Histoire de glacier.

Petit billet pour les amateurs d'histoire mais qui permet de comparer l'approche d'un problème similaire à presque 120 ans d'intervalle. Araucan.

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Chez des amis chez qui je passais quelques jours à Nouvel An, j'ai trouvé l'ouvrage suivant sauvé d'un stockage dans une cave humide, il y a quelques années …

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Cet ouvrage fut imprimé à l'occasion de l'exposition universelle de 1900. Il aborde en particulier la rupture des poches d'eau du glacier de Tête rousse survenuele 12 juillet 1892 ainsi que les travaux qui furent réalisés ensuite. J'en ai profité pour faire quelques photographies des pages qui pourraient intéresser sur ce glacier d'autant, qu'une rupture similiare s'est produite en 2010, dont vous trouverez tous les détails sur ce site bien documenté www.glaciers-climat.fr .
Voici les pages photographiée en trois volets :

Et voici quelques photos d'époque.(page suivante).

51.  miniTAX | 16/01/2012 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Dernière précision : j’avais vu passer, il y a quelques années, un travail de scientifiques italiens qui avaient montré que, pour les vallées alimentant le Pô, on pouvait estimer que les crues du XIXe siècle étaient la conséquence non d’un déboisement des montagnes du aux activités humaines, mais d’une modification des régimes pluviaux sur le versant Est des Alpes.

Olivier (#45), un négateur du changement climatique, déjà au XIXe siècle !
Les modèles de l’Eglise de Climatologie ont pourtant démontré à 95% de probabilité (« very likely ») que ces modifications des régimes pluviaux, c’était dû aux 4×4 de l’époque (4×4 chevaux).

52.  Olivier | 16/01/2012 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

Titoune (#49), laissez, Titoune, les corrections de Marot sont amenées avec une élégance et un tact incomparables… Mais, hélas, cela n’empêchera pas les lecteurs curieux de tenter de comprendre la nature de la contradiction entre G&T et Spencer ou Lindzen. Si G&T ont raison, alors les conceptions théoriques de Lindzen sont sans valeur. Marot semble être incapable de se décider… tant pis pour lui. Personne n’ira changer la logique de base qui préside au savoir scientifique pour les beaux yeux de Marot…

Fabge02 (#50), vous pouvez lire aussi la thèse de Pierre Cornu, La forteresse vide. Une histoire des hautes terres du Massif central entre déprise humaine et emprise symbolique (XIXe-XXe siècles) qui montre bien la nature du conflit ayant opposé forestiers et habitants : avant même de parler d’intérêts en ce qui concerne le reboisement des zones de montagne, il y a bien deux logiques d’usages de l’espace montagnard qui se trouvent en conflit. Les forestiers ont pour eux le droit et une conception de la forêt qui entre en opposition avec la façon dont a été gérée la forêt par les communautés montagnardes. Résumé de la thèse de Pierre Cornu ici : http://www.cairn.info/resume.p.....R_020_0173

53.  Laurent Berthod | 16/01/2012 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#50),

On trouve un peu le même genre de conflit à propos de l’assèchement des zones humides au XIXè siècle , mis en avant comme un facteur de progrès, alors que les populations qui vivaient (parfois assez bien) des marais s’y sont farouchement opposées, il a fallu parfois envoyer la troupe.

Dans la Dombes, au XIXe il y a eu de ça. Partisans et opposants s’engueulaient ferme sur la question d’assécher ou non. Mais ce n’était pas des « marais », mais des étangs façonnés au cours des siècles pour assainir et rendre productifs des marais. Voir mon article
.

