Qui aura raison : la NASA ou le Met Office ? soyons patients jusqu'en 2015 … (Source)
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Le 29/01/2012.
Oubliez le réchauffement mondial car c'est du cycle 25 dont il faut désormais s'inquiéter (si les scientifiques de la NASA ont raison, la Tamise pourrait à nouveau être totalement totalement prise en glace)…
Les chiffres suggèrent que nous pourrions même nous diriger vers un mini-age de glace qui rivaliserait avec la chute de températures de 70 ans qui vit la Tamise geler au 17th siècle.
Un tableau de 1684 d'Abraham Hondius représentant l'une des nombreuses foires sur la glace de la Tamise lors du petit âge glaciaire.
Selon le document publié la semaine dernière par le Met Office, il y a 92 pour cent de chances qu'à la fois le cycle de 25 et ceux des décennies suivantes seront aussi faibles voire plus faibles que le "minimum de Dalton" de 1790 à 1830. Durant cette période, nommé d'après le météorologue John Dalton, les températures moyennes de certaines régions d'Europe ont chuté de 2C.
Température moyenne mondiale de 1997 à 2012.
Pourtant, le Met Office affirme que les conséquences d'une telle baisse seraient aujourd'hui négligeables car l'impact du soleil sur le climat est plus faible que le dioxyde de carbone anthropique. Bien que le soleil puisse décliner jusqu'en 2100, "Cela ne ferait que provoquer une diminution de la température globale de la 0.08C. Nos résultats suggèrent qu'une réduction de l'activité solaire à un niveau jamais depuis des centaines d'années seraient insuffisantes pour compenser l'influence dominante des gaz à effet de serre. " selon un des auteurs Peter Stott.
Ces résultats sont farouchement contestés par d'autres experts du soleil.
Les températures mondiales pourraient finir bien plus froides qu'actuellement pour les les 50 ans à venir".a déclaré Henrik Svensmark, directeur du Center for Sun-Climate Research au Danemark National Space Institute. «Cela sera un long combat de convaincre certains scientifiques spécialistes du climat que le soleil est important. Il se pourrait bien que le soleil va le démontrer tout seul, sans avoir besoin de leur aide. " Il a souligné qu'en revendiquant que l'effet du minimum solaire serait faible, le Met Office s'est appuyé sur les mêmes modèles informatiques mis en cause par la pause actuelle dans le réchauffement climatique.
Jusqu'ici il n'y a eu aucun signe que cela soit arrivé. Mais hier, un porte-parole du Met Office a insisté sur le fait que ses modèles étaient toujours valables. «La prévision sur dix ans reste de la science d'avant-garde. La période de la prévision d'origine n'est pas encore terminée"..
Le Dr Nicola Scafetta, de l'Université Duke en Caroline du Nord, est l'auteur de plusieurs articles affirmant que les modèles climatiques du Met Office auraient dû montrer un «réchauffement stagnant de 2000 à maintenant».
«Si les températures continuent de rester stationnaires ou commencent à se refroidir à nouveau, la divergence entre les modèles et les données enregistrées finira par devenir si grand que toute la communauté scientifique questionnera les théories actuelles, dit-il.
Il pense que le modèle du Met Office qui attribue une importance bien plus grande au CO2 qu'au soleil, ne pouvait conclure qu'à une absence de refroidissement. «La vraie question est de savoir si le modèle lui-même est correct". Pendant ce temps, l'un des experts de l'Amérique du climat les plus éminents, la professeur Judith Curry de l'Institut de technologie de Géorgie, a déclaré qu'elle a trouvé la prédiction confiante du Met Office d'un impact «négligeable» difficile à comprendre.
«Le comportement responsable à avoir serait d'accepter le fait que les modèles peuvent avoir de graves lacunes quand il s'agit de l'influence du soleil", a déclaré la professeur. Comme pour la pause du réchauffement, elle dit que beaucoup de scientifiques ne sont pas surpris ».
Quatre cents ans d'observations des taches solaires.
