L’accord sur le montant des transferts financiers s’annonce difficile
L’un des défis de Copenhague tient donc dans la fondation d’un nouveau mécanisme de collecte mondial. La définition des solidarités financières internationales s’annonce complexe : certains PED
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État des négociations : le consensus prend corps autour du « green fund » mexicain : Le G-77, la Chine, mais aussi les seize participants du FEM de Paris, puis ceux du G8-FEM de L’Aquila deux mois plus tard soutiennent désormais le « green fund » proposé par le Mexique-25-. Ce mécanisme collecterait et reverserait les fonds entre les États suivant l’évolution de leurs émissions, de leur intensité énergétique et de leur poids économique (PIB et part dans l’économie mondiale). Si tous les pays ont vocation à l’alimenter et à en bénéficier, le dispositif réserverait toutefois 30 % des contributions des pays industrialisés aux pays les plus vulnérables au changement climatique. À terme, le mécanisme inciterait donc tous les participants à restreindre leurs émissions mais présente l’inconvénient de reposer sur une aide publique incertaine en période de récession économique mondiale. La fiabilité des financements demande à être améliorée, en aménageant un mécanisme de sanction susceptible d’assurer le respect des promesses des États ou en choisissant une source alternative de financement : la Norvège a ainsi proposé d’allouer aux PED une fraction des bénéfices issus de la vente des quotas d’émissions attribués aux États dans la suite du Protocole de Kyoto, taxés à hauteur de 2 %. En août dernier, au cours d’un sommet régional, les États-Unis, le Mexique et le Canada ont réaffirmé leur soutien au Green Fund.
Intégrer les pays non membres de l’Annexe I en rémunérant leurs initiatives d’atténuation
Il est question d’harmoniser les « mesures d'atténuation appropriées au plan national » (NAMAs) des PED sous forme d’un registre mondial facilitant l’évaluation des progrès réalisés, mesures grâce à une trajectoire BAU de leurs émissions. Cet instrument permettrait également de rémunérer les stratégies nationales d’atténuation à hauteur de leurs résultats en leur concédant des « crédits NAMA » qui pourraient soit générer eux-mêmes des revenus sur les marchés carbone, soit prendre la forme de « bons » pour des transferts technologiques et financiers, soit devenir un nouveau type de mécanismes compensatoires sectoriels. Des désaccords subsistent cependant sur les obligations assignées aux PED par le biais de ce nouvel instrument de suivi : nombre d’entre eux refusent d’être contraints à adhérer à un dispositif imposant de tenir à jour des inventaires d’émissions tombés en déshérence après 1990 et y lisent une voie détournée de leur imposer des engagements contraignants. Seuls les PMA, moins exposés à la pression de la communauté internationale pour endosser des objectifs d’atténuation, acceptent une évaluation transparente des NAMAs par rapport à une trajectoire de référence, un monitoring nécessaire pour éviter que la rémunération de ces politiques n’entretienne des comportements de passager clandestin-26-.
- Un scénario positif pour l’issue des négociations (3/3) : afin d’obtenir l’adhésion des PED, la Conférence de Copenhague pourrait arrêter un montant et un schéma de financement international adéquat, crédible et conséquent au regard du déficit détecté à Bali. Si le Green Fund mexicain, qui rallie de plus en plus de suffrages, se concrétisait, une partie du mandat du COP-15 serait réalisée en dépit du contexte de crise économique qui pèse sur les budgets des États. Le volet « adaptation » du fonds pourrait en outre supplanter les mécanismes actuels, qui pèchent par leur aspect inéquitable, La rémunération des politiques d’atténuation (« NAMAs ») instaurerait également une dynamique Nord/Sud vertueuse, si elle est assortie d’une évaluation de résultats qui en garantisse l’efficacité.
* * *
Trois mois avant la Conférence de Copenhague, le déroulement des négociations semble répliquer le processus de Kyoto. Il laisse augurer que le blocage apparent de la dynamique de coopération n’est pas un symptôme d’échec. Trois points de bascule devraient éloigner le spectre de la faillite des discussions ou d’un accord a minima, synonyme de « mauvais accord » : l’engagement des États-Unis dans un objectif de réduction d’émissions situé autour de – 20 % à 2020 (base 1990), l’adoption d’une cible d’atténuation par la Chine en contrepartie d’un surplus de quotas et la création de mécanismes financiers multilatéraux pourraient débloquer les tractations. Si ces pré-requis étaient réunis, les détails concrets du partage du fardeau, de la lutte contre la déforestation, d’un régime de propriété intellectuelle adapté aux transferts de technologies propres et de la réforme des mécanismes compensatoires pourraient être réglés après l’accord de décembre 2009, avant tout destiné à intégrer un maximum de partenaires.
