Passé les bornes ….

 

La vraie-fausse rétraction de GFN/WWF sur le nucléaire

 

C’est à partir de 2008 que l’aberrante prise en compte du nucléaire a été abandonné par GFN/WWF (3).

 

« Après de longues discussions et consultations, le comité d’évaluation du GFN a recommandé d’éliminer la composante nucléaire des Comptes nationaux d’empreinte écologique afin d’accroître leur cohérence Scientifique. Ce changement a été mis en oeuvre dans l’édition 2008. Le comité a conclu que l’approche indirecte des émissions pour le calcul de l’empreinte de l’électricité nucléaire n’était pas scientifiquement valable pour les raisons suivantes :

1. Il n’y a pas de base scientifique derrière l’hypothèse de parité entre l’empreinte Carbone de l’électricité provenant de combustibles fossiles et les demandes liées à l’électricité nucléaire.

2. Les principales préoccupations liées à l’électricité nucléaire souvent citées sont les coûts et les subventions excessives, l’avenir du stockage des déchets, le risque d’accidents des centrales, la prolifération des armes et d’autres risques de sécurité »

 

Donc acte. Il n’y avait aucune base scientifique, juste l’expression de préjugés.

 

Toutefois les ONG se sont dispensées de faire une rétropolation pour corriger leur «erreur » sur le nucléaire : on peut par exemple constater que les chiffres officiels de l’empreinte écologique française de 1999 sont toujours les mêmes, alors qu’ils auraient du considérablement diminuer du fait de la prédominance du nucléaire dans la production d’électricité en France. Par contre, ont été revues à la baisse les estimations de l’empreinte écologique pour les années précédant l’introduction du nucléaire : celle-ci était estimée pour la France à 208 millions d’ha globaux pour 1961(8), désormais c’est le chiffre de 160 millions d’ha globaux qui apparaît pour cette année. Ce qui, oh miracle, permet de gonfler davantage la prétendue augmentation de l’empreinte écologique . Là où on devrait s'attendre à une croissance moins forte de l'EE, GFN/WWF affiche au contraire une croissance supérieure!

Puisque la fraude passe comme une lettre à la poste, pourquoi se gêner ?

 

L’empreinte carbone n’a elle non plus aucune base scientifique

 

Pour arriver à un indicateur synthétique de l’EE, GFN/WWF convertissent des choses extrêmement différentes en « hectares globaux ». Rien de choquant a priori pour un statisticien de rechercher des équivalents , même approximatifs, pour additionner des choux et des carottes. Mais , au minimum, on se demandera si l’unité choisie qui rend commensurables les choux et les carottes a un sens . Et on se sentira obligé de creuser un peu lorsqu’on apprend que l’ « empreinte carbone » représenterait (en 2007) 54 % de l’EE globale au niveau mondial .

 

Or l’empreinte carbone représente « les surfaces équivalentes nécessaires pour absorber les émissions de CO2 dues à la consommation d'énergie fossile et à la consommation de produits manufacturés ».  

 

Alors que l’EE est censée faire référence à la biocapacité de la terre, et mettre en évidence la consommation excessive de ressources par rapport aux capacités de renouvellement de ces ressources, nous voici donc ramené au simple dogme de la nécessaire stabilité des émissions de CO2 ! Sans lancer un débat sur la question du réchauffement climatique d’origine anthropique, on s’aperçoit ici de la tromperie : bien malin qui peut prédire l’effet de l’élévation d’un degré de la température moyenne de la Terre sur sa biocapacité. Rappelons de plus que le carbone est un des nutriments essentiels des végétaux, et que par conséquent une élévation de la teneur en CO2 de l’atmosphère pourrait avoir un bénéfice sur la croissance des espaces dédiés par GFN/WWF …à la capture de nos excès d’émissions de CO2. Des expériences limitées permettent en effet de le vérifier, au moins pour certaines espèces (9).

 

Il peut donc y avoir de très bonnes raisons d’éviter une élévation importante de la teneur en  CO2 de l’atmosphère, mais ces raisons n’ont strictement rien à faire dans une problématique consommation de ressources/ capacités de renouvellement des ressources, qu'on ne peut appréhender qu'à partir de ce qu'on connait réellement, pas de conjectures. Le carburant que nous brulons en roulant en voiture puisent dans nos réserves pétrolières, le CO2 émis ne consomme aucune ressource supplémentaire. 

