A PROPOS DE LA SORTIE DU PETIT AGE GLACIAIRE

Un grand merci à scaletrans pour cette excellente traduction de l'article de

Syun-Ichi Akasofu

 "On the recovery from the Little Ice Age", version originale en libre accès ici

International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, USA; sakasofu@iarc.uaf.edu
Received 28 July 2010; revised 30 August 2010; accepted 3 September 2010.

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RESUME 

Un certain nombre de papiers publiés et de données d’accès libre sur les modifications du niveau des mers, le recul des glaciers, les dates de gel et de dégel des rivières, le recul de la banquise, l’étude des cernes des arbres, les carottages de glace et les changements d’intensité des rayons cosmiques depuis l’an mille jusqu’à présent, sont étudiés pour examiner comment la Terre est sortie du Petit Age Glaciaire (PAG). Nous avons appris que la sortie du PAG s’est produite de façon continue -en gros de manière linéaire, de 1800-1850 jusqu’à présent. Le rythme de récupération en termes de température est d’environ 0,5° C/siècle et est donc d’une grande importance pour la compréhension du réchauffement actuel. Cela semble indiquer, en se basant sur des données beaucoup plus longues, que la Terre est toujours en cours de sortie du PAG ; il n’y a aucun signe de fin de sortie avant 1900.Les relevés d’intensité de rayons cosmiques montrent que l’activité solaire est corrélée à la fois au PAG et à sa sortie. L’oscillation multi décennale d’une période de 50 à 60 ans se superpose à la tendance linéaire ; cette oscillation a culminé en 1940 et en 2000, provoquant l’arrêt temporaire du réchauffement  après 2000. Ces changements sont naturels, et afin de déterminer la contribution de l’effet de serre d’origine humaine, il est urgent de les identifier correctement et avec précision et de les retrancher de la tendance actuelle au réchauffement/refroidissement global.

Mots Clés : Petit Age Glaciaire

1. INTRODUCTION : LE PETIT AGE GLACIAIRE (PAG)

Le petit Age Glaciaire (PAG) est étudié dans un grand nombre de publications, y compris des monographies (cf. Lamb [1] ; Grove [2]. Bien qu’il soit généralement admis que le PAG s’est terminé il y a deux siècles, il n’y a pas beaucoup d’études sur la façon dont la récupération s’effectue. Dans cet article s’appuyant sur des documents publics et des données librement accessibles, nous constatons que le PAG a pris fin entre 1800 et 1850, mais la récupération a continué jusqu’à présent avec des ‘fluctuations’ se superposant . Dans ce chapitre nous reverrons rapidement les données du PAG. Au chapitre 2 nous examinerons les données des carottages, les dates de gel et de débâcle des fleuves, les changements de niveau des mers, les modifications de la banquise, les modifications des glaciers, les données des cernes d’arbres et de l’intensité des rayons cosmiques, et nous constaterons  que la récupération a progressé de 1800-1850 jusqu’à maintenant.

Dans le chapitre 3, possédant des données plus précises après 1900, nous constaterons que les changements de température Durant le 20ième siècle peuvent être considérés comme la continuation de la récupération, avec une tendance approximativement linéaire de 0,5°C/siècle, avec des oscillations multi décennales se superposant. Au chapitre 4 nous apprendrons d’après les changements d’intensité des rayons cosmiques depuis l’an 1000 jusqu’à maintenant que l’activité solaire fut relativement faible durant le PAG, mais a commencé à augmenter autour de 1800-1850. Au chapitre 5 on suggère que l’oscillation multi décennale arrête temporairement la récupération du PAG donnant une situation similaire à la période 1940 à 1975. Le résumé est donné au chapitre 6 et la conclusion au chapitre 7.

On ne peut douter que la Terre ait connu une période relativement froide après l’Optimum Médiéval de l’an 1000. Dans ce chapitre nous verrons rapidement les changements de température depuis l’an 1000 jusqu’à présent avant d’examiner les détails de la sortie du PAG. La Figure 1(a) montre un exemple caractéristique de données des cernes d’arbres de latitudes moyennes (Esper et al. [3] ; Frank et al. [4]). Comparée à la moyenne de 1961-1990, la température fut relativement basse depuis environ 1100 jusqu’à 1800-1850, montrant que la Terre a connu un période relativement froide, le PAG. Nous nous intéressons particulièrement ici à la récupération qui commença aux environs de 1800-1850, c'est-à-dire à l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent. On peut voir que l’augmentation de température de 1800-1850 jusqu’à présent fut continue avec des ‘fluctuations’ superposées et qu’il n’y a aucun signe de fin de récupération avant 1900.

La Figure 1(b) montre les variations de température de l’an 900 jusqu’à présent qui combine sept (incluant la Figure 1(a)) différents résultats de recherche (National Research Council [5]. Il est clair d’après les Figures 1(a) et 1(b) que la Terre a connu une période relativement froide de 1100 jusqu’à 1800 environ, le PAG. A nouveau on peut noter que toutes les données montrent la récupération progressive depuis 1800-1850 jusqu’à présent, avec des ‘fluctuations’ se superposant.


   Figure 1. (a) Variations de températures d’après les cernes d’arbres de 14 sites depuis 800. On voit les données ajustées par Esper et al. [3] avec la moyenne des données brutes. La ligne en pointillés représente l’anomalie sur la période référence 1961-1990 (Frank et al. [4])

Figure 1.(b) Reconstructions de variations de température générales de surface (Hémisphère Nord ou ensemble du Globe) de sept différentes équipes de recherche (incluant la Figure 2(a) avec les données instrumentales de la température globale de surface. Chaque graphe donne une histoire quelque peu différente des variations de température et est sujet à des séries d’incertitudes quelque peu différentes qui s’accroissent généralement lorsque l’on recule dans le temps, comme indiqué par le grisé (National Research Council [5]

Figure 1(c) Scène de débâcle au Lac Suwa dans l’île centrale du Japon entre 1450 et 2000. Elle produisait un bruit important et on pensait que Dieu franchissait le lac. C’est pour un motif religieux que l’évènement est enregistré depuis si longtemps. Le jour zéro se réfère au 1er Janvier. Les tirets au sommet indiquent les années où la débâcle ne s’est pas produite (Ito [6]) 

La Figure 1(c) montre un intéressant enregistrement de la date de rupture au Lac Suwa dans l’ïle centrale du Japon de 1450 à 2000. Le lac a une forme quasi circulaire, et ce phénomène particulier de rupture, appelé “Omiwatari”, ce qui signifie ‘passage de Dieu’, tend à se produire au début de la période de gel, peut-être à cause de la pression exercée par l’expansion de la glace. Le retard dans les dates de rupture indique un réchauffement de 1800 jusqu’à maintenant (Ito [6]). Cet exemple montre que le PAG s’est aussi produit en Asie. La présence du PAG dans la zone Indo-Pacifique est documentée par Nunn [7], Oppo et al. [8] et d’autres (voir Lamb [1] ; Grove [2] ; Fagan [9]). En réalité, nombre de publications indiquent que le PAG fut un phénomène mondial (Kweigwin [10] ; Tarand & Nordli [11] ; van Engelen et al. [12] ; Pollack & Smerdon [13] ; Asami et al. [14] ; Moberg et al. [15] ; Holmes et al. [16] ; Liu et al. [17] ; Richey et al. [18] ; Aono [19]).

