La France doit-elle réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici à 2020 ?

La crise a succédé au changement climatiue dans les grands titres des journaux mais la diplomatie verte poursuit ses objectifs ainsi que la recherche de la transition vers une économie moins consommatrice de carbone. La lutte contre la changement climatique est inscrite dans le Traité de Lisbonne. Voici les positions françaises en vue du prochain Conseil de juin où il sera décidé si l'Union européenne poursuit sa fuite en avant dans sa stratégie d'exemplarité (passage à 30 % de réduction des GES en 2020 ou non).

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(Source)

L’accord de Copenhague, qui couvre près de 90 % des émissions mondiales de GES, prévoit que les différents pays devaient (à titre individuel ou de manière conjointe) publier avant la fin du mois de janvier 2010 soit leurs engagements de réduction à 2020, soit les différentes actions qu’ils envisageaient. Plus d’une centaine de pays couvrant près de 80 % des émissions ont d’ores et déjà répondu (1). L’Union européenne est restée sur sa ligne en annonçant qu’elle réduirait ses émissions de 20 % et qu’elle porterait cet objectif à 30 % en cas d’efforts comparables des autres pays développés. Le débat est néanmoins vif entre les différents pays de l’Union, comme l’a montré la réunion informelle des ministres de l’Environnement de Séville en janvier : la Commissaire européenne à l’action pour le climat, ainsi que certains pays, envisagent un chiffre de 30 % grâce notamment à l’achat de quotas dans d’autres pays et à la prise en compte des actions liées à l’utilisation des terres et à la lutte contre la déforestation (2). Cette question sera à l’ordre du jour du Conseil européen de juin.

La présente note situe les efforts de la France dans ce contexte et rappelle la position particulière qu’elle occupe par rapport à d’autres pays comme les États-Unis. Elle analyse également les conséquences probables de la crise sur la demande en énergie et les émissions de CO2 à l’aide du modèle NEMESIS. Elle tente, enfin, une évaluation des efforts supplémentaires à consentir par la France pour passer de – 20 % à – 30 %, et cherche à estimer les effets sur l’activité, l’emploi et la compétitivité, des investissements prévus par le Grenelle de l’Environnement.

51.  Laurent Berthod | 25/05/2010 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

Araucan (#47),

Les émissions de CO2 devraient croître de 43% d’ici 2035

Il faudrait envoyer la nouvelle à Borloo, Hulot, Yab et consort. Le premier ne pourrait que noyer son chagrin dans un peu plus d’alccol. Pour le second ont peut espérer un AVC et pour le troisième une bonne dépression des familles qui le rende inoffensif pour quelques temps !

52.  volauvent | 25/05/2010 @ 22:47 Répondre à ce commentaire

Araucan (#47),

Il y a une semaine, la France était encore très hésitante sur les moins 30% et ce n’était pas gagné au niveau européen; dites plutôt merci au centre d’analyse stratégique ( et à l’Italie et à l »Allemagne bien entendu).
Je trouve que l’orientation du blog « tous foireux, ya qu’ nous d’ bons » commence à nuire à sa productivité.

53.  scaletrans | 25/05/2010 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#46),

Ce pays est foutu (copyright h16) !
Je me doutais bien qu’on fréquentait les mêmes mauvais lieux!

54.  Araucan | 25/05/2010 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

volauvent (#52),

Surtout à l'Allemagne ! (Mais effectivement début mai la Commission testait encore le terrain http://www.euractiv.com/fr/cli.....ews-493645 ).

Sur votre dernière phrase, je venais juste d'avoir un coup de nostalgie (en lisant un des derniers billets de WUWT sur les ours polaires ( http://wattsupwiththat.com/201.....ing-point/ )) , sur le fait qu'il n'y a que ne serait-ce 6 mois encore, où le sport de la soirée était de sortir les dernières nouvelles les plus délirantes et à en rire. Maintenant cela ressemble effectivement un peu à ces matchs sans fin à Rolland Garos avec des cogneurs de fond de court (ce qui n'ôte rien à leur performance mais génère tout de même … un certain ennui et du déjà vu). L'adversité conduit peut-être à plus d'invention …
On ne peut pas tout avoir !
Sérieusement, je ne pensais pas
– que le Climategate aurait eu ces répercussions (y compris jusqu'au PNUE et à l'OMI)
– que Copenhague nous aurait fait le coup du drame antique à ce point là
– l'opinion se serait rétractée à ce point et les politiques auraient donné de la voix sur ce sujet là ( sous réserve qu'il n'ait pas été sacrifié, parce jugé le moins dommageable en termes politiques à moyen terme et impossible à vendre à Bruxelles)
pour le positif
– et pour le négatif, que la crise aurait repris de l'ampleur, permettant de la prudence sur ces questions d'économie verte (modulo Grenelle et grand emprunt).

