Une discrète avancée du solarisme

par Benoît Rittaud

L’un des points faibles du climato-scepticisme est qu’il a du mal à faire rêver. Face à la tragédie splendide d’une humanité toute-puissante qui provoque sa propre chute par inconscience et égoïsme, quelle belle histoire les sceptiques ont-ils à raconter ? Le discours se bornant à affirmer que l’Homme n’est pour rien dans l’évolution du climat n’a rien de grandiose, si bien que le pouvoir de séduction du climato-scepticisme reste très en deçà de celui de la glorieuse catastrophe dépeinte par leurs adversaires.
C’est en regardant cet excellent documentaire sur le secret des nuages que j’ai réalisé que la donne pourrait changer, à condition d’endosser la principale théorie rivale du carbocentrisme : le solarisme. Vue de loin, la théorie d’Henrik Svensmark qui attribue aux cycles éruptifs de notre étoile une influence déterminante sur le climat est d’une poésie a priori plutôt faible : le Soleil nous chauffe plus ou moins, ce n’est pas vraiment nouveau et cela n’a rien de très suggestif. Heureusement, les solaristes se sont montrés imaginatifs. À la fin du documentaire en effet, l’on entend ceci :

C’est merveilleux. Car [la théorie solariste] nous fait prendre conscience que nous ne vivons pas isolés sur notre petite planète, mais que nous faisons partie de l’écosystème galactique. Nous sommes les témoins de ce qui se passe autour de nous. (Nir Shaviv, 50’20)
Ces idées montrent que la Terre n’est pas une petite île isolée flottant dans l’univers. Nous faisons partie du grand univers. Et les processus qui s’y déroulent, comme la formation des étoiles ou les variations de l’activité solaire, ont une influence sur notre climat. Et tous ces facteurs peuvent produire des changements considérables. (Henrik Svensmark, 50’36)

Le solarisme fait donc de notre Terre une partie intégrante de la Galaxie. Une planète capable de recevoir des messages des étoiles qui l’entourent. Cela ne prouve évidemment pas que les solaristes ont raison sur le plan scientifique, mais établit cependant que, désormais, le drapeau carbocentriste n’est plus le seul à flotter sur le terrain poétique.

201.  Pierrel | 7/05/2010 @ 11:36 Répondre à ce commentaire

Robert (#200),
C’est quoi ce galimatias:
« Le rapport du GIEC n’est pas affirmatif l’emploie fréquent du conditionnel et du temr incertitudes le prouve? »
Pour quelqu’un qui demande aux autres d’apprendre le français, vous êtes bien présomptueux. Cela confirme le « pôv tache », ce me semble.

202.  Laurent | 7/05/2010 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

Robert (#200),

Le rapport du GIEC n’est pas affirmatif

Ben voyons… il est ou l’emploi du conditionnel sur les « 90% », et beaucoup d’autres affirmations qui parsèment le discous?
Roro nous montre la sélectivité de sa lecture, il ne voit que les phrases lui permettant d’alimenter son immense mauvaise foi…

203.  Patrick Bousquet de Rouvex | 7/05/2010 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

Argus (#169), ils les ont cherchées dans l’océan, leurs calories et ils ne les ont pas trouvées, c’est Mojib Latif qui s’en est chargé avec son équipe à Kiel et il a bien dit que les océans s’étaient refroidis en profondeur, raison pour laquelle il prévoit un refroidissement du climat pour au moins 20 ans ! Mais il espère encore la retrouver ensuite, puisqu’il a dit que cela n’empêchait pas le réchauffement ultérieur : ou bien il se méfie de ses collègues et tient à conserver son boulot jusqu’au total de ses points retraite, ou bien il croit que le soleil va faire le boulot ?

204.  Patrick Bousquet de Rouvex | 7/05/2010 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

Pierrel (#201), et aussi :  » Miantenant quand on ne veut lire que ce qu’on veut y trouver on s’assoie sur la grammaire et la sémantique » : c’est de la grammaire post moderne, sans doute ?