51.  Bob | 19/02/2011 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

Caille folle #42

Vous avez tort d’exhumer cette vieille querelle …

On pourrait vous rappeler que Jouzelferatu avait appelé ses petits copains (Phile Jones, Mike Mann and Co) à la rescousse pour sauver le soldat Bard (contre Courtillot), en faisant pression sur l’éditeur de Sciences (Donald Kennedy, lequel n’a pas du trop se faire prier..) pour qu’il refuse les articles de Courtillot, comme on le retrouve dans les courriers du climategate.

Vraiment lamentable, le procédé.

Je dirais même honteux de la part d’un scientifique !

Voici l' »appel au secours »….

Source :
http://www.eastangliaemails.co.....426564.txt

From: Jean Jouzel [1]
Subject: Re: Fwd: Re: Fwd: FYI: Daggers Are Drawn
X-Greylist: Sender IP whitelisted, not delayed by milter-greylist-3.0 (shiva.jussieu.fr
[134.157.0.166]); Tue, 15 Jan 2008 00:07:14 +0100 (CET)
X-Virus-Scanned: ClamAV 0.92/5483/Mon Jan 14 15:45:01 2008 on shiva.jussieu.fr
X-Virus-Status: Clean
X-Miltered: at shiva.jussieu.fr with ID 478BEB15.002 by Joe’s j-chkmail (
[2]http://j-chkmail.ensmp.fr)!
X-UEA-Spam-Score: 0.3
X-UEA-Spam-Level: /
X-UEA-Spam-Flag: NO
Dear Phil,
Yes the situation is very bad in and I was indeed going to write you to ask somewhat for
your help in getting some support to Edouard, which is really needed. Certainly one
thing you could do would be to write to the editor of Science at least pointing to the
fact that the figure is misleading using again the seasonal above 20
_____________________________
Sont vraiment gênants ces emails du climategate ! N’est-ce pas ?

52.  XLM | 19/02/2011 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

skept (#32),

« Le forçage anthropique n’est pas constitué que des gaz “ajoutés” dans telle ou telle période »

Le chiffre que j’ai donné prend en compte cela. Enfin on va pas polémiquer, je faisais juste remarquer que un fort min solaire ne serait pas « peanuts » exactement, du style à donner +0.8° en 2040 au lieu de +1°., pas négligeable donc.
Mais ce n’est pas le plus important, ce que je disais c’est que la variabilité interne générée par les modèles est suffisante pour donner une stagnation durable, mais pour cela il ne faut pas regarder les courbes moyennes évidemment.

« Il est en “low level of understanding”. C’est pas grave »

Qui a dit « c’est pas grave » ??
Et puis le « low understanding » il découle du fait que l’estimation du forcage est entre 0.06 et 0.3w/m2….ce qui n’est certes pas précis mais exclu quand meme du 1w/m2 par exemple…

Bob (#51),

Encore un qui ne sait pas lire…
Aucune pression personelle ou rien, que du scientifique, désolé.

« write to the editor of Science at least pointing to the fact that the figure is misleading using again the seasonal above 20 »

Ca vous choque ca ?

La source un peu plus complète que vous donnez rend meme le truc plus claire: Courtillot a eu des reviews pourries, pas que de Phil Jones. Article refusé donc.

53.  skept | 19/02/2011 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#39),

mais comment fait on pour le CO2 ? Qui n’est pas non plus une moyenne de w/m2 que je sache. On utilise la sensibilité non définie physiquement et on ajuste les températures pour que “ça colle”.

Désolé, j’ai tardé à vous répondre. Le forçage CO2 est calculé par des modèles radiatifs de l’atmosphère terrestre. Un doublement du CO2 produit environ 3,7 W/m2 par absorption-émission du rayonnement thermique dans l’IR.

On ne procède donc pas comme vous dites : la température de surface est le résultat du modèle (parmi d’autres) et le forçage n’est pas ajusté pour coller à ce résultat, il est implémenté dans les conditions initiales de la simulation.

Les modèles ont des soucis avec certains forçages très mal estimés, les aérosols anthropiques. Il faut rappeler à ce sujet qu’il existe un facteur 4 d’incertitude dans le forçage anthropique net depuis 1750, de 0,6 à 2,4 W/m2 (cf AR4), et que l’essentiel de cette fourchette vient des aérosols. Chaque modèle part avec des valeurs assez différentes, surtout pour l’effet indirect des aérosols. C’est une des raisons pour lesquelles il existe 1001 manières d’obtenir une courbe des T 1900-2000.

54.  Marot | 19/02/2011 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

skept (#53)
Et donc 1000 manières au moins de se planter.

Merci.

55.  Bob | 19/02/2011 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

XLM #52

Si vous trouvez qu’il est normal de faire appel à des collègues pour qu’ils interviennent auprès d’un éditeur de revue pour faire descendre un papier qui vous déplait , c’est que vous avez une morale élastique
(pour rester poli).

Personnellement, je ne l’ai vu faire qu’une seule fois et je peux vous assurer que le chercheur qui a fait ça a été méprisé par ses propres collègues qui ont trouvé le procédé parfaitement dégueulasse…

Que les papiers de Courtillot aient été rejetés (par des gens comme Phil Jones) , ce n’est pas étonnant et c’est acceptable puisqu’ils sont réferees.
Mais on ne doit pas intervenir auprès de l’éditeur si on n’est pas referee. De même, on ne doit pas intervenir auprès des referees dont , de toute façon, l’identité doit rester secrète.

Enfin, c’est comme cela que le système fonctionnait cahin-caha et avec un minimum d’honnêteté…

Ce qui n’est pas votre souci, à l’évidence.

56.  skept | 19/02/2011 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

XLM (#52),

Qui a dit “c’est pas grave” ??
Et puis le “low understanding” il découle du fait que l’estimation du forcage est entre 0.06 et 0.3w/m2….ce qui n’est certes pas précis mais exclu quand meme du 1w/m2 par exemple…

Qui ? Eh bien les auteurs du GIEC et ceux qui estiment que nous pouvons faire des « very likely » détection-attribution de quelques dixièmes de K tout en reconnaissant que l’on comprend et simule toujours mal les interactions soleil-climat.