54.  Olivier | 16/01/2012 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#51), bonjour et bonne année, miniTAX ! Ca fait plaisir de vous lire. Pas un négateur, mais un travail fort intéressant sur la variabilité naturelle du climat : les modifications des régimes hydrauliques dans les Alpes, c’est passionnant. Il y a de très bons travaux sur ces questions. Au XIXe siècle, la question des crues torrentielles ne se pose d’ailleurs pas en terme de climat – la notion de climat évolutif n’existe pas encore – mais en terme d’impacts humains sur l’environnement. Les forestiers sont persuadés que ce sont les usages humains des montagnes qui causent ces catastrophes dans les plaines. Cela donne lieu à des oppositions très vives, notamment sur le rôle de la transhumance qui est accusée de tous les maux. La réponse des montagnards est parfois drôle : ils accusent les troupeaux étrangers – autrement dit les moutons des plaines – de ne pas marcher correctement et de mal brouter le couvert des alpages.

Ce sont des questions qui sont maintenant bien étudiées, sur la longue durée, à travers des approches croisées. Pour les vallées provençales, je pense notamment aux travaux de Pichard (URA Géographie, U. Aix-Marseille) et Miramont (IMEP, CNRS).

55.  Olivier | 16/01/2012 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#53), tout à fait. Mais on voit très bien, dans les archives aux AD à Bourg, que l’assèchement des Dombes est structuré par la question hygiéniste de l’humidité et de son impact sur la santé.

56.  miniTAX | 16/01/2012 @ 12:20 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#52), effectivement, les marais, c’est le pire environnement imaginable pour l’homme. Alors l’histoire des « populations qui vivent parfois assez bien des marais », comme qui dirait, ça sent.
C’est à classer dans la catégorie : rumeur, insinuation & carabistouille à la sauce Olivier.

57.  Bob | 16/01/2012 @ 12:57 Répondre à ce commentaire

Olivier (#52),

Si G&T ont raison, alors les conceptions théoriques de Lindzen sont sans valeur.

C’est absolument faux ! On vous l’a répété mille fois.
Ce que vous écrivez est du niveau du gang des chimistes Halpern et an Co qui ont fait le même procès à G et T.

Un lecteur curieux et sérieux aura pris la peine de lire la réponse de G et T (publiée dans IJMPB) qui ont écrit, entre autres précisions,

http://arxiv.org/PS_cache/arxi.....0421v1.pdf

« In our paper, we explicitly isolate those descriptions that contradict the second law of thermodynamics. Of course, there are some descriptions that do not contradict to the second law. »

L’article de G et T démonte un certain nombre « d’explications » bidons de l’effet de serre (une quinzaine) mais ne démonte pas celle de LIndzen.
Pas de contradiction là dedans.
Cessez ce petit jeu qui ne trompe plus personne.

58.  Marot | 16/01/2012 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

Bob (#57)
Il n’a JAMAIS été capable d’écrire ce qu’il reproche à G&T.
Alors ses prétendues contradictions pffft.

Il répète à satiété ce qu’il a cru lire chez Cook the crook, Foster, Romm etc.

des copiés-collés sans aucun contenu.

59.  jean l | 16/01/2012 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

@Olivier, qui dit :

RTM : restauration des terrains de montagne, c’est à la fois le nom de cette action et du service des Eaux & Forêts qui s’en occupe.

Sachez tout de même que les Eaux & forêts ont disparues depuis une grosse quarantaine d’années pour laisser place à l’ONF (Office National des forêts) mais bon ce n’est qu’un détail minuscule pour un homme de votre envergure, qui plane au-dessus des Sciences Humaines, des Mathématiques, de la Physique, de la Chimie, de la Biologie, des Littératures comparées, et bien évidemment de la Climatologie.

60.  JG2433 | 16/01/2012 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Il en va de même, depuis peu, du Cemagref qui adopte une nouvelle identité.
Il devient Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.

61.  Bob | 16/01/2012 @ 20:09 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#60),

Cemagref qui adopte une nouvelle identité

Oui. Il fallait impérativement que le sigle inclut désormais le mot clef « environnement ». C’est mieux pour les contrats.

Je me souviens qu’il a presque 20 ans, on avait sauvé un labo intitulé « laboratoire de biologie végétale » (des gens qui regardaient comment les plantes poussent, notamment en apesanteur) en changeant simplement son intitulé en « laboratoire de biologie végétale et environnement ».
Le CNRS (secteur SV) voulait le désassocier.