Il est vrai que le flux d'annonces de toute sorte s'est tari … et que son excès en soi protégeait. Maintenant c'est le triste monde habituel qui est de retour … même si certains aspects sont désormais ancrés …
Le prochain rapport du Giec est pour dans 4 ans (rapport du WG1 pour septembre 2013 …) d'ici là, il devrait y avoir des évolutions notables et à nouveau un rush de publis mais certainement avec moins d'emphase qu'auparavant …

D'une manière générale, sur ce qui se décide à Bruxelles, les réactions sont souvent : soit tous des technocrates incompréhensibles (la grande majorité et quelque part c'est normal parce qu'il faut décrypter le langage : qui lit les déclarations de Conseil européen ?), soit des gens directement impactés (la minorité …).
Qui a dit quoique ce soit d'audible sur le système ETS antérieur à 2004 au niveau national ?
Sauf que sur ces sujets les décisions se prennent à Bruxelles et au Parlement, où les verts bossent et font avancer leurs sujets …
Le RCA a eu cet effet d'apparaïtre inéluctable et impossible à enrayer, y compris dans ses déclinaisons économiques : la place a été prise et avoir un changement d'orientation de Bruxelles prendra beaucoup de temps sauf à avoir l'unanimité des EM … sad

55.  Pierre-Ernest | 26/05/2010 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Une vérité évidente, mais jamais exprimée, et qui n’apparait pas dans la présente note de veille :
A cause de ses choix sociaux et écolos, l’Europe a de plus en plus de mal a obtenir cette fameuse croissance nécessaire pour atteindre les objectifs fixés. Cette chose simple a été seulement récemment découverte par ce qu’on appelle « les marchés » qui n’est, en réalité, que l’expression de la volonté de ceux qui ont la capacité d’investir, et qui sont des personnes bien vivantes (retraités par capitalisation, petits et gros épargnants, responsables de banques d’affaires).
En effet, la croissance, qui demande des investissements, devient une affaire soumise de plus en plus à la concurrence mondiale. Le « grand emprunt » est un exemple de la tentative de « nationaliser » les investissements. Il est malheureusement à craindre que le sentiment national ne joue pas beaucoup dans le domaine financier.
La croissance, mathématiquement nécessaire pour atteindre les objectifs devient ainsi de plus en plus un voeu pieux (qu’on doit assortir des raisons qui ont fait qu’elle n’a pas été atteinte).
Les projets « vertueux » ont de plus en plus de mal a trouver des financements, face à la concurrence des projets plus réalistes des chinois, par exemple.

Cette vérité, jamais exprimée parce que politiquement incorrecte finira forcément un jour par apparaître.

Une deuxième remarque, aussi inquiétante :
Les scénarios du futur concernant le RC sur lesquels sont fondés les remarques de cette note de veille sont fondés sur le rapport Stern
. Or, les conclusions de ce dernier rapport sont (c’est le moins que l’on puisse dire) sujettes à caution, parce que éminemment partisanes. En particulier l’évaluation des coûts de l’action et de la non-action a été énergiquement et unanimement critiquée. On y nage en pleine dérive réchauffiste. Il est très regrettable que des décisions stratégiques se fondent sur de telles élucubrations.
Il est regrettable que des armées de fonctionnaires sous la direction de politiques assez irresponsables, passent leur temps à évoluer dans l’abstraction la plus complète, en décrivant un monde virtuel construit dans l’idéologie présente, et qui s’éloigne de plus en plus du monde réel. La chute, qui arrive à grands pas et qui s’appelle le retour à la réalité rappelée par « les marchés », sera brutale…

56.  Murps | 26/05/2010 @ 8:58 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#55), pour la dernière partie de votre post, cf ma remarque et celle d’Araucan sur le « Centre d’Analyse Stratégique » qui ne pratique pas d’analyse et ne fait pas de stratégie.
Il se contente de recracher sous forme technocratique les opinions d’autres technocrates.
Je ne suis même pas certain que le Premier Ministre contrôle quoi que ce soit de cet organisme protéiforme, rempli de grosses têtes qui pensent ce qu’elle veulent dans un objectif purement carriériste et paperassier.
En clair le Ministre pourra changer, les fonctionnaires du « CAS » resteront et leurs analyses avec, c’est à dire celles de son équipe de Direction.

Ce truc est à dégager d’urgence, à moins que me fasse la preuve de son efficacité passée !