 

Personne n’est capable de définir une température idéale qui maximiserait la biocapacité de la Terre (10), qui elle-même ne correspond pas à des données purement naturelles, mais n’z de sens que rapportée au contexte technologique d’une époque : si la Terre s’est réchauffé en un siècle de 0,74 ° C comme l’affirme le GIEC, cela serait une gageure d’essayer, en projetant notre technologie actuelle sur les conditions environnementales et climatiques des années 1900, de déterminer si la Terre nous aurait donné davantage en 1900 qu’aujourd’hui.

 

Par contre l’énorme fossé entre la production aujourd’hui et celle d’il y a un siècle prouve qu’à l’évidence, la technologie , c’est-à-dire notre capacité à exploiter les ressources naturelles, est beaucoup plus déterminante que l’éventuelle variation de la biocapacité terrestre produite par un changement climatique, à part dans le cas de changements extrêmes et brutaux (11).    

 

 

Faut-il enfoncer le clou ? L’empreinte carbone dans le calcul de l’EE est purement et simplement à jeter à la poubelle. Or, comme le montrent les graphiques publiés par GFN/WWF (12), le supposé dépassement de la biocapacité terrestre provient uniquement de cette empreinte carbone ! La part calculée des autres composantes est en effet presque stable dans le temps malgré l’élévation considérable de la production depuis 1961 , ce qui est d’ailleurs un hommage bien involontaire au productivisme, notamment à l’agriculture intensive si décriée par les écologistes (12). La totalité du dépassement de la biocapacité annoncé par GFN/WWF est donc imputable à l’empreinte carbone dénuée de sens.

 

 

 

Quelques exemples du folklore statistique de l’Empreinte écologique.

 

        


Il nous semble que les éléments ci-dessus suffisent à eux seuls à rejeter la philosophie et le calcul global de l’EE . Certains détails ou justifications avancées par GFN pour le calcul de certaines composantes  valent néanmoins le détour pour ceux qui auraient encore besoin d’être convaincus de la malhonnêteté des calculs et donc de la
démarche de GFN/WWF. 

 

1/ L’empreinte représentant l’artificialisation des espaces (développement des villes et des infrastructures humaines) est calculée comme si chaque hectare supplémentaire artificialisé se substituait à des terres arables, ce qui n’a aucune justification, à part la volonté de gonfler l’addition.

 

2/ Des sources quelquefois absentes ou fantaisistes : Par exemple, concernant l’empreinte liés à l’élevage, « pour obtenir une tonne de boeuf, il faut utiliser 800 kg de maïs, 160 kg de soja, 5,52 tonnes d'herbe (pâturage) ». L'origine de cette donnée est renseignée comme ceci dans le guidebook du GFN : « This data come from….the FAO? » . Comique, non ?

 

3/ Pour l’évaluation de l’empreinte carbone, l’utilisation de taux de séquestration du carbone inférieurs à ceux préconisés par le GIEC (3,89 tonnes de CO2/Ha) , ce qui permet d’estimer à la hausse l’empreinte carbone, déjà dénuée de sens.

 

4/ A propos de l’« empreinte fourrage » ,  la valeur utilisée pour le rendement national français de la production de fourrage est de 1,3 tonne de matière sèche par ha alors qu’elle est en réalité supérieure à 10 tonnes par ha (13). Encore une minuscule « erreur » ! C’est vraiment pas de chance, à chaque fois que GFN/WWF se trompe, c’est pour surévaluer l’EE !

 

 

Conclusion :

 

         Le jour de dépassement global inventé par GFN/WWF pour « éveiller le monde » ne correspond à rien, il est simplement destiné à faire peur . L’empreinte écologique telle qu’elle est conçue et calculée n’a aucun sens, et cela ne relève pas seulement d’erreurs scientifiques, mais d’une tromperie délibérée. Nous laisserons à nos lecteurs le soin d’interpréter les intentions qui se cachent derrière cette tromperie et s’interroger sur la si grande perméabilité des organismes officiels au discours, à la philosophie et aux chiffres mensongers de l’EE.

