par Benoît Rittaud
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C'est à nouveau sur le site de Jeff Id qu'un lien vers de nouveaux fichiers de mails vient d'arriver, avec apparemment de quoi s'amuser. Voir ici : http://noconsensus.wordpress.com/2011/11/22/climategate-2-0/
Ce fil est là pour en discuter, en attendant que les choses se décantent.
N'oubliez pas votre popcorn…
L’ironie de la chose, c’est que les gens les mieux à même de craquer une clef de 256 bits, ce sont nos amis modélisateurs avec leur super calculateurs du CEA.
Toujours pas une ligne !
Ce matin Miserey&Court, Huet, Foucart attendent les ordres de leurs commanditaires.
Dira-t-on un jour avec des preuves la même chose que Jones :
Tout le travail que nous avons fait dans le passé l’a été par des contrats
de recherchede publications que nous avons eus – et que nous avons bien tenus cachés.Bob (#25), pour information, l’email de M. Mann que vous évoquez date du 03 août 2004… Tous les messages de cette archive sont datés.
Cordialement
Denis Delbecq (#53),
Oui. OK. On me l’avait déjà dit.
Je ne savais pas que Mann avait eu des problèmes avec Curry dès cette époque. Mon hypothèse était fausse.
Donc je retire ce que j’ai dir à ce sujet.
Nicias (#51),
le craquage d’un AES256 c’est uniquement en devinant le mot de passe, quitte a avoir un dictionnaire gigantesque.
mais c’est vrais que 2^64 mots de passes c’est peut être a la portée de certains.
Bob (#54)
Ouh la là, Mann avait eu des problèmes avec Curry que non.
C’est J. Curry qui se fait voler dans les plumes parce qu’elle n’admire pas béatement Sa Suffisance Mann.
Mes vagues souvenirs sont qu’elle avait critiqué peut-être chez Gavin-et-l’accordéoniste, l’article de Mann et Jones paru dans GRL éreinté on le sait maintenant par Bradley :
L’article de Mann/Jones dans GRL était vraiment [pitoyable-minable-lamentable, au choix] et n’aurait jamais du être publié. Je ne veux pas être associé à cette « reconstruction » de 2000 ans.
On peut voir la figure de proue de cet article ici
Raymond S. Bradley est distinguished professor [distinction assez rare] au département de géosciences de l’université du Massachusetts.
Alain (#55)
Même en réseau mondial, à raison de 1 million de clefs à tester chacun (~2^20) il faudrait 2^44 ordinateurs !
Pour 1 milliard de clefs chacun, il faudrait encore 2^34 ordinateurs.
Vaste programme !
Marot (#57),
d’après:
http://www.seagate.com/staticf.....56_bit.pdf
un budget de 400$, permet de casser entre 52 et 60 bits de clés (selon qu’on utilise des PC, des PC avec FPGA ou des des botnet)…
pour les organisations ca va de 62 à 88 bits…
c’est pire que je pensais. le 48 est un jeu d’enfant.
le 64 est à la portée d’une PME motivée.
88 d’une agence gouvernementale.
heureusement le 128 est encore sûr.
même si de 88 à 128 il n’y a que 26 ans de loi de moore (1 bit par 18mois)… un bon siècle pour les 256bits.
Alain (#58),
oops, erreur de calcul
60ans pour franchir les 128
et 2 siècles et demi pour 256bits
on a le temps…
mais attention à la cryptanalyse qui gagne des bits plus vite que moore.
Moi, je me régale !
Le mail 0031.txt est passionnant : comment répondre à Soon & Baliunas.
Extrait :
Olivier (#60),
Et nous, donc !
Alain (#59),
Officiellement, l’AES n’a pas été cassé.
Marot (#56),
Notez que Bradley et Mann ont abondamment publié ensemble avant et après ce petit mail assassin.
Bonjour l’ambiance, tout le monde ne doit pas autant rire que nous !
http://scholar.google.fr/schol.....r&lr=
Olivier (#60),
Il y a une 4eme catégorie de Tartuffes qui mélangent la mésoclimatologie avec la néoclimatologie pour faire de l’obfuscation .
Cachez ce déclin que je ne saurai voir…
Olivier (#60)
Avant de la ramener sans faire l’effort d’une traduction ni même dire de quoi il s’agit, remettez-vous en tête que
..vous n’avez jamais tenu votre parole a/s de Le Roy Ladurie
..vous êtes le créateur du biais de publications qui “OUBLIE” les articles publiés qui n’arrangent pas votre sauce (voir ici et les messages 68, 69, 70, 71 et 75 ici ) .
Qui est morveux qu’il se mouche.
Bien le bonjour au marigot de Tripes et volailles.
« bon, j’ai écumé les mails, je n’ai rien trouvé de particulièrement croustillant. C’est donc que cette fuite vient de Mann lui-même, qui tente de brouiller les pistes pour cacher son sinistre secret »
Voilà où vous en êtes les gars.
