Homme

[Un billet du bloggeur écologiste Olivier Daniélo, comme souvent, extrêmement documenté. Source sur son blog]

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Le 22 avril, "jour de la terre", le site Terra-Eco a publié un article dont le titre est : "Nous sommes des animaux dénaturés" (voir ici). Voici mes commentaires suite à cet article. Le titre du présent billet, "Homme", je l'ai choisi en écho au titre du film "Home" de Yann-Arthus Bertrand et dont le scénario (les commentaires qui accompagnent les images du film) a été écrit par Isabelle Delannoy [à ne pas confondre avec Emmanuel Delannoy :-)] Note : Emmanuel Delannoy, l'auteur de l'article sur TerraEco, m'a répondu (voir ici ), et je l'en remercie. Note : Le paragraphe concernant Amarta Syen a été ajouté le 24 avril, soit après le commentaire d'Emmanuel Delannoy.

– Préambule –

Ernst Lehmann, professeur de botanique, caractérisait le national-socialisme (c'est à dire l'idéologie hitlérienne) comme de la "biologie appliquée sur le plan politique". Il a déclaré dans le livre "Biologischer Wille. Wege und Ziele biologischer Arbeit im neuen Reich" (pages 10 et 11), en 1934 : "Séparer l'humanité de la nature, du grand tout de la vie, conduit à l'auto-destruction de l'humanité et à la mort des nations. C'est seulement en ré-intègrant l'humanité dans le grand tout de la nature que notre peuple pourra devenir plus fort. C'est le point fondamental de la mission biologique de notre époque. L'humanité ne doit plus être le centre de notre pensée, c'est la vie comme un grand tout qui doit occuper le centre …Cette ambition d'interconnecter l'humanité à la totalité de la vie, avec la nature elle même, une nature d'où nous sommes nés, c'est la plus profonde et la vraie essence de la pensée national-socialiste" – Source : Fascist Ecology: The "Green Wing" of the Nazi Party and its Historical Antecedents [En ligne ici ]

Nicole Jetté Soucy, philosophe : "(…) Une fois au moins, dans l'histoire, pureté naturelle et protection de la nature se sont accordées avec pureté raciale et destruction industrielle des hommes. Cette équation qu'on passe le plus souvent sous silence, bien qu'elle ne suffise pas à elle seule à critiquer l'écologisme contemporain, devrait à tout le moins susciter la méfiance à l'endroit d'une "science" qui se prend pour un savoir définitif, et n'accepte donc pas la critique, et qui, à l'instar des anciennes idéologies dont elle prend le relais, se donne comme une vision globale du monde, comme une nouvelle foi rédemptrice (…)Le péril majeur aujourd'hui ne réside pas dans la dégradation de l'environnement, mais dans la démission de l'homme et de sa pensée, à laquelle contribue, voire invite l'écologisme, en cultivant la nostalgie d'un passé "naturel" qui n'a jamais existé ou, à l'inverse, en imaginant des scénarios futurs tous plus catastrophiques les uns que les autres, renforçant en fin de compte le sentiment d'impuissance."  (Suite ici )

– Humano-centrisme

(je préfère le mot "humano-centrisme" à celui d'anthropo-centrisme)

Le combat contre l'éco-centrisme et pour l'humano-centrisme ? Un devoir pour tout citoyen qui tient à la démocratie, à la dignité humaine et à la liberté comme aux prunelles de ses yeux.
Comme le souligne Samuele Furfari (voir ici), l'apport essentiel du judéo-christianisme, c'est précisément la sortie du paganisme (paganisme avec son cortège de soumission de l'homme à la nature et de déification de la nature : de la terre, de la pluie, du soleil etc.), et la prise de conscience que chaque être humain a une énorme valeur, que chaque être humain est sacré, que chaque individu a le droit à la dignité et donc à la liberté dans la limite de celle d'autrui (Moïse et Jésus sont d'ailleurs également des prophètes pour les musulmans). Nous assistons aujourd'hui à la réemergence du paganisme, des idéologies qui conduisent à la déification de la terre ("Gaïa"[voir ici], "PachaMama" et "droits de la terre-mère" [voir ici]) et qui relativisent la place de l'homme dans l'univers. "
(…) En vertu d’un discours scientifique dominant, nous devrions cesser de produire, de croître et de prospérer, afin de préserver les richesses naturelles. L’homme serait le principal responsable (…)
Pour Samuele Furfari, cette vision n’est pas sans rappeler celle de nouveaux païens prêts à se sacrifier pour leur idole, Gaïa, la déesse-mère remise au goût du jour par l’écologiste James Lovelock, dans les années 1970
[Pour James Lovelock, l'homme est un "cancer", une "maladie planétaire", et il appelle à l'abandon de la démocratie car pour lui, "les hommes sont trop stupides", voir ici, ndlr]. Après l’échec douloureux du communisme, les nostalgiques de l’Internationale ont trouvé dans l’écologie un autre moyen d’ abaisser l’homme (…)" (suite ici). A la grande différence de James Lovelock (et des adeptes de sa doctrine), le philosophe Hans Jonas avait conscience de la contradiction entre l'éco-centrisme et l'aspiration fondamentale de l'homme à la liberté (voir ici). Sylvie Brunel :

