Les mesures de gaz à effet de serre sous l’influence de volcans en éruption.

(Traduit grâce aux contributions de miniTax et de Manu95. La prochaine disponibilité des données du satellite japonais IBUKI devrait permettre d'avoir des données de comparaison).

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Par Andrew Walden
04 décembre 2009

Les problèmes de recueil de données sur le CO2 atmosphérique sont à la hauteur des autres absurdités de la fraude du réchauffement climatique. Le scandale du Climategate révèle des tromperies massives et systématiques dans la fabrication de séries de températures globales nécessaires pour faire passer le réchauffement climatique. Mais qu'en est-il des séries de CO2 atmosphérique ?
La NOAA des États-Unis admet ouvertement produire un enregistrement de CO2, qui "ne contient pas de données réelles."  La façon dont les stations de température de la NOAA sont installées pour gonfler artificiellement les températures a été dévoilée durant ces deux dernières années. Les sites de mesure du CO2 ont des défauts similaires. Deux des cinq stations « de base » de la NOAA sont sous le vent de volcans en éruption. Toutes les cinq sont soumises à des sources de CO2 locales ou régionales.
Dr Andrew Manning, un des complices du Climategate, a travaillé avec le Dr David Keeling, fondateur de l'observatoire de Mauna Loa, où le CO2 atmosphérique est mesuré. Manning, dont le nom apparaît dans 37 des e-mails du Climategate, a raconté à la BBC : (italiques ajoutés)
  • L'objectif au départ des mesures était de voir s'il était possible de suivre ce qui était à cette époque seulement un soupçon: que les niveaux de CO2 dans l'atmosphère pouvaient être en augmentation en raison de la combustion d'énergies fossiles.
  • Pour ce faire, un site était nécessaire très loin de la contamination et la pollution des émissions locales des villes, donc la station du Mauna Loa, situé en altitude sur un volcan au milieu de l'océan Pacifique a été choisi.
  • Sans cette courbe et le travail infatigable du professeur Keeling, il n'y a aucun doute que notre compréhension et notre acceptation du réchauffement global anthropique seraient 10-20 ans moins avancées que celles qu'elles sont aujourd'hui.
La station du Mauna Loa a produit des relevés qui correspondent à l'objectif prédéterminé de Manning en montrant la croissance constante des concentrations atmosphériques de CO2 depuis 1959. Cet enregistrement, mis en lumière par le film discrédité d'Al Gore Une vérité qui dérange, est connu comme la courbe de Keeling. Cette courbe figure sur une plaque de bronze fixée à l'entrée au bâtiment Keeling de l'Observatoire, à 10 000 pieds d'altitude sur le flanc nord rocheux du Mauna Loa.  Selon le site web de l'Observatoire : « L'air non pollué, l'emplacement isolé, et les influences minimales de la végétation et de l'activité humaine à l'Observatoire du Mauna Loa (MLO) sont idéaux pour suivre les constituants de l'atmosphère qui peuvent causer le changement climatique. »
Pour une raison que l'on ignore, ils omettent de mentionner que le volcan tout proche est en éruption.
Dans le monde de la modélisation du réchauffement climatique global, les explosions volcaniques massives sont suivies de courtes périodes de refroidissement régional ou même mondial causé par l'injection de gaz volcaniques et de particules dans la haute atmosphère. Par exemple, l'éruption du Mt Pinatubo en 1991 a envoyé vingt millions de tonnes de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère, qui ont réflechi jusqu'à 12% du rayonnement solaire qui réchauffe.
Juste à 50 km de l'Observatoire, le cratère du Pu `u O` o du Kilauea envoie 3,3 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année. C'est suffisant pour changer les concentrations locales de CO2 mais sans le volume de SO2 qui aurait des effets sur la température globale. Le Pu `u O` o est en éruption continue depuis 1983. Depuis 2008, il a été rejoint par une seconde éruption encore plus proche de l'Observatoire à partir du cratère du Halêma `uma` u au sommet du Kilauea.
Nature Conservancyestime que le CO2 produit par l'activité humaine est d'environ 5,5 tonnes pour chacun des six milliards d'habitants du globle. (Si vous dépassez cette montant, Nature Conservancy "compense" votre excès de carbone, pour une contribution de 20$ par tonne déductible des impôts). Le cratère du Pu `u O` o envoie dans « l'air non pollué » de « l'emplacement isolé » l'équivalent de la production annuelle de CO2 d'une ville moyenne de 660.000 personnes. Les cartes de trajectoires des masses d'air montrent que la majorité des masses atteignant l'Observatoire passent d'abord au-dessus des cratères  Pu `u O` o et Halêma `uma` u.
Une fiche d'information USGS de 2000 décrit l'effet de la « pollution de l'air » par les émissions du Pu `u O` o. « Sur l'île de Hawaii, les alizés poussent les émissions de gaz du volcan vers le sud-ouest, où la configuration des vents les envoie  au-dessus côtes de l'île de Kona. Là elles se retrouvent piégées par les brises marines de jour (vers la terre) et de nuit (vers la mer). En revanche, quand soufflent les légers « vents de Kona », une grande partie des gaz est concentrée sur la côte orientale de l'île, mais une part peut quand même atteindre Oahu, plus de 200 miles au nord-ouest. »
Les volcanologues ont mesuré des concentrations de CO2 aussi élevées que 48,9% (NdT : de l'air) au point chaud au sommet du Kilauea. Après que le Halêma `uma` u soit entré en éruption, le département américain de l'Agriculture a déclaré la grande île d'Hawaii zone de catastrophe naturelle. Quarante-cinq des quarante-huit producteurs de Protea sous le vent des éruptions ont du arrêter à cause de ces émanations volcaniques.