 

          
L’an prochain, GFN/WWF nous asséneront sans doute que nous avons consommé bien avant le 23 Septembre ce que la Terre peut produire en un an. Nous devrions hausser les épaules et rejeter l’injonction lancinante à réduire notre empreinte écologique. Il serait plutôt temps de réduire l ‘empreinte excessive des écologistes sur nos consciences et sur les choix politiques.

 

Anton Suwałki

 

Article publié originellement sur Imposteurs, puis  sur Contrepoints avec l’aimable autorisation de ces derniers.

 

@@@@@@

 

Notes page suivante.

1.  pastilleverte | 20/10/2011 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

Bizarre… ça me rappelle vaguement quelque chose, comme des « études scientifiques » provenant d’ ONG « ecolo » et reprises telles que dans certains rapports du GIEC, en contradiction avec la rigueur scientifique qui y est proclamée;
Ou me tropmé-je ?
En fait, ce qui me choque le plus c’est la volonté « d’éveiller nos consciences », en soi c’est très bien, mais c’est un discours qu’il me semble avoir entendu de la part de sectes (Scientologie, par exemple ?)
De la à dire que GPN ou WWF ou GreenWar sont des sectes, non… quoique …

2.  Marot | 20/10/2011 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Petit résumé quasi exhaustif

Truqueurs, tricheurs, menteurs.

3.  Marot | 20/10/2011 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

C’est le dépassement global du jour du çon.

4.  Bob | 20/10/2011 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

Intéressant.
J’ai parcouru le site de l’auteur et trouvé un billet dans lequel Suwalki s’étonne que dans un article sur les neutrinos supraluminiques et sur les critiques (inappropriées) de Costella sur la manip OPERA, le père Sylvestre Huet de Libération (oxymore ?), était parvenu à y glisser un bashing venimeux sur les climato-sceptiques;
source

Je cite Huet : « « Était-il possible de se méfier de Costella, avant même de lire son article ? Probablement, c’est aussi un adepte de la conspiration climatique, dénonçant le scandale du Climategate) et les climatologues conspirateurs » .

Hum ! Dénoncer le scandale du Climategate, c’est plutôt faire preuve de bon sens et d’honnêteté. Le cacher au public comme l’a fait Huet, c’est carrément malhonnête.

Le RCA, c’est visiblement devenu une obsession maladive chez notre historien-transmuté-en scientifique-de haute-volée qui ne peut s’empêcher de tout mélanger avec des jugements et des a priori stupides.

S’il connaissait au moins l’un de ses deux métiers, il saurait que l’histoire nous apprend que même les plus grands scientifiques se sont trompés ou ont eu raison, selon les occasions. Par exemple, vers la fin de sa vie, De Gennes aimait faire une conférence d’une heure (il l’a faite à l’X notamment) entièrement consacrée aux nombreuses erreurs qu’il avaient commises durant son existence.

Ainsi, Arrhénius qui est la grande idole de ce « journaliste » et qui est crédité comme étant le « père de l’effet de serre », s’est lourdement trompé à plusieurs reprises. En particulier,

– Il a été un adepte convaincu de la théorie de la Terre creuse. (i.e remplie de gaz, selon Ritter)

-Il a été l’un des principaux leaders du mouvement eugéniste mondial au point de créer un institut sur ce sujet (The State Institute for Racial Biology à Upsala). A noter, en passant, que ce dernier « détail » apparaît dans le Wikipédia anglais mais pas dans le Wiki français. Curieux, non ?

5.  Mihai V | 20/10/2011 @ 19:28 Répondre à ce commentaire

Bob (#4),

A noter, en passant, que ce dernier “détail” apparaît dans le Wikipédia anglais mais pas dans le Wiki français. Curieux, non ?

Pas du tout, même le Wiki anglais est la proie d’un tas d’activistes.

Je me suis un jour donné la peine de traduire l’article No Wikipedia à l’intention des francophones passant par hasard sur mon site No Wikipedia (traduction)

La phrase-clé :

L’essentiel, c’est que vous n’avez pas idée si la dernière personne à avoir modifié la page wiki que vous lisez est un professeur titulaire de deux doctorats ou un raté de 24 ans du Kentucky.