"Aujourd’hui, le développement durable met l’environnement avant le social. Tout se passe comme si la planète était plus importante que l’humanité. C’est une vision du monde héritée de la wilderness anglo-saxonne (littéralement « terre à l’état sauvage ») qui s’est imposée lors de la dernière mondialisation. Cette façon de voir est scandaleuse : si la planète existe, c’est pour l’être humain." (Suite ici). Le cardinal Martino : « (…) La doctrine sociale de l’Eglise doit prendre en compte aujourd’hui les multiples formes d’idolâtrie de la nature qui perdent le sens de l’homme. (…) La nature est pour l'homme (…) La nature n’est pas un absolu, mais une richesse confiée dans les mains responsables et prudentes de l’homme. L’homme a une indiscutable supériorité sur la création et, en vertu de sa nature de personne dotée d’une âme spirituelle, ne peut pas être équiparé aux autres êtres vivants, ni considéré seulement comme un élément perturbateur de l’équilibre écologique naturel » (Suite ici).

Une planète terre sans êtres humains serait fondamentalement absurde, sans aucun sens. Sans les hommes, la terre et l'univers dans son ensemble n'ont plus de sens. Si vous avez du mal à concevoir cela, veuillez par exemple faire l'effort mental, durant une minute, d'imaginer qu'il n'y a plus un seul être humain sur terre, vous-même avez physiquement disparu.

Vous êtes là, face au vide. C'est dans la conscience de chaque être humain que le sens émerge. La terre est là pour les hommes. Préserver l'environnement n'a de sens que si cette préservation s'inscrit dans la perspective de l'épanouissement humain (et non contre l'humain, voir ici). Tenir compte des problématiques environnementales est essentiel, parcequ'un environnement "en bonne santé" est nécessaire à l'épanouissement humain. Cette mise en perspective est fondamentale. On ne préserve pas l'environnement pour préserver l'environnement. On le fait pour l'homme.

Michel Schooyans : "S’il y a aujourd’hui une occlusion, une fermeture, c’est à la suite d’une évolution où l’homme a cessé d’être au centre de la société. (…) marquée par l’influence du holisme, caractéristique du New Age, selon lequel il n’y a qu’une réalité, la "grande mère nature" à laquelle l’homme doit accepter sa sujétion. C’est le culte néopaïen de la Terre-mère. Et comme l’homme est un prédateur, il faut le contrôler. " Benoît XVI a exprimé "la perplexité de l’Eglise face à une conception (de l’environnement) inspirée de l’écocentrisme et du biocentrisme ".

– L'appel d'Heidelberg

Lors du sommet de Rio, en 1992, 3000 scientifiques dont 72 prix Nobel de Physique-Chimie et de Médecine ont lancé un appel qui reste vraiment d'actualité : "Nous nous inquiétons d’assister, à l’aube du vingt et unième siècle, à l’émergence d’une idéologie irrationnelle qui s’oppose au progrès scientifique et industriel et nuit au développement économique et social. Nous affirmons que l’état de nature, parfois idéalisé par des mouvements, qui ont tendance à se référer au passé, n’existe pas et n’a probablement jamais existé depuis l’apparition de l’homme dans la biosphère, dans la mesure où l’humanité a toujours progressé en mettant la nature à son service et non l’inverse (…)" ( Suite ici )

Souhaiter que l'homme, que les individus humains, soient au centre de toutes les politiques de développement durable est perçu par les ennemis de la liberté humaine comme de l'égoïsme. Albert Camus appelait de ses voeux l'émergence d'un individualisme altruiste (Voir ici).

Et Karl Popper a consacré sa vie à tenter de faire passer ce message : "(…)Dans ce qui va suivre, je me servirai donc du mot individualisme exclusivement comme antonyme de collectivisme, et du mot égoïsme comme antonyme d’altruisme . (…) La confusion de l’individualisme avec l’égoïsme permet de le condamner au nom des sentiments humanistes et d’invoquer ces mêmes sentiments pour défendre le collectivisme. En fait, en attaquant l’égoïsme, ce sont les droits de l’individu qu’on vise . La perspicacité de Platon lui a toujours permis de discerner le danger partout où il était dissimulé, et il s’est sans doute rendu compte que la nouvelle doctrine humaniste tirait sa force de l’individualisme plus encore que de l’égalitarisme.

