Une démission pour publication non-conforme

par Benoît Rittaud.

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L’une des preuves les plus convaincantes du fait que les carbocentristes ont virtuellement perdu, c’est que tout assaut de leur part se retourne à peu près invariablement contre eux. Le dernier exemple en date serait presque comique s’il n’affaiblissait une fois encore la science en général et le processus de revue par les pairs en particulier.
Or donc, il y a quelques mois, Roy Spencer et William Braswell, tous deux de l’université d’Alabama à Huntsville, rédigent un article sur la question des nuages. Ils s’intéressent à la corrélation entre température atmosphérique et couverture nuageuse, et estiment que le lien de causalité entre les deux est plus complexe que ne le prévoit la théorie carbocentriste. Ils soumettent leur article à la revue Remote Sensing, qui le fait lire par trois referees chargés de donner un avis impartial sur le fond scientifique. Ceux-ci font quelques observations, Spencer et Braswell en tiennent compte et soumettent une version révisée. Le comité scientifique de la revue accepte l’article, qui paraît le 25 juillet.
Le 2 septembre, coup de théâtre : dans un éditorial surréaliste, Wolfgang Wagner (université de Vienne), l’éditeur en chef de la revue Remote Sensing, annonce sa démission. Wagner dit avoir été convaincu, après publication de l’article, que ce dernier était scientifiquement incorrect. Il déplore les échos faits à cet article. Il estime que Spencer et Braswell ont prolongé des études antérieures sans citer les objections qui y avaient été apportées, semblant ainsi ignorer indûment les arguments de leurs adversaires. Enfin, il juge que « le comité éditorial a, sans le vouloir, sélectionné trois referees qui partagent probablement certains des avis sceptiques des auteurs ».

Et donc il démissionne.
Étrange.

Les referees n’ont pas été parfaits ? Spencer et Braswell ne tiennent pas compte des critiques et ils ont tout faux selon certains scientifiques ? Pourquoi, alors, ne pas suivre la démarche ordinaire consistant à faire publier un commentaire ? La pratique est courante, et s’il fallait qu’une tête tombe à chaque fois qu’un article publié se révèle incorrect, il ne resterait pas grand monde dans les comités de rédaction des revues scientifiques. (En passant, on aimerait connaître les arguments qui ont convaincu Wagner : il n’en donne aucun, et ne cite qu’un seul article, de Trenberth et al.)
Les médias (américains) ont parlé de cet article climatosceptique ? C’est scandaleux ! Songeons à la prudence des médias lorsque paraît un article carboncentriste : on n’a jamais entendu un journaliste se laisser aller à des excès d’alarmisme sur la banquise arctique, sur la canicule et autres projections catastrophistes. Ce n’est pas leur genre. Que les médias climatosceptiques se souviennent de la tempérance médiatique de l’avant-Copenhague, et qu’ils en prennent de la graine.
Wagner se désole, dans son éditorial, de ce que l’article incriminé a été téléchargé plus de 56 000 fois. (C’est terrible : si les gens se mettent à lire eux-mêmes un article scientifique plutôt que de se fier à des propos de seconde main, où va-t-on ?) Il doit donc se sentir au plus mal depuis quatre jours, car sa démission n’est pas passée inaperçue. En effet, le billet d’Anthony Watts sur le sujet est aussitôt devenu le plus lu de tous les billets publiés sur WordPress dans le monde, toutes catégories confondues. Les billets de Judith Curry et de Roger Pielke Sr. ont fait presque aussi bien en se hissant en 5è et 7è place. Les temps ont décidément bien changé depuis le prix Nobel d’Al Gore…

Soulignons enfin que cette démission ne change rien au statut de l’article de Spencer et Braswell. Celui-ci reste une publication de Remote Sensing. Les choses ne changeront que si le comité de rédaction décide de retirer l’article (une pratique également courante et tout à fait normale). Pour l’instant, nulle réfutation n’en a été publiée, et les auteurs maintiennent leur point de vue. La légitimité de la publication de l’article demeure donc intacte. Une réfutation a été annoncée pour quelques jours (oui, un mois plus tard seulement : les carbocentristes sont très rapides, et leurs referees aussi ; autre bizarrerie : cette réfutation ne paraîtra pas dans Remote Sensing, mais dans GRL). Et contrairement à ce que voudront peut-être croire certains médias carbocentristes, cette réfutation ne mettra pas fin à l’affaire : Spencer et Braswell répondront à leur tour, et ainsi de suite. Le dernier mot n’est pas pour demain, ainsi va la science.

L’éditorial de Wolfgang Wagner .

Une présentation de l’article incriminé, par Roy Spencer lui-même.

L’article lui-même.

Le billet d’Anthony Watts sur le sujet.

Le commentaire de Judith Curry .

Le commentaire de Roger Pielke Sr.

L’effet de l’affaire sur la blogosphère.

