disparaît. NB : quasiment toutes les prairies en France métropolitaine sont d’origine anthropique et ne se maintiennent que par le paturage ou la fauche, même si elles sont très anciennes parfois -Causses, par exemple- ou alpages.

22.  Marot | 24/08/2008 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

#20 pour Ben

référence de la baisse du post 6
[http://]contreinfo.info/article.php3?id_article=1989
contient la référence au rapport du wwf

Nombre d’espèces sur terre :

[http://]fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A8ce

23.  DM | 25/08/2008 @ 8:28 Répondre à ce commentaire

Il y a quand même une différence entre une variété et une espèce..
Comment savoir si une espèce a disparu avec certitude ? On ne sait pas combien il y a d’espèce à l’instant t ..
Mais apparemment c’est un consensus dans le monde de la biologie.

24.  Marot | 25/08/2008 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

Le coup du consensus foireux, on nous le fait trop souvent.

Un consensus étayé par rien est une incantation.

25.  DM | 25/08/2008 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

J’ai eu une discussion avec un individu irrespectueux mais qui commencent à faire de la recherche dans le domaine.
Il balaye d’un revers de la main toutes les déclarations de ses compères qui ont pourtant beaucoup plus d’expérience.
Perso, ca n’engage que moi, mais je ne pense pas que les cris d’alarmes des spécialistes (pas des médias) soient infondés.

26.  miniTAX | 25/08/2008 @ 9:39 Répondre à ce commentaire

@22 il y a de consensus effectivement sur la meilleure manière de soutirer l’argent pour faire des recherches vaines dans le style l’étude du chant des grenouilles de petaouchnouk en utilisant la propagande de « l’extinction de masse ».

Parce que si on ne connaît pas le nombre d’espèces disparues, comment alors peut-on affirmer sans vergogne qu’il y a baisse dramatique de biodiversité, c’ets pas logique.
Et si le nombre absolu ne te convient pas, regarde le RYTHME de disparition depuis 100 ans, pour les mammifères et pour les oiseaux. Alors ça s’accélère ou ça se ralentit ?


source

27.  Araucan | 25/08/2008 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

J’ai eu un mail qui ne voulait pas passer pour répondre à ben

je réessaye :

pour la France voir le site :

http://inpn.mnhn.fr/isb/index.jsp

Voir également : http://www.cbd.int/gbo2/

voir également le site de l’IFEN

28.  DM | 25/08/2008 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

Je vois mal comment on peut évaluer le rythme de disparition des espèces au XVIème siècle.
Sinon la plupart du temps il s’agit d’extrapolation : si x % de tel niche disparait et qu’on voit ca dans de nombreux endroits différents cela sous-entend qu’à l’échelle de la planête ca fait du monde.

29.  Abitbol | 25/08/2008 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

#28

Je dirais… en utilisant les carottes de glace de l’Antarctique ! En analysant la composition chimique des bulles d’air emprisonnées dans la glace, et en recoupant ces valeurs avec la largeur des anneaux de croissance des arbres et les sédiments des lacs, puis en entrant ces données dans de puissants calculateurs, on devrait obtenir le nombre d’espèces disparus, leurs noms et leurs adresses.
Je crois d’ailleurs qu’il s’agit d’un projet du GIEC…

Bon, ok, je déconne.

30.  Araucan | 26/08/2008 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

@28

Pour les cas anciens, il ne faut pas oublier que les herbiers et descriptions d’espèces ont commencé à être fort pratiqués à cette époque.
dans certains cas on peut avoir des fossiles ou des pollens.
mais il est vrai qu’il est par nature impossible de savoir si le chiffre que l’on obtient est représentatif ou non

31.  Marot | 26/08/2008 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

Je crois d’ailleurs qu’il s’agit d’un projet du GIEC…

Bon, ok, je déconne.

Mais non, je trouve cette recherche de proxies criante de vérité.

Auriez-vous imaginé mettre à la poubelle les relevés de températures des thermomètres étalonnés embarqués dans des ballons-sondes pour les remplacer par des mesures de vent d’où l’on déduit les températures ?

Non ?

Et bien oui, cela a été fait.

32.  floyd | 26/08/2008 @ 9:53 Répondre à ce commentaire

Après les voitures, bientôt une taxe bonus-malus sur tous les produits:

http://www.lemonde.fr/archives.....391_0.html

A quand une taxe sur les naissances? (Je sais, certains l’ont déjà proposé)

33.  miniTAX | 26/08/2008 @ 11:03 Répondre à ce commentaire

Sinon la plupart du temps il s’agit d’extrapolation : si x % de tel niche disparait et qu’on voit ca dans de nombreux endroits différents cela sous-entend qu’à l’échelle de la planête ca fait du monde.