En dépit de l'affirmation d'"air non pollué", il y a une nette différence entre les années avec et sans éruption dans l'accroissement du taux de CO2  mesuré au Mauna Loa.

  • Pendant l'éruption de 1969-74 du Mauna Ulu, également sur la fissure Est du Kilauea, l'Observatoire du Mauna Loa a établi deux records d'augmentation de CO2.
  • La fissure Est du Kilauea est ensuite entrée en éruption en 1977, expulsant 32 millions de mètres cubes de magma – et un nouveau record de l'accroissement du CO2 en 1977 au Mauna Loa Observatory a établi.
  • Durant sept des 25 ans d'éruption continue depuis 1983, la croissance annuelle du CO2 mesurée à Mauna Loa a dépassé celle de toutes les années antérieures.
  • L'augmentation annuelle de la concentration moyenne du CO2 pour les 17 ans sans éruption est de 1,00 ppm.
  • Elle est  est de 1,62 ppm pour les 33 années d'éruption.
Il n'a pas toujours été facile de financer l'Observatoire du Mauna Loa. Le coomplice du Climategate, Manning explique : « Dave Keeling a connu de nombreuses nuits d'insomnie, y compris dans les années 1990, obligé de devoir encore et encore justifier la reconduction du financement de son programme. » Un chapitre du livre de Spencer Weart, The Discovery of Global Warming (2008), souligne les efforts de Keeling. Son titre: " De l'argent pour Keeling: suivre les taux de CO2 ."

Observatoire des Samoas américaines

Figure ci-contre : Observatoire des Samoas américaines. (Source : NOAA)

Puis les fonds ont commencé à affluer et l'Observatoire du Mauna Loa n'est plus seul désormais. Avec quatre autres observatoires "de référence", il se trouve à la tête d'un "réseau mondial" de plus de cent stations de mesure du CO2 atmosphérique. Leurs données sont utilisées pour produire un état du CO2 atmosphérique dans le monde entier appelée GlobalView-CO2.

Si l'activité volcanique localisée affecte les mesures de CO2 au Mauna Loa, pourquoi le « réseau  mondial » aurait-il les mêmes travers ?

Peut-être parce que toutes les stations de mesure du CO2 amosphérique – y compris les autres stations de référence de la NOAA au Pôle Sud, dans les Samoa américaines, à Trinidad Head (Californie) et au Point Barrow, (Alaska) – sont sujettes aussi à des influences locales pour le CO2, et dans certains cas à des influences régionales.

