A propos du vote sur la suppression du financement du GIEC

Traduction (par PapyJako) de l'article du Dr. Roy Spencer

On the House Vote to Defund the IPCC 

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  Note du traducteur
: Dans la nuit du 18 au 19 février, la Chambre des repésentants des Etats-Unis a voté la suppression de la contribution (2,3 Millions de dollars pour 2011) des USA au fonctionnement du GIEC. Ce vote sera examiné par le Sénat, et est susceptible de véto par le Président. Voici le commentaire du Docteur Roy Spencer, Climatologue à l'UAH (Université d'Alabama à Huntsville), ancien de la NASA.

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Les négationnistes du changement climatique ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour le vote de la nuit dernière. Je parle de ceux qui nient le changement climatique NATUREL. Comme Al Gore, John Holdren, et tous ceux qui pensent que le changement climatique a été inventé après leur naissance.

Les politiciens ont créé le GIEC il y a 20 ans avec un objectif final en vue : réguler les émissions de CO2. Je le sais, parce que j’ai été témoin de certaines concertations derrière le rideau. Ce n’est pas une organisation scientifique. Il a été organisé pour utiliser les organismes scientifiques financés par les gouvernements, pour atteindre des objectifs politiques.
En fait, ce n’est pas obligatoirement une mauvaise chose. Mais quand ils sont décrits comme des représentants d’une science neutre, cela EST une mauvaise chose. Si le Réchauffement Climatique Anthropique – et l’ "acidification" des océans (qui est une dénomination biaisée et totalement incorrecte) – s’avère être largement une fausse alerte, ceux qui ont dirigé le GIEC seront sans emploi. Nous y reviendrons.
Je veux être clair sur un point. SI nous sommes en train de détruire la planète en brulant  des carburants fossiles, alors il FAUT faire quelque chose.
Mais la communauté de la science du climat a accepté d’être instrumentalisée sur ce sujet, et, en conséquence, les politiciens, les activistes et les média ont avec succès décrit une science biaisée comme établie.
Ils ne se sont probablement pas rendu compte du fait que  "science établie" est un oxymore.
Les scientifiques du climat qui défendent le GIEC le plus fort ont perdu leur objectivité. Bien sûr, ils ont ce que je considère comme une théorie plausible. Mais ils suppriment activement toute preuve contraire, par exemple les tentatives d’étudier des explications naturelles au réchauffement récent.
C’est pour cela que le public a été tellement indigné par les courriers du ClimateGate. Le ClimateGate ne démontre pas que leur science est fausse … mais elle en révèle la distorsion. La Science progresse en explorant les explications alternatives. Depuis longtemps, le GIEC a abandonné cette exploration.
Bien sûr, ils ont observé (ce qui est correct d’après moi) que les changements dans l’irradiation solaire n’ en sont pas responsables. Mais il y a TELLEMENT d’autres possibilités, et tout ce qu’ils font est de rejeter les autres explications. Ils ont une théorie – l’augmentation du CO2 est coupable – et ils s’y tiennent religieusement. Et cela guide toutes les recherches qu’ils entreprennent.
Les modèles climatiques sont effectivemen t de grandes réalisations. C’est ce à quoi ils sont utilisés qui est suspect. Au total, 23 modèles couvrent un large ensemble d’estimations de réchauffement pour l’avenir, et cependant il n’y a aucun moyen de les tester sur ce pourquoi ils sont utilisés : les prédictions de changement climatique !

Presque tous les modèles produisent des variations à l’échelle de la décennie qui dépassent ce que nous avons observé dans les quinze dernières années. Ce fait est connu depuis des années, mais sa publication dans la littérature revue par les pairs continue à être bloquée.