Ah oui, l’extrapolation de la disparition de 1 mammifère sur 20 ans (chiffre réellement constaté) à 4.000 millions d’ha de forêts mondiales, alors qu’on en a découvert une dizaine sur la même période, ça doit être d’une pertinence terrifiante.

Laisse-moi deviner, je parie qu’on fait ce tour de magie avec des … modèles.

34.  Araucan | 26/08/2008 @ 15:12 Répondre à ce commentaire

@33 Sauf que les mammifères on les a décrits à peu près tous. l’incertitude vient de phylums moins connus comme les insectes, certaines familles de plantes, les champignons, les algues, les mollusques et les micro-organsimes (bactéries, virus…).
On doit avoir décrit à peu près 3 à 3,5 millions d’espèces mais les estimations totales variant de 10 à 30 millions….

35.  miniTAX | 26/08/2008 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

@33 Sauf que les mammifères on les a décrits à peu près tous. l’incertitude vient de phylums moins connus comme les insectes, certaines familles de plantes, les champignons, les algues, les mollusques et les micro-organsimes (bactéries, virus…).

Je ne vois pas en quoi ça change ? Le rythme de disparition des mammifères et des oiseaux a chuté de manière spectaculaire depuis 1 siècle alors que ce sont les espèces qui disparaissent le plus facilement (alors certains insectes et autres saloperies minuscules, on cherche à les éradiquer depuis des lustres et on n’y arrive pas).

Comment dans ces conditions affirmer que le rythme de disparition s’accélère ? Ca défie toute logique, à part celle de la propagande basée sur un mensonge grossier qui est directement contredit par les chiffres du terrain.
C’est un cas de plus de CAO (catastrophisme assisté par ordinateur) basé sur du vent.

36.  Araucan | 26/08/2008 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

C’est juste pour dire que l’on additionnait des données de nature différente.
Mais OK sur l’accélération de la perte : c’est en grande partie pour affoler les foules….

37.  DM | 26/08/2008 @ 16:44 Répondre à ce commentaire

C’était 1 mammifère sur combien il y a 1 siècle ?

38.  Araucan | 26/08/2008 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

@ 37 le même nombre que maintenant plus ceux qui se sont éteint entre temps. http://inpn.mnhn.fr/isb/index.jsp pour les détails en France

Juste pour augmenter les citations

En 2002 , la Convention sur la diversité biologique déclara :

In April 2002, the Parties to the Convention committed themselves to achieve by 2010 a significant reduction of the current rate of biodiversity loss at the global, regional and national level as a contribution to poverty alleviation and to the benefit of all life on Earth.

(http://www.cbd.int/2010-target/)

Ensuite pour l’Union européenne c’est devenu :

LE CONSEIL (Environnement de l’UE) :
.
.
.
14. SE FÉLICITE, notamment, de l’engagement pris dans cette déclaration ministérielle, à savoir que des instruments doivent être en place pour arrêter et inverser le rythme alarmant actuel de l’appauvrissement de la biodiversité au niveau national, sous-régional, régional et mondial d’ici 2010;

(décision du 25 juin 2002, cf. http://www.consilium.europa.eu.....;cmsId=356)

Cherchez l’erreur !

39.  miniTAX | 26/08/2008 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

@37 bah d’après le graph ci-dessus, il y avait 14 mammifères disparus sur 20 ans entre 1880 et 1900. Donc presque une disparition par an.
Alors qu’on a eu une disparition sur ces 20 dernières années. Donc le rythme des disparitions n’a pas accéléré mais a été au contraire divisé par 14 !
Malgré ça, la confrérie alarmiste a réussi l’exploit de faire croire à la populace qu’on est en train de massacrer la biodiversité. Cherchez l’erreur.

40.  Araucan | 26/08/2008 @ 21:18 Répondre à ce commentaire

Voici deux petites citations amusantes.

Convention sur la diversité biologique
In April 2002, the Parties to the Convention committed themselves to achieve by 2010 a significant reduction of the current rate of biodiversity loss at the global, regional and national level as a contribution to poverty alleviation and to the benefit of all life on Earth. (in http://www.cbd.int/2010-target/)

Décision du Conseil UE le 25 juin 2002

14. SE FÉLICITE, notamment, de l’engagement pris dans cette déclaration ministérielle, à savoir que des instruments doivent être en place pour arrêter et inverser le rythme alarmant actuel de l’appauvrissement de la biodiversité au niveau national, sous-régional, régional et mondial d’ici 2010;

(cf http://www.consilium.europa.eu.....;cmsId=356)

Cherchez l’erreur….