  • L'Observatoire des Samoa américaines est à environ 150 miles sous le vent de l'émergence du Nafanua, volcan large d'un mile. Ce volcan sous-marin est décrit par le Docteur en sciences marines Adele Pile de l'Université de Sydney comme produisant un environnement sous-marin avec un pH acide de 3 (similaire au vinaigre), avec du dioxyde de carbone pétillant « comme du champagne », et avec des rejets d'eau extrêmement chaude, si toxique que "toute vie nageant dans ce gouffre meurt immédiatement, sauf d'étonnants vers charognards". Les océanologues de Woods Hole rapportent qu'ils ont « découvert que l'eau chaude et boueuse du cratère s'est répandue par dessus les bords du cratère ou à travers ses brèches et tourbillonne vers l'extérieur. Cette eau formait un halo autour de centaines de pieds d'épaisseur et s'étendait sur plus de 4 miles ». En outre, la végétation tropicale luxuriante des Samoa est grosse consommatrice de CO2 pendant la journée faisant ainsi fortement chuter les niveaux de CO2 de jour et les augmentant fortement la nuit.
  • L'Observatoire de Trinidad Head est situé sur une péninsule au Nord de la Californie au bord du Pacifique à une vingtaine de miles au nord d'Eureka (Californie). Comme aux Samoa, Trinidad Head est soumis à des variations importantes de CO2 dues à la végétation de forêts tempérées et de zones humides  aux environs. Les vents dominants arrivent du Pacifique, lesquels sont sous influence de la Chine qui s'alimente au charbon.
  • L'Observatoire du Pôle Sud est juste à quelques mètres d'une centrale électrique qui brûle du kérosène 365 jours par an pour fournir électricité et chaleur à la Station Amundsen. (Les chercheurs affirment que les vents dominants viennent de la direction opposée.) Il est également à environ 800 miles du mont Antarctique. Le volcan Erebus a eu des éruptions en permanence depuis 1972. Parce que la capacité de l'atmosphère à absorber la vapeur d'eau se réduit environ de moitié par refroidissement de 10°C, les températures extrêmement basses au Pôle Sud impliquent que seules des traces de vapeur d'eau se trouvent dans l'atmosphère. Normallement, le CO2 se mélange à la vapeur d'eau dans l'atmosphère pour former du H2CO3 (acide carbonique), donnant aux précipitations un pH légèrement acide et lessivant le CO2 de l'air. Les conditions exceptionnellement sèches et froides du Pôle Sud préviennent l'apparition de ce phénomène, modifiant ainsi ce processus atmosphérique naturel d'élimination du carbone et grossissant l'effet des sources de CO2. Le personnel de la Station Admunsen et les émissions du Mt Erebus, volcan de 12000 pieds, sont également impliqués dans l'escroquerie du trou d'ozone des années 1990.
  • L'Observatoire de Point Barrow, en Alaska est à environ 170 miles sous le vent de la Baie Prudhoe , siège de l'industrie pétrolière de North Slope. Il est donc soumis à une augmentation localisée de la pollution artificielle de l'air, et des émissions de CO2. Coïncidence, bien sûr, l'Observatoire Barrow a été créé en 1973 – juste avant le commencement de la construction de l'oléoduc trans-alaska. Point Barrow est également chaque année sujet pendant plusieurs mois à la «brume arctique», que le géophysicien Ned Rozell de l'Université de l'Alaska indique venir de l'ex-Union soviétique et des nouvelles fonderies chinoises de fer, de nickel et de cuivre et des centrales à charbon inefficaces. "
Le CO2 produit par la dépendance forte et croissante de la Chine envers le charbon sert à justifier des réglementations du CO2 aux États-Unis et en Europe. Le biais Pacifique de ces cinq localisations "de référence" est difficile à masquer.  Si l'on cherche où se trouve la hausse de CO2, il suffit de se mettre sous le vent de la Chine.
La préférence de la NOAA pour des sites de collecte de données de CO2 maritimes et chauds sur les océans entre 30 degrés nord et 30 degrés sud (dont beaucoup sont atteints uniquement par bateau)  signifie que les collectes du « Réseau des flacons » sont principalement menées dans des zones très humides. Lorsque les flacons arrivent à Mauna Loa, la vapeur d'eau est éliminée par chauffage. Ce processus élimine le H2O de l'acide carbonique, laissant le CO2 à mesurer dans l'échantillon d'air sec. Outre le Pôle Sud, de rares flacons proviennent de zones désertiques à faible taux d'humidité et avec moins d'acide carbonique en suspension pour mesurer le taux de CO2. Ces variables sont autant de portes ouvertes à des erreurs de manipulation.
La consommation locale de CO2 lors de la photosynthèse peut produire une profonde baisse pendant le jour et augmenter les concentrations en CO2 pendant la nuit (NdT : respiration). Les calculs pour tenir compte de ces fluctuations et d'autres, locales ou régionales créent de la place pour « cacher la baisse », « des facteurs de correction », et autres techniques de style CRU caractéristiques de la science "post-normale" conduite par la politique.
À l'approche des négociations de Copenhague, voici la manchette criarde de l'AP du 23 Novembre : " Le dioxyde de carbone  à l' Observatoire de Mauna Loa à des niveaux proches du pire scénario ". Au beau milieu des révélations du Climategate, l'AP reproduit l'arnaque de l'homme de paille Geoff Jenkins qui, en 1996, a publié des « projections » de concentrations de CO2 de 390 ppm –  la « plus élevée de ce dernier million d'années »- " en période creuse".
En 2008, les mesures de 387 ppm du Mauna Loa étaient censées être «les plus élevées en 650.000 ans», selon le Guardian. Ne pourraient-ils pas se mettre d'accord ?
Bien entendu, ni l'AP ni le Guardian n'ont remarqué que les dernières augmentations de CO2 se produisent au milieu d'un cycle de refroidissement climatique. De même, les séries « paléo » de CO2 du dernier million d'années ne sont pas remises en question, même quand les séries « paléo » de température sont complètement discréditées comme étant l'œuvre frauduleuse des activistes politiquement motivés du CRU d'East Anglia.
Au lieu de cela, les lecteurs d'AP sont supposés faire confiance aux « chercheurs de Mauna Loa [qui] étendent leurs mesures grâce à leur « réseau de flacons » envoyés à des dizaines d'endroits dans le monde chaque semaine ou réalisées sur les navires de commerce de sorte que les gens puissent les remplir avec de l'air et de les renvoyer pour la mesure du CO2 et d'autres gaz. »
La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) annonce carrément la méthodologie à la base de son graphique (Voir ci-dessous) des teneurs mondiales en CO2 créé à partir des données du « Réseau des flacons ».
GlobalViewCO2 Figure ci-contre : évolution de la teneur en CO2 de l'atmosphère d'après la NOAA.
  • Le GlobalView-CO2 est déduit de techniques d'extension de données et d'intégration de données décrites par Masarie and Tans [1995].
  • L'objectif de ce travail accompli par la coopération de nombreuses organisations et institutions est de faire des mesures atmosphériques de gaz à l'état de traces, afin de permettre une meilleure compréhension des processus qui déterminent leur abondance. Ces mesures et d'autres ont été largement utilisées pour contraindre les modèles atmosphériques qui dérivent des scénarios plausibles de sources/puits. De sérieux obstacles à cette approche sont la rareté des sites d'échantillonnage et le manque de continuité temporelle entre les observations à  différents emplacements. Par conséquent, il est possible pour les modèles de mal interpréter ces lacunes spatiales et temporelles dans les scénarios des sources/puits qui sont excessivement influencés par la répartition de l'échantillonnage. Le GlobalView-CO2 est une tentative de répondre à ces questions.…

Au cas où des lecteurs n'auraient pas compris, la NOAA explique également (caractères gras dans l'original) :

  • Le GlobalView-CO2 provient de mesures, mais ne contient pas de données réelles. Pour faciliter l'utilisation avec des études de modélisation du cycle du carbone, les mesures ont été transformées (lissées, interpolées et extrapolées) donnant des enregistrements étendus qui sont uniformément incrémentés dans le temps.