Ma théorie est que les changements naturels de la couverture nuageuse sont responsables de la plus grande part du réchauffement récent. Les données des proxys de température autour du monde suggèrent que pratiquement chaque siècle des deux derniers millénaires a connu un réchauffement ou un refroidissement. Pourquoi le réchauffement actuel serait-il causé par l’homme, alors que l’Optimum Médiéval ne l’était pas ? Simplement parce que nous avons finalement une explication possible – le CO2 ?
Cela montre seulement à quel point nous en savons PEU sur le changement climatique … mais pas comme nous en avons une GRANDE connaissance.
Pourquoi les scientifiques se sont-ils laissés utiliser de cette façon ?  Quand je les ai bousculés sur la science au cours de ces années, ils se sont tous retranchés sur la position que se débarrasser des combustibles fossiles est « la bonne chose à faire de toutes les façons ».
En d’autres termes, ils ont laissé leurs vues du monde, leurs opinions politiques, leur compréhension de l’économie (ou l’absence d’icelle) influer sur leur jugement scientifique. Je suis honteux pour notre discipline scientifique et gêné par leur comportement.
Est-il vraiment étonnant que les scientifiques aient une si mauvaise réputation parmi les contribuables qui les paient pour jouer dans leurs bacs à sable devenus des tours d’ivoire ? Ils peuvent faire des prédictions apocalyptiques tous les jours sur des éventualités du lointain futur sans jamais avoir à répondre d’être dans l’erreur.
L’apport perpétuel d’argent pour la recherche climatique est aussi une source de biais. Tout un chacun dans mon métier sait que tant que le changement climatique anthropique restera une menace sérieuse, l’argent continuera à couler, et que les programmes de recherche sur le climat continueront à croître.
Je reconnais que les ressources en combustibles fossiles ne sont pas éternelles. Mais nous ne seront jamais « à court » … nous ralentirons simplement nos extractions au fur et à mesure qu’elles deviendront plus rares (c'est-à-dire plus chères). C’est comme cela que le monde marche.
Ceux qui prétendent que nous allons nous réveiller un matin et que nos ressources en énergie fossiles seront épuisées sont soit des courtisans, soit stupides, soit les deux.
Mais la façon dont nous allons opérer la transition vers d’autres sources d’énergie fera toute la différence. Rendre plus chères, artificiellement, nos ressources énergétiques les plus abondantes et les plus abordables, au moyen de lois et de règlements, aura pour conséquence de tuer des millions de personnes.
Et c’est pour cela que j’élève la voix. La pauvreté tue. Ceux qui soutiennent le contraire, du haut de leur position d’abondance et de bien-être basée sur les combustibles fossiles, sont comme des enfants gâtés.
Le scientifique réellement objectif devrait se demander si PLUS, pas moins, de dioxyde de carbone ne devrait pas être l’objectif à atteindre. Il y a plus de preuves expérimentales des bénéfices d’un accroissement de CO2 que de dommages quelconques causés par ce dernier. Les bénéfices ont été mesurés, et proviennent du monde réel. Les risques demeurent hypothétiques.
Le dioxyde de carbone est nécessaire à la vie sur terre. Qu’il ait pu être diabolisé de manière si efficace avec si peu de preuves concrètes est vraiment un témoignage de l’analphabétisme de notre société moderne. Si les hommes détruisaient le CO2 – au lieu d’en créer – imaginez le scandale que CELA entraînerait !
J’adorerais avoir la chance de mener un contre-interrogatoire de ces négationnistes du changement climatique (naturel) devant un tribunal. Ils en ont trop fait, pendant trop longtemps. Se pourrait-il qu’ils aient raison ? Certainement. Mais le public ne peut pas imaginer à quel point leurs arguments sont légers et anecdotiques.
Finalement, je doute que le financement du GIEC ne soit jamais supprimé. Le vote de la nuit dernière à la Chambre est juste un coup de semonce. Mais, à moins que le GIEC ne commence à changer ses méthodes, il court le risque d’être totalement marginalisé. Il a pratiquement déjà atteint ce point, de toutes les façons.
Et peut-être que la direction du GIEC s’en fiche que ses déclarations soient ignorées, aussi longtemps qu’ils peuvent voyager en avion à travers le monde pour se rencontrer dans des destinations exotiques (NDT : jamais à Lamotte-Beuvron, ni Romorantin-Lanthenay …) et décider de l’endroit où leur prochaine rencontre pourrait se tenir. J’ai entendu dire que c’était un bon plan.
51.  miniTAX | 21/02/2011 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

Quelqu’un(e) pourrait donner des liens
FRANCOPHONES qui parlent des isotopes 16O/18O,

IMAZ-AIZPURUA (#37),
isotopes C et O dans la climatologie, papier qui au passage montre à quel point la climatologie repose sur du vent !
Autre papier, encore plus détaillé mais en anglais : http://www.bgc.mpg.de/service/.....B_IJMS.pdf

52.  luc | 21/02/2011 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Marot (#42),
Huet vient de la sortir aussi mais dans des articles réservés aux groupies abonnés.

53.  IMAZ-AIZPURUA | 21/02/2011 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

@ pastilleverte et miniTAX:
Eskerrik asko (merci beaucopu) pour vos liens!
J’y vais.
JAIA

54.  IMAZ-AIZPURUA | 21/02/2011 @ 12:00 Répondre à ce commentaire

@ pastilleverte et miniTAX:
Eskerrik asko (merci beaucoup)!
J’y vais.
JAIA

55.  Papyjako | 21/02/2011 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

Araucan (#48),

Mais si vous bossez vraiment dans ce genre de réunions, le plus triste est que vous n’avez du pays où se fait cette réunion qu’une vision de salles de réunions climatisées de 8h du matin à 10-11 heures du soir (parfois plus)

Tout est dans le « SI » … Et même avec le « SI », des congressistes qui travaillent 14 à 15 heures par jour, ne font aucune des excursions organisées à leur intention, ne participent pas aux activités festives … J’aimerais bien voir cela !…

Et pour les téléconférences, je ne suis pas persuadé que cela fonctionne à plus de 150, toute la journée et avec tous les pays

J’adorerais aussi voir une réunion de 150 personnes où il n’y en a pas 140 qui font leur courrier, somnolent ou font des petits dessins sur leur calepin … sauf quand LE conférencier qu’ils sont spécialement venu écouter, et dont ils connaissent déjà le discours, est à la tribune !

