L’hiver à Copenhague est un peu froid.

Voici la première partie traduite en français via la traduction anglaise par le site "Our man in Sichuan" qui a mis en ligne une traduction partielle du livre "La Conspiration du Carbone, la guerre à mort entre la Chine et l'Occident" présenté par Skyfall ici. Merci à Scaletrans.

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1) L'hiver à Copenhague est un peu froid.


C’était tout à fait prévisible. En raison des intérêts et priorités des différentes parties, la Conférence de Copenhague sur le Changement Climatique ne pouvait pas déboucher sur un accord légalement contraignant.

Copenhague fut appelé "La dernière chance de sauver l’humanité". Si l’humanité ne limitait pas ses émissions de dioxyde de carbone, "la planète aurait été à seulement 6 degrés de la catastrophe", etc. Le fait que Copenhague ne soit parvenu à aucun accord final en laissa beaucoup désappointés et anxieux, comme tous les médias l’ont rapporté.
On a souvent entendu des prédictions terrifiantes, dans les journaux, à la TV et sur Internet . Avec l’implacable augmentation des gaz à effet de serre, le réchauffement ininterrompu du monde entier, l'extinction [d’espèces] à grande échelle, la fonte des glaces de l’Alaska, les îles du Pacifique s’enfonçant dans la mer, la constante expansion du désert de Mongolie intérieure et la contraction des glaciers péruviens…

Mais il y avait un écart certain entre la réalité et les peurs populaires. La météo hivernale glaciale à Copenhague laissa une profonde impression sur les participants.

Dès les quelques premiers jours de la conférence, le vent d’hiver gémissait dehors, et les derniers jours étaient pleins de flocons de neige tourbillonnants : la neige atteignit 10 cm. Alors que Copenhague battait son plein, une grande partie de l’Allemagne subissait de fortes chutes de neige avec des températures descendant à moins dix. Un lac de Bavière atteignit moins 33, la plus basse température enregistrée en Europe [cette année là NdT]. 4 rames Eurostar s’immobilisaient sous la Manche dans le tunnel de secours. C’était la première fois en 15 ans que ce genre d’incident se produisait ; et les portes de quelques trains interurbains d’Allemagne étaient bloquées par le gel.

Loin de là, l'Asie était aussi dans les griffes de ses hivers habituellement froids.
A la fin de Décembre 2009, une rafale de vent frappa la Chine. En l’espace d’une nuit, dans la partie nord du Xinjiang, la température descendit en dessous de moins 30. Au début de 2010, la température à Pékin atteignit moins 16, la température la plus basse enregistrée depuis 40 ans.

C’était comme si l’hiver glacial se riait de toutes les théories du "réchauffement mondial". Si le monde se réchauffait à un rythme toujours croissant, comme tous ces environnementalistes le disent, d’où venait alors ce froid extrême ? A chaque fois qu’il y a eu un doute sur le réchauffement mondial, c’est presque comme si les environnementalistes ont retourné chaque evénement et ont prétendu qu'il est aussi le résultat du réchauffement mondial. L’effet de serre est devenu tel un grand panier, quoiqu'il arrive, mettez le dedans.

Contrastant avec le temps glacial de Copenhague, l’atmosphère des discussions y était assez chaude. L’Amérique, l’Europe ainsi que nombre de pays émergents, menaient de nombreuses discussions animées sur la réduction des émissions de dioxyde de carbone.

Copenhague a attiré 5.000 reporters, 110 chefs d'Etat et il y a eu au total 15.000 participants. Ce fut la plus grande conférence climatique de l’histoire. 46.200 tonnes de dioxyde de carbone furent émises par les participants à la conférence et les transports associés. C’est l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de 50.000 éthiopiens et cela pourrait remplir 10.000 piscines olympiques. La conférence qui était convoquée pour réduire les émissions de dioxyde de carbone en était également responsable. Cela n’ajoutait-il pas une couche de glace à la surface d’une neige fragile ?
Copenhague avait-elle réellement pour but la prospérité de l’humanité ? Alors pourquoi cette conférence particulière annoncée comme le "futur de l’humanité" a-t-elle fini en pugilat ?
Le climat est-il réellement en train de se réchauffer chaque jour ? Le dioxyde de carbone est-il réellement la "Main Noire" dans notre dos ? Avec de stricts objectifs d’émissions, les pays en développement n’ont-ils vraiment pas le droit de brûler du charbon ou du pétrole ?