Transformées, lissées, interpolées et extrapolées ? Les données d'extension ? Intégration de données ? Aucunes données réelles ? Effectuer des mesures atmosphériques qui faciliteront une conclusion prédéterminée ?
Tout cela semble très familier.

Andrew Walden est rédacteur en chef du Hawaï Free Press.

Source

1.  Murps | 10/01/2010 @ 22:07 Répondre à ce commentaire

C’est tellement énorme ce qui tombe ici que les bras m’en tombent.

J’ai peine à croire que les mesures de CO2 soient à ce point tordues elles aussi…
C’est un CO2gate dans le climategate….
Non… Un gascarboniquegate… Un gasgate… Comment dire ?

Carrément un sciencegate !

2.  super.mouton | 10/01/2010 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

Un toniglandil!

3.  super.mouton | 10/01/2010 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

(sorry je sors….)

4.  Abitbol | 11/01/2010 @ 8:17 Répondre à ce commentaire

Conservancyestime

Une faute de frappe ici.

5.  pecqror | 11/01/2010 @ 8:50 Répondre à ce commentaire

Sondage du figaro…
Croyez-vous toujours au réchauffement climatique ?
Votants 18348
Le vote est clos. Vous êtes 18.313 à y avoir participé.
oui.45.25%
non.54.75%

http://www.lefigaro.fr/environ.....tique-.php

6.  Flo | 11/01/2010 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

Hier le journal de 20 h de TF1 c’était entièrement ou presque sur le RC:

France :
– on ne peut plus aller récupérer le lait chez les producteurs en Bretagne et Normandie
– Panne de sel
– 50 % des récoltes de légumes foutues dans le Nord
– Aéroports de Toulouse, Lyon…fermés
– TGV en retard
– Eurostar à 50 %
– Autoroutes fermées pour verglas ou neige
– Débuts de pénuries dans certains hypermarchés

etc etc etc

Espagne :
– On fait du ski de fond sur certaines plages
– Quantités de neige jamias vues depuis x années

Portugal:
– Congères sur les routes
– Neige comme on en avait jamais vu

Allemagne:
– Conseil de la protection civile de faire des stocks de médicaments et de vivres

Hollande :
– patin à glace sur les canaux à Amsterdam

Royaume-Uni:
– Tout ce qui précède et bien pire encore
– Morts dans des avalanches en…Ecosse
– Pire vague de froid en Irlande depuis 1963

Chine :
– Trains bloqués par des murs de neige
– Morts de froid

Pologne :
– Nombreux morts de froid

USA :
– On peut manger des oranges givrées en Floride dierctement en les cueillant sur l’arbre dans leur gangue de glace

Entendu ce matin :
– Record de froid à Cuba : +4 °C

7.  JG2433 | 11/01/2010 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

Journal Sud-Ouest ou comment parler du réchauffement à tout prix (je cite) :

«« Ces épisodes de froid dans l’hémisphère Nord ne remettent toutefois pas en cause le réchauffement climatique, marqué sous nos latitudes par des hivers globalement de plus en plus doux.

« Début décembre, on nous interrogeait encore sur la douceur », se souvient Michel Daloz, ingénieur à Météo France. »»

P.S. : 1 commentaire (le mien – qui vaut… ce qu’il vaut).

http://www.sudouest.com/accuei.....74001.html

8.  Pierre-Ernest | 11/01/2010 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

Ne nous y trompons pas :
Le doigt sur un des plateaux de la balance du CO2, ce n’est pas pour insister sur le RC.
Le RC, c’est fini ou presque. C’est une question de 3 ou 4 ans, peut-être 10.
Mais, entre temps, il faut absolument trouver autre chose.
Et cette autre chose, c’est de plus en plus clair : mais oui ! c’est l’ACIDIFICATION DES OCEANS !!!.
(bon sang, mais c’est bien sûr !)
Attendez-vous à des papiers alarmants sur le sujet dans les mois qui viennent. C’est normal. Ça permet d’utiliser les munitions accumulées, et ça concerne aussi bien les activités humaines en général.
Par exemple, ça pourrait justifier de nouveau une taxe carbone !

9.  Murps | 11/01/2010 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest vous me déprimez…

10.  andqui | 11/01/2010 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#8),
C’est pas con ton affaire! Et puis alors, c’est Claude Alègre qui est en route pour le Nobel de la paix.
Faut investir dans la séquestration du CO2!

11.  Ben | 11/01/2010 @ 10:52 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#8), avec en prime Claude Allègre comme alarmiste. L’ouverture, encore.

12.  chria | 11/01/2010 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Mesure du CO2 ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jungfraujoch
Données cliquez sur le lien autres documents en bas :
http://www.meteoschweiz.admin......rbone.html
Ca vaut ce que ça vaut.