57.  Araucan | 26/05/2010 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#55),

Sur votre seconde remarque, voir en particulier tous les concepts ou outils développés ou amplifiés dans ce qui s’appelle l’économie de l’environnement (faire un tour sur le site de l’OCDE à ce sujet …), souvent présentés comme une critique d’une économie plus « traditionnelle » mais aussi très souvent porteurs de virtualité (cf rapport Stern basé sur les coûts d’opportunité, mais aussi le marché des droits à produire …) parce que basés sur des représentations/modèles forcément simplifiés du comportement des acteurs économiques …

58.  Patrick Bousquet de Rouvex | 26/05/2010 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#50), Reste à lancer le style néo-grunge : ça devrait pas être trop difficile !

59.  Patrick Bousquet de Rouvex | 26/05/2010 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Araucan (#54), « …et pour le négatif, que la crise aurait repris de l’ampleur, permettant de la prudence sur ces questions d’économie verte (modulo Grenelle et grand emprunt). »
Pour anticiper les mois qui viennent, en prédiction/prévision économique, si on ne se focalise pas sur les modèles comme pour le climat, il faut regarder la réalité du présent et faire un peu de pifométrie simple : comme bases de données, je vous conseille le blog de P. Jovanovic avec ses infos bancaires au jour le jour (http://www.jovanovic.com/blog.htm hors pubs maison et angélismes), c’est plus édifiant que les graphiques de l’ex Commissariat au Plan !

60.  volauvent | 26/05/2010 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

Araucan (#57),

La maladie de la modélisation n’est hélas pas l’apanage du Climat. En matière d’environnement, toutes les analyses macro-économiques de la Commission européenne (que ce soit pour les émissions de CO2, NOx, SO2 etc…) et les évaluations d’impacts socio-économiques sont basées sur la modélisation. Le coeur du système est un modèle appelé PRIMES alimenté par un autre modèle appelé POLES et les résultats environnementaux sont déduits de PRIMES par d’autres modèles GAINS et RAINS.
PRIMES est géré par l’Université d’Athènes (cela ne s’invente pas!) et plus personne ne sait ce qu’il y a dedans car l’Université, pour des raisons commerciales, refuse de donner les codes. (air connu, n’est ce pas)
Différentes analyses de ces modèles ont toutefois été tentées; elles montrent toutes qu’ils sont complètement faux, car très partiels (ils réalisent des équilibres économiques sur le secteur de l’Energie, mais rien sur le reste de l’économie). De plus, comme la mise à jour de ces modèles est très lourde, ils sont mis à jour tous les 5 ans en moyenne; ce qui fait que dans beaucoup de « runs » des modèles, les données même du passé sont des prévisions, donc même le passé est faux dans ces modèles. C’est comme cela que la Commission prouve qu’il n’y a aucun problème pour passer à moins 30% d’émissions à 2020.
Le gouvernement français (parce qu’il a peut être, contrairement à ce qu’on lit sur ce blog, des fonctionnaires ni stupides ni insensibles à ce que leur dit le monde réel) a essayé de porter ce problème au niveau européen. Il faut savoir qu’en France on a une très bonne compétence en modélisation économique et il n’y a pas besoin de l’usine à gaz athénienne pour faire des modèles simples et utiles. Mais il n’a été suivi par aucun Etat membre de l’Union européenne.

Concernant votre dernière remarque (Qui a dit quoique ce soit d’audible sur le système ETS antérieur à 2004 au niveau national ?
Sauf que sur ces sujets les décisions se prennent à Bruxelles et au Parlement, où les verts bossent et font avancer leurs sujets …
Le RCA a eu cet effet d’apparaïtre inéluctable et impossible à enrayer, y compris dans ses déclinaisons économiques : la place a été prise et avoir un changement d’orientation de Bruxelles prendra beaucoup de temps sauf à avoir l’unanimité des EM …

le problème est que quasi tous les acteurs économiques ont, à court terme, intérêt à perpétuer la bulle carbone, ne serait ce que parce qu’un éclatement serait mal venu dans cette période de (pénible) reprise économique.
L’idéal serait d’organiser un « atterrissage en douceur »; soyons optimistes, c’est peut être ce qui se prépare.

61.  Marot | 26/05/2010 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

volauvent (#60),
GAINS et RAINS sont concoctés à l’IIASA où sévit Shonali Pachauri,
comme on se retrouve !

62.  RanTanPlan | 26/05/2010 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

volauvent (#52),

Je trouve que l’orientation du blog “tous foireux, ya qu’ nous d’ bons” commence à nuire à sa productivité.

J’ai lu tout le rapport et en suivant les commentaires. Et je trouve votre remarque fort à propos.

volauvent (#60),

le problème est que quasi tous les acteurs économiques ont, à court terme, intérêt à perpétuer la bulle carbone, ne serait ce que parce qu’un éclatement serait mal venu dans cette période de (pénible) reprise économique.

Le présent rapport se place dans la continuité de la politique actuelle : on maintient l’idée d’une réduction des émissions des GES, peu importe pourquoi on l’a dit. Malheureusement s’il avance un coût à cette orientation politique, il ne dit rien sur le coût d’un revirement. Il ne l’envisage même pas.

