Appel à traduction : réfutation de l’effet de serre dû au CO2 atmosphérique en physique.

 (Le Journal international de physique moderne a publier dans son édition du 30 janvier 2009 (volume 23-3) l'article dont le résumé suit, écrit par Gerhard Gerlich et Ralf D.Tscheuschner. Le texte complet est disponible ici http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf. Un premier résumé a été posté et Marot nous a traduit le résumé des auteurs, qui est donné ci-dessous. Par ailleurs, une traduction de l'article a été lancée : Fabge02 est volontaire pour l'introduction -pages 1 à 15-, Scaletrans pour la première partie -pages 16 à 21-.

Des volontaires pour les paragraphes suivants sont les bienvenus : 

The Sun as a black body radiator pages 21 à 22 (Scaletrans: fait)

The radiation on a very nice day pages 23 à 29 (Scaletrans : fait)

High School Experiments pages 24 à 32 (Scaletrans)

Experiment by Wood pages 32 à 34  (jmr : fait)

The fictitious atmospheric greenhouse effects §3,1 à 3.2 pages 35 à 38 (jmr : fait)

§ 3.3 et 3.4  pages 38 à 45

§ 3.5 Absorption/Emission is not Reflection  pages 45 à 50 (Murps)

§ 3.6 The hypotheses of Fourier, Tyndall, and Arrhenius pages 51 à 57 (Scaletrans : fait)

§ 3.7 The assumption of radiative balance (Scaletrans)

 § 3.7.1 à 3.7.3 pages 58 à 62

 § 3.7.4 à 3.7.7 pages 62 à 67

 §3.7.8 à 3.7.11 pages 68 à 72

§3.8 Thermal conductivity versus radiative transfer pages 72 à 75

§ 3.9 The laws of thermodynamics pages 75 à 79

§ 4 Physical Foundations of Climate Science
§ 4,1 et 4.2 pages 80 à 86

§ 4.3 pages 86 à 91 (Araucan)

Ce n'est qu'une indication pour le découpage ! Mais merci de nous indiquer qui traduit quoi et de poster les textes traduits en ligne. Je propose qu'on se limite dans ce fil aux seules questions de traduction ! )

Une discussion approfondie du problème des transferts de chaleur sur la planète dans le cadre de la physique théorique et de la thermodynamique a conduit aux résultats suivants :

1. Il n’y a pas de loi physique courante qui lie le phénomène de réchauffement dans les serres et l’effet imaginaire des gaz à effet de serre qui expliquerait les phénomènes physiques en cause. Les termes effet de serre et gaz à effet de serre sont délibérément inappropriés.

2. Il n’y a pas de calcul pour déterminer une température moyenne de surface de la planète
· avec ou sans atmosphère ;
· avec ou sans rotation ;
· avec ou sans gaz absorbant les infrarouges.

La différence souvent mentionnée de 33°C pour un effet de serre fictif de l’atmosphère est par conséquent un nombre sans signification.

3. Tout bilan radiatif du flux moyen irradiant n'a aucune pertinence pour déterminer les températures de l’air au niveau du sol et en conséquence pour ses moyennes.

4. Les températures moyennes ne peuvent pas être identifiées par la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes des températures absolues.

5. L’irradiance et les flux de chaleur ne déterminent pas les distributions de températures et leurs valeurs moyennes.

6. La reémission n’est pas une réflexion et ne peut en aucun cas réchauffer l’air au sol à l’opposé du flux de chaleur réel, sans travail mécanique.

7. Les augmentations de température dans les modèles de calcul climatiques sont rendus plausibles par une cause de type mouvement perpétuel sans dépense. C’est possible en supposant que la conductivité thermique dans les modèles atmosphériques est nulle, une supposition qui n’est pas physique. Ce ne serait plus une cause permanente du second type si la « moyenne » du bilan radiatif imaginaire qui n’a aucune justification physique était abandonnée.

Eruption dans l'archipel des Tonga8. Selon Shack 1972, la vapeur d’eau est responsable de la plus grande partie de l’absorption des radiations infrarouges dans l’atmosphère terrestre. Les longueurs d’onde de la partie absorbée par le dioxyde de carbone n’est qu’une faible partie du spectre infrarouge et ne change pas considérablement par une augmentation de sa pression partielle.

9. L’absorption infrarouge n’entraîne pas de rétroaction positive. Elle apporte plutôt une chute de température de la surface illuminée.

10. Dans les modèles de transport radiatif avec l’hypothèse d’un équilibre thermique local, il est supposé que la radiation absorbée soit transformée en mouvement thermique de toutes les molécules de gaz. Il n’y a pas d’augmentation de ré-émission sélective de la radiation infrarouge aux basses températures de l’atmosphère terrestre.

11. Dans les modèles climatiques, les mécanismes planétaires et astrophysiques ne sont pas pris en compte convenablement. La dépendance au temps de l’accélération de la gravité dûs à la Lune et au Soleil (marée haute et marée basse) ainsi que les situations géographiques locales, qui sont importantes pour le climat local, ne sont pas pris en compte.

12. Les études de détection et d’attribution, les prédictions des modèles informatiques pour des systèmes chaotiques, et le concept d’analyse par scénario ne font pas partie des sciences exactes, en particulier de la physique théorique.

13. Le choix d’une méthode de discrétisation appropriée et la définition de contraintes dynamiques appropriées (contrôle de flux), étant devenus une partie de la modélisation informatique, n’est rien d’autre qu’une autre forme de l’ajustement des courbes de données. Le physicien et mathématicien von Neumann a dit une fois à ses jeunes collaborateurs : « Si vous me donnez quatre paramètres indépendants, je peux construire le modèle mathématique qui décrira exactement tout ce qu’un éléphant peut faire. Si vous me donnez un cinquième paramètre indépendant, le modèle prédira que l’éléphant volera » (cf. Ref [185])

14. Les opérateurs fortement dérivatifs (p.e. le Laplacien) ne pourront jamais être représentés sur des mailles larges. Par conséquent une description de la conduction thermique dans des modèles informatiques globaux est impossible. L’équation de la chaleur n’est pas et ne peut pas être représentée sur des grilles à larges mailles.

15. Les modèles informatiques des systèmes chaotiques de grandes dimensions, décrits par des équations aux dérivées partielles non linéaires, diffèrent fondamentalement des calculs dans lesquels la théorie des perturbations est applicable et où des améliorations successives des prédictions – par l’augmentation de la puissance de calcul – sont possibles. Au mieux, ces modèles informatiques doivent être regardés comme des jeux heuristiques.

16. La climatologie interprète faussement l'imprésivibilité du chaos sous le nom d'effet papillon en en faisant une autre menace pour la santé de la Terre.

Posté par Araucan.

1.  Marot | 22/03/2009 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

Erreur mineure que je signale pour éviter des recherches inutiles aux traducteurs.

J’ai donné une traduction du résumé placé en tête de la publication,
posté ici : skyfal.free.fr/?page_id=2#comment-15968

Le texte ci-dessus est la traduction du « Résumé du physicien » placé en fin de publication,
posté ici : skyfal.free.fr/?page_id=2#comment-16037

2.  Araucan | 22/03/2009 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

Marot (#1),

C’est indiqué dans l’intro en bleu ! 😉

Encore merci !

