L’activité humaine efface 8000 ans de refroidissement dans l’Arctique.

(Le retour de la courbe en crosse de hockey, cette fois-ci pour l'Arctique … Merci à Sirius… Voir les éléments de discussion en bas de post de cet article qui apparaît être la réédition des méthodes déjà incriminées de la curbe en crosse de hockey.).

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Jean-Louis Santini Agence France-Presse
WASHINGTON

Le réchauffement de l'Arctique depuis le début du 20e siècle marque la fin d'un cycle de refroidissement de 8000 ans et résulte probablement des émissions de gaz à effet de serre provoquées par les activités humaines, selon une étude de climatologues américains parue jeudi.

Analysant les couches sédimentaires d'anciens lacs, les cercles de croissance des arbres, des carottes de glace et d'autres indices, ces chercheurs ont pu reconstituer l'évolution du climat et des températures arctiques depuis 8000 ans et plus précisément, décennie par décennie, depuis 2000 ans. Au cours des huit mille dernières années, l'Arctique recevait de moins en moins d'énergie solaire l'été, se refroidissant de 0,2 degré Celsius par millénaire, un phénomène s'expliquant par un changement d'axe de rotation terrestre.

Etude de glacier.

C'est en analysant des carottes de glace, entre autres, que les chercheurs ont pu reconstituer l'évolution du climat et des températures arctiques depuis 800 ans. Photo AFP

Mais cette tendance ancienne s'inverse depuis 1900, année qui marque le début de la remontée des températures, selon la reconstitution du climat et des températures effectuée par les climatologues.

Ce réchauffement s'est même accéléré après 1950 et la dernière décennie a été la plus chaude dans l'Arctique depuis 2000 ans. Aujourd'hui la température est d'1,2 degré Celsius plus élevée qu'en 1900.

«La quantité d'énergie reçue du soleil au 20 siècle continue à diminuer mais la température a augmenté pour la première fois» depuis deux mille ans, relève Nicolas McKay, de l'Université d'Arizona, un des co-auteurs de cette étude publiée dans la revue américaine Science datée du 4 septembre.

«Le 20e siècle est le premier siècle durant lequel la quantité d'énergie solaire n'est plus le facteur qui détermine la température de l'Arctique», ajoute-t-il.

La Terre continue à s'éloigner du soleil et se trouve aujourd'hui à une distance de près d'un million de kilomètres plus grande, précise Gifford Miller, professeur de climatologie à l'Institut de recherche alpine et arctique à Boulder, un des co-auteurs de la recherche.

De précédentes études ont montré une montée de la température près de trois fois plus rapide au 20e siècle dans l'Arctique que partout ailleurs dans l'hémisphère nord.

«L'Arctique est particulièrement sensible au changement climatique provoqué par les activités humaines», note Jonathan Overpeck, directeur de l'Institut de l'Environnement de l'Université d'Arizona, un autre co-auteur de cette recherche qui a demandé cinq ans de travail.

Comme l'Arctique devient plus chaud, le réchauffement s'accélère car il y a moins de neige et de glace qui réfléchissent l'énergie solaire. Les  beaux et le sol foncés de l'océan arctique absorbent la chaleur du soleil faisant encore monter davantage la température, explique-t-il.

Les auteurs de cette étude ont également comparé leurs résultats avec la reconstitution du climat arctique fait avec un modèle informatique du Centre national de recherche atmosphérique de Boulder.

Ce modèle a fait ressortir les mêmes tendances de refroidissement de l'Arctique durant huit mille ans et confirme les tendances observées sur le terrain par ces chercheurs.

Ces derniers relèvent que le réchauffement de l'Arctique aura des conséquences sur l'ensemble de la planète avec la montée du niveau des océans résultant de la fonte de la banquise.

Pour le professeur Miller «cette étude fournit des annales sur la durée, montrant comment les gaz à effet de serre provenant des activités humaines bouleversent le système climatique naturel de l'Arctique».

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Voici le lien avec le résumé de l'article  : Recent Warming Reverses Long-Term Arctic Cooling Auteurs : Darrell S. Kaufman, David P. Schneider, Nicholas P.McKay, Caspar M. Ammann, Raymond S. Bradley, Keith R. Briffa, Gifford H. Miller, Bette L. Otto-Bliesner, Jonathan T. Overpeck, Bo M. Vinther, Arctic Lakes 2k Project Members. Science (04/09/09).