C’est, en effet, l’émancipation de l’individu qui avait provoqué la grande révolution dans les esprits conduisant à l’effondrement du tribalisme et à la montée de la démocratie . Or, l’individualisme se rattache à la vieille conception intuitive de la justice, selon laquelle celle-ci est une certaine façon de traiter les individus, et non, comme le voudrait Platon, la santé et l’harmonie de l’Etat . […] Periclès , quant à lui, souligne que l’individualisme dont il parle doit être associé à l’altruisme. […] Cette combinaison d’individualisme et d’altruisme est devenue la base de la civilisation occidentale, le principe essentiel du christianisme et la clé de toutes les théories éthiques qui sont nées de notre civilisation et l’ont enrichie. C’est aussi, par exemple, la règle majeure de Kant : « Reconnaissez toujours que les individus sont des fins et ne vous en servez pas comme des moyens pour arriver à vos fins. » Aucune idée n’a joué un rôle comparable dans l’évolution morale de l’homme . " (Suite ici)

Tzvetan Todorov, philosophe franco-bulgare, à propos de la philosophie des lumières :

"(…) Le principe d'autonomie bouleverse tant la vie de l'individu que celle des sociétés. Le combat pour la liberté de conscience, qui laisse à chacun le choix de sa religion, n'est pas nouveau, mais il faut toujours le recommencer ; il se prolonge en une demande de liberté d'opinion, d'expression, de publication. Accepter que l'être humain soit la source de sa loi, c'est aussi l'accepter dans son entier, tel qu'il est, et non tel qu'il devrait être (…)" (suite ici)

– "Le désordre est créateur"

Ilya Prigogine, en 1988, va encore plus loin : "Le désordre est créateur (…) Le non-équilibre est générateur de temps et d’irréversibilité, le non-équilibre est créateur de structures, dites dissipatives (…) Nous sommes les enfants du temps (…) L'avenir est ouvert (…) Nous sommes libres (…) Nous nous trouvons à une période charnière de la science. Jusqu’à présent, la pensée mettait l’accent sur la stabilité et l’équilibre. Il n’en est rien. Newton lui-même soupçonnait l’instabilité du monde mais il trouvait cette idée tellement insupportable qu’il l’avait écartée (…) La physique classique insistait sur la permanence et l’équilibre. Elle renforçait les inégalités en incitant chacun à rester à sa place. La nouvelle physique, qui accepte la complexité du monde, me semble mieux accordée à notre fin de siècle, à la fois complexe et unifiante (…) Rien jamais dans la connaissance du monde de pourra empêcher l'homme de décider de son avenir, les choix qu'il fait ne peuvent pas être prévus à l'avance même par un être aux connaissances infinies. Seules les possibilités sont prévisibles (…)" Dans le domaine environnemental , " Nous devons aller au-delà de l'idée de conservation " (suite ici )

A l'image de la photo ci-contre, la nature a horreur du plat, de la monotonie. La vie est le fruit de l'instabilité, loin de l'équilibre. Nous sommes, les êtres humains, le fruit d'une avalanche d'erreurs, d'un processus d'auto-organisation (auto-organisation au sens que Prigogine donne à ce mot) émancipateur qui ne peut émerger qu'à partir d'erreurs et de manière contingente. L'évolution du monde est remplie de surprises. Vouloir conserver le monde sous cloche, dans l'état dans lequel il se trouve à un instant t, c'est s'inscrire contre la vie. La terre, y compris son atmosphère (voir ici ), change en permanence. Il n'y a pas deux instants de l'histoire de la terre où celle-ci était identique. Il n'y a pas deux instants où le Sahara de la photo ci-contre était identique. L'univers a une histoire. Le changement est la loi de la vie. Vouloir s'opposer au changement, à la flèche du temps, est voué à l'échec. Ceux qui ont eu le projet de figer le monde pour qu'il corresponde à l'image idéalisée qu'ils en ont (état stalinien, projet de gouvernance mondiale du IIIème Reich etc.) ont toujours connu l'échec et leur frustration face à l'échec a souvent entrainé la barbarie. Tenter de s'adapter au changement environnemental peut mener au succès (mais pas systématiquement), et cette adaptation est la seule issue pour vivre car le monde est changement. Héraclite d'Éphèse : "Il n'y a rien de constant, si ce n'est le changement". Nul ne peut prévoir le futur. Nous ne pouvons qu'imaginer des possibles, les dessiner. Et si certains de ces possibles nous motivent, alors nous pouvons construire, devenir les acteurs de notre destinée. L'univers est en construction. L'avenir est ouvert. Nous sommes libres, nous avons donc la possibilité de devenir responsables.

Les écologistes français ont aujourd'hui à mon sens besoin de faire leur mai 68 de la pensée écologique (voir ici ), de passer de l'écologie-contrainte à l'écologie-liberté, de l'écologie de la punition à l'écologie de la motivation, de l'écologie du renoncement à l'écologie du construire, de l'écologie de la peur à l'écologie de l'espoir éclairé, de l'écologie éco-centrique à une écologie pour l'homme. L'épanouissement de l'humanité (ce qui suppose de prendre en compte les problématiques environnementales) doit être au centre de toutes les politiques.