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1.  yvesdemars | 5/09/2011 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

on eût aimé que Pachaudri démissionne suite aux multiplies X gate du GIEC …

Plus sérieusement en démissionnant Wagner a sans doute voulu préserver sa carrière mais ce faisant il a reconnu le pot aux rose de l’inféodation de la « science » climatique officielle à des dogmes politiques

2.  yvesdemars | 5/09/2011 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

on eût aimé que Pachaudri démissionne suite aux multiplies X gate du GIEC …

Plus sérieusement en démissionnant Wagner a sans doute voulu préserver sa carrière mais ce faisant il a reconnu le pot aux roses de l’inféodation de la « science » climatique officielle à des dogmes politiques

3.  Nicias | 5/09/2011 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

D’après ce que j’ai lu, publier un commentaire, c’est pas si simple. Ils sont souvent refusés et sont limités en taille.

4.  Bob | 5/09/2011 @ 15:14 Répondre à ce commentaire

Nicias #3

D’après ce que j’ai lu, publier un commentaire, c’est pas si simple. Ils sont souvent refusés et sont limités en taille.

Si, c’est très simple. Mais rien n’empêche de publier un article complet « en réponse à « .

Non, vraiment pas de problèmes pour réfuter un article avec lequel on n’est pas d’accord. Les revues sont pleines de ce genre d’article. Je me souviens qu’un article avait donné lieux à 7 articles liés, chacun réfutant le précédent.
C’est un procédé normal et banal quand les gens ne sont pas d’accord…. ce qui arrive fréquemment. Et les éditeurs ne font normalement pas d’objections au débat.

Par exemple, l’article de G et T a été suivi d’une longue réfutation elle même suivie d’une longue réfutation de réfutation….

5.  Yves Pelletier | 5/09/2011 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

He he, j’ai publié un billet sur le même sujet, à peu près en même temps:
http://www.rechauffementmediat.....-braswell/

Merci Benoit pour les infos complémentaires smile

6.  Nicias | 5/09/2011 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

oui toutBob (#4),

Oui, tout a fait, je ne faisais que préciser un détail.

Les données sont pourries, les modèles bancals et je n’en vois pas la fin. J’ai comme l’impression que la plus minime mise a jour des logiciels des satellites engendrent des dizaines de publications. Je ne trouve pas la situation de la climatologie normale dans ce cadre. Des financements abondants alimentent le « publish or perish » sur des voix sans issues.

7.  Alain | 5/09/2011 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

En tout cas, cette affaire me donne un gout bizarre … un gout, de 1935.

puisqu’il y a des gens qui connaissent le milieu de la science et des publications, je me permettrai de poser une question naïve :

dans d’autres milieu (banque, finance, grandes entreprise, politique) on observe que même pris dans une tempête médiatique affreuse, cloué au pilori pour fraude, propos ou actes barbares, les boss restent en place et continuent a se servir.

la science, devenu un gros business digne du CAC40, ne semble pas faire exception a cette règle féodale.

là j’en reste sur le *** de voir un gars qui est au chaud, et n’attend pas d’être viré avec un coup de pied par la police.
ça me rappelle le cas similaire du journaliste (sunday times) qui avait dénoncé l’amazonegate, et s’était là aussi fendu d’une lettre de repentir très stalinienne…

c’est peut être monnaie courante, mais quand des gens puissants et avec une éthique très relative se fendent d’une crise soudaine d’honêteté et de repentir, j’ai tendance a chercher le gars qui les menace de mort dans le dos.

mais bon, j’ai peut être trop trainé dans le milieu de la finance et des affaires publiques…

8.  the fritz | 5/09/2011 @ 17:27 Répondre à ce commentaire

Ben,
Le dernier exemple en date serait presque comique s’il n’affaiblissait une fois encore la science en général et le processus de revue par les pairs en particulier.
———————————————–
C’est tellement gros, le résultat tellement contraire à l’effet recherché que je crois que Wolfgang Wagner ( WW) est un sceptique , que sa démission est un coup de pub pour le papier de Spencer et Braswell, de même que pour « Remote Sensing » nouvelle revue et que WW ne désire pas être confronté à nouveau à ce genre de pression ; des passages comme celui-ci montre l’honnêteté de l’individu.
In science, diversity and controversy are essential to progress and therefore it is important that different opinions are heard and openly discussed. Therefore editors should take special care that minority views are not suppressed, meaning that it certainly would not be correct to reject all controversial papers already during the review process. If a paper presents interesting scientific arguments, even if controversial, it should be published and responded to in the open literature.
Ci-dessous accès à sa biographie
http://www.ipf.tuwien.ac.at/in.....agner.html

9.  Clem | 5/09/2011 @ 17:51 Répondre à ce commentaire

« C’est balot. »

10.  Marot | 5/09/2011 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

the fritz (#8)

C’est tellement gros, le résultat tellement contraire à l’effet recherché que je crois que Wolfgang Wagner ( WW) est un sceptique , que sa démission est un coup de pub pour le papier de Spencer et Braswell, de même que pour “Remote Sensing” nouvelle revue et que WW ne désire pas être confronté à nouveau à ce genre de pression ; des passages comme celui-ci montre l’honnêteté de l’individu.

Je fais la même analyse.
Peut-être pas sceptique mais au moins exaspéré par les pressions, menaces et chantages dommageables pour son institut de photogrammétrie et télédéctection à Vienne et pour lui.

Un bon moyen de s’en tirer était la démission, effet de pub garanti pour Spencer et Braswell, l’écriture d’une lettre à Trenberth pour bien désigner celui qui a monté la cabale et surtout, surtout ne pas retirer l’article.

Bravo l’artiste.