Voici l'article de la BBC avec ce graphique :

Deux millénaires de réchauffement arctique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le réchauffement a bien commencé il y a au moins deux siècles et a surtout été marqué au début du XX ième siècle. A noter que l'Arctique se serait refroidi lors de l'optimum médiéval …

Voici ci-dessous la courbe parue sur Watts up whit that : cette courbe donne la moyenne annuelle des anomalies de température de l'air en surface entre 60° et 90° Nord des stations terrestres au NOrd de 60 °N par rapport ç la moyenne 1961-1990. Faite d'après le jeu de donnée CRUTEM 3v, (disponible en ligne là : www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/). Cette courbe n'inclut pas les observations des navires.

Anomalies des températures moyennes de l'air de surface en Arctique.

 

 

 

La majeure partie du réchauffement au cours du siècle passé apparaît avant le début des années 90…

L'animation d'Antony Watts faite à partir des données de l'Institut météorologique danois (DMI) ne montre pas d'anomie particulière pour toutes ces dernières années pour les températures de l'air … (animation).

 

 

 

 

Il y a donc plus à voir du coté des températures de l'eau de mer que des températures de l'air … (températures de l'eau de mer et anomalies ).

Surfaces des glaces et températures de l'eau en Arctique.

 

Pour des références sur les températures arctiques voir ici et . Mais aussi le graphique ci-contre (source) qui montre les anomalies de surface de glace et celles de température de l'eau de mer ….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour les fans d'analyse statistique et de traitement des données, voici le regard de Climate audit ici sur cet article de Kaufman et une référence intéressante ici pour comparaison.

 

 

1.  Abitbol | 5/09/2009 @ 16:00 Répondre à ce commentaire

Quand je lis qu’une reconstruction a été faite à partir d’analyses sédimentaires d’anciens lacs et de cernes des arbres, alors que dans la région arctique, il n’y a ni lacs anciens, ni arbres… je ne sais pas… je suis sceptique.

2.  chria | 5/09/2009 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

La recherche n’a plus l’objectif d’explorer mais de répéter encore et encore les mêmes conclusions.

3.  ardeche07 | 5/09/2009 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

Il nous prennent vraiment pour des cons, comment l’artique pouvait être plus froid en 930 qu’actuellement lors de la découverte du Groendland; alors que manifestement les terres y étaient bien plus hospitalières à l’époque…

4.  ardeche07 | 5/09/2009 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

oups mon lien:
http://fr.wikipedia.org/wiki/H....._Groenland

5.  laurent | 5/09/2009 @ 19:06 Répondre à ce commentaire

C’est juste une tentative de nous refourguer la crosse de hockey dans un autre emballage…
Le problème c’est que l’emballage n’est pas étanche et qu’elle cocotte sévère, la crosse… 😉

6.  Sirius | 5/09/2009 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

On pourrait penser sans déraison qu’il y a ici un « timing » (synchronisme) suspect en vue de Copenhague-2009. Quoiqu’il en soit, le lien que voici est un florilège de critiques (volée de bois verts) contre cet article de Kaufman et al: http://www.climatedepot.com/a/.....test-Study

7.  Sirius | 6/09/2009 @ 0:10 Répondre à ce commentaire

@2_chria

La recherche n’a plus l’objectif d’explorer mais de répéter encore et encore les mêmes conclusions.

Notamment la crosse (dans les deux sens du terme) qui incidemment est passée date!

8.  outrecuistre | 6/09/2009 @ 13:36 Répondre à ce commentaire

Attention,

Le groenland a été nommé ainsi par erik le rouge pour des raisons marketing avant tout.

9.  ardeche07 | 6/09/2009 @ 13:48 Répondre à ce commentaire

outrecuistre (#8),
C’est vrai, cependant :
« Par ailleurs, d’après Le Roy Ladurie, le groenland était à l’époque bien plus vert qu’aujourd’hui et un peu plus hospitalier notamment sur les cotes »

10.  Myke | 6/09/2009 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Voici un graphique interactif assez intéressant ; peut-être a-t-il déjà été posté ici ?