3.  Marot | 22/03/2009 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#2),
J’ergote 👿

Je lis en bleu
« Marot nous a traduit le résumé des auteurs, qui est donné ci-dessous. »

ce résumé a pour nom Résumé du physicien.

4.  Curieux | 22/03/2009 @ 22:50 Répondre à ce commentaire

Pour info si vous ne le savez déjà, il y a un résumé sur pensée-unique.

5.  Araucan | 22/03/2009 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Marot (#3),
Il y a deux auteurs, non ?

6.  scaletrans | 23/03/2009 @ 9:26 Répondre à ce commentaire

Je commence ce matin les pages 16 à 21.

7.  scaletrans | 23/03/2009 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

Araucan (#5),

J’aurai fini 16 à 21 tout à l’heure, mais je crains que la mise en ligne ne passe pas à cause des équations au format image. Je suis volontaire pour la suite 22 à 29.

8.  Araucan | 23/03/2009 @ 19:46 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#7),

Merci beaucoup : je vous envoie un mail directement ce soir pour que vous m’envoyiez votre texte.

Pas de problème pour la suite !

9.  Fabge02 ex-Fabge | 23/03/2009 @ 21:21 Répondre à ce commentaire

@Scaletrans

Bonsoir,

Il y a un éditeur d’équations sous Word. Je n’ai pas encore testé mais un jeune chercheur m’a dit : « tu fais, dans le menu déroulant : insertion, objet, équation Microsoft » et, effectivement, il n’y a plus qu’à remplir. Ça c’est la théorie, je n’ai pas encore essayé la pratique….

10.  Abitbol | 24/03/2009 @ 9:08 Répondre à ce commentaire

Je veux bien vous soumettre une traduction de « Experiment by Wood » vers la fin de la semaine.

11.  scaletrans | 24/03/2009 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

Fabge02 ex-Fabge (#9),

Effectivement. Je l’essayerai à tête reposée, préférant me concentrer sur la traduction pour l’instant.

12.  Araucan | 24/03/2009 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

Abitbol (#10),

Noté ! Merci

13.  Chria | 24/03/2009 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

J’aimerais bien connaître l’avis d’un modélisateur style Le Treut sur cet article. Aucun climatologue du Giec n’a encore réagit à ce papier ?
(sinon pour les trad désolé je suis une chèvre en anglais…)

14.  jmr | 24/03/2009 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

J’ai fait Wood (p 32 à 34), avantage : pas d’équations ni de schémas !

Je poste comment ? En Word à quelle adresse ?

Ou sur le thread de contribution en texte, se posera alors le pb des images, quand il y en aura ?

JM

15.  Murps | 24/03/2009 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

Je traduirais avec plaisir :

§ 3.5 Absorption/Emission is not Reflection pages 45 à 50

Dites moi au passage ou il faut poster la version française.
😉

16.  Araucan | 24/03/2009 @ 16:20 Répondre à ce commentaire

jmr (#14), Murps (#15),

Merci à tous deux : merci de regarder en haut du post où je fait la mise à jour de qui fait quoi. AÎe ! Abtibol s’était porté candidat pour Wood…

Si ce que vous avez traduit ne comporte pas de formules ou d’images, merci de la poster ici (cela fera plus de relecteurs…)
Sinon, je vous envoie un mail ce soir pour que vous m’envoyiez vos traductions.
Ensuite, je mettrai progressivement en ligne chapitre par chapitre.

17.  scaletrans | 24/03/2009 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

J’envoie 22 à 29 et prends 29 à 32 (High School experiment). Je verrai pour la suite.

18.  scaletrans | 24/03/2009 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#17),

En fait, j’enverrai le tout ensemble…

19.  jmr | 24/03/2009 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#16), OK et désolé pour Abitbol, ça lui fera moins de travail !

Je me porte également candidat pour « Fictitious… » de 35 à 45

Et voici Wood :

2.5 Les expériences de Wood

Bien que le phénomène de réchauffement dans une serre soit dû à la suppression de la convection, c-à-d le refroidissement convectif (10), il reste vrai que la plupart des verres absorbent presque complètement la lumière infrarouge des longueurs d’ondes de 1 µm et supérieures.
Une expérience déterminante est donc de construire une serre dont les vitres soient composées de NaCl ou KCl, qui sont transparents à la fois à la lumière visible et à la lumière infrarouge. Pour le sel (NaCl), une telle expérience a été réalisée dès 1909 par Wood [112-115] :

“Une croyance largement répandue est que la température élevée produite dans un espace fermé clos par du verre et exposé au rayonnement solaire, est le résultat d’un changement de la longueur d’onde, c’est à dire que les ondes calorifiques du Soleil qui sont capables de traverser le verre sont arrêtés par les murs de l’enceinte et élèvent sa température : l’énergie thermique est alors ré-émise par les murs sous la forme de rayonnement de plus grande longueur d’onde qui est incapable de pénétrer le verre, la serre agissant alors comme un piège à radiations.
J’ai toujours éprouvé un doute quant à savoir si cette action jouait un grand rôle dans l’élévation de la température. Il semble beaucoup plus probable que le rôle joué par le verre soit d’empêcher l’évacuation de la chaleur contenue dans l’air chauffé par le sol à l’intérieur de l’enceinte. Si nous ouvrons les portes d’une serre par un jour froid et venteux, le piégeage des rayonnements semble perdre beaucoup de son efficacité. En fait, je pense qu’une serre réalisée en verre transparent à toutes les longueurs d’ondes révèlerait une température quasiment aussi élevée, sinon identique, à celle observée dans une serre classique. L’écran transparent permet au rayonnement solaire de chauffer le sol, et le sol à son tour réchauffe l’air, mais seulement celui prisonnier de l’enceinte. Dans un espace « ouvert », le sol est continuellement mis en contact avec l’air froid par des courants de convection.
Pour tester cela j’ai construit deux enceintes de carton noir inerte, l’un recouvert d’une vitre en verre, l’autre d’une vitre de sel cristallisé de la même épaisseur. Un thermomètre est inséré dans chaque enceinte et l’ensemble emballé dans du coton à l’exception des plaques transparentes. Lors de l’exposition à la lumière du soleil la température est passée progressivement à 65°C, l’enceinte couverte de la vitre en sel se réchauffant plus que l’autre en raison du fait qu’avaient été transmises les plus grandes longueurs d’ondes, qui ont été arrêtés par le verre. Dans le but d’éliminer ce biais, la lumière du soleil a été alors contrainte de traverser au préalable une première plaque de verre.
Il apparut alors une différence d’à peine un degré entre les températures des deux enceintes. La température maximale atteinte fut d’environ 55°C. De ce que nous savons sur la distribution de l’énergie dans le spectre du rayonnement émis par un corps à 55°C, il est certain que la vitre constituée de roche de sel est capable d’en transmettre pratiquement la totalité, tandis que la vitre en verre l’arrête complètement. Cela nous montre que la perte de la température du sol par rayonnement est très faible en comparaison de la perte par convection, en d’autres termes que le gain dû au piégeage du rayonnement est très faible.
Est-il donc nécessaire de prêter attention au rayonnement piégé pour en déduire la température d’une planète affectée par son atmosphère? Les rayons du soleil pénètrent l’atmosphère, réchauffent le sol qui, à son tour, réchauffe l’atmosphère par contact et par courants de convection. La chaleur reçue est donc stockée dans l’atmosphère où elle demeure à cause de la très faible puissance de rayonnement d’un gaz. Il me semble très douteux que l’atmosphère puisse se réchauffer dans de grandes proportions par absorption des radiations du sol, même dans les conditions les plus favorables.
Je ne prétends pas avoir été très loin en la matière, et je publie cette note simplement pour attirer l’attention sur le fait que le rayonnement piégé semble jouer un rôle, mais dans une très faible part pour les cas que nous connaissons.”

