Point de vue sur le changement climatique

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Par Bjørn Lomborg, professeur associé au Copenhagen Consensus Center, Copenhagen Business School pour le Sous-Comité de l’énergie et la qualité de l’air en audition conjointe avec le Sous-Comité sur l’énergie et l’environnement du Comité de science et technologie le mercredi 21 mars 2007

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Introduction

Le climat revient à l’ordre du jour, grâce en grande partie à mon co-présentateur, Al Gore. La discussion sur le climat a été intense en 1992, date à laquelle il était à l’agenda au Sommet de la Terre à Rio et en 1997 lors de l’accord sur le protocole de Kyoto. Gore mérite des applaudissements pour avoir remis le réchauffement de la planète en avant.

Toutefois, dans cette présentation, j’irai au-delà de la reconnaissance de l’importance du réchauffement de la planète et je me demanderai comment on devrait le voir, le considérer et le mettre en perspective.

Je ferai 4 constats de base :

  1. Le réchauffement de la planète est réel et vient de l’homme. Ce constat a été fait à de nombreuses reprises, mais l’a été peut-être de manière la plus forte et la plus convaincante par le GIEC (2007a).
  2. Les déclarations sur les conséquences importantes, fatidiques et immédiates du réchauffement de la planète sont souvent fortement exagérées, comme je le montrerai ci-après.
  3. Nous avons besoin de nous focaliser davantage sur des solutions intelligentes plutôt que des efforts pleinss de bonnes intentions.

  4. Nous avons besoin – comme cette audition nous le demande – de mettre le réchauffement de la planète en perspective. Le changement climatique n’est pas la seule question à l’ordre du jour mondial, et c’est en fait un des aspects où nous pouvons être les moins performants.

Soyons francs. Al Gore et tous ceux qu’il a inspirés sont pleins de bonne volonté et ont de grandes intentions. Toutefois, Al Gore s’est emballé et n’a montré que le pire des scénarios. Cela ne permet pas de fonder une politique avisée. Le problème s’aggraverait car si nous suivions les recommandations d’Al Gore, nous choisirions probablement au final des politiques inadéquates pour la résolution des nombreux problèmes, dont nous avons besoin de nous occuper.

En résumé, suivre la logique de Gore, avec sa bonne volonté et ses intentions sympathiques, coûtera au total des millions de vies humaines.(1)

Permettez-moi de vous en apporter les arguments.

Le réchauffement de la planète est réel et vient de l’homme

Figure 1 : Augmentation prévue de la température entre 2000 et 2100 dans le scénario « business-as-usual »(avec simulation de l’augmentation des températures entre 1900 et 2000) .(2)

Je voudrais insister sur le fait que la meilleure information vient du Panel d’expert sur le climat des Nations Unies , le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Dans la figure 1, nous avons une prédiction simple et standardisée pour les cent ans à venir à partir du scénario moyen extrait du rapport 2007 du GIEC. On nous explique ici qu’en un siècle, la température moyenne mondiale devrait augmenter d’environ 2.6°C (4.7°F) dans une fourchette comprise entre 1,8 et 4.0°C (3).

Le coût total du réchauffement global est tout sauf trivial, environ 15 trillion $ (4). Pourtant, il n’est que d’environ 0,5% du PIB au 21ème siècle, soit environ 3000 trillion $ (5).

Des conséquences souvent très exagérées

Le réchauffement de la planète est décrit quotidiennement dans les médias de manière toujours plus catastrophique. Le groupe de réflexion IPPR (qui préconise fortement de réduire les émissions de CO2) a analysé le débat au Royaume-Uni en 2006. La substance se résume ainsi :

Le changement climatique est le plus souvent présenté sur un mode alarmiste (ex : impressionnant, terrible, immense et au-delà de tout contrôle humain). Ce vocabulaire est lu partout dans le monde et est repris ou utilisé dans tous les médias, grands formats et tabloïds, dans les magazines populaires, dans les campagnes d’initiative gouvernementales et des groupes écologistes. Il est caractérisé par un vocabulaire emphatique ou extrême, en y incorporant une tonalité d’urgence et des codes cinématographiques. Il joue sur un registre quasi-religieux de mort et de malheur et parle d’accélération et d’irréversibilité (6).

Ce genre de langage rend impossible tout dialogue politique raisonnable sur les choix. Dans les débats publics, l’argument que j’entends le plus souvent est une variante de "si le réchauffement de la planète va nous tuer et dévaster le monde, cela doit être notre priorité absolue – tout le reste, y compris le VIH / sida, la malnutrition, le libre-échange, le paludisme, l’eau potable est noble, mais tout à fait sans importance par rapport au réchauffement de la planète". Bien sûr, si la description du réchauffement global était correct, la conclusion sur sa priorité le serait également, mais comme nous allons le voir, ce n’est pas le cas. Il est l'un – mais uniquement un – des nombreux problèmes que nous aurons à traiter au 21e siècle.