L’irradiance totale ou spectrale n’est qu’un des éléments du low level of understanding, et le rapport GIEC (dans son contenu, pas son résumé) l’expose assez bien.

Since the TAR, new studies have confirmed and advanced the plausibility of indirect effects involving the modification of the stratosphere by solar UV irradiance variations (and possibly by solar-induced variations in the overlying mesosphere and lower thermosphere), with subsequent dynamical and radiative coupling to the troposphere (Section 9.2). Whether solar wind fluctuations (Boberg and Lundstedt, 2002) or solar-induced heliospheric modulation of galactic cosmic rays (Marsh and Svensmark, 2000b) also contribute indirect forcings remains ambiguous.
(…)
The direct RF due to increase in solar irradiance is reduced from the TAR. The best estimate is +0.12 W m–2 (90% confidence interval: +0.06 to +0.30 W m–2). While there have been advances in the direct solar irradiance variation, there remain large uncertainties. The level of scientific understanding is elevated to low relative to TAR for solar forcing due to direct irradiance change, while declared as very low for cosmic ray influences

Les effets directs sont en low level (on discute encore des variations d’irradiance), les effets indirects en very low level.

On discute là de savoir si les modèles AR4 simulent bien les variations observées entre 1850-1900 et 2005. Je vous réponds : non. Ils obtiennent à peu près une courbe de la T globale moyenne, mais ils simulent médiocrement les variations spatio-temporelles des T locales, et le reste est souvent pire (les précipitations, les oscillations, etc.). C’est reconnu dans le rapport GIEC, mais cette reconnaissance des limites, des incertitudes et des échecs est dispersée au milieu des chapitres intérieurs, dans un jargon peu accessible au décideur ou au citoyen etc.

57.  joletaxi | 19/02/2011 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

Marot (#54),

toutes ces discussions byzantines sur l’effet supposé de quelques molécules de CO2 sont très intéressantes, mais je le répète, la machine climatique a son « carburateur » sous les tropiques.
je vous remets le lien:
http://climategate.nl/wp-conte.....ate_v7.pdf

dès que vous aurez un modèle qui permet de mettre sur papier les tempêtes tropicales(en y incluant les changements de phase) je commencerai à entendre vos supputations.

58.  Papyjako | 19/02/2011 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

Bob (#51),

On pourrait vous rappeler que Jouzelferatu avait appelé ses petits copains (Phile Jones, Mike Mann and Co) à la rescousse pour sauver le soldat Bard (contre Courtillot), en faisant pression sur l’éditeur de Sciences (Donald Kennedy, lequel n’a pas du trop se faire prier..) pour qu’il refuse les articles de Courtillot, comme on le retrouve dans les courriers du climategate.

Vraiment lamentable, le procédé.

Je dirais même honteux de la part d’un scientifique !

Merci, Bob, de rappeler que les e-mails du ClimateGate vont bien au delà de ce qu’en a retenu la grande presse, le « Hide the decline » tellement facile à désamorcer.

A l’époque, j’avais parcouru, dans une marche plus ou mons aléatoire, des centaines de ces e-mails. J’ai cherché où pouvait bien se trouver « La Science » dans cet étalage de turpitudes, copinages, petits arrangements entre amis, ententes mafieuses, exécutions capitales … Je n’avais pas trouvé « La Science« .

Il y a un très joli exemple dans l’article de Mc Kitrick (voir ici) avec ce courrier (Jeu 8 juillet 2004 16:30:16) de Phil Jones à Michael Mann, où on découvre la très édifiante influence de la relation entre Eugenia et Adrian sur l’avancement de « La Science ».

Le fait que XLM déclare considérer que toutes ces petites bassesses sont de « La Science » nous en apprend-t-il plus sur « La Science » ou sur XLM ? (XLM (#52))

That is the question ! :mrgreen:

59.  XLM | 19/02/2011 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),

« Mais on ne doit pas intervenir auprès de l’éditeur si on n’est pas referee. De même, on ne doit pas intervenir auprès des referees dont , de toute façon, l’identité doit rester secrète. »

Ca dépend du journal…ce ne sont pas en rien des règles garantissant « un minimum d’honnêteté… »

Car sur le fond, je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui aurait une remarque scientifique précise sur un article ne devrait pas le faire savoir. La décision finale revient à l’éditeur de toute facon.
Donc on peut discuter de la forme mais bon…et quand vous écrivez:

« en faisant pression sur l’éditeur de Sciences (Donald Kennedy, lequel n’a pas du trop se faire prier..) pour qu’il refuse les articles de Courtillot »

ce n’est plus qu’une critique sur la forme, mais vous impliquez bien que le raisons du rejet sont autres que scientifiques, et rien ne laisse indiquer cela.

skept (#56),

« C’est reconnu dans le rapport GIEC, mais cette reconnaissance des limites, des incertitudes et des échecs est dispersée au milieu des chapitres intérieurs, dans un jargon peu accessible au décideur ou au citoyen etc.  »

Ils reconnaissent donc les incertitudes sur le forcage et les conséquences que cela a sur leurs simulations…je n’ai rien à redire à cela.
Pas bien retranscrit dans les résumés de résumés ? Oui…

Mais sinon, ce n’est pas parce que tel forcage est mal compris qu’on ne peut pas y mettre des limites grace aux observations et connaissances que l’on a du reste. Si tout était bien connu on n’aurait pas les barres d’erreurs conséquentes pour les projections de températures globales et les incertitudes encore plus grande sur la répartition spatiale…

60.  XLM | 19/02/2011 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

XLM (#59),

« Le fait que XLM déclare considérer que toutes ces petites bassesses sont de “La Science” nous en apprend-t-il plus sur “La Science” ou sur XLM ?  »

Non je considère que dans les email que Bob citaient, la science était bien toujours au coeur du débat. C’est un des grands enseignement du climategate : Le fond scientifique n’est jamais oublié. Je sais, vous devez etre très décu. Alors il vous reste les petits manque de tacts, les attaques personelles….mais vous pensiez quoi ? Que le chercheur est un etre à part, inhumain ? Mais à chaque fois que la forme était discutable, le fond scientifique était quand meme toujours là, et c’est cela l’important.

Jouzel ne demande pas à Jones de « descendre » Courtillot parce qu’il ne l’aime pas pour x raisons. Jouzel a une remarque scientifique précise contre l’article de Courtillot et veut donc s’assurer que cela est pris en compte par les reviewers.