Ce texte est une lecture recommandée à tous les climatologues se référant à l’effet de serre.

2.6 Résumé de l’effet de serre

Ce n’est pas le rayonnement infrarouge « piégé », qui explique le phénomène de réchauffement dans une véritable serre, mais la suppression du refroidissement par l’air. (11)

(10.) Un problème familier à ceux qui sont impliqués dans des problèmes de matériel PC.
(11.) Comme le savent la plupart des gens, c’est aussi un problème récurrent pour les PC

20.  Abitbol | 24/03/2009 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

jmr (#19),

De rien jmr, de toute façon, votre traduction est bien meilleure et plus claire.
smile

21.  Araucan | 24/03/2009 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Mise à jour faite.

Bon courage à tous !

22.  Fabge02 ex-Fabge | 25/03/2009 @ 8:38 Répondre à ce commentaire

Je continue, mais à petits pas, je ne peux décemment compter ça dans mon bilan scientifique, je ne suis pas sûr que le CNRS apprécie. J’avancerai plus ce week-end.

23.  jmr | 26/03/2009 @ 8:46 Répondre à ce commentaire

Ci-joint traduc pp 35 à 45 (2 sections)

3 Les effets de serre fictifs dans l’atmosphère

3.1 Définition du problème
Après qu’il aité été discuté de manière approfondie que l’effet de serre se ramène physiquement à expliquer pourquoi la température de l’air dans une serre fermée ou dans une voiture fermée est plus élevée qu’à l’extérieur, il nous reste à étudier de plus près Les effets de serre fictifs dans l’atmosphère.
Comme il existe de nombreux phénomènes distincts, et différentes explications de ces effets, il est justifié de les parcourir ici.
Selon les différentes écoles et le degré de vulgarisation, l’hypothèse que l’atmosphère est transparente pour la lumière visible mais opaque pour le rayonnement infrarouge est censée conduire à
• un réchauffement de la surface de la Terre et/ou
• un réchauffement de la basse atmosphère inférieure et/ou
• un réchauffement d’une certaine couche de l’atmosphère et/ou
• un ralentissement du refroidissement naturel de la surface de la Terre

et ainsi de suite.

Malheureusement, il n’existe aucune de source dans la littérature où l’effet de serre soit présenté en harmonie avec les standards scientifiques de la physique théorique. Comme nous l’avons déjà souligné, le « supplément » du livre de Kittel sur la physique thermique [92] se réfère seulement à l’évaluation du GIEC [23, 25]. Des climatologues importants (ainsi que les « sceptiques du climat »), présentent souvent leurs idées dans des manuels, des encyclopédies, et dans la littérature secondaire et tertiaire.

3.2 Erreur scientifique versus fraude scientifique

Récemment, le climatologue allemand Grassl a souligné que les erreurs sont inévitables en science, même dans la recherche sur le climat [116]. Et le GIEC tempère la plupart de ses déclarations officielles par une sorte de « mesure de probabilité » [2]. Il semble donc que, même dans le grand débat sur la prétendue origine anthropique du réchauffement de la planète, il ya de la place pour les erreurs scientifiques et leurs corrections.
Cependant, certains auteurs et réalisateurs ont fait valoir que l’hypothèse de l’effet de serre n’est pas fondée sur une erreur, mais est carrément une sorte de fraude scientifique.
Cinq exemples:
• Dès 1990, le film australien intitulé «The Greenhouse Conspiracy » a montré que le cas de l’effet de serre repose sur quatre piliers [117]:

1 la preuve factuelle, c’est-à-dire les enregistrements de données du climat, qui sont censés suggérer que le réchauffement de la planète a été observé et qu’il est exceptionnel ;
2 l’hypothèse que le dioxyde de carbone est la cause de ces changements ;
3 les prédictions des modèles climatiques qui prétendent que le doublement du CO2 entraîne un prévisible réchauffement de la planète ;
4 Les bases de la physique.

Dans le film ces quatre piliers sont démolis ce qui fait s’écrouler le bâtiment. L’orateur précise:
« Dans un article récent sur les effets du dioxyde de carbone, le professeur Ellsaesser du Lawrence Livermore Laboratories, un important établissement de recherche des États-Unis en Californie, a conclu que le doublement de dioxyde de carbone aurait peu ou pas d’effet sur la température à la surface et pourrait même peut-être causer un refroidissement de la surface.
Le lecteur est renvoyé à l’œuvre originale Ellsaesser [118].

• Deux livres écrits par le célèbre météorologue et sociologue allemand Wolfgang Thüne, titré The Greenhouse Swindle (en allemand, 1998) [119] et Acquittal for CO2 (en allemand, 2002) [120] se sont attachés à démontrer que l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 est un pur non-sens.

• Un livre écrit par Heinz Hug intitulé « Those who play the trumpet of fear » (en allemand, 2002) a décrypté l’histoire et le contexte de l’actuel business de l’effet de serre [121]

• Un autre film a été montré récemment sur Channel 4 (UK), intitulé « The great global warming swindel » soutenant la thèse que le prétendu réchauffement de la planète induit par le CO2 d’origine anthropique n’a pas de base scientifique [122].

• Dans son document « CO2 : The greatest scientific scandal of our time » l’éminent scientifique atmosphérique Jaworowski a fait une démonstration bien établie [12].

D’un autre côté, Sir David King, conseiller scientifique du gouvernement britannique, a déclaré que « le réchauffement climatique est une menace plus sérieuse pour l’humanité que le terrorisme » (Singer) (12), d’autres ont inclus les sceptiques du réchauffement anthropique dans la même catégorie que les négationnistes, et ainsi de suite. Dans un nombre incalculable de contributions à des journaux et des émissions de télévision populaires en Allemagne, le climatologue Latif (13) continue à mettre en garde le public sur les conséquences de la hausse des émissions des gaz à effet de serre (GES) [123].

Mais aujourd’hui encore il est impossible de trouver un livre sur le non-équilibre thermodynamique ou le transfert de rayonnement où cet effet est dérivé des principes premiers.

Le principal objectif du présent article n’est pas de faire la distinction entre l’erreur et la fraude, mais de découvrir où l’effet de serre apparaît ou disparaît dans le cadre de la physique. Par conséquent, dans la section 3.3 plusieurs variations différentes des hypothèses de l’effet de serre dans l’atmosphère seront analysées et réfutées. Les auteurs se limitent à ce qui a été établi après une publication de Lee, dans le fameux Journal of Applied Meteorology 1973, voir Ref. [109] et références incluses.