Très clairement, cela est apparent dans la description du film par Gore lui-même, Une vérité qui dérange. Il y est dit que

"Nous avons juste dix ans pour éviter une catastrophe majeure qui pourrait conduire notre planète sur une spirale de destruction épique impliquant des conditions météorologiques extrêmes, des inondations, des sécheresses, des épidémies et des vagues de chaleur mortelles, bien au-delà de tout ce que nous avons jamais connu" (7).

Pourtant, cela est tout simplement incorrect, tant dans le constat que dans les conclusions tirées au niveau politique. Considérons les décès liés à a chaleur, l’élévation du niveau des mers, les ouragans et le paludisme cités par Gore comme des exemples remarquables.

Les décès dus à la chaleur ou au froid

Nous avons très souvent entendu parler des décès dus à la chaleur mais rarement de ceux dus au froid – et cela est parfois même le fait de la littérature officielle, comme dans le Rapport 2005 sur les impacts des changements climatiques sur la santé humaine aux États-Unis, où la chaleur est mentionnée 54 fois et le froid juste un fois (8). Nous avons besoin de prévoir le nombre de décès en plus dus à la chaleur en le comparant à la diminution attendue du nombre de décès dus au froid.

Beaucoup a été fait lors de la canicule en Europe en août 2003, qui a tué 35 000 personnes, dont 2 000 au Royaume-Uni (9). Toutefois, chaque année, plus de 25 000 personnes y meurent de froid (10). On peut estimer que chaque année, plus de 200 000 personnes meurent d’excès de chaleur en Europe (11). Il est raisonnable d’estimer que, chaque année, environ 1,5 millions de personnes meurent de froid en Europe (12). C’est plus de sept fois le nombre total de morts dus à la chaleur (13). Juste pour ce millénaire, l’Europe a perdu plus de 10 millions de personnes à cause du froid, soit 300 fois le chiffre emblématique de 35 000 décès dus à la chaleur de 2003. Que nous oubliions si facilement ces morts et que nous embrassions si aisément l’unique inquiétude du réchauffement global, nous informe sur notre perte du sens de la proportion.

Le fait important, bien sûr, concerne ce qui se passera lors des futures augmentations de température. Supposons pour le moment – de manière irréaliste – que nous ne nous adaptions pas à l’avenir à la chaleur. Pourtant, la plus grande étude européenne concluait que pour moins de 2°C d’augmentation :

"Nos données suggèrent que l’augmentation de mortalité due à l’augmentation des températures serait compensée par une diminution, beaucoup plus importante à court terme, des décès dus au froid" (14).

Pour la Grande-Bretagne, on estime qu’une augmentation moyenne de 2°C provoquera 2000 morts supplémentaires mais évitera 20 000 morts de froid (15). Un article tente d’intégrer toutes ces études sur cette question (appelée méta-analyse) et de l’appliquer à une grande variété de pays développés et en développement autour du monde, a constaté que "le réchauffement de la planète peut provoquer une diminution des taux de mortalité, en particulier dues aux maladies cardio-vasculaires" (16). Pour les États-Unis, le total net de décès dus au réchauffement climatique en 2050 est estimé à 174.000 par an minimum (17).

Élévation du niveau des mers

Dans son rapport de 2007, l’ONU estime que le niveau de la mer augmentera de 34,5 cm sur le reste du siècle (18). Si ce n’est pas un chiffre à négliger, il est toutefois important de réaliser que ce chiffre est loin d'être historique. Depuis 1850, nous avons connu une élévation du niveau des mers d’environ 29 cm, et ce, sans causer de perturbations graves. L’élévation du niveau de mer est un problème, mais pas une catastrophe. Interrogez une très vieille personne sur les événements les plus importants du 20ème siècle. Elle mentionnera probablement les deux guerres mondiales, la guerre froide, le moteur à combustion interne et peut-être la révolution des technologies de l’information. Mais il est très peu probable qu’elle ajoute: "Oh, et la hausse du niveau des  mers".

Il est également important de noter que les nouvelles prévisions du GIEC sont inférieures aux précédentes. La nouvelle fourchette est de 18-59cm (moyenne 38,5 cm), inférieure à 9-88cm en 2001 (moyenne 48,5 cm) (19). Cela suit la tendance à la baisse depuis les années 90 (où le premier rapport annonçait 67 cm), et les années 80, où l’US-EPA prévoyait plusieurs mètres (20).

