Le Sommet de Copenhague tiendra-t-il ses promesses ?

 

D’autres transferts Nord/Sud au cœur des négociations : la réforme des MDP-21- et la question récurrente de la déforestation.

Seul mécanisme qui permette aux pays développés de compenser leurs émissions en finançant des projets vertueux dans les PED, le MDP s’est néanmoins révélé impropre à réguler certaines émissions et à assurer le suivi de la myriade de projets suscités. Il a entraîné des effets d’aubaine dans le secteur énergétique : de fait, le rapport de Jean Tirole pour le CAE plaide pour l’abandon d’un système qui encouragerait les PED à retarder leur entrée dans un marché mondial du carbone. S’il est maintenu, le MDP doit donc gagner en transparence afin d’assurer le respect du critère d’additionnalité garantissant que seuls en bénéficient les projets qui n’auraient pas eu lieu sans apport.
Exclue dans la première période du Protocole pour des motifs politiques et méthodologiques, la déforestation, réputée responsable de 15 % à 20 % des émissions anthropiques mondiales de GES, doit être intégrée dans le régime post-2012 : il s’agit d’encourager la préservation des « puits de carbone » naturels dans les PED (REDD-22-). Les positions diffèrent sur la forme que doivent prendre ces incitations : si la création d’un fonds multilatéral récompensant les efforts réalisés par des transferts financiers est largement acceptée, notamment par les PED bénéficiaires, les propositions visant à récompenser les initiatives de préservation de la forêt par l’émission de crédits carbone sont plus controversées (cf. infra). Essentiellement portées par les pays industrialisés, ces modalités de régulation sont cependant rejetées par nombre de pays forestiers, en particulier par le Brésil. Très engagé dans la lutte contre la déforestation, ce dernier refuse l’ingérence de la communauté internationale dans la gestion des ressources de la forêt amazonienne et toute formule permettant aux pays de l’Annexe I d’éluder leurs objectifs d’atténuation par l’achat de crédits compensatoires basés sur la REDD. Il propose la mise en œuvre d’un fonds bénévole qui récompenserait les politiques de préservation forestières selon un mécanisme d’évaluation comparable, mais établi en dehors des mécanismes de marché du Protocole de Kyoto.
  • État des négociations : la problématique des offsets Nord/Sud dans le régime post-2012 : Le consensus peine à s’établir sur la rénovation du MDP : les propositions évoquent la révision d’une procédure de certification trop lente et des conditions de validité des permis offsets, l’aménagement d’une accréditation sectorielle (attribution de surplus ou maintien d’un déficit d’offsets selon l’incitation recherchée), ou par technologie (notamment le CCS), la focalisation des investissements sur les potentiels de réductions permettant d’éviter d’encourager des projets mal adaptés aux particularités des PED bénéficiaires. Les tractations semblent plus fructueuses sur le terrain du REDD : afin d’aider les PED à initier des politiques de lutte contre la déforestation, les pays développés se sont engagés à abonder deux fonds, gérés par l’ONU et la Banque Mondiale, à hauteur de 600 millions de dollars et un consensus émerge sur les obligations des PED en matière de lutte contre la déforestation. Les débats restent cependant vifs sur la forme de l’accord REDD pour le post-2012 (marché, fonds ou mécanisme hybride), sur les nécessaires mais complexes règlements fonciers, ainsi que sur la définition même du phénomène de déforestation. La nouvelle législation climatique américaine pourrait également accélérer la conclusion d’un accord REDD, car elle offre actuellement des perspectives intéressantes pour le continent américain. L’intégration des dispositifs MDP et REDD au marché carbone suscite toutefois des inquiétudes quant à la stabilité du prix de la tonne carbone et certains PED redoutent que le recours à un trop grand nombre d’offsets ne permette aux pays développés d’éluder leurs engagements de réduction d’émissions. D’autres réclament la fusion des deux dispositifs, notamment le Groupe Africain, qui ne bénéficie que marginalement du MDP (2 % des projets) mais reste particulièrement concerné par la déforestation.
  • Un scénario positif pour l’issue des négociations (2/3) : l’accord post-2012 doit corriger les failles de Kyoto : outre le traitement de la question de l’aide à l’adaptation, trop longtemps délaissée, et celui d’un régime ad hoc de protection des droits de propriété intellectuelle qui passerait par une meilleure identification des ayant droits ou des plates-formes communes de brevets, il s’agit de résoudre les inefficiences du MDP et de traiter le problème de la déforestation en instaurant les bases d’un dispositif de financement. Ces mécanismes compensatoires inciteraient les PED à adhérer davantage à la lutte contre le changement climatique et à les rattacher plus étroitement au marché carbone : l’accord du Brésil, acteur clef dans le domaine de la lutte contre la déforestation, constituerait un signal décisif. L’ébauche d’un accord sur les transferts financiers est toutefois décisive pour que ces derniers entrent dans le jeu coopératif.

