Arguments sceptiques

Traduction de Marot (Source) (A télécharger : david_evans_le_cas_sceptique.pdf ) .

• • • • •

Vendredi 24 Février 2012, par David.W. Evans

 

On vérifie généralement les principales prédictions des modèles climatiques par rapport aux données les plus récentes et les meilleures. Par bonheur, les modèles climatiques ont leurs prédictions principales toutes fausses. Pourquoi? Tout scientifique sceptique sérieux a toujours dit essentiellement la même chose depuis plus de 20 ans mais la plupart des gens n'ont jamais entendu le message. Voici ce qu’il en est, dit assez simplement pour n'importe quel lecteur profane disposé à prêter son attention.

 

Ce que disent les scientifiques climatiques gouvernementaux

 

defig1.jpg

Figure 1 : Les modèles climatiques. Si le niveau de CO2 double (comme il est en bonne voie de le faire vers 2070 à 2100), les modèles climatiques estiment que la température augmentera en plus d'environ 1,1 ° C × 3 = 3,3 ° C en raison de ce CO2 [1]

L'effet direct des émissions de CO2 est bien établi par la physique sur la base de résultats de laboratoire et est connu depuis plus d'un siècle. [2]

Les rétroactions proviennent de la réaction de la Terre à l'effet direct de réchauffement du CO2. La multiplication par trois des rétroactions est basée sur l'hypothèse ou l’invention, faite vers 1980 que l'augmentation du réchauffement causé par le CO2 entraîne une plus grande évaporation des océans et que cette vapeur d’eau supplémentaire conduit à son tour à encore plus de chaleur, car piégé par la vapeur d'eau qui est le GES principal. Un supplément de chaleur entraînera encore plus d'évaporation et ainsi de suite. Cette amplification est intégrée dans tous les modèles climatiques. [3] L'amplification est estimée en supposant que la quasi-totalité du réchauffement de l'ère industrielle est due à notre CO 2..

Les scientifiques gouvernementaux du climat et les médias nous parlent souvent de l'effet direct du CO2, mais admettent rarement que les deux tiers de l’augmentation de température qu’ils projettent sont dus à l'amplification par les rétroactions.

 

Ce que disent les sceptiques

 

defig2.jpg

Figure 2 : La vision sceptique. Si le niveau de CO2 double, les sceptiques estiment que la température augmentera d'environ 1,1 ° C × 0,5 ≈ 0,6 ° C à cause de ce CO2 supplémentaire. [4]

Les scientifiques sceptiques sérieux ont toujours été d'accord avec les scientifiques gouvernementaux du climat au sujet de l'effet direct des émissions de CO2. L'argument réside entièrement sur les rétroactions. Les rétroactions atténuent ou réduisent l'effet direct du CO2 supplémentaire en le divisant à peu près par deux [5].

Les rétroactions principales incluent l'évaporation, la vapeur d'eau et les nuages. En particulier, l'eau se condense en nuages. La vapeur d'eau supplémentaire apportée par le réchauffement direct du CO2 supplémentaire produira des nuages supplémentaires qui reflèteront la lumière du soleil vers l'espace et refroidiront la terre, réduisant ainsi le réchauffement global.
Il y a littéralement des milliers de rétroactions, dont chacune renforce ou s'oppose à l'effet direct de réchauffement de la concentration de CO2 . Presque chaque système à long terme est régi par une rétroaction nette qui amortit sa réponse à une perturbation. Si un système réagit à une perturbation en l'amplifiant, le système est susceptible d'atteindre un point critique et de devenir instable (comme le crissement électronique qui surgit quand un microphone est trop proche de ses haut-parleurs). Le climat de la terre à long terme est stable – il n'est jamais devenu par emballement une serre chaude, contrairement à Vénus – ce qui indique fortement que les rétroactions amortissent les perturbations de température telles que celle du CO2 supplémentaire.

 

Ce que disent les données

 

Les modèles climatiques sont essentiellement les mêmes depuis maintenant 30 ans. Ils conservent à peu près la même sensibilité au CO2 supplémentaire alors même qu'ils sont devenus plus détaillés avec plus de puissance informatique.

· Dans quelle mesure les modèles climatiques prévoient-ils la température?

· Est-ce que les données confortent mieux les modèles climatiques ou la vision sceptique?