Y aurait-il un agenda caché ?


2. L’énergie solaire produit de l’électricité, mais elle est bien trop chère pour les pauvres.

Quelle est la puissance de l’énergie solaire, quelle est celle de l’énergie éolienne ?

En entendant cela, chacun pensera probablement quelle étrange question à se poser. En raison d’une opinion consensuelle bétonnée par une longue période de propagande, la pensée des gens change immédiatement de direction, ne fait plus attention au fond de la question originale, se rappelant que l’énergie solaire est la forme d’énergie la plus propre, qu’elle est renouvelable, pas comme le charbon qui s’épuise à mesure que vous l’extrayez, et qu'elle représente une révolution dans les ressources énergétiques. L’énergie solaire est vue comme l’aurore du futur. Qui sait si un jour elle ne remplacera pas toutes les formes conventionnelles de génération électrique ?
N’est-ce pas la plus merveilleuse idée possible, pas de pollution, partout des montagnes et des rivières naturelles, les gens n’ayant plus à s’embêter avec des effondrements de mines de charbon, plus besoin de se préoccuper de forêts coupées, plus besoin de craindre l’élévation du niveau des mers submergeant les pays insulaires ? C’est comme si, l’humanité adoptant les énergies propres, tous nos problèmes seraient  alors balayés d’un revers de main. Mais est-ce vraiment ce qui arriverait ?
Il y a un vrai problème que chacun doit affronter. L’énergie solaire, l’énergie éolienne peuvent-elles être utilisées à grande échelle ? Peuvent-elles produire suffisamment de courant pour la grande industrie ? Peuvent-elles alimenter le déplacement des trains ?

La réponse est bien évidemment négative.

L’énergie solaire est semblable à l’éolienne, à tout le moins instable (NdT : en production). Une journée nuageuse ou pluvieuse et voilà la capacité de l’énergie solaire à générer de l’électricité grandement affectée. Nous voyons que les éoliennes restent immobiles pour de longues périodes parce que le vent n’est pas constant, soufflant, ne soufflant pas, ou perdant de sa force.
Dans l’état actuel de la technologie, il reste toujours très difficile de stocker l’électricité issue des grosses fermes d’éoliennes. Passez juste de la production électrique à la production chimique pour revenir à la production électrique selon les besoins c’est parfait. Mais le rendement d’une telle conversion n’est pas bon et nécessite des recherches.
Une conclusion évidente est la suivante: les sources d’énergie traditionnelles sont irremplaçables, l’énergie éolienne et solaire et les autres énergies nouvelles ne pourront combler le trou que dans longtemps. Il se passera beaucoup de temps avant que ces nouvelles énergies puissent être utilisées pour la grande industrie.
Mais en Afrique et dans beaucoup d’autres régions en développement, nous voyons régulièrement des organismes environnementaux verts faisant partout du battage pour toutes sortes de théories pour la sauvegarde de l’environnement, organisant toutes sortes de formations, conférences, apprenant aux populations locales comment utiliser l’électricité, apprenant aux gens à nourrir leur conscience environnementale, comment combattre les pollutions, éviter d’utiliser le pétrole ou le charbon et combien il est préférable d’utiliser l’énergie solaire et éolienne.

D’où vient cet équipement pour l’énergie solaire et éolienne ? La réponse est : de l’Europe. L’énergie nucléaire est principalement aux mains des Français, alors que les technologies éolienne, solaire et nucléaire sont aussi concentrées dans les pays européens, les USA, etc.

En Mai 2009, lorsque l’Union Africaine a mis en oeuvre ces politiques avec des experts occidentaux, ils déclarèrent que l’électricité était terriblement importante pour l’industrie, l’agriculture et le reste, mais que seulement 30% de la population africaine y avait accès.

L’Afrique a d’énormes réserves de charbon et de pétrole, mais aux yeux des environnementalistes, elle ne doit pas y toucher. Les Africains doivent seulement utiliser de l’énergie propre et attendre que les méthodes de production d’énergie solaire, éolienne ou autres mûrissent, et seulement à ce moment là ils auront l’opportunité de développer leur économie. [NdT. Voir à ce sujet La vraie crise climatique africaine de Fiona Kobusingye sur Skyfall].

