Changement climatique et transferts de technologies.

( Le retour de Bangkok a été difficile, nombre de points sensibles restent encore à discuter – voir ici et -. Certains ne sont pas toujours mis en évidence dans la presse, en particulier les transferts de technologie et des droits de propriété intellectuelle associés, demande forte des pays émergents et enjeu crucial pour les pays développés).

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Compromis de l'UE sur le changement climatique

Euractiv : vendredi 16 octobre 2009 

L'Union européenne est sur la bonne voie pour trouver un compromis sur le soutien des plans de régime carbone allégé dans les pays émergeants tels que la Chine, l'Inde et le Brésil. La communauté internationale entame la dernière phase de négociation juste avant le sommet des nations unies sur le climat qui aura lieu en décembre.

Batiment climatiséContexte:

En mars dernier, les ministres de l’environnement européens ont déterminé deux questions primordiales pour financer le changement climatique dans les pays en développement (EurActiv 03/03/09) :

-La hausse des recettes émanant des négociations des permis d’émission

-L’engagement d’allouer annuellement des fonds en fonction de l’évaluation des progrès effectués par chaque pays dans la réduction de leurs émissions, en prenant en compte la force économique du pays

Les ministres ont accepté les revendications des pays en développement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 15 à 30 % d’ici 2020 (EurActiv 29/01/09). Ils ont demandé aux pays en développement de concevoir un plan de régime carbone allégé pour 2012, et ont demandé aux pays les plus avancés économiquement de développer un système de bourse du carbone le plus vite possible.

(Calendrier UE à venir : 20 octobre : Conseil des ministres des finances, 21 octobre : Conseil des ministres de l'environnement, 29 et 30 octobre : sommet des chefs d'Etat de l'UE).

________________________________

D’après les propositions sur lesquelles travaillent actuellement les Etats membres et leurs négociateurs, la mutation des technologies non polluantes telles que les éoliennes se mettrait en place selon des feuilles de route spécifiques, supervisées par un panel d’experts international. Un forum des nations unies se réunirait une fois par an pour évaluer les progrès effectués par les pays émergeants dans la réduction des gaz à effet de serre en dehors des entreprises habituelles. Les fonds internationaux seraient alors alloués en fonction des progrès accomplis. La Commission européenne a estimé que les pays en développement auraient des besoins financiers de l’ordre de 100 milliards d’euros par an. Le secteur international public financerait entre 22 et 50 milliards d’euros.

Protection de la propriété intellectuelle
Jusqu’à aujourd’hui, la question de la mutation des technologies non polluantes des pays développés aux pays en développement a empiété sur la protection de la propriété intellectuelle. Certains pays émergeants, tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil ont fait pression pour obtenir des dérogations aux règles internationales de protection de la propriété intellectuelle, a expliqué un diplomate de l’un des plus grand pays de l’UE, lors d’une interview accordée à des journalistes à Bruxelles. Selon lui, l’UE a conscience de ce problème et sait qu’elle doit trouver une solution. Il a souligné qu’accorder des dérogations de cet ordre serait trop demander aux pays développés. Ce serait grotesque car il s’agit du fondement dont dépend la stabilité des secteurs industriels et économiques des centres de recherches, a-t-il dit, avant d’ajouter que ce n’était vraiment pas envisageable.

Feuilles de route technologiques

Afin de surmonter ce problème, l’UE s’apprête à proposer des « feuilles de route » sur mesure pour chaque pays, a informé le diplomate. L’idée serait d’imposer des feuilles de route et de mettre en place un panel d’experts qui évaluerait année par année l’évolution de la situation et regarderait s’il existe des blocages. D’après le diplomate, les objectifs des pays émergeants pour 2020 pourraient être atteints grâce aux technologies existantes, mais après cette date, ils devront être capables d’avancer.Cette idée semble avoir offert une solution envisageable pour les pays émergeants, certains étant désormais prêts à abandonner leurs exigences d’accéder gratuitement aux technologies, d’après un rapport du « Financial Times » en date du 16 octobre. Un  fonctionnaire de l’UE qui a été cité par ce journal estime que la discorde sur les mutations technologiques a connu une avancée ces dernières semaines. Un autre fonctionnaire a ajouté que les perspectives s’élargissaient, allant vers une plus forte interdépendance entre les pays développés et les pays en développement.

(Source)

A lire aussi:

Changement climatique : en route pour Copenhague

Mais les besoins en transferts de technologies ou de savoir-faire restent importants en agriculture :Nous avons besoin d’une autre révolution verte
Mais qu'il reste encore bien du travail sur l'eau douce :EGYPTE: Menace sur la région du Delta
Bien que manifestement, il y ait déjà de l'argent sur la table (liste non limitative) : Un tour d'horizon des fonds du changement climatique
1.  Pecqror | 20/10/2009 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

« la question de la mutation des technologies non polluantes » A part les 3 éoliennes qui se battent en duel dans nos campagnes on peut pas dire que l’on dispose de beaucoup de technologies non polluantes… Ils ne vont pas se partager grand chose les chinois.

2.  piloteman | 20/10/2009 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

les choses changent-elles vraiment ?

L’efficacité des institutions de la SDN ? Humour…

De 1926 à 1931, Albert Cohen a occupé un poste de fonctionnaire au Bureau international du Travail (BIT) à Genève, organisme rattaché à la SDN, source d’inspiration pour Belle du Seigneur.

« Revenant à la charge, Basset (…) soutint que le « projet spécifique devrait comporter un programme d’action non seulement systématique et concrète mais encore coordonnée, un effort tout spécial de coordination étant indispensable, d’une part, entre les diverses sections du Secrétariat et, d’autre part, entre le Secrétariat et les diverses institutions intergouvernementales, afin de parer aux chevauchements, aux conflits de compétence et aux doubles emplois, le projet spécifique en question devant en outre avoir pour objectif final, après l’accord de divers gouvernements intéressés, la création au Secrétariat d’une section de promotion des buts et idéaux de la Société des Nations » (…).