Le Monde vient de mettre en ligne un article, bizarrement classé dans la rubrique "Technologies" :
http://www.lemonde.fr/technolo.....id=1504966
Ben (#65), Pour ceux qui sont abonnés et veulent commenter :
« faisant vraisemblablement allusion par ce dernier terme aux émissions de gaz à effet de serre, l’auteur semblant considérer que des informations accréditant les thèses climatosceptiques figurent dans les documents. »
Cette tentative grossière d’enfumage devrait être contrée en leur expliquant que c’est de température qu’il s’agit, avec un petit lien ou image vers woodfortrees…..
Ces courbes font un malheur!!!!!!!!!!!!!!!!
Marco33 (#66), je ne pense pas que ce soit de l’enfumage, seulement de la méconnaissance du dossier. Il faut vraiment ne pas avoir lu grand chose sur le Climategate pour ignorer le sens de l’expression « hide the decline »…
chria (#65),
Il est vrai qu’il faut être un peu au courant pour comprendre le sens de ces emails et surtout, aussi, avoir un minimum de probité scientifique pour être choqué.
Je ne sais si cela a déjà été cité, mais voici une base facilement utilisable avec recherche par mots clefs de la FOIA2011, avec le README.TXT en tête.
http://foia2011.org/
Bob (#69),
C’était pas de moi mais d’un de tes collègues
chria (#65), plutôt que de recopier un commentaire d'effetdeterre* qui lui-même recopiait un commentaire de WUWT, que diriez-vous d'en rester à une réflexion qui vous soit propre ?
* qui, héhéhé, est à cette heure-ci le seul contributeur du billet d'effetdeterre sur le sujet, avec 2 commentaires…
Mes messages étant censurés, tchao
mea culpa, il est revenu !
Ben (#72),
non, je ne sais pas qui c’est à part son pseudo, mais je trouvais ce commentaires bien gratiné et révélateur. Après pour ma pensée propre j’ai écris un autre message.
chria (#65),
C’est moche de se moquer de quelqu’un comme ça quand soi-même on en est à ressortir la fable des ours blancs.
Ah, je me trompe ? il ne comprend pas l’humour ? p’têt ben oui mais la calembredaine des ours blancs n’en est pas.
Ben (#66),
Oui et curieusement le ton est plutôt neutre !
Deux ans pour avoir l’explication
L’individu Jones s’était mochement illustré à l’annonce de la mort de John Daly en écrivant à son copain Mann le 29 janvier 2004 : In an odd way this is cheering news ! soit
Bizarrement, c’est une nouvelle réjouissante.
Nous savons maintenant pourquoi cette haine recuite. Voici un courriel envoyé par John Daly :
Date: Sat, 10 février 2001 21:47:57 1100
De: « John L. Daly »
À: Chick Keller
CC: P. Dietze, mmaccrac, Michael E Mann, rbradley, wallace, Thomas Crowley, Phil Jones, McKitrick, Nigel Calder, John Christy, Jim Goodridge, Fred Singer, k.briffa
Sujet: Re: Crosses de hockey à nouveau
Cher Chick & tous
[Je pense que Chick Keller a écrit:]
en premier il y a le traitement assez complet de Keith Briffa pour obtenir des variations climatiques à partir des cernes d’arbres: la variabilité climatique annuelle de l’Holocène: «interpréter le message de très vieux arbres», Ce doit être traité avec les nombreuses questions que les gens soulèvent sur leur utilisation afin de déterminer les températures.
Prenons-les à partir du tout début.
Un arbre ne pousse que sur terre. Cela exclut les 70% de la Terre couverte d’eau. Un arbre ne pousse pas sur la glace. Un arbre ne pousse pas dans un désert. Un arbre ne pousse pas en savane. Un arbre ne pousse pas dans les régions alpines. Un arbre ne pousse pas dans la toundra. Il nous reste peut-être 15% de la planète sur laquelle la forêt a poussé ou pousse. Cela ne rend pas mondiales ni même hémisphériques les études à partir des cernes.
La largeur et la densité des cernes des arbres dépendent des variables suivantes qui ne peuvent pas être séparées de façon fiable les unes des autres.
– lumière du soleil – si le soleil varie, le cerne peut varier. Mais pas la nuit bien sûr.
– nébulosité – plus de nuages, moins de soleil, moins de cerne.
– parasites/maladies – une chenille ou des acridiens réduisent la photosynthèse.
– accès à la lumière du soleil – la concurrence dans la forêt peut désavantager ou avantager quelques arbres.
– humidité / précipitations – une variable clé. Les arbres ne prospèrent pas dans la sècheresse ni même dans une vague de chaleur.
– la neige au printemps autour de la base des arbres retarde la montée de sa température – ouf!