– Les vaches "sacrées" passent après les hommes

Le concept de développement durable a été fondé dans une perspective humano-centrique, et il me semble vraiment heureux qu'il en soit ainsi. Il s'agit d' "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs" (Rapport Brundtland, Notre avenir à tous, 1987). Ce concept de développement durable est directement inspiré du principe responsabilité du philosophe Hans Jonas (Das Prinzip Verantwortung. Versuch einer Ethik für die technologische Zivilisation, 1984). Pour le prix Nobel d'économie indien Amarta Syen : "L'approche de la durabilité ainsi proposée par Brundtland et Solow apparaît intellectuellement satisfaisante sur bien des points, notamment parce qu'elle fournit une motivation immédiate à la préservation de l'environnement. L'objectif n'est effectivement pas de préserver l'environnement lui-même, mais la vie que nous pouvons y mener. Elle insiste sur l'importance de préserver l'environnement dans son rôle fonctionnel et évite ainsi tout fétichisme. Nous pouvons par exemple ne pas accorder grand intérêt à la couche d'ozone en elle-même, mais reconnaître son rôle primordial dans notre vie. En outre, cette approche propose un concept global particulièrement intéressant : tout élément susceptible d'influer sur la qualité de vie est potentiellement important." Dans la suite de son article (voir l'article complet ici ), Amarta Syen a une analyse à laquelle je n'adhère pas : " Bouddha le soulignait dans le Sutta Nipata, nous possédons un pouvoir nettement supérieur à celui des autres espèces et cette différence nous confère des responsabilités à leur égard. Nous pouvons en effet établir une distinction entre (1) notre capacité à préserver la qualité de vie des hommes et (2) notre capacité à préserver les choses que nous estimons nécessaire de l'être (y compris peut-être d'autres espèces), et ce, pas uniquement parce qu'elles déterminent notre qualité de vie."

De mon point de vue, "préserver les choses que nous estimons nécessaire de l'être" relève de l'épanouissement humain : mettre en place un programme permettant le maintien de telle ou telle espèce (tigre du Bengale, éléphant d'Afrique etc.), on le fait parce que l'on considère que la présence de cette espèce a un intérêt pour l'homme, pour des raisons esthétiques, touristiques, médicales, scientifiques (sciences de l'évolution, génétique…) etc. Cette analyse d'Amarta Syen, où il met en avant la valeur de l'"être" de chaque être vivant, et du devoir de respecter cet "être", se heurte d'ailleurs à une réalité : nous avons besoin de manger pour vivre. Certains, comme le président indien du GIEC (panel intergouvernemental sur le climat), renoncent à consommer de la viande, mais carotte, riz et pomme de terre sont aussi des êtres vivants… Si on considère que chaque être vivant est sacré (y compris veaux, vaches, cochons etc.), on ne peut plus rien manger ! Et dire cela ne constitue en aucun cas un appel au mépris, à l'irrespect ou à la torture des animaux et des plantes. La différence fondamentale entre les êtres humains et les autres êtres vivants (animaux, plantes, champignons, bactéries etc.) c'est la conscience, la capacité à faire émerger du sens, l'âme spirituelle.

Vouloir dissoudre l'humanité dans le "grand tout" conduit à relativiser la valeur de chaque être humain et par exemple à préférer se préoccuper du sort des limaces ou des chauve-souris plutôt que de celui d'enfants qui n'ont pas accès à une eau potable. Mettre l'épanouissement humain au centre ne signifie en aucun cas mépriser les autres êtres vivants, ni nier le fait que les êtres vivants sont interdépendants. C'est une question de perspective, d'ordre éthique.

En réponse au titre de l'article de TerraEco – "Nous sommes des animaux dénaturés" – on ne saurait trouver meilleure réponse que cette phrase d' Elisabeth Badinter, philosophe spécialiste des lumières : "Les femmes ne sont pas des mammifères babouines".

– Olivier


"Nous deviendrons peut-être les acteurs de notre destinée si nous cessons de nous poser comme ses prophètes." – Karl Popper

"L'objectif quand on imagine le futur n'est pas de le prévoir, mais de faire naître l'espoir des gens (…). Je dessine des possibles. Des choses qui peuvent arriver" Freeman Dyson

"Je préfère rendre l’espoir possible plutôt que de rendre le désespoir convaincant" – Amory Lovins

"Celui qui sauve un homme, sauve l'humanité tout entière" – Talmud, traité Baba Batra

Lire aussi :

  • Développement durable et liberté humaine, par Amartya Sen, Prix Nobel d'Economie – Lire
  • Les femmes ne sont pas des mammifères babouines, par Elisabeth Badinter – Lire
  • La théorie Gaïa où la misanthropie érigée au rang de religion (…) Lovelock : "L'espèce humaine est une sorte de maladie planétaire (…)" – Lire