Ce que je trouve de très intéressant dans ce rapport, c’est la relativité faite des efforts de chacun. On pointe clairement du doigt que les US sont dans la facilité pour se plier au même objectif de réduction en %. Si on dit « tout le monde réduit de 20% », on se retrouve marron. Si on fouillait un peu plus, on se rendrait compte que pour un pays en voie de développement, c’est encore plus irréaliste. Mais c’est plus facile de pointer du doigt la première puissance économique du monde que la Somalie ou Haïti.

A mon avis, on a là le premier point sur lequel on va se battre au COP16. Et la première raison qui la mènera à l’échec.

63.  miniTAX | 26/05/2010 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

Il faut savoir qu’en France on a une très bonne compétence en modélisation économique

volauvent (#60),
Ah oui, on n’est pas fichu de modéliser le PIB à 3 mois et voilà que vous nous présentez de la modélisation économique qu’elle est bonne, c’est nouveau, ça vient de sortir ?
« Très bonne » par rapport à qui et à quoi ? Montrez nous des faits, des chiffres, des exploits… Dites nous tout, on piaffe d’impatience de savoir.

64.  JG2433 | 26/05/2010 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

Murps (#56),

« […] le Ministre pourra changer, les fonctionnaires du “CAS” resteront et leurs analyses avec […] »

D’une manière plus générale, ce même constat ne pourrait-il être fait dans l’ensemble de la haute fonction publique, a posteriori d’élections nationales ayant entraîné une alternance politique ?

65.  Patrick Bousquet de Rouvex | 26/05/2010 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#64), On n’est jamais content de ce qu’on a : les Américain fustigent, dans chaque film, le fait que leurs fonctionnaires (Procureur, shérif, etc.) sont élus et en permanence sur un siège éjectable et de ce fait prêts à toutes les bassesses électoralistes, en France on déplore leur inamovibilité ! Que faire ?

66.  JG2433 | 26/05/2010 @ 12:59 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#65),

Que faire ? vous demandez-vous (comme beaucoup de nos concitoyens, parmi lesquels je me compte).

Une suggestion : que les Politiques exerçant le pouvoir légitimement aient la volonté de conduire l’Administration et évitent ainsi de se laisser « gouverner » par elle.

67.  volauvent | 26/05/2010 @ 13:10 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#63),

Je voulais juste souligner les similitudes entre le GIEC et ses modèles (trop compliqués, manque de données fiables, pas d’accès au public pour les codes et les données…) et les modèles de la Commission qui souffrent des mêmes maladies. Dans les deux cas, on utilise des modèles pour faire de la prédiction alors qu’ils ne sont pas faits pour cela.
Mais cela ne veut pas dire que la modélisation ne sert à rien. Si un modèle est bien fichu, validé par l’expérience, et utilisé pour des études de cas, comme par exemple des études de sensibilité, il peut être très utile.
Pour citer des exemples, l’université de Grenoble a un département modélisation qui est reconnu internationalement. POLES est un de leur produit, et c’est certainement le mieux fichu des modèles utilisés par l’Union européenne. Mais il est très mal utilisé.

Encore une fois, à force d’être contre tout, on n’est plus nulle part…

68.  Myke | 26/05/2010 @ 15:54 Répondre à ce commentaire

Marc-T (#37),
Myke tient à rappeler qu’il n’a aucun lien de parenté avec ce Mike (qui doit être Michael Mann)

69.  Araucan | 26/05/2010 @ 19:05 Répondre à ce commentaire

volauvent (#60),

Oui des modèles, il y en a partout, y compris en sciences, où si vous ne faites pas de modèle, vous n’êtes pas in (cf le post de WUWT sur les ours polaires, qui me fait encore rire) et où la moindre courbe devient un modèle en soi. Plus le modèle est complexe plus il coûte cher et plus il faut le justifier aux financeurs : il faut donc lui trouver une utilité hors de l’activitéé scientifique, en particulier pour ces financeurs eux-mêmes. ceux-ci veulent avoir aussi une caution « indépendante » et favorisent le développement des modèles, qui servent à valider leurs hypothèses de départ.
Quant à avoir une évaluation des modèles qui marchent ou non, par discipline ou par secteur d’utlisation, c’est une autre paire de manches mais c’est une démarche qui aurait de l’intérêt, d’autant plus que sous le terme de modèle, il y a souvent des choses très différentes … (idem pour l’évaluation de ce qui marche en situation réelle).

Pour les modèles économiques, j’ai toujours été très sceptique (mais ce n’est que mon avis, même si je ne suis pas le seul à le partager, je crois).
Sur le modèle de l’UE, la Pologne a refusé de l’utiliser et a gagné en CEJC (mais la Commission va en appel) jugement du 23 septembre 2009, je crois.