 

Températures de l'air

Une des prédictions les plus anciennes et les plus importantes a été présentée au Congrès américain en 1988 par le Dr James Hansen, le « père du réchauffement de la planète »:

 

defig3.jpg

Figure 3 :Prédictions de Hansen devant le Congrès américain en 1988 [6] comparées aux températures qui ont suivi mesurées par les satellites de la NASA. [7]

 

Le modèle climatique de Hansen a nettement exagéré l’augmentation de température à venir. En particulier, son modèle climatique prédisait que si les émissions humaines de CO2 étaient réduites de façon drastique à partir de 1988, alors en l'an 2000 le niveau de CO2 ne monterait plus du tout, nous serions dans son scénario C. En fait, la température n'a pas beaucoup augmenté, même si nos émissions de CO2 ont fortement augmenté, ce qui indique que les modèles climatiques surestiment énormément l'effet des émissions de CO2.

Une prédiction par les modèles climatiques plus réfléchie a été faite en 1990 dans le premier rapport d'évaluation du GIEC : [8]

 

defig4.jpg

Figure 4 : Prédictions du rapport d'évaluation du GIEC en 1990, comparées aux températures qui ont suivi mesurées par les satellites de la NASA.

Cela fait 20 ans maintenant, et le taux moyen d'augmentation est en réalité au-dessous de la plus faible tendance de la fourchette prévue par le GIEC.

 

Températures de l'océan

Les océans recèlent la plus grande part de la chaleur du système climatique. Nous mesurons correctement la température des océans seulement depuis la mi-2003, lorsque le système Argo est devenu opérationnel [9] [10]. Dans Argo, une bouée plongeante descend jusqu'à une profondeur de 2.000 mètres, mesure les températures pendant qu’elle remonte très lentement, puis envoie les résultats par radio vers le siège via un satellite. Plus de 3.000 bouées Argo patrouillent constamment dans tous les océans du monde.

defig5.jpg

Figure 5 : Prédictions de la température des océans par les modèles climatiques [11] par rapport aux mesures effectuées par Argo. [12] L'axe vertical est gradué en 10^22 joules (soit environ 0,01 ° C).

La température de l'océan est essentiellement stable depuis que nous avons commencé à la mesurer correctement et ne chauffe pas aussi rapidement que les modèles climatiques le prédisent.

1.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/03/2012 @ 3:15 Répondre à ce commentaire

Beau travail qui récompense le lecteur de veiller la nuit ! Quel plaisir de le découvrir en primeur. Je suis sûr qu’il plaira aussi aux autres ! Si nous faisions le blog dont on a parlé, cette page pourrait en être la première. Sinon, il faut trouver le moyen de le référencer sur Google pour que tous les citoyens curieux puissent la lire, encore et encore.
Merci Marot pour tout ce boulot si clair et si concis.

2.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/03/2012 @ 3:17 Répondre à ce commentaire

car le piégé par la vapeur d’eau qui est le principal GES

manque quelque chose…

3.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/03/2012 @ 3:27 Répondre à ce commentaire

Dr James Hansen, le « père de réchauffement de la planète »:

du réchauffement me paraît plus juste…

La température de l’océan est essentiellement stable depuis nous avons commencé à la mesurer

depuis que

4.  Marco33 | 2/03/2012 @ 4:21 Répondre à ce commentaire

Bonjour l’insomniaque 😉

Effectivement, voilà un excellent travail qui se « vend » facilement : les graphiques montrant la réalité versus modèles du GIEC sont terribles pour ces derniers!!!!
Comment ne peut-on pas raisonnablement un minimum s’interroger lorsque l’on est réchauffiste??????
Cela démontre vraiment que les réchauffistes « actifs » sont avant tout guidés par d’autres intérêts que la science……………..

5.  Marco33 | 2/03/2012 @ 4:31 Répondre à ce commentaire

Merci Marot pour ce travail de traduction.
Question : serait-il possible d’avoir cet article sous forme powerpoint afin que je puisse le diffuser?
Merci d’avance!

6.  Yagloo | 2/03/2012 @ 7:33 Répondre à ce commentaire

Les rétroactions atténuent ou réduisent l’effet direct du CO2 supplémentaire en le divisant à peu près par moitié

La phrase correcte ne serait-elle pas : « les rétroactions atténuent ou réduisent l’effet direct du CO2 supplémentaire en le divisant à peu près par deux » ?

7.  Yagloo | 2/03/2012 @ 7:34 Répondre à ce commentaire

Autre possibilité : « les rétroactions atténuent ou réduisent l’effet direct du CO2 supplémentaire en le réduisant à peu près par moitié »

8.  Clem | 2/03/2012 @ 8:15 Répondre à ce commentaire

C’est clair et net !
Merci Marot !