6.  Bob | 20/10/2011 @ 20:20 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#5),
Je suis parfaitement au courant des turpitudes de William Connoley sur le Wiki anglophone. Là n’est pas la question.

Il se fait que je n’ai pas trouvé d’allusion sur l’activité pro-eugénisme d’Arrhénius dans la version française et que je l’ai trouvée dans la version anglophone.

On peut en penser ce qu’on veut mais c’est un fait.
Ceci dit, il y belle lurette que je me méfie de Wikipédia.

7.  JG2433 | 21/10/2011 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#5), Bob (#6),

Je me suis permis de vous citer sur le site :
http://h16free.com/
dans le fil de commentaires sous le billet de h16 de ce matin
« L’insoluble problème de la télé »
[cf : JG2433 a répondu : octobre 21st, 2011, 13 h 08 min].

En espérant, ce faisant, ne pas avoir été inconvenant à votre égard.

8.  chria | 21/10/2011 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

Allez au boulot les enfants
http://berkeleyearth.org/resources.php

9.  Bob | 21/10/2011 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

chria (#8),

Allez Chria, au boulot ! C’est pas fini !

Muller and Co ont utilisé exactement la même base de donnée que GISS and Co.
Il n’est pas étonnant qu’ils retrouvent tous le même résultat à partir d’une seule et unique base de données d’ailleurs vérolée…

Voici que dit Le Prof Roger Pielke Sr qui s’est sérieusement penché sur la question :
________________________________
rpielke | October 20, 2011 at 3:10 pm | Reply

Hi Judy – I encourage you to document how much overlap there is in Muller’s analysis with the locations used by GISS, NCDC and CRU. In our paper

Pielke Sr., R.A., C. Davey, D. Niyogi, S. Fall, J. Steinweg-Woods, K. Hubbard, X. Lin, M. Cai, Y.-K. Lim, H. Li, J. Nielsen-Gammon, K. Gallo, R. Hale, R. Mahmood, S. Foster, R.T. McNider, and P. Blanken, 2007: Unresolved issues with the assessment of multi-decadal global land surface temperature trends. J. Geophys. Res., 112, D24S08, doi:10.1029/2006JD008229. http://pielkeclimatesci.files....../r-321.pdf

we reported that

“The raw surface temperature data from which all of
the different global surface temperature trend analyses are
derived are essentially the same. The best estimate that has
been reported is that 90–95% of the raw data in each of the
analyses is the same (P. Jones, personal communication,
2003).”

Unless, Muller pulls from a significanty different set of raw data, it is no surprise that his trends are the same.

————————————

Et C’est Phil-Jones-Climategate qui vous le dit !

Bref, rien de nouveau.

Du vent, comme d’habitude…

10.  Mihai V | 21/10/2011 @ 19:38 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#7),

En espérant, ce faisant, ne pas avoir été inconvenant à votre égard.

Pas du tout en ce qui me concerne.
Ce que je publie sur mon site est couvert par le Copyright « le plus sévère qui soit » : la WTFPL (What The Fuck Public License) qui peut se résumer en « Faites-en ce que vous voulez, j’en en ai rien à br… cirer ».

11.  Marot | 21/10/2011 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

Chria vient faire son intéressant, croit-il.

Richard Muller réchauffiste convaincu mais lui honnête, a déjà répondu le 21 octobre (!) aux insinuations de petits joueurs incompétents

The temperature-station quality is largely awful. The most important stations in the U.S. are included in the Department of Energy’s Historical Climatology Network. A careful survey of these stations by a team led by meteorologist Anthony Watts showed that 70% of these stations have such poor siting that, by the U.S. government’s own measure, they result in temperature uncertainties of between two and five degrees Celsius or more. We do not know how much worse are the stations in the developing world.

Using data from all these poor stations, the U.N.’s Intergovernmental Panel on Climate Change estimates an average global 0.64ºC temperature rise in the past 50 years, « most » of which the IPCC says is due to humans. Yet the margin of error for the stations is at least three times larger than the estimated warming.