L’article de Lee de 1973 est une étape importante. Au début, Lee écrit:
« Le soi-disant effet du rayonnement appelé «effet de serre» est un terme inapproprié. Paradoxalement, alors que le concept est utile dans la description de ce qui se produit dans l’atmosphère de la Terre, il est sans valeur pour les cryptoclimats créés lorsque l’espace est clos avec du verre, par exemple dans les serres et les capteurs d’énergie solaire. En particulier, les températures élevées observées sous verre ne peuvent être reliées à l’absorbtion spectrale du verre.
Le malentendu a été démontré expérimentalement par R. W. Wood il y a plus de 60 ans (Wood, 1909) [112] et, récemment, d’une manière analytique par Businger (1963) [124]. Fleagle et Businger (1963) [125] ont consacré une partie de leur texte à ce point, et ont suggéré que le piégeage de rayonnement par l’atmosphère de la Terre devrait être appelé « l’effet atmosphère” afin de décourager l’utilisation d’un terme impropre. Munn (1966) [126] a rappelé que l’analogie entre «l’atmosphère» et «l’effet de serre» et erronée, car un facteur important dans le climat de la serre est la protection que procure le verre contre les pertes de chaleur turbulentes. Dans un cas, Lee (1966) [127], a fait observer que la diminution de flux net d’énergie radiante est de plus de 10% dans une enceinte de polyvinyle de 6 microns.

Malgré l’évidence, les manuels modernes de la météorologie et de climatologie non seulement répétent le terme erroné, mais souvent soutiennent l’idée fausse que «le comportement de conservation de chaleur de l’atmosphère est analogue à ce qui se passe dans une serre » (Miller, 1966) [ 128], ou que «la fonction du verre [d’une serre] est de piéger le rayonnement » (Peterssen, 1958) [129]. (voir aussi Sellers, 1965, Chang, 1968, et Cole, 1970) [130-132]. L’erreur est évidemment subjective, fondée sur des similitudes entre l’atmosphère et le verre, et sur la « clarté » de l’exemple pour l’enseignement. Le problème peut cependant être résolu par une simple analyse, adaptée à l’enseignement scolaire. »

Lee poursuit son analyse avec un calcul basé sur les équations du bilan radiatif, qui sont physiquement discutables. Il en va de même pour un commentaire de Berry [110] sur le travail de Lee. Néanmoins, le document de Lee est une date marquante après laquelle aucun scientifique éducateur sérieux ne peut se permettre même en salle de classe, de comparer l’atmosphère avec une serre ce qui se réfère explicitement à Lee.

3.3 Différentes versions de la conjecture de l’effet de serre atmosphérique

3.3.1 L’effet de serre atmosphérique d’après Möller (1973)

Dans son manuel populaire sur la météorologie [89, 90] Möller affirme :
« Dans une vraie maison de verre (sans chauffage supplémentaire, c’est-à-dire pas une vraie serre) les vitres sont transparentes pour le soleil, mais opaques au rayonnement terrestre. L’échange de chaleur doit s’effectuer par le biais de la conduction de chaleur dans le verre, ce qui exige un certain gradient de température. Ensuite, la limite de surface plus froide de la vitre peut émettre de la chaleur. Dans le cas de l’atmosphère les nuages et la vapeur d’eau jouent le rôle du verre. »
Réfutation : L’existence de l’effet de serre est considéré comme une condition nécessaire à la conductivité thermique. Il s’agit d’un non-sens physique. En outre, cela implique que le spectre de la transmissivité d’un médium détermine directement sa conductivité thermique. Il s’agit également d’un non-sens physique.

3.3.2 L’effet de serre atmosphérique d’après l’encyclopédie de Meyer (1974)

Dans l’édition de 1974 du Meyer Enzyklopädischem Lexikon on trouve sous la rubrique “effet de maison de verre » [133] :
« Nom de l’influence de l’atmosphère de la Terre sur le rayonnement et le budget de chaleur de la Terre, qui le compare à cequi se passe dans une maison de verre : la vapeur d’eau et de dioxyde de carbone dans l’atmosphère laissent les rayonnements de courtes longueur d’onde atteindre la surface de la Terre avec une atténuation relativement faible et cependant réfléchissent la partie de rayonnement de grande longueur d’onde (chaleur) qui est émis par la surface de la Terre (backradiation atmosphérique). »
Réfutation : Tout d’abord, la plus grande partie du rayonnement solaire se trouve en dehors de la lumière visible. Deuxièmement, la réflexion est confondue avec l’émission. Troisièmement, le concept de backradiation atmosphérique repose sur une mauvaise application des formules d’une cavité radiante. Cette question sera discutée à la section 3.5

3.3.3 L’effet de serre atmosphérique d’après Schönwiese (1987)

L’éminent climatologue Schönwiese affirme [111]:
« … nous utilisons l’image d’une fenêtre vitrée qui se trouve entre le Soleil et la surface de la Terre. La fenêtre laisse passer sans encombre le rayonnement solaire, mais absorbe une partie du rayonnement thermique de la Terre. La vitre émet, selon sa propre température, de la chaleur dans les deux sens : vers la surface de la Terre et vers l’espace interplanétaire. Ainsi, le bilan radiatif de la surface de la Terre est accru. L’énergie supplémentaire provenant de la vitre est presque totalement absorbée par la surface de la Terre immédiatement réchauffée jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre radiatif soit atteint. « 
Réfutation : Que la fenêtre laisse passer sans encombre le rayonnement solaire est tout simplement faux. Bien évidemment, certaines radiations se distribuent latéralement. Comme il est montré expérimentalement dans la section 2.4, les vitres des fenêtres d’une voiture sont relativement froides. Ce n’est que l’une des nombreuses raisons pour lesquelles l’analogie avec le verre est inutilisable. Donc cette affirmation est dénuée de sens.

3.3.4 L’effet de serre atmosphérique d’après Stichel (1995)

Stichel (l’ancien chef adjoint de la Société Allemande de Physique) a déclaré [134]:
« Maintenant, l’enseignement des manuels généralement admis est que le rayonnement infrarouge de grande longueur d’onde, émis par la surface réchauffée de la Terre, est en partie absorbée et ré-émise par le CO2 et les autres gaz à effet de serre de l’atmosphère. Cet effet conduit à un réchauffement de la basse atmosphère et, pour des raisons de budget total de radiation, à un refroidissement simultané de la stratosphère. »
Réfutation : Ce serait un Mouvement Perpétuel de deuxième espèce. Une discussion détaillée est donnée dans la section 3.9. En outre, il n’y a pas de budget total du bilan radiatif car il n’y a pas de lois de conservation individuelles pour les différentes formes d’énergie qui participent à l’ensemble. Les énergies de rayonnement en question sont marginales par rapport aux énergies géophysiques et astrophysiques. Enfin, le rayonnement dépend de la température et non l’inverse.

3.3.5 L’effet de serre atmosphérique d’après Anonyme 1 (1995)

« Le dioxyde de carbone dans l’atmosphère laisse le rayonnement du Soleil dont le maximum se trouve dans la lumière visible le traverser complètement, tandis que d’autre part il absorbe en raison de sa plus grande longueur d’onde une partie du rayonnement thermique émis par la Terre vers l’espace. Cela conduit à la hausse, près de la surface, de la température de l’air. »
Réfutation : La première déclaration est erronée car l’évidente et non-négligeable partie infrarouge du rayonnement solaire incident est absorbée (cf. section 2.2). La deuxième déclaration est réfutée en se référant à un contre-exemple connu de toute ménagère : le pot d’eau sur le poêle. S’il n’est pas rempli d’eau, le fond de la marmite va bientôt devenir rouge éclatant. L’eau est un excellent absorbeur de rayonnement infrarouge. Toutefois, rempli avec de l’eau, le fond du pot sera nettement plus froid. Un autre exemple serait le remplacement du vide ou du gaz par du verre dans l’espace entre deux vitres. Le verre conventionnel absorbe très bien le rayonnement infrarouge, mais sa conductivité thermique court-circuite toute isolation.