9.  jojobargeot | 2/03/2012 @ 8:32 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#2), Non, il y a quelque chose en trop.
car le piégé par la vapeur d’eau qui est le principal GES. Le en moins et ça marche!
Marco33 (#4),

Cela démontre vraiment que les réchauffistes “actifs” sont avant tout guidés par d’autres intérêts que la science……………..

Quelques citations:
Peu importe que la science soit fausse, il y a des avantages écologiques collatéraux… Le changement climatique offre la plus grande chance d’apporter la justice et l’égalité à la planète.
Christine Stewart, Ministre de l’Environment du Canada (Calgary Herald, 2003)

Le « réchauffement climatique » est devenu la grande narrative politique de notre époque, en remplaçant le Marxisme en tant que force dominante pour contrôler la liberté et les choix de l’Homme.
Philip Stott, Professor Emeritus, Department of Biogeography, University of London, UK

Pas besoin de les chercher bien loin, elles sont sur le site.

10.  JG2433 | 2/03/2012 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Merci Marot pour cette présentation claire et accessible à la compréhension d’un large public — dont je suis.

le « débat » est politique et de pouvoir et non sur la science ou la vérité.

De cela, j’en ai eu d’emblée l’intime conviction, à partir de lectures — en gros depuis 1990 et mon rejet de l’écologisme radical (dep-ecology).

L’abus dans l’usage d’arguments d’autorité « pseudo-scientifiques » et, à partir de ceux-ci, cette sorte d’unanimisme « joyeux », « fusionnel » des défenseurs de la planète (?), auquel chacun ne pouvait moralement échapper, sauf à passer pour ignare, fou ou inhumain, a forgé mon scepticisme et mon refus du « prêt-à-penser contemporain.

11.  Mihai V | 2/03/2012 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#9),

Pas besoin de les chercher bien loin, elles sont sur le site.

Sauf que certaines sont plutôt mal traduites.
C’est quoi « la grande narrative politique », sinon du franglais ?

12.  scaletrans | 2/03/2012 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

Mihai V (#11),

La grande saga ? Ou quelque chose d’équivalent au « story telling »…

J’abonde à la proposition de Marco pour une version ppt.

13.  papijo | 2/03/2012 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Très bonne présentation !

Juste une remarque, serait-il possible d’ajouter en clair les liens correspondant aux graphiques (il y a aussi des « anti-sceptiques » sceptiques !)

14.  Bob | 2/03/2012 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

Merci pour la traduc utile.

Dans températures de l’océan, j’aime bien l’expression les « bouées canards » Mais ça fait inévitablement penser à ça :

Peut-être que « des bouées plongeantes » serait plus neutre…mais moins rigolo.

15.  Araucan | 2/03/2012 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Merci pour vos remarques, je reprendrai tout cela demain.

16.  Marot | 2/03/2012 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

Bob (#14)
C’est la traduction littérale de « buoys duck » et j’ai trouvé l’expression plaisante.

17.  pastilleverte | 2/03/2012 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

merci Marot,
et encore, le fameux +1,1°C de « sensibilité » du doublement du CO2 seul, ne fait pas totalement l’unanimité.
Lidzen aurait tendance à la placer entre +0,5 et +1,0°C.
Mais bon, du moment qu’il y a des observations, on attend avec impatience la réaction de nos plus fidèles réchauffistes, qui vont bien arriver à nous sortir quelques courbes Mannesques.
Pour moi, le plus « parlant » c’est quand même l’absence de » hot spot » au-dessus de l’équateur, assez peu et en tout cas insuffisamment repris, sauf parles « sceptiques » il est vrai.
Encore lu ce matin sur enerzine un article « scientifique » sur des bactéries mangeuses d’hydrogène, dont une des phrases mantra était, devinez ?
« Le CO2 principal responsable du réchauffement climatique »
OK ça bégaie, ça bégaie (ça bayroutise, quoi).

18.  Bob | 2/03/2012 @ 14:09 Répondre à ce commentaire

Marot (#16),

19.  Bob | 2/03/2012 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

Marot (#16),

Oui. Elle l’est !