  • The Gaïa hypothesis : fact, theory and wishfull thinking, par James Kirschner – Lire
  • LIVRE – "Hitler, Bouddha, Krishna – Une alliance funeste, du Troisième Reich à aujourd´hui Lire
  • Les racines de la mystique du sang et de la terre Lire
  • Les ennemis de la liberté (…) L'objectif de l'auteur de ce faux document était de convaincre le tsar et son gouvernement des méfaits qui découleraient selon eux d'une trop grande ouverture à l'égard des Juifs de l'Empire, réputés comme les chantres inconditionnels de la vie moderne , et intéressés au premier chef par un changement libéral de régime(…) Ce plan imaginaire (…) s'appuierait sur la modernisation industrielle et le capitalisme pour installer un pouvoir juif.(…) – Lire

  • L'idéologue James Lovelock remet en cause la démocratie et prône la mise en place d'une éco-dictature Lire
  • La démocratie menacée par des climato-idéologues, l'analyse de Nico Stehr et d'Hans Von Storch ("Une démocratie qui dérange") Lire
51.  Laurent Berthod | 28/04/2010 @ 23:49 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#28),

Mon cher Manu,

Merci d’avoir signalé mon texte de 2005. Depuis cette publication, je l’ai repris sous forme d’un petit feuilleton sur mon blog. J’espère que cette nouvelle forme le rend plus lisible. En outre, sur certains points, notamment les méfaits de l’ALF, il a été actualisé.

Bien à vous et à vos chers loups.

52.  Laurent Berthod | 29/04/2010 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

Axel (#41),

“Chaque individu doit être son propre dieu et sa propre divinité.” Que veut tu dire ?. Remarque que dans la Genèse, l’homme devient comme Dieu après avoir mangé le fruit de l’arbre de la connaissance, à un détail prés : “Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement.”

A ce propos Marie Blamary a écrit des choses très intéressantes dont il est question dans mon article Le désenchantement du monde : vous êtes des dieux.

53.  plombier | 29/04/2010 @ 0:25 Répondre à ce commentaire

Araucan (#48),

Des écureuils dans une prairie , j’en vois assez souvent ici dans le bocage ,les arbres dans les haies ne se touchent pas . L’année dernière j’en ai vu un sur une petite route ,il venait droit sur moi ,j’ai stoppé mes deux BA avant qu’ils l’attrapent .

54.  Abitbol | 29/04/2010 @ 1:15 Répondre à ce commentaire

Marot (#30),

Marot connaît beaucoup de choses, mais décidément rien à l’athéisme !

55.  Patrick Bousquet de Rouvex | 29/04/2010 @ 1:22 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#52), et Axel, cf. http://laurent.berthod.over-bl.....34433.html : Relisez bien :dans ce Psaume, Dieu se tient au milieu des dieux et il leur dit vous êtes des dieux, ce qui est logique ! Puis il leur reconnaît le fait qu’ils sont les enfants du Très Haut (qui est donc le Père des dieux), ce qui est cohérent avec ce qui est dit au début, que la scène se passe dans l’Assemblée du Tout-Puissant qui peut donc être identifié à ce Très Haut. Ils pourront néanmoins mourir comme des humains, ce qui montre qu’il ne s’agit pas d’humains ! Quand Jésus enseigne au sujet de ce Psaume lorsqu’il est accusé de se mettre au rang d’un dieu, il dit simplement que ce Psaume permet de comprendre qu’il existe des dieux qui sont fils du Très-Haut et qu’il ne nie pas en faire partie… (en cela il nie par avance la doxa chrétienne qui enseigne qu’il est le Fils unique du Père !) Mais il ne dit évidemment pas que ses interlocuteurs ou les hommes en général sont des dieux !!! Dans la Genèse , lors de l’histoire de la tour de Babel, YHWH décide de brouiller les langues des hommes pour qu’ils ne deviennent pas comme des dieux. On peut en reparler si ça vous intéresse dans un autre lieu !

56.  Patrick Bousquet de Rouvex | 29/04/2010 @ 1:38 Répondre à ce commentaire

Araucan (#48), Araucan, j’apprécie toujours beaucoup ce que vous écrivez, vous êtes un esprit riche et ample, pourtant je suis désolé de vous décevoir : lundi je regardais un écureuil qui courait entre les arbres sur la prairie et qui empruntait un pont pour traverser un ruisseau, et ce dans les deux sens ! Mais pourquoi diable parlez-vous d’écureuils ??

57.  jean l | 29/04/2010 @ 4:10 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),

Au total, ce texte ne m’apporte pas vraiment d’idée nouvelle, ni même de raisonnement nouveau ou de démarche opératoire. Les citations ne font rien à l’affaire. Je ne suis pas écologiste, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas une certaine idée de la nature, ni de la place de l’homme sur terre. J’ai fait toute ma carrière à essayer de trouver (et pas que moi) des solutions et je n’aime pas lorsqu’on me vend de l’image. Je ne suis pas philosophe non plus, ni religieux, ni finaliste. Je suis apathéiste et agnostique en même temps, enclin à croire en l’absurdité profonde de la nature (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’approche rationelle, juste du hasard,…parfois), méfiant envers toute finalité qui proviendrait de l’existence humaine et toute idée qui a l’air de tout faciliter, ou expliquer (comme le CO2 qui mène le climat). Ce n’est que mon approche.

