Fin d’été très nuageuse sur Titan.

(C'est bientôt l'été et les vacances : un aperçu du climat sur Titan pour les amateurs de grands et longs voyages).

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La première carte détaillée des nuages présents à la surface de Titan, le plus gros satellite de la planète Saturne, vient d'être réalisée par une équipe franco-américaine  dirigée par Sébastien Rodriguez du laboratoire AIM (CEA, CNRS, Université Paris Diderot). Les données obtenues entre juillet 2004 et décembre 2007 grâce l'instrument VIMS (Spectromètre Imageur en visible et infrarouge) à bord de la sonde Cassini en orbite autour de Saturne, ont permis de suivre la météo de Titan. Plus de 200 nuages de méthane et d'éthane ont été étudiés. Leur présence était prévue par les modèles théoriques mais leur persistance à l'approche de la saison froide a révélé une inertie du système climatique de Titan beaucoup plus importante que prédite.  Ces données, qui permettent de tester pour la première fois des modèles climatologiques autres que celui de la Terre, sont publiées dans la revue Nature du 4 juin 2009.

Nuages et pluies de méthane et d'éthane.

Nuages au Pôle Sud de Titan.

 Légende : Nuages de méthane et d'éthane au Pôle Sud de Titan.© NASA/JPL/Université d'Arizona/Université de Nantes

Titan est le plus gros satellite de la planète Saturne et le seul satellite du Système solaire à posséder une épaisse atmosphère
protectrice, plus dense que celle de la Terre, composée principalement d'azote comme sur Terre mais avec la présence de méthane et d'éthane. Cette atmosphère serait irrespirable pour les hommes mais le seul fait qu’elle existe représente un intérêt majeur pour la compréhension de l’origine et de l’évolution des atmosphères planétaires en général, et de l’atmosphère de la Terre en particulier. Pour l'étudier, l'Agence Spatiale Européenne (ESA) a réalisé une mission spectaculaire, la descente au travers des épais nuages de Titan de la sonde Huygens qui s'est posée sur le sol du satellite le 14 janvier 2005. Le module Huyghens était associé à la sonde Cassini, réalisée par les agences spatiales américaine (NASA) et italienne (ASI), qui continue actuellement d'orbiter autour de Saturne et de ses satellites. Les images de Cassini et les données du module Huygens ont révélé l'existence à la surface de Titan de régions façonnées par l'écoulement de liquides et confirmé l'existence de lacs de méthane et d'éthane. A la surface de Titan, la température est en effet suffisamment basse (-180°C) pour permettre au méthane d'exister sous forme liquide, voire solide. Au lieu d'eau sur Terre, ce sont ces mers de méthane liquide qui sont la source des nuages de Titan et de sa climatologie.

Le premier nuage sur Titan a été découvert en 1995. Un peu plus de dix ans plus tard, ce sont l'apparition et l'évolution de plus de 200 nuages que les scientifiques ont pu étudier au cours de 39 survols de Titan réalisés en trente mois par la sonde Cassini entre 2004 et 2007.

Un été de 7 ans.

Comme sur la Terre, la météorologie de Titan connait des cycles saisonniers très marqués (succession d’hivers, de printemps, d’automnes et d’étés) du fait de la forte inclinaison de l’axe de rotation du satellite. En revanche, ces cycles sont beaucoup plus longs : dix fois plus éloignée du Soleil que la Terre, Titan, entraîné par Saturne, met 29 ans pour faire le tour du Soleil quand la Terre le fait en un an. Du fait de cette course autour du Soleil, Titan connaît des saisons qui durent environ 7 ans au lieu de 3 mois sur Terre.

Exemple de nuages de méthane détéctés à la surface de Titan. La résolution de l'image est d'environ 10 kilomètres (zoom à gauche). Crédits : NASA/JPL/Université d’Arizona/Université de NantesLégende : Exemple de nuages de méthane détéctés à la surface de Titan. La résolution de l'image est d'environ 10 kilomètres (zoom à gauche). Crédits : NASA/JPL/Université d’Arizona/Université de Nantes.

Le seul modèle climatique, qui calcule la distribution nuageuse, prédit que la circulation atmosphérique globale (i.e. à l’échelle du satellite) joue un rôle primordial dans l’apparition et la répartition des nuages (voir la vidéo). Selon ce modèle, dans l’hémisphère d’été, des nuages de méthane se forment à proximité du pôle et autour de 40° de latitude : ils sont le résultat du réchauffement saisonnier de la surface de Titan, suffisant pour permettre une forte évaporation du méthane. L’élévation de ce gaz chargé en méthane est canalisée par la circulation générale de l’atmosphère, formant ainsi sporadiquement des nuages par condensation à des latitudes bien délimitées (très proche du pôle et autour de 40° de latitude). Dans l’hémisphère d’hiver, la circulation générale dicte aussi la formation de nuages. La couverture nuageuse y est en revanche d’une nature différente : au delà de 60° de latitude, la branche de la circulation de gaz, descendante cette fois-ci, apporte en continu de l’éthane depuis la haute atmosphère, qui se condense pour former des nuages d’aspect plus fin et brumeux, plus bas dans l’atmosphère (au niveau de régions plus froides). L'été sur Titan est donc prévu comme particulièrement nuageux, voire même orageux, et l’hiver plutôt brumeux (même si cela reste très localisé).