Désireux de briller devant le boss silencieux, ces messieurs s’en donnaient à cœur joie et improvisèrent avec feu, évoquant dans l’étrange langage du Secrétariat « les situations à explorer », « l’agrément général à rechercher sur la partition des responsabilités tant organisationnelles qu’opérationnelles », « les divers modes d’approche du problème », « les achèvements des institutions spécialisées », « les facilités à obtenir des gouvernements en faisant appel à leur esprit coopératif », « les expériences passées supportant largement l’urgente nécessité d’une action concrète », « les évidences à fournir sur l’utilité du programme envisagé », « les difficultés pratiquement inexistantes », « les encourageants discours récemment délivrés au Conseil ». Et ainsi de suite, le tout entrelardé de propositions confuses et contradictoires, consciencieusement notées par la sténographe qui n’y comprenait rien car elle était intelligente.

Soudain, il y eut un silence. On avait remué tant de vase qu’on ne savait plus où on en était et ce qui avait été décidé. Maxwell sauva la situation en proposant l’habituelle solution de paresse, à savoir « la constitution d’un groupe de travail qui explorerait la situation et présenterait, à une commission ad hoc, à constituer ultérieurement et composée de délégués des gouvernements, un avant-projet spécifique de propositions concrètes constituant les grandes lignes d’un programme à long terme d’action systématique et coordonnée en faveur des buts et idéaux de la Société des Nations ».

Albert COHEN, Belle du Seigneur (1968), Folio 3039, 1998, p. 329-330.

source

3.  Murps | 20/10/2009 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

Marrant.
On dirait le novlangue Education Nationale, branche dure Meirieu IUFM…

smile

4.  Sirius | 21/10/2009 @ 0:58 Répondre à ce commentaire

Cela montre comment une théorie (le RCA) dont les jambes (les prémisses) s’avèrent de plus en plus fragiles et vacillantes peut enfanter finalement d’un monstre bureaucratique à l’échelle internationale, voire mondiale. (Merci au GIEC/IPCC, le « gardien de la planète ».)

Le drame (ou l’intérêt) dans ce dossier est que les politiques sont ici, comme souvent, en retard d’une coche par rapport à la réalité. (De la réalité des faits scientifiques et de celle de l’opinion publique.) Je cite et traduit du mieux que je le peux la fin de cet article excellent de George F. Will, du Washington Post (23 juillet 2009) :

[…] concernant le changement climatique, le gouvernement américain, qui se précipite à imposer unilatéralement une taxe de carbone sur l’économie américaine qui s’affaisse, semble de plus en plus comme quelqu’un qui a acheté des « platform shoes » [voir image] et un « Bell-pantalon » [voir image] juste au moment où le disco était mourant.

No comment!

5.  Mr Hulot (celui de J Tati !) | 21/10/2009 @ 8:45 Répondre à ce commentaire

piloteman (#2),

Albert COHEN, Belle du Seigneur (1968), Folio 3039

Hilarant !
L’inefficacité de la SDN : « une situation a exploré »
L’objectif du GIEC :« les évidences à fournir sur l’utilité du programme envisagé »

Murps :

On dirait le novlangue Education Nationale, branche dure Meirieu IUFM…

pile poil !

Excellente idée que de relire « Belle du seigneur » !

6.  miniTAX | 21/10/2009 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

Mr Hulot (celui de J Tati !) (#5), le parallèle avec l’ONU, l’UE et le GIEC actuels serait hilarant comme tu dis si on ignorait le fait que c’est la SDN qui est responsable, par son incurie et sa corruption, de la montée du fascisme en Europe et des guerres meutrières qui ont suivi. C’est pas pour rien que l’ONU, version post-moderne des palabres sous le baobab, est vue comme une farce par les Américains et que de Gaulle l’avait appelé « le machin ».

L’Union européenne est sur la bonne voie pour trouver un compromis sur le soutien des plans de régime carbone allégé dans les pays émergeants tels que la Chine, l’Inde et le Brésil.

Raté ! Admirez la clairvoyance du journaliste.

7.  Araucan | 21/10/2009 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

piloteman (#2),

Dans la convention Climat on trouve aussi un « un programme à long terme d’action » qui s’appelle AWG-LCA Ad Hoc Working Group on Long-term Cooperative Action under the Convention

Espérons que cela ne finira pas comme avec la SDN …

De toute façon cela va être mou, mou ,mou à Copenhague :
– pas d’accord au Conseil des finances de l’UE sur le financement de l’adaptation au RCA
– les USA ne veulent pas que le protocole de Kyoto soit reconduit
– le G77 veut que le protocole de Kyoto (et ses conditions favorables pour les pays émergents le soient)
– mais tout le monde est d’accord pour faire payer les entreprises !