Sur le document du CAS, il est plus éclairant sur les orientations politiques et un certain frein mis, que sur une appréciation générale de la situation, resituant l’économie verte (dont je n’ai pas trouvé une définition statistique classique au sens des entreprises concernées enquête type SESSI classique et pas seulement cela http://www.insee.fr/sessi/enqu.....ntipol.htm où l’on apprend que les entreprises ont dépensé environ 550 M€ en 2007 pour les questions d’air et de climat … ou cela http://www.insee.fr/sessi/4pages/243/index.html) dans un contexte plus global, permettant d’apprécier où sont les choix possibles … C’est clairement un document de circonstance … et discutable à différents niveaux. Evidemment, le rejeter d’entrée est aisé mais dans ce cas c’est la déconstruction qui m’intéresse … ce qui manque, ce qui serait utile, etc … une contre-expertise quoi … Sans chiffrage ni caractérisation de l’éconmie verte actuelle comment même essayer de tabler sur son développement (force, atouts, faiblesses, concurrence extérieure, sans parler des questions de R&D !) …
Ex : dans l’économie verte compte-t-on le recyclage des métaux par exemple, pas forcément facile à toujours distinguer de métaux utilisés pour la première fois …?

70.  andqui | 26/05/2010 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

Fin de la partie: la commission européenne vient de renoncer à demander aux états membres de porter leur réduction aux GES à 30%; il y aurait, parait-il, des problèmes plus urgents.
Mais peut-être y a-t-il ça et là des évolutions dans les « croyances », des doutes, des objections que l’on retient maintenant, alors qu’on les rejetait d’office, enfin de la raison, quouâââ!

72.  yvesdemars | 26/05/2010 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

article du temps
rédigé par des « experts » de Price waterhouse Coopers spécialisés dans le business CO2 …
PCW comme E&Y et KMPG ont senti l’aubaine pour créer des départements spécialisés sur la question.
Ce sont les mêmes qui ont poussé aux normes comptables IAS avec le succès que l’on sait sur l’économie mondiale
Encore des gens qui ont investi dans une bulle qui essayent de la faire gonfler coûte que coûte, hélas …
Bis repetita

73.  yvesdemars | 26/05/2010 @ 20:23 Répondre à ce commentaire

andqui (#70),
c’est ce qui s’appelle une manœuvre de repli prudente sur des positions préparées à l’avance ???
ou un virage à 180°c camouflé en ajustements de quelques degrés ??

74.  yvesdemars | 26/05/2010 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

Araucan (#71),
retour aux haruspices : bientôt on prédira le climat grâce aux tripes de bœuf …
Comment se fait il que le GIEC n’a pas lancé de Groupe de Travail sur le sujet !!!

75.  Marot | 26/05/2010 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#72), Ce sont les indignes successeurs d’Enron qui avait financé la fabrication du protocole de Kyoto avant de faire faillite et d’y entrainer Andersen.

Price waterhouse Coopers sent peut-être le vent du boulet.

76.  volauvent | 26/05/2010 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#73),

Non, c’est un échec pour la Commission. Sa tentative a été barrée par l’Allemagne (qui a des arguments sonnants et trébuchants à faire valoir en ce moment, étant le principal contributeur au renflouement grec, alors que la Commission n’a pas été fichue de faire son boulot de gardien des règles élémentaires de comptabilité des états membres ).
La commissaire a toutefois dit que si les conditions s’amélioraient, ils reviendraient à la charge.

77.  Patrick Bousquet de Rouvex | 26/05/2010 @ 22:11 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#66), Mais les politiques savent, dès qu’ils sont élus, ou nommés au gouvernement, qu’ils ne savent rien des problèmes qu’ils auront à traiter et ils reçoivent illico tout un tas de documents émanant de leurs services à étudier jusqu’au moment, où, pensant les connaître, ils seront mutés à un autre ministère ou non réélus… Bon, je plaisante, comme toujours, il y a bien des exceptions…

78.  Araucan | 26/05/2010 @ 22:13 Répondre à ce commentaire

volauvent (#76),

C’est dans le Traité de Lisbonne …

79.  Patrick Bousquet de Rouvex | 26/05/2010 @ 23:14 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#72), théorie du complot ? Ou convergence /coïncidence heureuse ? Regardez la pub à droite de l’article, avec un beau blason !!!

80.  Araucan | 27/05/2010 @ 0:03 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#79),

Ce qui me fait marrer, c’est l’exemple des JO à Londres comme exemple de l’économie verte !