@@@@@@

1.  pastilleverte | 9/12/2010 @ 20:29 Répondre à ce commentaire

L’on rappellera que un ou des hivers « froids » même successifs ne font pas plus un nouvel âge glaciaire, que l’été caniculaire de 2003 et 2006 ou le minimum d’extent en 30 ans de la banquise Nord en 2007 ne prouvait le « réchauffement climatique ».
Ceci dit, hélas, (3 fois), ni l’énergie éolienne, ni le PV ne sont suffisamment performants (techniquement et économiquement) pour remplacer à grande échelle les énergies fossiles.
Tout le « mal » que l’on peut leur souhaiter c’est d’accélérer les progrès technologiques (et économiques)… mais au moins d’un facteur 10… ce qui (3 fois hélas) n’est pas pour demain (après demain, peut être ?°
On a bien la géothermie, mais qui doit aussi progresser en termes économiques (forage) et de maintenance (corrosion), là, si on se donne les moyens, pourquoi pas d’ici 4 à 5 ans ?
Et en attendant, la meilleure ENR, mais « uniquement » pour les gros gaspilleurs que nous sommes, reste la sobriété énergétique (je n’ai pas dit le retour à l’âge de la pierre ou même au moyen âge !)

2.  Murps | 9/12/2010 @ 20:46 Répondre à ce commentaire

Ceci dit, hélas, (3 fois), ni l’énergie éolienne, ni le PV ne sont suffisamment performants (techniquement et économiquement) pour remplacer à grande échelle les énergies fossiles.
Tout le “mal” que l’on peut leur souhaiter c’est d’accélérer les progrès technologiques (et économiques)…

Non.
Ce n’est pas un problème de développement de technologie.
L’énergie tirée du vent, c’est peanuts, et celle du soleil c’est 1400 W/m2, et pissétout.
On peut développer ce qu’on veut, ça ne changera rien car les limites sont physiques et pas technologiques.

En ce qui concerne le gaspillage d’énergie, je n’ai pas de complexes : je ne regarde que mon porte-monnaie.

3.  lemiere jacques | 9/12/2010 @ 21:16 Répondre à ce commentaire

de toutes façon copenhague etait la « dernière chance pour agir »…pas voie de conséquence il est trop tard….ce qui devrait clore le débat…

4.  Fabge02 | 9/12/2010 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

Ces hommes politiques doivent tous avoir des conseillers qui leur ont dit que tout ça n’était pas très sérieux.

5.  Antonio San | 10/12/2010 @ 1:08 Répondre à ce commentaire

Ah quand Huet déconne…

Le problème, c’est donc le changement… Lequel est, pour l’hiver en France, celui-ci : les hivers les plus froids seront moins fréquents, mais il y aura toujours des vagues de froids susceptibles de provoquer des situations similaires à celle de la nuit dernière. Y compris sur le sud du pays, même si là, cela sera encore plus rare. Anticiper cette rareté accrue, et décider en conséquence comment y faire face fait partie des problématiques majeures du changement climatique.

Et oui cette rareté est telle que cela fait maintenant trois hivers de suite que la neige fait sont apparition et que des records de froid sont établis dans l’hémisphere nord… Mais comme Huet doit croire au pere Noel Cattiaux et Cie…

On rit bien sur de lire que le problème c’est le changement climatique, à croire que le climat c’était fossilisé, comme la science de Gore, settled, ré-glé!

6.  JG2433 | 10/12/2010 @ 7:45 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#5),
La science est…

settled, ré-glé!

C’est du moins ce qu’a prétendu un délégué africain à Cancun et ce sur quoi il s’est appuyé pour justifier une aide massive aux pays africain en raison du réchauffement climatique. (France Inter, infos de 7 h, ce matin)

7.  JG2433 | 10/12/2010 @ 8:00 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#6),
Et puis, j’ai oublié :

(France Inter, infos de 7 h, ce matin)

Pour en discuter, Nathalie Fontrel, notre correspondante à Cancun, rencontrera un représentant de Gr€€nP€ace.
Classique « Agit’Prop » gratos de l’ONG sur la radio dite de service public sad

8.  Antonio San | 10/12/2010 @ 8:22 Répondre à ce commentaire

http://www.lefigaro.fr/actuali.....france.php

Pauvre Fillon… c’est du cote de chez Swan/Jouzel qu’il faut chercher…

Et NiqueMamere veut une avancee claire:

Climat: NKM veut une « avancée claire »
AFP
10/12/2010 | Mise à jour : 07:43
La ministre française de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a réclamé hier à Cancun une avancée « claire » sur l’avenir du protocole de Kyoto, objet de très vives tensions depuis l’ouverture de la conférence sur le climat dans la station balnéaire mexicaine.