Elle soutient qu'il devient évident que des facteurs autres que le CO2 jouent un rôle important dans les hausses ou les baisses de chaleur, tels les cycles de 60 ans de la température de l'eau dans les océans Pacifique et Atlantique.
«Ils ont été insuffisamment apprécié en termes de climat,» a-t-elle déclaré. Lorsque les deux océans étaient froids dans le passé, comme de 1940 à 1970, le climat s'est refroidi. Le cycle du Pacifique s'est "retourné" dans un mode chaud vers froid en 2008 et l'Atlantique est susceptible de basculer dans les prochaines années.
Il en est de même pour l'impact du soleil – qui a été très actif pendant la majeure partie du 20ème siècle.
@miniTAX, qui dit :
Comme Bayrou, hier (ou avant-hier) en présentant son programme : il m’a bien fait rire. Faut dire qu’un économiste qui ne parle pas couramment le franglais ne fait pas sérieux.
Araucan (#41),
Pas seulement pour les températures en dessous de zéro, mais pour toutes les températures.
En dessous de la température à laquelle nos échanges thermiques avec l’atmosphère tranquille sont équilibrés sans effort physiologique (environ 22°C quand on est à poil, mais c’est selon chaque individu, selon qu’il est plus ou moins gras ou maigre et selon sa physiologie), tout zéphyr nous rafraichit. Au delà de cette température, le vent nous paraît chaud.
Laurent Berthod (#52),
Pour ceux qui sont intéressés par les températures locales, refroidissement éolien, etc. Bref des données météo non trafiquées, je recommande le site de Weather Underground. Les données proviennent directement des aéroports et sont la traduction en clair des rapports METAR fournis toutes les 30 minutes (dont vous pouvez demander l’affichage, si le cœur vous en dit)
Vous pouvez obtenir les données actuelles mais aussi demander l’historique et remonter ainsi jusqu’en 1996.
Exemples : Paris, France (LFPG = index ICAO de l’aéroport Charles de Gaulle )
Données pour la journée du 02 février 2012.
http://www.wunderground.com/hi.....story.html
Les données pour le mois de juillet 1996.
http://www.wunderground.com/hi.....story.html
Mihai V (#53),
Merci pour ce lien. Avoir le détail des températures locales et surtout l’historique est très interressant (Espérons que ces relevés et leurs publication continueront dans l’avenir).
Un lien qui peut vous intéresser sur l’activité solaire et ses relations avec l’Atlantique-Nord et le NAO:
http://www.climatelogic.com/book/export/html/182
Pour revenir sur cette notion de refroidissement eolien (cette notion est contestée) , je vous propose cette critique d’un physicien canadien en 2009.
De son point de vue, cette notion est surtout médiatique. Vous pouvez écouter l’interview.
Bernnard (#54),
Cela permet surtout d’avoir des données de première main et de pouvoir les comparer à ce que racontent les services nationaux (Météo-France, IRM pour la Belgique) et les charlots du GISS et du HadCrut…
Pour toute la Belgique, GISS/Hadcrut ne reprend que les données de l’Observatoire d’Uccle, situé dans la banlieue de Bruxelles, à environ 90 km de chez moi et à une altitude d’environ 100 m. Pas du tout représentatif pour un petit pays qui fait quand même plus de 30 000 km² et environ 370 km dans sa plus grande longueur, avec des altitudes de 0 et 694 mètres (le climat de Bruxelles, ville plutôt centrale, n’est pas du tout celui de la côte, de l’Ardenne au sud, de la Fagne à l’est).
Dès la fin du XIXe siècle, le Dr Julius Hann dans son Manuel de climatologie de 1897, insistait déjà sur l’importance des heures des relevés pour le calcul de la température moyenne, que TMin et TMax n’étaient pas suffisantes.
Il faisait aussi remarquer à juste titre que pour la végétation une nuit de forte gelée quand les plantes bourgeonnent cela suffit. Que la période de gel dure ensuite plusieurs jours n’a pas d’importance, le mal est fait.