8.  super.mouton | 21/10/2009 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Salut! Par rapport aux RCA, j’ai lu et vu sur le net des choses par rapport aux chemtrails… Je sais que ça peut parraître ridicule, je connaissait cette théorie depuis quelques temps, mais elle ne m’avait jamais vraiment intéressée, voir même je la trouvait un peu abusée… Finalement, j’y ais rejeté un coup d’oeuil, et j’ai notament observé le ciel toute la journée hier, et j’ai été bien surprise de voir comment d’un ciel bleu pur, avec une dizaine de longue trainée on pouvait en quelques heures recouvrir le ciel d’un fin nuage car ces nuages se sont carrémen créé sous mes yeux. Bien sûr j’ai aussi vu, une trainée couleur arc-en-ciel, je n’avais jamais fait gaffe…
Il y aurait plusieurs théorie sur ces trainées un peu beaucoup bizarre (faites le test… c’est surprenant!) et dans ces théories il y en a une qui dit que c’est de la géoingénieurie pour contrer le RCA: mettre des particule de souffre et autre grace à la technique ‘toile d’araignée’ (suspension des particule) pour pouvoir refroidir la terre…

9.  chria | 21/10/2009 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#8),
Va voir là, c’est LE site laugh
http://www.eauseccours.com/

10.  super.mouton | 21/10/2009 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

chria (#9),
Yes, il a l’air intéressant… N’empêche que…

11.  super.mouton | 21/10/2009 @ 15:09 Répondre à ce commentaire

mais bon ça ne me donne pas votre avis sur la chose laugh

12.  Furax | 21/10/2009 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#8),

Soit il y a beaucoup d’avions, soit c’est un complot, ou encore, je verrais bien un coup des extra-terrestres (vous avez dit « araignées » ? Comme dans « District 9 » ? Ah non, ce sont des mollusques, désolé 😉 )

lol.

Juste pour dire que les phénomènes naturels sont parfois déroutants (que dire des aurores boréales, quand on ne sait pas de quoi il s’agit — ce qui est assez récent —, par exemple…)

Quelques pistes plausibles :

Indice 1 : c’est marrant, c’est presque toujours en marge d’une perturbation (le plus souvent un front chaud) et à la perpendiculaire de l’axe du front, côté beau temps… et ça finit le plus souvent par se couvrir pour 2-3 jours pendant lesquels le temps est exécrable et la température change brusquement. Curieux, non ?

indice 2 : que fait la vapeur d’eau (gaz invisible et transparent, pour rappel), à -30, lors ce qu’elle rencontre une (nano-)particule de n’importe quoi, ou encore « comment fonctionnent les canons à neige» ?

indice 3 : deux masses d’air distinctes (de température OU d’hygrométrie différentes) sont très difficilement miscibles.

indice 4 : l’atmosphère n’est pas du tout homogène. Du soufre ? Pourquoi pas : Il y a pas mal de volcans en éruption, très grosse source de soufre dans l’atmosphère (surtout comparé à l’utilisation mondiale d’allumettes soufrées 😉 )…

etc.

13.  Furax | 21/10/2009 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

PS : ce n’est pas parce que ça ressemble à une trainée d’avion que c’est une trainée d’avion ! Pourtant on nous l’a seriné pendant des années…

14.  super.mouton | 21/10/2009 @ 15:54 Répondre à ce commentaire

Furax (#12),
OK, suis d’accord, mais bon, j’ai observé le ciel toute la journée (mon bureau est en face d’une grande baie vitrée..) et il est clair que de trainée d’avion on est passé à une sorte de stratus très fin….
Mon voisin de bureau s’occupe d’analyse d’image aérienne et satellite, il fait de l’analyse spectrale, je lui en ais parlé et il connait le problème, que c’est très c*** pour ses mesures: dès qu’il y a des trainées d’avions, c’est fini pour la journée quand il a besoin de mesure spectrale sous un ciel clair…

Pour les araignées, j’ai juste lu un truc sur « pourquoi on trouve des fibres dans l’analyse de l’air », ca serait pour pouvoir garder les particules en suspension… Apparemment, on trouverais pas que du souffre, mais divers produits naturels comme de l’alumiu, des sels etc.. mais aussi donc des polymere (les fibres) et du sang humain (?)

Je trouve que le site que Chria m’a filé est intéressant, le point de vue est original. Je ne suis pas en train de dire que tout les pb du monde se rapportent aux avions, comme ce site justement, mais bon, je venai juste de découvrir un truc, et j’étais curieuse de ce que les commentateurs de skyfal pouvait penser, s’ils avaient des expériences où des connaissances à partager etc…

Pour les CC aussi, il faut voir que le GIEC n’a pas du tout pris en compte les avions dans leur rapport. Il y a une anedocte, que vous devez connaître, qui dit que les jours après le 11 septembre, les T° ont changées (me souvient plus dans quel sens smile à cause du fait que les avions étaient interdit de vol au desssus des US.

Sinon, ben oui, je pense que la théorie du complot (ou, on en discutait avant, de la convergence d’intérêt, pas toujours louables..) existe vraiment, et que le malthusianisme pur et dur existe bel et bien…. Alors de là à lier avec les trainées d’avions.. difficile.
Je trouve juste que c’est bizarre puisque 15 ans auparavent, ça n’existait pas, à mes humble souvenir d’enfant qui jouait à « qui pense à toi? » en regardant les trainées d’avions….

15.  super.mouton | 21/10/2009 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

mais peut être que je me trompe…

Indice 1 : c’est marrant, c’est presque toujours en marge d’une perturbation (le plus souvent un front chaud) et à la perpendiculaire de l’axe du front, côté beau temps… et ça finit le plus souvent par se couvrir pour 2-3 jours pendant lesquels le temps est exécrable et la température change brusquement. Curieux, non ?