« L’Union européenne est prête à s’engager pour une deuxième période au titre du protocole de Kyoto, au-delà de 2012 », a rappelé la ministre française lors de son discours en séance plénière. « C’est une démarche que la France soutient pleinement. Je ne comprendrais pas que nous n’avancions pas clairement sur ce point, ici, à Cancun », a-t-elle ajouté.

L’UE a indiqué qu’elle était « prête à envisager », sous conditions, une deuxième période d’engagement.

Seul outil juridique contraignant pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le protocole de Kyoto conclu en 1997 impose à la quarantaine de pays industrialisés qui l’ont ratifié – à l’exception notable des Etats-Unis – des réductions de leurs émissions.
Dès le début de la conférence, le Japon a mis le feu aux poudres en réaffirmant solennellement qu’il ne signerait jamais une seconde période d’engagement du traité, après la première qui expire fin 2012.

Or les pays en développement et les grands émergents sont très attachés à cet outil juridique qui offre une « paroi étanche » avec les pays du nord, qui ont une responsabilité « historique » dans l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère, et le reste de la planète.

L’absence d’accord sur l’avenir de ce protocole pourrait mettre en danger les avancées sur d’autres dossiers examinés à Cancun tels que la lutte contre la déforestation et les transferts de technologies.

9.  Antonio San | 10/12/2010 @ 8:26 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#7), Oh oui il veulent le fric que l’ONU leur a promis… et NiKMamere veut leur donner.

10.  Murps | 10/12/2010 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

Dès le début de la conférence, le Japon a mis le feu aux poudres en réaffirmant solennellement qu’il ne signerait jamais une seconde période d’engagement du traité, après la première qui expire fin 2012.

Bravo les Japonais ! Vive le pays du soleil levant !
Comme une certaine pub, c’est « le bon sens loin de chez vous ».
smile

Or les pays en développement et les grands émergents sont très attachés à cet outil juridique qui offre une “paroi étanche” avec les pays du nord, qui ont une responsabilité “historique” dans l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère, et le reste de la planète.

« Responsabilité historique », mon c.. oui !

Désolé de cette grossièreté mais ça vient du coeur, la fatigue de cette fin de semaine et de trimestre me rend un peu nerveux.

11.  Marot | 10/12/2010 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#8)
Moi aussi je suis très nerveux quand je lis que cette bonne femme Kosciuszko, ministresse demande sur l’air des lampions qu’on nous appauvrisse et qu’on nous endette encore plus.

Au trou !

12.  jojobargeot | 10/12/2010 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Je ne vous avait pas vu réagir, mais il me semble qu’une solution existe pour améliorer le rendement de l’éolien, coupler au parcs éoliens un réservoir d’air comprimé servant d’accumulateur pour récupérer le surplus de production nocturne par exemple. En cas d’absence de vent, il suffit de turbiner l’air comprimé en réserve. L’élaboration de réservoir à haute capacité est une chose déjà faite avec le projet PLUTO.
http://en.wikipedia.org/wiki/Project_Pluto . Je sais que comprimer de l’air et le turbiner n’est pas très rentable, mais c’est tout de même mieux que de laisser tourner les éoliennes pour rien.

13.  Warm | 10/12/2010 @ 11:05 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#12),

La solution actuelle la plus rentable reste le pompage d’eau dans les barrages…

L’hydraulique possède le meilleur potentiel de régulation du courant. On ouvre une vanne, on la ferme…

Par exemple, la nouvelle usine de Bieudron (Valais, Suisse), peut en 3min passer de 0 à la puissance d’une grosse centrale nucléaire.

Il y a de nombreux travaux en cours sur les barrages suisse soit pour augmenter la puissance installée (ce qui permet d’injecter plus massivement du courant quand il y en a besoin), soit pour faire du pompage-turbinage (quand il y a trop de courant disponible, on repompe l’eau de la plaine vers le barrage, ou entre 2 barrages d’altitude différentes).

Il existe donc des solutions de régulation du courant au niveau européen: pour améliorer le système, il faut rénover les installations hydro-électriques des barrages à accumulation. Et EDF ne s’y trompent pas, puisqu’elle vient d’injecter indirectement (au travers de la société Alipiq dont elle détient 25% du capital) des centaines de millions dans le projet de pompage-turbinage de Nant de Dranse

14.  Marot | 10/12/2010 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#12)
Amusant que cela vienne d’un projet de réacteur nucléaire.