Il n’a pas de bassesses ou pas en science, cela ne veut rien dire, ou plutot cela n’est pas important. Les méthodes peuvent etre « moches » selon votre code moral plein de naiveté, mais seul le fond compte.

L’article était mauvais, il a été réfusé, la science a gagné.

61.  skept | 19/02/2011 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

XLM (#59),

Pas bien retranscrit dans les résumés de résumés ? Oui…

Alors nous sommes d’accord. Vous savez, je ne suis pas un sceptique radical rejetant tout le travail du GIEC, je le lis et j’en souligne les incohérences, contradictions ou imprécisions. Mais plein de choses me semblent justes et intéressantes dans le travail de la climatologie depuis 30 ans.

En revanche, l’incertitude sur les forçages n’est que la partie émergée de l’iceberg, la moins grave en un sens. Non, là où les modèles sont assez médiocres, c’est dans la description de tous les échanges énergétiques réels du climat. En lisant le rapport GIEC, on ne compte plus les W/m2 qui ne coïncident pas entre les modèles et les mesures, ce qui est très gênant à mon sens si l’on prétend parler du climat de la Terre (pas de sa version hypersimplifiée comme les premiers EBM) et si l’on espère boucler un budget énergétique au dixième de W/m2 près, comme Hansen ou Trenberth semblent vouloir le faire.

De la même manière, le point essentiel de toutes les discussions depuis les premières simulations numériques de Manabe en 1965, à savoir les rétroactions au forçage et non le forçage lui-même, n’a quasiment pas progressé en 45 ans. Et paraît structurellement incapable de progresser, ce qui est plus ennuyeux. Il faut dire que projeter le comportement de la vapeur d’eau et des nuages dans une colonne atmosphérique turbulente et sur 100 ans… ça paraît bizarre, comme idée. Mais n’étant pas scientifique, je me garde de juger le fond, je me contente de regarder les résultats. Comme ils ne progressent pas d’un AR l’autre sur ce point, le diagnostic d’échec persistant à simuler correctement le climat et donc à réduire la fourchette d’incertitude en découle assez logiquement.

62.  volauvent | 19/02/2011 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

XLM (#60),

pas bien retranscrit dans les résumés de résumés ? Oui…

Mais c’est cela qui est capital, et qui est l’oeuvre d’un petit nombre de personnes qui utilisent ainsi le GIEC à des fins partisanes ou pour garder un statut confortable. On voit bien actuellement comment ils sont condamnés à une fuite en avant et à une surenchère.
Suite à tous ces échanges sur skyfal, j’ai relu un certains nombre de pages de l’AR4 que je n’avais pas consulté à nouveau depuis sa parution (qui a coïncidé avec le début de mes doutes.)

En fait, le rapport du WG1 sur les fondements scientifiques apparaît finalement très balancé et prudent.
C’est à partir du WG2 (les conséquences) que cela donne l’impression de devenir délirant.
Quant à la synthèse et au résumé pour décideurs, on a l’impression en lisant que c’est un autre rapport qui n’a rien à voir avec le reste.

Or les décisions sont prises à partir du résumé pour décideurs. C’est ce résumé et lui seul, qui est l’objet de la mission du GIEC, les rapports détaillés ne sont pas destinés à être lus, ils sont là pour servir de référence au résumé.

63.  Bob | 19/02/2011 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

XLM #60

Les règles du processus de referee (honnête) sont parfaitement connues et sont respectées dans les sciences qui ont conservé leur crédibilité, autres que la science climatique.

Je les rappelle brièvement :

1) Lorsqu’un éditeur reçoit un article soumis, ils doit s’efforcer de trouver un ou deux rapporteurs connus de lui seul et qui ne sont pas des concurrents directs des auteurs de l’article soumis. Ceci afin d’assurer l’indépendance du jugement.

Dans ce sens, le processus de referee a été dévoyé une première fois par l’éditeur, Donald Kennedy.

2) Un referee ne doit pas se faire connaître auprès de ses collègues . Ils ne doit pas non plus être informé de l’identité de l’autre referee, ni communiquer avec lui. Dans le cas contraire, les rapports sont biaisés. Cela s’appelle de la connivence.

Dans ce sens, le processus de relecture des articles de Courtillot a été dévoyé une seconde fois.

3) Les referees étant discrets et anonymes, ils ne peuvent subir de pressions.

Le processus de referee doit se dérouler sans interventions extérieures. Les rapports doivent être transmis à l’éditeur qui les transmet aux auteurs pour leur laisser le loisir de répondre. C’est en fonction des réponses des auteurs que l’éditeur prend sa décision.
Il arrive que le processus d’aller et retour soit plus long. Il peut y avoir récusation de rapport, appel à un autre referee etc..

Une tierce personne (Jouzel) insatisfaite par l’article soumis ne doit, en aucun cas, interférer avec le processus décisionnel s’il n’est pas lui-même referee. Il ne l’était pas;

Dès lors, si l’article avait été accepté et publié, il était loisible à Jouzel de publier un commentaire auquel auraient pu répondre les auteurs… plutôt que d’agir, en cachette, en dehors du processus normal, privant ainsi les auteurs de leur droit de réponse.

On peut d’ailleurs se demander pour quelle raison Jouzel n’est pas intervenu lui-même directement auprès de l’éditeur et pourquoi il a sollicité Phil Jones pour le faire à sa place…

Tout cela n’est vraiment ni brillant, ni correct.

La collusion des referees et les libertés prises avec la déontologie du processus de relecture ont fait qu’une petite communauté bien organisée (comme les dendrochronologues) peut parvenir à bloquer tout ce qui s’écarte d’une vision préconçue.

C’est ainsi que le rapport Wegman a disséqué les liens étroits constitués entre un petit nombre d’individus orbitant autour de Michale Mann, Briffa etc..

Mike Hulme, éminent climatologue, a fort justement qualifié ce genre de comportement de « comportement tribal« .

Vous dites :

« L’article était mauvais, il a été réfusé, la science a gagné. « 

Vu la manière dont le processus de referee a été dévoyé, à plusieurs reprises, on ne peut guère en être certain.
En outre, nous aurions aimé avoir l’avis d’un scientifique indépendant. Ce n’est pas le cas.

Ce n’est donc qu’une affirmation gratuite de votre part.

Visiblement, pour vous, la fin justifie les moyens.

Les lecteurs apprécieront….

64.  skept | 19/02/2011 @ 16:41 Répondre à ce commentaire

volauvent (#62),

En fait, le rapport du WG1 sur les fondements scientifiques apparaît finalement très balancé et prudent.