Département Recherche, Technologies, Développement durable
(Source) (Documents Climat) (Documents Carbone)
Autres documents : Institut Turgot, L'Expansion, Nicolas fait sa pub, L'Express, ONU.
Conférence de presse bientôt
http://www7.cop15.meta-fusion......ssession=4
Fin de la conférence
http://www6.cop15.meta-fusion......ssession=1
(pour les voir pleurer …)
Pour se marrer un peu :
Exclusif : la déclaration finale désaccords de Copenhague
(exclusivité Agence Fausse Presse / blogules)
Nous soussignés (REMPLIR EN CAPITALES AVANT LE 07 DECEMBRE 2025*), déclarons vouloir faire tout notre possible pour tenir les objectifs suivants :
Article 1 – Rendre notre propre organisation plus responsable :
– tenir impérativement la date du 1er janvier 2012 pour la prochaine réunion préparatoire à l’établissement de la date butoir pour notre prochaine convention sur le Changement Climatique
– à l’occasion de cette convention, limiter le nombre de sherpas pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais surtout réaliser notre principal objectif : tenir cette convention dans la piscine du Hilton Seychelles de Mahé
– adopter comme hymne officiel le célèbre « Unforgivable » de Nat Klean Coal
– par ailleurs, tous les scientifiques accrédités doivent désormais faire certifier leurs serveurs par le nouveau Directeur de la Sécurité des Messageries, Sarah Palin
Article 2 – Redonner vie à nos océans
– proposer 1 centime d’euro de consigne aux tortues de mer pour chaque sac poubelle rapporté aux grandes surfaces participant à l’opération (une tombola récompensera la plus rapide avec un voyage aller-retour en jet privé aux Iles Galapagos, tirage au sort effectué devant huissier)
– afin de préserver l’habitat des ours polaires et de diminuer leur consommation de viande, remplacer les icebergs par des tofus géants
– à chaque élévation de 10 cm du niveau des mers, ajouter 10 cm aux tong-plateformes de Nicolas Sarkozy
Article 3 – Réduire nos émissions de gaz à effet de serre :
– à horizon 2010, réduire de 90% les émissions de Laurent Ruquier et Jean-Marie Bigard
– à horizon 2015, élever de -2 à -1 degré la climatisation standard de la piste de ski indoor de Dubai
– à horizon 2020, supprimer la glace au boeuf de tous les menus Big Mac
Article 4 – Apporter des solutions aux déplacés climatiques :
– refaire l’isolation phonique du chalet de Roman Polanski à Gstaad
– reloger les habitants des Seychelles, de Palau et de Tuvalu dans la province d’Helmand en leur offrant en incentive un joli fusil et un casque bleu
Article 5 – Lutter contre la déforestation :
– -20% à horizon 2040, -33% à horizon 2060, -50% à horizon 2080 : promouvoir le golf à 14 trous, puis à 12 trous, puis à neuf trous
– à horizon 2100, interdire le football au Brésil : chaque minute, une surface boisée équivalente à quatre terrains de football y est détruite
– dans la foulée du film bouleversant de Yann Arthus-Bertrand, « Berlusconi vu du ciel », missionner l’expert Italien en réimplants sur la Papouasie Nouvelle Guinée
Article 6 – Fixer des objectifs ambitieux pour tous les grands pays pollueurs :
– Chine : à horizon 2049, diminuer de 40% par rapport à 2005 le rythme de croissance annuelle des émissions de propagande
– Etats-Unis : à horizon 2020, 80% des véhicules déployés en Irak rouleront au nucléaire
– Israël : à horizon 2048, réduction de 90% des prélèvements annuels d’eau dans les réserves palestiniennes (à ce rythme là ces réserves seront de toute façon épuisées en 2013). En revanche, toujours pas d’objectif de réduction pour le phosphore dans les bombes (commentaire d’Avigdor Lieberman : « c’est bon pour leurs dents »)
– France : promouvoir les alternatives à l’élevage de bovins – étudier à ce titre la faisabilité des recommandations de la Commission Allègre, et ce qu’il entend au juste lorsqu’il écrit : « en plus la mauvaise graisse de mammouth fait un excellent combustible ».
