Le Forçage Radiatif
La plupart des modèles climatiques à grande échelle utilisés pour prédire le réchauffement global ignorent la physique des transferts d’énergie à la surface de la Terre et ont une approche appelée forçage radiatif. 10,23-26 Cela implique que les moyennes à long terme des variables dynamiques et hors équilibre du climat tels que les flux de rayonnements et les températures de surface peuvent être analysées à l’aide de la théorie des perturbations comme si elles étaient en équilibre radiatif. Bien que les dérivées mathématiques soient correctes et peuvent même apparaître élégantes, les hypothèses physiques sous-jacentes sont invalides avant même que la première équation soit posée. La troposphère est un système thermodynamique ouvert ce qui fait qu’il n’y a pas de conservation de chaleur et de flux.
Les températures de la troposphère supérieure sont proches de 220 K. L’hypothèse selon laquelle de petits changements du flux IRGLO dans la troposphère supérieure ou dans la stratosphère peuvent influencer des températures de surface de 288 K est une violation flagrante de la seconde loi de la thermodynamique. Les répartitions moléculaires varient également avec l’altitude à cause de la diminution de la pression, donc les flux montants et descendants d’IRGLO ne sont pas équivalents. A la surface de la Terre, le flux radiatif n’est pas conservé, particulièrement sur les océans. Le calcul ‘température d’équilibre de surface’ n’est même pas une variable climatique physiquement mesurable. Le forçage radiatif peut être comparé à parler du temps en se servant d’un horloge cassée.
Cependant, au milieu des années 80, il a été trouvé une petite augmentation de la température météorologique ‘moyenne’ de surface.8 Ce qui fut attribué immédiatement via des spéculations empiriques à l’augmentation de la concentration de CO2 anthropique. Il fut décrété qu’une augmentation de 1 W/m² du flux IRGLO descendant du à l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique produisait une augmentation de température de surface météorologique de 2/3°C.10 De mystérieux effets de rétroaction par la vapeur d’eau furent invoqués pour expliquer les imprécisions des modèles . La loi d’échange de Kirchoff fut transformée en une ‘constante de forçage radiatif’ empirique. Ce ‘facteur de calibration’ fut alors appliqué à d’autres gaz à effet de serre comme le méthane, et même aux aérosols.
Les ‘constantes de forçage radiatif’ des modèles du GIEC sont dépourvus de signification physique. Cette approche est une pseudoscience empirique qui relève du domaine de l’astrologie climatique.27 Les résultats des simulations climatiques faisant appel à l’approche du forçage radiatif n’ont qu’un intérêt académique dans l’évaluation des performances des modèles. Quoiqu’il en soit, de tels résultats sont des calculs de science-fiction n’ayant aucun rapport avec la réalité du climat de la Terre. Le forçage radiatif par le CO2 est par définition une prophétie auto-alimentée car le résultat est pré-ordonné au mépris total des lois fondamentales de la physique. Une augmentation du CO2 doit augmenter la température de surface. Aucun autre résultat n’est permis et les autres effets climatiques possibles sont, par définition, exclus.
En fonction des éléments présentés ici, il est proposé de considérer l’hypothèse du CO2 comme invalidée :
Il est impossible de montrer que les changements de concentration de CO2 ont causé un quelconque changement dans le climat de la Terre, au moins parce que l’actuelle composition de l’atmosphère a été établie par la photosynthèse des océans depuis environ un milliard d’années.
Scaletrans (#49),
Ou ma bonne Madame ?… VMD pourrait avoir là encore envoyé sa stagiaire faire le coup de poing !…
Un article étonnant (#47),
Pourquoi citer des articles antérieurs au document en ligne et donc obsolètes…. Ridicule et « petit » !
Scaletrans (#48),
Qu’il soit carbocentriste, peu importe.
Qu’il ait des idées précises sur le document mis en ligne, c’est très bien.
La gêne que j’ai à la lecture de son message vient de ce qu’il s’agit plus de jugements que d’arguments.
J’aimerais lire des précisions et des arguments précis.
§1 Confusion entre constante solaire et impact des changements d’orbite terrestre, à l’échelle multi-millénaire.