Le rapport WG1 est très appréciable et bien balancé. Le résumé, non, de mon point de vue. Sur une question importante (quel choix énergétique immédiat pour l’humanité), les scientifiques ont le devoir de commencer tout résumé par une description précise et pédagogique de l’ensemble des incertitudes de leurs modèles, ainsi que des progrès accomplis sur elles d’un rapport à l’autre. Ne pas le faire n’est pas seulement une faute cognitive (risque de surestimation de confiance), mais surtout une faute morale. Aucun citoyen ayant un minimum d’esprit critique et de rigueur éthique ne peut accepter que les décisions sur son avenir soient fondées sur une telle dissimulation. Aucun chercheur participant au processus GIEC ne peut se soustraite à son obligation d’une information complète et transparente sur les modèles.

Actuellement, les limites sont principalement l’objet du chapitre 8 sur l’évaluation des modèles (AR4). Or c’est simple : les données de ce chapitre 8 ne figurent pas dans le résumé pour décideurs !

A part cela, le contenu du rapport GIEC est très bien, c’est ma lecture de base sur le climat. Faites un copier-coller de tous les passages où les auteurs reconnaissent les limites, échecs et incertitudes des modèles actuels (divergence entre ces modèles et divergence des modèles avec les mesures), vous obtenez une liste très largement suffisante pour être sceptique, au sens premier du terme : suspendre votre jugement sur la qualité des prédictions.

65.  scaletrans | 19/02/2011 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#50),

Je l’ai parcouru, il semble intéressant, en voici la conclusion (il y avait une petite faute de l’auteur):

Le climat actuel est du à une extension de la dernière période interglaciaire, plus de 10000 ans, due à un faible niveau de RCG maintenant une faible couverture nuageuse, un albédo faible, une plus grande absorption du rayonnement solaire et un climat agréable. A très long terme, nous n’avons pas à nous préoccuper du CO2 ou du réchauffement global, mais au contraire d’une augmentation des RCG et d’un refroidissement global. Nous ne pouvons en aucun cas influer sur l’activité des RCG. Ils viennent des trous noirs actifs et des supernovae en implosion dans la Voie Lactée et sont modulés par l’activité plus ou moins forte du soleil et des champs magnétiques interplanétaires qui font barrage aux particules de RCG.

Par contre, je ne sais pas si la référence aux cellules de Hadley sera du goût d’AntonioSan.
Pour le reste, j’ai au moins deux semaines chargées et serai donc peu disponible pour une traduction.

66.  volauvent | 19/02/2011 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

skept (#64),

Et pour moi, de toutes façons, même mesurées, les conclusions du WG1sont bâties sur des hypothèses plausibles mais non validées par l’observation et pour la plupart non validables en l’état actuel de nos moyens de mesure.

67.  MichelLN35 | 19/02/2011 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

skept (#53),

C’est bien ce que je dis, tout est à base de modèle et celui de l’effet de serre du CO2 est un ensemble d’hypothèses dont aucune n’est prouvée et dont beaucoup sont ouvertement des contresens. Je ne suis qu’un apprenti climatologue ou un bien piètre vieil étudiant en physique mais je crois avoir un peu de bon sens et ma carrière de biologiste dans une école d’agro, au contact de physiciens et surtout d’ingénieurs, m’a appris que tout ce qui n’est pas mesurable est inexistant, l’effet sur la radiation de variation de 0.01% d’un constituant atmosphérique qui suit et ne précède jamais la variation de température.

1) dès 1909 Wood disait que l’émisivité des gaz dans une relation de Stefan et Boltzmann était pour le moins douteuse. Depuis on sait que ce qui se passe dans une serre n’a rien à voir avec le rayonnement infrarouge.

2) la loi du corps noir ne s’applique qu’à des surfaces qui reçoivent un rayonnement énergétique et en renvoient une énergie strictement égale, sans absorber ni réfléchir, elle ne s’applique pas à la Terre ni même à la Lune (cf Siddons) qui absorbent et réfléchissent de manière complexe.

3) dans une application de loi physique on ne doit utiliser que des grandeurs physiques ; or, si la température d’un corps a cette qualité, la température moyenne d’un corps complexe, non. La moyenne des températures de la terre, même obtenue par satellite et fiable, n’est pas une température mais seulement une moyenne, un être statistique, pas une grandeur physique.

4) L’inégalité de Jensen que les « climatologues » ignorent, voir le schéma de Kiehl et Trenberth 1, n’est nulle que pour une terre plate ayant donc une température uniforme recevant l’irradiation solaire sur un disque de 4 fois sa section. Ce qui justifie la terre plate de Trenberth 2. mais est un modèle complètement réfuté. En passant concernant Courtillot qui peut aussi dire des bêtises, comme moi, l’attitude des alarmistes du GIEC l’accusant de terre plattiste est assez rigolotte, come dans la cour de récré, c’est çui qui dit qui y est

Quant aux modèles, GIGO, point barre.

cordialement
MichelLN

68.  MichelLN35 | 19/02/2011 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#50),
scaletrans (#65),

Je l’ai rapidement parcouru, il fait 22 p je ne pourrais m’y consacrer que à la fin de la semaine prochaine mais cela me semble tout à fait intéressant.

Si personne ne l’a fait alors j’entreprendrai la traduction, après avoir fini les 2 petites que j’ai en cours.

Il faudrait les ranger dans un fil ou une rubrique sur le CO2

69.  phi | 19/02/2011 @ 18:45 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#58),

Merci, Bob, de rappeler que les e-mails du ClimateGate vont bien au delà de ce qu’en a retenu la grande presse, le “Hide the decline” tellement facile à désamorcer.

Mais voyons, ce « hide the decline » n’a pas été désamorcé !!! C’est un puissant pétard qui va bien finir par exploser.

70.  Caille folle | 19/02/2011 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

Pour comprendre en détail l’affaire Courtillot / Van der Hilst (l’éditeur d’EPSL responsable de la publication de l’article de Courtillot), lire le bouquin de Stéphane Foucart « Le populisme climatique » (et l’article de realclimate).

71.  Papyjako | 19/02/2011 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

phi (#67),

Mais voyons, ce “hide the decline” n’a pas été désamorcé !!! C’est un puissant pétard qui va bien finir par exploser.

Je suis d’accord qur ce point. Je voulais dire qu’il avait été assez facilement désamorcé devant l’opinion publique.