Pas philosophe, vraiment ?… Quelle tirade pour un « débutant »!

58.  Mizaël FAUCON | 29/04/2010 @ 6:18 Répondre à ce commentaire

Les historiens sont unanimes à lier la civilisation au passage de l’homme du nomadisme à la sédentarité à la suite de l’invention de l’agriculture. De chasseur cueilleur, appelé à se déplacer à la poursuite du gibier ou à la recherche d’arbres fruitiers, l’homme, en inventant l’agriculture et l’élevage, devient producteur de sa propre nourriture sur un territoire dont il se fixe désormais et dont il devient le propriétaire…or le climat ne connait aucunes frontières.

59.  JG2433 | 29/04/2010 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),

« je n’aime pas lorsqu’on me vend de l’image. Je ne suis pas philosophe non plus, ni religieux, ni finaliste. Je suis apathéiste et agnostique en même temps, enclin à croire en l’absurdité profonde de la nature (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’approche rationelle, juste du hasard,…parfois), méfiant envers toute finalité qui proviendrait de l’existence humaine et toute idée qui a l’air de tout faciliter, ou expliquer (comme le CO2 qui mène le climat). »

+1

À votre bonne santé !

P.S. : C’est encore trop tôt pour une petite bière ; j’attendrai d’avoir un peu « travailler » (jardinage) pour avoir soif… smile

60.  Araucan | 29/04/2010 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#56),

Voir les échanges avec Plombier . Les écureuils ont besoin des arbres même s’ils sont capables de passer par le sol pour aller d’un arbre à l’autre … ex bocage !

jean l (#57),

Non, non, je maintiens, j’essaye juste de ne pas me faire prendre par les mots, et j’aime bien les raisonnements logiques, c’est juste une méthode … et un dada …
Il y a tout de même un point où l’auteur a raison : il y a des choix à faire et il faut en être conscient. La grande machinerie montée via le GIEC (et autres comités de moindre importance), c’est qu’ils se substituent sur un certain nombre d’étapes, au choix politique, donc à la démocratie : en anesthésiant le débat scientifique par gommage des incertitudes et des hypothèses alternatives dans un premier temps, dans un second temps, en présentant les évaluations d’impact comme des résultats aussi forts que la base scientifique (et pourtant il y a à dire) et enfin dans un troisième temps, en préconisant certaines « solutions » comme efficaces donc en devenant prescripteur. Les deux dernières étapes relèvent des choix à faire, si lourds ou difficiles qu’ils soient à porter.
Je ne récuse pas les choix à faire, ce que je n’aime pas, c’est la façon dont ils sont mis sur la table, à 95 % verrouillés : c’est une captation de démocratie par une oligarchie scientifique et un abandon, parfois délibéré, de responsabilité par les politiques, tout cela au bénéfice d’ONG et de lobbies … qui sont les grands gagnants du système. C’est pour cela qu’il faut se méfier dès que l’on vous parle de gouvernance : cela sert à justifier les contournements de démocratie classique ou à entériner le fait qu’il n’y a pas de démocratie.

61.  chria | 29/04/2010 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),

« ON peut même se demander si la propension des humain à faire émerger du sens, là où il n’y en a peut-être pas du tout (pourquoi sommes nous là par exemple) est peut-être un artefact lié à son mode de pensée issu d’une évolution qui s’est tout de même passée plus longtemps dans la savane qu’en ville… »

Hier je lisais ce passage sur le blog dont j’ai donné l’adresse plus haut et j’ai aussi pensé à ces recherche sur la foi « programmé » :
« Une découverte récente que j’ai faite il y a peu : le Ietsisme : « Iets » veut dire « Quelque chose » en néérlandais. Et en effet, aux Pays-Bas, il semblerait qu’une très forte proportion de gens confient « croire en quelque chose dont ils ne savent rien ». Même dans nos contrées, on aura remarqué que beaucoup de gens (prenant en général un air très sérieux et concerné pour le dire) concèdent : « moi, je pense qu’il y a quelque chose, mais je ne sais pas trop quoi » ou « il doit bien y avoir quelque chose »…
Bon réveil ?

62.  MichelLN35 | 29/04/2010 @ 9:38 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),
+1, remarquable texte que je mets dans mes dossiers.
Pour un non philosophe vous faites fort, comme dit Jean I. La philo c’est justement ça et non des élucubration idéologiques absconses.