20.  Jean-Michel Bélouve | 2/03/2012 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#17),

Il est en effet très hasardeux d’attribuer la valeur de +1,1° C à la sensibilité climatique au CO2. Cette valeur est calculée à partir des données fournies par Kiehl et Trenberth dans un article de 1997 sur le bilan radiatif qui est, avec la courbe de Michael Mann, la pièce maîtresse du troisième rapport du Groupe1 du GIEC. L’incidence des gaz à effets de serre sur la température actuelle était chiffrée à +33° C, résultant d’une température observée de +15° C (288 K), et d’une température calculée « sans effet de serre » de -18° C (255 K). Le CO2 était tenu pour responsable de 26% de cette augmentation de +33° C.

Cette argumentation est totalement impertinente, car, si l’on accepte de considérer la température théorique correspondant à un flux net d’énergie solaire de 240 W par m² de surface terrestre, qui est effectivement de 255 K, on ne voit vraiment pas ce qui autorise à dire que cette température théorique devrait se situer à la surface de la terre. En effet, le soleil chauffe (directement et indirectement) la terre dans trois dimensions, latitude, longitude et altitude. Si on tient absolument à chercher une température moyenne, il faudrait moyenner les températures des différentes masses accumulant cette énergie solaire, et, pour s’en tenir à la seule atmosphère, aller chercher cette moyenne à l’altitude où la pression est de 0,5 atmosphère. Il se trouve qu’à cette altitude, la NOAA donne une température de -15° C. On n’est vraiment pas loin des -18° C théoriques !

Mais ce débat sur les températures est vain. Un moyenne globale de températures est un nombre dépourvu de toute signification scientifique. Faire la moyenne de températures d’eau de mer avec des températures continentales mesurées à 1,5 m au dessus du sol est une ineptie. On ne sait pas mesurer les parts relatives de la conduction, de la convection, des changements d’état, du rayonnement et du travail mécanique dans les échanges thermiques au sein de l’atmosphère et entre la surface et l’atmosphère. On ne sait pas encore quelles lois président à la formation des nuages. On ne sait pas chiffrer comment l’énergie stockée évolue verticalement, dans le temps, au sein des océans, ni calculer les calories que l’océan emprunte ou restitue à l’atmosphère. On n’a aucune idée du bilan carbone de la vie bactérienne. etc.

Et malgré toutes ces lacunes, on bâtit d’énormes modèles censés nous apporter, -avec une probabilité de 90% !-, la connaissance de l’évolution du climat sur cent ans et plus !

21.  miniTAX | 2/03/2012 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Bob (#14), ça me fait plutôt penser aux canards de la Nasa (si si, c’est de la « science » climatique) : http://effetsdeterre.fr/2008/1.....-disparus/

22.  miniTAX | 2/03/2012 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

Un moyenne globale de températures est un nombre dépourvu de toute signification scientifique.

Jean-Michel Bélouve (#20), oui, d’ailleurs, c’est la position scientifique de Météo France, qui ne parle pas de « température en France » mais de « indicateur de température en France ». Mais ce genre de contorsion de langage qui cache mal la pseudo-science sous-jacente, les réchauffistes ne s’en embarrassent pas beaucoup dans la propagande carbocentriste à destination de la populace. Pourquoi vouloir semer la confusion quand c’est tellement plus facile à vendre des certitudes :

Comme la majorité des gens, nous aimerons voir un monde meilleur, ce qui se implique ici que nous travaillions à réduire les risques d’un changement climatique potentiellement catastrophique. Pour cela, nous devons avoir des soutiens importants afin de frapper l’imagination du public ce qui suppose bien sûr d’avoir un maximum de couverture médiatique. Pour cela, nous devons proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simples et dramatiques et éviter de mentionner le moindre doute que nous pourrions avoir. Stephen Schneider, auteur-coordinateur principal du GIEC

23.  Bob | 2/03/2012 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#22),
La suite de feu Schneider :

« …doutes que nous pourrions avoir. Chacun d’entre nous doit choisir entre l’efficacité et l’honnêteté »

Brrrr…

24.  JG2433 | 2/03/2012 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#22),

nous aimerons voir un monde meilleur

« Je préfère un monde meilleur possible au meilleur des mondes. » (François Dubet)
[italique ajouté]

25.  miniTAX | 2/03/2012 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

Bob (#23), le pire c’est que les réchauffistes n’ont été ni honnêtes, ni efficaces, warf, warff. La définition type de bras-cassés.