72.  skept | 19/02/2011 @ 19:01 Répondre à ce commentaire

volauvent (#66),

Oui. Cette objection n’est pas grave pour une science « normale », qui a tout le temps de valider ses hypothèses de travail par des observations (dans le cas du climat, quelques décennies supplémentaires), elle est ennuyeuse pour une science « d’exception » à qui l’on a posé une question politique demandant une réponse supposée urgente. Le rythme de la décision politique et plus encore le rythme du débat médiatique ne sont pas ici compatibles avec le rythme du progrès scientifique, surtout s’il s’agit de modéliser un système complexe comme le climat. Que les politiciens et les journalistes ne le comprennent pas, OK, mais que les chercheurs n’aient pas la prudence de le rappeler, ce n’est pas tellement compréhensible.

73.  Papyjako | 19/02/2011 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#68),

Vlatipa que la caille voudrait nous faire acheter le torchon de foucart !… 😡
 Si ce monsieur foucart veut savoir ce qu'est le "populisme climatique", il n'a qu'à se regarder dans un miroir. Il en est, en France, un des principaux promoteurs.

74.  the fritz | 19/02/2011 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#68),
Caille , t’es peut-être folle mais pas nous; on a autre chose à faire que de perdre notre temps à lire du foucard

75.  Bob | 19/02/2011 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Mais enfin, vous ne voyez pas que la Caille utilise la plateforme Skyfall pour faire de la pub au bouquin de Foucart.

C’est au moins sa dixième citation de ce bouquin (qui se vend fort mal d’ailleurs, voir le classement amazone.fr) sur ce site, le plus souvent hors de propos.

C’est un procédé de Troll très connu…Utiliser les plateformes des autres pour essayer de faire de la pub pour augmenter les ventes en berne…

76.  skept | 19/02/2011 @ 20:57 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#68),

Pour comprendre en détail l’affaire Courtillot / Van der Hilst (l’éditeur d’EPSL responsable de la publication de l’article de Courtillot), lire le bouquin de Stéphane Foucart “Le populisme climatique” (et l’article de realclimate).

J’ai lu le lien de Real Climate, et le comment de Bard, le papier de Courtillot semble effectivement mauvais. A part ce constat, vous en déduisez quoi au juste ?

Je me permets de vous rappeler ce que dit le GIEC.

Dans l’AR4, on peut observer les courbes de reconstruction solaire. Il est notable que les deux cycles postérieurs à 1950 sont aussi les plus puissants des quatre derniers siècles.

Dans le même AR4, je lis :

While there have been advances in the direct solar irradiance variation, there remain large uncertainties. The level of scientific understanding is elevated to low relative to TAR for solar forcing due to direct irradiance change, while declared as very low for cosmic ray influences

Donc, nous avons d’un côté une hausse pluriséculaire de l’irradiance solaire culminant en 1950-2000, d’un autre côté des chercheurs admettant qu’ils comprennent mal son évaluation et très mal certains de ses effets indirects sur le climat.

Sauf si les auteurs de l’AR4 écrivent n’importe quoi, il est aisé de déduire de leur propos que nous ne savons toujours pas grand chose sur l’importance du soleil dans la hausse des températures modernes.

Sommes-nous d’accord sur cette conclusion découlant du rapport GIEC, de la simple logique et non de tel ou tel chercheur en particulier ?

Si c’est le cas, des propositions comme « le soleil n’a eu aucune influence sur l’évolution des températures depuis 1950 » est scientifiquement intenable, puisqu’elle supposerait que les chercheurs concernés connaissent la nature et le rythme de toutes les influences solaires sur le climat et les températures, ce qui n’est toujours pas le cas de leur propre aveu.

77.  Marot | 19/02/2011 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

Les vendeurs osent tout.
Après un bouquin qui ne s’est jamais vendu, (en 76 000e position !) elle va nous sortir une croix Vitafor, c’est sur.

78.  phi | 19/02/2011 @ 21:48 Répondre à ce commentaire

Bard, c’est pas le type qui reprochait à Courtillot de ne pas utiliser les courbes T homogénéisées ?
A hurler de rire !

79.  scaletrans | 19/02/2011 @ 22:23 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#68),

Si on recherche quelqu’un pour ne pas le lire, même d’un derrière distrait, on peut compter sur moi. :mrgreen:

80.  skept | 19/02/2011 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

Je n’ai pas lu ce Foucart. Dans un chat, voilà ce qu’il dit :

blutch: Entre les dramaturges et les négationnistes, où trouver une source d’informations raisonnable sur le changement climatique?

La meilleure source demeure incontestablement les résumés à l’intention des décideurs des trois volets du dernier rapport du GIEC. Pour avoir des informations plus à jour sur les derniers développements scientifiques, les incertitudes, etc., on peut aussi lire le Monde 😉

Un gars qui conseille de lire les résumés GIEC pour avoir une information complète et Le Monde pour être au courant des incertitudes, cela ne donne pas envie de lire son bouquin.

Sinon, qu’il y ait des « sceptiques professionnels » payés par des lobbies conservateurs ou pétroliers aux Etats-Unis, cela ne me surprend pas. Il y a aussi des « alarmistes professionnels » payés par des lobbies de l’écologie politique et des énergies non-fossiles. Quand je verrai un livre qui traite des deux sujets en même temps, je l’achèterai peut-être. Sinon, c’est le enième pamphlet partisan maquillé en travail objectif, d’un côté comme de l’autre.

81.  Papyjako | 20/02/2011 @ 1:35 Répondre à ce commentaire

skept (#80),

Sinon, qu’il y ait des “sceptiques professionnels” payés par des lobbies conservateurs ou pétroliers aux Etats-Unis, cela ne me surprend pas

S’il y a un moyen d’être payé pour faire ce que je fais, 80 heures par semaine, gratuitement, cela m’intéresse … Vous avez une adresse ?

Cela s’appelle un « effet d’aubaine », comme pour ces conneries de « prime à la casse » …

82.  skept | 20/02/2011 @ 5:41 Répondre à ce commentaire

S’il y a un moyen d’être payé pour faire ce que je fais, 80 heures par semaine, gratuitement, cela m’intéresse … Vous avez une adresse ?

Non. Le lobbying étant monnaie courante aux Etats-Unis, et même intégré comme un phénomène normal de leur démocratie – il me semble avoir lu jadis qu’il y a publication officielle et détaillée des sommes versées par les entreprises –, ce n’est pas très surprenant que des lobbies se soient emparés de cette question climatique. En France, j’ignore ce qui se passe. Et je n’ai aucune adresse, dans mon trou il y a juste une ferme et des paysans à la retraite, personne ne se plaignant du +1°C des trente dernières années. smile

83.  Papyjako | 20/02/2011 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

skept (#82),

personne ne se plaignant du +1°C des trente dernières années.

