Contre-discours

Voici un billet de Marot auquel je me suis permis d'ajouter deux liens sur le livre "Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête … "

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Trois documents récents conduisent à se demander si l'air que l'on nous chante depuis un moment, n'est pas en train de changer. Ces trois documents battent en brèche de mauvaises habitudes (mauvaises) prises et ressassées.

Un article du Spiegel (24/09) sur l’influence des océans sur les variations de températures hors CO2 basé sur une publication parue dans Nature (23/09), repris en anglais par par P. Gosselin, (24/09) (via Icecap)

Un article de New Scientist (23/09) sur le soleil qui horresco referens pour cette revue, va jusqu’à mentionner l’expérience Cloud, basé sur une publication parue dans Science (28/08). (via Icecap)

Enfin une enquête d’opinion publiée par Dennis Bray et Hans von Storch (septembre 2010).

Voyons plutôt.

Sur les océans

L’article de Nature est signé par David W. J. Thompson (Colorado State University), John M. Wallace (University of Washington), John J. Kennedy (Met Office) et Phil D. Jones (University of East Anglia)(oui, lui-même 😉 )

An abrupt drop in Northern Hemisphere sea surface temperature around 1970.

Une chute rapide de la température de l'eau de surface dans l'hémisphère Nord vers 1970.

Le poncif mis à mal ici est la nébuleuse (sans jeu de mots) affaire des aérosols d’origine inconnue et disparus on ne sait pourquoi, qui étaient injectés dans les sacro-saints modèles pour expliquer la baisse des températures du milieu du siècle.

La tendance des températures moyennes globales de surface du vingtième siècle n’a pas été monotone: les températures ont augmenté du début du siècle aux années 1940, ont légèrement baissé au milieu du siècle, et ont augmenté rapidement depuis le milieu des années 1970. Ce motif réchauffement-refroidissement -réchauffement des températures du XXieme siècle est en général interprété comme la superposition d'un réchauffement à long terme causé par l'augmentation des gaz à effet de serre et un refroidissement dû à une augmentation d’aérosols sulfatés dans la troposphère au milieu du siècle, ou à des changements du climat des océans du monde qui évoluent au fil des décennies (variabilité oscillatoire multidécennale). On pense que les chargements d’aérosols sulfatés dans la troposphère ont eu un rôle important surtout dans les différences de températures entre les hémisphères Nord et Sud durant les décennies qui ont suivi la Seconde guerre mondiale. Nous montrons ici que les différences de tendances de températures dans le milieu du XXieme siècle proviennent essentiellement d’une baisse rapide des températures de surface des mers de l'hémisphère nord d'environ 0,3°C entre environ 1968 et 1972. L’échelle de temps de la baisse est plus courte que celle associée tant aux chargements d'aérosols troposphériques qu’aux caractérisations antérieures de la variabilité des oscillations multidécennales. La baisse est évidente dans tous les jeux de températures de surface des mers, elle n’est pas repérée dans les changements des métadonnées associées, et n'est liée à aucun biais connu des mesures de températures de surface. La baisse n’est concentrée dans aucune région distincte des océans de l'hémisphère nord, mais son amplitude la plus importante est dans le nord de l’Atlantique nord.

Les aérosols ainsi mis de coté, les modélisateurs vont devoir corriger vigoureusement leurs modèles et les paramètres associés. L’histoire s’arrête-t-elle là ? Certainement pas.
Comment se fait-il que les températures de surface des océans ont baissé ? Le papier est muet là-dessus. Accuser le soleil serait iconoclaste et probablement faux. Reste la toujours mystérieuse circulation thermohaline. Mais comment expliquer cette remontée d'eau froide de 1968 à 1972 ! Et en quoi cela explique-t-il la baisse des températures des années 40-50 et 60 ?

Une autre piste évacuée est une fonte du Groenland apportant de l’eau douce froide en surface, mais quid du Pacifique alors ?

