RCA et politique.

 

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Depuis les premiers rapports du GIEC, des interrogations et des contestations ont été formulées par des scientifiques issus de différents domaines (Géologie, géographie, histoire, physique, astronomie, géophysique, biologie… qui, pour certains d'entre eux appartenaient au GIEC). Jusqu'à ces dernières années, leurs propos n'ont pas ou peu été relayé par les médias qui ont privilégié les thèses du GIEC qui tourne autour de l'idée que l'homme est responsable du réchauffement climatique à cause des émissions de CO2 et de l'effet de serre. Ce postulat, pause un problème sur la vérité scientifique d'une part, et sur l'honnêteté de l'information d'autre part. La complexité de l'étude des climats où tout est problématique aurait dû obliger les informateurs (média et scientifiques) à plus de prudence vis-à-vis de l'opinion des citoyens. Au lieu de cela, nous avons assisté à un déferlement d'affirmations et de certitudes qui ont construit une pensée unique qui heureusement commence, aujourd'hui, à être fortement contestée. Même si on admet que le GIEC a raison, il n'est pas correct intellectuellement d'occulter les autres hypothèses émises sur les changements climatiques et de les faire passer pour des élucubrations venant de farfelus payés par le lobi du pétrole. Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ?

1.  Electron | 26/07/2010 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

mouaif…
Concernant l’aurtaugraf et le style, il semble que l’auteur, bien que retraité de l’EN, n’était pas prof de lettres…
Sur le fond: Le pétrole entrainant dans sa chute le sale capitalisme mondialisé qui se raccroche désespérément aux branches écologistes, je pense que l’auteur prend ses désirs pour des réalités: Actuellement , ce qui est le plus mondialisé, c’est le fric et il se déplace à la vitesse de la lumière et sans grands besoins en énergie! Egalement on peut remarquer que ces fumiers de grands capitalistes internationaux ont été capables de commercer à la voile et ce depuis l’antiquité.

Toutefois il y a un aspect de cet article qui réveille ma fibre marxiste (si si, il y en a une, mais attention , rien qu’une smile ) :Partant du principe que le moulin à vent implique la féodalité et la machine à vapeur le capitalisme , quelle société nous amènera l’écologie ?

2.  Murps | 26/07/2010 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

Tiré du « Monde » ? Ben vrai !
Ca confirme la baisse de qualité de ce quotidien.

Non seulement c’est mal écrit, mais en plus c’est effectivement farci de fautes d’orthographes.

Pour le fond…
On peut se poser la question du choix de la société « moulin à vent » ou de celle « machine à vapeur ».
A remplacer par la société « sagaie à propulseur » ?

3.  the fritz | 26/07/2010 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Electron (#1),
le fric serait plus mondialisé que le capitalisme?

4.  the fritz | 26/07/2010 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

Murps (#2),
Que reprochez vous à cet article à part les fautes d’orthographes; moi je ne les ai pas vu, car je me suis concentré sur le fond
Sinon, je vois poindre l’idée que la vision du peak oil commence à faire peur plus que le réchauffement de la planète

5.  Electron | 26/07/2010 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

the fritz (#3),
??
Disons que ce n’est pas le manque de pétrole qui le génera dans sa mondialisation

6.  Marot | 26/07/2010 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

Les journaux bien tenus avaient des correcteurs.

Ils n’ont plus que des copieurs-colleurs de dépêches, de communiqués et de tribunes libres.

7.  the fritz | 26/07/2010 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

Electron (#5),
J’ai jamais dit cela, mais je ne saisis pas la différence entre fric et capitalisme

8.  Ben | 26/07/2010 @ 11:38 Répondre à ce commentaire

Electron (#1), pouvez-vous expliciter le rapport que vous faites entre type d’énergie (moulin à vent, machine à vapeur) et mode de production (féodal, capitaliste) ?