P. S. Cela rappelle le coup de publicité gratuite du directeur du CERN pour CLOUD par son interdiction des interprétations.

11.  Ben | 5/09/2011 @ 19:19 Répondre à ce commentaire

fritz, Marot,
Mouais. Je me méfie un peu de ce genre d’interprétations style billard à trois bandes. Par son coup d’éclat, Wagner fait tout de même une très mauvaise publicité à sa revue.
Le passage que tu cites, fritz, ne coûte pas cher à son auteur. Tu as peut-être raison, mais moi, ça m’évoque un marchand de tapis expliquant que lui, il baisserait bien son prix, mais que sa femme le lui interdit.

12.  Marot | 5/09/2011 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

Ben (#11)
Comment insérez-vous alors la lettre d’excuses àn Trenberth dans l’histoire ?

13.  Marco33 | 5/09/2011 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

Ben (#11), Marot (#12), Un peu tordu le concept….. mais pourquoi pas!
Perso, je privilégie plutôt un mélange de « naïveté » par manque de recul plus une volonté de se dédouaner vis-à-vis d’amis certainement très en colère contre l’éditeur. D’où cette bourde de communication.
Pour le directeur du CERN, c’est plutôt « repli stratégique » derrière l’écran falot d’une pseudo objectivité scientifique versus aspect politique…et qui risquerait de lui coûter sa place!

14.  the fritz | 5/09/2011 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

Ben (#11),
Moi, je trouve que c’est très bien d’avoir montré que la publication d’articles scientifiques est un marché digne des marchands de tapis

15.  Mihai V | 5/09/2011 @ 19:56 Répondre à ce commentaire

Votre analyse rejoint celles de plusieurs commentateurs sur WUWT :

Garacka says:
September 4, 2011 at 7:08 am http://wattsupwiththat.com/201.....ent-736153
What Wagner said is incongruous.
Might a hypothesis that he did so for the purpose of bringing light to the usurpation of the review process then bring congruity? He was pressured by the system and this was the only way out, perhaps?
(just throwing it out there)

jaypan says:
September 4, 2011 at 7:53 am http://wattsupwiththat.com/201.....ent-736172
A scientific article goes viral (56,000+), gets attention across the MSM … and the responsible editor complains about it? Is the world upside down now?
Then he’s obviously forced to step back, irrationally, and what happens?
Even more publicity for Spencer & Braswell.
The good news: Sceptics don’t need a PR department.
The AGW PR machine works well for us.
Thanks guys from over there. Keep going
.

Brandon Caswell says:
September 4, 2011 at 9:56 am http://wattsupwiththat.com/201.....ent-736242
+
Brandon Caswell says:
September 4, 2011 at 10:10 am http://wattsupwiththat.com/201.....ent-736251
Anticlimatic
“…..My question is : Did he jump or was he pushed?……”
[…]
He walked the plank. And I think he tried to tell the world exactly what happened without upsetting his career.

Pat Frank says:
September 4, 2011 at 4:57 pm http://wattsupwiththat.com/201.....ent-736399
gnomish, “It really smells like he was ordered to resign under penalty…” […]

En tout cas, l’article de Spencer et Braswell, qui risquait de n’être lu que par quelques rares spécialistes, a reçu une publicité inespérée.
Les pro-AGW n’ont pas pensé à la Loi des Conséquences Inattendues.

16.  Ben | 5/09/2011 @ 20:09 Répondre à ce commentaire

Marot,
Je n’aime pas trop interpréter ce que font les uns et les autres. Peut-être Marco a-t-il raison : franchement, on voit mal comment il aurait pu n’y avoir aucun échange entre Trenberth et Wagner.
Il est possible que Wagner ait ignoré les implications médiatiques potentielles de S&B. Une anecdote pour illustrer ce point : durant la rédaction du Mythe climatique, j’avais fait relire les différents chapitres par divers spécialistes, par précaution. Pour le chapitre 2 qui concerne la crosse de hockey, j’avais sollicité un spécialiste de l’analyse mathématique de données climatiques, qui a décliné en m’expliquant que sa connaissance de la question du réchauffement climatique se limitait à Wikipédia. Comme quoi même des scientifiques en principe proches de l’affaire peuvent en ignorer beaucoup beaucoup…

17.  Nicias | 5/09/2011 @ 20:16 Répondre à ce commentaire

« Politics of miscalculation »
C’est ainsi qu’on parle des âneries accumulées au moyen-orient par tous les camps.
Faut pas chercher plus loin et surestimer l’ennemi.

18.  yvesdemars | 5/09/2011 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

dans le même esprit un résumé du livre du Pf Nemo « La régression intellectuelle de la France »

On va vers de sociétés menant à une incroyable régression ou le délkit d’opinion peut exister dès lors qu’il est jugé néfaste pour la société.

C’est appliquer à une société laîque les pires schémas appliqués au temps de l’Inquisition en matière religieuse …

19.  yvesdemars | 5/09/2011 @ 21:57 Répondre à ce commentaire

dans le même esprit un résumé du livre du Pf Nemo « La régression intellectuelle de la France »

On va vers de sociétés menant à une incroyable régression ou le délit d’opinion peut exister dès lors qu’il est jugé néfaste pour la société.