Après lecture de ce résumé, on est toujours aussi dubitatif, sauf que l’on se rend compte encore une fois que les certitudes des « climatologues » varient comme un manège qui tourne, tourne, tourne. Si je puis me permettre un conseil, la prochaine fois n'oubliez pas les océans …

Sur le soleil

L’article de Science est signé par Gerald A. Meehl (NCAR), Julie M. Arblaster (NCAR et BOM), Katja Matthes (GFZ et Freie Universität Berlin), Fabrizio Sassi (Naval Research Laboratory), Harry van Loon (NCAR et Colorado Research Associates).

Amplifying the Pacific Climate System Response to a Small 11-Year Solar Cycle Forcing.
Amplification de la réponse du système climatique du Pacifique au faible forcage d'un cycle solaire de 11 ans.

Le poncif mis à mal ici est l’affirmation répétée ad nauseam que les variations d’irradiance du Soleil sont trop faibles pour expliquer quoi que ce soit. Dehors (sans jeu de mots non plus) le Soleil ! Il expliquait les choses jusqu’en 1970 mais la « science établie » lui déniait les changements plus récents.

Voici la traduction du résumé de l’article.

Un des mystères concernant la réponse du système climatique de la Terre aux variations de l’émission solaire est de savoir comment les fluctuations relativement faibles du cycle solaire de 11 ans peuvent produire les signaux climatiques amples associés à la variabilité solaire, observés dans la zone tropicale du Pacifique. Les deux mécanismes, la réponse de l’ozone descendant de la stratosphére, aux fluctuations du forçage solaire en ondes courtes et la réponse ascendante du couplage de surface air-atmosphère, sont inclus dans les versions des trois modèles climatiques mondiaux, chacun agissant seul ou les deux de concert. Nous montrons que les deux mécanismes agissent ensemble pour renforcer les précipitations climatologiques maximales hors équateur climatologique dans le Pacifique, diminuant les températures de surface du Pacifique équatorial oriental lors des pics du cycle solaire de 11 ans, et réduisant les nuages de basse latitude pour amplifier le forçage solaire en surface.

Le Soleil revient donc (enfin) comme facteur explicatif. Les modélisateurs vont devoir reprendre leurs modèles. Le New Scientist écrit clairement : " L’idée que les changements d’activité du soleil peuvent influer sur le climat fait son retour après des années de dénigrement, grâce à de grandes avancées dans notre compréhension de l'atmosphère." Suit évidemment un petit couplet de mauvaise foi qui pourfend l’opinion “fréquente” chez les sceptiques que seul le soleil a une influence. Comme cela n’a été prétendu par personne, l’auteur Michael Marshall s’en tire à moindre frais sauf le ridicule. L’article redevient sérieux ensuite relativement à l’influence des modifications de la composition du rayonnement solaire qui sont, elles de beaucoup plus que quelques pour mille. Le tout ne laisse pas la certitude d’inachevé du papier précédent. Il n’empêche que l’injonction de retourner à la planche à dessin vaut tout aussi bien ici.

L’enquête d’opinion.
C’est la troisième enquête d’opinion menée sur une population de scientifiques du climat. Les deux premières avaient été faites par les mêmes auteurs en 1996 et 2003. La page de Dennis Bray sur ces trois enquêtes se trouve ici.
On remarquera qu’une publication préparée pour Science en 2003 sous la forme d’une Lettre sous le titre The not so clear consensus on climate change avait été refusée par cette revue. Elle mettait déjà à mal le consensus affiché.
Il y a eu 2058 scientifiques interrogés pour 373 réponses. Trois publications ont été tirées de cette enquête:

Bray,D., 2010: Consensus among climate scientists revisited.–Environmental Science andPolicy.
Environmental Science and Policy 13 (2010) 340 – 350.
Bray, D., and H. von Storch, 2009: 'Prediction' or 'Projection'? The nomenclature of climate science’.
Science Communications 30 pp. 534-543.
Bray, D and H. von Storch., 2010. ‘How do scientists assess the skill of climate models ?’
Climate Science and Policy (journal en ligne)

Le questionnaire de 2008 a 78 questions fermées et 3 questions à réponse libre.
Il ne m’est pas possible de synthétiser une telle variété de questions, je donne simplement la traduction de quelques extraits du billet de Thomas Fuller édité par WUWT.
"Certains scientifiques présentent des extrêmes, des catastrophes liées au changement climatique dans un format populaire disant que leur tâche est d’alerter le public. Moins de 5% sont fortement ou très fortement d'accord avec cette pratique. 56% sont en fort ou très fort désaccord.>