C’était la grande époque du tout « biologie moléculaire ». On éliminait tout ce qui dépassait, y compris une grande spécialiste mondiale des mousses et champignons (Mlle Letrouit) et des gens très bien qui travaillaient sur les insectes.

Mais l’environnement pointait le bout de son nez…

Alors, « La mode est passée, les poils sont tombés et Tonton n’a plus de poil à son nez ! » Tagada-tsoin-tsoin…..

Jusqu’au prochain « chapeau à la mode » ?

62.  Araucan | 16/01/2012 @ 20:41 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#50),

Il y a eu à l’époque un très net conflit d’usage entre le pâturage et le reboisement.
Voir aussi a question au XIX de la disparition de la vaine pâture, la fin des assolements réglés par ban et partage des communaux dans beaucoup d’endroits
Voir également guerre des Demoiselles dans les Pyrénées, quand il n’a plus été possible de pâturer en forêts.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G.....emoiselles

Lire Marc Bloch également
http://classiques.uqac.ca/clas.....fr_t1.html
Chercher aussi par là
http://ruralia.revues.org/44?&id=44

En gros la fin des droits d’usage …
Mais quand l’usage a disparu, la forêt est remontée toute seule (cf les mélézains…)

Et la peur de la friche mérite un livre à elle seule …

63.  JG2433 | 16/01/2012 @ 21:40 Répondre à ce commentaire

Araucan (#62),

J’ai ouvert le lien wikipedia sur la guerre des Demoiselles dans les Pyrénées que vous donnez.
J’y ai relevé, dans ma lecture, cette phrase :

le 29 mars, deux cents Demoiselles somment le maire de Rivèrenert de leur livrer les gardes.

Je me souviens – sans en avoir fait plus de cas – d’avoir entendu parler mon père, à plusieurs occasions, de Rivèrenert comme étant le nom de la commune d’où est originaire la famille du côté de son propre père. Le nom patronymique que je porte vient donc de là… Et, à dire vrai, il fleure bon la montagne – prononcez « mountagné ». 😉

64.  Araucan | 16/01/2012 @ 21:52 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#63),

Tant qu’il n’a pas été pendu par les pieds … tout va bien !

65.  miniTAX | 16/01/2012 @ 23:26 Répondre à ce commentaire

Il devient Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.

JG2433 (#60), ils ont voulu caser « climat » à la place de « l’environnement » pour avoir encore plus de budget. Bizarrement, le sigle proposé : Centre d’Application pour le Changement Climatique et l’Agriculture (CACCA) n’avait pas été retenu.

66.  Patrick Bousquet de Rouvex | 17/01/2012 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

Dans un contexte de changement climatique, l’avenir du lagopède alpin apparaît comme préoccupant. Pourtant, les menaces qui pèsent sur cette espèce ont également d’autres causes.

Femelle de lagopède alpin. L’oiseau est en plumage de transition. A l’issue de cette mue partielle, les lagopèdes deviendront entièrement blancs à l’exception de la queue, qui reste noire, ainsi que le trait « loral » chez le mâle. Photo Damien Combrisson / Parc national des Ecrins
L’une d’entre elle est le pâturage dans les zones de reproduction de cet oiseau qui niche au sol et qui est donc très sensible au piétinement du bétail (les brebis essentiellement)

Pauv’p’tit’ bêtes ! : http://www.ecrins-parcnational.....alpin.html

67.  JG2433 | 17/01/2012 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#65),

Centre d’Application pour le Changement Climatique et l’Agriculture (CACCA)

Ça me rappelle cette vidéo détournée par Morizor parodiant l’interview de Harlem Désir par Jean-Jacques Bourdin, au sujet de la nouvelle association anti raciste, LE CACA. laugh

http://www.dailymotion.com/vid.....arodie_fun

68.  miniTAX | 17/01/2012 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#67), le caca bourdin, hi hi

69.  JG2433 | 17/01/2012 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#68),
C’est – bien sûr 😈 – ce passage qui m’était resté en tête !