Ca met la puce à l’oreille c’est sûr…
A vrai dire le truc que j’ai lu parlait de ça aussi.. je vais mettre le lien ça sera plus facile…
ici

16.  miniTAX | 21/10/2009 @ 16:41 Répondre à ce commentaire

Mon voisin de bureau s’occupe d’analyse d’image aérienne et satellite, il fait de l’analyse spectrale, je lui en ais parlé et il connait le problème, que c’est très c*** pour ses mesures: dès qu’il y a des trainées d’avions, c’est fini pour la journée quand il a besoin de mesure spectrale sous un ciel clair…

super.mouton (#14),
Oui donc, comme les avions volent tous les jours, il ne peut jamais travailler quoi… Tu travailles où pour avoir un collègue aussi balèze, au Ministère de la pluie et du beau temps ? 😉

17.  Flo | 21/10/2009 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

En lisant tout ça quelques questions me viennent à l’esprit :

Si une distribution de nos sous est décidée en faveur des pays en voie de développement pour nous aider à expier nos fautes et éviter qu’en nous copiant « on ne fonce tous vers l’abîme le pied bloqué sur l’accélérateur » comment pourra-t-on s’assurer (et qui le fera?) que ces fonds seront bien utilisés pour empêcher la température de monter en limitant l’émission de l’horrible CO2?
Pourra-t-on être certains qu’ils ne seront pas détournés par quelque despote en mal de conquête, de palais mirobolants, de bagnoles ou d’avions de luxe, voire piaffant de procéder à quelque épuration ethnique bien sentie, ou sur un mode plus léger désireux de développer quelque complexe hôtelier pour touristes friqués, avec tout ce que ce genre de marchés publics peut entraîner de malverastions et de corruption?
(Même le développement du tourisme contribuant à doper l’économie locale serait un détournement et en contradiction avec l’objectif annoncé).
A nouveau, l’histoire plus ou moins récente ou tragique, de l’aide alimentaire en Somalie (et ailleurs), jusqu’au récent scandale des vraies-fausses ONG, en passant par la colossale solidarité à grand spectacle (et son détournement) d’après tsunami, devrait au minimum nous inciter à la plus grande prudence…

18.  Pecqror | 21/10/2009 @ 18:22 Répondre à ce commentaire

Flo (#17), C’est clair que l’argent récolté ne va pas servir a planter des arbres, aux Maldives par exemple depuis quelques années les subventions explosent, ils en profitent pour construire des iles artificiels car ils sont trop nombreux la-bas, et quand la source (le pognon) vient à manquer, leur président n’hésite pas à faire le clown pour bien faire rappeler qu’ils sont là.
http://www.lepost.fr/article/2.....1_0_1.html

19.  Araucan | 21/10/2009 @ 18:32 Répondre à ce commentaire

Flo (#17),

Ce n’est pas aussi grossier de nos jours…
Tout dépend par qui l’argent passe : aide bilatérale (le donateur a ses procédures), aide multilatérale (procédures à rechercher par convention), aide avec conditions (selon donateur), aides budgétaires (aide bilatérale ou FMI/Banque mondiale), suivi et si problèmes remboursement (cela dépend soit du donateur, soit des règles du fonds qui s’occupe de l’argent plu saspects politiques).

Attention à ne pas confondre ONG (argent en partie de donateurs particuliers donné volontairement) et aides publique au développement (sur le budget des états donateurs)

Dans le cadre de la CCNUCC, il y a normalement un comité pour le respect des obligations et en plus il y a aussi un comité qui suit l’efficacité du dispositif dit de développement propre qui génère des crédits carbone certifiés qui sont ensuite échangés dans les bourses du carbone…

Par fonds (http://www.irinnews.org/fr/Rep.....rtId=86351), il faut sur leur site internet, rechercher le chapitre gouvernance ou compliance où vous aurez le règle pour demander une aide mais pas le contrat bqui sera signé.

Pour la France explorez là : http://www.afd.fr/jahia/Jahia/
et là http://www.diplomatie.gouv.fr/.....74507.html

20.  piloteman | 21/10/2009 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#8), chria (#9),

Au sujet des trainées de condensation il n’y a rien d extraordinaire dans ces phénomènes déjà anciens, causés par le passage des avions à haute altitude . Elles persistent et s’étalent pour finalement être englobées par la suite des nuages se trouvant à l’avant d’un front chaud. Vous les observerez toujours dans les même conditions suivies de prés par les cirrus, le tout ayant été annoncé parfois par un halo autour de la lune et du soleil. Le vent souffle en général du Sud Sud est tournant progressivement au Sud-Ouest en se renforçant.
On distingue parfaitement ces trainées de condensation dans les films sur les bombardements de la seconde guerre mondiale. ces avions pourtant mus par des moteurs à pistons créaient eux aussi, dans ces même conditions, de longues trainées de condensation.
Les premiers nuages de la perturbations situés très hauts sont composés de particules de glace et se trouvent approximativement à la même altitude que les trainées que vous avez observées.
Les anciens marins disaient « cheveux de jument grand vent » car ces cirrus ont naturellement des formes effilées qui font penser a de longs cheveux, et comme ils sont situés à l avant d’une importante perturbation, on ne se trompe pas trop en prédisant l’arrivée du vent.
Dans la foulée ces même marins disaient « ciel pommelé, femme fardée, sont de courte durée », car suivant les cirrus , arrivent les cirrocumulus à la forme très caractéristique annonçant des nuages plus bas et donc l’arrivée de la pluie.