3.3.6 L’effet de serre atmosphérique d’après Anonyme 2 (1995)

« Si l’on augmente la concentration de dioxyde de carbone qui absorbe la lumière infrarouge et se laisse traverser par la lumière visible dans l’atmosphère de la Terre, le sol chauffé par le rayonnement solaire et/ou à proximité de la surface de l’air va devenir plus chaud, car le refroidissement du sol est ralentie. »
Réfutation : Il a déjà été montré à la section 1.1 que la conductivité thermique est seulement légèrement changée même en doublant la concentration de CO2 dans l’atmosphère de la Terre.

3.3.7 L’effet de serre atmosphérique d’après Anonyme 3 (1995)

« Si l’on ajoute à l’atmosphère terrestre un gaz, qui absorbe une partie du rayonnement du sol vers l’atmosphère, la température de l’air à la surface et à proximité de la surface va s’accroître. »

Réfutation : Encore une fois, le contre-exemple est la casserole d’eau sur la cuisinière, voir section 3.3.5.

3.3.8 L’effet de serre atmosphérique d’après German Meteorological Society (1995)

Dans sa déclaration de 1995, la Société météorologique allemande dit [135]:
« Comme point de départ, on décrit le bilan radiatif de la Terre. Dans ce cas (NDT : sans atmosphère), le rayonnement solaire parvenu sans affaiblissement à la surface de la Terre est en partie absorbé et en partie réfléchi. La partie absorbée est convertie en chaleur et doit être ré-émise dans le spectre infrarouge. Dans de telles circonstances, de simples calculs du modèle donnent une température moyenne d’environ -18°C à la surface de la Terre … Après ajout d’une atmosphère, le rayonnement incident à la surface de la Terre est à peine affaibli, parce que l’atmosphère est essentiellement transparente dans le domaine visible du spectre. A contrario, dans le spectre infrarouge le rayonnement émis depuis la Terre est absorbé dans une large mesure par l’atmosphère … et, en fonction de la température, ré-émise dans toutes les directions. C’est seulement dans ce qu’on appelle la fenêtre de gammes (en particulier dans la grande fenêtre atmosphérique 8-13 μm), que le rayonnement infrarouge peut s’échapper vers l’espace. Le rayonnement infrarouge qui est émis vers le bas de l’atmosphère (ce qu’on appelle la back-radiation) accroît l’apport énergétique de la surface de la Terre. Un état d’équilibre peut apparaître si la température du sol augmente et, par conséquent, un rayonnement accru selon la loi de Planck est possible. Cette incontestable effet de serre naturel donne lieu à une augmentation de température de la surface de la Terre. « 
Réfutation : Le concept d’un budget de radiations est physiquement faux. La moyenne de la température est calculée incorrectement. En outre, une portion non négligeable du rayonnement solaire incident est absorbée par l’atmosphère. La chaleur ne doit pas être confondue avec le rayonnement thermique. L’hypothèse que, si les gaz émettent un rayonnement thermique, ils émettent uniquement vers le bas, est assez étrange. La description du mécanisme de ré-étalonnage de l’équilibre n’a aucune base physique. Les lois de rayonnement d’une cavité ne sont pas applicables aux liquides et aux gaz.

3.3.9 L’effet de serre atmosphérique d’après Grassl (1996)

L’ancien directeur du programme de recherche climatique de l’Organisation météorologique mondiale (WMO), le professeur Hartmut Grassl, affirme [136]:
« Dans la mesure où la coque de gaz [de la Terre] fait moins obstacle à la propagation de l’énergie solaire vers la surface de la planète qu’au rayonnement direct de chaleur de la surface vers l’espace, le sol et la basse atmosphère doivent devenir plus chauds qu’en l’absence d’atmosphère, en vue de re-rayonner autant d’énergie qu’ils en ont reçu du Soleil. »
Réfutation : Cette déclaration est vide, même au sens littéral. On ne peut pas comparer la température des couches inférieures de l’atmosphère d’une planète avec la situation dans laquelle il n’y a aucune atmosphère sur cette planète. En outre, comme indiqué dans la section 2.2 la partie de l’infrarouge incident est plus importante que la portion de la lumière visible incidente. Grosso modo, nous avons une relation 50-50. Par conséquent, le supposé réchauffement provenant du bas doit être équivalent au réchauffement provenant du haut. Même dans la logique ultra simplifiée de la conjecture de Grassl (de surcroît physiquement incorrecte) on se retrouve avec un gradient de température nul et donc un effet nul.

3.3.10 L’effet de serre atmosphérique d’après Ahrens (2001)

Dans son manuel « Essentials in Meteorology: In Invitation to the Atmosphere » Ahrens affirme [137]:
« Les caractéristiques d’absorption de la vapeur d’eau, du CO2, et d’autres gaz comme le méthane et le protoxyde d’azote … ont été, à un moment, analysés comme similaires à la vitre de la serre d’un fleuriste. Dans une serre, le verre permet au rayonnement visible de pénétrer, mais empêche dans une certaine mesure, le passage du rayonnement infrarouge sortant. Pour cette raison, le comportement de la vapeur d’eau et du CO2, l’atmosphère est appelé vulgairement effet de serre. Toutefois, des études ont montré que l’échauffement de l’air à l’intérieur d’une serre est probablement dû à l’impossibilité pour l’air de circuler et de se mélanger à l’air frais de l’extérieur, plutôt que par le piège de l’énergie infrarouge. En raison de ces résultats, certains scientifiques insistent sur le fait que l’effet de serre devrait être appelé effet de l’atmosphère. Pour tenir compte de ces points de vue, nous utilisons généralement le terme d’effet de serre atmosphérique pour décrire le rôle que jouent la vapeur d’eau et le CO2 dans le maintien d’une température moyenne à la surface de la Terre supérieure à ce qu’elle ne le serait autrement. »
Réfutation: Le concept de la température moyenne de la Terre est mal défini. Par conséquent, le concept d’une hausse de la température moyenne est dès lors mal défini également.

3.3.11 L’effet de serre atmosphérique d’après Dictionary of Geophysics, Astrophysics and Astronomy (2001)

Le Dictionnaire de la géophysique, astrophysique, et astronomie donne cette définition [138]:
« Effet de serre : Le renforcement du réchauffement de la température de surface des planètes causé par le piégeage de la chaleur dans l’atmosphère par certains types de gaz (appelés gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone, vapeur d’eau, méthane et dichlorofluorocarbone). La lumière visible du Soleil passe à travers la plupart des atmosphères et est absorbée par la surface. La surface ré-émet cette énergie par un rayonnement infrarouge de plus grande longueur d’onde (chaleur). Si l’un des gaz à effet de serre est présente dans le corps de la troposphère, l’atmosphère est transparente pour le visible, mais opaque à l’infrarouge et le rayonnement infrarouge est piégé près de la surface et produit une température à proximité de la surface plus élevée qu’elle serait avec la seule énergie solaire. « 
Réfutation : Le rayonnement infrarouge est confondu avec la chaleur. Il n’est pas expliqué du tout ce que l’on entend par «le rayonnement infrarouge sera piégé». S’agit-il d’un MASER, est-ce une « surinsolation », c’est-à-dire la disparition de la conductivité thermique, ou bien simple thermalisation ?