56.  skept | 21/02/2011 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

Marot (#41), Papyjako (#40), Merci à vous mais je n’en mérite pas tant.

Marot, j’ai lu la première source sans être très convaincu (et j’ai chargé The First Global Revolution sans avoir eu le temps de lire). La raison en est que les textes du site décrivent « l’ambiance » qui accompagnait la naissance du GIEC (UNCED, UNEP, etc.) et les positions de certains, sans que l’on puisse déduire de lien de causalité stricte ni disqualifier la recherche elle-même. Que certains scientifiques (exemple Schneider) exposent des convictions « écologistes » en lien direct avec leur objet d’étude ne crée certes pas un préjugé favorable à l’objectivité de leurs déclarations et interventions médiatiques ou politiques, mais ne permet pas de juger la valeur scientifique de leur travail. Quant à Al Gore… non, mieux vaut que je n’en parle pas, je suis pour le coup incapable de garde mon calme !

Cela étant, il est tout à fait évident en lisant des gens comme Hansen qu’une partie des sciences du climat s’est joyeusement affranchie de toute limite entre la dimension physique de l’explication et la dimension politique des conséquences. Par exemple, dans leur célèbre papier de Science 1981, Hansen et al. écrivent tranquillement en conclusion :

Thus CO2 effects on climate may make full exploitation of coal resources undesirable.

Des physiciens qui travaillent sur un système complexe à partir d’un modèle reconnu par eux comme rudimentaire et qui donnent sans barguigner leur avis sur des choix industriels, ce serait pour le moins étonnant dans la plupart des sciences. Pour le climat, non, cela fut très tôt la norme. Et nous sommes alors en 1981.

Je vous suggère la lecture (imprudemment conseillée par deux fidèles de la maison Huet) de ce texte d’Agrawala 1997, notamment les premières pages sur la période précédent la naissance du GIEC. Il est intéressant parce qu’il expose l’état d’esprit des scientifiques ayant poussé à sa création, le groupe AGGG et les secondes conférences Villach et Bellgio, financés entre autre par le Rockefeller Brothers Fund.

The 1987 Villach and Bellagio meetings were held under AGGG auspices, even though many over-committed AGGG members had limited input or control over them. Many participants at these workshops believed that despite prevailing uncertainties, aggressive policy action was needed on climate change. This led to the Bellagio conference proposal that policymakers should set “maximum” rates of sea level increase at between 20 and 50 mm per decade and a maximum rate of temperature increase at 0.1°C per decade.

Ce n’était sans doute pas l’avis unanime de l’AGGG, comme le précise Agrawala, mais cela démontre une chose : pour un certain nombre de scientifiques appelés à devenir les premiers « auteurs principaux » du GIEC, la cause politique était entendue bien avant que les modèles GCM se soient améliorés ou que les températures aient montré un signe de variabilité non-naturelle. Malgré cela, l’AR1 restera prudent dans ses formulations, quoiqu’il s’engage prévisiblement dans le processus que nous connaissons désormais bien, une étude du climat centrée sur les GES et considérant a priori comme mineurs des éléments du climat toujours aussi mal connus 20 plus tard.

Dans Science le 7 septembre 1990, alors que l’AR1 est sur le point de paraître, Richard Lindzen répond déjà à la rédaction du journal :

Both the title and thecontent of Richard A.Kerr’s article about the forthcoming International Panel on Climate Change (IPCC) documents (Research News, 3 Aug.,p.481) suggest the religious nature of the current debate concerning potential greenhouse warming. Anyone who has bothered to familiarize themselves in detail with the global warming issue wil be suspicious of any claims of unanimity. The notion that the press has « focused on the outlying views without pressing hard on justifying them » turns the truth on its head. Quite the contrary, it is the claims of disastrous warming that have quite clearly been most widely and uncriticaly disseminated.

Un débat de nature religieux, une unanimité mensongère, une tendance au catastrophisme dans la presse… tout est en place à l’AR1 1990, même dans la prestigieuse Science, cela ne s’arrangera pas avec la suite. Et Lindzen rappelle :

The point is that the existence of a greenhouse effect tells us almost nothing about how the earth will respond to increases in minor greenhouse gases like CO2.