Tout cela a au moins l’avantage de faire lever le nez vers le ciel où on distingue une multitude choses étonnantes à l’oeil nu. Que ce soit la brillance de Vénus, la naissance des nuages ou le passage des oiseaux migrateurs. C’est une oeuvre d’art abstrait qui se déploie chaque jour au dessus de nos tête et que nous avons pour la plupart d’entre nous perdu l’habitude d’admirer et de déchiffrer.

des renseignements interessants ici

21.  super.mouton | 21/10/2009 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#16),
Ben je travaille dans un labo qui font s’occupent de toutes les sortes de télédétection (satellite, lidar, …) On a accès aux données satellites et mon collègue mène parfois des campagnes de mesure photo aérienne au dessus des champs (c’est spécialisé dans la végétation)

Furax (#13), piloteman (#19),
Oui, en fait, j’ai observ ces trainées hier, j’avais en plus regardé aujourd’hui l’image satellite, et c’est vrai qu’hier, on était (en belgique) juste avant l’arrivé d’une dépression. Aujourd’hui , bingo, il a plu (pas trop, mais bon, c’est pas important)

Ok, j’y ait re-réfléchi, et il est clair que me suis trompé, enfin plutôt que mon raisonnement m’a trompé… genre penser que si mon collègue l’a remarqué aussi c’est parceque ce sont des méchants nuages, où que si je ne l’avais jamais remarqué c’est qu’avant ça n’existait pas.. Je garde tout ça au fond de ma mémoire pour la prochaine fois. En tout cas suis contente de vous en avoir parlé, je savais que j’allais beaucoup apprendre laugh

Par contre, je vais continuer à mieux regarder le ciel car comme dit piloteman, il y a p^lein de chose intéressante à voir!

22.  Argus | 21/10/2009 @ 23:28 Répondre à ce commentaire

@ Flo #17

Oui, Flo. C’est la bonne question :

Comment faire pour que l’aide aux pays en voie de développement parvienne là où elle doit parvenir et non pas dans la poche de quelques potentats locaux plus ou moins élus ?… Car comme aurait dit (en substance) Staline  » L’important ce n’est pas celui qui vote mais celui qui dépouille les bulletins de vote ».

Ce problème ne date pas d’aujourd’hui et, à ce jour, personne n’a trouvé de solution efficace.

23.  Furax | 22/10/2009 @ 1:04 Répondre à ce commentaire

Flo (#17),

Mon message voulais justement vous faire réfléchir par vous même 😉

Et bravo : ce n’est pas parce qu’on ne l’observait pas avant que ça n’existait pas : c’est une bonne réponse. Et pourtant, comme le fait remarquer piloteman, ceux qui observaient, bien avant l’existance des avions, savaient ce que celà signifiait : c’est de la météorologie basique !

Flo (#17),

« […]que ces fonds seront bien utilisés pour empêcher la température de monter en limitant l’émission de l’horrible CO2? »

Et même si ils sont bien distribués et bien utilisés, est-ce que ça garantira la température de monter ?

Existe-il, ne serais-ce que l’ombre d’une preuve, que la le CO₂ soit à l’origine d’une montée des températures (et d’ailleurs, par rapport à quelle température de référence ?) ?

Pas une seule ! Et aujourd’hui, bien qu’ils propagent l’idée contraire, même le GIEC/IPCC le reconnait.

La courbe de Mann était une vulgaire escroquerie. Donc exit.

lls la remplacent donc, pour 2009 (Copenhague) par une autre, due à un certain Hanno… que personne ne connaît — il en est très d’ailleurs très flatté — qui est biologiste et étudie les poissons vs. le climat (celui constaté, pas celui imaginé) dans une région bien spécifique du Nord de l’Europe. Ce Monsieur, certainement très compétent dans son domaine, n’a strictement rien à voir avec le GIEC, mais sa courbe a « la bonne forme ».
Alors il basent tous leurs postulats sur cette nouvelle courbe « faite » pour convaincre !

Cherchez une courbe qui démontre ce que vous prétendez vouloir prouver : vous la trouverez obligatoirement. Mais ce n’est définitivement pas une démarche « scientifique »…)

Autre (seconde et dernière) « preuve » du lien que le CO₂ commanderait la température globale (comment peut-on l’obtenir ? Personne ne le sait à ce jour, mais passons*) est leur modélisation. Sauf que :
a) une modélisation n’a jamais été une preuve
b) leurs dernière « collent avec le passé (l’avenir est rarement une répétition du passé quant à predire le passé, je pouffe)
c) aucun de leurs modèles n’a anticipé le refroidissement très sensible de ces six dernière année (alors, sur 40 ans…)
d) leurs modèles implique un point « chaud » à la verticale des tropique, qui n’a jamais été mis en évidence, malgré de très nombreux lachers de ballons météorologiques. On y trouve que du bruit, un peut froid. Et leur responsable scientifique de prétendre que « le « point chaud est là, mais le bruit empêche de le détecter » (sic) ou encore « ce sont les thermomètres qui sont faux et mal adaptés, il faudrait utiliser des anémomètres » (re-sic, plié de rire en plus)

Et qui dit qu’une hausse des température serait néfaste. Le CO₂ est le composant qui fait pousser les plantes : plus de CO₂ => moins de famines. C’est néfaste, ça ? Reboiser, bien, mais ça ira mieux et plus vite si le taux de CO₂ atmosphérique est légèrement supérieur…

Tout cela pour dire que ces fonds seraient bien plus utiles à la lutte contre le paludisme ou autres fléaux pour lesquels on a des preuves indéniables et que l’on SAIT combattre.

Je me répète, mais c’est absolument ça, nous tentons désedpérément de d’appliquer l’adage Shadok :

« Mieux vaut pomper et qu’il ne se passe rien que de ne pas pomper et qu’il risque de se passer quelque chose de pire »

(*) En physique, si vous avez deux pièces remplie d’air, de volumes identiques, jointe par une ouverture quelconque et qu’il fait 10° dans l’une et 20° dans l’autre, la température moyenne des deux pièces n’est PAS de 15°. Ça dépend de nombreux facteurs (dont l’hygrométrie, entre autre, est essentielle)

F.