9.  Electron | 26/07/2010 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

Ce n’est pas moi qui établit ce rapport : Karl Marx dans les prémisses de sa conception du matérialisme historique et plus particulièrement dans l’Introduction générale à la critique de l’économie politique postule que l’organisation de la société depend plus de ses moyens techniques (et donc, entre autres, énergétiques) que de la volonté collective des citoyens. C’est justement pour dépasser cette forme de fatalité que lui et ses dignes successeurs ont imaginé et voulu appliquer les concepts de société sans classe et de dictature du prolétariat. On peut dire que Marx était un optimiste dans le sens où il imaginait que l’homme puisse prendre totalement en main la destinée de son organisation sociale. Malheureusement pour lui ( et surtout pour les millions de victimes qui en ont découlé), l’histoire à prouvé sans équivoque que ce n’était pas possible (du moins pas dans le cadre du marxisme 😉 )
Mais l’échec du marxisme ne prouve pas que le constat initial, selon lequel le moulin à vent amène la féodalité et la machine à vapeur le capitalisme , était erroné. Vu sous cet angle la chute du marxisme peut-être même interprétée comme une preuve supplémentaire de la validité de cette théorie, le marxisme ayant juste échoué à surmonter cette fatalité.
A la lumière de cette idée , la raréfaction brutale de la disponibilité des énergies fossiles, qu’elle soit due à la fin du pétrole où à l’application généralisée de mesures anti-RCA ou écolo-décroissantes ne devrait pas être sans conséquences sur notre organisation sociale. Je fais le pari que certaines de ces conséquences (dictatures, ségrégations sociales, ou qui sait, rétablissement de l’esclavage) ne seraient pas du goût de ceux-là même qui prônent un retour à une société moins énergivore 😉

juste une citation de Marx trouvée sur un site qui mérite le détour
« À grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois moderne peuvent être qualifiés d’époques progressives de la formation sociale économique. »

10.  Electron | 26/07/2010 @ 15:39 Répondre à ce commentaire

the fritz (#7), le capitalisme c’est quand il y a accumulation de fric ( accumulation exagérée diront certains smile ) dans un nombre réduit de mains. J’avoue ne pas comprendre en quoi l’accumulation d’argent serait nuisible dans la mesure où il est utilisé à bon escient. Même le Christ est d’accord avec moi: « Faîtes vous des amis avec l’argent trompeur » Saint Luc 16, 1-13

11.  RDEURO | 26/07/2010 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

Ne mélangez pas Capitalisme et capitalisme aussi appelé par beaucoup de capitalisme « dévergondé ».
Le Capitalisme consiste à se constituer un capital (donc, dès que l’on devient propriétaire, on est capitaliste). Le capitalisme devrait être stimulant et permettre à toutes les classes sociales de mieux vivre (une élévation vers le haut pour tous). Je dis devrait car le capitalisme « dévergondé » est apparu dont le seul but est l’enrichissement sans considération (manipulation tout azimut) et la recherche de pouvoir par l’argent en évitant de répartir cette richesse avec les autres classes qui travaillent beaucoup. Ces autres classes seront condamnés à produire et consommer leurs productions afin d’accroitre la suprématie et la soif des plus gros… On retrouve dans ce schéma, de grand groupes et des personnages illustré-ment connus… (une conception que ne renierait pas le diable)

12.  monmon | 26/07/2010 @ 17:52 Répondre à ce commentaire

Au risque de me répéter, je rappelle que le pétrole n’est qu’un sous produit de la vie fabriqué par des systèmes géologiques complexes et lents à l’échelle humaine depuis 3 milliards d’années. Il stocke l’énergie solaire captée en particulier par les algues unicellulaires dans des conditions favorables.
Il n’est cependant pas nécessaire de passer par les systèmes géologiques pour fabriquer du pétrole.
Le pétrole comme énergie utile n’a donc pas de fin prévisible, sauf réchauffement climatique cataclismique dû au CO2 . La vie serait détruite en moins de 5 à 100 années selon certains alarmistes.
Mais qui sait quelle est le mécanisme qui maintient une teneur en CO2 très faible mais relativement costante dans l’atmosphère alors que l’essentiel de ce gaz commun, source de la vie se trouve dans les roches et dans les océans.
Ce point mérite d’être étudié sérieusement et les doutes des contradicteurs honnêtes d’être pris réellement en compte.

13.  jean l | 26/07/2010 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Effectivement étonnant qu’il n’y ait pas eu un correcteur pour relire cet article. C’est Le Monde, tout de même ! Drôle de devanture.
Sinon, rien de bien nouveau pour les lecteurs de Skyfall.

