De l’usage de la peur …

On ne présente plus Bjørn Lomborg. Voici un de ses derniers articles.

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COPENHAGUE – Imaginons que dans les 70 à 80 années à venir, une cité portuaire géante – disons Tokyo – se retrouve engloutie par une montée du niveaux des eaux atteignant 15 pieds (environ 4,50 mètres, NdT) ou plus. Des millions d’habitants seraient en péril, ainsi que des infrastructures d’une valeur de plusieurs trillions de dollars.

Cette horrible perspective est exactement le genre d’évènement que les évangélistes du réchauffement climatique comme Al Gore ont en tête lorsqu’ils nous pressent de prendre « des mesures préventives à grande échelle pour protéger la civilisation humaine telle que nous la connaissons aujourd’hui. » Ce discours peut sembler extrémiste, mais compte tenu de tout ce qui est dans la balance, c’est sûrement justifié. Sans un effort conséquent et extrêmement concerté, comment pourrions-nous faire face à une montée des eaux de cette ampleur ?

Eh bien, nous l’avons déjà fait. En fait, c’est ce que nous faisons. Depuis 1930, le pompage excessif des nappes phréatiques a provoqué un affaissement de la ville de Tokyo de près de 15 pieds et certaines parties basses du centre ville s’affaissent même d’un pied (environ 30 centimètres, ndt) par an certaines années. Des affaissements similaires ont été constatés au cours du siècle écoulé dans un grand nombre de villes dont Tianjin, Shanghai, Osaka, Bangkok, et Jakarta. Dans chacun de ces cas, la ville est parvenue à se protéger de telles montées du niveau des eaux et à prospérer.

Le problème n’est pas de pouvoir ou de devoir ignorer le réchauffement climatique de la planète. Le problème est que nous devrions nous méfier des prédictions extravagantes. Le plus souvent, ce qui apparaît comme des évolutions effrayantes en termes de climat et de géographie finissent par être gérables – et dans certains cas, même bénignes.

Considérons par exemple les résultats des recherches des climatologues Robert J. Nicholls, Richard S.J. Tol et Athanasios T. Vafeidis. Dans le cadre d’un programme financé par l’Union Européenne, ils ont étudié ce que serait l’impact économique global d’un réchauffement climatique qui entrainerait la disparition complète de la calotte glacière de l’Antarctique occidental. Un événement de cette ampleur provoquerait probablement une montée du niveau des océans de peut-être 20 pieds (environ 6 mètres, ndt) dans les cent prochaines années – précisément le genre de chose que les activistes environnementaux ont en tête lorsque qu’ils annoncent l’éventualité de catastrophes de fin du monde. Mais cela serait-il si catastrophique ?

Pas selon Nicholls, Tol, et Vafeidis. Voici les faits. Une montée du niveau des mers de 20 pieds (ce qui, et c’est important, est dix fois supérieur aux pires prévisions du panel sur le climat des Nations Unies) engloutirait 16 000 miles carrés de côtes, sur lesquelles vivent actuellement plus de 400 millions d’habitants. Cela représente beaucoup de monde, bien sûr, mais pas l’humanité toute entière. En fait, cela représente moins de 6% de la population mondiale – ce qui veut dire que 94% de la population ne seraient pas sinistrés. Et la plupart de ceux qui vivent dans ces régions inondées n’auraient même jamais les pieds dans l’eau.

C’est parce que la grande majorité de ces 400 millions de personnes habitent dans les villes où ils pourraient être mis à l’abri relativement rapidement, comme à Tokyo. Donc, seuls 15 millions de personnes devront alors être relogés. Et ce sur une période de cent ans. Donc, selon Nicholls, Tol, et Vafeidis, le coût total de gestion de cette « catastrophe » – si les politiques ne tergiversent pas et appliquent des mesures intelligentes et concertées – serait d’environ 600 milliards de dollars par an, soit moins d’1% du PIB global.

Ce chiffre peut paraître étonnamment bas, mais c’est seulement parce que beaucoup trop d’entre nous ont fini par admettre l’argument très répandu selon lequel nous ne serons pas capables de nous adapter à une forte montée du niveau des eaux. Non seulement nous avons cette capacité, mais nous l’avons déjà démontré à de nombreuses reprises par le passé.

Qu’on le veuille ou non, le réchauffement climatique est une réalité, il est causé par l’homme, et nous devons agir. Mais nous ne sommes pas dans un contexte de fin du monde.

La climatologie est une discipline subtile et diablement compliquée qui produit rarement des prévisions sans équivoque ou des formulations limpides. Et après vingt ans de débats mais peu d’actions utiles sur le réchauffement climatique, il faut s’attendre à une bonne dose de frustration. Il y a une volonté compréhensible de couper court à tout ce verbiage et à bousculer les gens.

Malheureusement, faire peur aux gens ne change pas grand chose. Oui, des statistiques saisissantes combinées à un discours excessif attirera notre attention. Mais nous sommes rapidement désensibilisés, et nous avons donc besoin d’une injection supplémentaire de scénarios catastrophe pour nous faire bouger. Plus ces histoires d’horreur seront excessives, plus la probabilité qu’elles soient perçues comme tel est forte  – ce qui finira par lasser l’opinion publique qui détournera son attention.