L'étude des chercheurs a été basée sur l'analyse de plus de 10 000 images, prises entre juillet 2004 et décembre 2007 lors de l’été dans l’hémisphère Sud. Elle a bien confirmé l'apparition de nombreux nuages aux latitudes moyennes tempérées et autour du pôle dans l’hémisphère Sud, ainsi que la persistance d'une épaisse couverture nuageuse au pôle Nord. En revanche, l'évolution de cette couverture nuageuse au cours des saisons semble bien différente des prévisions des météorologues.

La première carte détaillée de l'apparition des nuages à la surface de Titan entre juillet 2004 et décembre 2007, lors de l'été dans l’hémisphère Sud.

Légende : Première carte détaillée de l'apparition des nuages à la surface de Titan entre juillet 2004 et décembre 2007, lors de l'été dans l’hémisphère Sud. Les couleurs indiquent la date d'apparition des nuages selon l'échelle de couleurs indiquée en dessous. Les nuages sont concentrés autour de 40° de latitude Sud et aux pôles Nord et Sud (latitude 90°N et 90°S). Crédits :NASA/JPL/Université d’Arizona/Université de Nantes.

En effet, selon les prévisions, les nuages de l’hémisphère Sud auraient  déjà dû disparaître progressivement depuis 2005, alors que l’automne, normalement plus froid et aride, approche. Or, ce n'est pas ce qui est observé en réalité. Les auteurs de l’étude montrent que des nuages apparaissent de façon régulière encore au cours de l’année 2007, laissant à penser que l’hémisphère Sud connait une fin d’été plus chaude et humide que ce qui était prédit. Cette différence avec les modèles climatiques semble indiquer une inertie du système climatique de Titan plus importante que prédite, peut-être liée à l'inertie thermique de sa surface. Le sol de Titan resterait encore suffisamment chaud pour continuer d’évaporer du méthane et former des nuages alors que l’éclairement du Soleil diminue.

D’autres observations par la sonde Cassini, dont la mission pourrait être prolongée jusqu’en 2017, vont s’avérer cruciales. Elles vont permettre de suivre l'évolution de la couverture nuageuse au moment même du basculement de la circulation lors de l'équinoxe, révélant la circulation atmosphérique dans une période de changement rapide. Ces études sont une chance unique pour les scientifiques d'étudier une atmosphère planétaire et de tester des mécanismes similaires à ceux qui sont également à l'oeuvre pour le climat de la Terre.

Publication :

"Global circulation as the main source of cloud activity on Titan" S.Rodriguez , S. Le Mouélic , P. Rannou , C. Sotin, G. Tobie , J.W.Barnes, C.A. Griffith, M. Hirtzig, K.M. Pitman, R.H. Brown, K.H. Baines, B.J. Buratti, R.N. Clark, P.D. Nicholson publié dans la revue Nature du 4 juin 2009, vol  459, pp 678-682 : pour une version électronique  (format PDF, 1 Mo).

Pour en savoir plus :

Le site CNES de la mission Cassini-Huygens

Le site NASA de la mission Cassini (en anglais)

Le site CIRS-Cassini du Service d'Astrophysique du CEA/Irfu

Titan (Wikipédia).

Source.

 

1.  Sirius | 15/06/2009 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Intéressant comme article, j’ai été particulièrement frappé par ceci, je cite : « […] selon les prévisions [des modèles], les nuages de l’hémisphère Sud [de Titan] auraient déjà dû disparaître progressivement depuis 2005, alors que l’automne, normalement plus froid et aride, approche. Or, ce n’est pas ce qui est observé en réalité. […] Cette différence avec les modèles climatiques semble indiquer une inertie du système climatique de Titan plus importante que prédite, peut-être liée à l’inertie thermique de sa surface. » Et voilà! C’est honnête et clair : observation => hypothèse => expérimentation => modification de l’hypothèse et retour à la case « expérimentation ». Les gars qui travaillent sur ce problème « titanesque » devraient aussi travailler pour le GIEC/IPCC…

2.  Sirius | 15/06/2009 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

Précision sur mon dernier post :

Il faut comprendre bien sûr que « The Actual Method » est la préférée des climatologues et autres « scientifiques » réchauffistes, alarmistes et catastrophistes qui sont du bord du GIEC/IPCC. Voir ce lien (site sérieux, en anglais) qui va dans le même sens et qui cite des articles caractéristiques d’un tel dérapage intellectuel et qui les dénonce.