81.  Patrick Bousquet de Rouvex | 27/05/2010 @ 7:33 Répondre à ce commentaire

Un nouveau catéchisme de l’Eglise de scientoclimatologie : http://www.actu-environnement......ts_id=1638

82.  Scaletrans | 27/05/2010 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#81),

Ce Cottignon est… trognon !

83.  MichelLN35 | 27/05/2010 @ 9:18 Répondre à ce commentaire

Araucan (#71),
Mais je croyais que le méthane était produit dans les rôts et non dans les pêts des RUMINANTS et non des « herbivores ».

Que je sache les équidés et les éléphants ne sont pas des ruminants. Mais peut-être que je me trompe ?

84.  Marot | 27/05/2010 @ 9:38 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#83), Du méthane est dans les rots des ruminants et dans les pets de la plupart des mammifères.

Ajoutez le N2O du fumier.

Les traqueurs de gaz à « effet de serre » ont du boulot.

Pour vous édifier sur les dangers de l’élevage et de l’agriculture en général, un article bien hystérique ici.

85.  Araucan | 27/05/2010 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#83),

Pour citer un auteur bien connu, je pense que cete article relève véritablement de la science post-moderne : on peut discuter des rôts ou des pêts des monogastriques ou des polygastriques, des rongeurs, des herbivores ou des carnassiers pendant des heures, ce qui est hallucinant dans cette histoire (improuvable par nature, car qui pourra jamais distinguer dans les bulles des carrottes de glace le méthane des mastodontes de celui des marais ! la quantité calculée, émise par ces animaux sympathiques, de 12,5 % des quantités annuelles, est du pifomètre enrobé de formules :
– rien ne prouve (comme pour le CO2) que la teneur en CH4 des bulles dans la glace est celle de l’atmosphère de l’époque. Je veux bien qu’il y ai un lien de cause à effet mais je ne sais pas lequel exactement : au mieux on suppose que c’est corrélé,
– rien ne permet de calculer les surfaces de marais qui auraient émis, et quant aux sols au mieux on peut supposer uen répartition sur des bases similaires à celles que l’on connait aujourd’hui sauf que l’on sortait d’une glaciation … et que beaucoup de sols étaient récents ou en train d’évoluer (changement de climat) (anciennes moraines, zones dégagées des glaces, etc…)
– rien ne permet de connaître le relargage de CH4 par la fonte des glaciers eux-mêmes mais aussi surtout à l’évolutiondes clathrates de méthane (réchauffement des eaux océaniques)
– l’on a bien trouvé des mammouths congelés, donc leurs contenus stomacaux et intestianaux, mais le transfert de ce que l’on y a trouvé est il transférable à ceux qui vivaient sous les autres latitudes ? Ce que mange un élan en Suède, est il comparable à ce que mange un cerf à Chambord ?
En grattant un tant soit peu, c’est plus du niveau Pif le chien. Donc mieux vaut en rire et fort, parce qu’avec ce genre de raisonnement, on va finir par nous asséner (au choix) qu’il faut diminuer les populations d’éléphants parce qu’ils dégagent du méthane, ou qu’il faut l’augmenter parce que leur méthane est naturel, lui, pour prévenir le refroidissement à venir (on va bien finir par trouver des ONG environnementalistes qui vont soutenir cette hypothèse, non ?)

(Bon j’ai fait aussi comme vous, j’ai recherché des chiffres : d’après Wiki, actuellement ce serait 500 Mt par an qui seraient dégagés et une concentration de 1,85 ppm).

Mieux vaut en rire ! Et le faire savoir, parce que sérieusement, il n’y a rien de tangible dans ce genre de conjectures en direct de Delphes).

86.  MichelLN35 | 27/05/2010 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

Araucan (#85),
Ah mais moi j’en ris et très fort ! ! !
A mon humble avis, le méthane produit par les animaux et surtout les ruminants qui ruminent au champ en plein jour se transforme de manière invisible an CO2 sous la forme de feux follets par combustion extemporanée.

Les feux follets des marais ne se voient que la nuit mais la production de jour doit être plus importante en raison de la température agissant sur l’activité microbienne et le méthane doit bien brûler de la même façon.

Le méthane de l’atmosphère suit les concentrations de CO2 de manière assez stricte donc, à mon sens, il est produit par dégazage de l’océan, en particulier arctique, 10 millions de km2 chaque année lors de la fonte de la banquise ce qui libère une surface d’eau froide très absorbante pour le CO2, de l’ordre de 20 ppm de la teneur de l’atmosphère dans l’hémisphère nord, sur plus de 3000 km autour du pôle.

A mon avis le méthane doit suivre.