Les transferts financiers, des contreparties déterminantes
Une entente sur le financement du régime post-2012 reste nécessaire à la conclusion de l’accord

Les négociateurs sont appelés à répondre au double déficit de financement mondial identifié par la CCNUCC pour les mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Les discussions sont d’autant plus complexes que l’impact de la récession économique pourrait augmenter les besoins de financement et inciter les pays contributeurs à revoir à la baisse leurs engagements. L’évaluation des montants dédiés à l’adaptation est particulièrement malaisée car les transferts correspondent en partie à l’aide au développement. Seul point avéré, les financements actuels ne couvrent pas les besoins : l’ONU -23- estime que sur les 240 milliards de dollars supplémentaires requis d’ici à 2030 pour lutter efficacement contre le changement climatique, les mesures d’adaptation représenteraient à elles seules un supplément de 49 à 171 milliards de dollars à l’échelle mondiale dont 28 à 67 milliards de dollars pour les PED.
  • Le financement de l’adaptation : Outre les contributions du secteur privé et des agences bilatérales de développement, trois instruments multilatéraux existent. Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) de la CCNUCC ne destine que 4 % de ses projets à l’adaptation, soit 300 millions de dollars. Le Fonds d’adaptation établi par le Protocole de Kyoto devrait d’ici à la fin de l’année 2009 devenir le principal véhicule de financement de l’adaptation, disposant de 80 à 300 millions de dollars par an entre 2008 et 2012, et de 100 millions à 5 milliards de dollars par an pour la période 2013-2030. Mais il dépend d’un prélèvement de 2 % sur les crédits générés par le MDP et constitue ainsi un système doublement critiquable : contrairement aux préconisations de la CCNUCC, l’atténuation est basée sur un transfert Sud/Sud qui ponctionne des projets d’atténuations dans les PED pour financer des mesures d’adaptation dans les pays émergents, principaux bénéficiaires du volet « adaptation » du FEM. Par ailleurs, la pérennité de ses ressources est incertaine, car indirectement liée aux cours du marché carbone européen. Enfin, le Programme pilote des Fonds d’investissement climatique (FIC) pour résister aux changements climatiques (PPCR) de la Banque mondiale est le plus grand fonds international dédié à l’adaptation (208 millions de dollars) mais n’a encore financé aucun projet.
451.  Araucan | 18/12/2009 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

Conférence de presse bientôt
http://www7.cop15.meta-fusion......ssession=4

Fin de la conférence
http://www6.cop15.meta-fusion......ssession=1

(pour les voir pleurer …)

452.  Araucan | 18/12/2009 @ 23:45 Répondre à ce commentaire

Pour se marrer un peu :

Exclusif : la déclaration finale désaccords de Copenhague

(exclusivité Agence Fausse Presse / blogules)
Nous soussignés (REMPLIR EN CAPITALES AVANT LE 07 DECEMBRE 2025*), déclarons vouloir faire tout notre possible pour tenir les objectifs suivants :

Article 1 – Rendre notre propre organisation plus responsable :

– tenir impérativement la date du 1er janvier 2012 pour la prochaine réunion préparatoire à l’établissement de la date butoir pour notre prochaine convention sur le Changement Climatique

– à l’occasion de cette convention, limiter le nombre de sherpas pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais surtout réaliser notre principal objectif : tenir cette convention dans la piscine du Hilton Seychelles de Mahé

– adopter comme hymne officiel le célèbre « Unforgivable » de Nat Klean Coal

– par ailleurs, tous les scientifiques accrédités doivent désormais faire certifier leurs serveurs par le nouveau Directeur de la Sécurité des Messageries, Sarah Palin