Mais cette information a bien moins de conséquences que ce que nous entendons dire par les avocats du réchauffement de la planète. Al Gore a peut-être le plus exagéré ce point dans son livre et son film. Dans une séquence animée du film, il nous montre comment une grande partie de la Floride, y compris Miami, sera inondée sous 20 pieds d’eau (21). Il nous montre aussi des séquences tout aussi fortes sur l’inondation de la baie de San Francisco, la disparition des Pays-Bas sous l’eau, Pékin et puis Shanghai submergés, le Bangladesh devenu inhabitable pour 60 millions de personnes, et même comment New York et le World Trade Center Memorial seront engloutis.

Comment est-il possible qu’aujourd’hui, l’une des voix les plus fortes sur le changement climatique puisse affirmer des choses aussi éloignées de la meilleure science, comme nous le voyons dans la figure 2 du GIEC. Le GIEC cite un pied, A Gore le multiplie par 20. Bon, techniquement Al Gore ne contredit pas les Nations Unies car il dit simplement : "Si la glace du Groenland ou si moitié du Groenland et moitié de l’Antarctique fondent ou se brisent et glissent dans l’océan, le niveau de la mer dans le monde entier augmenterait de 18 à 20 pieds" (22).

Il fait simplement une hypothèse et puis nous montre les détails horribles de ce qui se passerait – en toute hypothèse – à Miami, San Francisco, Amsterdam, Pékin, Shanghai, Dhaka et enfin sur New York (23).

Mais bien sûr, le film suggère clairement une inondation immédiate, renforcé par des commentaires disant que la hausse du niveau de la mer autour de Pékin signifierait que "plus de 20 millions de personnes devraient être évacués" (24).

Maintenant, prenons une synthèse de la contribution du Groenland au niveau de la mer (25). Aucune ne dépasse 3 mm/an d’ici à la fin du siècle, alors que l’affirmation de Gore – si elle reste valable sur un siècle – est de l’ordre de 120 mm/an soit 40 fois plus que l'estimation la plus haute. Le GIEC estime que le Groenland devrait contribuer à plus de 3,5 cm sur le siècle, et les modèles donnent une valeur basse de 1 cm et haute de 15 cm. Cela signifie que l’affirmation de Gore est 174 fois plus élevée que celle du GIEC (voir la figure 2). Il est peu probable qu’une telle approche entraînera des initiatives politiques adéquates.

Figure 2 : estimation de Al Gore et Hansen de l’élévation au 21e siècle du niveau des mers due à la fonte du Groenland. Le GIEC l’estime à 3.5cm et l’incertitude est donnée pour le minimum (1 cm) et le maximum (15 cm) des autres modèles disponibles. Al Gore et Hansen annoncent à 609 cm soit 174 fois plus.


1.  Fabge | 7/10/2008 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Je suis sur le c…

Il est malin Björn!

2.  Marot | 7/10/2008 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

Il se comporte en professionnel du judo !

Il va dans le sens du poil chauffard et démonte les conclusions.

3.  joletaxi | 7/10/2008 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

Il a vendu ses « actions carbone » au bon moment…

4.  Araucan | 7/10/2008 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Il sait bien que toute proposition environnementaliste comporte ses propres contradictions internes et il les recherche. De plus, comme c’est un économiste, il sait également jouer avec ce type d’arguments. Et comme les économistes de l’environnement se basent généralement sur des exemples marginaux et souvent limités tout en contestant l’ « économie générale », il peu effectivement faire du judo ou de l’aïkido : il est le premier, il faut donc que cela diffuse. Il montre clairement qu’il y a des alternatives autrement plus efficaces que de passer par le changement climatique pour résoudre nombre de problèmes.

pour le moment, beaucoup focalisent sur le CC, parce qu’il a le potentiel (qui se réduit…..) de lever beaucoup d’argent…

5.  DM | 7/10/2008 @ 11:34 Répondre à ce commentaire

Focaliser sur les décés dus à la chaleur et au froid revient à ignorer tout le reste du tableau.
Si réchauffement il y a, alors les conséquences ne seront pas un simple radoucissement des hivers, c’est trop facile. La désertification des terres et des mers est une cause possible et qui peut faire également beaucoup de victimes indirectes.

6.  MicKingfisher | 7/10/2008 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

@ 5 DM
Il ne se focalise pas sur les décès … il me semble que vous n’avez pas tourné les pages …

7.  Curieux | 7/10/2008 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

@MicKingfisher,
Hé ne lui demande pas l’impossible, il est réchauffiste.

8.  Curieux | 7/10/2008 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

@ Frédéric

Est-il possible d’avoir ce texte d’un seul bloc en pdf ?

@ Araucan,

Merci pour l’excellente traduction et l’énorme boulot.

9.  Araucan | 7/10/2008 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

@DM,

Juste une ou deux remarques : réchauffement (s’il y a ) ne veut pas dire forcément plus sec, en fait on en sait rien et je trouve que cette association systématique est abusive. Et si la température augmente et que la pluviométrie suit suffisament, il n’y aura pas de problèmes majeurs juste des question d’adaptation.