70.  Mihai V | 17/01/2012 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

L’une d’entre elle est le pâturage dans les zones de reproduction de cet oiseau qui niche au sol et qui est donc très sensible au piétinement du bétail (les brebis essentiellement)

Personne n’a remarqué que l’auteur aurait bien fait de se relire ?

« L’une d’entre elle » , comme « entre autres » et beaucoup d’expressions avec « entre » demande le pluriel, parce qu’il faut au moins deux objets ou personnes pour pouvoir (se) mettre entre eux.
Ça me rappelle que j’ai dû réagir lors de la sortie des premiers dictionnaires orthographiques pour OOo et Mozilla, où l’on conjuguait allègrement « entretuer » à toutes les personnes. Il faut être doué pour s’entretuer quand on est seul. Au singulier, seule la 3e personne avec « on » est correcte.

71.  Nicias | 18/01/2012 @ 15:12 Répondre à ce commentaire

Grand bravo à Mihai pour son travail d’éditeur et, tardivement, bonne année à tous !

Pour les changements de noms, on a aussi l’Institut Français du Pétrole devenu IFP-Energies Renouvelables…

72.  Bob | 18/01/2012 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

Nicias (#71),

l’Institut Français du Pétrole devenu IFP-Energies Renouvelables…

Celle-là, elle est bien bonne. AhAhAh+
Si ce n’est pas une génuflexion; qu’est-ce que c’est ?

73.  Murps | 18/01/2012 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

Nicias (#71), IFP-Energie Renouvelables ?
Ca ressemble à du foutage de gueule !

Enorme !
Une centrale à charbon serait une « ferme électrique charbonnière » par exemple…

74.  Nicias | 18/01/2012 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

je me suis trompé, c’est IFP-Energies nouvelles. Le nom ne change rien à l’affaire (magnifique tout ce vert sur le site), ils sont à fond dans le biocarburant !

Mais bon si, par exemple, on veut des infos sur les gaz de schiste, c’est une meilleure source que Total ou pire, José Bové.

75.  Bob | 19/01/2012 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

Bon ! Puisqu’il s’agit d’un fil sur les glaciers…

1902 : « Les glaciers Alpins sont en train de disparaître » nous disait cet article d’un journal US.

Bigre ! Le retrait aurait été de plusieurs milliers de pieds dans les 20 années précédant 1902.
Et « le fait est établi que ce souvenirs de la grande époque glaciaire sont certainement en voie de disparition »….

Source

Etonnant ! Notez que du point de vue du globe, 1910 est une des années les plus froides du XXème siècle.

76.  MichelLN35 | 19/01/2012 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

Bob (#75),

Je lisais tout à l’heure, pour me reposer de la traduction, le passage du livre de C Magnan, La science pervertie, où il raconte ses souvenirs d’enfance dans les Alpes, p232-33 avec, du côté des Ecrins et du Pelvoux, un remontée de ~1000m d’altitude des neiges éternelles en une génération.

Sa position sur le fait d’avoir ou non vu « un réchauffement climatique » reste tout à fait circonspecte.

77.  Bob | 19/01/2012 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76),

Tout le problème est là :
Ils ont oublié l’Histoire (parce que ça les arrange)…
L’histoire, ça dérange.
Et comme désormais on va enseigner l’histoire « transversale », on fera de vrais cret.ns.
Rien que de bons citoyens, sportifs et bien costauds, mais surtout pas des contestataires.

78.  miniTAX | 19/01/2012 @ 23:43 Répondre à ce commentaire

Ils ont oublié l’Histoire (parce que ça les arrange)…

Bob (#77), c’est bête parce qu’il suffirait de copier/coller tel quel ce genre d’article de 1902 pour recycler une climat-info sensationnelle dont s’arracheraient nos merdias et ils auraient fait l’économie du salaire d’un bobonimenteur déguisé en journaliste.
A l’heure où on nous taxe et on nous sermonne au recyclage, c’est un gaspillage scandaleux.

79.  Bob | 20/01/2012 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#78),
Bobonimenteur +1
Faudrait faire passer la traduction de ce texte à l’AFP. Ils changeraient juste la date.