20 ans plus tard, son observation est toujours correcte. Un modèle peut produire une sensibilité allant de 1 à 12 K avec un doublement CO2. La physique de l’effet de serre ne nous dit toujours pas comment le climat terrestre réagira et les rétroactions restent pour les principales d’entre elles des conjectures non validées.

Quant à l’unanimité dont Lindzen hier et Spencer aujourd’hui dénoncent le caractère factice, deux auteurs (encore plus imprudemment conseillés chez la même maison Huet), Hulme et Mahony 2010, nous expliquent sa nature exacte :

Claims such as ‘2,500 of the world’s leading scientists have reached a consensus that human activities are having a significant influence on the climate’ are disingenuous. That particular consensus judgement, as are many others in the IPCC reports, is reached by only a few dozen experts in the specific field of detection and attribution studies; other IPCC authors are experts in other fields.

Mike Hulme sait de quoi il parle, il a été auteur principal de l’AR3 du GIEC.

57.  Marot | 21/02/2011 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

luc (#52)
Sa nuisance éventuelle en sera fortement réduite.

Petite satisfaction, roujours ça de pris.

58.  the fritz | 21/02/2011 @ 12:42 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#55),

On sent tout de suite que le bonhomme a beaucoup pratiqué 😆

59.  parousnik | 21/02/2011 @ 13:51 Répondre à ce commentaire

Marot (#38),
Où en sommes nous ?
Nous assistons, en ce moment même, à une profonde remise en question du fonctionnement du GIEC, sinon de son existence. Les prises de position de Judith Curry ne sont pas isolées. Comme elle, beaucoup se demandent s’il est utile et bénéfique de prolonger la vie du GIEC jusque et au delà de 2014 (AR5). La crédibilité du GIEC est très affaiblie.
Plusieurs importantes institutions (académies, sociétés savantes etc.) qui, dans un premier temps, avaient opté pour les conclusions alarmistes des rapports du GIEC, ont adopté une position nettement plus mesurée en reconnaissant qu’il existe d’importantes incertitudes dans la science climatique. Ainsi, « The science is NOT settled ». Les opinions publiques des pays développés sont devenues plutôt, voire très, sceptiques ou attentistes.
Les médias francophones, eux, continuent sur leur lancée, comme s’il ne s’était rien passé.

Cherchez et vous trouverez …
http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

60.  Marot | 21/02/2011 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

parousnik (#59)
D’accord en tout avec cette analyse.

61.  JG2433 | 21/02/2011 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

parousnik (#59),

Les médias francophones, eux, continuent sur leur lancée, comme s’il ne s’était rien passé.
Cherchez et vous trouverez …
http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

Il est toujours bon de citer Pensée unique.
À propos des médias français : le billet du 20/02/2011 de Jacques Duran en fait, en passant, une sévère critique :
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#serial

62.  yvesdemars | 21/02/2011 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#55),

y en a même qui sèchent sans vergogne les réunions pour profiter du pays … j’ai vu ça …

63.  Papyjako | 21/02/2011 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#62),

y en a même qui sèchent sans vergogne les réunions pour profiter du pays … j’ai vu ça …

Faut être compréhensif !… Sachant que personne ne fait l'appel, vous avez le choix entre : 
 
 
 1) Une conférence sur Phil Jones et les multi-proxies, à données cachées.  
 
 
 2) Une excursion à Chichen Itza  
 
 
 
 
 3) Une petite sieste sur la plage, avec ou sans piña colada 
 
 
 
 
 4) Un petit tour au club Playboy qu'on vient d'ouvrir à Cancun juste à temps pour vous … bien fourni en petits lapins … 
 
 

 
Soyez honnête laugh … vous faites quoi ? 😈  
 

64.  parousnik | 21/02/2011 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#39),
Ce qui est légale n’est pas forcement honnête… la spéculation par exemple dont les revenus priment sur le travail… Le baril de pétrole qui coute quelques dollars a produire et se retrouve a plus de cent dollars actuellement. Le plastique, légale et hyper polluant qui empoissonne la flore et la faune aquatique… La chimie industrielle qui empoisonne l’air de nos appartements…de nos villes et campagnes sont des polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d’autres paramètres… La malbouffe ne s’arrête pas a l’art culinaire…faut il encore avoir l’information et les moyens financiers pour cuisiner des produits sans pesticides fongicides conservateurs et autres résidus chimiques de vaccinations et engraissements etc… Les colonisations et guerres meurtrières de pillages passées ou actuelles ont toutes pour origines le fric… Le plus astucieux c’est de vivre sans nuire à autrui… ni le détruire pour cette misérable illusion de richesse… Passé l’échange pratique plus aisé que le troc, l’accumulation de fric est un leurre, une prison dorée et l’arrogance des âmes vides… Le fric ne crée rien en réalité… et surtout pas les Arts sur lesquels il est légale de spéculer…pour le blanchir… et ou l’amasser encore et encore… tel le décrit Molière dans l’Avare ou l’Ecole du Mensonge.
Ni je ne joue a la bourse, ni aux courses, ni au loto… car rien n’est plus précieux que la Liberté…

65.  JG2433 | 21/02/2011 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#63),

Soyez honnête… vous faites quoi ?