14.  Murps | 26/07/2010 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4), ;-).

– les thèses du GIEC qui tourne autour de l’idée
– Ce postulat, pause un problème
– le lobi du pétrole.
– de bonne fois et avec les meilleures intentions du monde
– sa médiatisation à véritablement commencé

Après on s’étonne de la baisse du nombre de lecteurs…
Et en plus, comme je l’ai dit plus haut, c’est très mal rédigé, pour un article du « Monde ».
En revanche, pour le fanzine local du Lycée, donné ou vendu pour financer la sortie en Espagne, c’est pas mal du tout.

Dans les décennies à venir, nous allons probablement assister à des bouleversements de nos modes de vie,[…/…] , mais à cause de la disparition des énergies fossiles.

Au regard de cette certitude, il est grand temps de sensibiliser l’opinion et le meilleur moyen pour y arriver c’est de se servir de la pensée dominante du moment soutenu par des scientifiques qui, pour certains, se sont engouffrés dans la nébuleuse écologique avec l’espoir d’en tirer des bénéfices pour leur recherche, pour d’autres, de soutenir un système économique dans lequel ils se sentent à l’aise, et pour d’autres encore, parfaitement honnêtes et sincères, pour défendre leurs hypothèses sans se rendre compte de la manipulation des politiques.

Retenez bien votre respiration avant de lire cette dernière phrase. Et surtout, appréciez le fond : que des certitudes !

Je trouve l’ensemble déplaisant. Prétentieux, médiocre et sectaire.

15.  joletaxi | 26/07/2010 @ 20:55 Répondre à ce commentaire

monmon (#12),
Il y a un très bon article sur le sujet ici

http://theresilientearth.com/?.....ge-revised

Vous finirez par croire que j’ai des actions dans ce blog,mais je ne peux que me féliciter de l’avoir découvert.

16.  the fritz | 26/07/2010 @ 21:24 Répondre à ce commentaire

Murps (#14),
Bon, passons sur les fautes d’orthographe et de grammaire; cela me gêne moins moins que les monstruosités de Roccard, Al Gore, Hulot et consor
Par contre je n’ai aucun pb de compréhension de ta deuxième citation
Des certitudes, non il n’y en a qu’une, la disparition des énergies fossiles; maintenant si vous voulez suivre Monmon dans ses délires, libre à vous

17.  Araucan | 26/07/2010 @ 21:29 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#15),

Interressant,

The oceans hold an estimated 700 billion tons of carbon as DOC—more than all land biomass put together (600 billion tons of carbon) and nearly as much as all the CO2 in the air (750 billion tons of carbon).”
Nb : estimation GIEC 38000 Gigatonnes dans l’océan, 2000 GT (biomasse et sols).

18.  the fritz | 26/07/2010 @ 22:13 Répondre à ce commentaire

Araucan (#17),
tous ces chiffres sont justes
Ci dessous une compile que j’ai faite il y a quelqus années
Les réservoirs de carbone

Il y a l’atmosphère avec 720 gigatonnes (Gt) de Carbone ; les estimations vont de 635 à 770 Gt ; c’est le CO2 de l’atmosphère.
Il y a la biomasse, matière organique vivante, principalement les végétaux terrestres, les algues et planctons marins, les animaux. On estime entre 500 et 800 Gt le carbone lié à ces êtres vivants.
Il y a la matière organique morte dans les sols ; 1500 à 1600 Gt de carbone se trouvent ainsi immobilisées à la surface de la Terre.
Les océans contiennent de très grosses quantités de carbone sous forme d’ions HCO3-. On estime que 35000 à 39000 Gt de carbone se trouvent sous cette forme dans l’hydrosphère.

Mais les deux principaux réservoirs de Carbone sont les suivants :

– Le carbone organique fossile : charbon (4000 Gt), pétrole (500 Gt), gaz (500 Gt) hydrates de méthane (? Gt) mais surtout le kérogène, matière organique fossile disséminée dans les roches sédimentaires et qu’on estime à 13 000 000 de gigatonnes ; ce kérogène lorsqu’il dépasse 1 à 2 % dans ces roches sédimentaires permet à celles-ci de devenir des roches mères pour le pétrole ou le gaz naturel.
– Le carbone minéral des carbonates, calcaires et dolomies, forme de loin le réservoir le plus important : 50 000 000 de gigatonnes sans fourchette d’estimation : plus les chiffres sont grands et imprécis, et plus les divers auteurs s’accordent sur un même chiffre.
Et le manteau ? JF Minster indique qu’il resterait 90 000 000 de gigatonnes de carbone juvénile piégé dans le manteau. Quant à son delta 13C, on suppose qu’il est le même que celui de la croûte, à savoir -7 ‰ (G. Faure, Isotope Geology, p. 503)