C’est appliquer à une société laîque les pires schémas appliqués au temps de l’Inquisition en matière religieuse …

20.  Laurent Berthod | 5/09/2011 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#19),

Mon cher yvesdemars,

Ces pires schémas ne sont pas spécifiques à l’âge de l’Inquisition. Il ont été ceux des sociétés animistes, des sociétés antiques, des sociétés totalitaires. L’humanité a le plus grand mal à émerger du holisme pour acccéder à l’individualisme, autrement dit l’âge de raison, lequel suppose la liberté de l’individu pensant et parlant.

21.  AntonioSan | 6/09/2011 @ 3:41 Répondre à ce commentaire

La ou on va rigoler c’est le suppose article de Dessler dans GRL qui doit sortir la semaine prochaine… et qui est passe comme une lettre a la poste en accelere… qui sait il y aura peut etre une telle bourde que toute l’histoire leur sautera a la figure… a suivre.

22.  jean l | 6/09/2011 @ 7:50 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#21),
C’est effectivement le côté pervers de ces publi en accéléré, probablement peu ou pas relues, ou trop complaisament : le risque accru d’erreurs grossières échappant au filtre des pairs.

23.  miniTAX | 6/09/2011 @ 8:30 Répondre à ce commentaire

C’est tellement gros, le résultat tellement contraire à l’effet recherché que je crois que Wolfgang Wagner ( WW) est un sceptique

the fritz (#8), c’est ça oui !
Quand Wagner dit « In science, diversity and controversy are essential to progress », c’est comme Jouzel qui dit « Nous acceptons le débat », ou Pachauri qui dit « Toute la science du GIEC est peer-reviewed ». C’est super sincère, bien entendu.

Dis donc the fritz, j’ai de la poudre d’os de requin, qui guérit le cancer, la calvitie, l’impuissance et même le peak-oil. Si ça t’intéresse, il faut te dépêcher parce qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.

24.  Alain | 6/09/2011 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

quelques billets sur le sujet:
http://www.australianclimatema.....d-braswell
qui rassemble qq réactions de plus

25.  Alain | 6/09/2011 @ 9:53 Répondre à ce commentaire

http://wattsupwiththat.com/201.....-braswell/
revue par les potes, le papier de réfutation de spencer publié en 6 semaines…

ca c’est de la climate rapid response team.

très pro… pourtant nous avec notre financement pétrolier on devrait avoir un serveur qui dépote et des centaines de scientifiques corrompus financées a coup de dizaines de milliards (pour dépasser les réchauffistes financées seulement en milliard cumulés)…
je trouve qu’on le vois pas le fric … ca fait un peu amateur et bouts de ficelle chez nous.

dur d’imaginer qu’on est du coté des lobby et que ce sont des victimes sous-financées…

26.  the fritz | 6/09/2011 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#23),
mais si miniTax, ils ne sont pas tous à ton image; il reste des scientifiques intelligents ,gentils et honnêtes ,………..;; et bien élevés en plus

27.  Alain | 6/09/2011 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

the fritz (#26),
c’est peut être une partie du problème.

l’époque actuelle, me rapelle l’histoire des templiers.

dans ce monde religieux et politique corrompu, il s’est développé un ordre religieux composé de gens foncièrement honnêtes, passionnés voire fanatiques, qui ont décidé dans l’intérêt de leur cause de violer les règles de non-violences en devenant des moines combattants.

ils ont eu une grande réussite au début, ce qui leur a donné une bonne image, et parce qu’ils ne se servaient pas dans la caisse ils ont pu accumuler une fortune gigantesque qu’ils ont mis 100% au service de leur cause.

ça s’est mal fini, parce que d’une part ils ont énervé le calife de la région, se sont fait écraser, et quand ils sont rentrés piteusement, on a pas apprécié qu’il contrôlent l’économie et concurrence le pouvoir du roi… tabassage du précédent pape puis menace du nouveau pape, procès stalinien, et exécution, et surtout récupération des biens (nb: les banquiers devraient se souvenir de ce qui arrive quand ils essayent de se faire payer par un royaume en ruine).

pire que des gens corrompus, il y a des fanatiques sincères.
ils sont capables de se mentir pour conserver leurs croyances et éviter d’affronter l’affreuse vérité (cf r benabou , notamment Groupthink…)

28.  the fritz | 6/09/2011 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

Alain (#27),
ils sont capables de se mentir pour conserver leurs croyances et éviter d’affronter l’affreuse vérité
————————————————-
J’ai pas bien compris ton message; tu parles des scientifiques vérolés comme Jouzel par exemple, ou tu parles de miniTax qui a quand même des notions de sciences, mais qui croît au pétrole abiotique pour éviter l’affreuse vérité d’un renchérissement de l’énergie

29.  Alain | 6/09/2011 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

the fritz (#28),
personne en particulier, plutôt la bande à Greenpeace, Gore et autre Jouzel, Hansen, Mann…

d’un autre coté c’est ce qui nous pend tous au nez, et on doit en permanence vérifier qu’on s’engage pas dans un délire similaire.

d’ailleurs dans ses papiers Benabou a des critères pour identifier les réalistes face aux croyants… des gens peu engagés, nouveaux arrivants (c’est l’investissement personnel accumulé dans un sujet qui crée le besoin de se mentir), qui ne profitent pas du système, en en bas de l’échelle hiérarchique (il a étudié l’effet de la hiérarchie sur la propagation de la vérité et des croyances… les chefs sont les derniers à comprendre)…

dans sa théorie les croyances commencent toujours par être fondées sur les faits et l’intérêt objectif. Ca dérive en négation des faits quand la situation change, alors qu’on a investi des capitaux importants (argent, temps, égo) qu’on ne souhaite pas abandonner.
les nouveaux arrivant, et ceux en bas de l’échelle qui payent les erreurs, sont les premiers a voir clair.

c’est un modèle, mais ca correspond aux situation observées, mieux que d’autres théories. en plus c’est assez simple coté présupposés.