12.  jmr | 6/09/2009 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Ces derniers relèvent que le réchauffement de l’Arctique aura des conséquences sur l’ensemble de la planète avec la montée du niveau des océans résultant de la fonte de la banquise.

Et c’est reparti ! Une nouvelle fois une conclusion aberrante puisque si la banquise fond, il n’y a pas d’ajout en volume et donc le niveau des océans n’est pas affecté.

13.  Daniel | 7/09/2009 @ 7:07 Répondre à ce commentaire

World’s climate could cool first, warm later
http://www.newscientist.com/ar.....nline-news

Source
http://icecap.us/index.php/go/political-climate

14.  Charles II | 7/09/2009 @ 14:18 Répondre à ce commentaire

Daniel (#13),
Et ici, en français :

Lien

15.  Sirius | 7/09/2009 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

@14_Charles II

Merci pour le lien en français. À propos on y notera cette citation suave et assez fréquente chez les membres du GIEC qui s’avance à nuancer certains éléments du RCA :

« Je ne fais pas partie des sceptiques, » a insisté Mojib Latif de l’Institut Leibniz des Sciences Marines de l’université de Kiel […]

Autrement dit : « Je suis toujours profondément croyant, croyez-moi … »

16.  Araucan | 7/09/2009 @ 21:50 Répondre à ce commentaire

Mais ce lien ne disait pas tout…

But some of the climate scientists gathered in Geneva to discuss how this might be done admitted that, on such timescales, natural variability is at least as important as the long-term climate changes from global warming. « In many ways we know more about what will happen in the 2050s than next year, » said Vicky Pope from the UK Met Office. (embêtés par les la variabilité du climat…)

Latif predicted that in the next few years a natural cooling trend would dominate over warming caused by humans. The cooling would be down to cyclical changes to ocean currents and temperatures in the North Atlantic, a feature known as the North Atlantic Oscillation (NAO).(effet des changements cycliques des océans)

Breaking with climate-change orthodoxy, he said NAO cycles were probably responsible for some of the strong global warming seen in the past three decades. « But how much? The jury is still out, » he told the conference. The NAO is now moving into a colder phase.(ces cycles sont responsables du fort réchauffement des 30 dernières années…)

Latif said NAO cycles also explained the recent recovery of the Sahel region of Africa from the droughts of the 1970s and 1980s. James Murphy, head of climate prediction at the Met Office, agreed and linked the NAO to Indian monsoons, Atlantic hurricanes and sea ice in the Arctic. « The oceans are key to decadal natural variability, » he said.(la NAO serait responsable de quasi tout les grands événement climatiques, moussons, banquise arctique, cyclones sur l’atlantique…)

Another favourite climate nostrum was upturned when Pope warned that the dramatic Arctic ice loss in recent summers was partly a product of natural cycles rather than global warming. Preliminary reports suggest there has been much less melting this year than in 2007 or 2008.(Il y aurait même de fonte de cette année qu’en 2007 et 2008…)

In candid mood, climate scientists avoided blaming nature for their faltering predictions, however. « Model biases are also still a serious problem. We have a long way to go to get them right. They are hurting our forecasts, » said Tim Stockdale of the European Centre for Medium-Range Weather Forecasts in Reading, UK. (Les climatologues ne mettent pas en cause le climat lui-même (sic !) mais les biais dans les programmes sont un serieux problème, il y a encore beaucoup de travail à faire ! )

Mais c’était presque une révolution !!! Ces gens doivent être payés par l’industrie du charbon…. lol , lol , lol , lol

17.  Araucan | 7/09/2009 @ 21:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#16),

Avec la référence…

http://www.newscientist.com/ar.....nline-news

18.  ardeche07 | 7/09/2009 @ 22:01 Répondre à ce commentaire

Charles II (#14),
Intéressant cet article, ils commencent à envisager un refroidissement « naturel » de 30 ans avant un réchauffement.
En fait, ils commencent à prendre les devants car si dans les prochaines années, la terre se refroidit et que les pôles se retrouvent en pleine forme, il leur faudra une porte de sortie en disant : c’est provisoire, croyez-nous ça va aller très mal à partir de 2040 ….
Ils cherchent à gagner du temps, et quoi que disent les mesures futures ils auront toujours raison.
On sent quand même l’inquiétude gagner du terrain dans le camp réchauffiste.