Article 2 – Redonner vie à nos océans

– proposer 1 centime d’euro de consigne aux tortues de mer pour chaque sac poubelle rapporté aux grandes surfaces participant à l’opération (une tombola récompensera la plus rapide avec un voyage aller-retour en jet privé aux Iles Galapagos, tirage au sort effectué devant huissier)

– afin de préserver l’habitat des ours polaires et de diminuer leur consommation de viande, remplacer les icebergs par des tofus géants

– à chaque élévation de 10 cm du niveau des mers, ajouter 10 cm aux tong-plateformes de Nicolas Sarkozy

Article 3 – Réduire nos émissions de gaz à effet de serre :

– à horizon 2010, réduire de 90% les émissions de Laurent Ruquier et Jean-Marie Bigard

– à horizon 2015, élever de -2 à -1 degré la climatisation standard de la piste de ski indoor de Dubai

– à horizon 2020, supprimer la glace au boeuf de tous les menus Big Mac

Article 4 – Apporter des solutions aux déplacés climatiques :

– refaire l’isolation phonique du chalet de Roman Polanski à Gstaad

– reloger les habitants des Seychelles, de Palau et de Tuvalu dans la province d’Helmand en leur offrant en incentive un joli fusil et un casque bleu

Article 5 – Lutter contre la déforestation :

– -20% à horizon 2040, -33% à horizon 2060, -50% à horizon 2080 : promouvoir le golf à 14 trous, puis à 12 trous, puis à neuf trous

– à horizon 2100, interdire le football au Brésil : chaque minute, une surface boisée équivalente à quatre terrains de football y est détruite

– dans la foulée du film bouleversant de Yann Arthus-Bertrand, « Berlusconi vu du ciel », missionner l’expert Italien en réimplants sur la Papouasie Nouvelle Guinée

Article 6 – Fixer des objectifs ambitieux pour tous les grands pays pollueurs :

– Chine : à horizon 2049, diminuer de 40% par rapport à 2005 le rythme de croissance annuelle des émissions de propagande

– Etats-Unis : à horizon 2020, 80% des véhicules déployés en Irak rouleront au nucléaire

– Israël : à horizon 2048, réduction de 90% des prélèvements annuels d’eau dans les réserves palestiniennes (à ce rythme là ces réserves seront de toute façon épuisées en 2013). En revanche, toujours pas d’objectif de réduction pour le phosphore dans les bombes (commentaire d’Avigdor Lieberman : « c’est bon pour leurs dents »)

– France : promouvoir les alternatives à l’élevage de bovins – étudier à ce titre la faisabilité des recommandations de la Commission Allègre, et ce qu’il entend au juste lorsqu’il écrit : « en plus la mauvaise graisse de mammouth fait un excellent combustible ».

A Copenhague, le 7 décembre 2009

* N’OUBLIEZ PAS D’APPOSER VOTRE SIGNATURE ICI : ……………….

http://www.agoravox.fr/culture.....nale-66275

453.  Ben | 18/12/2009 @ 23:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#451), c’était prémonitoire !

454.  Marco33 | 19/12/2009 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

Araucan (#451),
LOL

Je rentre juste et j’apprends la débandade du COP15….

CHAMPSSS les gars !!!

(je sens déjà une nette augmentation de mon taux de triglycéride d’origine anthropique pour cette fin d’année).

Qu’est ce qu’on rigole quand même !!!

(penser à écrire un bouquin sur ce cirque planétaire…)