Cela pourrait expliquer pourquoi les récents sondages montrent un désintérêt de plus en plus important du public pour le réchauffement climatique depuis trois ans. Aux Etats-Unis par exemple, un sondage de l’institut Pew a montré que le nombre d’Américains qui considèrent que le réchauffement climatique est un problème très sérieux est passé de 44% en avril 2008 à seulement 35% en octobre dernier. Plus récemment, une étude de la BBC a établi que seuls 26% des Britanniques croient au « changement climatique » causé par l’homme, un chiffre en baisse par rapport aux 41% évalués en novembre 2009. Et en Allemagne, la revue Der Spiegel a publié une enquête dont les résultats montrent que seuls 42% des citoyens craignaient un réchauffement climatique, comparé aux 62% évalués en 2006.

La peur peut être un important facteur de motivation sur le court terme, mais c’est un contexte difficile pour prendre des décisions sages sur un problème compliqué qui exige toute notre intelligence sur le long terme.

Bjørn Lomborg, auteur de L’écologiste sceptique et de Cool It (Du calme, ndt), est à la tête du Centre du Consensus de Copenhague et professeur adjoint à la Copenhagen Business School. (Source) (A voir)

51.  Patrick Bousquet de Rouvex | 10/10/2010 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#50),

Ce que je tente aussi de leur apprendre, c’est d’accepter certaines différences

Très bien. Donc appliquons-le nous à nous même. Quant à se demander ce qui leur arrive en cas d’accident, c’est un peu inutile : il est évident qu’ils appelleront le médecin et qu’il leur dira quoi faire comme tout le monde : vous ne connaissez personne qui vive à la campagne ? Il y a des médecins aussi à la campagne, et des pompiers, comme en ville ! En plus le fait qu’ils vivent en groupe est plutôt sécurisant : quand je vivais seul et que je suis tombé de mon toit en le refaisant, j’a

52.  Patrick Bousquet de Rouvex | 10/10/2010 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

…grrrr…. je disais : j’ai eu du mal à me traîner chez un voisin (je passe les détails) alors que le fait de vivre en communauté permet à chacun d’être sous l’oeil de quelqu’un d’autre et de plus ils ne font pas leur toit tout seuls. Donc sur le plan de la sécurité, je ne m’inquiète pas pour eux. Ce que moi j’aime moins, c’est la vie en communauté, je préfère mon petit cercle familial, ça me suffit bien d’avoir à justifier de mes actions auprès de ma femme, je n’aimerais pas le faire en groupe, genre confession publique, et toi qu’en penses-tu ?, etc… Sans doute une des raisons qui m’ont fait peu rechercher les boulots d’équipe et encore moins les groupes politiques ou syndicaux avec réunionnite à la clef : j’ai horreur d’attendre mon tour pour parler ! J’aime trop la liberté pour vivre dans ce genre d’éco-village, je suis plus radical qu’eux en fait, un individualiste forcené, et skyfall, pour ça, c’est génial, on peut dire ce qu’on pense sans attendre que le précédent vous passe la parole !!!

53.  Marco33 | 10/10/2010 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#51), J’habite à la campagne…..
Mais mon propos soulignait qu’il est quand même assez hypocrite de rejeter notre société quand tout va bien, pour ensuite aller pleurer qu’elle nous porte secours quand cela va mal.
Et là, je ne parle pas de pollution, mais d’une chute d’un toit, d’un enfant qui se brûle, d’une maladie aussi bien aiguë que chronique….

54.  Patrick Bousquet de Rouvex | 10/10/2010 @ 22:40 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#41), A propos de papier : http://www.youtube.com/watch?v=uTOgOxVotes
Marco33 (#53), Mais personne n’a dit qu’ils « rejetaient » notre société, ils veulent vivre sobrement, dans une « sobriété heureuse » dixit la séxagénaire, et en communauté : ils veulent juste améliorer notre société en se conduisant, selon eux, de façon plus responsables et plus conscients des « limites » en eau, en énergie et en réduisant la consommation de produits manufacturés de toute sorte par rapport à leur vie passée : je citais les moines comme référence, ce n’est pas pour rien, sauf qu’eux sont en famille. Ils ne rejettent pas, ils critiquent.

55.  Patrick Bousquet de Rouvex | 10/10/2010 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Araucan (#35), Comment vivre sur 6 hectares ? : http://www.youtube.com/watch?v.....r_embedded

56.  Araucan | 11/10/2010 @ 0:27 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#49),

Ni pelleteuse, ni toilettes sèches (on versait un broc d’eau sur les mouches, beurk), ni maisons à ossature bois et bottes de paille (la paille n’était pas bottelée), on allait chercher l’eau à la rivière ou au puits (aujourd’hui ils sont pollués… par les toilettes à eau des voisins et par le Roundup !)

Pour les toilettes, il y avait l'étable ou la cabane au fond du jardin.
Des maisons à ossature bois, il y en avait plein (cf les maisons à colombage …) dans les régions où la pierre n'était pas abondante.
Quant à la pollution des rivières et des puits, ce n'était pas aussi simple (cf les règlementations pour protéger les sources dans les pays producteurs de bière), la consommation de vin (seule boisson désinfectée en fait) car puits et sources près des villages étaient vite contaminés (déjections animales et humaines). Quant aux ruisseaux idem (mais moins que maintenant, certainement). En ville, comme tout se rejetait dans la rivière, mieux vaut éviter d'en parler (teinturiers, tanneurs, abattoirs, etc …).
OK, il n'y avait pas le Round Up ! smile et bien moins de nitrates …

Sur la permaculture, bien qu'au fond (techniques culturales) je pense qu'il y a beaucoup à prendre voire à développer (mais les pommes de terre violettes sont traditionnelles du coté de Clermont Ferrand… 😆 pas besoin d'aller au Pérou pour cela et puis il faudra me démontrer en quoi leur couleur joue sur leur adaptation …), votre vidéo ne répond pas à ma question : peut-on faire vivre 50 personnes sur 6 ha en Ardèche ? (plus x chèvres ?).