19.  Araucan | 7/09/2009 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

Voici les exposés de Mojib Latif et Tim Stockdale à Genève …

http://www.wmo.int/wcc3/sessio.....Palmer.ppt
http://www.wmo.int/wcc3/sessio....._Latif.ppt

20.  Bof | 7/09/2009 @ 22:21 Répondre à ce commentaire

Araucan (#17),

Une référence à garder pour en inonder les forums et autres blogs bien pensants, comme cette pauvre journaliste de Libé sur son bateau de Greenpisse qui gobe tout ce que ces « chercheurs » lui disent.
Et c’est une sacré fichue de bonne nouvelle: va-t-on enfin voir la fin de cette escroquerie ?

21.  Sirius | 7/09/2009 @ 22:38 Répondre à ce commentaire

Photo du jour :


Le changement climatique n’est pas une farce

Source : http://jer-skepticscorner.blog.....c%20relief

22.  Sirius | 7/09/2009 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

@18_ardeche07

En fait, ils commencent à prendre les devants car si dans les prochaines années, la terre se refroidit et que les pôles se retrouvent en pleine forme, il leur faudra une porte de sortie en disant : c’est provisoire, croyez-nous ça va aller très mal à partir de 2040 ….

Vous exprimez parfaitement un élément important qu’il faut dès maintenant retenir du nouveau discours réchauffiste. Grâce à ce « gadget » — un épicycle gros comme le bras de Jupiter — ils ne peuvent pas perdre avant longtemps.


Bière gratuite demain!

Cela est n’importe quoi, sauf de la science…

23.  Araucan | 7/09/2009 @ 23:08 Répondre à ce commentaire

Bof (#20),

Mais ce peut être juste une stratégie de différenciation (juste devenir vizir à la place du vizir) où un moyen de dire qu’il y a encore besoin d’argent pour une science pas si établie que cela….

Sinon , pour rire

24.  Araucan | 7/09/2009 @ 23:10 Répondre à ce commentaire

Araucan (#23),

A oui dans la série des catas, le retour de la couche d’ozone et des UV….

http://www.7sur7.be/7s7/fr/266.....d-UV.dhtml

25.  Sirius | 8/09/2009 @ 0:20 Répondre à ce commentaire

@24_Araucan

C’est vraiment rigolo de lire ce genre de feuille de choux. La recette parfaite y est suivie à la lettre.

Recette: D’abord, faire peur :

Une trop grande quantité d’ultra-violets est dangereuse pour la peau et les yeux […]

Mais pour paraître objectif et nuancé il faut ajouter un « mais  » suivi de quelque chose de positif:

[…] mais ces rayons du soleil nous sont toutefois nécessaires, notamment pour fixer la vitamine D.

Évidemment, le lecteur ou la lectrice focalise sur la première partie, non sur la seconde. Cela s’appelle de la psychologie appliquée.

Puis il faut lancer la nouvelle, avec arguments d’autorité et tout, qui annonce le pire :

Deux chercheurs de l’université de Toronto, au Canada, Michaela Hegglin et Theodore Shepherd, qui publient dimanche leur travaux dans la revue spécialisée Nature Geoscience, ont modélisé l’évolution probable de la circulation de l’ozone jusqu’en 2095, en se fondant sur les prévisions du Groupe international d’experts sur le climat (GIEC).

Et comme de fait :

« Notre étude montre qu’il y a une nouvelle menace pour la couche d’ozone, à savoir le changement climatique, qui va soit augmenter soit diminuer les UV en fonction des régions » du globe, a déclaré Mme Hegglin.

Bien sûr, c’est « plus ou moins les régions » mais le lecteur ou la lectrice n’a pas l’âme à faire de tels distingos. Cela s’appelle encore la psychologie appliquée.

Puis il faut enfoncer le clou pour que le message passe et s’intègre bien dans le cerveau du récepteur :

Il ajoute que ces changements sont « uniquement dus à une accélération, due au changement climatique, de la circulation de Brewer-Dobson » décrivant l’accumulation dans les régions polaires de l’ozone, qui se forme en altitude au-dessus des régions tropicales.