205.  Robert | 9/05/2010 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#204)

Vous êtes bien placé pour me faire la leçon, je reconnais être de temps en temps l’auteru de fautes de typo et d’orthographe, mais jamais je ne ferai la bévue citée ci-dessous, de plus mes petites erreurs ne rendent pas mon commentaire non pertinent.

«  » » »Mais il espère encore la retrouver ensuite, puisqu’il a dit que cela n’empêchait pas le réchauffement ultérieur «  » » »

206.  Patrick Bousquet de Rouvex | 9/05/2010 @ 16:44 Répondre à ce commentaire

Robert (#205), Ah, et en quoi n’est-il pas pertinent, mon commentaire ?

207.  Patrick Bousquet de Rouvex | 9/05/2010 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Robert (#205), Tout le monde a le droit de faire des fautes, c’est tellement banal aujourd’hui, mais évitez simplement de fustiger les autres sur leur grammaire

208.  Robert | 9/05/2010 @ 20:34 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#207)

«  » » »mais évitez simplement de fustiger les autres sur leur grammaire «  » » »

Non, surtout quand ces arrangements avec la grammaire ont pour but de détourner un texte de son sens premier….

209.  yvesdemars | 10/05/2010 @ 21:58 Répondre à ce commentaire

pour revenir au sujet pensée unique relate une étude publiée dans GRL qui approfondit une précédente sur une corrélation entre l’activité solaire et les ouragans.
A noter que cette corrélation sous tend une influence climatique globale jusqu’à présent niée véhémentement par le GIEC …
En effet les ouragans sont vecteurs de remontée d’humidité dans la haute atmosphère …

210.  williams | 10/05/2010 @ 22:33 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#209),

Cette correlation entre cyclones et activite solaire semble ne pas etre bonne d’apres moi car il y a bp d’exemples montrant qu’a des années du maximum ou proche du maximum et bien l’activite solaire est plus forte que lors du minimum.

Par exemple en : 1990 lors du maximum il y a eu 14 cyclones alors qu’en 1997 lors du minimum il y en a eu moins avec 7 cyclones. Et ca c’est qu’un exemple.

Puis il faut voir que d’une annee sur une autre il y a des variations du nombre… de cyclones bien importante dans le Pacifique, l’Atlantique… Par exemple en 2005 c’est 31 cyclones qu’il y a eu dans l’Atlantique Nord (record alors que le minimum n’etait pas encore arrivé) alors qu’en 2006 c’est que 9 cyclones. Comme on voit d’une année sur une autre c’est du simple au double qu’on peut avoir (meme si dans cet exemple c’est le tripple).

C’est surtout les oscillations oceaniques qui influencent le nombre de cyclones comme ENSO (El Nino et La Nina) nous le montre au Pacifique tropical de l’Est.

Williams

211.  miniTAX | 10/05/2010 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

Par exemple en : 1990 lors du maximum il y a eu 14 cyclones alors qu’en 1997 lors du minimum il y en a eu moins avec 7 cyclones. Et ca c’est qu’un exemple.

williams (#210), ils ont trouvé en fait deux corrélations nombre de tache-activité cyclonique, une positive (bassin Est) et une négative (bassin Ouest) donc ton exemple ne les contredit pas. De plus, un simple comptage n’est pas suffisant pour rendre compte de l’activité cyclonique, ils utilisent aussi la distribution des intensités des ouragans (intégration de la vitesse des vents pendant l’ouragan).

De toute façon, il s’agit de raisonner avec des indicateurs statistiques sur un grand nombre d’événements, puisqu’ils travaillent avec des mesures quotidiennes. Tu ne peux donc pas argumenter avec des contre-exemples, qui plus est annuels (donc sur des valeurs moyennes fortement lissées), vous ne parlez pas de la même chose.