Le cerne d’un arbre est un composite de toutes ces variables et pas seulement de la température. Donc sur les 15% de la planète recouverte par les arbres, leurs anneaux n’enregistrent pas et ne peuvent pas enregistrer avec précision la température indépendamment des autres variables de l’environnement.
Dans mon article sur la crosse de hockey pour la Greening Earth Society, je signale une autre preuve qui contredit la théorie de Mann. Les Idso ont produit plus de preuves et un nouvel article de Greening Earth en a `déterré` encore plus.
La théorie de Mann n’est tout simplement pas à la hauteur. Mais ce n’est pas la question clef. N’importe qui peut mettre en place une théorie ratée de temps en temps. Ce qui est en cause c’est le zèle aveugle avec lequel l’industrie s’est jetée sur la théorie avant que sa valeur scientifique ait été correctement testée. D’un seul coup, ils ont mis à l’écart des dizaines d’études qui confirmaient l’existence de l’OM et du PAG comme événements mondiaux et tout ça sur la base de cernes d’arbres – un proxy qui a tous les défauts que j’ai indiqués ci-dessus.
La pire chose que je peux dire sur un article comme celui là c’est que c’est de «la mauvaise science». Les restrictions légales m’empêchent d’aller plus loin. Et dans son cas, seules ces contraintes m’empêchent d’aller * beaucoup * plus loin.
À bientôt
John Daly
Marot (#77), Daly, ce type était plein de bon sens et de pragmatisme.
Un vrai scientifique ! Chaque argument fait mouche, l’évidence même !
Murps (#78)
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, son site est toujours ouvert.
Il a été entretenu encore quatre années après sa mort.
On peut lire une biographie courte et objective ici.
Marot (#64),
Avec vous comme interlocuteur, je n’ai pas souvent envie de tenir parole… Désolé.
Par ailleurs, c’est plus compliqué et plus long de mettre au clair un travail en profondeur – surtout lorsqu’on a d’autres chats fouetter -, que de copier-traduire-coller des arguments sans queue ni tête… Désolé, une fois encore…
Enfin, quel besoin éprouvez-vous encore de me traiter de morveux en public ? Vous l’avez dit une fois, vos petits camarades se sont gaussés… pas la peine d’y revenir encore.
Passionnant, ces mails. Extrait du mail 0799.txt, dont j’ai supprimé les adresses mails :
Lire tous les mails qui comportent les mots et expression MWP, medieval, LIA, Greenland – ce que je suis en train de faire – montre deux choses :
1. la qualité des discussions qui entourent à la fois l’article MBH 1999, et la qualité des critiques qui visent les reconstructions de Loehle, Soon & Baliunas, et les travaux de M&M, même si, souvent, l’ironie est vacharde et mordante.
Exemple d’ironie vacharde et mordante (mail 0174.txt, décembre 2007). Jones à Mann :
Mann à jones :
Jones à Mann :
Mann à Jones :
Ce n’est qu’un exemple, mais il y en a quelques autres qui sont hilarants…
2. que l’idée même d’une volonté de gommer l’OM et le PAG chez MBH 1999 est une chimère qui ne passe pas l’épreuve de la lecture de ces mails.
Ah… oui, autre chose : les mails provenants de sceptiques lambda destinés notamment à Phil Jones sont plutôt pénibles à lire : on croirait entendre des enfants récitant un catéchisme qu’ils ne comprennent pas. C’est bien éloigné de la qualité des arguments que s’échangent entre eux les chercheurs piratés…
Marot (#77),
Ils foutent la gerbe.
Le pire c’est qu’avec toutes les casseroles qu’ils trainent je ne suis même pas étonné de la m**** qu’ils ont dans le cerveau.
Marot (#77),
À propos de John Daly, il y en a d’autres. Mais, bon, ça se justifie…
Edward Cook, mail 2119.txt :
Mail 2746.txt :
Olivier (#81)
Avez-vous dansé le soir où Stephen Schneider est mort ? ah quelle belle soirée, c’était bien justifié.
Olivier ? Olivier ?
C’est bien cet Olivier qui promit ici une soirée de séminaire sur Leroy-Ladurie et disparut ensuite, toute honte bue ?
C’est bien celui qui à deux reprises “OUBLIE” un article publié parce que cela le dérange ?
Pas reluisant le donneur de leçon, le Moi-je-sais sans éthique. Pas étonnant de le trouver dans le marigot de Tripes et volailles.
Steve McIntyre Lance la chasse au destinations exotiques:
Juste pour s’amuser, nous avons tous noté les nombreuses références aux départs ou retours de destinations exotiques, lorsque vous remarquez un email discutant de voyage vers Tahti ou Hawaii ou Nice etc, s’il vous plait donnez le numéro de l’email, la date, la destination et le voyageur.