Au fait comment vont-ils se chauffer ? Parce qu'avec six hectares, c'est sur il n'y aura pas assez de bois … mais bon, il y a ce qu'il faut dans le département …

57.  Scaletrans | 11/10/2010 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#55),

Étonnant !

58.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 13:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#56),

Pour les toilettes, il y avait l’étable ou la cabane au fond du jardin.

C’est bien ça, c’était pas du tout hygiénique ; les toilettes sèches le sont et il n’y a pas besoin d’aller dehors se geler ou se mouiller les pieds pour faire ses besoins, c’est des vraies toilettes comme vous, sauf qu’on ne gaspille et ne pollue pas d’eau ! (cliquer sur mon nom pour en voir et lire ma profession de foi en second post). Ce n’est donc pas un retour en arrière. Nous (en Occident) sommes la société la plus hygiéniste de l’Histoire et il ne s’agit pas de revenir en arrière, ce n’est pas l’hygiène qui est remise en question, ils ont l’eau courante évidemment.

Des maisons à ossature bois, il y en avait plein (cf les maisons à colombage …) dans les régions où la pierre n’était pas abondante.

Bien sûr, c’est le moyen le plus économique et le plus rapide pour construire, mais autrefois, les espaces entre poteaux étaient remplis de torchis, peu isolant, mais autrefois on ne pensait pas à isoler ; la paille sert de paroi et d’isolant à un coût imbattable : c’est le mode constructif le plus économique aujourd’hui ! (les parpaings sont plus longs à monter et demandent de l’isolant rapporté). Il y a une vingtaine d’années, j’avais imaginé ce type de construction : je ne savais pas que ça avait déjà été expérimenté ailleurs et aujourd’hui ça se répand comme une traînée de poudre !

A part ça, l’Autriche n’est pas au Pérou (???) et il n’y a pas que les p de t violettes, il y en a de plein de sortes chez ce type, des rustiques qui poussent en altitude, au froid.

peut-on faire vivre 50 personnes sur 6 ha en Ardèche ?

Qui a dit qu’ils voulaient vivre en autarcie de l’agriculture seule ?? Ils vont bosser de-ci de-là, comme tout le monde !

Au fait comment vont-ils se chauffer ? Parce qu’avec six hectares, c’est sur il n’y aura pas assez de bois … mais bon, il y a ce qu’il faut dans le département …

Idem, s’ils n’ont pas assez de bois, ils en achèteront, tout simplement !

59.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#53), Je reviens à votre post , vous dites :

rejeter notre société quand tout va bien

Où avez-vous vu que tout allait bien dans notre société : vous vivez comment ? Avec combien par mois ? Si vous êtes dans une situation enviable, ce n’est pas le cas de tout le monde, regardez autour de vous et lisez : la seule chose qui permet à la société avec beaucoup de chômage de tenir encore, ce sont les allocations diverses qui existent encore, mais tout le monde n’a pas de quoi se payer des vacances aux Maldives (suivez mon regard…) ni de restaurer une maison ancienne comme le suggère Araucan, ce qui est effectivement fort dommage : regardez le prix des choses !

60.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Il y en a qui n’ont pas ces soucis-là et tant mieux pour eux ! : http://micheldeguilhermier.typ.....sted-.html

61.  Araucan | 11/10/2010 @ 14:40 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#58),

Sans entrer dans les détails (chacun met les toilettes ou les variétés qu'il veut chez lui), il y a une ou deux questions sous jacentes par rapport au discours/pratique de cette communauté : vise-t-elle l'autonomie de production ou simplement une moindre consommation totale ? Et d'autre part, cette moindre consommation s'appuie-t-elle sur des transferts sociaux ou juste sur la production de biens et de services de la communauté ? Une fois ces aspects éclaircis, cela résout une partie du débat ici.

Et ce que je suggérais sur les maisons anciennes, est qu'il est dommage de voir des maisons anciennes s'écrouler (ah les indivisions, ah le coût de l'immobilier) dans bien des villages (j'ai des exemples) et de voir construire par ailleurs (cela consomme soit des terres arables, soit des terrains "naturels" sans restaurer …) : y'a juste un truc, parce que si l'on arrive à construire à coût réduit, cela ne doit pas être non plus impossible pour de la restauration.

62.  PapyJako | 11/10/2010 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#58),

les toilettes sèches le sont et il n’y a pas besoin d’aller dehors se geler ou se mouiller les pieds pour faire ses besoins, c’est des vraies toilettes comme vous, sauf qu’on ne gaspille et ne pollue pas d’eau !

C’est quoi exectement « gaspiller » quand la ressource est abondante ?… dois-je respirer une fois sur deux pour économiser l’air ?