  • 86,5% sont d'accord ou fortement d'accord que "le changement climatique se produit maintenant" et 66,5% sont d'accord ou fortement d'accord que le climats futur "sera le résultat de causes anthropiques."
  • 12% sont d'accord ou fortement d'accord que les données disponibles sont suffisantes pour analyser les changements climatiques. Plus de 21% sont en désaccord ou fortement en désaccord.
  • 25% sont d'accord ou fortement d'accord que "les efforts de collecte de données actuels sont adéquats, 16% sont en désaccord ou fortement en désaccord.
  • 17,75% sont fortement ou accord avec l'énoncé: "L'état de compréhension théorique des phénomènes de changement climatique est adéquat." Autant sont en désaccord ou fortement en désaccord.
  • 1% ont estimé que les modèles atmosphériques rendent bien compte des nuages, 46% estiment qu'ils sont insuffisants ou très insuffisants.
  • 32% sont d'accord ou fortement d'accord que l'état actuel des connaissances est suffisamment bien développé pour permettre une évaluation raisonnable des effets des gaz à effet de serre émis par des sources anthropiques."

Bonne lecture.

Marot.

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Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête …

Voici une interview de Jean-Robert Pitte, membre de l'Académie des Sciences morales sur LCI, coordonateur avec Sylvie Brunel du livre dont le titre figure ci-dessus.

A écouter.

A voir

@@@@@@

 

1.  Marot | 5/10/2010 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

auquel je me suis permis d’ajouter deux liens sur le livre « Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête … « 

Et vous avez bien eu raison !

2.  JG2433 | 5/10/2010 @ 9:38 Répondre à ce commentaire

Un billet que « Jean Martin » vient de publier sur son site :

http://www.pensee-unique.fr/oceans.html#tren

3.  Marot | 5/10/2010 @ 10:27 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#2)

C’est un billet tout à fait extraordinaire.

J. D. s’est surpassé.

4.  joletaxi | 5/10/2010 @ 10:59 Répondre à ce commentaire

Marot (#3),
je conseille fortement en complément de l’article de lire les échanges de courriels entre Pielke et Trenberth sur ce sujet,édifiant

5.  Scaletrans | 5/10/2010 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

Marot (#3),

Je plussoie smile

6.  Scaletrans | 5/10/2010 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#4),

Liens ?

7.  Patrick Bousquet de Rouvex | 5/10/2010 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

Marot (#3), Scaletrans (#5), je plus-plussoye !! Un niveau…. atmosphérique !

9.  Marot | 5/10/2010 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#6)
Dans le blog de R. Pielke Sr
Il faut donner comme argument de recherche Trenberth et aller aux billets des 21, 24, 25 et 28 mai.

Celui du 24 contient la liste des échanges antérieurs.

10.  Scaletrans | 6/10/2010 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

Marot (#8),

Merci !

11.  lemiere | 6/10/2010 @ 23:00 Répondre à ce commentaire

et voila ce sont de jolis articles.. franchement… il y a quelque chose de pathetique à ne pas savoir dire qu’on ne sait pas….les phénomènes climatiques sont complexes intriqués….et paradoxalement seul une modelisation de bonne qualité serait à meme de demeler un peu… tout semble couplé.. si bien que on ne voit plus effet et cause et pourtant notre volonté de voir les choses simplement nous amène à penser en ces termes…
Parfois j’ai l’impression de voirl’equivalent des speculations sur les coucheries de l’hommes de neanderthal….

mais l’article sur le sondage est marrant…

12.  lemiere | 7/10/2010 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

bon..en gros on ne comprends pas le climat, pas les mecanismes d’echanges d’energie…ce qui DOIT faire tomber l’affirmation du giec de pretendre avoir deja deceler l’effet CO2 dans la montée des temperatures de surfaces.. pas de bol ils etaient dans les 10% d’incertitude , c’est bete hein.