26.  pastilleverte | 2/03/2012 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

@ jean michel bélouve #20
Oui, tout à fait d’accord, et merci de le dire en termes à la fois précis et accessibles au « layman » que je suis (même si très intéressé et faisant de mon mieux)
N’étant ni scientifique ni a fortiori physicien, j’arrive à comprendre que parler de la T° moyenne de la Terre est une ineptie.
Comme je disais à mon chat : « Regarde Pitou, ce thermomètre qui a 2 sondes et que je pose sur la table du salon, et bien au bout de quelques minutes les deux températures sont différentes de presque 1°C, alors que les deux sondes ne sont distantes que de quelques centimètres »
Et savez-vous ce qu’il m’a répondu ?
….
Miaooowww (ce qui voulait dire : « ta g…. j’ai faim »)

27.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

jojobargeot (#9), Vous avez une grande narrative dans votre entourage, vous ? (Je ne parle pas à Murps) Je pense qu’il faudrait retraduire cette phrase.

28.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 0:09 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#12), Pardon, je n’avais pas vu votre proposition qui me semble tout à fait valable.

29.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 0:13 Répondre à ce commentaire

Bob (#18), Ce type de canard qui vole en rase-mottes et fonce en profondeur pour attraper un poisson s’appelle un plongeon, je crois ?

30.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

Bob (#23),

feu Schneider

JG2433 (#24),

nous aimerons voir un monde meilleur

Il nous y précède, donc, l’heureux homme…

31.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 0:21 Répondre à ce commentaire

Jean-Michel Bélouve (#20), Je m’étonne que Murps n’ait pas manifesté de réticences sur au moins ce point, et sur l’affirmation que « les sceptiques » étaient tous d’accord sur l’action réchauffante du CO2vtelle que décrite ici : des nuances et des incertitudes devraient être sans doute apportées, du genre que ce point de la discussion n’est pas le plus en cause, mais que c’est celui des rétroactions qui doit être mis en valeur, etc. Je ne pense pas que ce point du réchauffement dû au CO2 soit si bien établi…

32.  Murps | 3/03/2012 @ 9:01 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#31), vous avez raison.
Je n’ai rien dit à cause de cela. Vous sembliez tous si satisfaits de cet article, je ne lui accorde pourtant pas la valeur que certains semblent lui attribuer.

Ceci dit et HS je m’absente une petite semaine pour les vacances.
Bonne continuation à tous.
😉

33.  Marot | 3/03/2012 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

Murps (#32)
e pense que c’est justement à cause de cela que vous auriez dû donner votre avis.

Une critique fait plus que dix louanges.

34.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 13:54 Répondre à ce commentaire

Murps (#32), J’étais satisfait de la forme et de la clarté de l’

35.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/03/2012 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

Murps (#32), J’étais satisfait de la forme et de la clarté de l’article, permettant une diffusion et une discussion avec les carbonistes grand public, ce qui ne veut pas dire que ce point-là ne m’a pas fait tiquer. Mais comme on en parle à longueur de colonnes ici… la science n’est pas « settled » mais on peut insister sur ces histoires de rétroaction en attendant, ce qui montre l’inanité des modèles du GIEC et c’est déjà pas mal ! A diffuser donc largement à tous nos interlocuteurs non spécialistes.

36.  Marot | 4/03/2012 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

Je viens de passer pas mal de temps à chercher les données suivantes :

Résultats des mesures du flux rayonnant total sortant de la Terre via les satellites ERBE, évolution globale dans le temps.

Je n’ai pas trouvé. Quelqu’un a-t-il un lien pour ces données ?
Merci.

37.  Mihai V | 4/03/2012 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

Marot (#36),

NASA Earth Radiation Budget Experiment (ERBE) pour la théorie.
Cette page renvoie vers le NASA Langley Research Center pour les données archivées.

These data products are now available from the Langley Distributed Active Archive Center.

Manque de pot, on nous signale qu’une maintenance y aura lieu du 2 au 8 mars 2012.

38.  Araucan | 4/03/2012 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#5),

Je vous mets la version .pdf de Marot à coté de la source en tête d’article.

papijo (#13),

Vous les retrouverez à la source … http://mises.org/daily/5892/The-Skeptics-Case
Sinon voir les légendes …
Bob (#14),

Je mets ‘bouées plongeantes’.
Là on trouve le terme de « flotteurs profileurs autonomes » … smile

http://wwz.ifremer.fr/lpo/SO-Argo-France

39.  Bob | 4/03/2012 @ 20:09 Répondre à ce commentaire

Araucan (#38),

“flotteurs profileurs autonomes”

Ce ne sont pas vraiment des flotteurs; Les bouées Argo plongent.
Autonomes. oui, elles le sont … quoique.
Profileur ?
D’après le Larousse, un profileur est un terme utilisée en criminologie (de l’anglais profiler). Un profileur est un criminologue spécialisée dans le profilage disent-ils.
http://www.larousse.fr/diction...../profileur

Si, je comprends bien le sabir de l’Ifremer, les bouées Argo sont, des engins autonomes utilisés en criminologie….