13.  Araucan | 11/01/2010 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

Ben (#11),

Attendez vous à cela pour la fin de l’année :

http://www.cbd.int/doc/press/2.....ine-en.pdf

14.  outrecuistre | 11/01/2010 @ 11:25 Répondre à ce commentaire

J’avais évoqué la question (la proximité du centre référence concernant la mesure du CO2 dans l’atmosphère et d’un volcan actif) ici même dans l’indifférence générale il y a quelques mois, ça fait donc plaisir à mon ego de voir ce billet! En ce qui concerne le fond du débat, c’est autre chose…

15.  Manu95 | 11/01/2010 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

Araucan (#13),

Ce PDF est issu de l’UNEP. On sait maintenant ce que valent ces machins des Nations-Unies. Peau de balle et balai de crin !

Ce n’est pas seulement l’IPCC et le CRU qu’il faudrait dissoudre dans l’acide nitrique concentré mais aussi toutes les assemblées des Nations DésUnies. Ces gros « machins », comme disait le Général De Gaulle, ne servent et ne serviront jamais à rien.

16.  Manu95 | 11/01/2010 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#8),

Il y a déjà une réponse à un film de propagande sur l’Acidification des océans
http://scienceandpublicpolicy......_test.html

17.  RanTanPlan | 11/01/2010 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

L’article montre de grave biais dans les mesures, et une espèce d’amateurisme dans le traitement des relevés. Cependant, il ne remet pas en cause un accroissement lent de la concentration de CO2 mesurée.
On peut encore revenir sur cela, en tentant de voir qu’il y a autour des stations des concentrations atmosphériques particulière qui font que le CO2 a tendance à rester là, mais bof.

Le CO2 dans l’atmosphère semble bien augmenter en proportion.

Par ailleurs, je trouve étrange de venir dénoncer cette même augmentation par le fait que la station (de Trinidad Head dans l’article) se trouve sous les vents provenant de Chine où est consommé du charbon. N’importe quel carbocentriste répliquera : « On vous l’avait bien dit que l’homme a une influence notable sur son environnement par le CO2 »

Bref, comme pour les températures avec le défaut de l’ilôt urbain mal (pas du tout) pris en compte dans les graphique, on constate le même biais avec le CO2. Sauf que, si je comprends bien, il n’y a pas de souci pour recoller les mesures actuelles à celles calculées pour le passé et issue des carotages. Et on est bien dans une augmentation, non ?

18.  miniTAX | 11/01/2010 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

Sauf que, si je comprends bien, il n’y a pas de souci pour recoller les mesures actuelles à celles calculées pour le passé et issue des carotages. Et on est bien dans une augmentation, non ?

RanTanPlan (#17),Je ne sais pas d’où vous tenez qu’il n’y a « pas soucis pour recoller mesures modernes de CO2 et par proxies glaciaires » mais c’est totalement fantaisiste. On en a déjà discuté mille fois ici et c’est déprimant de voir tout le temps répétées les mêmes litanies loufoques de la FARCE.

L’augmentation lente est une chose, le niveau absolu est une autre. Et on découvre que les conditions de mesure de ce niveau absolu est sub-optimale. Que ça le soit n’est pas dramatique en soit, mais que la FARCE clame haut et fort qu’on dispose d’un réseau de stations mesure de CO2 top qualité qui disent tous la même chose est grave, c’est de la fraude scientifique. Et le fait qu’un des acteurs de premier plan de ces mesures est Manning qui fait partie du cercle proche de la clique du Climategate n’est pas pour rassurer quant à l’intégrité de l’entreprise.

Le niveau absolu de CO2 est d’une importance capitale parce qu’un des pilliers de la théorie du RC anthropique s’appuie sur l’hypothèse que ce niveau n’a « jamais été aussi élevé depuis des millions d’années », hypothèse qui s’est révélée plus aléatoire que jamais et mais que des « milliers de climatologues » prennent comme parole d’évangile (on a déjà vu le même schéma avec la crosse de hockey, « l’acidification » ou la montée des océans).

19.  the fritz | 11/01/2010 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

Faut arrêter le délire
•L’augmentation annuelle de la concentration moyenne du CO2 pour les 17 ans sans éruption est de 1,00 ppm.
•Elle est est de 1,62 ppm pour les 33 années d’éruption.

Hawaïens , barrez vous, le Kilauéa va bientôt pèter
La Californie sous le vent de la Chine
La centrale du pôle sud qui fait accroître le taux de CO2 de 100 ppm aux alentours et d’une façon régulière depuis son installation
La vie des plantes qui faussent les enregistrements

Faut arrêter de traduire n’importe quel torche balle et se faire soigner la paranoïa.

20.  Volauvent | 11/01/2010 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

the fritz (#19),

Bien sûr il ne faut pas mettre tout systématiquement en doute. Mais en l’occurence, cette description des « modèles » d’homogénéisation des mesures du CO2 rappelle beaucoup celles que l’on a vu sur la température. Peu de gens savent que la courbe du CO2 bien lisse et tranquillement en augmentation que l’on montre partout est le résultat de mesures bien plus perturbées.
Pour couronner le tout, on ne sait pas faire le bouclage entre les valeurs annuelles d’évolution de la concentration que l’on trouve et les données d’émission calculées à partir de la consommation de combustibles fossiles; et on ajoute bravement des séries obtenues dans les glaces à ces séries reconstituées par la mesure, en décidant arbitrairement qu’il faut recaler les deux de 80 ans dans le temps… Pour un sujet qui met en cause l’avenir de l’humanité, cela fait beaucoup de « hics ».