455.  Araucan | 19/12/2009 @ 0:29 Répondre à ce commentaire

Voici le texte de l’accord en anglais

http://asset.rue89.com/files/c.....4.30pm.pdf

– annonce reconnaissance de l’avis scientifique comme quoi il faut limiter à 2°C
– travailler en vue d’essayer de réduire de 50 % en 2050 les émissions de GES par rapport à 1990
– atteindre le pic d’émission aussi vite que possible (plus long pour les pays en développement)
– travailler à l’adaptation et prévoir les financements et les technologies pour les pays en développement
– les pays développés réduiront leurs émissions de 80 % en 2050 : objectif intermédiaires (non chiffré en 2020) soit par rapport à 1990 soit par rapport à 2050 ; les pays de l’annexe 1 parties au PK renforceront les réductions déjà prévues dans le PK
– mesures d’atténuation des pays en développement seront listées et les mesures seront fait sur un base nationale. Si des financements sont recherchés, elles feront l’objet d’un registre et les mesures seront fait sur une base internationale,
– mise en place d’un mécanisme immédit contre la déforestation pour rendre possible la mobilisation des financements,
– 30 Mrd$ promis sur 2010-2012
– objectif de 100 Mrd/an en 2020
– priorité à l’adaptation pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, priorité à l’atténuation pour les autres
– Un groupe de haut niveau sera mis en place pour suivre ces financements
– Le Fonds pour le climat de Copenhague est inclu dans le mécanisme financier de la convention (financement de projets)
– mise en place d’un mécanisme pour les transferts de technologie
– Revue de cette décision en 2016 et considération à cette date de limiter à 1,5 °C la hausse.

456.  Araucan | 19/12/2009 @ 1:02 Répondre à ce commentaire

Commentaires sur le vif :

les deux degrés c’est de la flûte, pardon du symbole
le reste,
– réductions de 50 % des émissions en 2050 : pas établi, il faut y travailler (pour le moment que 16 % sur la table)
– pic d’émissions, ASAP : pas d’engagement
– pour les pays développés : -80 % en 2050 (engagement). Annonces à venir pour 2020 (pays du PK annexe 1, complément sur 2002-2008 à faire …)
– aucun engagement pour les pays du Sud, juste une enregistrement de leurs actions,
– quelque chose pour la forêt ( mais cela dépend un mécanisme à mettre en place, quand ?)
– je n’ai pas fait le décompte de promesses d’argent pour la période 2010-2012 (j’en étais à 10 Mrd et quelque… mais pas additionnels pour la France en tout cas, mais il doit y en avoir d’autres) : il manque l’annexe III : 30 Mrds nouveaux et additionnels à trouver.
– promesse à 100 Mrd$/an en 2020 (sources multiples)

Ces trois pages vont couter 30 Mrd$ aux pays développés d’aide en plus pour les 3 prochaines années.
Ensuite cela va augmenter.
On peut souffler cela aurait pu être chiffré en euros !

Au total, pas de protocole contraignant ( pas de PK 2) : des promesses de réductions contre des promesses de financements … (sauf que pour l’UE ce sera du contraignant, UE oblige).
Pas de marché mondial du carbone formellement décidé,
Pas de chiffre formel pour 2050.
Pas de concession sur les mesures de réductions d’émissions.

Au final, chacun peut lire cet accord comme il l’entend.
Promesses ou engagement : on verra bien qui dira quoi demain …

Et vous croyez que la République va vous rembourser la taxe carbone ?

457.  gorsky | 19/12/2009 @ 13:14 Répondre à ce commentaire

En attendant les véritables Grands de la Planète avaient vraiment d’autres soucis à traiter que le RC :

Nuclèaire iranien au menu d’un entretien Medvedev-Obama à Copenhague.

http://fr.rian.ru/world/20091218/185699980.html

458.  Myke | 19/12/2009 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Araucan (#455),
Vous êtes charitable avec l’objectif des « 2 degrés » en le qualifiant de symbole. Ce genre de « décision » me paraît plutôt relever de la puérilité, pour ne pas dire plus : autant interdire par décret à la mer de monter. Je m’étonne que des « scientifiques » (exemple Le Treut ce matin à Europe-1) puissent reprendre à leur compte sans rire une pareille sottise.
Mais au fait, + 2° par rapport à quoi au juste ? On se réfère souvent à la température de l’époque pré-industrielle, soit 1750 selon certains auteurs. Mais que diable sait-on de la température mondiale en 1750 ? Et où en est-on « actuellement » ? J’ai lu quelque part que l’on en serait à + 0,76° (sic !!)
Je n’ai pas résussi à retrouver ces éléments dans des textes officiels. Peut-être ai-je mal cherché. Pouvez-vous m’éclairer là-dessus ? Merci d’avance.

459.  Daniel | 19/12/2009 @ 21:26 Répondre à ce commentaire

Myke (#457),

C’est pire que prévu

http://www.meteo-world.com/news/index-2857.php

Neige au Japon

Depuis hier, le Japon est touché par une forte tempête de neige qui a provoqué le chaos dans de nombreuses régions du pays.
Sur le centre et le nord du Japon, le trafic aérien et routier a été fortement perturbé.