De plus la désertification a d’abord des causes anthropiques (surexploitation des milieux par l’agriculture, le sur-pâturage, l’exploitation irraisonnée des forêts, les feux, …) avant tout…et surtout le CC.

NB : heureusement que le climat a évolué pour le Sahel en mettant fin à la grande sécheresse des années 80.

10.  Curieux | 7/10/2008 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

La désertification des terres

D’autant que les modèles, pour amplifier la ridicule (si elle existe) augmentation de l’effet de serre liée au CO2 humain sont OBLIGÉS d’inclure une rétro-action positive (si elle existe elle aussi) via une augmentation de l’évaporation (i.e. de la vapeur d’eau donc de pluie) qui seule est capable de produire les chiffres annoncés.

11.  DM | 7/10/2008 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

#6
Le terme focaliser est trop fort, c’est vrai.
Mais le paragraphe est en trop, sauf à s’attaquer aux médias, ou faire du strawman.

#9
Je reste bien sur prudent vis à vis des conséquences comme la désertification. Réchauffement signifie modification des courants (marins ou vent), et modifications locales. Normalement ca devrait amener davantage de pluie, mais ca dépend où ca tombe.
Comme l’a dit Gabin : tout ce qu’on sait c’est que nous ne savons pas grand chose..

12.  the fritz | 7/10/2008 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

je pense que Lomborg joue gros; dire que
1-Le réchauffement de la planète est réel et vient de l’homme.
2-Nous avons besoin de nous focaliser davantage sur des solutions intelligentes
3-Nous avons besoin – comme cette audition nous le demande – de mettre le réchauffement de la planète en perspective.
c’est emboiter le pas au GIEC, sans l’égratigner ou à peine

Bien sûr , après son souffre douleur c’est Al Gore, bien sûr il clame que les calamités terrestres sont autres que le réchauffement climatique, mais on retiendra les trois affirmations ci-dessus

Cette déclaration me semble très politicienne; en plus tout le côté économico-politico- social me paraît bien alambiqué; les financiers de ce monde ne connaissent qu’une préoccupation: la grosseur de leur porte feuille; leur parler de la misère du monde ne leur fait ni chaud ni froid, et remplacer le RC par d’autres fléaux plus urgents itou
L’affairisme dans ce monde n’a rien à faire avec la science, surtout si elle se veut moralisatrice

13.  joletaxi | 7/10/2008 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Ne boudons pas notre plaisir de voir qu’il y a encore des gens qui ont un discours réaliste et raisonnable.
En parlant de désertification, il y a une association suisse qui récupère les vieux métaux pour en faire des petits fourneaux.Distribués gratuitement, ils permettent aux populations d’économiser du bois par rapport au feu traditionnel,et partant de lutter contre la désertification en diminuant le prélèvement de bois de chauffage.
Je n’ai pas vu quel est l’impact de cette mesure de bon sens dans le dernier rapport du GIEC.Ils devraient consacrer un budget à cela.Ils en ont bien consacré un pour mesurer la t) dans un seau d’eau….

14.  Araucan | 7/10/2008 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

Lomborg sait que s’il met en cause le GIEC, il perd toute audience (il a déjà eu une expérience douloureuse à ce sujet).
Moyennant quoi, il est tranquille de ce coté. Ensuite il raisonne en économiste et il compare les moyens utilisés face à un même problème.

Ce qui distingue le CC de bien d’autres sujets environnementaux, c’est qu’avec la tonne de co2, on peut mettre un chiffre sur tout : c’est donc une sorte de monnaie et moyennant quoi, on donne une valeur à tout objet ou action. Et comme tout à une valeur « universelle », on peut faire des taxes « universelles ». Et logiquement, si vous voulez trouver de l’argent pour une activité ou une autre, vous la reliez au changement climatique, sujet actuellement incontournable au niveau politique, ce qui vous permet d’évacuer les bugétaires, puisque vous créez des ressources additionnelles. Ce qui veut dire que vous ne serez pas forcément plus efficace dans vos objectifs.

Voir l’exemple du paludisme, c’est flagrant.

15.  the fritz | 7/10/2008 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

récupère les vieux métaux ……………Distribués gratuitement………….économiser du bois …………..OUla la la, tout cela sent la récession!!!

16.  Kousougoulou | 7/10/2008 @ 14:40 Répondre à ce commentaire

Que pense Mr Lomborg du pic pétrolier ? Tout va bien ?