Une chasse aux sorcières mesquine, mais trêve de moraline:
Keith Briffa dans un mail ou il discute, en privé, des immenses incertitudes des reconstructions paléo:
La réunion que vous proposez est un pas dans la bonne direction. Si Ed cook n’est pas invité, je vous invite de le faire. Je déteste avoir froid au pieds et je ne ski pas, donc je vote pour n’importe ou loin de la neige.
Les principes sont posés mais ne font pas l’unanimité:
3677.txt Peter Stott->Tom Knutson Toutes les dates pour la réunion me vont, après ce stage l’IPCC SYR sera fini. Pourrons nous aller skier ?
0240.txt January 28, 2008 Jones to Gene Wahl:
Keith’s s’est arrangé avec l’holocène pour que la chose soit revue rapidement, donc nous gagnerons du temps. Il semble que Larry veut quelque-chose pour justifier le financement de la réunion de Wengen (ndt station suisse, voir ci dessous et ci dessus).
2903.txt Jones->David Parker Les ateliers suisses proposent des après-midi pour skier. Comme je ne skie pas, Je suis allé me promener 1h dans la neige. Il y a 1m de neige sur les chemins.
1092.txt Julie Cole (ndt spécialiste des coraux acidifiés)->Ray Bradley Bonjour de l’océan indien ! J’écris d’un petit bateau de plongée, près de l’ile de Pemba, au large de la Tanzanie ou même l’electricité et le télephone sont un défi quotidien.
5017.txt May 29, 2008 Ed Cook->David Frank
Merci pour le papier, J’ai entendu parler de cette énorme bourde dans les relevés instrumentaux par Phil Jones à Tahiti.
0254, Jones to Santer, Nov 1 2004
Florence était super, il n’a plu que deux jours et nous nous avons passé du bon temps. J’espère que tu pourra y aller en avril.
Cheers
Phil
Mann to Jones – 16 May 2009 (0250.txt)
Peut être puis je te convaincre de le faire à l’EGU (ndt European Geosciences Union). Il semble que ce sera Vienne à nouveau. J’ai aimé celle la et je pense y retourner l’an prochain … je cherche à te rencontrer à nouveau bientôt, probablement dans un endroit exotique choisi par Henry.
Mike
3526, 29th January 2007 (AR4, SPM plenary in Paris) Phil Jones to David Shukman of the BBC
Je suis à la réunion et resterai au Hilton près de la tour Eiffel.
3213 Jones -> Raymond P. 16 01 2008
J’ai eu quelques échanges avec Courtillot. C’est le dernier datant de mars. Je lui ai envoyé nombre de papier à lire.
…
Je lui ai dit aussi quand nous nous sommes rencontré à l’Académie des Sciences en mars dernier
…
Cela m’a pris plusieurs mois d’email pour obtenir le financement pour aller à Paris!
Cheers
Phil
3829 Courtillot -> Jones 03 01 2007
Merci pour vos messages. L’Académie des sciences prendra en charge vos frais de voyage et de logement mais n’hésitez pas à me dire si vous rencontrez tout problème. Meilleurs vœux pour 2007. J’espère vous rencontrer à nouveau.
VC
Nicias (#84),
Les groupes d'experts dans les processus internationaux ont comme caractéristique de se réunir dans tous les coins de la planète (il n'y a guère que l'Antarctique qui y échappe) : cela dépend du pays organisateur, qui co-finance souvent au moins une partie (ex salle de conférence).
Mais il est vrai que ceux qui sont dans ces circuits, deviennent un peu drogués aux déplacements lointains (signe du statut acquis et d'appartenance au club, comme les grosses voitures dans d'autres milieux) : un signe clair est la nature des discussions d'apéro sur les hôtels et la qualité des compagnies aériennes.
Et la vidéo conférence ne remplace pas le off, parfois aussi important que le in , pour les projets futurs, autour d'une bière.
Un groupe d'experts (niveau mondial avec des experts venant de tous les continents) à une soixantaine de personnes coûte entre 40 000 et 80 000 $ (tarifs à consulter dans tous les budgets de conventions internationales) financés soit sur le budget régulier soit par contribution complémentaire d'un pays ou plusieurs pays.
Pour les chercheurs, dont le financement repose sur les projets, soit ces déplacements ont été programmés dans le projet, soit ils ont un budget déplacements (mais c'est plus rare), soit ils sont invités et on leur paye le déplacement, soit ils trouvent une bonne âme pour leur payer ce déplacement. Si vous êtes un expert au titre d'un gouvernement, si vous êtes un pays développé, vous devez trouver le financement, si vous venez d'un pays en développement, il y a des fonds spécifiques dans les conventions pour vous financer.
Araucan (#85),
Comme je le précise, c’est de la mesquinerie, mais force est de constater comme McIntyre que l’on parle vraiment beaucoup de voyages dans les mails, donc ça jase.