3.  Sirius | 15/06/2009 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Désolé, erreur dans mon dernier lien. Le lien en question est : http://climatesci.org/2009/06/.....community/

4.  Manu95 | 15/06/2009 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

Sirius (#2),

Il y a comme un problème avec le lien cité dans ton message.
Celui-ci devrait fonctionner en espérant que c’est le même, bien sûr.

5.  Sirius | 15/06/2009 @ 23:22 Répondre à ce commentaire

@Manus95

Lien réparé en 3. C’est le même effectivement.

6.  Araucan | 15/06/2009 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

Sirius (#1),

Bingo, c’est pour cela que je l’ai mis en ligne !
Et aussi pour la vidéo, qui est sympa.

7.  Manu95 | 16/06/2009 @ 3:53 Répondre à ce commentaire

Salut,

Je ne sais plus où j’ai trouvé ceci, mais c’est un beau cercle vicieux

8.  Manu95 | 16/06/2009 @ 3:56 Répondre à ce commentaire

En espérant que cette fois l’image passe…

9.  Manu95 | 16/06/2009 @ 4:04 Répondre à ce commentaire

Voilà ce qu’on lisait sur l’image :
« Sceptic science cannot be reviewed because it is not quality »
« Sceptic science is not quality because it is not peer reviewed »

10.  Araucan | 16/06/2009 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#9),

Manifestement votre lien ne passe pas : remettez-le sans http devant…

11.  Manu95 | 16/06/2009 @ 10:25 Répondre à ce commentaire


Je n’ai toujours pas de Prévisualisation.
Je mets le lien brut, à tout hasard
http://img200.imageshack.us/img200/8269/peer1.gif

12.  Araucan | 16/06/2009 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#11),

Là cela passe !

13.  scaletrans | 16/06/2009 @ 13:28 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#9),

C’est tout à fait typique de l’esprit totalitaire qui règne dans ces cercles fermés (justement smile ).

14.  gorsky | 16/06/2009 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

@ 1 ;
Peut-on justifier l’affirmation qu’une théorie explicative universelle est vraie par des « raisons empiriques » ; c’est-à-dire par le fait qu’on admet la vérité de certains énoncés expérimentaux, ou énoncés d’observation (dont on peut dire qu’ils ont l’expérience pour base) ?

Ma réponse à ce problème est : non, c’est impossible ; des énoncés expérimentaux vrais, quel qu’en soit le nombre, ne sauraient justifier l’affirmation qu’une théorie explicative universelle est vraie.

Peut-on justifier par des « raisons empiriques » l’affirmation qu’une théorie explicative universelle est vraie ou l’affirmation qu’elle est fausse ; autrement dit, peut-on, par le fait d’admettre la vérité de certains énoncés expérimentaux, justifier, soit l’affirmation qu’une théorie universelle est vraie, soit l’affirmation qu’elle est fausse ?

A ce problème, ma réponse est positive : oui, le fait d’admettre la vérité de certains énoncés expérimentaux nous autorise parfois à justifier l’affirmation qu’une théorie explicative universelle est fausse.

15.  Hieronim | 16/06/2009 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

gorsky (#14),

C’est en raison de ce même type de questionnement que depuis quelques jours, je vais voir de ci de là la (les) définition(s) de ce qu’on appelle « science ». Je dis probablement une évidence mais c’est réellement un soucis de « débat scientifique » cette histoire de climat.

Et ça ce n’est pas assez évoqué à mon goût dans l’enseignement de notre esprit critique.

D’ailleurs, petite parenthèse, c’est assez dommage de voir le terme ‘sceptique’ parfois rapproché -dans le débat qui nous occupe- de la notion d’extrémiste…

16.  Manu95 | 16/06/2009 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

gorsky (#14),
« Quand j’entends le mot Vérité, j’enlève le cran de sûreté de mon Browning »

C’est un abus de langage de dire qu’une théorie scientifique est « vraie ».
Une théorie est validée par l’expérience, admise consensuellement, etc. jusqu’à preuve du contraire.

Mais tout n’est pas blanc ou noir.
Une théorie réfutée n’est pas nécessairement complètement fausse, mais elle doit alors être modifiée ou complétée.

Le plus bel exemple est celui de la théorie de la gravité de Newton. Elle est valable à l’échelle macroscopique, mais doit être complétée par le théorie de la relativité d’Einstein pour infiniment grand et par la théorie quantique pour infiniment petit. Tout est une question d’échelle.