A Copenhague, le 7 décembre 2009
* N’OUBLIEZ PAS D’APPOSER VOTRE SIGNATURE ICI : ……………….
http://www.agoravox.fr/culture.....nale-66275
Araucan (#451), c’était prémonitoire !
Araucan (#451),
LOL
Je rentre juste et j’apprends la débandade du COP15….
CHAMPSSS les gars !!!
(je sens déjà une nette augmentation de mon taux de triglycéride d’origine anthropique pour cette fin d’année).
Qu’est ce qu’on rigole quand même !!!
(penser à écrire un bouquin sur ce cirque planétaire…)
Voici le texte de l’accord en anglais
http://asset.rue89.com/files/c.....4.30pm.pdf
– annonce reconnaissance de l’avis scientifique comme quoi il faut limiter à 2°C
– travailler en vue d’essayer de réduire de 50 % en 2050 les émissions de GES par rapport à 1990
– atteindre le pic d’émission aussi vite que possible (plus long pour les pays en développement)
– travailler à l’adaptation et prévoir les financements et les technologies pour les pays en développement
– les pays développés réduiront leurs émissions de 80 % en 2050 : objectif intermédiaires (non chiffré en 2020) soit par rapport à 1990 soit par rapport à 2050 ; les pays de l’annexe 1 parties au PK renforceront les réductions déjà prévues dans le PK
– mesures d’atténuation des pays en développement seront listées et les mesures seront fait sur un base nationale. Si des financements sont recherchés, elles feront l’objet d’un registre et les mesures seront fait sur une base internationale,
– mise en place d’un mécanisme immédit contre la déforestation pour rendre possible la mobilisation des financements,
– 30 Mrd$ promis sur 2010-2012
– objectif de 100 Mrd/an en 2020
– priorité à l’adaptation pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, priorité à l’atténuation pour les autres
– Un groupe de haut niveau sera mis en place pour suivre ces financements
– Le Fonds pour le climat de Copenhague est inclu dans le mécanisme financier de la convention (financement de projets)
– mise en place d’un mécanisme pour les transferts de technologie
– Revue de cette décision en 2016 et considération à cette date de limiter à 1,5 °C la hausse.
Commentaires sur le vif :
les deux degrés c’est de la flûte, pardon du symbole
le reste,
– réductions de 50 % des émissions en 2050 : pas établi, il faut y travailler (pour le moment que 16 % sur la table)
– pic d’émissions, ASAP : pas d’engagement
– pour les pays développés : -80 % en 2050 (engagement). Annonces à venir pour 2020 (pays du PK annexe 1, complément sur 2002-2008 à faire …)
– aucun engagement pour les pays du Sud, juste une enregistrement de leurs actions,
– quelque chose pour la forêt ( mais cela dépend un mécanisme à mettre en place, quand ?)
– je n’ai pas fait le décompte de promesses d’argent pour la période 2010-2012 (j’en étais à 10 Mrd et quelque… mais pas additionnels pour la France en tout cas, mais il doit y en avoir d’autres) : il manque l’annexe III : 30 Mrds nouveaux et additionnels à trouver.
– promesse à 100 Mrd$/an en 2020 (sources multiples)
Ces trois pages vont couter 30 Mrd$ aux pays développés d’aide en plus pour les 3 prochaines années.
Ensuite cela va augmenter.
On peut souffler cela aurait pu être chiffré en euros !
Au total, pas de protocole contraignant ( pas de PK 2) : des promesses de réductions contre des promesses de financements … (sauf que pour l’UE ce sera du contraignant, UE oblige).
Pas de marché mondial du carbone formellement décidé,
Pas de chiffre formel pour 2050.
Pas de concession sur les mesures de réductions d’émissions.
Au final, chacun peut lire cet accord comme il l’entend.
Promesses ou engagement : on verra bien qui dira quoi demain …
Et vous croyez que la République va vous rembourser la taxe carbone ?