87.  Patrick Bousquet de Rouvex | 27/05/2010 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#86), Le méthane se dégrade en CO2 de toutes façons ! Décidément ces histoires de gaz et de leurs responsabilités sont bien des trucs de chimistes ! Je pense de plus en plus que la caste des chimistes (d’Arrhénius à Jouzel…) a cherché à imposer ses vues dans cette histoire de climat au détriment des physiciens qui cherchent à reprendre la main : la géophysique serait-elle la clé du problème ? Je me le demande en lisant à l’instant sous la plume de Monique Vial un opuscule grand public sur « le pouvoir naturel des aimants » : j’y lis, p.16 : « durant le dernier demi-millénaire (j’avais lu ailleurs deux millénaires ?), et surtout ces 30 dernières années, [le magnétisme terrestre] a considérablement diminué, entraînant chez l’homme des carences magnétiques. En effet, si la terre émettait il y a 6000 ans en Europe, une force magnétique de 4 Gauss… aujourd’hui cette force est tombée à 0.7 Gauss, soit une perte de près de 90 % (plus près de 80, mais bon…). En septembre 96, la NASA annonçait (hum, méfiance…) qu’à ce rythme, l’émission magnétique tomberait à 0 en l’an 2800, rendant alors toute forme de vie impossible !…Composante essentielle de toute vie sur terre, non seulement le champ tellurique agit de façon permanente sur l’organisme mais il nous protège aussi des radiations solaires et des orages magnétiques … » etc. Je ne sais plus où et à quelle(s) page(s) Courtillot parle de cela, car je m’étais déjà interrogé là-dessus et avais cherché l’opinion de diverses personnes sur le sujet, sans succès flagrant : je me demande si ces 30 dernières années sont établies scientifiquement et si oui, si ce ne serait pas là la clé du problème ! Si nous sommes moins protégés des radiations sola

88.  Patrick Bousquet de Rouvex | 27/05/2010 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

…solaires, il n’y a pas besoin que celui-ci soit en période très active pour nous balancer la sauce ! Qu’en pensez-vous ?

89.  yvesdemars | 27/05/2010 @ 20:48 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#86),
non pas en feux follets mais le méthane léger est entraîné vers le haut de l’atmosphère et se combine avec l’oxygène en réaction non explosive eu égard à la très faible dilution pour former de la vapeur d’eau et du CO2, ce qui divise par 25 à 40 son pouvoir de GES. Donc les 1,85 ppm de CH4 deviennent anecdotiques

90.  yvesdemars | 27/05/2010 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#89), oops
très faible concentration (ou très forte dilution) sorry

91.  Manu95 | 27/05/2010 @ 20:59 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#86),

Le taux de méthane actuel dans l’atmosphère terrestre est d’environ 1800 ppb, soit 0,00018%.

Source, Wicked Pedia, l’encyclopédie de « référence »

Notez bien que l’on parle ici de parties par milliard, parce que 1,8 ppm cela n’effrayerait pas…

Quant aux estimations des sources de méthane, j’ai de sérieux doutes sur leur précision.

A propos du sérieux de Wikip…dia, lire :
The science of the latrines

Wikipedia (Wicked Pedia) bias – Or How Global Warming Hysterics Systematically alters everything critically of Global Warming!

92.  yvesdemars | 27/05/2010 @ 21:33 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#91),

environ 1800 ppb selon la NOAA (relevés Mauna Loa) donc Wikipedia n’est pas faux ni biaisé pour une fois …

93.  Araucan | 27/05/2010 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#86),

Références article, euh non correspondance sur Nature …

http://www.nature.com/ngeo/jou.....eo877.html

Plus intéressantes sont les causes du Dryas récent

http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/abrupt/data4.html

http://www.ldeo.columbia.edu/r.....ples.shtml

et
http://www.sciencemag.org/cgi/.....23/5910/94

94.  Araucan | 27/05/2010 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#87),

Cette histoire d’inversion magnétique des pôles traine dans la littérature depuis un moment, mais personne ne peu dire quand elle se produira …

http://fr.wikipedia.org/wiki/I....._terrestre
http://www.astrosurf.com/luxor.....tique3.htm
http://pagesperso-orange.fr/adasta/champmag.htm
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/699.htm
http://www.futura-sciences.com.....rre_19129/

Si le champ magnétique joue un rôle sur le climat terrestre, manifestement cela ne s’est pas vu …
http://paysagesglaciaires.net/.....aires.html
La dernière inversion date de – 780 000 ans …

95.  Manu95 | 27/05/2010 @ 22:46 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#92),

Wikipedia n’est pas faux ni biaisé pour une fois …

Vous trouvez ?

Je — ou plutôt UltraEdit mon éditeur de texte — ne compte que 13505 caractères (hors mise en forme) dans la partie écolo-catastrophique (de Utilisation à Réduire les émissions … , donc Notes et références exclues) sur un total de 24818.
Je passe sur les nombreuses allusions écolos dans ce qui précède. Donc plus de la moitié de l’article n’a rien ou très très peu à voir avec le Portail chimie dont il censé faire partie.