Voir la méthode scientifique sur Wikipédia

17.  dubitatix | 16/06/2009 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

Ca marche les liens?

18.  Araucan | 16/06/2009 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

dubitatix (#17),

Le @11, oui.

Manu95 (#16),

Ok pour Newton et la relativité : on déduit Newton pour des vitessesHieronim (#15)

Le « problème » avec la méthode expérimentale, c’est que cela marche bien avec les sciences dures (Physique, chimie). En biologie aussi, mais certains objets biologiques se prêtent difficilement à l’expérimentation où l’on maîtrise tous les paramètres : on entre donc dans des domaines où l’observation doit à la fois décrire l’objet et les paramètres pertinents. De plus, en biologie, il est difficile d’avoir des sujets d’expérience tous semblables (hors clones) d’où l’utilisation de méthodes statistiques, qui ne réduisent pas toujours le bruit ou l’effet de variabilité : faites faire des expériences de biologie à un physicien, il aura du mal avec les coefficients de variation. D’autres sciences ont un aspect historique : outre le problème de la preuve en histoire (est-eelle pertinente, on n’y était pas auquel s’ajoute tout ce qui a été perdu), s’ajoute la question de l’altération dû au temps et aux événements qui ont pu modifier la preuve. Ex la géologie, les climats passés. On est alors dans la preuve par la déduction, mais dans certains cas, on n’aura jamais les moyens de faire un tri entre plusieurs hypothèses.
Ensuite, il y a les sciences humaines et c’est encore plus compliqué en terme de méthode parce que l’objet observé est conscient qu’on l’observe et est susceptible de changer son comportement en réponse, mais aussi de modifier son comprtement sur la durée (par exemple, de ne plus croire au RCA). De plus, il n’y a plus de « témoin » ou que des « témoins » qui relèvent du passé …

Toutes les sciences non « dures » ont élaboré des méthodes pour augmenter la fiabilité de leurs résultats : plus elles sont anciennes et plus ces méthodes sont élaborées.

Le climat souffre de la question des preuves historiques, de la non élucidation des facteurs externes et internes à l’atmosphère qui font varier les climats et dans quelle proportion, de l’utilisation des statistiques appliquées à des évolutions dans le temps (c’est trapu de chez trapu), de l’utilisation de certains objets biologiques comme bases de variables de substitution de paramètres du climat, de l’altération de certaines preuves au prélèvement et dans le temps (carottes glaciaires), du recours à des modèles mathématiques où l’on aboutit à une confusion entre ce que calculent ces modèles avec la réalité et d’être la résultante d’un système complexe, c’est à dire non réductible en un système d’équations simples et avec des phénomènes causals chaotiques, où les conséquences à long terme ne sont par nature pas prévisibles.

En résumé, il y a encore du travail …. avant de faire des prévisions.

Tout cela

19.  Sirius | 17/06/2009 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

Je désire préciser un peu plus ma première réaction à cet article. Le raisonnement qui y est décrit illustre bien, je pense, la démarche scientifique : on décrit un phénomène qui nous intéresse ; on formule ensuite une hypothèse (éventuellement précisée par une modélisation informatisée s’il y a lieu, ce qui est commun en climatologie) pour l’expliquer; on observe la réalité empirique ensuite pour voir si celle-ci correspond aux conséquences logiques de notre hypothèse; si ça ne colle pas, alors on entreprend une correction de notre hypothèse de départ (éventuellement du modèle) pour tenir compte des observations. Ce raisonnement est récurrent. Voilà la manière de marcher selon la méthode scientifique « standard ».

Les climatologues affiliés ou sympathiques au GIEC/IPCC raisonnent toutefois autrement. Quand leurs projections à court ou moyen terme foirent — ce qui arrivent toujours — ils ne bronchent pas. Ils clignent seulement des yeux et maintiennent les généralisations explicites de leur théorie en expliquant les échecs de celles-ci par des causes appartenant à l’une ou l’autre (non exclusivement) de ces catégories : (a) facteurs « contingents » encore peu ou mal connus (ce qui entre nous est faux, témoins sont l’irradiance solaire, les oscillations océaniques et les nuages, il faut seulement les étudier); (b) facteurs trop difficiles à intégrer dans les modèles informatisés (ce qui est vrai mais cela remettrait trop en cause leurs programmes de recherche). Puis ils oublient… Ils persistent alors naturellement à utiliser les mêmes modèles informatisés — un peu modifiés il est vrai, surtout en termes de téra flop de puissance brute de calcul — pour faire des projections sur 50, 75, 100, 500, voire mille ans! Puis ils publient leurs « conclusions » dans des revues « peer reviewed » de « grande renommée », qui n’y voient que du feu.