Vous n’avez pas apprécié ma proposition d’utiliser le pq sur ses deux faces, ce qui pourrait pourtant entraîner une économie de 50% d’un seul coup (enfoncé 10:10) …

Peut-être celle de ne pas en utiliser du tout, en laissant sécher (économie 100%), rencontrera un meilleur écho ?

63.  Araucan | 11/10/2010 @ 14:50 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#62),

Et pour en rajouter coté taquineries, combien faut-il d’eau pour produire un m3 de copeaux de bois ?

64.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

Araucan (#61), Je vous suggère de le leur demander. Pour la restauration, on aimerait bien la faire pour moins cher que le neuf, mais ça dépend vraiment de l’état de la baraque. En tant que restaurateur de maisons, d’époux d’architecte spécialisée dans la restauration (entre autres), et président de l’assoc. Maisons Paysannes de Corrèze, je vois tous les jours des gens qui peinent avec leur restauration. Quand on a le temps, c’est bien, et quand on sait tout faire soi-même aussi, mais tout seul, c’est pas évident (d’où ma chute du toit !) Et pourtant, ce serait l’idéal, avant de miter le paysage avec du neuf, souvent immonde… La solution de la maison paille est sa facilité, son coût, son efficacité énergétique, mais il faut faire ça en équipe, d’où les éco-villages où tout le monde aide tout le monde ;: pas besoin d’attendre les artisans pendant des mois, des frais réduits… mais les gens aisés qui ont un bon boulot n’iront évidemment pas se lancer là-dedans. Quant à l’eau nécessaire à produire le bois, c’est comme le CO2, y’a qu’à attendre qu’elle tombe du ciel, gratuitement, ce qui n’est pas le cas de celle du robinet, qui a nécessité de grands frais pour la potabiliser, l’acheminer, etc. Ce n’est pas un problème de manque d’eau en tout, mais de coût réel pour qu’elle soit polluée et donc polluante dès qu’utilisée dans les toilettes.

65.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#62), Là, je crois que vous vous enfoncez…

66.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 16:35 Répondre à ce commentaire

L’eau était une ressource abondante sous nos latitudes, moins sous d’autres; elle est désormais plus rare, contingentée car elle est devenue un produit industriel comme un autre, ce qui n’est pas (encore) le cas de l’air, sauf si un jour vous avez besoin d’un respirateur : là ca se voit, mais pour l’eau c’est pareil, elle vous est vendue, ce que n’est pas l’air. Donc l’économiser est indispensable.

67.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#62), Comparer l’eau et l’air est une fausse évidence ; il n’y a jamais eu de régions où manquait l’air, ni où il était plus difficile de se le procurer, contrairement à l’eau, c’est pourquoi nos petits malins de technocrates et autres politiques essaient de nous faire des taxes sur l’air qu’on respire, justement parce que sur l’eau ils les ont déjà faites depuis longtemps !

68.  Astre Noir | 11/10/2010 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#62),
Patrick Bousquet de Rouvex (#58),
Araucan (#63),

J’apporte mon témoignage de professionnel de l’assainissement sur les toilettes sèches : ça marche !

J’ai vu notamment des toilettes publiques sur ce modèle, et c’était beaucoup plus propre et ça puait beaucoup moins que des toilettes classiques.

L’avantage de ce type d’équipement, ce n’est pas de ne pas gaspiller d’eau, car en France, on ne manque pas d’eau, que d’autre part, l’eau utilisée pour les toilettes se retrouve au milieu naturel après épuration.

En revanche, ça permet d’éviter d’utiliser de l’eau potable pour évacuer sa grosse commission, car ça, c’est effectivement un gaspillage, mais un gaspillage économique.

Les exemples dont je parle sont très efficaces là où ils sont installés, c’est à dire à proximité de milieux sensibles, et dans des endroits très touristiques : grosse fréquentation, pas d’adduction d’eau à proximité, pas de possibilité de traitement des eaux usées efficace, cours d’eau servant à la baignade. Ou encore dans des cabanes d’alpages.

Déjà, pour des installations individuelles, je suis un peu plus dubitatif : il est nécessaire en parallèle de disposer d’un dispositif d’assainissement non collectif (ANC en jargon) pour les autres eaux usées (vaisselle, lessives, toilette au singulier). Privé de l’apport des matières fécales qui permettent un bon développement de la flore épuratrice, ces dispositifs d’ANC seront moins efficaces sur les eaux grises.

Autre problème : l’évacuation du compost ; il est recommandé de ne pas épandre ce compost sur son jardin potager, car on n’est jamais sûr qu’il soit hygiénisé à 100 %. Est ce que le propriétaire de l’installation va respecter cette recommandation ?

Quant à son application sur des habitations collectives, ce n’est même pas la peine d’y penser

69.  floyd | 11/10/2010 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#68),

J’apporte mon témoignage de professionnel de l’assainissement sur les toilettes sèches : ça marche !

Mais rien ne remplacera jamais le plaisir de se faire nettoyer les fesses par un jet d’eau! aaaahhhhh! 😉 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/T.....3%A0_bidet

70.  Astre Noir | 11/10/2010 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#64),

La solution de la maison paille est sa facilité,

Oui, mais attention au grand méchant loup :

71.  PapyJako | 11/10/2010 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#68),

Autre problème : l’évacuation du compost ; il est recommandé de ne pas épandre ce compost sur son jardin potager, car on n’est jamais sûr qu’il soit hygiénisé à 100 %

Tandis que de la merde d’animaux, dont personne n’a jamais vérifié l’état sanitaire 😈 😈 ce serait « hygiénique » … forcément car « bio » !… 👿 👿

72.  PapyJako | 11/10/2010 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#67),

contrairement à l’eau …

Economiser l’eau là ou il y en a n’apportera jamais rien là où il n’y en a pas.