Ce qui est remarquable, c’est de trouver cette autre corrélation à des échelles de temps de la journée (on a déjà ça avec les événements Forbush) ! Surtout comparé à ce que font les réchauffistes qui filtrent les données comme des gorets, parfois sur des dizaines d’années pour virer tout le signal de haute fréquence pour pondre une minable corrélation : les courbes de Briffa ou Mann sont lissées avec des moyennes mobiles de 30 ans ! A ce compte, on peut trouver une corrélation entre sinus et cosinus, il suffit d’applatir toute l’oscillation avec un filtre maousse costaud.

212.  yvesdemars | 11/05/2010 @ 14:48 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#211),
c’est sûr que filtrer sinus et cosinus sur 100 fois 2 pi ca lisse bien pir sortit la corrélation …

213.  volauvent | 11/05/2010 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#212),

Ronald Coase, Nobel Laureate in economics for 1991, once said: “If we torture the data long enough, it will confess.”

214.  williams | 21/09/2010 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

De nouvelles découvertes par le CNRS prouve que l’activité solaire a plus d’influence qu’ils le suposaient avec comme découverte :

– une corrélation forte entre certaines variations de la longueur du jour et l’évolution décennale à multi-décennale de l’activité solaire ;

– Le mécanisme influerait les vents de basse altitude (en dessous de 30km d’altitude) et donc le climat voir oscillation oceanique.

Source CNRS : http://www.insu.cnrs.fr/a3588,.....oleil.html

215.  Bob | 21/09/2010 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

Williams # 214

En effet, mais il s’agit de l’article de Le Mouel et Courtillot sur le LOD (length of day). Je ne sais plus si on a parlé ici mais il a été décrit sur sur PU.

D’après Bard, Jouzel et Huet, il doit sentir le soufre cet article.

Vade retro Satanas !

216.  PapyJako | 21/09/2010 @ 19:57 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#211),

ils ont trouvé en fait deux corrélations

Mésenfin, tout le monde sait qu’une corrélation ne peut jamais être considérée comme l’indice d’un relation quelconque entre deux variables.

L’absence de corrélation prouve l’absence de relation. La corrélation, elle, ne prouve rien.

Vous ne vous rendez pas compte que c’est sur cela qu’on se fait « entuber » depuis des décennies ?

217.  lemiere | 22/09/2010 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

je ne comprends pas…ben si une relation de corrélation par exemple…
et et corrélation est évidemment un indice.. qui par contre ne prouve aucune relation de causalité…
L’absence de corrélation entre deux variables ne prouve pas non plus l’absence de relation de causalité mais que justement d’autres relations ou variables peuvent jouer….$
mais trouver des correlations c’est deja un premier pas vers la lumiere.. reste à comprendre ensuite

218.  PapyJako | 22/09/2010 @ 6:31 Répondre à ce commentaire

lemiere (#217),

trouver des correlations c’est deja un premier pas vers la lumiere

Depuis l’avènement des ordinateurs, le jeu qui consiste à touiller les données pour rechercher des corrélations est devenu la tarte à la crème de « la recherche ».

Plus les données sont disponibles en nombre, plus les ordinateurs sont puissants, et plus on met à jour de ces « corrélations fallacieuses » (spurious correlations) dont l’adoration est plus une plongée vers l’obscurantisme – surtout avec une petite dose d’idées préconçues – qu’un « pas vers la lumière ».

Je m’étais amusé, en février 2009 à exhiber une relation évidente entre l’augmentation de puissance des micro-processeurs et la température de la terre. J’en avais fait un post intitulé : « Un effet inattendu du Réchauffement Climatique !…« . Cela donnait ceci (voir les détails sur mon post) :

Je n’ai pas eu l’impression ce jour là, malgré la valeur extraordinairement élevée du coefficient de corrélation, de faire un « pas vers la lumière ».

Il y a aussi, accompagné d’un commentaire hilarant, le « Shock: Global temperatures driven by US Postal Charges » de Jo Nova.

Dans un ordre d’idées assez proche, quelqu’un avait fait remarquer la proportion élevée de personnes mourant dans un lit, demandé si c’était bien raisonnable d’y passer le tiers de son temps, et recommandé une action publique énergique contre une pratique qui a prouvé son extrême dangerosité.

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