Je ne suis pas choqué, et j’aimerai voir plus de scientifiques dans les stations de ski suisses et moins de banquiers. Et Hansen ramassant des millions ne me choquerait pas plus s’il n’incitait à gaspiller des milliards.
Après il y a Jones a Tahiti ou dans un Hilton de Paris, un autre dans un formule 1 de Palaiseau, et les thésards au smic qui aimeraient bien devenir Jones.
Nicias (#86),
En réalité, et pas seulement en climato, les scientifiques voyagent beaucoup, pour ne pas dire énormément pour certains d’entre eux.
Allègre, notre dégraisseur de mamouth national, le savait très bien et il avait fait quelques remarques saignantes à ce propos lorsqu’il était ministre, faisant allusion à ces chercheurs qui passent plus de temps en avion que dans leur bureau.
Cela tient, en partie, et comme toujours, au mode d’affectation des crédits de recherche. Autrefois, il existait des crédits spécifiques mais limités, pour les « missions ». Les chercheurs voyageaient beaucoup moins.
Puis les crédits ont été globalisés, ce qui a permis à certains de fréquenter assidument les :multiples colloques/congrès qui sont constamment organisés par les multiples organisations scientifiques.
Il y a certainement du bon dans les voyages des scientifiques, bien sûr… à condition de ne pas exagérer.
Certains pensent qu’ils se font mieux connaître en voyageant beaucoup.
D’autres pensent qu’il vaut mieux passer plus de temps à écrire des articles sérieux dans son bureau (vieille école).
En fait, tout ça est un peu le reflet de l’époque.
Au moment du crash d’hier j’écrivais une réponse, je vous la remets ici
Marot (#77),
yvesdemars (#79),
lemiere jacques (#80),
En fait je pense que la science des relations cernes/climat a été grandement avancée par Grudd dans l’article signalé par Courtillot dans ses conférences et dont un graphique essentiel a été saboté par Allègre.
Voici deux des références intéressantes :
http://people.su.se/~hgrud/doc.....202008.pdf
http://climateaudit.org/2008/0.....on-hooray/
Grudd montre que l’épaisseur des cernes est un mauvais indice car il varie grandement avec l’âge de l’arbre. Pour le montrer il suffit de mettre en parallèle un grand nombre d’arbres d’âges différents en commençant par l’âge 1 an vers le centre de l’arbre. c’est le contraire de la pratique pour déterminer la température d’une année donnée pour laquelle on démarre du cerne le plus jeune à la périphérie de l’arbre. On observe alors que les épaisseurs sont essentiellement liées de manière non linéaire à l’âge des arbres et donc probablement pas simplement à l’année de leur formation.
Par contre, une relation simple existe avec la densité du bois et donc la rudesse des hivers.
Mais, au départ, les réflexions de Daly me semblent entachées aussi d’erreur car, grosso modo les cernes, dans leurs épaisseurs comme dans leurs densités correspondent aux variations des températures.
L’optimum médiéval voit par exemple des épaisseurs doubles ou triples. Cela ne peut en aucun cas être attribué à la température directement car la courbe de réponse du facteur limitant la croissance température est en cloche.
Cela veut dire que si au cours de plusieurs centaines ou milliers d’années la moyenne d’épaisseur des cernes varie de 2 ou trois écarts-type au DESSUS de l’optimum thermique, cela ne peut pas être par obéissance au facteur limitant température, ni d’ailleurs à aucun autre facteur avec une courbe d’action à palier comme l’eau, la lumière, etc.
Un facteur limitant ça limite, ça ne peut stimuler sauf le CO2 qui a une courbe d’action (de Liebig) sans optimum ni palier mais à croissance monotone. Mais lui, par contre, dans l’atmosphère répond à la température, notamment des océans (SST) avec un peu de retard, quelques années peut-être.
Enfin, je voudrais signaler que les arbres de plaine peuvent être à croissance lente, les chênes par exemple et atteindre des âges respectables. Ils ont été parfois utilisés. Pourquoi pas plus? Un de mes maîtres de conf qui avait dû travailler pour gagner quelques sous pendant ses études m’a signalé que les conifères sont beaucoup plus faciles à tarauder.
Cordialement
MichelLN35 (#88),
Pourquoi les chênes ne sont pas utilisés ? En fait, ils le sont, mais assez peu … Ils ne vivent pas si longtemps que cela d'abord … C'est très simple : en dendrochronologie, il est préférable de prendre des espèces/individus en limite d'aire, voire en limite de survie, pour la réponse de l'arbre soit amplifiée en cas de bonnes conditions climatiques et qu'il y ait aussi suffisamment de contraste également. On prend donc des espèces boréale (cas des mélèzes de Yamal) des espèces de l'étage alpien (mélèzes, pins américains) en limite de survie des arbres (zone de combat), ou des espèces en limite de survie dans les déserts. l'avantage (supposé) de ce type de peuplements est aussi que les arbres n'étaient pas en concurrence avec d'autres arbres (croissance isolée, mais les courbes de croissance pour les arbres de Yamal, voir chez McIntyre, montrent qu'il y a vraisemblablement eu une telle compétition dans le jeune de ces tiges…)
Pour les grands chênes européens, chêne sessile et chêne pédonculé, en plaine, ils ont tous cru en peuplement (et non isolés, et même les arbres de haie-pédonculés- ont été émondés, pratique courante dans les bocages) et donc la compétition a été forte. De plus, il y a eu les effets des coupes (cela se voit sur les cernes) et donc cela fait beaucoup de choses qui interfèrent avec le climat (tp+précipitations pour simplifier en saison de végétation).