13.  Marot | 9/10/2010 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

lemiere (#11)

seule une modelisation de bonne qualité serait à même de démêler un peu…

Oui, trois fois oui, mais vous ne dites rien des conditions d’existence d’une modélisation, je ne dis même pas de sa réalisation, et même pas de qualité mais seulement pertinente. La qualité viendra après.

Pour moi, il ne peut y avoir modélisation que lorsque les phénomènes sont connus. La modélisation peut aider à gérer leurs intrications.

Les phénomènes sont-ils connus ? la réponse est non et de loin.

Tous les jours ou presque de nouvelles causalités sont proposées qui nient les précédentes.
Des exemples sont :
l’effet des rayons cosmiques;
l’effet de la trop célèbre couche d’ozone au pôle sud;
la contribution des cyclones au renvoi d’énergie vers l’espace…

Je ne critique pas la modélisation en soi.
Je critique l’orgueilleuse prétention à affirmer «je sais», détruite jour après jour.
Je critique la prétention maladive à nous annoncer l’avenir quand bien même un tour de passe-passe remplace prévision par projection.
Je critique la prétention d’avoir assis les modèles sur les lois de la physique, alors qu’ils ne prennent en compte que la mécanique des fluides dont on connaît les limites en turbulence et la gravitation, qu’ils ignorent superbement l’électromagnétisme et que leur thermodynamique est discutée.

14.  lemiere | 9/10/2010 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

J’i pas vraiment regardé le bazar mais je crois qu’il n’exitent que quelques milliers de bouées plongeuses qui mesurent la temperature…sur la surface des océans….les océans representent 360 millions de kilometres carrés…mettons 3000 bouées…une bouée par 120 000 km²… soit une bouée dans un carré de 340 km hem….pour prétendre tirer une mesure de la température des océans à partir de cela il faut au préalable poser comme hypothèse que les température varient de façon linéaire ou entre deux bouées ou plus généralement faire des hypothèses sur les inhomogénéités des températures et sorti de ces hypothèses…. (ceci dit ce genre de remarque peut se faire pour les temperatures terrestres)..
Là encore on peut remarque la définition d’une température moyenne des océans ( qui n’est pas triviale du point de vue physique donc pas définie à priori) n’est pas donnée au lecteur et que ce dernier ne peut lui même faire une évaluation de la pertinence entre température moyenne des bouées et température des océans ainsi définie…

Pour donner une illustration, pour mesurer l’altitude moyenne d’un paysage montagneux il faut beaucoup plus de point que pour obtenir celle d’une plaine avec le meme degré de confiance …mais surtout pour savoir combien il faut de point de mesures pour obtenir un degré de confiance équivalent ….il faut connaitre le relief….
90% de certitude…
on a tout compris au climat….

15.  Marot | 9/10/2010 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

Marot (#13)
Hors modèles, on pourrait parler des ratiocinations à 3 pour mille sur des données dont la précision est de quelques pour cent.

16.  lemiere | 9/10/2010 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

le précision de quoi……..????
si vous réfléchissez bien on ne sait même pas de quoi on parle…
ils ne peuvent vous donner que une précision de la mesure de la températures des bouées pas de l’océan(?)….sauf votre respect moi j’ai besoin de voir une analyse qui me relie cette température de bouées à une température des océans.. cela existe peut être… première remarque ce n’est évidemment pas la température des océans mais de la couche des océans dont le température change…
et pas grave par exemple si le volume de ce machin a augmenté ou diminué…
Ce n’est pas moi qui ergote…c’est eux qui font des analyses à un stade prématuré de la connaissance des océans.
Ce qui est dérisoire c’est que les mesures de calorimétrie demandent beaucoup de finesse et le précision…
là c’est comme les médias et les faits divers…..moins on en sait plus on peut parler….

17.  lemiere | 9/10/2010 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

du point de vue logique la preuve que les bouées mesurent plus ou moins un truc serait que d’en augmenter le nombre ne changerait rien aux mesures….à l’inverse .. en diminuer le nombre ( un sous échantillon ) ne doit non plus montrer de grandes différences sinon cela prouve que le nombre de bouées est insuffisant….
Il est necessaire de montrer cela au lecteur sinon…on dit et voit ce qu’on veut….et à ce stade on ne parle que de temperatures pas de chaleur …

Vous ne pourrez combattre les conclusions du giec sur l’effet de serre ça ce sont des spéculations théoriques…
Mais on peut aisément prouver que leur prétention d’avoir compris l’essentiel des mécanismes énergétiques du climat ( c’est nécessaire pour prétendre avoir sorti un signal faible dans les temperature) ne repose sur rien….