15.  Marot | 10/12/2010 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#9)
NiKMamere est toujours prêt(e) à donner ce qui n’est pas à lui (elle).

16.  jojobargeot | 10/12/2010 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Et encore une autre idée qui s’adresse aux exploitants de barrages, pomper de l’eau pour alimenter le barrage aux heures creuses pour la turbiner aux heures pleines ça coûte. Là l’éolien me semble utile et rentable pour remplacer cette énergie de pompage.Il me semble intéressant compte tenu que si refroidissement il y a, la diminution des précipitations hivernales ira de pair et l’alimentation des barrages par les glaciers devrait diminuer d’autant. Après tout un barrage n’est qu’un accumulateur d’énergie potentielle.

17.  Marot | 10/12/2010 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#16)
Pour débutants, une page de l’Ademe qui contient le b a ba de l’hydraulique.

Toutefois, il n’y a aucune indication sur l’hydraulique réversible.
Une invention à considérer est ici.

La limite de l’alimentation du barrage haut par de l’électricité quelle que soit son origine tient à ce qu’il faut DEUX barrages, un haut et un bas.
Les travaux d’aménagement en sont au moins doublés sans compter les cris d’orfraie de tous les écolo-à-poissons.

18.  Warm | 10/12/2010 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

La limite de l’alimentation du barrage haut par de l’électricité quelle que soit son origine tient à ce qu’il faut DEUX barrages, un haut et un bas.
Les travaux d’aménagement en sont au moins doublés sans compter les cris d’orfraie de tous les écolo-à-poissons.

Ce n’est pas toujours le cas. Par exemple la station de pompage-turbinage de l’Hongrin, qui repombe dans un lac d’altitude l’eau du lac léman:

Dans le cas du projet de Nant de Dranse, en fait, les 2 barrages existent déjà.

http://www.crem.ch/webdav/site.....VELLAN.pdf

Question coût, l’hydroélectrique à accumulation ou le pompage/turbinage est extrêmement rentable, justement à cause de sa flexibilité: vous ne vendez du courant que quand il s’achête au plus haut, a contrario, pour votre pompage, vous n’achetez du courant que quand les centrales nucléaires françaises en vendent à perte plutôt que de devoir couper des tranches smile . En contrairement au centrale thermique, pas de problème de prix et d’approvisionement en carburant.

19.  Marot | 10/12/2010 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

RAF

20.  Marot | 10/12/2010 @ 13:14 Répondre à ce commentaire

À suivre aujourd’hui ou demain publication d’un décret sur le photovoltaïque.

21.  André | 10/12/2010 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#16),

Cela fait plusieurs décennies que cela se pratique !

22.  Marot | 10/12/2010 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

Pour les modérateurs

L’url de « La crise vraie crise climatique africaine » est

http://www.skyfall.fr/?p=394

et non http://www.skyfall.fr/La vraie crise climatique africaine

23.  Marot | 10/12/2010 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

André (#21)
Un article facile à lire, en partie sur les centrales réversibles ici (stations de tranfert d’énergie par pompage ou STEP)

Des idées nées en Allemagne d’utilisation d’anciennes mines est à lire ici.

24.  Papyjako | 10/12/2010 @ 14:08 Répondre à ce commentaire

Warm (#18),

ATTENTION : Tout ce qui suit doit être pris, exceptionnellement, au premier degré. Ne cherchez aucune ironie supplémentaire cachée.

Il arrive, et dans ce cas, je me dois de tirer mon chapeau, que warm dise des choses sensées. C’est rare, ce n’en est que plus précieux.

A ma connaissance, le pompage/turbinage est la seule terhnique efficace de mise en conserve de l’énergie à l’échelle des besoins.

Encore faut-il avoir du relief – ou des conditions particulières comme dans l’estuaire de la Rance – et, comme le signale à juste titre Marot, trouver le moyen de bâillonner les écolo-cons pour ne pas entendre leurs cris de goret qu’on égorge.

Economiquement, l’opération peut même – deuxième non-sottise dite par warm en un seul post, profitez-en – avoir une rendement supérieur à 1 dans le cas où les horaires s’y prêtent.

Sur ce plan, la Suisse est évidemment la mieux placée mais la France, l’Espagne, l’Autriche, l’Italie et l’Allemagne ont des arguments.