30.  Alain | 6/09/2011 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

http://motls.blogspot.com/2011.....flect.html
Motl trouve la (très habituelle) conneries (basée sur des présupposés faux mais avancé comme évident, technique de manip’ classique) dans le papier de réfutation :
pour les réchauffiste les nuages ne peuvent que absorber la chaleur, pas les réfléchir…
dans l’abstract :

An energy budget calculation shows that the energy trapped by clouds accounts for little of the observed climate variations.

Motl est assez furieux devant autant de bêtise, ou plut de mauvaise foi.

moi ca me rapelle l’argument massue que
« les variation d’irradiance solaire totale ne peuvent pas expliquer plus de 0,1% du RC observé »…
ce qui supposait qu’il ne pouvait pas exister de mécanisme indirects (genre les nuages) qui amplifie…

une technique pour faire taire la critique est d’éliminer implicitiement les alternatives au moment de poser le problème, puis de prouver que dans ce cas, il n’y a pas d’autre alternative.

(principe de manipulation TINA, there is no alternative)

31.  yvesdemars | 6/09/2011 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

à quand la démission de l’éditorialiste chef de GRL ????

32.  miniTAX | 6/09/2011 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

Pielke Junior explique comment le lien entre Wagner et Trenberth a amené Wagner à démissionner et comble de la stupidité, à écrire une lettre d’excuse à Trenberth pour avoir publié le papier d’un sceptique !!! http://omniclimate.wordpress.c.....ng-wagner/
Une version des faits pas tout à fait aussi facile à comprendre que la version bisounours à la mode the fritz mais devrait intéresser quand même Ben et ceux qui s’informent ailleurs que chez Pif Magazine.

En fait, Wagner cherche à obtenir au sein de l’ESA la direction d’un groupe de travail international sur l’impact du changement climatique sur l’humidité des sols (c’est bien connu, savoir si le sol est plus ou moins mouillé qu’à cause du réchauffement, c’est primordial pour l’avenir de l’humanité, et pour le budget d’un expert… en télémétrie tel que Wagner). Pour ça, il a besoin d’un max de données et donc de la collaboration d’un max chercheurs dans ce domaine, comme par hasard ceux du GEWEX (Global Energy and Water Cycle Experiment Scientific Steering Group), un groupe de travail (eh oui, encore un) récemment créé et dont la direction a été confiée à un certain… Trenberth.

En clair, Wagner a fait un crime de lèse-(cli)majesté en publiant le papier d’un sceptique, il faut qu’il le répare, sinon, avec Trenberth à la tête du GEWEX, il peut se le mettre là où vous pensez son projet de groupe de travail, déjà que ce n’est pas évident de racketter d’obtenir des budgets d’études en ce moment vu la prospérité économique qui règne en UERSS, ce n’est pas le moment de fâcher son monde.
Pour réparer son crime donc , il faut absolument qu’il descende le papier de Spencer. Mais de toute évidence, il n’a trouvé aucun argument scientifique à lui opposer, sinon, en tant qu’éditeur du papier, il lui suffit d’ordonner une rétractation du papier, chose qui se fait normalement (mais c’est vrai qu’il faut être crétin pour croire que la climatologie réchauffiste serait normale). Alors, comme il faut quand même qu’il fasse le bon toutou à Trenberth et qu’il s’absoud du moindre soupçon d’hérésie climatique, il a choisi de faire ce qu’il fait, avec le succès qu’on connaît à chaque fois que nos réchauffistes se mettent en tête « d’agir », lol.

Elle est pas belle, la « science » climatique ? Voir nos écolâtres courir dans tous les sens comme des poulets sans tête, moi j’adore. Enfin, j’adorerais plus si leur farce ne nous coûtait pas aussi cher !

33.  scaletrans | 6/09/2011 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

Pour les non anglophones, je commence la traduction du billet de Motl, dont la colère est compréhensible.

34.  Marot | 6/09/2011 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#32)
Voici donc le moyen de chantage dont j’attendais la divulgation.

Les enchères restent ouvertes, Wagner est-il retors ou a-t-il simplement baissé sa culotte ?

35.  Ben | 6/09/2011 @ 18:58 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#32), en fait, si c’est ça l’explication, alors Wagner n’a pas très bien joué, parce qu’il a quand même laissé publier l’article. À sa place (mais heureusement je n’y suis pas), j’aurais tâché d’empêcher la publication par tous les moyens et, face au refus éventuel du comité de rédaction, j’aurais démissionné avec pertes et fracas en criant au complot climatonégationniste. Ça aurait été une mauvaise pub pour Remote Sensing, mais à mon avis pas pire qu’en démissionnant seulement maintenant.