PS : pour tous les noms et toutes les sources, voir le site de la pensée unique où tout est recensé et vérifié

24.  Flo | 22/10/2009 @ 10:23 Répondre à ce commentaire

@Furax (#22)

Nous sommes bien d’accord sur le caractère plus que douteux de tout ce barnum en représentation permanente dans le monde entier et de l’extrême fragilité (pour ne pas dire plus) de l’hypothèse qui a servi de base à cette arnaque.
Je me plaçais juste dans l’hypothèse (qui reste plausible elle) qu’en dépit de toutes les preuves et observations qui s’accumulent pour montrer que tout cela est faux, les politiques décideraient néanmoins une sorte d’accord plus ou moins mou qui nous couterait très cher d’autant plus qu’il serait inutile (absence de problème), impuissant en regard du but à atteindre (le CO2 continuera à augmenter, ce qui en soi n’est pas un problème), détourné de multiples manières : non-appliqué par tel ou tel en fonction des aléas politiques ou économiques, fonds détournés à d’autres fins (c’était le propos de mon message 17)…

25.  Araucan | 22/10/2009 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Flo (#23),

Il est évident que si le CO2 n’est pas le déterminant principal du climat, toute la construction faite autour s’écroule. Les pro-RCA en sont bien conscients, d’où les articles comme celui du Monde … Un autre jeu d’argument est aussi de dire « même si le CO2 n’est pas la cause, notre société est basée sur du n’importe quoi, donc les mesures prises au nom du CO2 vont tout de même dans le bon sens ». outre le fait que baser des politiques (voire l’ensemble des politiques sur des prémices fausses revient à mentir, (ce qui est génant dans des démocraties où l’on attend des politiques qu’ils soient honnêtes), la position de repli est aussi un mensonge, en justifiant des mesures par d’éventuels effets secondaires supposés bénéfiques (ce qui est encore plus difficile à justifier que les effets principaux des mesures envisagées…). De plus, il resterait à démontrer que les mesures liées au CO2 correspondent effectivement à la problématique liée à un autre problème. Par exemple : la question de la malaria ou les techniques agricoles.

26.  Furax | 22/10/2009 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

Flo (#23),

« Je me plaçais juste dans l’hypothèse (qui reste plausible elle) qu’en dépit de toutes les preuves et observations qui s’accumulent pour montrer que tout cela est faux »

Sauf que c’est à celui qui affirme de prouver : on ne peut pas prouver l’absence de quelque chose. Celui qui affirme doit prouver et donc fournir au moins un moyen un moyen de la réfuter. Et si ellle est réfutée, elle est fausse, donc rien n’est prouvé.

La « plausibilité » n’a rien à voir avec le raisonnent épistémiologique (avec des « si » ….).

27.  Furax | 22/10/2009 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

Araucan (#24),

D’où ma reflexion sur un accroissement du CO₂ atmosphérique qui pourrait résorber certaines famines par une meilleur croissance végétale…

À vouloir « améliorer » les choses sur des bases fausses, on risque au contraire d’aggraver ce que l’on sait sur des bases vraies sad

À croire que l’on joue contre notre camps (celui de l’humanité).

28.  super.mouton | 22/10/2009 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

Furax (#26),
ben c’est le but non? I lfaudra moins consommer parceque l’homme est méchant… Devenir pauvre comme des africains qui eux ne polluent pas… Ne plus s’acheter de vêtement pour l’hiver ou pour l’été, ne plus s’éclairer, ne plus se tenir informer, ne plus lire, ne plus écrire, ne plus se déplacer, ne plus avoir droit à des soins, ne plus pouvoir boire de l’eau presque gratuite, ne plus pouvoir manger, ne plus pouvoir aller à l’école, ne plus avoir droit à des vacances, ne plus pouvoir acheter de jouer à nos enfants, etc… etc… être des esclaves quoi

29.  Argus | 22/10/2009 @ 16:45 Répondre à ce commentaire

@ araucan #24

(…voire l’ensemble des politiques sur des prémices fausses revient à mentir, (ce qui est génant dans des démocraties où l’on attend des politiques qu’ils soient honnêtes)

Certes, Araucan. A un gros détail près, c’est que certains, parmi ces activistes, pensent que la démocratie n’est pas (plus) un système adapté pour résoudre les problèmes posés.

Hansen (James) s’est ouvertement posé la question en public, il n’y a pas longtemps. D’autres aussi.

Quand on a un minimum de connaissances historiques, on voit tout de suite où ils veulent en venir.
Brrr…..

30.  Flo | 22/10/2009 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

@Furax, Auracan et Argus

Sans aller jusqu’à l’extrémité de « l’esclavage » je suis plutôt d’accord avec super-mouton.
Tous ces gens et en particulier les politiques, dont il est patent qu’ils n’y comprennent rien (c’est l’impression qu’ils donnent), s’en tapent de savoir si c’est vrai ou pas.
L’argument soulevé par Auracan est d’ailleurs beaucoup plus spécieux et difficile à combattre que celui du RCA qui est une idiotie de plus en plus difficile à défendre même pour ses promoteurs.
Mais à nouveau mon propos était juste de suggérer qu’on allait peut-être ajouter des détournements financiers basés un détournement scientifique.
Que ça puisse en plus provoquer d’autres catastrophes n’est évidemment pas impossible.