Quoi? De quoi parlez-vous? Où en sont les preuves? Or, la recette dit: Niet! Ne pas aller dans le détail. C’est trop compliqué de toute façon. Donc top secret…

Puis il faut bien nuancer encore, dit encore la recette, quitte à se contredire soi-même (dans ce cas-ci ce n’est pas clair, vraiment pas, toutefois le « toutefois » est présent comme il se doit) :

Toutefois, « le réchauffement est accompagné par d’autres facteurs qui contribuent à réduire les concentrations d’ozone troposphérique », notamment en raison d’une plus grande humidité de l’atmosphère, tempère M. Stevenson. (afp)

Et voilà! 😆

26.  Sirius | 8/09/2009 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Quel réchauffement soudain de l’arctique? Où est le Hockey stick?

Source: http://www.greenworldtrust.org.....Arctic.htm

27.  Araucan | 8/09/2009 @ 22:23 Répondre à ce commentaire

Sirius (#26),

Whaou !!!

Plus triste, le retour des tremblements de terre, avalanches et autres tsunamis pour cause de RCA….(à cause de la fonte des glaces…)

http://www.guardian.co.uk/envi.....conference

Vous me direz : « que peut-on attendre d’autres que des annonces de catastrophes dans une conférence qui traite de catastrophes ? »

Plus amusant et rassurant

trouvé là : http://www.aviso.oceanobs.com/.....html#c1809

Doris mesure le poids des saisons
Comme une balle sur laquelle on appuie, la Terre réagit aux pressions exercées à sa surface en se déformant. Plusieurs causes à ces pressions : le poids de l’atmosphère, celui de la couverture neigeuse, de l’humidité des sols, des masses d’eau océaniques… Le système Doris d’orbitographie et de positionnement précis permet de détecter ces déformations de la croûte terrestre, d’une amplitude de quelques millimètres. On observe en particulier les variations saisonnières, dues par exemple à la neige (Metsahovi), ou aux variations des masses d’eau océaniques (Tristan da Cunha).
Plus d’information :

* Mangiarotti S., Cazenave A., Soudarin L., Cretaux JF., 2001. Annual vertical crustal motions predicted from surface mass redistribution and observed by space geodesy. J. Geophys. Res. Solid Earth 106 (B3): 4277-4291.


Amplitude des déformations verticales de la croûte terrestre dues aux variations de pression atmosphérique, de couverture neigeuse, d’humidité des sols et de distribution des masses d’eau océaniques, déduites des modèles et des observations de chacun de ces paramètres. (Crédits Legos)

Ca tangue !

28.  Sirius | 8/09/2009 @ 23:37 Répondre à ce commentaire

@27_Araucan

[…] le retour des tremblements de terre, avalanches et autres tsunamis pour cause de RCA….(à cause de la fonte des glaces…)

Oui je sais. Cela m’a d’ailleurs frappé étant donné ceci : http://skyfal.free.fr/?p=225&#.....ment-19929

Par conséquent, de deux choses l’une : ou je suis un génie, ou ils sont tous idiots. Donc si le second terme est faux, je réclame le prix Nobel ès climatologie. (Oui je sais ça n’existe pas mais il n’est jamais trop tard pour l’inventer. Après tout on a bien inventé le prix Nobel de la paix…)
laugh

29.  Sirius | 8/09/2009 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

@27_Araucan (bis)

Doris mesure le poids des saisons.

!??:twisted:

30.  Philoo | 9/09/2009 @ 9:26 Répondre à ce commentaire

@ardeche07
Effectivement , le phénomène perdure et l’inactivité du soleil est en passe de battre des records.
Mais ce ne sera que temporaire – un demi siècle – si le phénomène s’apparente aux derniers minimums récents ( minimum de munder et minimum de dalton). Après la machine pourra de nouveau s’emballer .
Et là…
va savoir ce qui va se passer

31.  Araucan | 9/09/2009 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Philoo (#30),

On peut toujours fantasmer à 50 ans à l’avance…

Sirius (#29),

Titre accrocheur sans plus, mais l’ensemble du site est intéressant.
Autre chose : il y a des déformations mais il n’y a pas pour autant des catastrophes associées !