36.  Bob | 6/09/2011 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

Ben #35

À sa place (mais heureusement je n’y suis pas), j’aurais tâché d’empêcher la publication par tous les moyens et, face au refus éventuel du comité de rédaction, j’aurais démissionné avec pertes et fracas

Certes. C’est un peu ce qu’il a fait. Le problème c’est qu’il ne pouvait raisonnablement pas s’opposer à la publication de cet article compte tenu des rapports positifs des trois referees (après correction).
Il aurait suffi sans doute d’un Trenberth parmi les referees pour qu’il soit sauvé. Manque de pot, ils avaient, dit-il, déniché sans le vouloir trois scientifiques « sceptiques » et compétents comme referees alors qu’ils sont soi-disant, très minoritaires…
Ne pouvant s’opposer à la publication (d’autant plus que J. Curry et quelques autres renommés du MIT et autres trouvaient que cet article était publiable) et que pour les mêmes raisons, son bureau éditorial ne pouvait pas le soutenir, Wolfie n’avait plus rien d’autre à faire pour faire allégeance au seigneur Trenberth que de démissionner.
Pour moi, c’est un comportement absolument inadmissible de la part d’un éditeur qui manifestement n’était pas à sa place.

Bon débarras, Wolfie ! J’espère que l’ESA ne vous recrutera pas.

37.  yvesdemars | 6/09/2011 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

on relève dans le blog de Motl que Dessler affirme que la réflexion (des nuages) ne modifie pas les flux d’énergie …. ???? !!!!!

Il me semble pourtant que cette conclusion (stupéfiante) est contraire à ce qui est écrit dans la bible de l’AR4.

hérétique vous dis-je, au bûcher !!!

38.  Nicias | 6/09/2011 @ 20:14 Répondre à ce commentaire

Alain (#27),

C’est pas mal Benamou, je ne connaissais pas, encore un brillant économiste français exilé aux USA.

Ce que je viens de lire parle beaucoup des bulles financières. Le consensus climatique s’est construit pendant, à la louche, deux décades prodigieuses ou la température (et la confiance dans les modèles) montait aussi surement et rapidement qu’une bulle financière.
La climatologie n’est pas l’économie mais peut-être pourra t-on paraphraser Reinhart & Rogoff: « This time is different: height hundred of financial folly ».

« Cette fois c’est différent: 100000ans de crises climatiques »

39.  Araucan | 6/09/2011 @ 21:18 Répondre à ce commentaire

Nicias (#38), Alain et les autres

En français sur les travaux de Benamou et Jean Tirole

Quant à Jean Tirole, il mène depuis maintenant 10 ans des recherches en économie et psychologie, essentiellement en collaboration avec Roland Bénabou, qui enseigne à Princeton. Ils proposent une relecture et un approfondissement de questions importantes en psychologie, avec pour objectif d’enrichir le modèle standard de l’économie en introduisant des aspects psychologiques nouveaux : altruisme, utilité d’anticipation, mémoire imparfaite, etc. Pour ce faire, ces deux économistes modélisent les informations que les agents s’auto-transmettent, la manière dont ils analysent ces informations (par exemple, « les individus sont-ils conscients de la sélectivité de leur mémoire ? ») ainsi que les décisions qu’ils prennent.

En 2002, leur premier article [8], focalisé sur les problèmes de volonté, représente l’auto-manipulation des croyances comme l’équilibre bayesien parfait d’un jeu entre les différentes incarnations du même individu. Il s’agit d’un jeu dans lequel l’individu tente d' »oublier » des informations nuisibles à la confiance en soi. L’individu manipule ainsi ses croyances, tout en pouvant être conscient qu’il a une mémoire sélective. Mais, avant toute chose, il faut comprendre les raisons poussant un individu à se mentir à lui-même. À cela, trois raisons ont été mises en avant par Roland Bénabou et Jean Tirole : la peur du manque de volonté et de l’éventuelle procrastination, l’utilité d’anticipation des consommations futures et enfin, la consommation de « croyances » que l’on a sur soi-même (les individus veulent se sentir intelligents, beaux, généreux, etc.).

Platon suggérait que la manipulation des croyances était mauvaise pour l’individu alors que de nombreux psychologues ont en revanche souligné la nécessité de se voir de façon positive. Pour Jean Tirole et Roland Bénabou, cette auto-manipulation est bénéfique à l’individu si ce dernier a un grave problème de motivation ou de volonté, mais pas autrement.

En 2003, un autre article, portant sur les questions d’incitations [9], a connu un retentissement important auprès du courant mariant « psychologie & économie ». D’après la théorie économique classique, les systèmes de rémunération basés sur la performance des employés doivent inciter ces derniers à accroître leurs efforts. Toutefois, les psychologues nous avertissent que des systèmes d’incitation trop matérialistes peuvent parfois démotiver les employés. C’est dans ce contexte que Roland Bénabou et Jean Tirole ont montré comment rationaliser cette critique dans un modèle économique. Si le principal acteur dispose d’informations privées au sujet des compétences de l’agent ou de la difficulté de la tâche, le système d’incitation qu’il propose peut signaler cette information. Des incitations trop vives peuvent alors démotiver l’agent, en lui transmettant le message que la tâche est lourde, ou que ses compétences sont faibles, et, in fine, s’ensuit un manque de confiance dans la capacité de l’agent à accomplir la tâche.