73.  Astre Noir | 11/10/2010 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#71),

Non, c’est exactement pareil : les parcelles qui ont reçu des épandages de fumiers ou lisiers sont interdites de cultures maraîchères pendant un an

74.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#70), c’est justement l’histoire qu je lisais aujourd’hui à ma Petite Loupiotte ! Merci de votre témoignage pourtant je ne partage pas votre avis tout à fait :

Déjà, pour des installations individuelles, je suis un peu plus dubitatif : il est nécessaire en parallèle de disposer d’un dispositif d’assainissement non collectif (ANC en jargon) pour les autres eaux usées (vaisselle, lessives, toilette au singulier). Privé de l’apport des matières fécales qui permettent un bon développement de la flore épuratrice, ces dispositifs d’ANC seront moins efficaces sur les eaux grises.

Ne vous inquiétez pas pour le pouvoir épurateur des plantes que l’on met dans les bassins ; phragmites (roseaux), massettes, iris, etc., leur pouvoir épurateur est parfait : à la sortie de mes bassins, l’eau a été analysée par le labo départemental, verdict : qualité « baignade » !
Voir à ce sujet le site :
eauvivante.net

Quant à son application sur des habitations collectives, ce n’est même pas la peine d’y penser

Bien sûr que si, on y pense et on le fait : il y a en Suède une ville entière qui fonctionne avec les toilettes sèches !

75.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

C’est la ville de Tanum 12 000 habitants, mais personne n’est obligé d’y vivre ! (No pressure 😉 ) et lisez cette page, où vous trouverez plein d’infos utiles, ce journaliste étant venu chez nous pour récolter ces infos ! :http://limousin-poitou-charent.....226-fr.php

76.  Marco33 | 11/10/2010 @ 19:43 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#59), Tout dépend où vous mettez le curseur!
En France, pour les plus démunis, des « matelas » sociaux permettent de vivre (RSA, CMU, CAF, etc, etc,…. vous connaissez?)
Surtout si l’on se compare à quoi, 95% de l’humanité? (nombre cité au pifomètre)
Je n’ai pas fait de recherches là, tout de suite, mais combien d’individus sur notre petite planète bénéficie d’un revenu minimum, d’aides sociales à rallonge, de soins gratuits?
Alors certes, je suis réducteur en disant que tout va bien : il y a toujours des choses qui ne vont pas, d’autres largement perfectibles. Mais -pardon- nos décroissants pour une large part, critiquent notre société avec une GROSSE cuillère en argent massif dans la bouche.
Peut-être que dans le reportage, ce n’est pas dit clairement, mais le petit Philémon, qu’a-t-il dit?
Pensez-vous que nos rivières soient plus polluées qu’hier, idem de l’air, des sols.
Notre espérance de vie recule-t-elle? La qualité de notre santé c’est-elle dégradée?
Je le répète : qu’ils vivent comme ils l’entendent, mais qu’ils gardent leur discours moralisateur pour eux et SURTOUT, qu’ils ne m’imposent rien !!!!!!
La Nature n’est PAS par nature bienveillante et gentille.
Pour revenir au reportage : outre qu’il est complètement subjectif, totalement superficiel et délibérément propagandiste, il montre certains aspects plutôt coercitif…. la réunion matinale, cela me rappelait les rassemblements sur la place d’armes pendant mon service militaire……

77.  M | 11/10/2010 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#75),

Un lien cliquable , c’est toujours mieux

78.  Clair de Lune | 11/10/2010 @ 20:29 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#76)

Exactement. Je n’ai rien à redire sur votre commentaire.

« Je le répète : qu’ils vivent comme ils l’entendent, mais qu’ils gardent leur discours moralisateur pour eux et SURTOUT, qu’ils ne m’imposent rien !!!!!!
La Nature n’est PAS par nature bienveillante et gentille.
Pour revenir au reportage : outre qu’il est complètement subjectif, totalement superficiel et délibérément propagandiste, il montre certains aspects plutôt coercitif…. la réunion matinale, cela me rappelait les rassemblements sur la place d’armes pendant mon service militaire……  »

Je plussoie smile

79.  pastilleverte | 11/10/2010 @ 20:46 Répondre à ce commentaire

Je ne sais pas si ça aura sa place ici, mais je vous propose un autre terme lu sur le blog Enerzine : « Hyperthermie planétaire »; Je pense que ça a une autre gueule que le bien fade « Réchauffement climatique », non ?
Dans l’échange qui en suivit, ma réponse (très fine) fut la suivante : « et comment calibrez-vous le thermomètre enfoncé dans le c… de la Terre ? »
Bon OK c’était vraiment très très fin, oublions ce moment de créativité (je parle de ma réponse…ininspirée) et usons et abusons de « hyperthermie planétaire », dont le seul défaut en abrégé est de donner « HP », qui me rappelle comme le nom d’un fabricant de matériel informatique… bien que RCA était le nom de quoi, déjà ? (un éditeur de musique ou une station de radio US ? )
Qu’en pensez-vous ?