3.3.12 L’effet de serre atmosphérique d’après l’Encyclopaedia of Astronomy and Astrophysics (2001)

L’Encyclopédie de l’astronomie et d’astrophysique définit l’effet de serre comme suit [139]:
« L’effet de serre est l’influence radiative exercée par l’atmosphère d’une planète qui produit une élévation de la température de la surface, supérieure à la valeur qu’elle devrait normalement atteindre par équilibre avec la lumière solaire directe (en tenant compte de l’albédo planétaire). Cet effet provient du fait que certains gaz atmosphériques ont la capacité de transmettre la quasi totalité des rayonnements solaires et d’absorber les émissions infrarouges de la surface. Le rayonnement thermique (c’est-à-dire l’infrarouge) intercepté par l’atmosphère est alors en partie ré-émis vers la surface, contribuant ainsi à un réchauffement supplémentaire de la surface. Bien que l’analogie ne soit pas entièrement satisfaisante en termes de processus physiques mis en jeu, il est facile de voir le parallèle entre l’effet de serre dans le système atmosphère-surface d’une planète et une serre horticole : l’atmosphère planétaire joue le rôle du verre qui permet à la chaleur du soleil de le traverser jusqu’au sol tout en retenant en partie la chaleur qui s’échappe du sol. L’analogie va même plus loin, puisqu’une atmosphère peut présenter des «fenêtres» d’opacité permettant le rayonnement infrarouge de la surface de s’échapper, l’équivalent des fenêtres réelles qui aident à réguler la température à l’intérieur d’une serre domestique. « 
Réfutation : Le concept de « l’équilibre direct avec la lumière du soleil » est physiquement faux, comme il sera montré en détail à la section 3.7. La description de la physique d’une serre horticole est incorrecte. Dès lors, l’analogie disparaît.

3.3.13 L’effet de serre atmosphérique d’après l’Encyclopaedia Britannica en ligne (2007)

Encyclopaedia Britannica Online explique l’effet de serre de la façon suivante [140]:
« L’atmosphère permet à la plus grande part de la lumière visible du Soleil de la traverser et d’atteindre la surface de la Terre. Comme la surface de la Terre est chauffée par le soleil, elle irradie une partie de cette énergie vers l’espace sous forme de rayonnement infrarouge. Ce rayonnement, à la différence de la lumière visible, tend à être absorbé par les gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui élève sa température. L’atmosphère chauffée à son tour émet un rayonnement infrarouge vers la surface de la Terre. (Malgré son nom, le réchauffement terrestre dû à l’effet de serre est différent du réchauffement observé dans une serre, où les vitres transmettent la lumière solaire visible, mais maintiennent la chaleur à l’intérieur du bâtiment par le piégeage de l’air réchauffé). Sans le réchauffement causé par l’effet de serre, la température moyenne de la Terre à la surface serait de seulement -18°C (0°F). « 
Réfutation : Le concept de la température moyenne terrestre est physiquement et mathématiquement mal défini, et donc concept inutile comme ce sera montré dans la section 3.7.

3.3.14 L’effet de serre atmosphérique d’ après Rahmstorf (2007)

Le célèbre climatologue allemand Rahmstorf affirme [141]:
« Au rayonnement solaire atteignant la surface de la Terre … s’ajoute la partie de rayonnement de grande longueur d’onde qui est émise par les molécules en partie vers le haut et vers le bas. Par conséquent, un supplément de rayonnement arrive vers le bas, et pour des raisons de compensation la surface doit fournir plus d’énergie et doit donc être plus chaude (+15°C), afin d’atteindre à nouveau un équilibre. Une partie de cette chaleur est transportée également de la surface vers le haut par convection atmosphérique. Sans cet effet de serre naturel la Terre aurait gelé complètement et serait restée hostile à la vie. La perturbation du bilan radiatif [causée par l’enrichissement de l’atmosphère en gaz à effet de serre] doit conduire à un réchauffement de la surface de la Terre, comme il est effectivement observé. »
Réfutation : Manifestement, réflexion et émission sont confondues. La notion de bilan radiatif est erronée. Cela sera expliqué à la section 3.7.

3.3.15 Conclusion

Il est intéressant d’observer,

– que, jusqu’à aujourd’hui, le « effet de serre dans l’atmosphère » n’apparaît
• dans aucun des travaux fondamentaux de la thermodynamique,
• dans aucun des travaux fondamentaux de la physique cinétique,
• dans aucun des travaux fondamentaux de la théorie des radiations;
– que les définitions données dans la littérature au-delà de la simple physique sont très différentes et, en partie, se contredisent les unes les autres.

3.4 Conclusion de l’US Department of Energy

Tous les effets de serre fictifs ont en commun qu’il existe pour eux une seule et même cause : l’éventuelle augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère est censée entraîner une hausse des températures de l’air près du sol. Pour plus de commodité, dans le contexte du présent document, il est appelé l’effet de serre du CO2. (14)
La conclusion de Lee 1973 [109] exprimant que le phénomène de réchauffement dans une maison de verre n’est pas comparable au soi-disant effet de serre dans l’atmosphère a été confirmée dans le rapport de 1985 du Département américain de l’énergie « Projection des effets climatiques dûs à l’augmentation du dioxyde de carbone » [ 91]. Dans cette vaste pré-publication du GIEC MacCracken établit explicitement que les termes « gaz à effet de serre » et « effet de serre » sont erronés [91,142].
(NDT : Une copie du dernier paragraphe de cette conclusion est inclus dans la publication de G et T) .

Les éléments suivants doivent être soulignés :

• Le phénomène de réchauffement dans une maison de verre et les effets supposés de serre dans l’atmosphère ont les mêmes acteurs, mais dans le dernier cas, la situation est inversée.
• Du point de vue de la méthode, il ya une énorme différence : Pour l’effet de serre physique on peut faire des mesures, examiner les différences des lectures d’instruments et observer les effets sans aucune explication scientifique et sans aucun préjudice.

Pour l’effet de serre dans l’atmosphère fictive on ne peut pas regarder quoi que ce soit, et seuls les calculs sont comparés les uns avec les autres : à l’origine extrêmement simples, ils sont devenus de plus en plus opaques. Aujourd’hui, les simulations par ordinateur sont utilisés, que pratiquement personne ne peut reproduire [143].

Dans la partie suivante les différents aspects de la physique sous-jacente à la situation atmosphérique sont discutées en détail.

Notes :
(12) cf. Singer : le résumé à la conférence de Stockholm 2006 [1].
(13) Il ya quelque temps un des auteurs (R. D. T.), dans son rôle d’assistant de recherche de laboratoire de physique, enseignait la physique fondamentale en université à son élève Mojib Latif.
(14) Cela inclut naturellement les autres gaz à effet de serre.

24.  Marot | 26/03/2009 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

Suggestions

Le principal objectif du présent article n’est pas de faire la distinction entre l’erreur et la fraude, mais de découvrir où l’effet de serre apparaît ou disparaît dans le cadre de la physique. Par conséquent, dans la section 3.3 plusieurs variations différentes variantes des hypothèses de l’effet de serre dans l’atmosphère seront analysées et réfutées.