Depuis, les deux économistes ont approfondi d’autres thèmes liés à la manipulation des croyances, au problème de l’identité, tout en considérant les religions, les idéologies et autres formes de croyances collectives. En particulier, Roland Bénabou et Jean Tirole démontrent comment des agents économiques peuvent se coordonner sur des systèmes de valeurs opposés. L’idée majeure réside dans le fait que parfois, les agents économiques ont intérêt à mettre leurs croyances en conformité avec celles de leurs concitoyens. Une première situation d’équilibre politico-économique existe dans laquelle les individus pensent que l’effort est source de réussite, et dès lors ils travaillent beaucoup. Mais il existe également un autre équilibre dans lequel la réussite est moins conditionnée à l’effort, et dès lors les individus travaillent peu. Dans ces conditions, des croyances radicalement différentes sur les origines de la richesse et de la réussite peuvent exister entre pays, ces croyances étant associées à des niveaux de redistribution très différents.

Un autre aspect important de cette collaboration entre Jean Tirole et Roland Bénabou consiste à examiner les limites des incitations lorsque ces dernières interfèrent avec la vision qu’ont les individus (ou la société) d’eux-mêmes. Citons un article paru en 2006 [9] où ces deux chercheurs décrivent comment des normes sociales différentes peuvent émerger dans un monde où les agents ont des préférences et des volontés de paraître hétérogènes. Supposant qu’un comportement pro social peut être motivé par trois facteurs – une vraie générosité, une incitation (par exemple monétaire) et une volonté de paraître -, ce troisième facteur, dit de « réputation », est d’autant plus important que le comportement est public (surtout devant des personnes dont on recherche l’estime) et qu’il est mémorable. Cette recherche fait actuellement l’objet de tests en laboratoire et sur le terrain. En particulier, l’équipe dirigée par le psychologue Dan Ariely (MIT) a vérifié que les individus contribuent plus à une bonne cause s’ils sont observés par d’autres.

http://ses.ens-lyon.fr/1222435.....#038;RH=05

Autre aspect qui n’a pas été traité : le cas des trois relecteurs, qui vont se faire éjecter des circuits de relecture : si c’est le cas, on finira peut-être par connaître leurs noms …

40.  the fritz | 6/09/2011 @ 22:03 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#32),
et Ben aussi,
C’est une éventualité que je n’avais pas envisagé : Wagner est un jeune con ambitieux; mettre sa démission sur la place publique pour faire plaisir à un cheval de retour (Trenberth est né en 44, il ne fait pas son âge, la climatologie conserve) est quand même pas malin par les temps qui courent, alors qu’il a une carrière devant lui.
Par contre , ce qui me surprend c’est que miniTax semble être dans les confidences de Wolfgang et se joue son film « Pour réparer son crime donc , il faut absolument qu’il descende le papier de Spencer »
Moi , pour paraphraser miniTax, je dirais dans ce cas qu’il a simplement fait deux grosses couilles ; une première en ne faisant pas son boulot, une deuxième en démissionnant pour essayer de rattraper la première

41.  miniTAX | 6/09/2011 @ 22:28 Répondre à ce commentaire

Le problème c’est qu’il ne pouvait raisonnablement pas s’opposer à la publication de cet article compte tenu des rapports positifs des trois referees (après correction).

C’est peu probable que ce soit passé comme ça. En tant qu’éditeur, Wagner peut faire ce qu’il veut, rejeter d’emblée le papier sans même se fouler en justification (c’est le sort subi par les papiers de Spencer, Michaels, Mc Kitrick de multiples fois dans les autres journaux) ou rejeter le papier après relecture par les referees en recrutant d’autres referees hostiles pour caviarder les reviews favorables.

Non, je pense que tout simplement, Wagner ne s’est pas douté une seconde que quelqu’un lui ferait un tel caca nerveux, encore moins que ce quelqu’un serait Trenberth et ne s’en est aperçu qu’après coup, une fois le papier publié. Se rendant compte avec effroi que Trenberth, devenu patron du GEWEX, est à un poste ultra-influent sur la marche de son projet, il a effectivement « baissé sa culotte », d’où démission + lettre d’excuse à Trenberth, des gestes d’une stupidité tellement incommensurables vu comment ça aggrave son cas qu’on a du mal à expliquer autrement. Ici, il est « very likely » qu’on a affaire à un serial-gaffeur réchauffiste, pas la peine de chercher de la malice là où il n’y a que de la bêtise.

42.  Ben | 6/09/2011 @ 23:00 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#32), j’oubliais :

ceux qui s’informent ailleurs que chez Pif Magazine.

C’est Pif Gadget. Un peu de précision en citant une source, svp : ça fait pas très sérieux, et ça affaiblit le propos inutilement.