Le chêne pédonculé en peuplements préfère les zones plutôt humides, ce qui tamponne l'effet de sécheresses éventuelles et par contraste, le chêne sessile est bien moins sensible aux sécheresses.
Quand vous récupérer une poutre ancienne, il faut d'abord déterminer si c'est du sessile ou du pédonculé, et ensuite savoir où il a poussé. Bien sur vous verrez quelques grands événements (du type 76), les coupes, le moment où l'arbre est devenu dominant) : pour interpréter le reste il vaut mieux retourner dans le passé.
Et de plus, ce que vous verrez est le résultat de la combinaison (génétique de l'espèce, génétique de l'individu, contexte et évolution de celui-ci pour la croissance de l'arbre-compétition intra-interspécifique, précipitations, tp, sols, perturbations anthropiques, ravageurs, etc-, interaction entre ces facteurs …).
Ensuite je ne parle pas des problèmes d'échantillonnage.
En prenant des arbres dans des milieux marginaux et limites, vous vous affranchissez de certains de ces facteurs et interactions, mais pas de toutes : une année "pluvieuse" en bordure de désert sera certainement plus "efficace" pour la croissance d'un arbre qu'une année plus"chaude" avec une quantité moyenne de précipitations.
Marot (#83),
Mon cher Marot,
Concernant G&T, vous n’avez toujours pas commenté le lien que Skept vous a fourni sur climatdeterreur.info. Lien avec lequel je suis d’accord à 100% : http://www.drroyspencer.com/20.....se-effect/
Lisez ce billet jusqu’au bout, c’est simple à comprendre, il n’y a pas d’équations ; et c’est écrit par un chercheur que vous respectez et en qui vous avez confiance.
Je vous conseille aussi ce que Richard Lindzen dit, implicitement, de G&T dans cette intervention filmée : http://www.youtube.com/watch?v=OS-cLp1PEGQ
Ma question reste la même : en admettant que G&T ont raison, pourquoi, dès lors, Spencer et Lindzen prétendent-ils qu’ils ont tort ? Sont-ils mal informés ou participent-ils du grand complot dont vous faite votre miel.
Il en va de G&T comme de Miskolczi : Miskolczi 2011 contredit Miskolczi 2007 ; et de Robitaille qui avait droit à une belle statue chez Jacques Duran pour avoir mis en cause « gravement » les fondements de l’effet de serre – http://web.archive.org/web/200.....serre.html – et qui a mystérieusement disparu, sans un mot d’explication de la part de Jacques Duran, alors même que sa physique du soleil prenait son envol de façon magistrale et que jamais personne n’a publié de réfutation de ses travaux : http://www.ptep-online.com/index_files/issues.html, voir le volume 3 de l’année 2011, intitulé The Sun — Gaseous or Liquid? A Thermodynamic Analysis et entièrement consacré à Robitaille.
Je vais commencer à vous donner satisfaction sur Le Roy Ladurie – et non Leroy-Ladurie comme vous l’écrivez.
Mais pour cela, nous allons faire un petit détour par un mail de Phil Jones (1097.txt, je ne résiste pas au petit bonheur de citer entièrement sa réponse) :
Certes, Phil Jones a pris sa source sur le site des producteurs de vin anglais… certes ce n’est pas de la littérature revue par les pairs… Mais enfin, Le Roy Ladurie a écrit à peu près la même chose, dès son premier article sur le climat, en 1959 : http://www.persee.fr/web/revue....._14_1_2795 , puis dans tous ses textes ultérieurs.
La différence, c’est que Le Roy Ladurie, qui n’est pas médiéviste mais moderniste, cite des sources bien plus sérieuses et bien plus fiables : Angot 1883, Pirenne 1933, Renouard 1959, ou encore, et je vous conseille vivement de lire cette bible de l’histoire des vignobles et du vin, Lachiver 1988.
Le Roy Ladurie ne dit rien d’autre, depuis ses premiers articles et jusqu’à nos jours : 1. il faut être rigoureux lorsqu’on fait de l’histoire du climat à partir des archives, et ne pas nécessairement prendre au pied de la lettre ce qui semble être des évidences de bon sens correctement rapportées par des chroniqueurs de telle ou telle époque ; 2. les scientifiques naturalistes sont mieux armés que les historiens pour dresser l’histoire du climat, et notamment de l’Optimum Médiéval.