21.  joletaxi | 11/01/2010 @ 14:26 Répondre à ce commentaire

Je vous rappelle la question que je posais sur la situation des stations de mesure par rapport aux images satellites de concentrations de CO2,images qui montrent une « énorme » hétérogénéité »
Ce qui m’avait étonné, c’est la faible concentration qui apparaissait au niveau de la ceinture intertropicale.
Je ne parviens pas à retrouver le « papier » qui questionne la méthode même de mesure,qui semblait démontrer que des biais importants sont possibles au niveau des mesures.
Bref,dans ce domaine, comme dans les autres, il y a plus de questions que de certitudes,comme toujours dès que l’on aborde la sciences climatique

22.  Gilles des Landes | 11/01/2010 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

pour ceux qui ont canal + (+ de quoi, d’intox?) « Copenhague, chronique d’un accord inachevé » passe ce soir lundi (20h45). J’ai lu dans la présentation « il ne reste que quelques décennies pour contrer le réchauffement climatique » (… sinon, quoi?).
plus d’info :
http://www.programme.tv/copenh.....452629.php
(en ce qui me concerne : je n’ai pas C+, ni la patience de regarder ce genre d’émission où tout est « calé » à 90% de certitudes.

23.  miniTAX | 11/01/2010 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

•L’augmentation annuelle de la concentration moyenne du CO2 pour les 17 ans sans éruption est de 1,00 ppm.
•Elle est est de 1,62 ppm pour les 33 années d’éruption.

the fritz (#19), c’est vrai quoi, qu’est ce que c’est que 50% d’incertitude quand on cherche à démontrer que 30% de hausse depuis le début de la machine à vapeur est le signe du début de la fin de l’humanité !

Mais par contre, raccorder le CO2 par carottes glaciaires aux mesures instrumentales, en décrétant 50 ans de décalage dans le temps et 50 ppm de décalage en ordonné, par contre, c’est pas de la « torche balle ».
Pfff, t’en as d’autres vérités lumineuses comme celles-là à nous annoncer, qu’on puisse de nouveau s’incliner pour la révérence ?

24.  Electron | 11/01/2010 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#22),

“il ne reste que quelques décennies pour contrer le réchauffement climatique”

Vous voyez bien que tout s’arrange : il n’y a pas trois mois, on nous serinait à longueure de médias qu’il ne nous restait que 3 ans grand maximum.
Encore un petit effort et on aura des millénaires devant nous ! smile

25.  Gilles des Landes | 11/01/2010 @ 20:04 Répondre à ce commentaire

to JG2433 (n°7)
merci pour l’info ; j’ai complété par un message devant l’afflux de réactions (avec la votre, la mienne sera la second… le RCA fait bouger les foules…)

ceci étant, un copain m’a fait passer une info intéressante :
http://www.sudouest.com/accuei.....66816.html
M. Garnier est en quelque sorte le successeur de Leroy Ladurie ; je dois intervenir prochainement dans un colloque « un an après Klaus », après lui qui doit présenter le climat passé. On verra bien ce que ça donnera!

26.  Laurent Berthod | 11/01/2010 @ 20:09 Répondre à ce commentaire

J’ai trouvé l’article de Richard North dans le Mail Online très intéressant. Mais pour l’utiliser comme une référence dans un débat avec des contradicteurs, quelle crédibilité et quelle compétence ont Richard North et le Mail Online ? Quelqu’un dispose-t-il de quelques infos à ce sujet ?

Exactement comme ce que dit Richard North à propos des derniers hivers en Grande-Bretagne, j’ai moi-même observé un hiver un peu plus froid chaque année ces trois dernières années dans le nord Vaucluse. J’en ai fait un petit article humoristique sur mon blog, avec quand même dans l’idée de susciter quelques doutes chez mes lecteurs sur ce que disent les réchauffistes. Mais si je pouvais le conforter en citant l’article de Richard North, ça me ferait plaisir. La pédagogie ne passe pas que par la discussion de courbes savantes sur Skyfal, même si elle est la base indispensable.

27.  Araucan | 11/01/2010 @ 20:57 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#22),
Faut avoir Canal + !
Mais je l’aurais bien regardé …

28.  the fritz | 11/01/2010 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#25),
question:
j’ai traversé recemment les Landes; j’ai trouvé le long des grands axes énormément de dégats sur des parcelles qui avaient été épargnées lors de Klaus; parfois sur des pins très jeunes: attaque de chenilles se ruant sur ce qui restait debout ?, mort des arbres suite à l’ébranlement?