Autre réflexion sur le même thème, venant du professeur et chercheur américain Roy Spencer de l’Université de Alabama à Huntsville. Dans ce texte parus sur son site, il pose cette question sans doute incongrue pour les réchauffistes mais pourtant évidente : puisque que selon le rapport AR4 du GIEC/IPCC, la théorie du RCA (AGW) n’est probable qu’à 90%, il y a donc 10% d’incertitude. Par conséquent, et je cite : « Where is the 10% of government research dollars looking into this possibility?  » (Traduction libre : où est ce 10% des fonds publics dédié à l’étude de cette possibilité?).

20.  piloteman | 17/06/2009 @ 3:19 Répondre à ce commentaire

Si quelqu’un était capable de prévoir ce qu’il va se passer dans 50 ans, il devrait au minimum prévoir ce qui va arriver dans un an.
au moins une vague tendance
Ce serait super facile même .

Alors à quoi rime cette histoire de: je peux vous dire dans 100 ans .. mais pas l’année prochaine .. par contre avec un ordinateur plus gros, j peux dire dans 1000 ans , et même 2000 ans

on rêve ou quoi ?
je ne vois pas la différence entre ce type de discours et les balivernes de marabout africain.

je sais, je me répète……….

21.  Manu95 | 17/06/2009 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

piloteman (#20),
Je ne vois où est le problème.
Il est possible de dégager des tendances pour de longues périodes, mais il est plus délicat de dire quelle temps il fera dans 10 jours.

C’est toute le différence entre la climatologie et la météo.

Quant aux balivernes du marabout africain, les gens qui vivent près de la nature savent souvent mieux que nous deviner (prédire) le temps qu’il fera le lendemain.

Un sorcier indien annonçait que l’hiver allait être dur.
À celui qui lui demandait sur quoi il se basait, il répondit « parce l’homme blanc rentre du bois ».

22.  Marot | 17/06/2009 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#21),

Il est possible de dégager des tendances pour de longues périodes, mais il est plus délicat de dire quelle temps il fera dans 10 jours.

Pour moi c’est une affirmation sans preuve.

Les seules prévisions ou tendances à long terme que je connais sont :

1) celles des années 70, prévision d’un âge glaciaire fort en l’an 2000;

2) celles des années 90, prévision d’une forte croissance des températures de 2000 à 2010.

Les deux ont été des ratages majuscules.

Les prévisions à 100 ans ne sont pas des prévisions scientifiques puisque non vérifiables.

Ma conclusion est que la climatologie est aussi mauvaise que la météo pour les prévisions, les tendances et tout le fourbi.

23.  Sirius | 17/06/2009 @ 20:28 Répondre à ce commentaire

Il est serait principe possible de dégager des tendances pour de longues périodes si, comme certains le suggèrent, l’évolution du climat (ou des climats) est moins sensibles aux conditions initiales que les systèmes météo, par nature très locaux (centaines de km^2) et évoluant très rapidement (en termes d’heure). Mais encore faut-il connaître les bons mécanismes, ce qui est encore loin d’être le cas en climatologie, contrairement à la météorologie… Cela me fait penser à la remarque du logicien allemand Rudolf Carnap (je pense que c’est lui) à propos des sciences du langage : mieux vaut s’intéresser à de petits problèmes de manière précise et rigoureuse que vouloir tout expliquer en même temps de manière vague et confuse.

24.  Sirius | 17/06/2009 @ 21:16 Répondre à ce commentaire

Question uchronique : si le GIEC avait été « inventé » au début du XXe siècle, quel aurait été sa prévision de l’augmentation de la température moyenne du globe pour le début du XXIe siècle?

Faits (partiels) :
• Depuis le milieu du XIXe siècle (1850) jusqu’à l’année 2006, la concentration atmosphérique en CO2 aurait augmenté de 280 ppm à 385 ppm, soit un bond de 36%. (Actuellement, la concentration atmosphérique en CO2, selon le NOAA , est de 390 ppm. Cela pour l’hémisphère nord en tout cas.)
• Selon le NOAA toujours, le taux moyen d’augmentation (sur 1959-2008) de la concentration atmosphérique en CO2 est d’environ 1,42 ppm/an.
• Depuis le début du XXe siècle, la température moyenne a augmenté de 0,7ºC.
• Selon AR4 (2007), par rapport à la température moyenne du globe au début du XXIe siècle, l’anomalie à la fin du XXIe siècle sera entre +2ºC et +5ºC (c’est selon les modèles).

25.  Manu95 | 17/06/2009 @ 21:21 Répondre à ce commentaire

Marot (#22),
Je n’ai pas voulu développer ma pensée.
Je suis chimiste de formation (avec une spécialisation en chimie analytique minérale et phénomènes radioactifs) pas du tout météorologue.
Prévoir une tendance sur 50 ans ou plus et dans un an, c’est cela qui me choquait.
On peut espérer prévoir une tendance générale pour les températures sur une période de quelques dizaines d’années, cfr les droites de tendances sur le graphiques dont on nous abreuve, alors que les températures annuelles sont en dents de scie.

