La nature freine le réchauffement climatique, selon Le Monde

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« Les décennies 2000-2010 et 2005-2015 seront-elles globalement moins chaudes que la décennie 1994-2004 ? », s’interroge le journaliste Stéphane Foucart dans Le Monde du 28 août 2008. Affirmatif, répondent des climatologues du Leibniz Institut (Kiel) et du Max-Planck Institut (Hamburg), qui ont publié en mai dernier une étude à ce sujet [1]. Pourtant, le journaliste continue d’expliquer que le réchauffement climatique est une réalité incontestable, principalement imputable à l’activité humaine. Simplement, le Soleil peut, « au minimum de son cycle (c’est le cas depuis début 2008), atténuer temporairement l’effet des activités humaines ». « En l’état des connaissances, le Soleil n’est pas le principal responsable des changements actuels », précise Stéphane Foucart, qui poursuit : « Le Soleil, principale source d’énergie de la Terre, varie ainsi en intensité selon un cycle de 11 ans. Ténues, ces variations n’affectent que marginalement le climat. » En clair, pendant les périodes récentes où l’on a observé un réchauffement global de la planète (1975-1995), le soleil n’a joué qu’un rôle marginal. Mais lorsqu’aucun réchauffement de la planète n’est observé, la faute en incombe au Soleil, soudainement capable d’annuler les effets provoqués par l’homme ! Curieux.

Comme le note Stéphane Foucart, les cycles naturels du Soleil n’ont fait l’objet jusqu’à présent que de très rares études. Outre un cycle assez bien connu de onze ans (en liaison avec le nombre de taches solaires), il existe « des oscillations de plus grande amplitude, peut-être assujetties à des cycles plus longs (90 ans, 200 ans, ou plus) et peu documentés, [qui] ont conduit, dans le passé, à des changements climatiques importants ». Il y a donc encore beaucoup d’incertitudes quant au rôle exact du soleil sur le climat.

Enfin, la réduction de la couche d’ozone stratosphérique perturbe la circulation atmosphérique au-dessus de l’Antarctique qui, lui aussi, se refroidit depuis quelques années. « La mer de glace antarctique tend à s’étendre légèrement, au contraire de la banquise », note en effet Stéphane Foucart. Pour certains chercheurs, « c’est bien l’Antarctique dans son ensemble qui se refroidit ».

Bref, la planète connaît quelques signes de refroidissement. D’où l’impérieuse nécessité, pour les adeptes du réchauffement climatique, d’apporter des réponses qui permettent d’élucider ces « bizarreries ». Une tâche d’autant plus périlleuse que « les modèles numériques ont pour l’instant encore du mal à reproduire ces phénomènes », comme le note Pascale Delecluse, du Centre national de recherches météorologiques (CNRM). Décidément, le climat est une affaire bien complexe…

[1] Keenlyside, N. S., M. Latif, J. Jungclaus, L. Kornblueh, and E. Roeckner, 2008 : Advancing Decadal-Scale Climate Prediction in the North Atlantic Sector. Nature, 453, 84-88.

Source : Gil Rivière-Wekstein

101.  Araucan | 22/11/2008 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

Le fils caché d’Al-Gore (#99),

La nature fait ce qu’elle a à faire, elle ne se comporte pas en fonction d’une théorie. 😉 Si les résultats ne confirment pas les modèles, ce sont le smodèles qui doivent remis en cause , pas la nature ! 😉 Le RCA est vécu comme tellement inéluctable que on a l’impression que pour certains s’il ne se produit pas, ce sera (aussi ) la fin du monde, comme par exemple pour les communistes convaincus la destalinisation. C’est leur représentation du monde qui est en cause, pas la nôtre …

On est en train de mieux connaître le cycle du carbone, tant mieux.

Mais la phrase surlignée en gras montre bien que les auteurs d’articles prennent toutes les précautions pour ne pas se retrouver accusés d’être des traitres à la cause….

102.  williams | 7/02/2009 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

Pour avoir une idée de l’evolution du climat et de son futur d’apres moi il faut tenir compte de bp d’éléments dont l’evolution lente des temperatures des oceans, des longs cycles (Suess…) de l’activite solaire comme le Soleil est notre source d’energie, des effets de l’homme et des effets indirects.

De 1976 a 1998 sur les graphiques… on voit tres bien ce rechauffement que nous avons eu et qui a augmenté rapidement. Mais depuis 1999 la temperature sur Terre semble se stabilée alors que celle ci devait soit disant continuer a bien augmenter rapidement.

Justement c’est depuis 1999 que la PDO baisse. Ca ne doit pas etre une coincidence si la temperature se stabilise quand la PDO se mets a baisser. Ce qui montre que les oscillations oceaniques on un effet plus ou moins important sur le climat de notre planete.
Depuis 1997 la banquise de l’Antarctique augmente de volume contrairement a l’Arctique. Ceci pourait venir aussi du PDO car celui ci a un effet sur l’AAO. Et l’AAO est une oscillation comme l’AO dans l’Arctique mais qui joue sur les temperatures du Pole Sud. PDO- => AAO+ => rechauffe la peninsule Antarctique et refroidie du reste de l’Antarctique.