L’homme a engendré deux problèmes incontournables à cause de son rapport au pétrole:

1. Le pic pétrolier (problème en amont) : Nous sommes tellement convaincus et attachés à la continuité des choses que l’on en arrive à nier les évidences. A l’échelle humaine, le pétrole est la ressource la plus efficace, et dans notre cas, la plus irremplaçable. L’agro-fuel n’y changera rien. Nos technologies pour explorer et extraire sont si performantes que nous sommes arrivés au pic fatidique de l’augmentation des prix par la raréfaction. Le peak-oil, ce serait déjà maintenant. Le pic durera quelques années (il s’agit d’un petit plateau) et puis ce sera la décroissance subie. Pour ceux qui le peuvent, profitez encore de la vue.

2. Changement climatique (problème en aval) : Un degré, deux degrés, emballement d’une machine dont nous sommes loin de cerner le fonctionnement. Qui plante quoi et où et pour qui, et pour combien de temps ? On va s’en poser des questions.

Mon premier s’attaque surtout aux riches et mon deuxième s’attaque surtout aux pauvres.

17.  floyd | 7/10/2008 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

@Kousougoulou

Que pense Mr Lomborg du pic pétrolier ? Tout va bien ?

Pour résumer, il croit que le progrès technologique permet d’utiliser de manière de plus en plus efficace les matières premières, et quand celle-ci devient trop cher, une nouvelle ressource est utilisée. (bois->charbon->pétrole->?)

18.  Kousougoulou | 7/10/2008 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

@floyd. J’espère qu’il voit juste car il est à craindre que des pans entiers de nos économies s’effondrent dès que nous serons sur l’autre versant de la courbe de Hubbert. Que le pétrole passe de 100$ à 150$, ça va, mais si le pétrole devait passer de 150$ à 250$ dans les quelques mois/années à venir et c’est l’économie mondiale qui sera profondément mise à mal. Connaitra-t-on un baril à 1000 $ ?

19.  the fritz | 7/10/2008 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

@14
Ce qui distingue le CC de bien d’autres sujets environnementaux, c’est qu’avec la tonne de co2, on peut mettre un chiffre sur tout : c’est donc une sorte de monnaie
En somme cela remplace le billet de banque , l'euro , le dollar ;eh bien on a vu à quoi amène la spéculation avec ces billets

20.  floyd | 7/10/2008 @ 15:19 Répondre à ce commentaire

@Kousougoulou

Connaitra-t-on un baril à 1000 $ ?

Cet été, je n’arrêtais pas de lire dans les journaux des articles d’ ‘experts’ qui nous annoncaient que le baril de pétrol ne descendrait pas en dessous de 100$. Certains mêmes nous prédisaient un baril à 200$ d’ici la fin de l’été. Et tous nous affirmaient que la demande de la chine ne permettrait pas une forte descente du baril.
Donc la conclusion, c’est que personne n’en sait rien.
Par contre, l’histoire nous a montré que les prophètes de malheur se sont toujours trompé à long terme.
Ceux-ci se sont toujours trompé, car ils ne voyaient pas (ou ne voulaient pas voir) que le progrès technologique permet d’utiliser et de trouver des nouvelles ressources de façon de plus en plus efficace.

21.  Fabge | 7/10/2008 @ 15:19 Répondre à ce commentaire

@18

Lorsqu’on fait un peu d’histoire, on est frappé de la vitesse à laquelle une énergie peut en remplacer une autre. Ce n’est donc pas un gros problème tant qu’il y a du carbone et, de ce côté-là, rien à craindre : sans compter le calcaire, nous devons avoir quelques centaines d’années en stock. Si on y ajoute le calcaire…

22.  the fritz | 7/10/2008 @ 15:23 Répondre à ce commentaire

`@17

(bois->charbon->pétrole->?)

cela sera

bois- charbon -pétrole -( gaz et uranium)-charbon – bois

en gros on est parti du renouvelable pour exploiter le fossile et en fin de compte on retournera au renouvelable qui ne sera pas nécessairement le bois ou le bio; ce n’est qu’une question de temps; cela dépendra de la sagesse humaine, s’accompagnera certainement de récession, mais pas nécessairement de recul

23.  the fritz | 7/10/2008 @ 15:33 Répondre à ce commentaire

@ 18 c’est quoi cette histoire de calcaire; cela me rappelle l’hydrogène

24.  miniTAX | 7/10/2008 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

mais si le pétrole devait passer de 150$ à 250$ dans les quelques mois/années à venir et c’est l’économie mondiale qui sera profondément mise à mal.

@18
Si les cochons devaient avoir des ailes, ils voleront.

25.  Araucan | 7/10/2008 @ 15:46 Répondre à ce commentaire

@the fritz,

Eh oui, d’autant qu’avec le CO2 , on est toujours dans les modèles : CO2 émis et tonne de CO2 évitée et qu’en plus, les quotas sont fixés, ce qui ajoute un effet pervers potentiel….