80.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Sur Rue89, des précisions sur l’Ardèche : http://www.terra-economica.inf.....12908.html

81.  Marco33 | 11/10/2010 @ 22:45 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#80),
Cette approche là me paraît moins doctrinaire et n’est pas inintéressante, mais la frontière est mince avec une approche idéologique doctrinaire.
Cela montre surtout l’absence de compréhension de certains mécanismes fondamentaux.
Je l’ai déjà écrit, mais je le réécris : l’argent n’est pas une finalité, mais un moyen. En oubliant cela, certains se perdent.
L’exemple de la voiture est faux, limite mensonger de la part d’un homme plutôt réfléchis (peut-être pas assez?)
On sent aussi une forte recherche de repère spirituel : pourquoi pas tant que ça ne vire pas à la religion, voir la secte !!!
Mais tout cela, ce n’est que mon opinion…..

82.  Patrick Bousquet de Rouvex | 11/10/2010 @ 23:03 Répondre à ce commentaire

M (#77), Merci, je me demande ce qui s’était passé ?

83.  pastilleverte | 12/10/2010 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

lu le « reportage » sur la secte, l’association. Certes un brin propagandiste, mais je m’attendais à pire dans le genre la nature et les petits oiseaux…
Bien OK avec marco33 et Clair de lune
Petit gag (mais trop facile !) la bougie comme symbole de l’écologie, je me gausse ! En effet, bonne chance pour les infections pulmonaires diverses et variées suite à une exposition prolongée aux bougies. Ne pas oublier que la première cause de décès dans le monde, et encore plus hors pays « riches », ce sont les suites des maladies pulmonaires, dûes essentiellement à l’ingestion prolongée de « fumées » et autres s….ies dégagées par la combustion de cette biomasse qui s’appelle du bois ou de la bouse séchée, et on ne parle même pas des effets sur le « changement des sols » quand ce n’est pas de la déforestation.

84.  PapyJako | 12/10/2010 @ 10:50 Répondre à ce commentaire

Le titre du fil est « De l’usage de la peur ».

Or, depuis plusieurs jours, il est devenu un vecteur de propagande utilisé par Patrick Bousquet de Rouvex pour faire de la pub Bisounours pour son site « ecol’eau ».

Quel est le rapport ? sad

Tout le monde sait qu’il y toujours eu, qu’il y a, et qu’il y aura toujours, des nostalgiques du passé, qui s’ajoutent aux bobos en manque des camps scouts de leur jeunesse, et qui croient qu’ils vont la retrouver (la jeunesse) en allant habiter en communauté sous des huttes en paille en passant leurs soirées autour d’un feu de camp et en faisant leurs besoins sur des tas de copeaux.

Tant qu’ils ne font de tort à personne, moi je m’en fiche. Mais lorsqu’on prétend démontrer que cela est le mode de vie de l’avenir et que ceux qui ne l’adoptent pas sont coupables, je dis stop.

C’est pour cela que j’ai pris les interventions de Patrick Bousquet de Rouvex sur ce fil sous l’angle de la dérision – un peu (au-delà de la) limite je le reconnais – mais méritent-elles vraiment autre chose ?

85.  miniTAX | 12/10/2010 @ 11:37 Répondre à ce commentaire

Petit gag (mais trop facile !) la bougie comme symbole de l’écologie, je me gausse ! En effet, bonne chance pour les infections pulmonaires diverses et variées suite à une exposition prolongée aux bougies.

pastilleverte (#83), et puis, pour reprendre un concept à la noix mode, en terme de « bilan carbone », la bougie est carrément à la ramasse. Une seule bougie consomme l’équivalent de 20W, soit une ampoule écotone, mais pour un éclairement 10x moindre. Donc question émission de gaz sataniques, la St Valentin et les dîners aux chandelles font un carnage au climat !
Soyons logique, on avait interdit à la vente les ampoules à filament, à quand la mise hors-la loi des cires, paraffines, bougeoirs et divers instruments de torture de la planète ?

86.  Patrick Bousquet de Rouvex | 12/10/2010 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#83), La bougie comme symbole de l’écologie ? il faut de la paraffine, càd du pétrole et des usines autour ! (on ne les fait plus en suint à la maison depuis longtemps). Non, je ne pense pas que quelqu’un dans ces éco-villages prône sérieusement la bougie, en tout cas mes oreilles ne l’ont pas entendu dans ce reportage : là, il est question du type qui « passe » à la bougie parce qu’il n’a plus d’électricité ! (ce que je fais quand les lignes EDF ont sauté lors d’un orage par exemple, c’est-à dire une roue de secours). Ce qui veut dire qu’il n’est pas raccordé au réseau ; c’est vrai que quelque part c’est une forme de misère, ou limite, je ne pense pas que ce soit le cas de tous, ou alors c’est un scoop ! En tout cas, c’est caricatural, mais bon, chacun fait ce qu’il veut, comme on disait très justement. moi j’en connais qui vivent d’une façon qui ne me convient pas, et je ne dors pas chez eux, voilà tout ! Quant aux fumées du feu de bois, bien d’accord, d’ailleurs j’en ai déjà parlé ici, il y a plein de gens qui adorent le feu dans la cheminée (pas des bobo-écolos, des gens « normaux » !) et je n’ai de cesse de les prévenir contre la BPCO et tout le tremblement ! (voir mon blog, hi, hi…)
PapyJako (#84),

vecteur de propagande utilisé par Patrick Bousquet de Rouvex pour faire de la pub Bisounours pour son site “ecol’eau”.