La qualité des stations de température grandement mauvaise. Les stations les plus importantes aux États-Unis sont inclus dans l’Historical Climatology Network du département de l’Énergie. Une enquête minutieuse sur ces stations par une équipe dirigée par le météorologue Anthony Watts a montré que 70% de ces stations ont une implantation tellement mauvaise que, selon l’évaluation même du gouvernement américain, elles donnent des incertitudes de température comprises entre deux et cinq degrés Celsius ou plus. Nous ne savons pas à quel point sont pires les stations dans le monde en développement.

En utilisant les données de toutes ces mauvaises stations, le Giec estime une hausse des températures de 0,64 ° C en moyenne mondiale au cours des 50 dernières années. Le GIEC dit «qu’une grande part» est due aux hommes. Pourtant, la marge d’erreur pour les stations est au moins trois fois plus grande que le réchauffement estimé.

Déclaration de Richard Muller

Ah que c’est bien dit :
Je me suis engagé dans un travail de fou et je m’aperçois que toutes les données sont vérolées. Je suis allé jusqu’au bout mais prenez mes résultats avec de très longues pincettes. Ils ne valent rien.

Toute autre interprétation sera bienvenue.

12.  Mihai V | 21/10/2011 @ 20:20 Répondre à ce commentaire

Petite correction à mon message précédent :

WTFPL est l’abréviation de « Do What The Fuck you want to Public License »
qui a été traduite en français par LICENCE PUBLIQUE RIEN À BRANLER (LPRAB) par Sam Hocevar, en 2009: « Faites ce que vous voulez, j’en ai RIEN À BRANLER »

Et c’est une licence reconnue comme valide :
WTFPL

« Elle diffère du domaine public dans le sens où un auteur n’a pas nécessairement la possibilité de placer son travail dans le domaine public, selon sa législation locale »

13.  luc | 2/11/2011 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

Dans le genre des publications délirantes, je vous recommande celle citée par Le Monde.
Entre autres perles:

« Portez un préservatif maintenant, sauvez la chouette tachetée ».

Il semble que le rédacteur du Monde se soit rendu compte que quelque chose cloche, mais apparemment pas les commentateurs.

14.  Patrick Bousquet de Rouvex | 6/11/2011 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

luc (#13), http://bigbrowser.blog.lemonde.....eproduire/
Salauds d’immigrés ! Ce sont eux qui font pencher la balance et non les Américains sans préservatif !! Le sous-texte de cette campagne est donc en réalité le même vieux discours raciste, à savoir : empêchons les gens des pays pauvres d’accéder à notre richesse !!

15.  Murps | 6/11/2011 @ 20:19 Répondre à ce commentaire

J’ai lu cet article car vous aviez l’air d’insister.

Il vaut le détour finalement.
Rarement vu autant d’âneries en si peu de lignes.
C’est du délire complet !
Et c’est publié dans « l’Mond’. »
Il peut faire faillite, ça ne déparera pas le paysage de la presse française.
C’est plus ce que c’était !

16.  lemiere jacques | 6/11/2011 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

Marot (#11),
lisant cela , je me demande son opinion a priori sur la valeur d’un phrase comme 90 95 de certitude….Je pense que quand le giec admettra que ce genre de phrase est du grand n’importe quoi on avancera un peu…
A rapprocher aussi de la null hypothesis de trenthbert (? enfin machin…bert)…motl en a parlé sur son blog..

ce qu’il y d’étrange dans cette histoire c’est qu’au bout de 20 ans on se pose les même questions ..
ce que j’attendais de best quant à moi était plutôt une évaluation des incertitudes …et la possibimité d’un biais..

17.  Bob | 6/11/2011 @ 20:55 Répondre à ce commentaire

Murps (#15),

C’est vrai que c’est archi-nul mais c’est pêché sur Internet. Il est dit que :

Big Browser prolonge la Revue de Web et vous propose chaque jour, en continu, le meilleur d’Internet sélectionné par les journalistes du Monde. :

Comme, au Monde, ils ont une sainte horreur du Net, vous pouvez compter sur ces gens-là pour vous sortir sur Big Browser (admirez la grosse finesse) les articles les plus c..ns que l’on puisse y trouver.

Une forme minable de combat d’arrière garde, en quelque sorte.
Avant la débâcle qui ne saurait tarder.

« 

18.  Araucan | 6/11/2011 @ 21:52 Répondre à ce commentaire

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