43.  Bob | 6/09/2011 @ 23:13 Répondre à ce commentaire

Minitax #41

En tant qu’éditeur, Wagner peut faire ce qu’il veut, rejeter d’emblée le papier sans même se fouler en justification

Je ne crois pas que ce soit le cas pour Remote Sensing qui est si je ne m’abuse comme disait le docteur, une revue créée en 2009.
Mais c’est vrai que cela reste possible dans les revues plus anciennes. Et encore….
Le pouvoir de l’éditeur s’exerce plutôt dans la sélection des referees. C’est là qu’il oriente délibérément ou non, le sort de l’article soumis.
Mais ensuite, Je vois mal un éditeur de jeune revue passer par dessus l’avis de trois referees et d’un bureau éditorial s’il en a un.

44.  Marot | 7/09/2011 @ 1:02 Répondre à ce commentaire

Nous avons en tout deux interprétations qui mènent aux mêmes résultats.

Wagner fin et retors, joueur de billard consommé the fritz (#8), Marot (#10)

Wagner «serial gaffeur» exemplaire et flamboyant miniTAX (#41)

Quoi qu’il en soit, les résultats sont
1) une publicité extraordinaire (56000 téléchargements) pour un article qui est tout sauf définitif et pour la revue Remote Sensing;
2) une avalanche sur Trenberth de soupçons de manœuvres, chantage, pressions, du pas beau;
3) accessoirement, la preuve qu’il suffit de peu d’ingrédients pour monter une mayonnaise si des ludions manient le fouet vigoureusement.

On remarquera que c’est bien le nommé Trenberth qui avait ouvert le feu avec son : “I cannot believe it got published” d’avant le 28 juillet, référence

C’est le même Trenberth qui a déjà été la cause de la démission de Christopher Landsea en 2005 et qui a fait courir des milliers de gens derrière un « déficit de 0,9 W/m² » dans un bilan de plus de 300 W/m² connus au mieux à quelques pour cent près.

Je crois que c’est sur lui qu’il faut se concentrer.

45.  jean l | 7/09/2011 @ 8:12 Répondre à ce commentaire

Nous avons en tout deux interprétations qui mènent aux mêmes résultats.

Wagner fin et retors, joueur de billard consommé the fritz (#8), Marot (#10)

Wagner «serial gaffeur» exemplaire et flamboyant miniTAX (#41)

Quels que soient les détails fins de l’affaire, je mise sans hésiter sur la version 2.

46.  Marco33 | 7/09/2011 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

jean l (#45), Nous en sommes aux élucubrations, faute d’informations.
Il se pourrait fort bien que ce comportement complètement suicidaire de Wagner, ne soit que l’aboutissement d’une suite logique de réactions face à des situations pour lesquelles il n’était pas préparé.
Ainsi, prises isolément, ses décisions pourraient apparaître comme logiques et censées. Mais faute de recul et de réflexions (panique?), il en vient à cette conclusion aberrante qui le discrédite complètement.
Quoiqu’il en soit et quelques soient nos suppositions, jouissons avec délectation de cette merveilleuse opportunité qui vient d’éclairer violemment les sombres turpitudes des cuisines réchauffistes.
Nous le savions déjà, mais pour beaucoup d’autres, c’est à en devenir vert :))

47.  Patrick Bousquet de Rouvex | 7/09/2011 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

Ben (#42), Avant c’était Pif Magazine : Mais Ben était trop jeune pas né !

48.  Alain | 7/09/2011 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#46),
votre manière de penser me semble la plus réaliste d’après mon expériences. L’intérêt personnel non coordonné (égo, cupidité, lâcheté), l’incompétence, la peur, la panique, des pertes de lucidité sous stress, sont des choses très courantes dans la vrai vie.

les complots où plus d’une personne (ou d’une personne-équivalente, ce qui inclus les groupes très soudés comme 2-3 potes, une famille ou un couple) est impliquée ont une tendances a devenir publics, et c’est uniquement si la culture de l’organisation pousse a refuser de voir la réalité que ca reste discret. c’est comme ca que les magouilles politiques, militaires, financières, restent des secrets de polichinelle, publics mais discrets…

ces non-complots sont le plus souvent gérés de façon assez administrative, et rarement avec un billard a trois bande (2 bandes tout au plus avec les génies politiques).
quand on observe un truc compliqué, c’est le plus souvent le fruit d’une incompétences, d’une convergences d’intérêts individuels, d’erreurs individuelles, ou d’un autre truc très simple du point de vue des auteurs.

49.  Alain | 7/09/2011 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

http://climateaudit.org/2011/0.....rths-shoe/
une etude du papiers de spencer comparé a celui de dessler qu’il semble critiquer… il y a perle de la méthode pour détecter la sensibilité…

permet de mieux comprendre la controverse

50.  yvesdemars | 7/09/2011 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Alain (#49),
c’est très clair dessler calcule une corrélation qui rejoint ses ides (préconçues) en comparant les données instantanées et trouve une corrélation avec un coefficient de régression de 0,1 (soit quelque chose de statistiquement non significatif et qui ne prouve rien ni dans un sens ni dans l’autre) alors que Spencer en appliquant un décalage entre les nuages et la température (qu’il justifie dans un long billet voir son site) arrive à une corrélation très significative et dont les résultats sont contraires aux modèles)

Mc Intyre a repris les données utilisées par Dessler avec un décalage de 4 mois la corrélation de positive devient négative et de meilleure signification !!!
c’est franchement tout sauf de la science, on ne comprend pas comment le process de reviewing a pu laisser passer ça, mais on sait qu’il y a quelque chose de pourri au royaume des publications scientifiques

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