Araucan (#60),
Exellentes précisions, la démocratie, dans notre pays au moins, cela devrait être par les représentants du souverain, le peuple. Regardez aujourd’hui ce qui se passe à propos du rapport parlementaire sur les pesticides et du sauvetage du Grenelle 2 pour lequel la faillite du global warming et de la taxe carbone oblige à trouver un bouc émissaire. Pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, détruire notre agriculture et discréditer la démocratie parlementaire en donnant des gages aux écolos ?

Nous sommes décidément en monarchie républicaine (?) et subsidiaire avec la complicité des principaux leaders politiques.

63.  Patrick Bousquet de Rouvex | 29/04/2010 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

Araucan (#60), je ne comprends toujours pas pourquoi vous parlez des écureuils !! j’ai dû rater un épisode ?

64.  Araucan | 29/04/2010 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#63),

Voir là
http://www.skyfall.fr/?p=527&#.....ment-31220

Commentaire auquel j'ai répondu que les écureuils vivaient dans les arbres (sous entendu que s'il y avait des pièges à écureuil, il y avait donc des écureuils, donc des arbres, donc pas de glacier à cet endroit – sous réserve que cet endroit était un campement, bien sur – donc qu'il y faisait plus chaud il y a 1000 ans (age du piège) -)

65.  Yagloo | 29/04/2010 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Mizaël FAUCON (#4),
effectivement; l’armée française s’y est mis aussi, … à l’échelle française :
http://www.defense.gouv.fr/def.....egradables
http://www.defense.gouv.fr/ter.....plus_belle

L’état majot des armées a par ailleurs fait réaliser en 2008 un « bilan carbone » de l’îlot Saint Germain : http://garrulus-consulting.com.....lacements/

Ce bilan commence par un rationnel tout à fait édifiant :

« Les dernières conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)1 fournies en
février dernier à Paris ne laissent plus aucun doute sur l’évolution du climat : la température augmente actuellement de 0,2°C par décennie et pourrait atteindre plus de 6°C si aucun changement radical de mode d’organisation sociale n’est opéré.
Depuis le début de l’ère industrielle, on constate une très importante élévation de la concentration des GES dans l’atmosphère : environ plus 35% pour le dioxyde de carbone (CO2) et plus 155% pour le méthane (CH4) depuis 1750. On sait aujourd’hui que cette augmentation est liée à l’activité humaine ».

66.  Patrick Bousquet de Rouvex | 29/04/2010 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

Araucan (#64), merci, c’est bien ça, j’avais raté un épisode : j’avais lu et relu ce post et j’avais squeezé le piège à écureuils !! Mais peut-être ont-ils confondu un piège à fouines, à martres ou à zibeline avec un piège à écureuils ?! (Pour se faire des jolies écharpes contre les courants d’air dans les huttes mal isolées…)

67.  plombier | 29/04/2010 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#66), Araucan (#64),

c’était bien a piège a écureuil pour la bonne raison qu’au Canada vit L’écureuil terrestre doré (Spermophilus lateralis) qui est une espèce d’écureuil qui vit dans les forêts d’Amérique du Nord.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%....._dor%C3%A9

Parc national du Canada des Lacs-Waterton
Écureuils terrestres
Ces rongeurs sont répandus dans tout le parc. Ils ne sont actifs que le jour et on peut les voir faire des allées et venues entre leur terrier à multiples galeries et l’extérieur. Ils bourrent leurs abajoues de graines, de plantes et d’insectes divers.

L’écureuil roux vit dans les forêts de conifères dans les écorégions montagnarde et subalpine. Il passe l’hiver sous terre mais bâtit des nids dans les arbres pendant le reste de l’année. La présence de l’écureuil roux est marquée par de petits tas de morceaux de pommes de pin sur des bûches ou des souches, ou par de très grands tas sur le tapis forestier (tertres). On entend souvent leur claquement territorial sonore dans la forêt.

http://www.pc.gc.ca/fra/pn-np/.....ul1/t.aspx

68.  Patrick Bousquet de Rouvex | 30/04/2010 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

plombier (#67), oui, je veux bien, mais pourquoi le piéger ? pour le torturer pour lui faire avouer où il a planqué ses noisettes ? C’est plus utile de piéger une fouine, pour s’en servir pour la chasse !

69.  plombier | 30/04/2010 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#68),

Tout simplement pour le manger !

En lisant la presse anglaise ,j’ai appris qu’il y a un resto a Londres qui sert de la viande d’écureuil ,le chef affirme que ce n’est pas de la viande d’écureuil sauvage !

70.  Patrick Bousquet de Rouvex | 30/04/2010 @ 13:44 Répondre à ce commentaire

plombier (#69), Bof, beaucoup d’énergie perdue pour si peu ! Ca remplit la dent creuse ! Autant manger des grenouilles, c’est plus facile à attraper !

71.  scaletrans | 30/04/2010 @ 14:40 Répondre à ce commentaire

plombier (#69),

Il faut dire qu’au Royaume Uni, l’écureuil gris (d’Amérique) est considéré comme de la vermine à éradiquer; il m’est même arrivé d’être invité à en chasser de nuit à la lueur des phares (avec un Holland & Holland aimablement confié s’il vous plait!).