Je ne vais pas vous retenir plus longtemps : il me reste encore quelques mails à lire sur, justement, cette question de l’optimum médiéval. C’est passionnant !
MichelLN35 (#88), Araucan (#89), vos interventions sont de belle qualité !
Marot (#83),
Étant catholique, je ne danse pas lorsqu’une personne meurt.
Au fond, ce que vous reprochez à Jones c’est d’avoir un humour grinçant et déplacé à propos de la mort de Daly. Pour ma part, j’aurai tendance à mettre cela sur le compte d’une trop longue fréquentation des Monty Python… Toute la question est donc de décider si l’humour noir et vachard à propos de la mort d’un homme est un péché véniel ou un péché mortel… J’ai tendance à croire qu’ils s’agit d’un péché véniel. Mais cela se discute. Je dois admettre que j’aborde cela avec un biais : je suis un catholique conciliaire et progressiste et qui range l’humour noir du côté des péchés véniels…
Mais ceci ne nous dit rien sur la pertinence des critiques de John Daly.
Araucan (#89), me semble avoir bien mieux compris les problèmes de la dendrochronologie que John Daly.
Olivier (#92), Olivier ? Olivier ?
C’est bien cet Olivier qui promit ici une soirée de séminaire sur Leroy-Ladurie et disparut ensuite ?
C’est bien celui qui à deux reprises “OUBLIE” un article publié parce que cela le dérange ?
Pas reluisant le donneur de leçon, le Moi-je-sais sans éthique. Pas étonnant de le trouver dans le marigot de Tripes et volailles.
P. S. votre tentative de dériver vers vos opinions en catholicité est ratée.
Marot (#93),
Curieux, vraiment, ce délire obsessionnel du dénommé Olivier de s’attaquer systématiquement à Robitaille ( que peu de gens connaissent) ou encore (sur le blog de Huet) à Donna Laframboise (en l’affublant de surnoms ridicules) à cause du dépit que lui a causé son excellent bouquin sur les turpitudes du GIEC. Lequel connaît un grand succès.
Classée 13600 sur Amazon.com, ce qui n’est pas rien sur ce site US.
Avec 4 étoiles + et 114 commentaires…
Deux Canadiens dans le collimateur ?
Tiens, comme c’est bizarre ?
Je vais vous donner la réponse :
Tout simplement, parce que le dénommé Olivier nous écrit de l’U de Laval au Québec.
Minable vengeance sur fond de belle province.
MichelLN35 (#88),
Les largeurs de cernes constituent un relativement mauvais proxy de la température mais il ne semble pas que cela soit lié à l’âge des arbres, plus probablement aux autres facteurs climatiques (pluviométrie, ensoleillement etc.).
Les densités du bois d’été (MXD) sont en effet un bien meilleur indicateur des températures et curieusement meilleur pour avril à septembre que pour juillet à septembre. Ce sont essentiellement les MXD qui varient avec l’âge. Il s’agit d’ailleurs d’un phénomène intéressant car c’est un moyen pour l’arbre de donner au tronc une résistance optimale, le fût d’un individu adulte présente des cernes externes plus denses et donc plus résistants (c’est le principe des profilés creux appliqué en construction).
Les MXD corrèlent bien les températures pour les hautes fréquences. Pour les tendances à long terme, c’est une autre histoire. Sans parler d’adaptation au niveau des individus, il est probable que la sélection naturelle fausse les tendances multiséculaires. Et il reste évidemment l’énigme de la divergence. A ce propos, on remarquera que les MXD de la seconde moitié du XXème siècle sont forcément biaisés vers le haut car on n’utilise pas d’individus jeunes pour la dendrochronologie. Cela signifie que les données non corrigées pour l’âge sous-estiment la divergence.
Pour terminer, voilà un graphique qui permet de visualiser ces éléments pour des données régionales :
Bob (#94)
Délire obsessionnel c’est très bien vu.
Le « progressiste » (idiot utile) a déversé des tonnes de jeux de mots sur Donna Laframboise dans Tripes et Volailles, tripes pas lavées:
Son motif ?
le très très très mauvais travail que vient de publier Donna Laframboise
Il ne donne aucune justification comme d’habitude. Le troll ne se justifie pas.
Voilà ce que cet homoncule a écrit d’avril à novembre cette année :
Rosa Laframboise
Tarta Laframboise
Lee Keura Laframboise
Vin & Gre. A. Laframboise
Y.A. Ourta Laframboise
Soupa Laframboise
C. Raima Laframboise
Ratatouilla Laframboise
Pour moi , cet individu montre la bassesse de son esprit. Finalement je me moque de son manque de rigueur scientifique. C’est secondaire.