“Maintenant, l’enseignement des manuels généralement admis généralement admis dans les manuels est que le rayonnement infrarouge de grande longueur d’onde,

Partout budget = bilan

Réfutation: Réfutation : Le concept de la température moyenne de la Terre est mal défini. Par conséquent, le concept d’une hausse de la température moyenne est dès lors mal défini également.

“Effet de serre : Le renforcement du réchauffement de la température de surface des planètes [ajouter] est causé par le piégeage de la chaleur dans l’atmosphère

25.  jmr | 26/03/2009 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Marot (#24),

Merci Marot, tes remarques sont les bienvenues !

26.  Marot | 26/03/2009 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

Suggestions, suite et fin.

Si l’un des gaz à effet de serre est présente dans le corps de la troposphère

• dans aucun des travaux fondamentaux de la thermodynamique,;
• dans aucun des travaux fondamentaux de la physique cinétique,;

n’est pas comparable au soi-disant prétendu effet de serre

Aujourd’hui, les simulations par ordinateur sont utilisées

27.  scaletrans | 26/03/2009 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

@Araucan

§ 3.6 fait (et livré)
Je suis d’accord pour attaquer § 3.7

28.  Araucan | 27/03/2009 @ 0:49 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#27), C’est noté !
jmr (#23), Idem ! avec les corrections de Marot.

29.  scaletrans | 27/03/2009 @ 16:36 Répondre à ce commentaire

Heu là franchement je cale un peu, ce sont des notions que j’ignore totalement (il faut savoir de quoi on parle quelquefois…).

Les diagrammes d’équilibre radiatif climatique sont un non sens, car ils :

1. ne peuvent représenter les intensités radiatives, l’interprétation la plus naturelle des flèches de la Figure 23, comme expliqué plus haut aux chapitres 2.1.2 et 2.1.2 ;


2. cannot represent sourceless fluxes, i.e. a divergence free vector fields in three dimensions, since a vanishing three-dimensional divergence still allows that a portion of the field goes sidewards;

2.

ne peuvent représenter les flux sans source, c. à d. des champs vectoriels libres de divergence en trois dimensions, car une divergence tridimensionnelle disparaissant permet toujours qu’une portion du champ aille de côté ;

3. ne rentrent pas dans le cadre des diagrammes de Feynman, qui représentent des expressions mathématiques clairement définies dans la théorie des champs quantiques [159].

4. ne correspond pas au langage standard de la théorie des systèmes ou de l’ingénierie des systèmes [160].

30.  Araucan | 28/03/2009 @ 0:10 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#29),

Ne parle-t-on pas plutôt de divergence nulle en français ?

31.  scaletrans | 28/03/2009 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

Araucan (#30),

Merci, je vais utiliser ce terme si personne n’y voit d’inconvénient. Il n’en reste pas moins que je n’ai à peu près rien compris à la phrase, et que par conséquent la traduction risque de laisser à désirer…

32.  Marot | 28/03/2009 @ 12:23 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#29),

Une proposition pour

2. cannot represent sourceless fluxes, i.e. a divergence free vector fields in three dimensions, since a vanishing three-dimensional divergence still allows that a portion of the field goes sidewards;

2. ne peuvent pas représenter des flux sans source, c.-à-d. des champs vectoriels tridimensionnels à divergence nulle, quand bien même une divergence de champ tridimensionnel tendant vers 0 n’exclut pas qu’une portion portion du champ ait une direction latérale;

À mon avis ceci provient d’une interprétation possible de l’opérateur divergence comme équivalent local de la mesure d’un flux.
Le champ représentant un mouvement de particules, la divergence s’interprète comme leur concentration vers un zone de l’espace ou leur éloignement (ils « divergent) de la même zone.
référence fr.wikiversity.org/wiki/Analyse_vectorielle/Divergence

Un déplacement latéral, ni concentration ni éloignement, reste alors compatible avec une divergence tendant vers 0.

Les auteurs me paraissent vouloir se prémunir contre une argutie qui serait :
la divergence n’est pas strictement nulle, donc un déplacement latéral reste possible.

33.  Araucan | 28/03/2009 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

Ok avec Marot.

Dans cette même référence

Plus généralement, la divergence rend compte de la variation infinitésimale du volume (ou de la charge électrique) autour d’un point, ce qui explique son intervention dans les équations de la mécanique des fluides ou les équations de Maxwell.

Voir aussi là pour essayer d’avoir une « image » de ce qu’est une divergence :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Laplacien

34.  scaletrans | 28/03/2009 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

Marot (#32), et Araucan (#33),

Excellent, merci: j’ai (presque) tout compris! J’aurai terminé le chapitre dans l’après midi. En tous cas, ce papier me semble bien être la bombe espérée…
Et attendant je vais essayer un « lateral movement to self pity ».

35.  scaletrans | 28/03/2009 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#34),

Finalement, il faudra attendre Lundi matin pour le § 3.7 (obligations familiales…)
Bon week end à tous

36.  scaletrans | 30/03/2009 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Chapitre § 3.7 livré.
Je vais voir pour la suite, à +

37.  Pierre-Ernest | 30/03/2009 @ 15:09 Répondre à ce commentaire

Le climatologue amateur (mais fort en gueule et ignorant les nuances), Meteor commente l’article en question sur son site en se plantant (mais c’est très courant) sur la traduction du mot « refutation ». Ce qui est moins courant, c’est qu’il persiste, avec, comme argument principal, que sa traduction est la bonne, puisque je suis un sceptique notoire… (cqfd). Le monde est étrange…

38.  Araucan | 30/03/2009 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#37),

Ce monsieur a une certaine tendance à jouer à l’instituteur…. ou à l’arbitre…

39.  Astre Noir | 30/03/2009 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#38),
Pierre-Ernest (#37),

Et à la victime aussi…

je me rappelle de certaines de ses interventions sur les forums info-climat…

C’était du style « ben moi d’abord, ch’cause pas aux sceptiques, na!« 

40.  Marot | 30/03/2009 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#37),
Plus au fond, j’ai relevé ce qui me paraît être l’objection majeure, encore qu’une seule fois énoncée (sauf erreur).

Le fait que de la chaleur ne puisse être transmise d’un corps froid à un corps chaud ne peut être évoqué pour dire que l’ES est une « falsification » comme le dit l’auteur.
Ce n’est pas de la chaleur qui est transmise mais du rayonnement électromagnétique ou photonique comme on veut.
Donc dire que l’ES ne respecte pas le second principe est une ineptie.

J’en reste pantois.

Si je prends cette affirmation à la lettre, cela impliquerait que le second principe est plus que limité dans ses applications.

L’un de vous pourrait-il me donner quelques citations claires qui soit vont dans ce sens soit le démentent.

41.  Curieux | 30/03/2009 @ 21:52 Répondre à ce commentaire

Marot (#40),
(copier collé et lien vers l’article de pensée-unique).

42.  Argus | 30/03/2009 @ 22:59 Répondre à ce commentaire

Super ! Si le second principe ne s’applique pas à l’émission d’ondes électromagnétiques on a enfin trouvé le moyen de réchauffer un corps chaud avec un corps froid !
Malheureusement, cet animal de Clausius a démontré que le second principe s’applique aussi aux échanges radiatifs.