Un « mix » de ces choix a-t-il été envisagé – sinon mis en pratique ?
Tel que celui qui aurait pu consister à préférer une petite sieste (je ne sous-entends pas « crapuleuse », hein…), en compagnie d’un « petit lapin » à double airbag ? http://www.skyfall.fr/wp-inclu.....wisted.gif

66.  Papyjako | 21/02/2011 @ 16:44 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#64),
L’imagination est au pouvoir 😆 😆 … vous ferez Chichen Itza le lendemain pendant l’allocution de cette Connie d’Hedegaard ? :mrgreen:

67.  Papyjako | 21/02/2011 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

parousnik (#64),

Ce qui est légale n’est pas forcement honnête

Cela dépend de ce que vous trouvez « honnête ». On est dans des considérations éthiques.

Il serait plus facile de discuter des votres, certainement aussi respectables que les miennes, si vous commenciez par les présenter autrement que par la bouillie sans queue ni tête que vous nous présentez ici.

68.  lemiere jacques | 21/02/2011 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

skept (#56),
Hansen est en effet LE parangon du scientifique dévoyé…quand bien m^me produirait il des études sérieuses que ces déclarations politiques le rende suspect de malhonnêteté…
Et l’argent n’est pas le( son) problème…
Si j’apprécie le point de vue de spencer….mais je trouve que le vote ou non du financement par des républicains américains n’est pas un point crucial sur les problèmes de corruption de la science…

69.  skept | 21/02/2011 @ 18:29 Répondre à ce commentaire

parousnik (#59), D’accord aussi. Si l’AR5 fait comme si de rien n’était, ignore les recommandations de l’IAC, continue avec la langue de bois sur les bons progrès des modèles, il y a de bonnes chances que cela casse. A moins que les « lead authors » ne soient définitivement autistes, ils perçoivent bien que l’ambiance a changé depuis l’AR4 et que les science du climat sont sur la sellette pour leur manque de transparence, sans parler de l’absence de tendance claire des T.

70.  Bob | 21/02/2011 @ 18:45 Répondre à ce commentaire

IMAZ-AIZPURUA #54

Eskerrik asko

ça c’est du basque !

Quand on a habité quelque temps au Pays Basque, on reconnaît…
Cordialement.

71.  IMAZ-AIZPURUA | 21/02/2011 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

Bob (#70),
Bai! (Oui!)
😉
JAIA

72.  lemiere jacques | 21/02/2011 @ 21:36 Répondre à ce commentaire

parousnik (#64),
certes la chimie pollue, l’agriculture aussi, nos appartements sont pollués par des substances chimiques de synthèse etc etc….
la liste est longues des méfaits du progrès et de la technologie….c’est indéniable..
mais ce sont des inquiétudes de nantis et si on ne pose pas ce fait en préalable on pratique la vidange de l’eau du bain avec bébé…..et de la recherche de boucs émissaires par la suite…

et comme la liste des méfaits de la vie sans technologie est encore plus longue…(.pour etre exact etait plus courte)…

Quand on voit un problème on le résout….

Sur la malbouffe, la vie d’enfants de mes parents fut assez dure…soupe en guise de repas…bouillie de sarazin…viande rare et souvent salée ou fumée ( cancer de l’estomac).., cidre en guise de boisson ou eau du puits avec une potabilité douteuse…
aujourd’hui les paysans sont qualifiés d’empoisonneurs….certes ils polluent mais c’est parce qu’ils nous on d’abord rempli le ventre qu’on peut faire le difficile….et vouloir encore mieux….
spencer a utilisé l’expression d’enfants gatés…..elle convient très bien….

73.  skept | 21/02/2011 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

parousnik (#64), Je porte comme vous un jugement sévère sur les excès de la course au profit (ou certains effets pervers de l’argent sur les esprit en général), mais sur le reste, comme lemiere jacques le rappelle ci-dessus, il n’y a selon moi pas photo entre les avantages et les inconvénients des progrès techniques de la modernité. Regardez n’importe quelle photo de classe des années 1900-1930 dans les campagnes supposées plus saines car non mécanisées et non modifiées, la moitié des gosses au moins sont malingres, cagneux, goitreux, etc. On fait en ce moment des progrès importants sur la nutrigénomique, les effets épigénétiques de certaines substances alimentaires ou environnementales, donc je ne doute pas que l’on corrigera le tir sur les défauts que vous soulignez, mais si la « malbouffe » était massivement toxique, cela se verrait depuis longtemps sur les courbes épidémiologiques des cancers, des intoxications, etc. L’obésité, le diabète et le syndrome métabolique, voilà ce qui guette surtout les « enfants gâtés » des société d’abondance, mais ce n’est pas un problème « chimique » (toxicologique), plutôt une hygiène de vie déficiente provoquant un déséquilibre énergie consommée / énergie dépensée.