En attendant les véritables Grands de la Planète avaient vraiment d’autres soucis à traiter que le RC :
Nuclèaire iranien au menu d’un entretien Medvedev-Obama à Copenhague.
http://fr.rian.ru/world/20091218/185699980.html
Araucan (#455),
Vous êtes charitable avec l’objectif des « 2 degrés » en le qualifiant de symbole. Ce genre de « décision » me paraît plutôt relever de la puérilité, pour ne pas dire plus : autant interdire par décret à la mer de monter. Je m’étonne que des « scientifiques » (exemple Le Treut ce matin à Europe-1) puissent reprendre à leur compte sans rire une pareille sottise.
Mais au fait, + 2° par rapport à quoi au juste ? On se réfère souvent à la température de l’époque pré-industrielle, soit 1750 selon certains auteurs. Mais que diable sait-on de la température mondiale en 1750 ? Et où en est-on « actuellement » ? J’ai lu quelque part que l’on en serait à + 0,76° (sic !!)
Je n’ai pas résussi à retrouver ces éléments dans des textes officiels. Peut-être ai-je mal cherché. Pouvez-vous m’éclairer là-dessus ? Merci d’avance.
Myke (#457),
C’est pire que prévu
http://www.meteo-world.com/news/index-2857.php
Neige au Japon
Depuis hier, le Japon est touché par une forte tempête de neige qui a provoqué le chaos dans de nombreuses régions du pays.
Sur le centre et le nord du Japon, le trafic aérien et routier a été fortement perturbé.
Les services météorologiques ont indiqué : « Aujourd’hui, nous avons enregistré des chutes de neige record pour un mois de Décembre, dans le nord, avec une épaisseur de neige atteignant les 93 centimètres, et une température de -25 degrés, la plus faible jamais enregistrée à cette époque de l’année.
Ces chutes de neige devraient se poursuivre tout au long du week-end dans une grande partie du pays.
Daniel (#458),
Mais que se passe t-il ?
Pas de canicules en Australie, pas de sécheresse au Chili, pas d’icebergs qui se détachent en Antarctique?
the fritz (#459), Al Gore devrait arrêter de parcourir le monde…
Myke (#457),
Bonne question, +2°C par rapport à quoi ? Quoi il faut se méfier des raccourcis ou de ce qui passe pour connu de tout le monde.
Dans le rapport de synthèse du GIEC, on trouve soit par rapport à l’ére rè industrielle, soit par rapport à 1980-1999.
Déclaration du G8 de 2009 (italie) : We recognize the scientific view that the
increase in global average temperature above pre-industrial levels ought
not to exceed 2 degrees C.
On n’est pas plus renseigné : 1750 ? (à mon avis on n’est pas loin de les avoir ) 1900 ? 1940 ? Pour toutes ces dates, on n’a aucun moyen d’avoir les données pour calculer la moyenne des températures du globe (soyons gentils à hauteur de station normalisée parce que si c’est la moyenne de mesures de températures pour l’atmosphère sur 50 km d’épaisseur, autant faire un tirage au hasard) !
Mais peut-être est-ce par rapport à 2009 tout simplement …
the fritz (#459),
Sécheresse dans la Corne de l’Afrique et en Bolivie …
Araucan (#461),
Dans le texte français de cet article :
jmr (#463),
Waou ! avec les T° qui se cassent la gueule de puis 10 ans et si il faut croire le Giec alors il faut émettre plein de CO2 dans le ciel.
C’est plus une taxe carbone mais une prime carbone qu’il faut instituer !
the fritz (#459),
De la neige à Nice (même si ce n’est pas si rare que cela)
http://wattsupwiththat.com/
Araucan (#461),
Merci cher ami, je vois que ma question n’était pas aussi idiote que je pensais ; je vais faire une petite recherche.
Il y a donc « consensus » sur les + 2°, mais pas sur le zéro de référence.
Voilà, hé! de la science climatique (comme dirait Kivouçavé).
jmr (#463), (et Araucan)
Qualifier la période 1980-1999 de « pré-industrielle » est pour le moins surprenant, même si on prend en compte l’Asie du sud-est.
Je viens de faire un petit calcul avec les données de UAH et RSS (mesures satellites UAH et RSS).
Sauf erreur de ma part, les chiffres sont les suivants (je rappelle que la référence zéro pour ces deux organismes est la période 1979-1998) :
UAH 1980-1999 (incluses) : + 0,004 ; 2008 : + 0,048 ; 2009 (probable) : +0,23.