En ce qui concerne la France, le principal obstacle sera de convaincre le ministère du Hara-Kiri National (jolie expression empruntée à Monckton). Etant donné le plein d’écolos qu’à fait l’Hurlu-Borloo pendant ses années de règne sans partage sur son tout-puissant ministère d’état, il va falloir quelques années de Son Insignifiance Nathalie Machin Truc pour redresser la barre.

Un bon début, l’énergie a été arrachée aux griffes des écolos …

Mais ce n’est pas gagné pour autant.

25.  lemiere jacques | 10/12/2010 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

Warm (#18),
Euh oui…sur un point on se rejoint, toute énergie est bonne à prendre (avec les réserves normales de bilans de diverses naturesà tirer).
Il est amusant de constater que les sceptiques ont aussi partagés ( fragmentés?) sur la question de l’énergie fossile…
Mais ceci nous éloigne du débat, comme l’a fait remaquer malicieusement papyjacko avec les tentatives de previsions du temps de par superordinateurs..comprend on le climat?

26.  Astre Noir | 10/12/2010 @ 14:18 Répondre à ce commentaire

Un article intéressant (une fois n’est pas coutume) dans Libé de ce vendredi 10 décembre (article réservé aux abonnés ce vendredi, en accès libre à partir de samedi 11)

Une description de toute l’armée de cabinets et autres experts qui se font payer grassement pour donner des conseils…

27.  Astre Noir | 10/12/2010 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

En revanche, Sylvestre Huet fait du…Sylvestre Huet sur son blog :

Aussi, joli paradoxe, on peut affirmer que les futurs épisodes de coups de froid avec de la neige seront encore moins bien préparés. Pourquoi ? Parce qu’ils seront plus rares (ils le sont déjà par rapport à la situation d’avant 1963). C’est logique, et presque inéluctable. Il faudra beaucoup de courage aux élus pour investir dans des dispositifs de moins en moins souvent utilisés…

Bon, je ne me fatigue même pas à mettre le lien, l’article est tellement çon

28.  M | 10/12/2010 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Marot (#23),

Un article facile à lire, en partie sur les centrales réversibles ici

Il est triste de constater que les écolos ont encore éprouvé le besoin irrésistible de déposer leur crottes au bas de cet article.

Remise en cause récente des impacts environnementaux
Certaines recherches récentes émettent de très sérieux doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des systèmes hydroélectriques. L’activité (Le terme d’activité peut désigner une profession.) bactériologique dans l’eau des barrages (surtout en régions tropicales) relâcherait d’énormes quantités de méthane (Le méthane (R50) est un hydrocarbure de la famille des alcanes.) (gaz ayant un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2)

Quand la bulle climatique aura fini d’exploser, que des têtes auront roulé dans la sciure ou fini au bout d’une pique, il y en aura du boulot pour ramasser toutes leurs déjections dans les articles « scientifiques ».

29.  Abitbol | 10/12/2010 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#27),

C’est le genre de connerie que les automobilistes et les chauffeurs routiers qui ont passé et passeront des nuits dans leur véhicule par des températures négatives seront heureux de lire…

30.  maurice | 10/12/2010 @ 14:51 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#27),

on peut affirmer que les futurs épisodes de coups de froid avec de la neige seront encore moins bien préparés. Pourquoi ? Parce qu’ils seront plus rares (ils le sont déjà par rapport à la situation d’avant 1963). C’est logique, et presque inéluctable. Il faudra beaucoup de courage aux élus pour investir dans des dispositifs de moins en moins souvent utilisés…

ouais c’est un peu comme les prochains sommets d’Etat climatiques. Le contenu et les acteurs se font si rare -logique et inéluctable- qu’on peut craindre qu’ils soient de moins en moins bien préparés.

31.  Abitbol | 10/12/2010 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

maurice (#30), M (#28),

L’étape suivante consistera à nier la réalité : « Comment ça le pays est paralisé à cause de 30cm de neige ? Pas du tout, on ne voit rien ici à Cancun ! »

32.  maurice | 10/12/2010 @ 15:06 Répondre à ce commentaire

Abitbol (#31), Huet et Galois démontrent une seule et unique chose, c’est la puérilité de leur argumentation qui se résume à « la neige ? bouhh ça compte pas , on aurait dit que c’etait pas du jeu, pouce »

33.  Laurent Berthod | 10/12/2010 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

maurice (#30),

Il faudra beaucoup de courage aux élus pour investir dans des dispositifs de moins en moins souvent utilisés…

Beaucoup de courage ? Avant tout beaucoup de connerie, si ces dispositifs s’avéraient effectivement de moins en moins utilisés.