32.  scaletrans | 9/09/2009 @ 10:14 Répondre à ce commentaire

Philoo (#30),

Le discours actuel des alarmistes conscients de l’existence d’un « léger problème » commence à s’organiser en effet: pour eux, l’influence du soleil va masquer POUR UN TEMPS les effets de la montée du CO2. Gros malins !
Ce qui sera peut-être rigolo, mais je ne serai plus là pour le voir, c’est si au bout de cette période de refroidissement le taux de CO2 a DIMINUE ! Que les plus jeunes prennent note et préparent leur stock de tomates pourries.

33.  chria | 9/09/2009 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#32),
Si le CO2 diminue ainsi que les émissions il sera difficile de faire la part des choses, les mesures de réduction seront mises en avant…

34.  miniTAX | 9/09/2009 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

Si le CO2 diminue ainsi que les émissions il sera difficile de faire la part des choses, les mesures de réduction seront mises en avant…

chria (#33), même pas ! Le CO2 atmosphérique étant l’intégrale des émissions, même si les émissions diminuent (grâce à des manip statistiques qui feraient rougir de jalousie Madoff ou Kerviel, vu que même malgré la crise, le nombre de barils consommés/j n’a pas diminué et que le charbon & gaz augmentent chaque année de plusieur %), le CO2 ne devrait pas diminuer mais AUGMENTER, selon la théorie réchauffiste, bien sûr ! (toujours selon cette théorie, pour que le CO2 diminue, il faudrait que les émissions soient réduite à zéro).

Bref, étant donné l’écart de plus en plus béant entre leurs prévisions et la réalité, les catastrophistes sont dos au mur et contrairement par ex. à l’apocalypse imaginaire de l’ozone où personne ne peut ou veut aller vérifier quoi que ce soit, cette fois-ci, toutes les preuves de l’arnaque sont là. Pas étonnant que pour eux, il y a urgence… à passer des lois, avant que ce ne soit trop tard.

35.  Pierre-Ernest | 9/09/2009 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

minitax (#34)

« pour eux, il y a urgence… à passer des lois, avant que ce ne soit trop tard ».
Je vais passer pour un alarmiste… mais je crois qu’effectivement, il y a urgence à empêcher qu’ils le fassent. Je connais certains enragés du réchauffement qui sont prêts à tout.

36.  jmr | 9/09/2009 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#32),

l’influence du soleil va masquer POUR UN TEMPS les effets de la montée du CO2

Attends : le CO2 a atteint le « point de non retour » nous dit-on. Et par ailleurs le soleil est insuffisant, nous dit le GIEC, pour expliquer le réchauffement par son seul rayonnement. Il faudrait donc si je suis bien le raisonnement des alarmistes que le soleil ait un effet refroidissant pour compenser ce sacré CO2 !

Ben oui. C’est nouveau, ça vient de sortir.

Parce que dans le site indiqué par Philoo le taux de CO2 aura atteint des sommets au moment où s’arrêtera le minimum de GIEC. Et on deviendra Vénus : + 200°.

Le soleil aura donc bien une action de refroidissement. Mais bon, on ne le découvrira malheureusement que dans 50 ans ou plus. D’ici là on aura peut-être appris à créer des taches solaires à l’aide de bombinettes, qui sait ?

37.  jmr | 9/09/2009 @ 22:00 Répondre à ce commentaire

Philoo (#30) Suffit de lire cet article pour découvrir que tu te trompes puisque

le professeur Mike Lockwood, de l’université de Southampton, affirme que ce calme, qui historiquement a été annonciateur de périodes froides, ne peut atténuer la hausse de température actuelle, attribuée à la combustion de carburants fossiles, qui augmente la teneur en CO2 atmosphérique et qui déclenche le réchauffement climatique (RCA).