Les services météorologiques ont indiqué : « Aujourd’hui, nous avons enregistré des chutes de neige record pour un mois de Décembre, dans le nord, avec une épaisseur de neige atteignant les 93 centimètres, et une température de -25 degrés, la plus faible jamais enregistrée à cette époque de l’année.

Ces chutes de neige devraient se poursuivre tout au long du week-end dans une grande partie du pays.

460.  the fritz | 19/12/2009 @ 22:56 Répondre à ce commentaire

Daniel (#458),
Mais que se passe t-il ?
Pas de canicules en Australie, pas de sécheresse au Chili, pas d’icebergs qui se détachent en Antarctique?

461.  Ben | 19/12/2009 @ 22:59 Répondre à ce commentaire

the fritz (#459), Al Gore devrait arrêter de parcourir le monde…

462.  Araucan | 19/12/2009 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

Myke (#457),

Bonne question, +2°C par rapport à quoi ? Quoi il faut se méfier des raccourcis ou de ce qui passe pour connu de tout le monde.

Dans le rapport de synthèse du GIEC, on trouve soit par rapport à l’ére rè industrielle, soit par rapport à 1980-1999.

Déclaration du G8 de 2009 (italie) : We recognize the scientific view that the
increase in global average temperature above pre-industrial levels ought
not to exceed 2 degrees C.

On n’est pas plus renseigné : 1750 ? (à mon avis on n’est pas loin de les avoir laugh ) 1900 ? 1940 ? Pour toutes ces dates, on n’a aucun moyen d’avoir les données pour calculer la moyenne des températures du globe (soyons gentils à hauteur de station normalisée parce que si c’est la moyenne de mesures de températures pour l’atmosphère sur 50 km d’épaisseur, autant faire un tirage au hasard) !

Mais peut-être est-ce par rapport à 2009 tout simplement …

463.  Araucan | 19/12/2009 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

the fritz (#459),

Sécheresse dans la Corne de l’Afrique et en Bolivie …

464.  jmr | 19/12/2009 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

Araucan (#461),
Dans le texte français de cet article :

accord sur le maintien de l’élévation de la température moyenne mondiale à 2°C en fin de siècle par rapport à la période 1980-1999.

465.  Curieux | 19/12/2009 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

jmr (#463),
Waou ! avec les T° qui se cassent la gueule de puis 10 ans et si il faut croire le Giec alors il faut émettre plein de CO2 dans le ciel.
C’est plus une taxe carbone mais une prime carbone qu’il faut instituer !

466.  Araucan | 20/12/2009 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

the fritz (#459),

De la neige à Nice (même si ce n’est pas si rare que cela)

http://wattsupwiththat.com/

467.  Myke | 20/12/2009 @ 7:41 Répondre à ce commentaire

Araucan (#461),
Merci cher ami, je vois que ma question n’était pas aussi idiote que je pensais ; je vais faire une petite recherche.
Il y a donc « consensus » sur les + 2°, mais pas sur le zéro de référence.
Voilà, hé! de la science climatique (comme dirait Kivouçavé).

468.  Myke | 20/12/2009 @ 8:03 Répondre à ce commentaire

jmr (#463), (et Araucan)
Qualifier la période 1980-1999 de « pré-industrielle » est pour le moins surprenant, même si on prend en compte l’Asie du sud-est.
Je viens de faire un petit calcul avec les données de UAH et RSS (mesures satellites UAH et RSS).
Sauf erreur de ma part, les chiffres sont les suivants (je rappelle que la référence zéro pour ces deux organismes est la période 1979-1998) :
UAH 1980-1999 (incluses) : + 0,004 ; 2008 : + 0,048 ; 2009 (probable) : +0,23.
RSS 1980-1999 (incluses) : + 0,009 ; 2008 : + 0,092 ; 2009 (probable) : +0,26.