74.  René | 21/02/2011 @ 23:08 Répondre à ce commentaire

parousnik (#64),
C’est’y pas malheureux, avec tous ces poisons qui nous entourent, et cette p’tain d’espérance de vie qui n’arrête pas d’augmenter.
Vivement qu’on est encore plus de chimie, de pesticides et de tous ces poisons, pour qu’on vive encore mieux plus longtemps et en bonne santé !
Pour info, dernier grand succès de l’agriculture bio : Irlande 1850 : 1 million de morts par manque de pesticide pour éradiquer le mildiou…
L’agriculture bio : un crime contre l’Humanité !

75.  René | 21/02/2011 @ 23:23 Répondre à ce commentaire

skept (#56),
Bonsoir,

Concernant le GIEC, il ne faudrait pas oublier que son rôle, tel qu’écrit sur son site de présentation est :

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

(mis en gras par moi-même)
page de présentation du GIEC
La nature anthropique du réchauffement climatique est donc inscrite en dur dans la « ROM » du GIEC. Il ne faut donc pas s’étonner que le GIEC nie (dénie) le plus farouchement possible tout ce qui pourrait nuire à son mythe fondateur. C’est un peu comme si on demandait au pape de publier un bouquin de Dawkins ou de Pascal Boyer !

76.  williams | 21/02/2011 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

René (#75),

Oui mais si le rôle du GIEC est de mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine alors pour cela il faudrait que scientifiquement qu’ils tiennent compte de tout donc non seulement les effets de l’homme mais celui de la nature (soleil, oscillations océaniques etc).

Si non ça n’a plus de sens comme on le voit souvent et donc leur rôle, leur théorie… ne va plus !

Williams

77.  René | 21/02/2011 @ 23:48 Répondre à ce commentaire

williams (#76),

J’ai dû mal m’exprimer car c’est ce que j’essayais d’expliquer…

78.  miniTAX | 22/02/2011 @ 8:47 Répondre à ce commentaire

C’est’y pas malheureux, avec tous ces poisons qui nous entourent, et cette p’tain d’espérance de vie qui n’arrête pas d’augmenter.

René (#74), même ça, les verdâtres veulent le minimiser voire le nier, il n’y a qu’à voir ce qui est dit dans leurs colloques : http://www.dailymotion.com/vid.....ionsy_news

Dans le même veine du négationniste et menteur Claude Aubert (il est tellement stupide que tout son argument dans la vidéo repose sur un graphique truqué de l’espérance de vie aux USA que même un lycéen sous-doué pourrait réfuter en 20 secondes), on avait déjà les époux Bourguignon qui avaient annoncé que l’espérance de vie allait reculer avant 10 ans, annonce faite … dans les années 1980 et qui avait à l’époque reçu l’oreille attentive de tous les merdias (la vidéo où on voit Claude Bourguignon dire ça circule chez tous les faschos verts).

79.  Papyjako | 22/02/2011 @ 8:57 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#78),

même un lycéen sous-doué pourrait réfuter en 20 secondes

Des noms … Des noms !…

80.  Tequila | 22/02/2011 @ 9:15 Répondre à ce commentaire

Il y a même des voleurs de CO2, ils ne manquent pas d’air et ça chauffe à Bruxelles.
http://bit.ly/fmhuS3

81.  pastilleverte | 22/02/2011 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

@ notre ami basque
On ne dit pas « milesker » ? Ez ?

82.  IMAZ-AIZPURUA | 22/02/2011 @ 11:32 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#81),
On dit « milesker » = « mille mercis »
au Pays Basque Nord et
« eskerrik asko » = « merci beaucoup »
au Pays Basque Sud.
😉
JAIA

83.  pastilleverte | 22/02/2011 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Pays basque Sud, you mean au-delà des Pyrénées, Alava, Guipzcoa, Bizcaya et Navarra ? ?
J’avais reçu quelques notions de basque , apparemment « du Nord » !

84.  IMAZ-AIZPURUA | 22/02/2011 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#83),
Araba (Alava), Gipuzkoa (Guipúzcoa),
Bizkaia (Vizcaya) et Nafarroa (Navarra).
😉
JAIA

85.  JG2433 | 22/02/2011 @ 14:00 Répondre à ce commentaire

IMAZ-AIZPURUA (#84),
… et les 3 « provinces » du nord (pour ne pas dire françaises et fâcher les Basques !) :

le Labourd (Lapurdi)
la Basse-Navarre (Nafarroa behera)
la Soule (Xiberoa)

compose le Pays basque.