Le terme DOC (dissolved organic carbon), par contre est trompeur; c’est le CO2 dissout comme dans le perrier; il est ni organic, ni mineral et son delta 13 C est celui de l’atmosphère, la moyenne pondérale des deux

19.  joletaxi | 26/07/2010 @ 22:33 Répondre à ce commentaire

Ils feraient bien de mettre une deuxième couche de blanc dans les sommets Andins,car ça se réchauffe de façon très inquiétante

http://www.iceagenow.com/Peru_.....egions.htm
http://www.iceagenow.com/Cold_.....jungle.htm

20.  Araucan | 27/07/2010 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

the fritz (#18),

A toutes fins utiles, le DOC n’est pas le seul à prendre en compte …

http://www.aslo.org/lo/toc/vol_54/issue_5/1501.pdf

21.  Araucan | 27/07/2010 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#19),

La nature s’en charge manifestement !

22.  the fritz | 27/07/2010 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

Araucan (#20),
Dans la ref de Joletaxi on lit ceci
Even more massive amounts of carbon are suspended in the water column as DOC
Je ne comprends plus rien, si c’est « suspended », ce n’est pas dissolved; alors je vais pas me prendre la t^te avec des chiffres dont on ne sait pas ce qu’ils représentent

23.  Araucan | 27/07/2010 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

the fritz (#22),

Jetez un oeil sur l’article que je vous ai donné (revue biblio), dans la colonne d’eau il y a différents statuts des molécules carbonées, si j’ai bien compris chacune assez complexe à évaluer …
Mais bon ce n’est que le début de l’exploration du coté profond des océans !

24.  monmon | 27/07/2010 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

Question
Pourquoi la teneur en CO2 de l’atmosphère est elle si faible alors que ce composé est gazeux aux températures usuelles.
Pour la vapeur d’eau on peut le comprendre puisque la vaporisation n’est pas atteinte, pourtant ses teneurs moyennes sont plus fortes que celles du CO2

25.  Patate | 27/07/2010 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

Bonjour MonMon,

c’est une bonne question. a mon avis la principale réponse tient dans le fait que le CO2 en solution peut facilement former des carbonates (CO3)2- ou des hydrogénocarbonates (HCO3)- qui peuvent précipiter avec certains types d’ions métalliques (comme le Ca2+pour faire du calcaire CaCO3). Cela donne naissance à des solides qui peuvent s’ammonceler en roches. Il y a aussi évidemment la photosynthèse qui fixe le CO2 dans les organismes, ce qui infine peut donner du pétrole par réduction de ces composés organiques. Le CO2 est alors « fixé » sous une forme dont il est difficile de le déloger.

26.  monmon | 28/07/2010 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

Merci de la réponse.
Vous partez de l’hypothèse que la faible teneur tient à une trop forte demande de CO2 à l’atmosphère.
Je me demande si l’atmosphère n’a pas une capacité très limitée à stocker du C02 car c’est un gaz lourd et que son mélange dans l’air n’est stable que par agitation. La part stable ne serait, comme pour la vapeur d’eau, liée qu’à la diffusion moléculaire.
Le CO2 de nos machines ne pourrait alors augmenter durablement et significativement la teneur en CO2 de l’atmosphère.
La production de carburants d’origine algaire deviendrait acceptable face au nucléaire qui semble devenir, pour beaucoup, la seule solution de long terme.

27.  Manu95 | 28/07/2010 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

La production de carburants d’origine algaire deviendrait acceptable face au nucléaire qui semble devenir, pour beaucoup, la seule solution de long terme.