Pour mon chien et moi, animaux à sang chaud, c’est la température extérieure (ressentie) au moment où nous mettons la truffe dehors qui compte. Nous n’avons que faire de la température moyenne sur 24 heures et encore moins de celle de Bruxelles. Cela n’intéresse que ma facture de chauffage.
Je collecte les rapports METAR de l’aéroport de Liège (Bierset EBLG) depuis fin 2010. J’ai donc 48 relevés par période de 24 heures (17 520 par an). Je peux ensuite me livrer moi-même aux calculs de TMax, TMin et TMoy journalières, mensuelles et annuelles.
Je peux par exemple constater qu’en 2011 la TMin la plus basse a été de -6°C, alors qu’on a déjà eu -15°C cette nuit. Mais aussi constater que le -6°C n’a été atteint qu’une seule fois le 29 Jan 2011 à 09:50 GMT, donc pendant une période de 30 minutes et six fois le 01 Fev 2011, entre 00:50 et 09:20 GMT soit pendant trois heures en tout même pas continues, les -6° alternant avec -5°.
Dans mes relevés, -6°C est affiché -6.0°C mais c’est une valeur arrondie au degré (M06 dans le METAR, les pilotes n’ayant que faire d’une plus grande précision) ; la T° réelle est donc comprise dans l’intervalle [-6.5 ; -5.4]
Pour Jan 2011 on a TMoy = 2.9 ; les extrêmes et les trois quartiles sont [-6 ; 0 ; +3 ; +7 ; +12]
Pour Fev 2011 on a TMoy = 4.6 et [-6 ; +2 ; +5 ; +7 ; +13]
Pour les utilisateurs de Windows, Metar Weather, un petit utilitaire de NirSoft (exécutable de 210 Ko tout mouillé) permet de charger les rapports METAR, de les traduire en clair et de les enregistrer localement. C’est ce que j’utilise via un fichier batch pour mes relevés quotidiens.
Si on pousse le concept de refroidissement éolien à ses limites , on peut s’imaginer de pouvoir faire geler de l’eau avec un vent à 100km/h (par exemple) ayant une température supérieure à 0°C.
Il fait froid on se couvre, et on arrête de parler du réchauffement climatique anthropique.
savoy (#58),
Vous avez déjà étendu du linge (mouillé) avec une température légèrement positive et un vent fort ?
Mihai V (#53), dommage que la comparaison des deux données soient sans sens ! Il faudrait comparer avec le 2 février 96, non ?
Dommage aussi que j’aie mis mes remarques sur le sujet de cette page en page bistrot, par modestie, peut-être, par inattention, sûrement…
Bernnard (#56),
Cette critique est intéressante et certainement fondée. Mais pour moi c’est la quantification plutôt que la notion même qui est incorrecte. Il ne fait aucun doute qu’on supporte mieux une température sous zéro degré à l’abri du vent que soumis à un vent de 20 km/h et plus et que la vitesse du vent a de l’importance.
Cette « température ressentie » doit être considérée comme un indicateur, plutôt qu’une température. Elle a quand même son utilité.
Mihai V (#62),
il me semble que cet effet de refroidissement éolien n’est pas sans importance pour les plantes en cas de gel.
Des mimosas exposés au vent par -5 gèlent à coup sûr. Sans vent ils peuvent survivre.
Expérience vécue en presque direct
Mihai V (#62),
Oui je ne doute pas de l’utilité de cette température ressentie, ne serait-ce que pour évaluer un niveau de danger de froid.
Sans aucun doute c’est une quantification utile mais, et là je rejoins la critique: ce ne sont pas des degrés Celsius et on peut en attendre un tas de dérive de la part des médias attirés par le catastrophisme.
Il est, a mon avis, nécessaire d’en connaitre les limites et de savoir comment elle est obtenue.
Bernnard (#64), Voir mes derniers messages sur le fil Bistrot : est-ce vraiment si difficile à mesurer avec précision ?