26.  the fritz | 7/10/2008 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Quel scandale les quotas: seront-ils calculés pour rattraper le même niveau de vie pour tous?
ET puis il y aura toujours des états qui vendront le droit au rattrage , l’argent allant dans la poche des dirigeants mafieux, laissant le pays dans sa situation en voie de développement

27.  the fritz | 7/10/2008 @ 16:10 Répondre à ce commentaire

Kousougoulou
@ 18 c’est quoi cette histoire de calcaire; cela me rappelle l’hydrogène

cela s’adressait à Fabge, excuse

28.  joletaxi | 7/10/2008 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

A propos du petrole:
dans les années 70 on a déjà connu un brusque bouleversement économique par l’envolée des prix.Je me souviens encore M. Demeur de l’Espaul co de pétrofina déclarant à la tv,que le pétrole allait devenir rare et aussi précieux que du caviar…
Ce que l’on cache depuis toujours c’est l’état des réserves.Personne parmi les producteurs n’a intérêt à dire qu’il nage dans un océan de pétrole.Un autre élément est que d’un gisement, dans l’état de la technique, on extrait tout au plus 30% de la masse potentiellement dans la nappe.Cela ne veut pas dire que nous devons pas évoluer vers d’autres sources d’énergie.Il est par exemple aberrant de continuer à bruler bêtement dans des chaudières de chauffage,une matière première qui pourrait être mieux valorisée dans tous les produits que l’on en extrait.
Ce discours catastrophiste à propos de tous les sujets est éreintant.Demain nos voitures seront hybrides, notre chauffage sera électrique,ou autre,etc.
Nous somme s capables d’évoluer,et l’idée de constituer un fond pour financer la conquête de cette nouvelle frontière me paraît bien plus sensée que ce barnum bureaucratique dans lequel on s’engage.

29.  Fabge | 7/10/2008 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

@ 27

C’est effectivement dans ce genre : on fait appel à une énergie primaire pour effectuer la dissociation du CaCO3 et on recombine pour obtenir des CH. Je ne suis pas assez chimiste pour connaitre le principe exact ni le rendement mais, comme l’hydrogène, cela donne de la souplesse pour l’utilisation de formes d’énergie moins mobiles que le pétrole.

30.  REDBARON 17 | 7/10/2008 @ 17:46 Répondre à ce commentaire

Depuis la crise financière le pétrole chute.

90,30 $ actuellement… 160 $ en juillet -août…

L’OPEP n’est pas folle elle sait que si le baril grimpe trop, cela sera une opportunité pour les autres énergies, dont l’hydrogène.

On ne manque pas de pétrole on spécule sur le pétrole c’est différent.

31.  Araucan | 7/10/2008 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

@Fabge,

La dissociation du calcaire, c’est facile : il suffit d’un acide… ;).

Ensuite le passage de hco3- ce doit être plus sportif et consommateur d’énergie….

32.  the fritz | 7/10/2008 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

@31
C’est évident , des acides , il y en a à foison et ça tombe du ciel; il n’y a qu’à récuperer les pluies acides
On sait tout faire, mais à quel prix?

33.  the fritz | 7/10/2008 @ 22:15 Répondre à ce commentaire

Red baron, on est bien d’accord, on spécule sur le prix du baril; d’ailleurs le fait qu’il suive la bulle financière et son éclatement en est une preuve
Mais j’ai rarement vu que l’on spécule sur le prix d’une marchandise qui ne soit pas rare: le kilo de sable dans le désert , le kilo de pomme cette année, le prix d’une heure de travail d’un OS etc..par exemple
Joletaxi
La différence avec les années 70, c’est qu’à l’époque on trouvait encore du pétrole pour compenser la production; cela n’est plus le cas aujourd’hui et ne le sera plus jamais; nos réserves diminuent mais elles suffisent encore pour suivre la demande; mais viendra le jour, proche , où on ne pourra plus suivre la demande , malgré une production encore en augmentation; là on est vraiment tout proche ; puis viendra le jour du peak oil et là, la production baissera; on a brulé la moitié des réserves de pétrole conventionnels en 100 ans soit 1000 milliards de baril sur 2000;
on en consomme 30 milliards par an; cela fait trente années auxquelles on peut en rajouter une demi douzaine gràce aux améliorations de récupération, aux découvertes futures (arctique et grands fonds, mais cela devient cher) et aux huiles extra lourdes

Et puis JO « (Personne parmi les producteurs n’a intérêt à dire qu’il nage dans un océan de pétrole. ») cette affirmation est complètement erronnée, c’est plutôt l’inverse, si ce n’est pas un mensonge
Les pays de l’opep ont des quotas basés sur leur réserves raison pour laquelle ils les gonflent tous; et puis il y a l’exemple de shell qui trafiquait ses réserves et dont le titre s’est bien écroulé le jour ou la vérité fut dévoilée
Mettre les gens en garde vis a vis de ce problème , n’est pas du catastrophisme, il vaudrait mieux prévoir sereinement pour éviter un espèce de crach énergétique

34.  Araucan | 7/10/2008 @ 23:04 Répondre à ce commentaire

Pour compléter, passer de HCO3- à un -CH3, cela consomme de l’eau et de l’énergie…nucléaire ? (Nb : la réaction inverse, CH4+O2 ->CO2+H2O, c’est une combustion).
Chez les plantes, cela se fait déjà mais elles préfèrent quand même partir du CO2 et si la technique est sure, le rendement est faible….