Il est tout aussi possible de produire des carburants directement depuis le calcaire et d’autres sources abondantes de carbone. L’Allemagne nazie pendant la WWII et l’Afrique du Sud jusqu’il y a peu l’ont fait à grande échelle. Le tout est un problème de coût de production. Cela deviendra rentable le jour où le pétrole devenu rare sera bien plus coûteux.
Wikipédia : Essence synthétique
Wikipédia : Pétrole brut de synthèse

28.  mcd | 28/07/2010 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

cet article me convient tout à fait du coté de l’opinon , c’est un résumé parfaitement adequat pour moi laugh

29.  monmon | 28/07/2010 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

27@ Manu95
Le carbone se trouve dans le calcaire sous sa forme oxydée et je doute qu’à part la vie par le soleil et la chlorophylle, il y ait des solutions industrielles économiques à la desoxygénation du gaz carbonique.
C’est tout l’intéret de la vie et sa spécificité sur terre que de résoudre très élégamment ce problème en utilisant une énergie nucléaire solaire quasi gratuite et quasi éternelle et l’eau très abondante grâce aux océans.
La source principale des hydrocarbures liquides naturels est constitué par les algues unicellulaires, c’est la raison pour laquelle je suis optimiste que les travaux en cours sur le sujet débouchent sur une industrialisation des processus permettant de court circuiter la géologie et d’optimiser la biologie et le raffinage du processus.

30.  populasse | 30/07/2010 @ 2:34 Répondre à ce commentaire

Vous saviez que le nucléaire civil n’est même pas responsable de 1% des radiations dans la vie d’un homme ?

40% le médicale, 35% le radons, 25% directement des sols dixit mon prof de physique.

Et puis aussi que la fusion ne se limite pas à ITER (c’est même le choix le plus compliqué pour l’obtenir) mais que les perspectives du confinement inertielle par laser mégajoules toutes les 10 secondes sont bien meilleur. Nom de code Hyper.

Pour le reste c’est vous qui m’apprenez.

31.  Manu95 | 30/07/2010 @ 4:38 Répondre à ce commentaire

populasse (#30),

Tu auras sans doute des renseignements plus précis ICI

Mais ton professeur de physique a raison : la radioactivité d’origine nucléaire civile est la moins dangereuse, sauf accident comme Tchernobyl qui a été provoqué par une succession d’erreurs humaines sur un réacteur d’ancienne génération.

Et dis-toi bien que les doses de radiation limites dans le civil sont comme toujours calculées avec une grande marge de précaution.

Pendant ma carrière j’ai été très longtemps officier de défense NBC (Nucléaire, Bactériologique et Chimique).
On avait des instructions STANAG OTAN avec des tables et une règle radiac, permettant de calculer après une explosion nucléaire, la zone de dégâts et celle de retombées probables ainsi que la contamination du sol.
On devait pouvoir calculer après combien de temps des soldats mis à l’abri devaient quitter celui-ci et évacuer la zone contaminée en un temps donné sans dépasser une dose de x rad. il fallait attendre que la décroissance NIGA (Neutron Induced Gamma Activity) soit suffisante.

Comme il y a plus de 15 ans que je ne me suis plus livré à ce genre d’exercice, je ne saurais m’étendre sur le sujet sans rechercher ma documentation.

Ce que je n’oublierai jamais c’est qu’il était inutile de s’occuper d’une personne qui avait été irradié à 500 rads (et qui en plus était probablement brûlée et blessée). Elle allait de toute façon très probablement mourir dans un délai d’un mois. On ne pouvait que la soulager (si on en avait le temps)

Il était donc inutile pour le personnel du service de santé de s’aventurer plus près du GZ (Ground Zero, point au sol à la verticale de l’explosion) pour ramasser les blessés. Gros problème de conscience mais il fallait s’occuper d’abord des moins irradiés et moins blessés/brûlés qui avaient de bonnes chances de survie, sous peine d’être rapidement débordés.

Il est clair que les normes acceptables pour les militaires en temps de guerre étaient nettement supérieures à ce qu’on accepte dans le civil. Mais par contre les militaires auraient été mieux protégés (tenues NBC, véhicules blindés, masque anti-gaz) et surtout informés que les civils.

32.  joletaxi | 30/07/2010 @ 16:11 Répondre à ce commentaire

populasse (#30),

Cela fait un bout de temps que les antinucs rabiques sévissent sur le site Agoravox.A chaque tentative, un intervenant, qui a le grave défaut de connaître le sujet sur le bout des doigts remet les choses en perspective,et au final, à part les insultes habituelles, il n’y a guère de contre argument à lui opposer.
Si cela vous intéresse, allez sur le site en question et tapez dans la zone recherche Krolik,et vous aurez une liste d’articles à l’occasion desquels il est intervenu.
Vous aurez une mine de renseignements utiles, et de beaux sujets de réflexion pour vous faire une opinion.

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