Patrick Bousquet de Rouvex (#60),
Il m’était impossible de comparer le 02 Fev 2012 au 02 Fev 1996, tout simplement parce que Weather Underground ne va pas plus loin que juillet 1996 pour l’aéroport Charles de Gaulle.
TuTiempo, un site espagnol, permet de remonter jusqu’en avril 1974 (mois incomplet). L’affichage est moins agréable et parfois moins détaillé que sur Weather Underground. Question de goût ?
Année 1974
Février 1996
Sur ce blog, TuTiempo est signalé en colonne de gauche sous Données-mesures : Météo et Climat en temps réel
J’ai constaté qu’ils ont changé le look de leur site mais qu’il y a un méchant problème avec la version anglaise de certaines pages (quand elle existe).
Pour la météo de Paris par exemple, la version espagnole du site donne les t° en °C alors que la version anglaise donne les températures en °F, ce qui est aberrant.
Pour changer de version, il faut aller en bas de page et cliquer sur le drapeau quand il est présent, ce qui n’est pas toujours le cas.
Je leur ai envoyé un message cette nuit pour leur signaler le problème.
Bernnard (#64),
Il est aussi évident que cette sensation de froid varie d’une personne à l’autre : en bonne santé, reposé, bien nourri, habitué à vivre dehors ou pas.
De 1990 à 1994, alors que j’étais caserné en Allemagne, je faisais tous mes déplacements en moto, une Kawasaki GPX 750R, été comme hiver sauf quand il y avait de la neige. Je suis retourné en Allemagne plus d’une fois le dimanche vers minuit par des températures sous -5°C. J’étais bien sûr habillé très chaudement – rien ne dépassait, je portais même une cagoule sous le casque intégral. Après la soixantaine de km parcourus souvent entre 160 et 200 km/h sur l’autoroute (je peux l’avouer, il y a prescription;) ) j’étais content d’arriver mais je n’étais pas du tout frigorifié. A l’époque où je faisais de la moto, j’étais même moins souvent enrhumé que maintenant que je passe mes journées devant mon PC bien au chaud.
Astre Noir (#59),
C’est l’amplification de l’évaporation par le vent qui consomme des calories ce qui refroidit le linge. C’est bien comme ça que les outres de camping dans ma jeunesse rafraichissaient l’eau qu’elles contenaient : par évaporation.
Le fond des choses
a peut être été découvert par un blogueur anonyme : zombie
qui publie dans PajamasMedia un long article
repris dans WUWT
Qu’a-t-il d’extraordinaire et je pèse le mot ?
Il montre l’identité des deux peurs promues et entretenues
du RCA aujourd’hui et d’un âge glaciaire dans les années 1970.
L’auteur s’appuie sur un livre paru en 1977
The weather conspiracy
The coming of the new ice age
On y découvre que :
L’humanité doit trembler devant le nouvel âge glaciaire ce qui va arriver.
Les causes sont exactement les mêmes que celles du RCA savoir : la combustion du pétrole et du charbon et développement insupportable des pays développés.
La cause immédiate est différente : aérosols pour l’âge glaciaire, « effet de serre » pour le RCA.
Que tous les détails se correspondent, jusqu’à la mise en avant d’un animal emblématique, le tatou tenait le rôle de l’ours polaire.
Qu’en conséquence les remèdes sont les mêmes :
Décroissance forcée de la population (cf. Holdren)
Intervention réglementaire des États, créations d’impôts.
Surveillance des individus et coercition à tous les étages (cf. Ehrlich)
Financement massif du tiers monde (cf. PNUE)
Recours aux énergies « durables ».
Au total ce sont toujours les recettes du rapport Meadows, Halte à la croissance, de sinistre mémoire.
Regardez bien l’enchaînement.
En 1980, l’âge avait fait plouf, le RCA a été mis en relais,
La biodiversité trop compliquée n’a pas pris.
Les pénuries d’eau font rigoler les deux tiers de l’humanité.