Et de fait, c’est vrai. L’Ifremer sait de quoi il cause.
Les bouées Argo traquent la chaleur perdue de Trenberth laquelle a disparu suite à un rapt criminel organisé par un commando de climato-sceptiques équipés de scaphandres autonomes. D’où le profilage indispensable.

40.  Laurent Berthod | 4/03/2012 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Bob (#39),

Déjà que l’Ifremer est nul sur les nitrates et les algues vertes (enfin, je dis nul, pour ne pas dire menteur). Je ne savais pas qu’il en était autant sur le climat. Pauvre France ! Ta recherche fout le camps !

41.  Marco33 | 4/03/2012 @ 21:25 Répondre à ce commentaire

Araucan (#38), Merci !
Téléchargement effectué.

42.  Araucan | 4/03/2012 @ 21:31 Répondre à ce commentaire

Bob (#39),

Bien vu … On pourrait presque fait un feuilleton -participatif- « Mais qui a volé la chaleur perdue ? »

Laurent Berthod (#40),

Pourriez-vous me rappeler le lien sur la site de l’Inra où il aurait une vue divergente ? Merci d’avance.

43.  jopechacabri | 4/03/2012 @ 22:34 Répondre à ce commentaire

Vous établissez le postulat suivant en tout début de billet :

« L’effet direct des émissions de CO2 est bien établi par la physique sur la base de résultats de laboratoire et est connue depuis plus d’un siècle. »

Cela me parrait présompteux :
L’effet d’absorbtion d’énergie par les gaz dits « à effet de serre » est effectivement connu et prouvé depuis plus d’un sciècle.
Le réchauffement par convection qui en résulterait est aussi connu et calculable. (ce qui déboucherait d’ailleurs sur la notion d’un « hot-spot »)

En revanche, la notion d’effet de serre résulte d’éllucubration (à mon sens douteuses) qui n’ont jamais pu être reproduite dans aucun laboratoire du monde et depuis la nuit des temps.
ça aussi c’est un fait.

Tout le monde s’attache à reproduire, pour le compte de l’effet de serre, la différence calculée entre un « corps noir » et notre terre actuelle. Alors que cette différence tient globalement compte de la géothermie, de l’effet de serre des nuages, des poussières et aérosols, et de toutes les convections océaniques terrestres…
Les CO2, CH4, N2O et autres vaudevilles n’intervenant qu’en altitude, leur effet sur la température terrestre est tout benoitement négligeable.

Mais ça fait rien on peut continuer à piller notre sous-sol, les minier peuvent se gaver et s’enrichir en bradant la matière qui ne leur appartient pas, pendant ce temps tout le monde a les yeux rivés sur le temps qu’il fait, et chacun s’active à scier la branche sur laquel il est assis !

44.  Laurent Berthod | 4/03/2012 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

Araucan (#42),

Pourriez-vous me rappeler le lien sur la site de l’Inra où il aurait une vue divergente ? Merci d’avance.

Il s’agit de cet article : Guy Barroin, Gestion des risques. Santé et environnement : le cas des nitrates. Phosphore, azote et prolifération des végétaux aquatiques.

Vous trouverez des notes de synthèse sur le site de l’Institut scientifique et technique de l’environnement en cliquant ici.

Mes articles de vulgarisation sont ici.

Bien à vous.

45.  Araucan | 5/03/2012 @ 0:39 Répondre à ce commentaire
46.  Astre Noir | 5/03/2012 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#22),
Bob (#23),

Vous pourriez me donner les références de la citation ?

Merci d’avance

47.  miniTAX | 5/03/2012 @ 10:27 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#45), cf colonne de gauche de Skyfall, page « Citations ».

49.  Clem | 5/03/2012 @ 10:54 Répondre à ce commentaire

Bob (#47),
Pour tous ces gens là : Cause > Science
« brrr » comme tu dis…

50.  Patrick Bousquet de Rouvex | 5/03/2012 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

jopechacabri (#43), c’est l’auteur de l’article, David Evans, qui prête cette affirmation aux carbo-hystériques, ce n’est pas une affirmation de ce qu’il pense…

Sorry, the comment form is closed at this time.