35.  Sirius | 8/10/2008 @ 3:39 Répondre à ce commentaire

@2_Marot

Il va dans le sens du poil chauffard et démonte les conclusions.

Je suis d’accord, votre remarque est très perspicace, je cite par exemple cet extrait de l’article de Lomborg :

[…] Al Gore et tous ceux qu’il a inspirés sont pleins de bonne volonté et ont de grandes intentions.

C’est vraiment un beau truc de rhétorique : on flatte d’abord nos ennemis, pas ce qu’ils disent ou font, pour en suite démonter (démolir) ce qu’ils disent ou font.

Mais cela dit, de plus en plus, je doute même de la seconde proposition…

36.  miniTAX | 8/10/2008 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

nos réserves diminuent mais elles suffisent encore pour suivre la demande; mais viendra le jour, proche , où on ne pourra plus suivre la demande , malgré une production encore en augmentation; là on est vraiment tout proche

@the fritz,
La production suivra toujours la demande et inversement, the Fritz !
On a arrêté le charbon en France, pas parce qu’il n’y a plus de production mais parce qu’il n’y a plus de demande. On a arrêté de consommer l’huile de baleine parce que faute de production, la demande a chuté à zéro.

C’est une loi de base de l’économie : ça s’appelle la loi de l’offre et de la demande et souvent, ça n’a rien à voir avec l’état des ressources. Si tu soutiens le contraire, trouve moi un seul exemple qui illustre ton affirmation, un seul ! Tu ne peux pas ? Dommage.

37.  the fritz | 8/10/2008 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

minitax

j’ai rajouté un mot et je pense que c’est plus clair

nos réserves diminuent mais elles suffisent encore pour suivre la demande; mais viendra le jour, proche , où on ne pourra plus suivre la demande( énergétique) , malgré une production encore en augmentation; là on est vraiment tout proche

38.  the fritz | 8/10/2008 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

Minitax
Si tu soutiens le contraire, trouve moi un seul exemple qui illustre ton affirmation, un seul
La demande de rapports indigestes du GIEC est nulle, pourtant on en offre régulièrement

39.  miniTAX | 8/10/2008 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

@37,
L’offre énergétique est infinie, ne serait ce que par le soleil : la totalité toutes les réserves de pétrole actuelles représente à peine l’équivalent de 1,5 jours d’énergie solaire. Et au niveau fossile, on n’a même pas tapé dans les chlatrates de méthanes (cf par exemple les programmes japonais), dont les réserves en tep sont 50 à 500x celles de pétrole. Sans compter la géothermie et le nucléaire, fission et bientôt fusion…

Regarde autour de toi : l’offre énergétique ne cesse d’augmenter avec le progrès technologique (qui est exponentiel), parler de pénurie alors que tous les faits montrent exactement l’inverse relève de l’aveuglement.

40.  miniTAX | 8/10/2008 @ 9:53 Répondre à ce commentaire

La demande de rapports indigestes du GIEC est nulle, pourtant on en offre régulièrement

Oui donc c’est un exemple de surabondance de l’offre par rapport à la demande, l’inverse de ce que tu prétends.

41.  floyd | 8/10/2008 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

@Minitax

Je vais souvent chez Fauchon pour prendre du caviar et du foie gras, et vous pouvez me croire, vu les prix, la demande est beaucoup plus forte que l’offre. 😉

42.  miniTAX | 8/10/2008 @ 12:30 Répondre à ce commentaire

@41 Le prix n’a rien à voir avec la disponibilité des ressources.
L’or et le diamant sont hors de prix, pour autant, personne ne parle de peak or ou peak diamant.