86.  IMAZ-AIZPURUA | 22/02/2011 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#85),
pour « officialiser » :
Nafarroa Beherea
Zuberoa
(Hiztegi Entziklopedikoa, Elhuyar, 1993)
😉
JAIA

87.  JG2433 | 22/02/2011 @ 16:12 Répondre à ce commentaire

IMAZ-AIZPURUA (#86),
Merci !

88.  parousnik | 22/02/2011 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#72), L’alimentation joue un rôle dans la survenue de cancers. Selon le Fond Mondial de Recherche contre le Cancer, 30 à 40 % des cancers seraient imputables à l’alimentation… Effectivement gatée convient… quand il s’agit de la santé des gens.
Je ne qualifie pas les agriculteurs d’empoisonneurs dans la mesure ou ils sont soumis a une omerta sur la dangerosité des produits qu’ils utilisent et souvant imposés. Je ne qualifie pas non plus les éleveurs malgré la vache folle car la aussi les farines animales leur ont été imposé… et qu’importe si aujourd’hui des antibiotiques sont détournés pour l’engraissage des porcs… Je bouffe bio depuis des années et cela ne devrait pas me concerner …

89.  parousnik | 22/02/2011 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

René (#74),
L’augmentation de la durée de la vie concerne les gens nés avant la dernière guerre ou l’agriculture et l’élevage intensif n’existait pas ou quasiment pas…

90.  Papyjako | 22/02/2011 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

parousnik (#88),

L’alimentation joue un rôle dans la survenue de cancers. Selon le Fond Mondial de Recherche contre le Cancer, 30 à 40 % des cancers seraient imputables à l’alimentation…

Notre alimentation devient de plus en plus saine, comme notre environnement.

La nourriture est plus abondante grâce aux engrais, et les insectes et autres pourritures nous en laissent une part plus importante grâce aux pesticides.

Nous n’avons plus à boire de l’eau pourrie, et crever de choléra et dysenterie, grâce à la découverte du Chlore, qui a été la première cause de l’augmentation de la durée de vie durant les deux siècles derniers.

Grâce à l’invention du réfrigérateur et du congélateur, nous ne mangeons plus de nourriture avariée.

Toutes les maladies sont en régression dans les pays développés, cancer compris.

Et la meilleure preuve de toutes ces améliorations, c’est que l’espérance de vie augmente, chaque année, d’au moins un ou deux trimestres.

Ce n’est pas le cas de ceux, sous d’autres cieux, qui ont la chance de boire de l’eau pourrie, de la nourriture avariée – quand ils en trouvent – et qui crèvent dans le bonheur indicible de toutes ces maladies que nous avons oubliées.

Le reste, bio-à-bobos en première ligne, est du caprice d’enfants gâtés, comme le dit Spencer.

Pour le principe, moi, pour me faire manger du « bio », il va falloir bien prendre garde à ne pas le marquer dessus.

91.  parousnik | 22/02/2011 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

skept (#73),
Certe l’hygiène de vie est primordiale…seulement faudrait-il encore disposer de l’information… Beaucoup de gens ont la stupidité de croire que puisque c’est vendu c’est bon et sans risque. Savez vous ou on peut trouver par exemple une analyse compléte des aliments bio comparé aux produits de l’agriculture intensive ? L’analyse des différences entre un litre de lait naturel au pis de la vache et d’un litre de lait des supermarchés ? Ou l’analyse compléte d’une cote de porc naturel et d’une cote de porc issu d’un élevage intensif ? Au gout il y a une énorme différence… Savez vous que dans les écoles agricoles les cours d’agronomie ont été quasi supprimé et que n’importe quoi pousse n’importe ou… grace à la chimie industrielle ?

92.  Papyjako | 22/02/2011 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#90),
J’ajoute que la seule raison qui me pousse à l’arrêter quelques secondes devant les rayons bio des supermarchés est de re-vérifier à chaque fois l’extraordianire exception qui fait que l’affichage du prix « au kilo », obligatoire pour tous, ne concerne pas le bio … ils ont HONTE !….

93.  parousnik | 22/02/2011 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#90),

L’espérance de vie qui augmente concerne uniquement les personnes nées avant l’agriculture et l’élevage intensif… et cette courbe s’inverse… De plus un million de gens actuellement vivent avec la maladie d’ Alzheimer en France… tout dépendant donc ou la barre de vie est mise… Par contre Il serait très interessant de savoir les taux de gens qui vivent avec ou sans médicaments… et combien mourrait sans médicaments.
Et puis je ne suis pas écrivain… mais bouillie ne convient pas, musli peut être.