Donc (en moyennant sur les deux dernières années) on en serait « actuellement » à environ + 0,15 degrés par rapport à 1980-1999, et non + 0,76 (re-sic) comme on le lit de-ci de-là.
Comme les températures stagnent depuis une dizaine d’années, nous avons donc encore de la marge…

Comme disait mon grand-père : « de quoi parlons-nous au juste? »

469.  yvesdemars | 20/12/2009 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

Araucan (#461),

ou par rapport à 1998, là ils sont sûrs de gagner …

470.  Myke | 20/12/2009 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Copenhague vu par Lord Monckton
http://sppiblog.org/news/partu.....iculus-mus

471.  Ben | 20/12/2009 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

Florilège pêché sur le « journal de référence », comme dit Jean Martin :

« Copenhague a (…) aussi [été le lieu d’]une plateforme technologique où ont été données à voir de surprenantes représentations virtuelles de la réalité. »

« Si nos sénateurs pouvaient voir ces simulations, peut-être qu’ils auraient une plus grande compréhension de la réalité… »

« Didactique et interactif, fondé sur l’implication de l’utilisateur qui veut comprendre comment il peut s’améliorer écologiquement. Un produit impliquant. »

472.  Myke | 21/12/2009 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

Araucan (#462), (et jmr)
Dans le bulletin 868 de l’OMM, on trouve bien la référence de l’année 1750 comme celle de l’époque « préindustrielle » ; cette date est répétée plusieurs fois, pour qu’on soit sûr que le lecteur a bien compris. Il ne devrait donc exister aucune ambigüité.Toutefois, le communiqué ne parle que des concentrations en GES et du forçage, mais pas des températures.
On trouve aussi quelques passages assez révélateurs si on sait lire entre les lignes.
http://www.wmo.int/pages/media.....68_fr.html
Un détail : l’OMM prétend prouver la croissance « exponentielle » de la concentration en CO2 par le fait qu’elle a augmenté de 2 ppm ; si l’on en croit Mauna Loa, la concentration augmente en effet en moyenne de 2 ppm par an depuis une douzaine d’années, ce qui est exactement le contraire d’une croissance « exponentielle ».

473.  Citizen Brain | 14/01/2010 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

La Commission européenne a officiellement publié, ce 5 janvier 2010, la liste des 164 secteurs et sous-secteurs européens considérés comme exposés à un risque important de fuites de carbone.

Pour une première analyse et la liste de ces 164 secteurs et sous-secteurs, voyez http://www.citizenbrain.eu/201.....e-carbone/

474.  Araucan | 14/01/2010 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Citizen Brain (#473),

Merci
Voir aussi ce lien http://skyfal.free.fr/?p=461#comment-28906 qui montre par contraste que l’UE joue vraiment avec ses intérêts fondamentaux et l’emploi dans les négociations RCA.

475.  Araucan | 14/01/2010 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

Myke (#472),

Oui elle est plutôt linéaire (suivant Manaua Loa) sur les mesures depuis 1959.

Quant à savoir le taux de CO2 en 1750, Lavoisier n’avait pas encore inventé le CO2 !

476.  Marot | 14/01/2010 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Citizen Brain (#473),
Ah oui ?

Et quand donc ces immondes salauds de la commission se préoccuperont-ils de l’industrie et des services qu’ils empêtrent de règlementations pour les faire partir ?

477.  Myke | 15/01/2010 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#475),
Hum ! hum ! mon cher, l’argument de Lavoisier me paraît spécieux : que faites-vous des valeurs à proxy(matives) ? Il y a des spécialistes de la chose.

478.  Araucan | 15/01/2010 @ 23:48 Répondre à ce commentaire

Myke (#477),

Excusez-moi, c’est vrai qu’il y a désormais des constructeurs de données climatiques à rebours, ce qui rend la découverte de Lavoisier tout à fait insignifiante (mais devrait aboutir à une jolie boucle temporelle : on reconstruit le passé, on oublie Lavoisier, le CO2 n’est pas découvert par Lavoisier, on ne construit pas de délire à base de CO2 et le climat va son chemin). 😉

479.  Manu95 | 16/01/2010 @ 1:48 Répondre à ce commentaire

Laissez donc Lavoisier dormir en paix. On lui a coupé la tête en mai 1794, sans même lui laissé le temps de terminer une expérience en cours. Eh oui, en France, il fut un temps où l’on raccourcissait les grands hommes.

Le CO2 a été découvert par un certain Black un siècle plus tôt, vers 1610. Mais c’est effectivement Lavoisier, que l’on peut considérer comme le père de la chimie, qui l’a vraiment étudié.

480.  Manu95 | 16/01/2010 @ 2:00 Répondre à ce commentaire

Lire : « sans même lui laisser le temps »

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