Propagande ? Non, information sur ce sujet que beaucoup ignorent ou connaissent très mal, puisqu’ils en rigolent bêtement comme des potaches. La colère aussi, que je perçois dans vos dernières interventions, est coutumière: moi-même, il y a une dizaine d’années, quand mon épouse (jeune) m’a fait connaître les toilettes sèches et m’a proposé de nous y mettre, ma première réaction (de vieux) a été de me foutre en colère !! Mais finalement, après étude de la chose, j’ai accepté d’essayer… et l’essayer, c’est l’adopter ! Alors, Papy, surtout, n’essayez pas !!! Et dites-vous que vous serez mort avant que cela ne se soit répandu (imposé ?) partout !!! Quand à chercher à envoyer les foules sur mon blog, dites-vous bien que, d’abord, je n’y gagne rien, même pas de la considération, la preuve, et d’autre part, depuis qu’on en a parlé sur cette page, combien de gens parmi les visiteurs de mon blog sont venus de skyfall ? 100 ? 30 ? 10 ? non, 3, dont un Belge et un Suisse ! Et depuis que vous vous en êtes fait le sergent recruteur à 10 h 50 où un 4° est venu de cette page 645. Si je devais compter sur skyfall pour faire venir des visiteurs sur mon blog, ce serait raté ! Mais au fait, n’est-ce pas vous qui périodiquement invitez les commentateurs et lecteurs de skyfall à aller sur Le Post lire vos oeuvres que j’ai d’ailleurs saluées en leur temps ? Alors, pourquoi cette grogne ? Cool Papy, comme disait Araucan sur une autre page…

87.  PapyJako | 12/10/2010 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#86),

avant que cela ne se soit répandu (imposé ?) partout !!!

Près de 80% de la population Française vit en milieu urbain. Absolument inadapté à vos cacas-sur-tas-de-copeaux. Et avec cette absurde loi grenelle la proportion va obligatoirement augmenter.

88.  Patrick Bousquet de Rouvex | 12/10/2010 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#87), A propos de mon blog, j’oubliais un visiteur de marque à 10 h 47 (tiens, tiens ?), provenant de Wikio pour connaître le taux de fréquentation de mon blog, qui n’est plus très brillant depuis que je ne le nourris quasiment plus : il faut savoir que ce n’est pas la teneur ou la qualité d’un blog qui fait sa fréquentation, mais essentiellement le fait de mettre souvent de nouveaux posts qui le fait répertorier sur Google. Comme à part lire skyfall, je ne passe plus beaucoup de temps sur le net pour cause de Baby-sitting, mon blog périclite et tant pis, ça ne me fait ni chaud ni froid. Quand à votre dernière intervention, j’y ai déjà répondu en commentaire 75, mais rassurez-vous, le Grenelle ne le prévoit pas en France alors que c’est tout à fait faisable : il suffit de l’installer dans les immeubles comme on avait les vide-ordures. L’air comprimé est appelé à remplacer l’eau pour évacuer les matières : l’eau c’est une solution développée dans l’Antiquité et seulement un peu perfectionnée en plusieurs milliers d’années en faisant des meilleurs tuyaux et en en mettant partout: le monde « civilisé » c’est le monde des tuyaux. Il est très facile de remplacer les tuyaux d’évacuation de toilettes à eau par l’équivalent à air comprimé, la récupération des matières se faisant au bas de l’immeuble périodiquement. En attendant, on peut se passer de copeaux, et c’est ce que nous allons installer chez nous et aussi là : http://www.lebattementdailes.org
C’est une cuve à compostage interne ou « Toilettes scandinaves », voir aussi là : http://www.toilettesdumonde.org

89.  miniTAX | 12/10/2010 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

Près de 80% de la population Française vit en milieu urbain. Absolument inadapté à vos cacas-sur-tas-de-copeaux.

PapyJako (#87),
Papy, vous avez quand même pas mal de préjugés contre les toilettes sèches ! Sachez que si vous avez une source d’aération correctement régulée, il n’y a pas besoin de copeaux de bois. Et on peut très bien envisager de faire des toilettes sèches en appart, avec une vmc dédiée et des biofiltres.
Les toilettes sèches modernes avec cuve de compostage à double isolation thermorégulée et à ventilation à flux contrôlé par micro-contrôleur, c’est quand même autre chose que la cabane au fond du jardin. Enfin, c’est ce que m’a dit le vendeur à la foire de Paris, warfff 😉
Le seul petit frein que je vois à une large implantation, c’est qu’il faut des plombiers spécialisés en électronique à microprocesseur option chiottes… Mais c’est les emplois verts de demain, paraît il.

90.  Scaletrans | 12/10/2010 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#89),

Mais il sait tout l’ami Minitax… et en plus j’ai encore bien rigolé 😆
Que ferait-on sans vous ?

91.  pecqror | 12/10/2010 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

Et ça existe en plus…
Prix TVA compris: 1640 €. Quand même.

92.  PapyJako | 12/10/2010 @ 17:29 Répondre à ce commentaire

pecqror (#91),

Et ça existe en plus…
Prix TVA compris: 1640 €. Quand même.