Soit, c’est possible.
les changements d’excentricité, d’obliquité ou de précession ont des effets mineurs sur l’énergie solaire totale (moyennée sur la planète et l’année)
L’actif du bilan à la Trenberth est donc inchangé.
mais des effets majeurs sur la répartition de l’ensoleillement selon les latitudes et les saisons (allant localement jusqu’à plusieurs dizaines de W/m² pour l’ensoleillement d’été aux moyennes / hautes latitudes).
L’énergie totale incidente étant sensiblement inchangée, où passent ces W/m² ?
§2 Description complètement fausse des modifications du bilan radiatif de la Terre entre période glaciaire et période chaude.
C’est un jugement. Un lien n’explique rien.
§3 Discussion complètement fausse des processus contrôlant les variations glaciaires interglaciaires de la concentration en CO2 atmosphérique. L’effet de solubilité du CO2 ne peut expliquer qu’une fraction de l’amplitude observée.
Idem
§4 Moteur des changements glaciaires interglaciaires = orbite terrestre et redistribution de l’ensoleillement. La réponse du climat provient de rétroactions diverses (dont l’albédo neige/glaces et la composition atmosphérique via cycle du carbone) plus tous les processus habituels (vapeur d’eau, nuages, glace de mer…).
C’est encore la bouteille à l’encre pour les rétroactions actuelles, alors dans le passé mal connu… Leur invocation ne peut pas convaincre.
La perturbation radiative est de plusieurs W/m².
Perturbation où ? à partir de quoi ? Comment est-elle calculée ?
L’ampleur des variations de température (de l’ordre de 4-7°C en moyenne globale, plus faible dans les régions tropicales, plus forte aux pôles) est cohérente avec 1) l’ampleur des modifications de bilan radiatif (plus d’albédo, moins d’effet de serre en période glaciaire) estimés à partir des données paléoclimatiques
Plus d’albédo et moins d’effet de serre sont des états pendant une période stable, conséquences des températures et des concentrations. Ils n’expliquent pas des variations.
et 2) la sensibilité du climat global connue à partir des observations récentes et simulée par les modèles de climat (en gros, 3°C par 2xCO2).
En période glaciaire, il y a encore moins de « climat global » qu’en interglaciaire.
Je ne doute pas d’avoir des réponses au moins partielles à ces observations.
RDEURO (#52),
??
Sur le sujet soulevé par « Un article étonnant », Clark déclare:
« Lors de la dernière glaciation, la constante solaire fut réduite d’environ 1 W par m² en raison de modifications de l’ellipse de l’orbite terrestre dues aux cycles de Milankovitch.12 »
Il n’invente rien, au niveau de l’introduction, on essaie juste de faire un bilan introductif. Clark interprète (mal) des articles.
La références 12 est la suivante:
« 12. F. Varadi, B. Runnegar & M. Ghil, Astrophys. J. 562 620-630 (2003), “Successive
refinements in long term integrations of planetary orbits”. »
« Un article étonnant » donne 2 références, une de 2006 et une de … 2010 !!!
Décidément, vous ne savez plus quoi inventer…
Il faudrait savoir… 70 PPM ou 100 PPM… ?
En 1960 le taux de CO2 était de l’ordre de 300/310 PPM en 1850 il était autour de 330/340 PPM.
Les humains étaient 1,3 milliard, de nos jour nous sommes 6,8 milliards et le taux de CO2 a augmenté de… 50 PPM… C’est 10 PPM par milliard de terriens…
Est-ce vraiment si dramatique… ???!!!!!!!!!!!
Chaque jour amène de nouveaux articles qui fragilisent un peu plus le dogme.
Il en est ainsi du dernier article de Pielke,et du dernier article de Spencer,que je vous recommande à la lecture ce weekend.
Egalement, un article de lindzen plus ancien, mais qui a encore toute sa saveur.
http://www-eaps.mit.edu/facult.....lobwrm.pdf
Le flot d’articles qui sortent sur le sujet devient difficile à suivre.Je n’ai toujours pas lu ces articles que je vous signalais, ainsi que le probable très bon article sur l’oscillation pacifique paru ici
http://bobtisdale.blogspot.com.....art-3.html
Pendant ce temps ,les médias font de la pub pour l’expo à Liège….
Encore censuré ? Décidément…
http://img245.imageshack.us/im.....089h11.png
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