Ce genre de phrase dévoile la connerie de ceux qui sont capables de l’écrire.

34.  M | 10/12/2010 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#24),

Il n’y a pas toujours besoin de construire des barrages importants.
Une centrale hydroélectrique de pompage-turbinage existe depuis des années à proximité de la cascade de Coo, sur l’Amblève.
Beaucoup de Belges connaissent le site touristique mais ne soupçonnent même pas l’existence de la centrale.
Les réservoirs supérieurs ont été creusés au sommet d’un mont. Le dénivelé est de 270 m.

35.  Abitbol | 10/12/2010 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Quand le maire de la Capitale investit dans le sable, les parasols et les transats, plutôt que dans le sel et les engins de déneigement (avec le bordel qu’on a vu), il lui faudra de plus en plus de courage pour l’expliquer à ses administrés…
Argument entendu dans la bouche d’écolos : le sel – pour déneigner – c’est pas bon pour les nappes phréatiques… Alors que la moitié d’un pays au ralenti et qui grelotte, c’est génial.

36.  lemiere jacques | 10/12/2010 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

maurice (#30),
Bah huet ne dit pas que des bêtises.; mais il les emmêle avec des considérations sur le climat à venir….ma foi seul le passé est inéluctable…
Ajoutons que quand bien meme le climat se réchaufferait il de façon globael…que on se saurait pas vraiment ce que serait l’évolution du climat en france….les modèles ont bien prouvé une chose c’est qu’ils sont incapable de prévoir l’évolution des précipitations à tel ou tel endroit….
vous remarquerez son allusion au fait que l’évolution éventuelle du climat n’est pas forcement partout négative pour les populations….si on ajoute aux populations qui en beneficierait celle dont la situation actuelle est si affreuse…que toute évolution ne peut être que positive ( bon vous mourrez de froid et de faim mais avec un changement du climat ce serait pire!).. ça n’aide pas à établir un consensus sur la politique à mener…

37.  maurice | 10/12/2010 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Abitbol (#35),

Alors que la moitié d’un pays au ralenti et qui grelotte, c’est génial.

sans compter les volumes de carburant et d’émissions de suies (et accessoirement de ce vilain CO2) qui ont du être engloutis/générées par ces milliers de véhicules tournant au ralenti pour assurer le chauffage, ou au contraire à plein régime pour avancer centimètre par centimètre, les gaz d’échappement directement injectés dans la neige environnante. Elle doivent avoir fière allure les nappes phréatiques après ce type de traitement.

38.  M | 10/12/2010 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#33),

Il faudra beaucoup de courage aux élus pour investir dans des dispositifs de moins en moins souvent utilisés…

Pourquoi investir dans des engins coûteux, quand il est assez facile de recruter des fermiers locaux pour venir avec leurs tracteurs, équipés d’une lame chasse-neige ?

Un exemple à l’aéroport de Zaventem (Bruxelles-National), qui s’est équipé d’une nouvelle flotte anti-neige.

Aux commandes des fermiers locaux
Et ces spécialistes du déneigement sont presque tous des fermiers locaux. Des ouvriers qui connaissent bien le maniement des engins et disposent de temps libre durant l’hiver. Ils travaillent jour et nuit pour garantir l’activité de l’aéroport

http://blog.rtlinfo.be/info/be.....les-images

39.  Laurent Berthod | 10/12/2010 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

M (#38),

Oui, mais je ne suis pas sûr qu’il y ait encore beaucoup de fermiers aux abords de l’A186 😉

40.  maurice | 10/12/2010 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#27), comme quoi y a pas que des c…. dans les fuites wikileaks:


http://blogs.lexpress.fr/tic-e.....francaise/

Top French journalists are often products of the same elite schools as many French government leaders. These journalists do not necessarily regard their primary role as to check the power of government. Rather, many see themselves more as intellectuals, preferring to analyze events and influence readers more than to report events.

41.  M | 10/12/2010 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#39),

Vous prenez là le cas d’une autoroute urbaine (j’ai dû aller sur Wikipedia pour le vérifier).

Mais même dans ce cas, un accord pourrait être pris sous forme de réquisition par exemple pour que des entreprises de poids lourds ou de génie civil de la région mettent des engins à disposition en un temps minimum.