Comme pendant ces 30 prochaines années l’AMO une autre oscillation oceanique mais dans l’Atlantique va baisser ceci devrait aussi avoir un effet sur une partie du Globe puisque la SST sera moins chaude dans l’HN donc moins d’energie pour l’Eurasie et l’Amerique du Nord. Puis l’Arctique ne devrait il pas moins fondre ou s’arreter lentement avec moins de source de chaude en Atlantique Nord.
Puis comme il est dit ici http://www.eoearth.org/article....._the_Sahel le Sahel reverdit. Ceci est par ce qu’entre 1980 et 2… l’AMO est en phase croissante. Depuis 1 sciecle le Sahel (Secheresse…) a suivit les 2 phases positives et negatives du AMO.

Puis l’activité solaire qui a été au minimum absolut en aout semble remonté que très lentement soit comme quand les maximums sont faible apres cela. Ceci semble bien nous montrer que l’activité solaire baisse de cycle en cycle et qu’il va atteindre une activité faible lor de son maximum comme d’autre éléments le prouve et comme la NASA semble le reconnaitre maintenant. Donc ceci devrait avoir un effet sur le climat comme a chaque fois que l’activité solaire a été faible (Minimum de Wolf, Sporer, Maudenr et Sporer) ces 800 dernieres années, la temperature a baissé.

Tout ceci montre qu’en plus de l’homme il y a aussi la nature (AMO, PDO, l’activité solaire…) qui influence le climat. Et comme ces phenomenes naturels vont dans le sens de refroidir plus ou moins la Terre ces 30 prochaines années alors le rechauffement de la Terre devrait etre pour l’instant calme contrairement a se que ce fût de 1976 a 1998.

Williams

103.  maurice | 7/02/2009 @ 13:31 Répondre à ce commentaire

Tout ceci montre qu’en plus de l’homme il y a aussi la nature (AMO, PDO, l’activité solaire…) qui influence le climat.

sauf votre respect, concernant la 2eme partie de la phrase, n’est ce pas une évidence ? par ailleurs, ne serait il pas plus logique et objectif de formuler comme ceci:

Tout ceci montre qu’en plus de la nature (AMO, PDO, l’activité solaire…) l’homme pourrait influencer le climat.

104.  chria | 7/02/2009 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

merci a href= »#comment-14436″>williams (#102),
Merci pour votre post

105.  Araucan | 7/02/2009 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

Et un peu plus de refroidissement dans l’année à venir ?

En images : le mont Redoubt se prépare à entrer en éruption en Alaska

Hier, 12h06
Maxisciences Maxisciences

Alaska, États-Unis – Samedi dernier, des fumées et des gaz s’échappant de deux trous situés sur le flanc du Mont Redoubt ont été photographiés par l’Observatoire des volcans d’Alaska. Les scientifiques craignent un nouveau réveil du volcan.

L’un des trous repéré par l’Observatoire des volcans d’Alaska possède approximativement la taille d’un terrain de football. Le mont Redoubt, haut de 3 108 mètres, est considéré comme le neuvième volcan le plus dangereux des Etats-Unis. Sa dernière éruption en 1989-1990, avait duré 5 mois, projetant dans l’atmosphère un panache de cendres qui s’était élevé à 14 000 mètres d’altitude et dont les retombées avaient couvert 20 000 kilomètres carrés. Un avion de la KLM Royal Dutch Airlines, pris dans ce nuage de cendres, avait d’ailleurs failli s’écraser après l’arrêt de ses moteurs, redémarrés in extremis avant un atterrissage d’urgence à Anchorage.Selon la géologue Kristi Wallace, ayant survolé les trous d’où s’échappent les fumerolles, la glace les entourant fond rapidement et des gaz tels le dioxyde de carbone, le sulfure d’hydrogène ou le dioxyde de soufre détectés sur place confirment la présence d’une chambre magmatique plus en profondeur.

Les scientifiques craignent la survenue d’une éruption semblable à celle de 1989-1990 : une mise en garde a donc été adressée aux pilotes tandis que les populations les plus proches du volcan ont reçu quelques consignes de sécurité simples.

106.  williams | 7/02/2009 @ 16:12 Répondre à ce commentaire

sauf votre respect, concernant la 2eme partie de la phrase, n’est ce pas une évidence ? par ailleurs, ne serait il pas plus logique et objectif de formuler comme ceci:
Tout ceci montre qu’en plus de la nature (AMO, PDO, l’activité solaire…) l’homme pourrait influencer le climat.

Comme vous dites il est plus logique de le dire ainsi. Mais si je l’ai dis de l’autre facon c’est par ce qu’on dit tout le temps (souvent sur internet, toujours a la TV…) que le rechauffement est a cause de l’homme. Donc c’est pour montrer plus facilement que l’homme n’est pas le seul a influencer le climat.

De plus jai jamais entendu parler un petit coup à la TV du PDO ou AMO et meme de l’effet du Soleil sur le climat ou des ses divers cycles. Alors que de l’effet de l’homme et du rechauffement là oui on en parle comme actuellement sur la 5.

Williams

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