Et il y a aussi ceci :

Le professeur Lockwood est l’un des premiers chercheurs à avoir montré que l’activité solaire a graduellement diminué depuis 1985, même si depuis la température a continué à augmenter. « Si vous regardez attentivement les observations, il est assez clair que le niveau d’activité sous-jacent du soleil a atteint un sommet en 1985 et ce qu’on voit est la poursuite de la tendance vers une baisse (de l’activité solaire), qui se manisfeste depuis deux ou trois décennies. Si l’affaiblissement du soleil devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu. »

Pas de souci donc, si le soleil n’a plus de taches ce n’est pas cela qui va provoquer un refroidissement. Le GIEC retourne sa veste et prétend maintenant que c’est la NAO qui décide de la température. Non, c’est le CO2, et la taxe Hulot va tout résoudre. Si la NAO devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu.

38.  miniTAX | 9/09/2009 @ 23:00 Répondre à ce commentaire

Le professeur Lockwood est l’un des premiers chercheurs à avoir montré que l’activité solaire a graduellement diminué depuis 1985, même si depuis la température a continué à augmenter.

Ha, la bonne blague du « un des premiers chercheurs » (ça impressionne et ça ne mange pas de pain, bref du brassage de vent journalistique ordinaire quoi).

Pour la petite histoire, il y a deux indices composites pour l’activité solaire, l’un ACRIM qui indique une hausse sur la période 1985-2000, l’autre PMOD qui indique une « diminution graduelle » (dixit Lockwood). Et devinez lequel indice a choisi Lockwood pour « démontrer » que le soleil n’y est pour rien dans le réchauffement-qui-ne-peut-être-qu’anthropique ?
Bingo, il a choisi PMOD qui est un indice … dont il est le responsable. C’est comme si un chercheur qui trouve un médicament se charge lui-même de faire les tests de validation et qui donne l’autorisation de mise sur le marché. Dans le monde ultralibéral Kapitaliste des big business qui exploitent les camarades travailleurs, ce genre de collusion est passible du pénal. Mais quand il s’agit de faire des théories qui soutiennent des politiques qui touchent des milliards de terriens, personne ne trouve à redire à ce mélange des genres. Mais hé, c’est la « science » climatique.

Autre détail amusant, quand on regarde ACRIM (courbe en rouge) aux environ de 1986, on constate un palier très net de l’activité solaire. L’effet Tchernobyl (copyright miniTAX) ça ne vous rappelle rien ?

Mais bien sûr, le détraqueur du climat n’a rien à voir avec le soleil, c’est l’Homme. Puisque le Ministère de la Vérité et tous ses éminents scientifiques vous le disent…

39.  Araucan | 10/09/2009 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

J’avais cru comprendre que si la Terre se refroidissait, donc aussi les eaux de surface des océans, la captation du CO2 par ces derniers devrait augmenter et contribuer à infléchir la pente de la courbe d’accroissement du CO2 … (laquelle vu la régularité de sa pente montre peu de lien apparent avec la consommation fossile qui elle connait des variations…)
Si c’est le cas, on devrait pouvoir le mesurer, non ?

40.  scaletrans | 10/09/2009 @ 18:50 Répondre à ce commentaire

Araucan (#39),

Il va falloir sans doute un certain nombre d’années, si on en croit les résultats des carottages glaciaires; 800 ans de décalage en moyenne… peu d’espoir de ce côté à mon avis.

41.  Araucan | 10/09/2009 @ 21:14 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#40),

Il me semblait que ce décalage de 800 ans se produisait lors des réchauffements… mais je n’ai rien trouvé sur le décalage lors du refroidissement…

42.  Sirius | 11/09/2009 @ 2:48 Répondre à ce commentaire

Encore une fois, ils (les réchauffistes) veulent gagner du temps : http://wattsupwiththat.com/200.....mperature/

Il leur est possible de demander du temps à cause de la nature même de leur objet (le climat global), qui par définition ne peut que changer sans que l’on comprenne exactement pourquoi. Par conséquent, ils sont de leurs propres aveux condamnés à poursuivre une droite sans fin, en récoltant des crédits publics, pour l’éternité. Carrière assurée!

Cela est grave d’un point de vue épistémologique. C’est aussi et surtout préoccupant d’un point de vue pratique. Des décisions susceptibles d’affecter des milliards de personnes ainsi que leurs descendants sont en jeux.

43.  Abder | 11/09/2009 @ 6:31 Répondre à ce commentaire

Araucan (#41),
Ce décalage est connu et confirmé; mais quant à son explication, y a t-il une référence?