94.  jean l | 22/02/2011 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

parousnik (#89),

L’augmentation de la durée de la vie concerne les gens nés avant la dernière guerre ou l’agriculture et l’élevage intensif n’existait pas ou quasiment pas…

Et qu’est-ce qu’ils ont mangé depuis ?… Ils avaient fait des réserves en prévision de cette affreuse époque de mal-bouffe ?… Ils se contentent d’eau fraiche et de pain (biologique) ?

95.  parousnik | 22/02/2011 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#90),
Non les cancers augmentent partout et particulièrement là ou la chimie industrielle arrive… Certe la médecine parvient a en guérir quelques uns notemment grace à la prévention… mais Il y a bien plus d’allergies aujourd’hui qu’il y en avait par le passé par exeemple et beaucoup plus de malades chroniques…
Vous faites du bio ce que le Giec fait du climat… dommage

97.  Abitbol | 22/02/2011 @ 20:42 Répondre à ce commentaire

parousnik (#88),

Je bouffe bio depuis des années et cela ne devrait pas me concerner …

Ton vrai nom, c’est pas Coué ?

98.  Esprit pragmatique | 22/02/2011 @ 21:05 Répondre à ce commentaire

@ parousnik de toutes les heures du jour (et de la nuit ?)

Vivre en compagnonnage avec votre « disposition mentale » en forme d’APOCALYPSE POUR DEMAIN ne doit pas réjouir nombre de vos copains ni votre dulcinée (à supposer que vous ayez réussi à en conserver une, intacte)!
Vos propos me font penser à Blanche-Neige et les sept nains (plus précisément au personnage de GRINCHEUX).. La méchante sorcière de votre histoire doit-elle s’appeler AlGore, NicolasHulotte ou Arthus-B. ?

99.  Papyjako | 22/02/2011 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

parousnik (#93),

L’espérance de vie qui augmente concerne uniquement les personnes nées avant l’agriculture et l’élevage intensif… et cette courbe s’inverse…

Il faut arrêter de raconter n’importe quelle idiotie entendue dans un discours de Bové ou de NKM, même s’il elle ânonnée en boucle par vos merdias préférés.

Voici la courbe d’évolution de l’espérance de vie à la naissance en France depuis 1950, origine INSEE :

Ah oui … c’est vrai, vous avez dit « avant l’agriculture et l’élevage intensif » … alors, comme je ne sais pas trop quand tout cela a commencé, je vais ratisser très large. Voici la courbe de l’évolution de l’espérance de vie en France depuis 1740, origine INED (« Institut National d’Etudes Démographiques »)

En 1750, en plein « Petit Age Glaciaire », l’espérance de vie était de vingt cinq ans.

Au sortir du PAG (1850 ?) on est aux alentours de quarante cinq ans, c’est l’espérance de vie à la naissance, aujourd’hui, au Niger, et treize ans de plus qu’un nouveau né du Swaziland aujourd’hui.

Et ceux qui naissent aujourd’hui, en France, vont vivre en moyenne quatre vingt ans.

Je vais vous indiquer un truc : pour être correctement informé, au lieu de faire « José Bové » sur google, pour avoir l’avis de ce dangereux illuminé, tapez donc directement votre question, et profitez du paysage.

Pour le premier graphique, j’ai fait « espérance de vie france 1900 » et pour le second « espérance de vie france 1900 ».

Et puis, pour la route, un petit cadeau … voici la carte de l’espérance de vie à la naissance dans le monde

Vous y voyez la carte du développement ?, vous y voyez la carte de la chimie ?, vous y voyez la carte des excès de pesticides ?, vous y voyez la carte des excès de l’agriculture intensive ? vous y voyez la carte de l’eutrophisation des eaux ?

Nous n’avons pas les mêmes lunettes !… Moi, j’y vois la carte de la pauvreté, la carte du sous-développement, la carte du manque d’infrastructures, la carte de la misère, la carte de la sous-industrialisation … La carte de la connerie des hommes.

Peut-être aussi la carte de l’agriculture « bio » », car, nul n’en doute, dans toutes les zones en rouge, ils bouffent du « bio ».

Votre « bio », si vous en voulez, libre à vous, mais arrêtez de vouloir l’imposer aux autres.

100.  Araucan | 22/02/2011 @ 21:56 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#99),

Petite histoire en forme de devinette à propos d’agriculture intensive.

Il était une fois une capitale qui dotée, la chanceuse, d’égouts, utilisait le produit de ces mêmes égouts dans une zone d’horticulture intensive pour produire des légumes frais pour ses habitants… ce qui assurait également une certaine circulation de parasites bien connus du genre humain … C’était avant la dernière guerre … Depuis les règlementations impitoyables ont tué ce genre de pratique …

Quel est le nom de cette capitale ?
(Vu l’époque, on était en bio …)

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