29.  the fritz | 11/01/2010 @ 21:17 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#23),
lamentable
On n’en a rien à cirer du raccordement; les carottes ont montré que le CO2 n’est pas la cause mais la conséquence du réchauffement; les mesures modernes montrent que des phénomènes autres expliquent les variations de température des années 60 et de la dernière décennie
Mais bon , montrer que l’activité volcanique est la cause de l’elevation du taux de CO2, ne demande plus qu’on en fasse de même pour les températures; d’ailleurs avec tous ces tsunamis et ce niveau de la mer qui monte alors que les glaciers ne fondent plus et que le contenu thermique des océans baissent, je ne m’étonnerais pas que la tectonique des plaques soit bientôt accusée et que le manteau se vomisse au fond des océans

30.  Araucan | 11/01/2010 @ 21:53 Répondre à ce commentaire

Sur l’Europe

31.  shayabe | 11/01/2010 @ 22:37 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#8),
Bonjour
Je suis les discussions de skyfal depuis pas mal de temps sans intervenir. A propos de l’acidification des océans cette interview d’un chercheur français d’il y a un an et qui est encore disponible sur le web : http://www.obs-vlfr.fr/~gattus.....France.pdf . J’ai retenu une chose en milieu d’interview. A la question : « Quelle est l’état de nos connaissances ? » la réponse : « Nous savons peu de choses ». Depuis je relativise toutes les déclarations affolées que je peux entendre.

32.  Furax | 11/01/2010 @ 22:48 Répondre à ce commentaire

L’acidification d’un milieu basique… bof.

Surtout que l’essentiel des mesures sont faites par des sites sélectionnés spécifiquement pour les anomalies (

33.  Furax | 11/01/2010 @ 22:51 Répondre à ce commentaire

Grrrr. Le forum n’aime pas certain signe et tronque les messages !

L’acidification d’un milieu basique… bof.

Surtout que l’essentiel des mesures sont faites par des sites sélectionnés spécifiquement pour les anomalies (inférieure à 8 si mes souvenirs sont exacts) connues du PH océanique moyen (approx. 8,2-8,3)…

(Désolé, je ne me souviens plus quels articles j’avais lus sur le sujet dans des revues en pair-review, mais ça doit pouvoir se retrouver en cherchant un peu en biblio U).

Un peu comme les mesures de CO₂, somme toutes…

L’homme a un besoin atavique de craindre quelque chose, semble-t-il. Dieu et l’apocalypse font très bien l’affaire pour les croyants, reste à trouver quelque chose de global pour unir tout le monde, y compris les athées. Ça tient plus, je pense, de la macro-sociologie que de la physique du globe (la climatologie n’en étant qu’une branche, fort complexe, mais dont on ne s’est même pas encore posé la simple question de sa complétude — du moins je n’ai rien lu sur le sujet —, il me semble…).

34.  xavdr | 12/01/2010 @ 3:32 Répondre à ce commentaire

Je confirme ce que nous dit Pierre-Ernest. La prochaine manipulation portera sur l’acidification des océans (l’empire anti-CO2 contre attaque).

Après ce sera sans doute le refroidissement (climat : le retour !), puis on ne sait quoi.

A l’origine de cette machine : l’ONU branche environnement, créée par Maurice STRONG où les organisations environnementales alarmistes ont une influence statutaire considérable.

Concernant le CO2 on dispose depuis quelques mois de satellites japonais et usa/nasa/jpl qui mesurent le CO2 de façon globale. Voici rapporté par le sceptique Antony WATTS un article de la NSA/JPL qui parle du feedback positif de la vapeur d’eau mais omet celui des nuages.
http://wattsupwiththat.com/200.....-feedback/

Cependant le sujet du CO2 des décenies précédent 1950 est débatu. Certains scientifiques tels BECK expliquent qu’elles ont connu des fluctuations significatives. http://www.biomind.de/realCO2/

Les carottes glaciaires ont été trafiquées pour coller à Hawaï mais leur nature s’y prète peut-être (les bulles mettent des décenies voire des siècles à se fermer proprement, ce qui ouvre la porte à pas mal de « correctifs » à commencer par des hypothèses sur les mixtures d’âges au sein d’une même bulle). Les stomates montrent des fluctuations plus fortes ; je suppose que c’est lié à leur nature plus précise dans le temps que les bulles glacaires (?) je n’ai pas d’info précises là dessus.

Bref, après l’infâme hockey stick des températures dont il est établi que c’est le pur produit d’une méthodologie étonnament frelatée, l’affaire du second hockey-stick, celui du CO2 semble tout sauf certaine. Le gag serait que la courbe s’inverse avec le refroidissement des années à venir…

35.  Myke | 12/01/2010 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#25),
Des éléments d’information sur le programme « Ophélie » et Emmanuel Garnier
http://geoarch.free.fr/spip.php?article20

36.  pecqror | 12/01/2010 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

J’ai une question qui me trotte l’esprit, puisque la courbe de CO2 est prédéterminée, étant donné qu’ils font a priori ce qu’ils veulent avec les flacons, (ca tombe il y a même un petit malin qui a fait pipi dedans), qu’elle est donc l’intérêt d’aller se perché sur un volcan, ou sur des zones très riche en CO2.

37.  miniTAX | 12/01/2010 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

pecqror (#36), le même intérêt que tu as d’aller en vacances à Hawaii plutôt que dans le désert du Colorado.