Cela me fait penser aux lancers de dé. Difficile de prévoir les résultats sur quelques lancers alors que sur une centaine la probabilité de 1/6 devrait commencer à se vérifier (loi des grands nombres), n’est-il pas ?

Je sais aussi que la climatologie ne peut donner des résultats précis en se basant sur les modèles actuels. Pour intégrer tous les paramètres nécessaires, il faudrait d’abord les connaître avec une précision suffisante (ce qui est loin d’être le cas) et même alors la puissance des ordinateurs les plus puissants seraient insuffisante.

La climatologie actuelle est à mes yeux de sceptique une pseudo-science, même pas comparable à l’astrologie ou l’alchimie, qui ont donné naissance de vrais sciences.

26.  miniTAX | 17/06/2009 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

On peut espérer prévoir une tendance générale pour les températures sur une période de quelques dizaines d’années, cfr les droites de tendances sur le graphiques dont on nous abreuve, alors que les températures annuelles sont en dents de scie.

Manu95 (#25), on peut espérer ce qu’on veut, l’espoir n’a rien à faire dans une conjecture scientifique. Soit on sait « prévoir une tendance générale » (quoi que ça puisse vouloir dire), soit on ne sait pas.
Au passage, le climat est éminemment cyclique. Utiliser une droite de tendance pour représenter une oscillation, c’est comme faire une régression linéaire d’une sinusoïde, ça n’a strictement aucune utilité, à part donner l’illusion de manier des maths et de faire de la science.

27.  Araucan | 17/06/2009 @ 23:18 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#25),

Les tendances , on peut les avoir après et dans les très grandes lignes : période glaciaire ou non. Et encore quand on me dit qu’il y a 600 000 ans il y a eu une période terre boule de neige (des glaces partout) je me demande comment animaux et plantes ont pu survivre à part certains organismes marins …

28.  Sirius | 17/06/2009 @ 23:21 Répondre à ce commentaire

@25 Manu95

Pour intégrer tous les paramètres nécessaires, il faudrait d’abord les connaître avec une précision suffisante (ce qui est loin d’être le cas) et même alors la puissance des ordinateurs les plus puissants seraient insuffisante.

Exact! Si on ne connaît pas les paramètres nécessaires (et suffisants), alors la puissance de calcul ne saurait conduire à de meilleures projections. Et les constructeurs de super ordinateur doivent bien rigoler…

29.  miniTAX | 17/06/2009 @ 23:31 Répondre à ce commentaire

Au sujet de la modélisation climatique et de la puissance de calcul, cf l’avis du Prof Tennekes, qui est loin d’être manchot question modèles informatiques.

30.  Araucan | 17/06/2009 @ 23:33 Répondre à ce commentaire

Sirius (#28),

Et encore faudrait-il que les systèmes d’équations admettent des solutions….parce que sinon cela ne sert à rien de chercher à calculer des trucs incalculables…

31.  Sirius | 18/06/2009 @ 0:27 Répondre à ce commentaire

@30_Araucan
En effet. J’espère seulement que les programmeurs qui reçoivent les ordres des climatologues vérifient d’abord que les problèmes qu’ils demandent de calculer via algorithme sont effectivement calculables… Autrement, je m’envoie un très gros ballon de Rémi Martin V.S.O.P.

32.  scaletrans | 18/06/2009 @ 9:30 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#25),
Araucan (#30),
C’est d’ailleurs ce que disent Gerlich et Tscheuschner dans leur réfutation de l’effet de serre; en gros, ils indiquent qu’il ne sera probablement pas possible, même avec les ordinateurs les plus puissants que l’on puisse imaginer de modéliser l’évolution du climat. D’après eux, cela consiste en effet à poser des équations différentielles insolubles.

33.  Fabge02 | 18/06/2009 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

@27

A ce que m’en disent mes collègues qui étudient le quaternaire, il n’y a jamais eu de couverture de glace complète et il y a eu, pour chaque continent, des zones refuges (Méditerranée, Amérique Centrale) qui ont permis la reconquête végétale et animale. Ceci prouve que le plus formidable choc climatique, autrement important pour les espèces, n’a pas eu d’effet notable sur la biodiversité, alors les +2°C… laissez-moi rire.