43.  the fritz | 8/10/2008 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

Minitax,
ne t’enfonce pas
Il faut faire la différence entre hydrocarbure en place et réserve, ces dernières étant assorties avec un prix; si on a abandonné le charbon il y a un siècle, c’est parce que le pétrole est devenu moins cher.
Si je dis aujourd’hui qu’il y a 1000 milliards de barils de réserves, c’est avec le prix du baril à 100 dollars; si tu me triple ce prix, je peux extraire des gisements marginaux, payer le prix de la séparation de l’huile de l’eau, aller forer par 3000 m de fond ou déplacer des icebergs qui menacent mes installations; on aura alors 1200 milliards de barils de réserves; mais pas au même prix
Quand aux réserves d’hydrates, laisse rêver Coustou; d’abord la fourchette de reserve me rappelle les prévisions du GIEC, ensuite cette énergie fossile est comme celle du soleil: trop diffuse, trop éparpillée; sinon la géothermie est bien contente d’avoir le pétrole pour creuser les puits , et la fusion , ce sont des promesses pour dans 50 ans comme les prévisions du GIEC

44.  guignolo | 8/10/2008 @ 13:20 Répondre à ce commentaire

Bonjour, je suis depuis quelque temps votre forum passionnant, pour ce qui concerne la ressource énergétique, le charbon n’a jamais été abandonné, au contraire, et c’est certainement la source d’avenir, y compris pour remplacer en partie le pétrole (tout en conservant les mêmes réseaux de distribution!) ; voir à ce propos les investissements impressionnants du Shenhua Group en Chine dans le domaine du Coal-To-Liquid

45.  guignolo | 8/10/2008 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

46.  guignolo | 8/10/2008 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

http://www.shenhuagroup.com.cn.....bk/mzy.htm

Désolé, j’ai un petit problème pour coller le lien ;-(

47.  joletaxi | 8/10/2008 @ 13:30 Répondre à ce commentaire

On pourra peut-être retrouver en Amérique du Sud les savants allemands qui fournissaient l’essence aux panzers il n’y a pas si longtemps à partir du charbon…d’autant que parti comme c’est, on aura peut-être besoin de conseils pour rouvrir certains camps de « vacances »….

48.  Kousougoulou | 8/10/2008 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

@the fritz,
Je rejoins votre analyse de la situation. J’ai appris récemment que la crise pétrolière des années 70 correspondrait au pic de découverte du pétrole, on a su alors que les découvertes de pétroles ne pouvaient plus que diminuer. Aujourd’hui, nous atteignons le pic de production, enfin j’ai tendance à le croire, même si il est vrai qu’il faut du recul pour pouvoir parler de pic de production.

D’un certain point de vue, la crise actuelle aura le mérite de transformer le pic de production en plateau de production, ce qui est plutôt positif. Nous aurions alors une croissance plus ou moins nulle pendant quelques années avant de subir une décroissance matérielle imposée par une demande (à jamais) supérieure à l’offre. Peut-être même que la crise des matières premières est un élément qui a amplifié la crise actuelle (en attaquant la confiance en l’avenir). En tout cas, il y a des gens qui disent que le problème, n’est plus la liquidité de banques mais la confiance tout court. Prévoir/investir à court/moyen terme alors que le pic de pétrole est prêt à nous tomber dessus, c’est en effet problématique. A propos des réserves, qui fait encore confiance à l’OPEC et aux compagnies pétrolières?

49.  Curieux | 8/10/2008 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

Les discussion sur les ressources énergétique me font rire.
D’abord, parce que tout confondu, pétrole, gaz charbon, schistes bitumineux on a pour, au bas mot, 300 ans.

D’ici là notre capacité à consommer de moins en moins aura fait d’immense progrès. Certaines sources renouvelable, solaire, auront fait les mêmes immense progrès. Dans ce même temps, de nouvelles énergie seront apparues, nucléaire 4ème générations avec des stocks qui se chiffre en milliers d’années, ou fusion en millions d’années.
Mais aussi la population humaine, aura, selon toute vraisemblance (very, very, very likely 😉 ) diminué pour rejoindre ses niveaux des années 1970 soit 2,5 milliards d’humains.

Quand au prix, faites un bref retour en arrière d’une petite quarantaine d’années, le baril était aux alentour d’UN $ soit 100 fois moins qu’aujourd’hui. Ça nous laisse de la marge, un baril à 10.000 $ dans 40 ans, non ?

50.  DM | 8/10/2008 @ 14:51 Répondre à ce commentaire

Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse encore ressortir le peak pétrolier en ce moment. ll y a 2 mois, ok, mais aujourd’hui..
D’ailleurs sur un autre forum, quelques écolo-décroissants s’étranglaient en annonçant le prix du pétrole qui a tourné autour de 145 $. Mais aujourd’hui nous ne les voyons plus, un baril à 88$ c’est moins intéressant…

Le peak n’est certainement pas loin, mais la croissance de ces 2 dernières années est nettement plus conséquentes à la spéculation qu’à autre chose.

Je ne pense pas qu’on manquera d’énergie (au pire le charbon + nucléaire + toutes les alternatives bio).
Par contre elle deviendra certainement cher.
Tout dépend de la vitesse à laquelle la conso va continuer à augmenter, et de la proximité du peak.
Là je ne me risquerai pas au jeu des pronostics, sachant à quel point nous sommes mauvais là dessus..

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