Plus l’intervention de l’équipe de (miniTAX (#89))

plombiers spécialisés en électronique à microprocesseur option chiottes…

Comme pour tous les problèmes de pollution – sans aucune exception – les déjections humaines ne posent problème que par leur concentration, c’est à dire en environnement urbain.

A part le problème de la concentration, la présence des excréments humains dans l’environnement naturel n’a aucune raison d’être plus dommageable pour ce dernier que ne le sont celle des animaux, domestiques et aussi sauvages. La nature est la meilleure experte en recyclage.

Et, en plus, on a toujours su faire d’excellentes et efficaces fosses septiques (sans ‘c’), qui fonctionnent de multiples années sans aucun entretien, et sans pollution.

Envisage-t-on de contraindre les sangliers, cerfs, daims, canards, tourterelles, moneaux, vautours … et les loups et ours – puisqu’ils ne faut pas les oublier – à aller faire leurs besoins dans des toilettes sèches ? …

C’est Renaud qui avait dit :

La mer c’est dégeulasse, les poissons baisent dedans

J’ajouterais … et ils ne font pas que baiser !

En définitive, la toilette sèche n’est donc applicable que là – à la campagne – où on n’en a pas besoin.

93.  luc | 12/10/2010 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#89),
Il ne fera pas bon se trouver à côté de la ventilation de ce truc! Je pense à une tour de bureaux avec 8 000 personnes dedans, il faudra un bon nombre de camions par jour pur emmener la merde, pour où au fait?

94.  miniTAX | 12/10/2010 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

luc (#93), c’est clair qu’avec les TS dans un immeuble de bureau de 8000 personnes, ça risque de devenir vite la Tour Montparnasse Infernale, même sans Eric & Ramsy. Mais il ne faut alors pas vous plaindre que l’odeur de la campagne vous manque !

Plus sérieusement, on voit que vous ne connaissez rien en toilette sèche. D’abord on parle d’un petit immeuble ou une maison de ville, alors pas la peine de se la péter avec votre tour de 8000 personnes. Ensuite, une TS avec chambre de compostage, vous en avez pour des semaines de stock puisque le volume se réduit d’un rapport de 1 à 5. Même en mettant les restes compostables de cuisine, on peut arriver à un vidage de sac tous les mois. Et pour l’évacuation, je ne vois pas en quoi c’est plus « chiant » que vider les poubelles. Quant aux débouchés, ne vous inquiétez pas, on arrive à refourguer aux jardiniers du dimanche même des boues de stations d’épuration alors bon…
Bref, je ne suis pas particulièrement fada des TS, surtout dans nos contrées qui n’ont jamais manqué en eau propre et de qualité (un des arguments bidons avancés par les promoteurs des TS) mais c’est une technique qui peut souvent être très judicieuse, alors pas la peine de la caricaturer. Pour l’avoir utilisé au Maroc et en Hollande, je la trouve très bien (notamment l’absence de dégâts collatéraux lors des tirs de mortiers dans les cuvettes d’eau) et très loin de l’image de la cabane au fond du jardin que ses détracteurs voudraient lui coller.

Oui, les toilettes sèches peuvent être high tech, les passionnés peuvent vous en parler pendant des heures, sur la durée idéale de compostage, sur l’humidité et le taux de ventilation requis, sur la température minimale pour « stériliser » la merde, sur le profil NPK du produit fini, sur la fabrication des biofiltres, sur les doubles cuves…
Dans cette question (ou comme dans d’autres), il faut être comme les parachutes : ouvert, sinon, on s’écrase.

95.  PapyJako | 12/10/2010 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

@Patrick Bousquet de Rouvex
@miniTAX

Vous aimez les toilettes sèches ?… Vous adorez les toilettes sèches

Et vous trouvez que c’est une raison de pourrir ce fil, qui aurait pu être intéressant, avec votre prosélitisme à la con.

Mettez-en chez vous, dans toutes les pièces si vous voulez, offrez-en à vos amis – tiens, Noël arrive …

Demandez à l’administrateur d’ouvrir un fil « Toilettes sèches et papier hygiénique » …

Mais arrêtez de nous faire ch..r dans un fil où c’est absolument hors sujet.

96.  Bob | 12/10/2010 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

cool, cool !

Vous n’allez quand même pas vous empailler sur l’art et la manière d’évacuer la m…e ?

N’est-ce pas ?

97.  PapyJako | 12/10/2010 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

Bob (#96),

Vous n’allez quand même pas vous empailler sur l’art et la manière d’évacuer la m…e ?

C’est justement ce que je demande. Qu’on arrête !

98.  Patrick Bousquet de Rouvex | 12/10/2010 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#97), A qui le dites-vous ?

99.  PapyJako | 12/10/2010 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#98),
Vous avez vraiment un doute ?

100.  miniTAX | 13/10/2010 @ 0:52 Répondre à ce commentaire

Demandez à l’administrateur d’ouvrir un fil “Toilettes sèches et papier hygiénique” …

PapyJako (#95), pour quoi faire ? vous l’avez déjà fait en premier dans ce fil même !

Et non, j’ai déjà dit que je ne suis pas fada des toilettes sèches (et encore moins du PQ utilisé sur les deux faces, copyright Papy).
Donc m’accuser de « prolésytisme à la con », et bah je vais vous dire, c’est trop injuste

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