31.  Araucan | 22/10/2009 @ 19:28 Répondre à ce commentaire

Furax (#26),

Vous posez en fait la question d’une analyse avantages/inconvénients effets bénéfiques/effets négatifs de l’évolution du taux de CO2 .
Sur les effets négatifs, beaucoup a été fait, mais en fait en lien avec la relation plus de CO2=Tp qui augmente (qui reste à démontrer. Sur les autres effets, tant que l’on ne sera pas au moins à 2000 ppm (et pour y arriver il faudra dissoudre tout le CaCO2 plus avoir de l’aide avec les volcans), à part des effets sur la végétation (certains positifs d’autres négatifs selon les espèces et leur situation), mais comme il y a du positif on n’en parle pas trop. L’autre grande affaire, c’est l’acidification de l’océan : cela commence à s’agiter sévère sur cette question. Or, avoir les données pour pouvoir calculer un ph »moyen » des océans, c’est au moins aussi compliqué (sinon plus) que pouur la température « moyenne » de l’atmosphère (en plus, ce ne sont pas le satellites qui donneront des données pour les pH à – 50 m de profondeur. L’avantage de cet effet est que même si il y a pause dans le RCA ou disparition de celui-ci, il restera un effet négatif à même de mobiliser toutes les bonnes âmes (sous réserve de confirmation).
D’une manière générale, si le CC>0 avait été déclaré naturel, on aurait regardé les plus et les moins beaucoup plus calmement et éventuellement parlé d’adaptation.
Comme le CC est sensé être dû à l’homme alors on ne voit que des effets négatifs.

Flo (#29),

L’argument soulevé par Auracan est d’ailleurs beaucoup plus spécieux et difficile à combattre que celui du RCA

Oui, c’est effectivement difficile, parce qu’il joue sur une espèce de culpabilisation diffuse et partagée. Le meileur contre-argument, cela reste qu’il est préférable de ne pas mentir en démocratie.

Mais à nouveau mon propos était juste de suggérer qu’on allait peut-être ajouter des détournements financiers basés un détournement scientifique.

Des détournements, il y en a toujours, le problème c’est la part que cela représente du volume total …. part toujours difficile à évaluer sauf hold-ups. Mais si les montants sont très élevés, ecla attisera beaucoup de convoitises (cf les crédits carbone forestiers en Papouasie…).
S’il n’y a pas de RCA, l’ensemble est à 100 % du détournement.

32.  Furax | 22/10/2009 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

Araucan (#30),

Tout à fait d’accord : c’est la culpabilisation qui génère l’alarmisme et qui donc crée le sentiment l’urgence. Et comme c’est utgent et qu’il semble que nous n’y puissions pas grand chose, nous nous sentons coupables… et le cercle est bouclé sad

Pour revenir sur l’acidification (je préfère plutôt parler de baisse de l’alcalinité, ce qui est plus exact) des océans, la plupart des « alarmes » proviennent de centres spécialisés dans ces mesures en quelques points du globe, choisis justement parce qu’ils sont connus pour leurs anomalies…

Ce que l’on constate donc (j’ai peut-être raté des travaux sur le sujet, ne m’y intéressant pas spécialement — si c’est le cas, désolé et merci de me donner de nouveaux pointeurs) est une augmentation de l’anomalie en en certain nombre de zones réputées naturellement anormales… de la à en tirer la conclusion que l’augmentation du CO₂ en serait à l’origine, il reste à faire un sérieux pas à faire, légèrement trop grand pour ma foulée… Comme pour beaucoup de choses, il me manque l’essentiel : des preuves !

À bientôt !

F.

33.  Flo | 26/10/2009 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

Vous en voulez de la bonne technologie bien expliquée.
Pas de problème, il n’y a qu’à demander:

http://tf1.lci.fr/infos/sciences/0,,5048194,00-le-temps-de-comprendre-.html

Un florilège. Dès les dix premières secondes du « reportage » accrochez vous ça souffle très fort. Les reste est à l’avenant…

34.  Inconnu | 26/10/2009 @ 19:56 Répondre à ce commentaire

Dans la version 2007 du Forum international de la météo que ces ordures de Météo-France, de la SMF, du Cnes, d’EDF et autres terrorisaient les enfants en leur mettant dans la tête qu’ils allaient tous devenir des « réfugiés climatiques » à cause bien sur de leurs salauds de parents pas assez écolos.

35.  Araucan | 26/10/2009 @ 21:00 Répondre à ce commentaire

Furax (#32),

A toutes fins utiles

http://www.appinsys.com/Global.....cation.htm

36.  Marot | 26/10/2009 @ 21:49 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35), Merci, passionnant.

37.  ardeche07 | 27/10/2009 @ 1:09 Répondre à ce commentaire

Flo (#33),
A la fin de la vidéo de TF1 on voit le tableau des T° sur 150 ans , faite pause et regardez le, quand je vois ça, j’ai envie de tout casser.

38.  jeff hersson | 27/10/2009 @ 8:28 Répondre à ce commentaire

ardeche07 (#37), Toujours la superbe crosse de hockey ?

39.  super.mouton | 27/10/2009 @ 10:18 Répondre à ce commentaire

ardeche07 (#37), lol, déjà quand on voit le reportage on a envi de tout casser… Bêêêêeee

40.  Daniel | 27/10/2009 @ 10:23 Répondre à ce commentaire

La question du 20H ( JT France 2 du 26 oct )

Approuvez-vous le principe de la taxe carbone ?

non 69.1%
oui 30.9%

Nombre de votants: 6857

NB: ce sondage n’a pas de valeur scientifique et ne reflète que l’opinion de ceux qui ont choisi d’y répondre

http://jt.france2.fr/20h/

41.  Araucan | 27/10/2009 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Marot (#36),

Sur le CO2 en haute mer, un article certainement intéressant
http://www.aslo.org/lo/toc/vol_54/issue_5/1501.pdf

42.  super.mouton | 29/10/2009 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

piloteman (#20),

Elles persistent et s’étalent pour finalement être englobées par la suite des nuages se trouvant à l’avant d’un front chaud. Vous les observerez toujours dans les même conditions suivies de prés par les cirrus,

Hello, hier il y avait encore des contrails transformé en nuages, mais pas eu vraiment les cirrus (le soir: ciel clair puis moutoneux puis couvert puis clair, ce matin ciel clair avec quelque mouton à l’horizon et de nouveau contrail…)