72.  Patrick Bousquet de Rouvex | 30/04/2010 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#71), alors qu’ils sont protégés et en fort bonne forme et nombreux dans le grand parc (du Musée) de Hanovre : il se rapprochent des gens sans crainte et font leurs galipettes en toute quiétude : plus sympa que la chasse de nuit et plus rigolo !

73.  plombier | 30/04/2010 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#70),

Une journée mondiale pour sauver les grenouilles

http://www.20minutes.fr/articl.....uilles.php

Les chercheurs de Washington ont pour la première fois décrypté le génome d’une grenouille. Ils ont constaté que notre génome est très similaire à celui des amphibiens.

http://www.spiegel.de/wissensc.....78,00.html

74.  Scaletrans | 30/04/2010 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

plombier (#73),

Les chercheurs de Washington ont pour la première fois décrypté le génome d’une grenouille. Ils ont constaté que notre génome est très similaire à celui des amphibiens.

La belle affaire! Un milieu commun impose un cahier des charges commun.

75.  Patrick Bousquet de Rouvex | 30/04/2010 @ 23:05 Répondre à ce commentaire

plombier (#73), sauver les grenouilles , je le fais déjà : voir mon blog (les photos de ma mare !)

76.  dm75 | 1/05/2010 @ 15:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),
Je prends connaissance de votre texte avec un peu de retard, et vous dis bravo.
Je retrouve des choses qui m’ont rendu méfiant puis sceptique il y a déjà longtemps, notamment le côté prométhéen (prétention à maîtriser la machine). Mon côté ingénieur athée fait que j’ai toujours été dubitatif face à certains bavardages. Merci de votre rappel au concret.

77.  Olivier - ObjectifTerre | 1/05/2010 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

Merci à Frédéric d’avoir fait écho de mon billet.
Je répond à Araucan ici :
http://www.electron-economy.or.....92303.html

J’en profite pour signaler cette note de Patrice Hernu (note en lien direct avec le débat sur le réchauffement climatique) :
« Alain Grandjean (Jancovici et Hulot) défend le principe d’autorité au nom de la science expérimentale : un comble ! »
http://www.electron-economy.or.....03268.html

78.  Araucan | 4/05/2010 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

Olivier – ObjectifTerre (#77),

Merci ! (Il y a eu quelques incompréhensions de ma part … et j’aurai d’autres remarques sur vos remarques ! 😉 au moins pour mieux apprécier certains aspects de l’écologie … ). Mais désolé, j’aime bien les démonstrations ! Je verrai demain … si je suis en forme.

En complément, http://www.skyfall.fr/?p=527#comment-31288

Sur Patrice Hernu, pourriez-vous m’expliquer ce qu’il dit là ?

« Le débat sur le climat mérite mieux. Grâce aux satellites (SMOS par exemple) et une multitude d’études (« Science » et autres), la connaissance progresse là où l’on découvre que si le CO2 est un médiateur ou un vecteur essentiel des vraies causes des désordres climatiques, l’eau apparaît sans doute comme le principal facteur causal en jeu. Certes le CO2 lui est intiment corrélé car les deux cycles sont liés. Le CO2 comme d’autres causes anthropiques perturbent gravement le cycle de l’eau. »

Attention aux images ! smile

79.  Patrick Bousquet de Rouvex | 4/05/2010 @ 15:54 Répondre à ce commentaire

plombier (#69), scaletrans (#71), vous aviez raison, des gens se cassaient le tronc à piéger les écureuils, contrairement au bon sens ! Extrait du roman de Frédéric Roux, L’Hiver Indien, paru chez Grasset en 2007, page 262, qui se passe chez les indiens Makah de l’Etat de Washington (n.w. des USA) :
« -on pêche, mais on mange pas de poissons… Le poisson, maintenant, c’est pour les touristes…. -Vous pêchez quoi à Neah Bay ? – De tout… surtout du fletan… y a du gibier aussi…des cerfs, des daims, des lapins, des écureuils… un tas de trucs. -Vous chassez l’écureuil ? Je vois quelqu’un chasser l’écureuil, j’appelle la police ! -Quand on chasse, on chasse, sinon, on chasse pas. – c’est bon l’écureuil ? elle lui a demandé en faisant une grimace. -Pas mauvais…
En réalité, il disait ça pour l’emmmerder, il n’avait jamais beaucoup aimé l’écureuil, même en ragoût avec beaucoup de pommes de terre. Il y avait des gens qui disaient que les femelles avaient un goût plus fort que les mâles, il n’avait jamais senti la différence. -et le reste du temps ? elle lui a demandé. -Le reste du temps, on s’emmerde…
 »
manger de l’écureuil, c’est devenu politiquement incorrect, même chez les indiens du nord-ouest, sauf pour frimer !

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