Alors me direz vous, quid de cette histoire de ré-émission d’IR renvoyés par le CO2 atmosphérique (à -40°C) sur la terre (à +15°C) ?

Et bien, c’est tout simple. L’effet de serre ne marche pas comme on vous le raconte sur certains sites pseudo-scientifiques ( FS et IC) : Ce n’est pas un jeu de ping pong, comme le croit Météor et comme le dénoncent G et T.

Le seul modèle qui tienne la route du point de vue de la physique c’est celui décrit par Lindzen dans  » Parlons sérieusement de l’effet de serre »… Il y a émission IR vers l’espace, pas vers la terre, mais aussi convection …

://eaps.mit.edu/faculty/lindzen/230_TakingGr.pdf
rajouter http

43.  Marot | 31/03/2009 @ 9:26 Répondre à ce commentaire

Argus (#42), Merci pour

Malheureusement, cet animal de Clausius a démontré que le second principe s’applique aussi aux échanges radiatifs.

Où peut-on trouver cela ?

44.  Argus | 31/03/2009 @ 16:35 Répondre à ce commentaire

@Marot : C’est rappelé dans l’article de G et T qui disent :

« Clausius examines thoroughly, that the second law is relevant for radiation as well, even if
image formations with mirrors and lenses are taken into account [178, 179]. »

Les ref sont les suivantes. Malheureusement, celle qui est sur le WEB ne contient pas le 8ème mémoire qui parle de cette affaire, sauf à payer cher.

R. Clausius, Die Mechanische Wärmetheorie [Mechanical Theory of Heat] (Druck und
Verlag Friedrich Vieweg, Germany, 3. Auage, 1887)

R. Clausius, Mechanical Theory of Heat (John van Voorst, London, England 1887),
http://www.humanthermodynamics.com/Clausius.html

IL vaut mieux demander directement à G ou T (adresses sur l’article) si on n’a pas le bouquin.

En passant: C’est astucieux cette idée de Clausius parce que l’on aurait pu se dire qu’en focalisant un rayonnement venant d’un corps froid, ça augmente les Watts/m2 et donc qu’on pourrait peut-être réchauffer un corps chaud avec un corps froid.
Il semble que Clausius nous dise que ça ne marche pas .
Etonnant, non ?
Bon, il faut dire que Clausius était un fan de l’entropie qui ne peut qu’augmenter..

C’est un très bonne question. Bizarre qu’elle ne soit jamais abordée..

45.  Marot | 31/03/2009 @ 18:42 Répondre à ce commentaire

Argus (#44), Merci pour ce texte, mais je reste sur ma faim.

Je me rends bien compte de ce que ma question peut être considérée comme sans objet, et pourtant…

Il existe au moins une explication de l' »effet de serre » qui dit que les molécules d’eau, der CO2, etc. réemettent à la désexcitation. C’est alors là dessus qu’est fondée une relative surchauffe de la surface de la Terre.

Lesdites molécules en troposhère ou stratosphère sont à une température basse.

Selon l’interprétation ci-dessus, elles réchaufferaient néanmoins le sol.

Je demande donc à nouveau aux lecteurs s’ils ont des références (hors pensée-unique et GetT) qui traitent du second principe appliqué aux radiations.

46.  Araucan | 31/03/2009 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

Ou alors il faudrait poser la question sur un site anglophone … qui va bien…

47.  Argus | 1/04/2009 @ 11:12 Répondre à ce commentaire

@Marot, bien sûr que le CO2 réemet.. mais le processus réel est notablement différent de ce qu’on raconte généralement.

Je comprends que tu restes sur ta faim mais je ne peux que t’inviter à lire avec attention l’article de Lindzen que j’ai cité en 42.

On y explique un processus réaliste qui permet de comprendre l’existence du point chaud et pourquoi la planète se réchaufferait quand le CO2 augmente. Et je n’y vois pas d’objection du second principe

Le processus qui y est décrit est très proche de ce que font, en fait, les modèles informatiques en cours au GIEC.

Désolé, mais j’ai bien peur que tout le reste, y compris les processus simplifiés qu’attaquent G et T, ne soient que de la fiction…même s’ils sont popularisés à outrance et crus par beaucoup.

48.  Marot | 1/04/2009 @ 19:43 Répondre à ce commentaire

Argus (#47), Merci Argus pour cette réponse qui m’amène à préciser ma question.

Je ne m’intéresse pas à l' »effet de serre » ni au GIEC, à ses pompes et à ses oeuvres.

Je connais les papiers de Lindzen.

Je sais bien que le GIEC construit son argumentation sur des rétro actions positives non démontrées.

Ma question porte sur le seul point du second principe de la thermodynamique et le rayonnement, que celui-ci soit important ou faible.

Je rappelle la citation qui a tout déclenché chez moi :

Ce n’est pas de la chaleur qui est transmise mais du rayonnement électromagnétique ou photonique comme on veut.
Donc dire que l’ES ne respecte pas le second principe est une ineptie.

49.  Araucan | 1/04/2009 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Marot (#48),

Juste quelques remarques qui valent ce qu’elles valent.

Dans le cas d’un système isolé (mais pas clos) avec un corps chaud A séparé par du vide d’un corps froid B, le corps chaud émet une densité de flux Ma=sigma x (Ta)puissance 4 . Idem pour le corps B. A étant plus chaud que B, Ma>Mb.
Ce rayonnement n’est pas dirigé et se diffuse dans l’espace autour de chaque corps. Si l’on suppose qu’à t=0, les deux corps commencent à émettre (ce qui n’est pas le cas dans la nature), à t=0, le système est composé de deux corps, mais à t>0, le système est composé des deux corps et de leurs rayonnements qui s’éloignent d’eux. Une partie touchera l’un ou l’autre corps et B en recevra bien plus que A (effet de la puissance 4).
Le rayonnement reçu conduira le receveur soit à réfléchir le rayonnement reçu, soit à le re-émettre dans une autre longueur d’onde soit à augmenter sa température mais en aucun cas, le bilan conduira ce que Pa soit complètement récupérée par B ainsi que l’inverse puisqu’une grande partie du rayonnement sera parti dans l’espace.
Il y a donc une perte par rayonnement. Et à la fin, quand A et B sont à 0K, toute l’energie est passée en rayonnement et le désordre est maximal : il y a donc bien entropie. Il n’y a pas de perte d’énergie dans le système (A+B+rayonnements) mais à la fin, il n’y a plus que du rayonnement qui se perd dans l’espace. Il y a donc bien entropie au sens du désordre.

50.  Curieux | 2/04/2009 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

Marot (#48),
J’ai trouvé les bouquins (enfin 2) sur gallica en « image ».
http://gallica.bnf.fr/ark:/121.....ius.langFR
http://gallica.bnf.fr/ark:/121.....ius.langFR
Mais en allemand… donc je ne suis même pas sur que ce soient les bons, quoique.

A mon avis, et pour ce qu’il vaut, on est dans un paradoxe à la Zénon, style Achille et la tortue. En faisant un bilan on constatera que le corps le plus froid (mais chaud) ralentira le refroidissement du corps le plus chaud en se réchauffant lui-même.
Sauf à ne plus comprendre le français, ça ne s’appelle pas un réchauffement.

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