34.  MichelLN35 | 18/06/2009 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

Sirius (#24),
Depuis le milieu du XIXe siècle (1850) jusqu’à l’année 2006, la concentration atmosphérique en CO2 aurait augmenté de 280 ppm à 385 ppm, soit un bond de 36%. (Actuellement, la concentration atmosphérique en CO2, selon le NOAA , est de 390 ppm. Cela pour l’hémisphère nord en tout cas.)
Attention aux pourcentages, Je ne résiste pas au plaisir de rapporter ici un élément de discussion du début de mai sur WUWT.
Dans la discussion d’un post sur WUWT du 4 mai 2009 intitulé
NatGeo: Sun Oddly Quiet – Hints at Next “Little Ice Age”?
J’ai trouvé les commentaires suivants qui m’ont bien fait rire et que j’ai traduits pour une diapos dans un power point personnel.
Ils ramènent un peu les pieds sur terre quand un grand savant contestataire de la théorie de Svensmark parle de pourcentages à propos de ppmv à comparer avec la variation de la constante solaire.

4 05 2009 C Shannon (20:56:38) (wattsupwiththat.com)
[“Je pense que vous devez garder à l’esprit que le CO2 est à un bon 50-60% plus élevé que la normale, alors que le déclin de l’irradiance solaire n’est que de quelques centièmes de %” a dit Lockwood. « je pense que ceci aide à garder la perspective »] (nationalgeographic.com)
Je me demande s’il pense que quelques centièmes de % de disons, un milliard de $, c’est moins que 50 à 60 % d’augmentation sur quelques centaines de $.

4 05 2009 Ohioholic (21:32:10) :Hmmm …. Si par normal il veut dire 300 ppm (.03%, .0003), alors ne parlons-nous pas de centièmes de % avec le CO2 aussi ?

Le post avait été signalé par David Archibald dont j’ai visionné ce matin une bien jolie présentation de ses prévisions pour les cycles 24 et 25 sur le site. (ajouter http:/ avant)
/solarcycle25.com/attachments/database/ThePastandFutureofClimate5thJune2009Archibald.pdf
signalé sur GreenieWatch de Jan Ray Brisbane

35.  the fritz | 18/06/2009 @ 23:06 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#33),
Je crois que personne n’a jamais parlé de couverture de glace complète au quaternaire, ou l’extension des inlandsis est relativement bien cernée
Si tu veux parler de la snow ball earth du précambrien , c’est une autre histoireavec sans doute encore plus de points d’interrogation que pour les prévisions cata du GIEC

36.  Araucan | 19/06/2009 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#33),
the fritz (#35),
Merci de la précision, j’avais lu cela quelque part mais je n’avais pas creusé plus loin.

Donc, la Terre boule de glace cela veut dire glaciation. Pas plus.

De toute façon au précambrien, il y avait au mieux des bactéries ou des cyanophycées : la question de la survie des espèces n’était pas le même…

37.  the fritz | 19/06/2009 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

Araucan (#36),

Donc, la Terre boule de glace cela veut dire glaciation. Pas plus.

Pas du tout pour les tenants de la théorie , Hoffman et schrag entre autre; En fait, les scientifiques sont comme les autres gens ; pour bien gagner sa vie, il faut être reconnu ; pour eux, être reconnu, c’est être connu ; pour être connu, il faut publier, du sensationnel c’est d’autant mieux, le public en demande, cela devient lucratif; aux publications scientifiques s’ajoutent les livres, les voyages, les colloques, les missions, les interviews… autant de manifestations qui égayent la vie d’un chercheur; cela fait partie du métier, du statut, de la carotte qui remplace une rémunération sans rapport avec les études ! Snowball earth, fin catastrophique des dinosaures, course à l’exhumation de l’hominidé le plus vieux du monde, course à la carotte de glace la plus vieille du monde, autant de challenges qui certes motivent les familles de chercheurs et qui permettent de mieux se vendre, mais laissent parfois libre cours à des imaginations délirantes où l’esprit et la rigueur scientifique passent parfois au second plan.

Car en effet des critiques et contre arguments peuvent pleuvoir pour des affleurements aussi vieux
Cela concerne les datations le paleomagnétisme, la diagenese, l'interprétation de l'isotopie des sédiments; la connaissance approximative de la tectonique de l'époque etc…….;mais c'est sans doute trop technique pour être dicuté ici

38.  Fabge02 | 19/06/2009 @ 13:10 Répondre à ce commentaire

@37

Tout à fait d’accord pour la position des scientifiques : l’expression anglaise est très claire, « publish or perish », donc on publie à tour de bras, par exemple une modélisation qui tiendra six mois avant d’être démolie par une autre modélisation (ça fourmille dans La Recherche). Personne n’aura vraiment tort, l’avenir de ces chercheurs, qui peuvent être des gens très estimables, est assuré, il faut simplement être informé de ces moeurs pour appréhender correctement l’information.
Ce débat sur les glaciations est important : c’est en fait la seule catastrophe climatique réelle et récurrente qui menace les êtres vivants (bien avant le volcanisme ou les météorites), le reste est billevisées, les glaciers alpins peuvent être réduits à de simples calottes au-dessus de 4.000 mètres, tout va encore bien, le jour où ils commenceront à descendre plein pot, c’est là qu’il faudra s’inquiéter.