Aujourd’hui le RCA s’essouffle, l’âge glaciaire pointe le nez à nouveau.
Bernnard (#64),
Je crois qu’en l’espèce le catastrophisme se situe uniquement dans le fait que, culturellement, vous n’avez qu’une faible expérience du froid.
Au Canada, les 5 ou 6 millions d’enfants de moins de 18 ans qui attendent le car de ramassage scolaire, par des températures largement sous le 0°C et dans la tourmente, savent à quoi s’en tenir. Il ne viendrait à l’idée de personne de dire que la mention des températures ressenties ou du refroidissement éolien dans les bulletins météo télévisés est du « catastrophisme ».
Il est vrai qu’en France, trois flocons suffisent à faire fermer les écoles au grand soulagement des parents qui ne savent pas conduire sur une route blanche… On comprend dès lors pourquoi la notion de température ressentie pose problème : il n’y a plus assez de neurones disponibles pour comprendre l’intérêt de la notion 😉
Cordialement.
Olivier (#69),
ce qui amusant est m’émergence de ce concept….tout autant que le fait que tout évènement météo est devenu pour les médias exceptionnel record etc… record depuis 5 ans! 10 ans! incroyable..
alors comme -10 n’impressionne guère -30 ressenti…ça a de la gueule…
lemiere jacques (#70), voyez les choses comme cela, si cela vous amuse.
Un enfant québécois, lui, mettra une couche supplémentaire de vêtements et n’oubliera ni sa cagoule ni ses gants ni son écharpe lorsque la télé annonce un -30 ressenti lors d’un épisode de poudrerie… Vous, vous serez congelé sur place à attendre le ramassage scolaire et on vous amputera les mains, les pieds, le nez et les oreilles… tandis que les enfants s’amuseront bien de vos malheurs et iront en classe le cœur joyeux !
Vous me semblez vraiment être à mille lieux de savoir ce que c’est que d’attendre un autocar par -20°C dans la poudrerie…
Ciboire alors….
Olivier (#71),
Personne ne nie l’intérêt de cette notion et l’annonce de la température ressentie dans un coin comme le Québec en hiver. Mais là, en France, alors qu’on a juste une vague de froid hivernale qui ne casse pas des briques, c’est vraiment pour justifier la couverture médiatique disproportionnée. L Romejko : « – 9 °C à Dijon » ; Élise Lucet : « pfiou, c’est un record ?! » ; Romejko : « Ben… non, – 19°C y a deux ans ! » Alors forcément, dans ces conditions, le vent c’est pratique…
Hacène (#73), ce qui montre bien que lorsqu’on parle du froid en France, personne n’en parle d’expérience. Sauf peut être les SDF et les gamins des départements alpins qui attendent le car scolaire au petit matin
Je précise, sinon je vais encore me faire engueuler : les gamins des départements montagneux (Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura, Massif-Central, etc.)
Deuxième tempête dans un verre d’eau.
Pour une fois, je suis d’accord avec Olivier. Je ne comprends pas bien les critiques envers la notion de windchill (désolé mais c’est tout de même plus court en anglais) et son utilité. Que les médias en tirent matière à catastrophisme, et alors ?! De toutes façons, les médias trouveront toujours matière à catastrophe : c’est leur pain et leur vin quotidien. Prenez une maison en plein vent et prenez en une autre à l’abri du vent : il est clair que la première sera plus coûteuse à chauffer l’hiver, toutes conditions égales par ailleurs. Est-ce que les pierres ressentent le winchill, je ne sais pas, mais le résultat est là. Ce n’est pas parce qu’un phénomène ne rentre pas de façon claire dans des équations mathématiques qu’il n’est pas réel (parfois, il m’arrive même de penser qu’il l’est davantage).