38.  Gilles des Landes | 12/01/2010 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

Myke (#35), ,
Merci pour l’info, je vais regarder attentivement le programme.
the fritz (#28), ,
Effectivement, il s’agit de Chenille processionnaire du pin (maritime). La bébète connaît des explosions de ses populations de façon cyclique (certains affirment – à 90%… – que c’est lié au RCA… l’hiver que nous vivons est effectivement chaud conformément aux prédictions des « climatos »…bon, là je plaisante!). En gros, le papillon pond les oeufs sur la cime de pins situés en lisières dès le mois de juillet ; à partir de fin août/septembre, les chenilles apparaissent et vont se nourrir jusqu’en mars des aiguilles de pins, d’où l’aspect assez désastreux de la forêt en période d’infestation. La tempête Klaus a accentué la prolifération en créant des ouvertures, favorisant les pontes des papillons. Dernier point, la chenille est urticante, ce qui qui peut entraîner chez certains des réactions allergiques. Ah, oui, processionnaire pourquoi? simplement parce que, au mois de Mars, elle descend des arbres pour aller s’enfouir (et faire la nymphose) : à cette occasion, les chenilles sont toutes accolées, à la queue leu leu, formant des cordons de plusieurs mètres…
Araucan (#27),
l’émission est programmée à d’autres dates, mais, effectivement, sans C+, dommage! Il y aura certainement des échos, ou bien il devrait être possible de récupérer la vidéo ou des extraits…

39.  Araucan | 12/01/2010 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#38),

Avec le froid de cet hiver, cela va un peu limiter la processionnaire du pin …

40.  Myke | 13/01/2010 @ 8:08 Répondre à ce commentaire

Volauvent (#20),
Comme vous le savez probablement, on trouve des valeurs (calculées) d’émissions de CO2 par combustion des combustibles fossiles, exprimées en tonnes de carbone, sur le site du CDIAC
http://cdiac.ornl.gov/ftp/ndp0.....1_2006.ems
Si vous tracez la courbe des valeurs cumulées, notamment depuis 1959 (début des mesures de concentration à Mauna Loa), vous trouvez quelque chose qui ressemble étrangement à la courbe de Keeling, au point même que c’en est suspect (on commence à se méfier de tout !).
Je m’étais amusé à superposer ces deux courbes avec des échelles adéquates, mais je ne sais pas poster un graphique Excel.

41.  Myke | 13/01/2010 @ 8:21 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#38),
Dans les Landes, est-ce qu’il ne pourrait pas s’agir tout simplement d’un effet de disparition et de non-reconstitution des lisières, qui expose à des châblis les arbres brusquement privés de la protection de leurs voisins. J’avais observé ce phénomène de dominos lors des tempêtes exceptionnelles de 1982 dans le Massif Central.
Par ailleurs, j’avais eu l’occasion d’assister à la « danse » des processionnaires en février dans le Luberon : c’est un spectacle fascinant, que je recommande à l’occasion.

42.  Curieux | 13/01/2010 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

Myke (#40),

Faites une copie d’écran ou un pdf puis allez sur ce site ou vous pourrez uploader votre image (en haut à gauche de l’écran) valider. Le site vus propose alors l’adresse de l’image en html, copiez l’adresse qui convient à l’affichage dans un site (pas celle d’un blog).
Collez cette adresse ici ou avec « lien » sur un mot.

43.  Curieux | 13/01/2010 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Curieux (#42),

Horreur, en haut à DROITE de l’écran.

44.  Myke | 13/01/2010 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

Curieux (#43),
Merci pour le tuyau. Je vais m’y employer.

45.  Myke | 13/01/2010 @ 13:51 Répondre à ce commentaire

Voici le graphe.

46.  Myke | 13/01/2010 @ 13:54 Répondre à ce commentaire

Nouvel essai de graphe

47.  Volauvent | 13/01/2010 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

Myke (#46),

Merci. Ce graphe valait la peine d’être posté effectivement. Il montre quelquechose qui m’intrigue énormément et qui a fait l’objet de posts récents sur skyfal : pourquoi la nature s’arrangerait pour bouffer pile poil toujours le même pourcentage de ce qu’on lui envoie dans l’atmosphère? Je n’arrive pas à mettre de phénomène physique là dessus, et les explications basées sur la demi-vie du CO2 etc… ne me convainquent pas. Mais je n’ose faire des sous-entendus comme vous en qualifiant cela de suspect…ce serait trop énorme… quoi que….

48.  MichelLN35 | 13/01/2010 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Myke (#46), Volauvent (#47),
Bizarre en effet, mais pourquoi pas ?
Dans un ordre d’idées voisin que pensez vous de l’avant-dernier post sur le blog en sommeil depuis peu de Jennifer Marohasy? adresse suivante, si ça marche :
http://jennifermarohasy.com/bl.....#more-6522

49.  miniTAX | 13/01/2010 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

Myke (#45), Volauvent (#47), on parie combien que je peux vous faire le même graphe par rapport à la concentration de CO2, mais avec autre chose que le cumul d’émissions ? (une piste pour vous: un cumul est une intégrale, donc un GROS filtre).

50.  Redbaron 17 | 13/01/2010 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Myke (#46),

Donc, si je comprends bien, en 1959, l’après guerre très très industrielle ne diffusait pas de CO2 puisqu’on est à ZÉRO sur le graph…

Ne nous prendrait-on pas pour des couillons?????

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