J’ai oublié : h/t Steve Goddart qui déniche ce genre de document très instructif dans la collection numérisée (par Google, je crois) des vieux journaux.
Il y en a beaucoup d’autres du même tonneau.
Les réchauffistes ont la mémoire très courte, mas pas internet.

80.  Bob | 20/01/2012 @ 15:13 Répondre à ce commentaire

Et en 1901, il y a 110 ans, le délire allait bon train dans les journaux.
« Une théorie récente des géologues » affirmait que l’antarctique allait fondre :

« Londres est sur le point d’être détruit.
Il va être effacé par une vague gigantesque »

source

Comme on le voit, Tripes et Volailles, Marielle Court, 20 Minutes etc. avaient déjà des prédécesseurs, il y a 110 ans !
h/t Steve Goddard

81.  Olivier | 22/01/2012 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#56),

C’est à classer dans la catégorie : rumeur, insinuation & carabistouille à la sauce Olivier.

Une fois encore miniTAX plonge dans l’ignorance : les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont effectivement compris les marais comme étant des zones néfastes d’un point de vue hygiénique pour les populations. Tous les traités de médecine hygiéniste, Fodéré par exemple, mais aussi celui ci : http://books.google.fr/books?i.....38;f=false décrivent de façon négative les eaux stagnantes pour les populations alentours. C’est un point qui est parfaitement connu des historiens de ces périodes, par exemple ici : http://www.cairn.info/revue-hi.....age-23.htm

jean l (#59),

Sachez tout de même que les Eaux & forêts ont disparues depuis une grosse quarantaine d’années pour laisser place à l’ONF (Office National des forêts)

Dans le contexte de ma phrase qui parle de Charles Kuss et des conceptions à l’œuvre dans les premiers travaux des services de RTM avant 1940, il est tout à fait légitime de mentionner les Eaux et Forêts et non l’ONF. Pour le reste, sachez que je fréquente assez régulièrement l’ONF pour savoir de quoi il retourne depuis 1964.
Cordialement.

82.  Olivier | 22/01/2012 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#56),

C’est à classer dans la catégorie : rumeur, insinuation & carabistouille à la sauce Olivier.

Une fois encore miniTAX plonge dans l’ignorance : les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont effectivement compris les marais comme étant des zones néfastes d’un point de vue hygiénique pour les populations. Tous les traités de médecine hygiéniste, Fodéré par exemple, mais aussi celui ci : http://books.google.fr/books?i.....38;f=false décrivent de façon négative les eaux stagnantes pour les populations alentours. C’est un point qui est parfaitement connu des historiens de ces périodes, par exemple ici : http://www.cairn.info/revue-hi.....age-23.htm

jean l (#59),

Sachez tout de même que les Eaux & forêts ont disparues depuis une grosse quarantaine d’années pour laisser place à l’ONF (Office National des forêts)

Dans le contexte de ma phrase qui parle de Charles Kuss et des conceptions à l’œuvre dans les premiers travaux des services de RTM avant 1940, il est tout à fait légitime de mentionner les Eaux et Forêts et non l’ONF. Pour le reste, sachez que je fréquente assez régulièrement l’ONF pour savoir de quoi il retourne depuis 1964.
Cordialement.

Bob (#75),

Bigre ! Le retrait aurait été de plusieurs milliers de pieds dans les 20 années précédant 1902.
Et “le fait est établi que ce souvenirs de la grande époque glaciaire sont certainement en voie de disparition”….
Etonnant ! Notez que du point de vue du globe, 1910 est une des années les plus froides du XXème siècle.

L’article est manifestement exagéré : depuis les premières mesures en 1879 jusqu’en 1902, le recul cumulé du Glacier du Rhône a été de 415 mètres. Et les années de plus grand recul ont été 1879-1880, 1880-1881 et 1881-1882 avec respectivement 52, 55, 73 mètres. Entre 1882 et 1902, le recul annuel n’a jamais dépassé 20 mètres.