Qu’il sévisse dans une université n’est pas anormal. En 40 ans de sérail, je vous affirme que j’y ai vu une extraordinaire collection de tarés inamovibles. Un de plus, c’est tout.
phi (#95),
le vrai problème est le présupposé …
en gros toujours, un réchauffement climatique est discernable dans telle ou telle observable malgré le bruit…
C’est aussi le cas pour les températures de surface, mais on pourrait aussi le supposer pour le CO2 et penser que l’on pourrait voir un signal augmentation du CO2 en le mesurant près du sol….
On ne peut pas rejeter cette idée à priori, mais , il est absolument nécessaire de le vérifier.
Il y a un problème avec les cernes des arbres et la corrélation avec la température…de quelle température parle t on?
Même d’un point de vue d’interprétation de la corrélation du genre si il fait plus chaud toute chose étant égale par ailleurs ça pousse plus….on a le choix entre différentes observables de température, température moyenne journalière, température min max etc etc et comme on a déjà du mal à bien en connaitre une seule , cela pose problème…et ça multiplie la possibilité de recherche de corrélation; il est ainsi possible que telle observable cerne est mieux corrélée à la température mini en hiver, telle autre à la température maxi en été etc etc et que dire si une excellente corrélation à un endroit donné durant une période donnée…n’est pas vraie ailleurs….un foutu bordel oui…
On a déjà du mal à s’entendre sur des températures mesurées avec des thermomètres alors au mieux, les travaux reposant sur les cernes des arbres peuvent ils apporter une indication de confirmation, et encore faible.
Est ce que ce n’est pas finalement un des résultats des travaux de Mann….il ne faut en faire trop dire aux proxies. On doit en utiliser beaucoup et si possible indépendant…
Il y
@Olivier (#90),
Ce que Terry Jones ne voit pas, c’est que rapporté à la population on a une très nette baisse du nombre d’exploitations viticoles (si tant est que sa source est une quelconque fiabilité…).
Je suis sur le terrain de Le Roy-Ladurie, la disparition de la vigne, il faut chercher du coté du développement du chemin de fer ou du commerce maritime de l’Angleterre plus que chez les moines. Il est par ailleurs symptomatique que Ricardo, apôtre du libre échange, prennent le vin portugais et les draps anglais pour faire sa démonstration sur les avantages comparatifs. Visiblement, en 1815, l’Angleterre faisait encore du (mauvais) vin.
Un peu OT, mais puisqu’on évoque l’Optimum médiéval, le petit âge glaciaires, portés disparus selon la logique GIECienne mouture post 1991, voici la toute dernière publication à ce sujet, (10 Nov 2011). Elle concerne le Groenland (les vikings !)
Sur GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 38, L21501, doi:10.1029/2011GL049444, 2011
High variability of Greenland surface temperature
over the past 4000 years estimated from trapped air
in an ice core
Takuro Kobashi,1,2 Kenji Kawamura,3 Jeffrey P. Severinghaus,1 Jean‐Marc Barnola,4,5
Toshiyuki Nakaegawa,6 Bo M. Vinther,7 Sigfús J. Johnsen,7 and Jason E. Box8
published 10 November 2011.
La conclusion du résumé :
The record indicates that warmer temperatures were the norm in
the earlier part of the past 4000 years, including century‐long
intervals nearly 1°C warmer than the present decade (2001–
2010). Therefore, we conclude that the current decadal mean
temperature in Greenland has not exceeded the envelope of
natural variability over the past 4000 years, a period that
seems to include part of the Holocene Thermal Maximum.
« L’enregistrement indique que des températures plus chaudes étaient la norme durant la partie la plus ancienne des 4000 ans passées, en incluant les intervalles de durée séculaire à près de 1°C plus chaudes que la présente décennie (1001-2010) . C’est pourquoi nous concluons que la température moyenne durant la dernière décennie n’a pas excédé l’enveloppe de la variabilité naturelle des 4000 dernières années qui est une période qui inclut une partie du maximum thermique de l’Holocène . »
Et ils voudraient rebaptiser notre période moderne l’anthropocène ????
lemiere jacques (#96),
A mon avis, nous savons plus de choses et mieux que ce qu’il en paraît.
Un premier élément à prendre en compte, c’est que l’on est surtout intéressé par l’évolution des anomalies de températures, disons à l’échelle décennale. Or, une anomalie qui plus est à l’échelle décennale est une grandeur assez stable autant spatialement que pour le type de variables (Tmin, Tmoy, Tmax etc.). La variabilité spatiale est quant à elle pratiquement négligeable l’intérieur de mailles de 5° x 5 ° (dans des conditions d’environnement absolument stables temporellement).
Ce que les MXD approchent bien, ce sont les anomalies de températures régionales avril à septembre. C’est un gros avantage sur les thermomètres des stations qui mesurent, eux, les anomalies très spéciales de l’environnement urbain et péri-urbain.
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