RSS 1980-1999 (incluses) : + 0,009 ; 2008 : + 0,092 ; 2009 (probable) : +0,26.
Donc (en moyennant sur les deux dernières années) on en serait « actuellement » à environ + 0,15 degrés par rapport à 1980-1999, et non + 0,76 (re-sic) comme on le lit de-ci de-là.
Comme les températures stagnent depuis une dizaine d’années, nous avons donc encore de la marge…
Comme disait mon grand-père : « de quoi parlons-nous au juste? »
Araucan (#461),
ou par rapport à 1998, là ils sont sûrs de gagner …
Copenhague vu par Lord Monckton
http://sppiblog.org/news/partu.....iculus-mus
Florilège pêché sur le « journal de référence », comme dit Jean Martin :
« Copenhague a (…) aussi [été le lieu d’]une plateforme technologique où ont été données à voir de surprenantes représentations virtuelles de la réalité. »
« Si nos sénateurs pouvaient voir ces simulations, peut-être qu’ils auraient une plus grande compréhension de la réalité… »
« Didactique et interactif, fondé sur l’implication de l’utilisateur qui veut comprendre comment il peut s’améliorer écologiquement. Un produit impliquant. »
Araucan (#462), (et jmr)
Dans le bulletin 868 de l’OMM, on trouve bien la référence de l’année 1750 comme celle de l’époque « préindustrielle » ; cette date est répétée plusieurs fois, pour qu’on soit sûr que le lecteur a bien compris. Il ne devrait donc exister aucune ambigüité.Toutefois, le communiqué ne parle que des concentrations en GES et du forçage, mais pas des températures.
On trouve aussi quelques passages assez révélateurs si on sait lire entre les lignes.
http://www.wmo.int/pages/media.....68_fr.html
Un détail : l’OMM prétend prouver la croissance « exponentielle » de la concentration en CO2 par le fait qu’elle a augmenté de 2 ppm ; si l’on en croit Mauna Loa, la concentration augmente en effet en moyenne de 2 ppm par an depuis une douzaine d’années, ce qui est exactement le contraire d’une croissance « exponentielle ».
La Commission européenne a officiellement publié, ce 5 janvier 2010, la liste des 164 secteurs et sous-secteurs européens considérés comme exposés à un risque important de fuites de carbone.
Pour une première analyse et la liste de ces 164 secteurs et sous-secteurs, voyez http://www.citizenbrain.eu/201.....e-carbone/
Citizen Brain (#473),
Merci
Voir aussi ce lien http://skyfal.free.fr/?p=461#comment-28906 qui montre par contraste que l’UE joue vraiment avec ses intérêts fondamentaux et l’emploi dans les négociations RCA.
Myke (#472),
Oui elle est plutôt linéaire (suivant Manaua Loa) sur les mesures depuis 1959.
Quant à savoir le taux de CO2 en 1750, Lavoisier n’avait pas encore inventé le CO2 !
Citizen Brain (#473),
Ah oui ?
Et quand donc ces immondes salauds de la commission se préoccuperont-ils de l’industrie et des services qu’ils empêtrent de règlementations pour les faire partir ?
Araucan (#475),
Hum ! hum ! mon cher, l’argument de Lavoisier me paraît spécieux : que faites-vous des valeurs à proxy(matives) ? Il y a des spécialistes de la chose.
Myke (#477),
Excusez-moi, c’est vrai qu’il y a désormais des constructeurs de données climatiques à rebours, ce qui rend la découverte de Lavoisier tout à fait insignifiante (mais devrait aboutir à une jolie boucle temporelle : on reconstruit le passé, on oublie Lavoisier, le CO2 n’est pas découvert par Lavoisier, on ne construit pas de délire à base de CO2 et le climat va son chemin). 😉
Laissez donc Lavoisier dormir en paix. On lui a coupé la tête en mai 1794, sans même lui laissé le temps de terminer une expérience en cours. Eh oui, en France, il fut un temps où l’on raccourcissait les grands hommes.
Le CO2 a été découvert par un certain Black un siècle plus tôt, vers 1610. Mais c’est effectivement Lavoisier, que l’on peut considérer comme le père de la chimie, qui l’a vraiment étudié.
Lire : « sans même lui laisser le temps »
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