83.  jean l | 22/01/2012 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

@Olivier qui dit :

Dans le contexte de ma phrase qui parle de Charles Kuss et des conceptions à l’œuvre dans les premiers travaux des services de RTM avant 1940, il est tout à fait légitime de mentionner les Eaux et Forêts et non l’ONF. Pour le reste, sachez que je fréquente assez régulièrement l’ONF pour savoir de quoi il retourne depuis 1964.

mais qui disait plus bas (message 47) :

RTM : restauration des terrains de montagne, c’est à la fois le nom de cette action et du service des Eaux & Forêts qui s’en occupe.

Diable, vous confondiez alors le présent avec l’imparfait. Hé, hé, encore une de vos petites erreurs sans importance. Mais à force, pas étonnant qu’on ait du mal à vous suivre.

84.  Marot | 22/01/2012 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

Bob (#75)
Le journaliste écrit bien The famous glacierS of the Rhone have shrunk et non The famous glacier of the Rhone has shrunk.
Ce sont les glaciers qui alimentent le fleuve, affluents du haut-Valais inclus sans aller jusqu’à Martigny.

Aletsch pour la Massa
Langgletscher pour la Lonza
Tourtemagne pour la Tourtemagne
Plaine Morte pour la Raspille
Zinal pour la Navizence
etc.

Leur perte cumulée a été plus que vraisemblablement de plusieurs milliers de pieds, déjà 1350 pieds pour le seul glacier source du torrent Rhône.

85.  Domi | 22/01/2012 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

Minitax n’affirmait pas que le XIXème siècle n’était pas hostile au marais, il s’opposait à l’assertion selon laquelle les populations vivaient assez bien des marais (en vous l’attribuant à tort car c’est Fabge 02, commentaire 50 qui l’avait faite. Laurent Berthod a ensuite réagi, commentaire 52, puis miniTax commentaire 56)

86.  Bob | 22/01/2012 @ 19:50 Répondre à ce commentaire

Olivier (#82),

L’article est manifestement exagéré :

Vous croyez ? Misère, ce n’est pas chez nous qu’on verrait ça, tiens !

…depuis les premières mesures en 1879

Ben non. Vous avez encore mal lu. Voici :

Les premières mesures sur le glacier du Rhône remontent à 1874. Depuis cette année, la longueur, l’épaisseur de la glace et d’autres observations sont soigneusement consignées. La vitesse d’écoulement du glacier et la direction empruntée par la masse glaciaire sont mesurées en plusieurs points. Le résultat de ces recherches fut publiés pour la première fois en 1916 avec Vermessungen am Rhonegletscher 1874-1915 par Paul-Louis Mercanton. Depuis 1874, le glacier a reculé chaque année de 8,5 mètres en moyenne (-11,1 mètres en 2001/2002, -2 mètres en 2002/2003). Son épaisseur diminue annuellement de 25 centimètres.

lisez : http://www.alpinesmuseum.ch/ar.....-nov06.pdf

87.  Marot | 22/01/2012 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

Bob (#86)
Domi (#85)
jean l (#83)

Il a étalé sa science-confiture tirée de google

Rien qu’ici aujourd’hui il prend
1879 pour 1874,
un pluriel pour un singulier,
le présent pour un imparfait,
et fait une fausse attribution.

Il est plus disert pour se moquer d’une femme ou pour occulter les références qui le gênent.

88.  Titoune | 22/01/2012 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

Le problème étant juste de déterminer à partir de quel moment la diminution du glacier va poser problème. D’autre part il aurait été intéressant de connaître son état avant le « PAG ». Les conclusions qui sont tirées ici le sont sans références sérieuses et un peu olé-olé.

http://www.futura-sciences.com.....c3/221/p4/

89.  Mihai V | 22/01/2012 @ 22:29 Répondre à ce commentaire

Marot (#87),
Il nous parle de Charles Kuss, alors que l’auteur du livre « Torrents glaciaire » est Henri Kuss.

Non seulement il étale sa confiture mais en plus il se trompe de personne en voulant nous en jeter plein la vue.
Mais on n’est pas sur cela près, n’est-ce pas ? On en a vu défiler d’autres ici : W.rm, R.bert, CFolle, … pour amuser la galerie.