43.  piloteman | 29/10/2009 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#42),
oui, j ai remarqué aussi à Lyon, quoique ici les contrails étaient plutôt accompagnés d’un voile de cirrostratus qui finalement s’est dilué le soir , avec quelques brumes ce matin. Il me semble qu’à certains moment le taux d’humidité doit être suffisamment élevé pour que les nuages commencent à se former, mais il suffit alors d’un subtil changement pour que finalement les nuées s s’évanouissent comme elles étaient venues. Tu remarqueras aussi que la même séquence qui en hiver donne pratiquement à tout coup la pluie ou la neige, donne en été une suite de nuages qui finalement n’aboutissent pas à grand chose.
Sans compter que ces observations changent un peu d’un endroit à l’autre, car si les marins bretons disent « rouge soirée et rouge matinée sont signe certains d’une belle journée », les anglo saxons affirment que « red sky at night sailor’s delight, red sky in the morning, sailor warning « . Donc continuons à observer le ciel.. qui chaque jour nous en apprend davantage mais nous empêche bien souvent d’avoir des certitudes. N’est ce pas finalement la meilleure leçon qu’il nous enseigne ?

44.  piloteman | 29/10/2009 @ 15:48 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#42),
Pour compléter ce que j ai écrit précédemment, il se peut que l’on se trouve en bordure d’une dépression et que son centre passe nettement au Nord, dans ce cas on n’aperçoit que les nuages de très haute altitude situés en bordure. La Loi de Buys Ballot nous apprend que dans l’hémisphère nord si tu te places FACE au vent tu as le centre de la dépression à ta DROITE ceci peut te donner une idée de ta position par rapport au centre dépressionnaire qui parcourt dans nos latitudes une route West -> Est. Il faut donc que le vent soit en provenance du Sud pour que tu aies une chance de voir passer tout le train de nuages de la depression, auquel cas le vent sera assez fort et ira en forcissant Sud West comme je l’écrivais dans mon précédent post.

45.  super.mouton | 29/10/2009 @ 15:52 Répondre à ce commentaire

piloteman (#44),
Ben la dépression et quand même passée à côté, mais je pensait que les contrails étaient visibles notamment à la perpendiculaire du front. La, en l’occurence, ils étaient sur le flanc de la depression…

Ils se sont aussi très vite dissipé la nuit (qui fut donc d’abord claire, puis moutoneuse, puis nuage brumeux assez bas..)

46.  piloteman | 29/10/2009 @ 16:03 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#45),
oui, ils sont situés dans la zone des cirrus, là où une toute petite différence d’humidité fait naître un nuage, mais comme tu l’as observé ces cirrus peuvent se trouver en bordure de dépression. sur cette photo on voit bien la formation des contrails durant la deuxième guerre mondiale créés par la dépression en bout d’hélice.

47.  scaletrans | 31/10/2009 @ 11:44 Répondre à ce commentaire

piloteman (#46),

Dépression que l’on nomme plutôt cavitation.

48.  Marot | 14/01/2010 @ 11:39 Répondre à ce commentaire

piloteman (#2),

les choses changent-elles vraiment ?

Oh oui, les choses changent 😈

Lu chez TF1 ! mais venu des Échos :
Votre facture électrique a frôlé le coup de soleil
lci.tf1.fr/economie/consommation/2010-01/votre-facture-electrique-a-frole-le-coup-de-soleil-5635085.html
Où l’on vous explique doctement que les petits (tout petits) qui ont concocté les tarifs aberrants d’achat de l’électricité solaire par EDF se sont misérablement plantés.

Le gouvernement a dû intervenir pour stopper la bulle spéculative qui s’est formée dans la production d’électricité solaire. Elle aurait pu entraîner une explosion des tarifs.

EDF doit l’acheter au prix de 58 centimes par kilowattheure (KWh) au lieu de 31,4 centimes pour les autres installations solaires. Pour profiter de ce tarif, de nombreux investisseurs se sont mis à construire des bâtiments vides, sans autre but que la production d’électricité solaire.

et l’usine à gaz est en cours de montage :

le tarif de 58 centimes/kWh, présenté comme « le plus élevé au monde », est désormais réservé aux « bâtiments existants » d’habitation, d’enseignement ou de santé, et bénéficiant d’une conception architecturale et esthétique particulière.
Pour les autres bâtiments existants (bureaux, industries, commerces, bâtiments agricoles), le tarif est fixé à 50 centimes/kWh.
Enfin, pour les bâtiments qui ne peuvent bénéficier de ces deux premiers tarifs, un tarif avec « intégration simplifiée au bâti » est créé à 42 centimes/kWh.
Les panneaux solaires installés à même le sol pourront toujours bénéficier du tarif de 31,4 centimes/kWh.
Ce tarif montera à 37,7 centimes/kWh pour les régions les moins ensoleillées, afin de permettre « une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national ».

Les avocats se frottent les mains entre « conception architecturale et esthétique particulière », « intégration simplifiée au bâti » et le reste.

L’arrêté :
http://www.legifrance.gouv.fr/.....rieLien=id

49.  Piloteman | 14/01/2010 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

Marot (#48),

Ah le jour où les usines à gaz produiront de l’électricité, la France sera, sans contestation possible, le plus grand producteur mondial.
A quand la voiture fonctionnant à l’usine à gaz ?

50.  Flo | 14/01/2010 @ 17:18 Répondre à ce commentaire

« Ce tarif montera à 37,7 centimes/kWh pour les régions les moins ensoleillées, afin de permettre “une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national” »

Toujours cette infernale valorisation de l’effort même lorsqu’il est inutile (voire nuisible).

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