Vous vouliez dire, je suppose, du +0,7°C des 18 ans qui ont précédé les 12 derniers ? 😉 😉

Sinon, vous avez raison sur « les lobbies ». Ils se sont « emparés » de la question climatique, comme ils s’emparent de toutes les questions. La seule différence entre les petits problèmes et les grands est le caractère plus où moins gigantesque des sommes en jeu …

Dans tous les cas, il ya a des « lobbies » des deux cotés de l’alternative, et les carbo-centristes sont au moins autant arrosés que les climato-réalistes.

Ainsi, par exemple, les partisans du ‘NO’ à la prop23 californienne – qui demandait de bloquer l’application des lois californiennes sur le climat jusqu’à ce que l’emploi reparte – ont réuni 16,3 millions de $ (dont un million de $ du seul James Cameron). Les partisans du ‘YES’ – les méchants « conservateurs ou pétroliers » – n’ont réussi à lever que 8,9 millions de $. Ils ont donc perdu !

On a le droit de regretter – c’est d’ailleurs mon cas – que ce soit en final l’argent, et presque seulement lui – qui détermine le sort des décisions politiques … mais c’est comme ça !

84.  Petite Fleur des Alpes | 20/02/2011 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

skept (#76),

A part ce constat, vous en déduisez quoi au juste ?

On peut en déduire que vous n’êtes d’accord ni avec Phi, ni avec Papyjako, ni avec Marot, ni avec Araucan, ni, et c’est le pire, avec MichelLN35 ou MiniTax !

Sacré foutoir. Pire que les engueulades du Climategate.

dans mon trou il y a juste une ferme et des paysans à la retraite, personne ne se plaignant du +1°C des trente dernières années.

Dans le trou où je suis souvent, le +1°C est visible dans le paysage : les paysans retraités en sont les premiers témoins.

85.  Papyjako | 20/02/2011 @ 19:52 Répondre à ce commentaire

Petite Fleur des Alpes (#84),
Cherche traducteur petite-fleur-des-alpiens => français normal. Rémunération à la hauteur de la difficulté de la tâche. Ecrire au blog qui transmettra.

86.  skept | 20/02/2011 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Petite Fleur des Alpes (#84),

On peut en déduire que vous n’êtes d’accord ni avec Phi, ni avec Papyjako, ni avec Marot, ni avec Araucan, ni, et c’est le pire, avec MichelLN35 ou MiniTax !
Sacré foutoir. Pire que les engueulades du Climategate.

Je ne connais pas la nature exacte de mes désaccords avec les personnes citées sur Courtillot.

Le cas échéant, vous y voyez peut-être un « foutoir » parce que vous aimez bien l’ordonnancement strict des lignes officielles, paroles contrôlées, langues de bois et autres servitudes dans l’expression publique des opinions? Simple hypothèse.

Sinon, je n’échange aucun mail avec les personnes de ce site, ni d’autres sur le climat d’ailleurs.

Enfin, je suis heureux de voir que vous n’objectez rien à ce que dit le GIEC, au fait que l’influence exacte du soleil sur les T est donc une quasi-inconnue et qu’il s’agit là d’un domaine où l’on peut attendre de grands progrès, contrairement à celui des GES déjà très bien connu. Je vous remercie de souscrire ainsi à une vision objective et réaliste de la recherche sur le climat, telle qu’on peut la déduire du rapport GIEC. C’est si rare…

87.  Marot | 20/02/2011 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

Petite Fleur des Alpes (#84)
Tactique habituelle des ….., rappelez-moi leur nom, qui rêvent de faire s’opposer leurs contradicteurs.

C’est éculé et d’un banal à pleurer.

88.  Araucan | 20/02/2011 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

Petite Fleur des Alpes (#84),

Je ne suis pas intervenu dans ce fil…. jusqu’à présent !

Mais je crains que vous n’ayez une vision quelque peu rétrécie de ce que peut être une discussion, qui ne se résume pas uniquement à une opposition frontale (qui ne sert qu’à conforter les tenants de l’une ou l’autre partie) ou à répéter la version « officielle » d’un coté ou de l’autre !

89.  Laurent Berthod | 20/02/2011 @ 23:42 Répondre à ce commentaire

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’acharne contre Petite fleur des alpes. La première partie de son post n’a aucune signification. La deuxième n’est pas plus carbocentriste que carbosceptique.

90.  Papyjako | 21/02/2011 @ 6:49 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#89),

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’acharne contre Petite fleur des alpes. La première partie de son post n’a aucune signification

C’est la raison pour laquelle j’avais placé ma petite annonce (Papyjako (#85)). Mais il semblerait que personne ne soit intéressé à donner du sens à ce que dit la « petite fleur des alpes ».

91.  Caille folle | 21/02/2011 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

skept (#76),

J’ai lu le lien de Real Climate, et le comment de Bard, le papier de Courtillot semble effectivement mauvais.

Il est mauvais, certainement. Courtillot a pourtant réitéré ces erreurs dans ses séminaires, dans son livre « Nouveau voyage au centre de la Terre » de Vincent Courtillot » (de même qu’Allègre dans son livre).
http://www.skyfall.fr/?p=402
http://planet-terre.ens-lyon.f.....tillot.xml

92.  skept | 21/02/2011 @ 22:01 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#91),

Il est mauvais, certainement. Courtillot a pourtant réitéré ces erreurs dans ses séminaires, dans son livre “Nouveau voyage au centre de la Terre” de Vincent Courtillot” (de même qu’Allègre dans son livre).

Je n’ai pas lu ces textes d’Allègre et Courtillot. Mais vous savez, il ne faut pas se focaliser sur tel ou tel travail, raison pour laquelle je vous répondais en citant le rapport GIEC. Mon souci principal n’est pas que Courtillot ait choisi des mauvaises sources pour produire des corrélations douteuses, c’est que les modèles ne progressent pas vraiment depuis la naissance du GIEC. Les gens de Real Climate, que je lis depuis le début, seraient bien plus crédibles s’ils traitaient avec franchise ce problème autrement plus inquiétant pour leur profession.

Il y a des citoyens rationnels qui ne fabriquent pas leur jugement en regardant TF1, mais en réfléchissant. Et ils sont à mon avis de plus en plus nombreux à se demander pourquoi les formidables modèles dont on les serine depuis quinze ans n’ont pas le commencement du début d’un classement entre les plus réalistes et les moins réalistes. Vous savez pourquoi, vous ? Lisez le chapitre 8 de l’AR4, vous verrez que les modèles bons dans un domaine sont mauvais dans l’autre, de sorte qu’aucun ne peut prétendre donner une simulation réaliste du climat, en dehors de choses assez triviales comme la distribution de chaleur équateur-pôle, la variation saisonnière, etc.