44.  Sirius | 18/09/2009 @ 1:50 Répondre à ce commentaire

La climatologie à la sauce GIEC/IPPC raisonne de manière isomorphe à ceci:

1. Question : existe-t-il une suite de mille « 9′ dans l’expansion décimale de PI?
2. Réponse : ce n’est pas parce que personne ne l’a vue qu’elle n’existe pas.

Précision : la question 1 n’est pas calculable.

45.  Electron | 18/09/2009 @ 10:33 Répondre à ce commentaire

Sirius (#44),
‘la question 1 n’est pas calculable.

il me semble que si (mais je n’ai jamais essayé)
Peux tu donner des précisions la dessus

46.  Manu95 | 18/09/2009 @ 13:01 Répondre à ce commentaire

Electron (#45),

la question 1 n’est pas calculable

À ma connaissance, Pi a été calculé jusqu’à > 50 milliards de décimales sur un seul PC en y mettant des jours.

Je n’ai pas été jusque là mais j’ai quand même calculé ses décimales jusqu’à 1 milliard. Je n’ai pas gardé le fichier résultat Pi.txt bien trop encombrant sur mon disque dur.

Un recherche des suites de 9 dans pi_1E7.txt (13104 Ko) je trouve 9 occurrences de 999999 (six « 9 ») et 0 occurrence de 9999999.

Un recherche des suites de 9 dans pi_1E8.txt (132 987 Ko) je trouve 1occurence de 99999999 (suite de huit « 9 »).

1E8 Total computation time : 1075.32 seconds(~ 0.30 hours)
2E8 Total computation time : 2349.99 seconds(~ 0.65 hours) 39.16 min
3E8 Total computation time : 4112.42 seconds(~ 1.14 hours)

1E9 Total computation time : 20928.63 seconds (~ 5.81 hours)
et Pi.txt (1 349 394 Ko)

Le temps de calcul augmentant de façon exponentielle avec le nombre de décimales, on n’est pas près de trouver une suite de mille « 9 ».

Le record actuel est de 1 241 100 000 000 de décimales, déterminées après 600 heures de calcul en novembre 2002 sur un supercalculateur parallèle Hitachi à 64 nœuds, avec 1 téraoctet de mémoire centrale, qui pouvait effectuer 2 000 milliards d’opérations en virgule flottante par seconde, soit près de deux fois plus que pour le précédent record (206 milliards de décimales)

Wikipedia: À la conquête des décimales (de Pi)

47.  Manu95 | 18/09/2009 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

Petite correction pour être honnête, dans les fichiers pi*.txt les chiffres sont groupés par dix, donc le nombre d’occurrences peut être légèrement supérieur si une suite tombait sur une séparation.

4755802672 3638364538 0415140342 1278421574 6999999995 : 36356650

48.  Electron | 18/09/2009 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

En l’occurence je ne pensais pas calculer toutes les décimales mais seulement certaines. C’est possible grâce à :

avec ce procédé il est possible de ne tester qu’une suite de quelques décimales, disons 3 par exemple et de ne « détailler » les décimales voisines que si la suite à été identifiée comme faisant partie de la séquence recherchée.
Dans le cas d’une suite de 9 on ne doit tester guère plus d’une décimale sur 1000 en moyenne .
Après réflexion le problème est tout de même insoluble (au niveau actuel des ordinateurs du moins): si l’on suppose que les décimales de pi sont distribuées au hasard , la probabilité de trouver une séquence de 1000 chiffres est de 10E-1000 En accélérant la recherche dans un rapport 1000 il faudra encore calculer au moins 1E997 décimales avant d’avoir une chance d’aboutir à un résultat . Actuellement les ordinateurs calculent quelques milliards de décimales. Il manque encore 10E989 sad

Fausse piste! donc tu as complétement raison. Quoique on devrait quand même essayer : il y en a bien qui jouent au loto ! 😉

49.  Electron | 18/09/2009 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Correctif le lien n’est pas passé

50.  Electron | 18/09/2009 @ 18:08 Répondre à ce commentaire

&éçç_è-ç&_è-‘ »&çéè-‘é&ç-‘
m’ énerve ..
Pour ceux que ça intéresse copier le lien suivant dans la barre d’adresse de votre navigateur:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_BBP

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