41.  Fabge | 21/09/2008 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

Pour rigoler un peu (quoique) :
http://desencyclopedie.wikia.c.....climatique

42.  floyd | 8/06/2009 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

Concernant les OGM, un nouveau livre vient de paraître: ‘Sauvez les OGM’ de Jean-Claude Jaillette:

http://avaxhome.ws/ebooks/lang.....s_OGM.html

43.  Daniel | 12/06/2009 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

Le Monde Diplomatique,de l’anti-Ogm’isme au néo-colonialisme ?

http://imposteurs.over-blog.co.....70040.html

44.  Daniel | 12/06/2009 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

http://imposteurs.over-blog.co.....70040.html

A la « mondialisation libérale » souvent brutale et l’hégémonie américaine , la mouvance représentée par Le Monde diplomatique oppose en réalité une forme de néo-colonialisme humanitaire et paternaliste qui vise à maintenir l’Afrique et ses paysans dans une arriération économique et technique qu’aucun de ses représentants n’accepterait de supporter. La sauvegarde de la planète et les alibis culturels ont bon dos.

45.  Araucan | 13/06/2009 @ 1:13 Répondre à ce commentaire

Daniel (#44),

C’est la même chose pour le RCA

46.  Daniel | 13/06/2009 @ 8:07 Répondre à ce commentaire

Araucan (#45),

Dans les magasins « commerce équitable » les vendeurs sont bénévoles
Ils travaillent gratuitement !
L’autre commerce baptisé ultra -libéral n’est pas halal aux yeux des adeptes de la nouvelle religion malthusienne c’est péché (destructeur de la planète, RC )

47.  Araucan | 13/06/2009 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Daniel (#46),

Il faut lire le livre de Sylvie Brunel sur le développement durable : elle montre bien les effets pervers pour le développement des pays en voie de développement de cette notion, qui est structurellement contradictoire et cconduit bien souvent à prôner aux gens à vivre à coté, en marge dns un espèce de système qui correspond plus à des visions d’occidentaux : la situation des petits paysons dans nombre de pays n’est pas meileure que celle des serfs avant la révolution : mais au nom du développement durable, on leur demande de s’en contenter. Le commerce équitable est à la fois un moyen de financer du développement et une sorte de réinvention de la coopérative mais pilotée de l’extérieur : ne pas s’étonner s’il y a des dérives. Dans les politiques de développement, créer des coopératives et des groupements de producteurs est un gros mot : c’est de la subvention à l’agriculture. Pire dans certains pays on a détruit ce qui faisait fonction de coopératives (Côte d’Ivoire). Les ONG ont pris la place avec leur fonctionnement d’ONG du bénévolat et sans celui-ci, les boutiques ne tiennent pas : mais maintenant pour les produits agricoles, je pense que les ventes se font par les grandes surfaces. D’une part, on refuse aux gens ce qui a réussit en Europe et qui a permis de maintenir une agriculture familiale pour une part et d’autre part, on pilote de l’extérieur ces structures quand elles existent : tout n’est pas à jeter mais il ne faut pas être dupe.
Une des hypothèses sous-jacente de cette notion de développement durable est que si on l’applique, on fait forcément mieux : en soi c’est une utopie. Appliquée dans les pays développés, une hypothèse sous-jacente jamais exprimée est que l’on fonctionne à moyens constants, c’est à dire que l’économie, les entreprises, la société a de la marge et qu’il n’y a pas de recul ou d’effet pervers (alors que sans dvt durable, il y a des effets pervers, bien sur) et qu’un réaménagement des choses suffit et qu’en gros ce sera une amélioration. Les décroissants ont le mérite de la franchise. Mais rien ne fonctionne avec du y’a qu’à parce que des effets pervers, ils y en a toujours.

NB : le Burkina faso est un des pays qui a le plus bloqué sur les OGM : mais il produit du coton fortement concurrencé par le coton US, subventionné. Le bio pour faire des rendements a aussi besoin d’intrants (engrais) et de mécanisation (travail mécanique du sol) : choses chères au Burkina faso. Il a le droit de faire ses expériences aussi. La référence implicite du bio, c’est l’horticulture : est-ce transposable partout, j’en doute.

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