Olivier (#71), jean l (#77), ce ne sont pas des critiques envers le windchill mais envers la soudaine utilisation du windchill par les médias en france…
il me semble que les gens ne sont pas cons à ce point…ma maman me disait juste de mieux me couvrir car il y avait du vent…avec un remarque on ne savait même pas la température.
les enfants canadiens changent donc de comportement si le ressenti est de -23°C ressenti ou – 30°C, il doit y donc y avoir un indice de « vesture » en regard du windchill ou un indice d’isolation thermoeolien des vêtements…
EN outre si windchill me va bien car on pourrait l’exprimer en terme Watt par m², voire le calculer de façon objective je trouve que temperature ressentie est un mauvais choix car ça depend de facteurs subjectifs…en gros le ressenti moyen du groupe de personnes qui a été utilisé pour le définir…en conséquence il faut aussi connaitre son différentiel individuel par rapport au ressenti moyen…j’ajouterais que n’ayant jamais connu de température de -30 °c ..savoir que la température ressentie est de -30° C me fait une belle jambe congelée.
Au canada c’est dans les moeurs, mais on s’y trouve aussi plus souvent dans une situation de peril qu’en france du fait du froid…
Il faut donc du temps et une certaine expérience pour « digérer » la notion quantitative de température ressentie or en france avec le rca il est bien sur extrement improbable que l’on ait encore des hivers froids
Non ce sont les médias français qui sont drôles..et plus encore la part accordée à la météo avec son avalanche de chiffres; si encore les auditeurs etaient des gens travaillant dehors, ça pourrait se comprendre..
Est ce que la temperature ressentie ne serait pas en france la version moderne du « mieux vaut un bon froid sec qu’une petite pluie » ou » ah ben c’est le vent qui fait froid »….
EN tous les cas ça marche…ça fait causer pour ne rien dire..mais je vous le dis tout net olivier et autre jean l si vous voulez que la france adopte cette notion de windchill je vous combattrai jusqu’à à ma mort . Après le windchill le degré Fahrenheit? et puis quoi encore.. le dollar canadien? windchill go home!
Je suis d’accord avec le fait qu’en France, on (les médias) fait (font) tout de suite « une montagne » d’un fait habituel en hiver.
Mais il faut reconnaître que l’utilisation nouvelle de cet indicateur (sans trop d’explications) a un rôle plutôt anti pédagogique.
Je n’ai vu, ni entendu, nulle part pour le moment (hormis sur Internet), une explication de cet indice et les précautions que l’on doit prendre en fonction de son niveau.
Il existe un même indice sensible pour les températures élevées si j’en crois l’article que j’ai mentionné plus haut (#56): « le facteur humidex ».
Le résultat s’exprime dans les deux indices de la même manière en °C.
Déjà il est anormal de faire trop de statistiques avec les températures (comme mentionné ici dans divers commentaires) alors qu’en sera t-il si les médias venaient à faire des statistiques avec les températures sensibles?
Heureusement ce n’est pas le cas actuellement (du moins je ne pense pas).
Je le redis encore une fois: c’est une notion utile. Il faut seulement savoir son domaine d’application (sur les humains) et sa limite.
Le froid tue 189 personnes dans toute l’Europe
http://actualite.portail.free......-l-europe/
Je viens juste d’écouter le bulletin météo de Jacques Kesller sur FI.
Il a parlé avec honnêteté de « vraies températures: celles qui permettent de faire des comparaisons ».
A propos de température ressentie, ça me rappelle le Denali ou un blizzard à plus de 80km/h nous a coincé sous la tente pendant trois jours alors que sans lui l’ascension se déroulait normalement par une température de – 35 à -40 °
C’était en mars 1978 avec le GMHM.
jean l (#77),
Je suis d’accord avec vous.
et, par pitié évitons de tomber dans une travers « refroidiste » (sic).
D’ailleurs WCF, c’est aussi classe qu’AGW, non ?
(WindChill Factor, et Anthropogenic Global Warning)
Bienvenue cher ami Québec-quoi (j’arrive pas à trouver la bonne ortografe…), même si vous nous « menacez » de nous amputer nez, oreille, mains et pieds (et autres « membres » ?).