39.  Fabge02 | 19/06/2009 @ 13:15 Répondre à ce commentaire

Quant à la terre boule de neige, ça a pu exister mais les informations sur les glaciations plus anciennes, l’ère primaire par exemple, sont très fragmentaires, le matériel témoin ayant été recyclé lors des périodes suivantes.

40.  the fritz | 19/06/2009 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#39),
Et pour les épisodes précambriens où se situent les soit-disants episodes boule de neige , c’est encore pire

41.  Sirius | 21/06/2009 @ 0:54 Répondre à ce commentaire

@34_MichelLN35
1. Merci mais je ne comprend pas encore pas votre objection. Je ne saisi pas l’analogie avec les dollars. Je suis pourtant bon en matière de raisonnement analogique. Quel est le raisonnement direct au juste?

2. Corrections et explications sur le 36% La proposition qu’il y a eu 36% d’augmentation du CO2 atmosphérique de 1859 à 2006 provient d’un article dont j’ai perdu la trace. Après vérification et si on se fie aux données que j’ai données, il y aurait non pas 36% mais plus justement 37,5% d’augmentation de concentration atmosphérique de CO2 de 1850 à 2006. Cela se calcule comme suit :

• 385 ppm (concentration mesurée en 2006) moins 280 ppm (concentration présumée en 1850) = 105 ppm. Ainsi, 105 ppm est le gain en termes du taux de concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère par rapport à celui de 1850.
• Donc, toujours par rapport à 1850, cela signifie un gain de 105/280 = 37,5%.

Mais cela dit, il ne s’agirait que d’un bond de 0,028% à 0,040% de CO2 dans la composition de l’atmosphère terrestre. Selon mes données. Ce qui vient relativiser la précédente conclusion, je l’admet…

42.  scaletrans | 21/06/2009 @ 11:48 Répondre à ce commentaire

Sirius (#41),

Calculs qui sont peut être sans objet, si la compilation de Beck s’avère exacte, car, entre ces deux dates, le niveau aurait été plus élevé que maintenant, notamment en 1941. Et d’ailleurs, d’où vient le chiffre de 1850 ??????

43.  REDBARON 17 | 21/06/2009 @ 16:06 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#42),
« Moyenne » lancée par le GIEC et qui est reprise en boucle… seulement il semblerait que la véritable moyenne tourne autour de 345 PPM et non 280… ce qui réduit considérablement le pourcentage de « hausse dramatique » du CO2 !!!

44.  Sirius | 21/06/2009 @ 23:23 Répondre à ce commentaire

En effet. Puisqu’au milieu du XIXe siècle, on ne mesurait pas le taux de concentration de CO2 dans l’atmosphère — on n’en avait rien à foutre et la technologie de l’époque ne permettait pas, je pense, de le savoir — le chiffre de 1850 n’a pu être que déduit à partir d’une cascade d’hypothèses, raisonnables sans doute mais des hypothèses quand même.

45.  Araucan | 21/06/2009 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

REDBARON 17 (#43), Source ?

46.  Manu95 | 22/06/2009 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Salut,

Je pense que la réponse se trouve dans cette page de Pensée unique :
Courbes de température et de concentration du CO2 "concoctées" pour la cause ?
Voir vers le milieu de la page (partie en jaune) : Courbes de variations du CO2 dans l'atmosphère selon les différentes travaux scientifiques…
Très intéressant : Version courte de l'article de Beck (pdf)

47.  REDBARON 17 | 22/06/2009 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

Araucan (#45),

Tu ne te souviens pas ? Je crois que c’est toi qui en a parlé le premier sur Skifal…

C’est la « Courbe de BECK »

Visible, entre autre, là :

http://astrosurf.com/astrocdf6.....imatJC.pdf

48.  REDBARON 17 | 22/06/2009 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

Pour info… mais tout le monde la connait… :

49.  Araucan | 22/06/2009 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

REDBARON 17 (#47),

OK pour Beck mais il n’est pas une référence du GIEC … Je pensais que vous aviez une autre source par exemple qui permettrait de dire que la référence c’est 285 ppm (source du GIEC ?) ou 345 ppm (autre que Beck).

Avec les chiffres de Beck : quelle référence prendre ?

50.  the fritz | 22/06/2009 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

Araucan (#49),
Il n’est une référence pour personne; autant chercher du pétrole avec une baguette de sourcier

On attend toujours sa publi sur l’influence de la Lune sur le cycle du carbone

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