Il est assez facile d’équiper même temporairement un gros camion tout terrain (6×4) d’une lame pour le transformer en chasse-neige.

A l’armée, nous avions des camionnettes Unimog 4×4 transformées ainsi pour dégager les voies dans certains quartiers.
Et au camp de Vogelsang, près de Einruhr, en RFA, c’était un char dépanneur Leopard qui s’en chargeait avec sa lame bulldozer 😉

Ce que je veux dire, c’est que les municipalités ne doivent pas nécessairement être propriétaires d’engins qui ne servent que rarement.

42.  maurice | 10/12/2010 @ 17:31 Répondre à ce commentaire

M (#41), oui mais si rien n’est fait en amont pour reguler au bon timing l’accès à ces axes, les engins ne pourront aller nulle part.
Il faut aussi prevoir comme dans certains axes autoroutiers en Italie des ouvertures pratiquées dans les rails ou le terre plein central, régulièrement espacées pour permettre aux engins de nettoyer les 2 sens de circulation sur des tronçons relativement courts.

43.  Marot | 10/12/2010 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

M (#41)

les municipalités ne doivent pas nécessairement être propriétaires d’engins qui ne servent que rarement.

Vous avez bien raison.

44.  Murps | 10/12/2010 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

maurice (#40),

Rather, many see themselves more as intellectuals, preferring to analyze events and influence readers more than to report events.

Sacré remarque qui résume pas mal de choses…

45.  Marcopolo | 10/12/2010 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

Il n’y a pas que Huet qui a du mal à admettre que les hivers sont plus rudes. Hier, durant le journal de 20h sur la 2 il y avait un billet d’un journaliste essayant une nouvelle fois de justifier le sommet de Cancun et le paradoxe de la neige sur Paris en expliquant qu’ailleurs il continuait de faire chaud, notamment en Afrique et en Asie et que de toutes façons 2010 était encore une année des plus chaudes. Tout cela alors qu’auparavant (ou avant hier, je ne sais plus), on nous disait qu’en Scandinavie on battait des records de froid et qu’en Chine il y avait également une vague de froid sans précédent. Ils me font penser à de braves toutous qui neveulent pas être propres. Même quand on leur met la tête dans le caca, ils continuent de déverser leur fiantes…

46.  André | 10/12/2010 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

Marot (#43),

J’ai le souvenir d’une tempête de neige trés lourde, je ne sais plus si c’était en 79 ou en 81, en région stéphanoise. Elle a eu lieu un vendredi soir. Devant l’ampleur du blocage, les entreprises de TP ont mobilisé leurs personnels, pour être prêts à intervenir. Mais hélas, Monsieur le Préfet de la Loire était parti pour le week-end à Valence retrouver un copain ancien ministre socialiste. Résultat, personne pour signer l’ordre de réquisition ! Il a fallu attendre le samedi aprés-midi pour que les engins de déblaiement puissent se mettre en route ……

47.  maurice | 10/12/2010 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

Marcopolo (#45), oui Marcopolo, j’ai trouvé l’intervention assez exaspérante. Le gars montre une carte de l’Europe, avec l’anomalie froide en France puis s’empresse de pointer une anomalie chaude en Grèce. Dans la foulée, dézoom sur la planète pour rappeler que l’Europe c’est peanuts à l’échelle du monde.

MAIS BON SANG DE BONSOIR SI CE QUI SE PASSE EN EUROPE EST INSIGNIFIANT POURQUOI NOUS MONTRER UNE ANOMALIE CHAUDE EN GRECE ALORS DANS CE CAS ???!!!

48.  JG2433 | 10/12/2010 @ 20:08 Répondre à ce commentaire

maurice (#40),

Rather, many see themselves more as intellectuals, preferring to analyze events and influence readers more than to report events.

Je ne sais plus qui a dit cela : en France les intellectuels préfèrent parler d’Homère plutôt que de lire Homère. sad

49.  Marco33 | 10/12/2010 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

Marcopolo (#45), Moi, ça me fait penser au ministre de l’information de Saddam Hussein qui nous expliquait que les américains étaient massacrés et refoulés, alors que ceux-ci entraient dans Bagdad….
C’était hautement comique…et tragique!

50.  Marco33 | 10/12/2010 @ 20:44 Répondre à ce commentaire

maurice (#40), Cette observation des moeurs françaises par un diplomate américain étonne quelqu’un?
Pas moi en tout cas…..

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