Olivier (#84),
Et moi aussi, car pour avoir travaillé et mangé dehors en plein hiver, je peux assurer que le vent fait une vraie différence … surtout quand les températures sont basses même sans atteindre celles du Québec …
Araucan (#86),
D’accord avec vous.
En fait, les canadiens sont très familiers de ce phénomène dont ils parlent souvent et qu’il appellent « l’effet vent » qui accroît sensiblement le froid ressenti.
A prononcer « l’effet vin » avec l’accent de la belle province.
Je dois dire qu’à cause de l’accent, la première fois que j’ai entendu un canadien l’évoquer, j’ai mis un certain temps à comprendre ce qu’il voulait dire…
Bob (#87),
Restera la possibilité de prétendre que la rougeur du pif provient du froid et non pas de l’abus de boisson, alors ? 😈
L’effet vin, c’est un peu comme l’effet du vin quand on lit le thermomètre. J’ai cru entendre que des publications sur ce phénomène ont été pire-reviewés par le GIEC.
Je trouve étrange cette discussion sur l’effet du vent par grand et même moins grand froid.
Il est de notoriété immémoriale que dans ces conditions, le vent augmente la sensation et aussi l’effet du froid par conduction sur la peau exposée.
Dans une moindre mesure c’est vrai aussi pour toute peau couverte de vêtements qui ne sont pas parfaitement isothermes.
La question était toute autre.
Elle portait sur la généralisation médiatique de cet effet ET sur son évaluation uniforme en °C sous l’étiquette « température ressentie » qui n’est recevable que
1) pour la peau nue
2) face au vent
3) pour un individu « moyen ».
On tient là une création qui vaut pour des urbains déconnectés des réalités de la nature.
Vous me direz que c’est la majorité de nos concitoyens, certes, c’est bien pourquoi l’affaire de la température ressentie marche. À bien moins de 10 ans que je comprenais très bien ce que voulait me dire ma mère par : Il y a –5 (expérimenté dans la chambre au réveil) ET la bise ou la burle s’est levée.
JG2433 (#88),
chantons « Vive le Vin d’Hiver »
Marot (#90),
+1
Je pense que sur cette question, c’est vous qui avez le mot de la fin. La discussion devrait donc être close. Mais vous verrez, il y a plein de gens qui on encore plein d’arguties à faire valoir (pour se faire valoir ?)
A propos de froid, j’iame beaucoup ce titre
La France confrontée à un pic de froid …
http://www.lemonde.fr/planete/.....L-32280515
et quand il fait chaud, on dit comment ?
Araucan (#93),
Un pic de mortalité ? 😈
Araucan (#93),
Un gouffre de chaud ?
Araucan (#93),
A épingler
Recommander aux malades d’Alzheimer de ne pas sortir. Il faut l’oser.
Ces personnes sont retournées en enfance et doivent être soumises à une surveillance continue pour les empêcher de faire des bêtises.
Dans les maisons de retraites accueillant ces personnes, il faut un contrôle des sorties !
Hacène (#94)
Le « pic » de mortalité c’est quand il fait froid.
Marot (#97),
Rhooooooo… J’anticipais juste un peu le réchauffement climatique catastrophique qui va nous tomber dessus d’ici quelques décennies. Un avant goût de ce qui nous attend quand on sera tous morts depuis longtemps, comme dirait (en substance) le sieur Jouzel. Des étés comme 2003 (en France) tous les deux ans, dans le meilleur des cas. Et même, comme c’est sans précédent, on ne sait pas (donc c’est possible), peut-être carrément deux étés caniculaires par an ! Alors, hein ?, le pic de mortalité, y s’pourrait bien (not very likely, mais quand même) qu’il migre lui aussi avec les températures. 😉
Ah bon, la France confrontée à un flic de poids ?
Qui ?
Hacène (#98)
Oh la belle trouvaille
Deux étés caniculaires par an, « ils » ne nous l’ont pas faite encore celle-là.
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