Et si on ne faisait rien au sujet du réchauffement climatique ?


  Aujourd'hui, chaque événement naturel remarquable, chaque fluctuation du thermomètre, chaque crue ou période de sécheresse est attribué au réchauffement climatique. Un hiver qui se révèle sec et doux ? c’est le changement climatique. Un hiver neigeux et glacial ? c’est le changement climatique. Un record de chaud ou de froid, de sécheresse ou d’humidité, tout est attribué au changement climatique sans l'ombre d'un doute. Et bien sûr, le changement climatique a pour cause les émissions de CO2 de l'homme. Le dernier rapport du GIEC, AR4, contenait une liste des effets et de leurs probabilités présentés dans un petit tableau :  
  
              Tableau 1. Les effets du Réchauffement climatique et leur vraisemblance. Source AR4 .  
 
 
 
 Donnons quelques explications sur les termes employés pour les évaluations. Comme nous l’avons expliqué dans "The Resilient Earth", le GIEC prend très au sérieux l’incertitude – au point d’avoir publié un certain nombre de guides sur la définition exacte des termes employés dans leur rapport. Ces guides comprennent "Uncertainties, in Guidance Papers on the Cross Cutting Issues of the Third Assessment Report of the IPCC" publié en 2000, "IPCC Workshop on Describing Scientific Uncertainties in Climate Change to Support Analysis of Risk and of Options: Workshop report", publié en 2003; et "IPCC Uncertainty Guidance Note", publié in 2005. Voici un extrait du "Third Assessment Report" expliquant les termes d'évaluation du GIEC : 
 
 
   "Dans la lettre d'introduction à la note d'orientation, l'utilisation des termes "confiance" et "probabilité" comme autant de façons d'exprimer l'incertitude requiert "une attention particulière"" 
 


  
                                                            Tableau 2 : Niveau statistique de confiance 
 
 
   "Des échelles multiples sont fournies pour permettre aux auteurs du GIEC d'identifier avec pertinence leur niveau d'incertitude. Le tableau 2 définit la signification des expressions utilisées pour exprimer des niveaux d'incertitude, tandis que le tableau 3 définit les expressions utilisées quand on parle de probabilité. Il est habituel pour les scientifiques d'utiliser les statistiques et les probabilités pour présenter leurs conclusions. Cela peut paraître déroutant, mais au moins les niveaux d'incertitude sont-ils bien définis"
 
 
                                                      Tableau 3: Échelle de probabilité du GIEC. 

 
 
    
Lorsque les termes "Grande confiance" ou "Incertain" figurent dans un rapport du GIEC, ils ont une signification particulière. "Grande confiance" signifie qu'il y a huit chances sur dix, soit 80%, de chances d'être exact. "Incertain"  signifie qu'il y a entre une et deux chances sur trois (33% -66%) d'être exact. Toutes les conclusions présentées dans les rapports du GIEC, en particulier celles contenues dans le résumé pour les décideurs, doivent être appréhendées à travers le filtre de cette appréciation de l'incertitude statistique. Comme disait Mark Twain, "Il y a trois sortes de mensonges: les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques."

 
    En substance, le GIEC affirme que le seul pari qui soit sûr, c'est qu'il y aura plus de jours chauds et moins de jours et de nuits froids. Tout ce qui figure dans le tableau 1 a deux chances sur trois ou plus d'être exact. Même présentés ainsi, les effets prévus semblent un peu vagues. Le rapport poursuit en éliminant divers effets de différentes catégories sur la base d'une échelle mobile en fonction de l'augmentation de la température. Le schéma du rapport original est reproduit dans le tableau 4, ci-dessous. Un examen attentif révèle un mélange varié de résultats.
 
   

                                                                          Tableau 4. Figure SPM-1 du résumé AR4 WGII.    
 
 
   Essayons d'expliciter un peu. À propos de l'eau, nous constatons que les tropiques et les latitudes plus élevées deviendront plus humides. Ce ne sont certainement pas des nouvelles catastrophiques. Les tropiques sont déjà humides et plus de précipitations en zone tempérée devraient améliorer les rendements agricoles. Les latitudes moyennes seraient plus sèches, en particulier dans les zones qui sont déjà arides. Plus de populations vont souffrir de "stress hydrique" mais vous avez certainement entendu parler d'une imminente pénurie d'eau douce, ce n'est donc pas une surprise. Cette pénurie, cependant, est causée principalement par la croissance démographique et les mauvaises pratiques agricoles, et non pas par le réchauffement climatique.

101.  M | 21/02/2011 @ 22:05 Répondre à ce commentaire

IMAZ-AIZPURUA (#100),

De rien !

On peut aussi automatiser la collecte et l’enregistrement des rapports METAR en suivant les instructions données dans le fichier d’aide sous Command-lines options.

Si cela t’intéresse j’expliquerai en détail comment je procède deux fois par jour pour être certain de tout récupérer sans trou.

Voilà, par exemple la ligne de commande qui me permet de récupérer les rapports détaillés d’une journée dans un fichier avec date et heure.

C:\MyTools\Nirsoft\mweather\mweather.exe /stab "c:\METAR2\D_%Date:~-10%_%time::='%.txt" -download "c:\METAR2\_myconfig_det.cfg"

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