18.  lemiere | 9/10/2010 @ 12:47 Répondre à ce commentaire

On doit se poser la question inverse..
combien faut il de bouée pour mesurer le truc…..
On a deux méthodes :
théorique.. mais il faut commencer par connaitre justement le truc avec précision…
pratique.. quand l’augmentation du nombre de bouées ne change pas la mesure du truc…et c’est davantage une indication qu’une preuve…

19.  lemiere | 9/10/2010 @ 13:07 Répondre à ce commentaire

continuons….je ne connais pas les océans mais ce que je crois savoir c’est qu’il y a des courants froids et chauds…or pour mesurer un truc inhomogène il faut placer une densité d’appareils de mesure qui peu ou prou correspond aux gradients du truc donc en periphérie des masses d’eau homogènes ,comme cela semble évident d’ailleurs.. est ce le cas? on a bien quelques bouées au milieu des courants et plus en periphérie pour bien definir les volumes à tel ou tel temperature..?
La conclusion de l’article c’est : decidemment on ne connait rien des echanges d’energie entre l’océan et l’atmosphere…

20.  lemiere | 9/10/2010 @ 13:17 Répondre à ce commentaire

tout à fait daccord….

21.  lemiere | 9/10/2010 @ 13:18 Répondre à ce commentaire

pardon avec marot sur les modeles…

22.  PapyJako | 9/10/2010 @ 23:18 Répondre à ce commentaire

Marot (#3),

C’est un billet tout à fait extraordinaire.

J. D. s’est surpassé.

Je viens de le lire … et je plussoye !… Cet article sera une référence pour un bout de temps !…

JG2433 (#2),
Merci !

Et merci aussi, bien sûr, à Marot smile

23.  PapyJako | 9/10/2010 @ 23:21 Répondre à ce commentaire

Marot (#13),

Je critique l’orgueilleuse prétention à affirmer «je sais», détruite jour après jour.
Je critique la prétention maladive à nous annoncer l’avenir quand bien même un tour de passe-passe remplace prévision par projection.
Je critique la prétention d’avoir assis les modèles sur les lois de la physique, alors qu’ils ne prennent en compte que la mécanique des fluides dont on connaît les limites en turbulence et la gravitation, qu’ils ignorent superbement l’électromagnétisme et que leur thermodynamique est discutée.

Bien Marot !… cela m’évoque un célèbre « J’accuse !… »

24.  PapyJako | 9/10/2010 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

lemiere (#14),

Pour donner une illustration, pour mesurer l’altitude moyenne d’un paysage montagneux il faut beaucoup plus de point que pour obtenir celle d’une plaine avec le meme degré de confiance …mais surtout pour savoir combien il faut de point de mesures pour obtenir un degré de confiance équivalent ….il faut connaitre le relief….
90% de certitude…

J’aime cette comparaison. Je m’en resservirai ! Merci !

25.  Patrick Bousquet de Rouvex | 9/10/2010 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

Tiens, je me demande, que sont devenus, Müller, Legendre, Belouve, etc. Font-ils quelquefois (ou souvent) des commentaires sur skyfall ???

26.  M | 9/10/2010 @ 23:57 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#18),

cela m’évoque un célèbre “J’accuse !…”

Je suppose que beaucoup de personnes ici ne connaissent pas cette lettre ouverte d’Émile Zola.

Le texte complet de « J’accuse » est disponible sur Wikisource

27.  chacalou | 11/10/2010 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

« Le ciel ne vas pas nous tomber sur la tête »

=> Pour ceux que ça intéresse, le chapitre du livre consacré à la biodiversité est disponible ici:

http://www.cairn.info/revue-an.....ge-468.htm

Article de 2006, juste le titre qui a été modifié, surement pour renforcer le côté sceptique…

28.  Antonio San | 12/10/2010 @ 5:56 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#2), Tres interessant…

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