Je vous assure, Caille folle, le roi est nu et seule la hausse rapide des T 1980-2000 a permis de négliger ces évidences que connaissaient très bien les modélisateurs des AMIP et CMIP. Pour savoir si le forçage CO2 a des rétroactions importantes, ce qui est possible après tout, on ne demande pas aux AOGCM de pondre un équilibre énergétique global (un EBM sait le faire depuis 50 ans) mais de reproduire correctement les échanges du climat réel de la planète. Et ce n’est pas du tout le cas. Une densité de probabilité n’améliorera jamais un modèle ayant trop de libertés dans ses équations appliqué à des données ayant trop de marge d’erreur dans leurs mesures, cela jettera juste un peu de poudres aux yeux des décideurs et de l’opinion. Mais après 21 ans d’existence du GIEC, la poudre ne fait plus son effet.

93.  lemiere jacques | 23/02/2011 @ 22:34 Répondre à ce commentaire

skept (#92),

les modèles bons dans un domaine sont mauvais dans l’autre, de sorte qu’aucun ne peut prétendre donner une simulation réaliste du climat, en dehors de choses assez triviales comme la distribution de chaleur équateur-pôle, la variation saisonnière, etc.

…plus que d’accord…et du point de vue de la communication …presenter au public le résultat des modèles agrégés et non differenciés est une manipulation à la limite de l’honneteté…

94.  Caille folle | 26/02/2011 @ 1:19 Répondre à ce commentaire

skept (#92),

Je n’ai pas lu ces textes d’Allègre et Courtillot. Mais vous savez, il ne faut pas se focaliser sur tel ou tel travail

Mauvaise foi.
Ces deux menteurs ont fait la une des médias.

95.  skept | 26/02/2011 @ 4:07 Répondre à ce commentaire

Caille folle (#94),

Mauvaise foi.
Ces deux menteurs ont fait la une des médias.

Caille : un procès d’intention, un argument débile. T’as de la merde dans le cerveau. Je n’ai pas lu le livre de Courtillot ni celui d’Allègre dont tu me parles, point barre. Et si je les avais lus, je dirais ce que j’en pense. Alors poste des choses construites au lieu de pourrir les fils par des remarques inutiles démontrant simplement que tu as zéro argument de fond. Je t’ai expliqué plus haut ce que la lecture du rapport GIEC – la référence à ce que l’on m’a dit – conduit toute personne rationnelle à conclure. Alors réponds là-dessus, pas sur tes dadas fétichistes.

96.  Clem | 26/02/2011 @ 6:09 Répondre à ce commentaire

skept (#95),

Alors poste des choses construites au lieu de pourrir les fils par des remarques inutiles démontrant simplement que tu as zéro argument de fond.

Ah bon, quelqu’un avait un doute sur la raison de sa présence ici (ainsi que celle de 2-3 autres) ?

97.  Papyjako | 26/02/2011 @ 6:47 Répondre à ce commentaire

Clem (#96),

Ah bon, quelqu’un avait un doute sur la raison de sa présence ici (ainsi que celle de 2-3 autres) ?

Quelqu'un peut-il citer une seule remarque sensée de la caille ?…
Il est clair pour tous qu'elle n'est ici que pour casser.
Elle fait son boulot de troll, et ne le fait même pas intelligemment.

98.  jojobargeot | 1/03/2011 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

En fait. c’est simple.
La température est inversement proportionnelle à la quantité de RCG, modulée par l’activité solaire modifiant la quantité de vapeur d’eau admissible pour une température donnée au sein de l’atmosphère.

Simpliste? Non simple synthèse, car vous semblez oublier tous que si le RCG est capable d’influencer la formation des nuages, il influence donc la proportion dans l’atmosphère de l’état dans lequel se trouve la molécule H2O, sous sa forme liquide ou gazeuse. Or si on compare les périodes de maxima et de minima d’activité solaire, on tombe sur un paradoxe, les périodes de minima comportant plus de nuages, il devrait en fait avoir plus de précipitations, c’est le contraire que l’on constate. Et dans le cas contraire, moins de nuages car plus d’activité devrait nous mener à moins de précipitations. Et pourtant c’est l’inverse, mais c’est logique et permet d’expliquer pas mal de phénomènes extrêmes.
Imaginez un air maritime à forte proportion d’eau sous forme de vapeur plutôt que sous forme de nuage et vous vous retrouver avec des météores très amplifiés au moment ou cet air surchargé de vapeur aborde les continents, cet air se nourri des aérosols continentaux naturels ou anthropiques et permet d’expliquer pourquoi certaines tempêtes hivernale frappe profondément les continents en période de forte activité solaire, comme Lothar ou Martin. Les étés ne sont pas mieux car on voit apparaitre des super cellules orageuses.
A l’inverse Xinthia est l’exemple d’une tempête hivernale qui à eu peu d’influence sur l’intérieur du continent, or elle est apparue durant une période de minima.
Ce n’est pas un hasard, c’est de la thermodynamique et il semble que cela à été oublié, H2O sous forme vapeur restant LE gaz à effet de serre le plus puissant.

99.  MichelLN35 | 1/03/2011 @ 15:37 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#98),
Très intéressante remarque sur le cycle de l’eau. Il y a des données récentes qui corroborent peu ou prou ce que vous dites.
Allez voir là :
http://wattsupwiththat.com/201.....more-17440

sauf que si vous faites correspondre les dates des feux avec l’histoire du climat, il s’avère que la période considérée correspond au 1er épisode du petit âge glaciaire, le minimum solaire de Wolf, 1270-1350, juste avant une période relativement moins froide correspondant à un relatif optimum solaire entre 1370 et 1419 (Charvàtovà Ann. Geophys.2000).

Pour ma part, je ne crois guère à une grande différence dans l’eau extraite de la mer par les soleils très actifs et ceux qui le sont moins, mais la formation des nuages plus ou moins en altitude (rayons cosmiques?) fait qu’ils vont plus ou moins loin vers les pôles et que les précipitations tombent plus ou moins sur les océans AVANT d’atteindre les pôles, où les montagnes forestières, pouvant ainsi réguler les incendies.

Un article d’aujourd’hui sur WUWT en parle un peu, à propos de pullulations d’insectes. Dans la discussion un intervenant fait état d’une adaptation de certains conifères à ces incendies naturels.

Les incendies de forêts en Californie et Espagne ces dernières années seraient-ils en rapport avec l’ntrée dans une période froide ?

100.  Papyjako | 1/03/2011 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#98),

Ce n’est pas un hasard, c’est de la thermodynamique

« Thermodynamique » ?… 😯 😯 otez moi d’un doute, ce n’est pas un gros mot j’espère ?… 😆

Est-ce encore enseigné ? :mrgreen:

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