Il y a longtemps que je n’épluche plus les articles pollués par les alarmistes, pour corriger les fautes d’orthographe. Je n’ai donc fait que survoler la partie écolo et ceci m’a quand même fait lever le drapeau « foutage de gueule ».
§ Sources

Globalement, les émissions de CH4 vers l’atmosphère s’élèveraient à 500 Mt/an, dont les trois quarts proviennent de sources d’origine anthropique.

Les principales sources (par ordre d’importance quantitative estimée) sont [réf. nécessaire] :

32 La fermentation anaérobie sous l’eau : 32% des émissions.
?? Les pergélisols (modèles et doigt mouillé ? )
21 Les énergies fossiles : 21 % des émissions.
16 Les ruminants : 16 % des émissions.
12 Les déchets humains : 12 % des émissions.
10 La biomasse : 10 % des émissions.
4 Les sédiments et océans : 4 % des émissions, mais qui pourrait fortement augmenter.

Total 95 %

Ces 75 % des sources d’origine anthropique viennent d’où ? 21 + 16 + 12 cela ne fait jamais que 49 %.
Pour moi on exagère de 50 % au moins.

Des anglophones parlent d’un Wikigate et ne mâchent pas leurs mots.

Perhaps Revipedia, Disipedia, Propapedia, or Liarpedia is more apt.
He who edits last has the last word!

A friend teaches at CSU Sacramento, Wikipedia has been discredited so many times that citations are not allowed on any classwork papers.
Those papers are simply not recorded.
So I say keep in up – Wikipedia is a useless bunch of 1’s and 0’s

Pour les anglophobes, Wikipédia non fiable

96.  Araucan | 27/05/2010 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#95),

Peut-être plus a explorer là: exemple
http://www.eoearth.org/article....._the_Sahel

97.  axel | 28/05/2010 @ 0:01 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#87), « à ce rythme, l’émission magnétique tomberait à 0 en l’an 2800, rendant alors toute forme de vie impossible !…Composante essentielle de toute vie sur terre, non seulement le champ tellurique agit de façon permanente sur l’organisme mais il nous protège aussi des radiations solaires et des orages magnétiques …”  »

C’est la premiere fois que je lis qu’un champs magnétique est une composante essentielle de la vie sur Terre en agissant de façon permanente sur l’organisme ! Ok pour la protection des radiations, mais sur l’autre point ???

98.  Manu95 | 28/05/2010 @ 0:41 Répondre à ce commentaire

à ce rythme, l’émission magnétique tomberait à 0 en l’an 2800

Oh My God ! C’est donc pour tout de suite. Courage, fuyons ! Mouarff

99.  Patrick Bousquet de Rouvex | 28/05/2010 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

Araucan (#94), je n’ai jamais parlé d’inversion ! Je parle de diminution en Gauss : pour une fois, vous lisez trop vite !
axel (#97), autre extrait de cette plaquette, p. 10 : « En 1958, le japonais Kyoichi Nakagawa, directeur de l’hôpital Isuzu à Tokyo, révèle l’influence du champ magnétique terrestre sur tout organisme vivant, identifiant pour la première fois le « syndrome de déficience magnétique ». Il préconise alors avec succès l’application d’aimants pour la régression des symptômes. La NASA, observant des problèmes de densité osseuse (ostéoporose) et d’immunité chez les premiers astronautes, équipe ses vaisseaux de générateurs de champs magnétiques pour en pallier les carences…. depuis.. les astronautes reviennent de leurs missions dans de bien meilleures conditions…. Il est d’ailleurs intéressant de constater que certains endroits du globe ont conservé leur force magnétique initiale (?), parmi eux, certains sites en Arizona et Lourdes, où des milliers de personnes viennent chercher la guérison chaque année ! De plus nous nous sommes coupés de ce magnétisme terrestre en vivant et en travaillant dans des villes et/ou des immeubles, en passant aussi énormément de temps dans des véhicules… bref, coupés de la Terre ! Sans parler des nombreuses causes de perturbations : substances radioactives, électriques et informatiques, principales responsables du fameux « syndrome de déficience magnétique ». »
Science, science fausse ou fausse science ?
Manu95 (#98), ça doit être ça la poêle à frire les arrière arrière arrière… petits enfants de Rocard : une poêle à induction ! En tout cas, avec cette approche, on ne culpabilise personne, mais c’est la Terre elle-même la responsable : donc ce n’est pas suspect de chercher à nous entourlouper en nous vidant les poches en même temps que la tête !

100.  Patrick Bousquet de Rouvex | 28/05/2010 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

Pour Courtillot, c’est autour des pages 200-212 qu’il parle du champ magnétique et de sa variation dans le temps dans son dernier opus.

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