90.  Marot | 22/01/2012 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#88)
Vous avez hélas raison.

Toute phrase de ce genre d’individu doit être vérifiée à la loupe car il écrit n’importe quoi, n’importe comment.

C’est le propre des primaires insuffisants qui veulent en remontrer à la terre entière.

91.  Jojobargeot | 23/01/2012 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

Titoune (#26), Houla!!! Gaffez-vous, l’orthographe des noms de villages, montagnes ou rivières dans la région, varient à l’infini au fil du temps passé. Par exemple: « Les Voirons », montagne surplombant le Lac Léman, s’écrivait en l’an mil; l’Evoiron.
l’Allondon, rivière genevoise où je pêche à la mouche en no-kill, portait le non de « La London ».

Ne vous formalisez pas sur les noms exacts…. pour retrouver son orthographe actuelle, c’est parfois de la haute voltige, même en un siècle de dérive seulement.

92.  RanTanPlan | 24/01/2012 @ 15:16 Répondre à ce commentaire

Titoune (#88),

Le problème étant juste de déterminer à partir de quel moment la diminution du glacier va poser problème.

Pourquoi serait-ce un problème ?
Je cite la conclusion de l’article que vous citez :

La région de Gletsch est devenue un bel exemple de plaine alluviale alpine caractérisée par les nombreuses divagations de la rivière et une végétation recolonisant peu à peu l’espace laissé libre par le retrait du glacier. Cette plaine était couverte par plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur de glace il y a 150 ans. Aujourd’hui, le site est protégé pour sa richesse biologique !

Au lieu de tonnes de glace, on se retrouve avec une végétation riche au point que le site est dorénavant protégé. Diantre. Cétroporrible !

93.  RanTanPlan | 24/01/2012 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

Titoune (#88),

Le problème étant juste de déterminer à partir de quel moment la diminution du glacier va poser problème.

Pourquoi serait-ce un problème ?
Je cite la conclusion de l’article que vous citez :

La région de Gletsch est devenue un bel exemple de plaine alluviale alpine caractérisée par les nombreuses divagations de la rivière et une végétation recolonisant peu à peu l’espace laissé libre par le retrait du glacier. Cette plaine était couverte par plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur de glace il y a 150 ans. Aujourd’hui, le site est protégé pour sa richesse biologique !

Au lieu de tonnes de glace, on se retrouve avec une végétation riche au point que le site est dorénavant protégé. Diantre. Cétroporrible !

94.  Titoune | 24/01/2012 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

Ran TanPlan,

Si vous ne voyez pas où peut se situer le problème, je ne peux rien pour vous, essayer de penser au problème de l’eau….

95.  Titoune | 24/01/2012 @ 20:35 Répondre à ce commentaire

Oups désolé

Essayer de penser au problème de l’eau…. n’est pas interdit.

96.  Murps | 24/01/2012 @ 21:40 Répondre à ce commentaire

Titoune (#95), c’est vrai ça.
Le problème de l’eau !
Quand la glace fond, l’eau disparait ??????

97.  Marot | 24/01/2012 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

Il y en a encore un qui croit que ce sont les glaciers qui alimentent l’aval en eau.

Pas de chance, il est ici, .

98.  Mihai V | 24/01/2012 @ 23:23 Répondre à ce commentaire

— Dis, papa ! Pourquoi les glaciers fondent ?
— Mais parce que c’est là qu’il y a de la glace, ma fille !

CQFD

99.  Titoune | 24/01/2012 @ 23:24 Répondre à ce commentaire

Marot (#97)

C’est pourtant bien vous qui avez écrit ce qui suit :

Ce sont les glaciers qui alimentent le fleuve, affluents du haut-Valais inclus sans aller jusqu’à Martigny.

100.  Titoune | 24/01/2012 @ 23:28 Répondre à ce commentaire

Ran TanPlan

lisez donc ça :

http://www.myscience.ch/fr/new.....2011-unifr

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