Fuite de l’AR5.

Le projet de rapport du GIEC vient de fuiter . C'est terrible cette tendance de pedre les mails et les rapports sur les réseaux… Bonne lecture !

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Une nouvelle catégorie est créée : AR5

Billets ultérieurs sur l'AR5 :  AR5 : observations et modèles 15/12/2012

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Source : http://www.stopgreensuicide.com/

Summary for Policymakers
Chapter 1: Introduction
Chapter 2:Observations: Atmosphere and Surface
Chapter 3: Observations:Ocean
Chapter 4: Observations:Cryosphere
Chapter 5: Information from Paleoclimate Archives
Chapter 6: Carbon and Other Biogeochemical Cycles
Chapter 7: Clouds and Aerosols
Chapter 8:Anthropogenic and Natural Radiative Forcing
Chapter 8 Supplement
Chapter 9: Evaluation ofClimate Models
Chapter 10: Detection and Attribution of Climate Change: from Global to Regional
Chapter 11: Near-term Climate Change: Projections and Predictability
Chapter 12: Long-term Climate Change: Projections, Commitments and Irreversibility
Chapter 13: Sea Level Change
Chapter 14: Climate Phenomena and their Relevance for Future Regional Climate Change
Chapter 14 Supplement
Technical Summary

@@@@@@

99 Comments     Poster votre commentaire »

1.  scaletrans | 14/12/2012 @ 23:29 Répondre à ce commentaire

Bon, j’ai déjà dit sur l’autre fil le Summary for Policy Makers sent aussi mauvais que celui de l’AR4.
Je pourrais traduire quelque chose mais quoi ?

2.  Araucan | 15/12/2012 @ 0:01 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#1),

Le mieux pour le moment est peut-être de signaler les éléments qui changent dans les commentaires, lus ou glanés ailleurs … avec leur traduction ou un résumé …

3.  Marot | 15/12/2012 @ 1:28 Répondre à ce commentaire

Avez-vous remarqué que ni Reuters ni l’AFP n’ont publié sur ces fuites ?

En tous cas, cette publication est une excellente de chose. Elle ne peut que rendre banal l’ar5 quand il sortira avec des commentaires comme : « c’est du déjà vu ».

4.  AntonioSan | 15/12/2012 @ 1:39 Répondre à ce commentaire

Marot (#3), mais c’est une evidence… pour Reuters (dixit mon commentaire sur leurs liens consanguins avec le lobby vert de decarbonisation) et AFP fait partie des plus alarmistes media en matiere de rechauffage…

Rien ne filtrera dans le grand cirque mediatique de monsieur tout le monde. Jo Nova a d’ailleurs un excellent commentaire sur cela:
http://joannenova.com.au/2012/.....pt-secret/

5.  AntonioSan | 15/12/2012 @ 3:23 Répondre à ce commentaire

Chapitre 5, Figure 7 et 8… on s’arrete prudemment a 2000… 😉

Bien que le papier de Gergis et al. ne soit pas dans la biblio, la figure 5.12 montre une courbe crosse de hockey pour l’Australie…

Malgre les nombreux second couteaux mis en avant, les memes auteurs controllent le tout, soit lead authors, ou contributeurs ou reviewers…

6.  AntonioSan | 15/12/2012 @ 4:06 Répondre à ce commentaire

Chapitre 10 Attributions… un des « review Editor »: Robert Vautard

« Regardless of whether the statistics of flow regimes themselves have changed, observed temperatures in recent years in Europe are distinctly warmer than would be expected for analogous atmospheric flow regimes in the past (Cattiaux et al., 2009, 2011; Cattiaux et al., 2010). »

Unique source de cette affirmation, ce Mr. Cattiaux et ses petits camarades, Yiou, Vautard, Masson-Delmotte, Cassou, Codron…

Et voila comment Cattiaux et al. 2010, un papier d’inspiration opportuniste au relents politiques et qui pretend comparer pour 1962 et 2010, des conditions d’altitude a 500hPa en les normalisant a des moyennes de temperature en surface ad-hoc, sur 10 jours… (en oubliant bien sur les configurations de basses couches i.e. dont les AMPs sont responsables) co-signe par Vautard se retrouve inscrit dans le AR 5, grave dans le marbre.

Cela n’augure rien de bon…

7.  AntonioSan | 15/12/2012 @ 6:51 Répondre à ce commentaire

Chapitre 13, figure 13-21

Figure 13.21: Compilation of paleo sea level data, tide gauge data, altimeter data (from Figure 13.3), and central estimates and likely ranges for projections of global-mean sea level rise for RCP2.6 (blue) and RCP8.5 (red) scenarios (Section 13.5.1.1), all relative to pre-industrial values.

On appreciera que la variation des donnees 1900-2000 dont on pourrait s’attendre a ce qu’elles fussent issues de mesures les plus precises est enorme comparee aux variations des donnees 1700-1900 pre industrielle… Avec la technologie, on a du perdre quelque chose en route comme dirait Coluche.

C’est le chapitre dont Jouzel est un des Review Editors…

8.  AntonioSan | 15/12/2012 @ 7:05 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#7), il faut aussi noter comment on parle d’altimetrie satellite sans entrer dans le detail genant des premieres annees d’Envisat…

La majorite du chapitre parle de modelisation de fonte des calottes… c’est un tres bel exemple de poudre aux yeux. A comparer d’urgence avec le rapport de Nils Axel-Morner:
http://sppiblog.org/news/sea-level-is-not-rising

9.  Marot | 15/12/2012 @ 9:28 Répondre à ce commentaire

Marot (#3)
Addendum

Reuters a fait une dépêche en anglais

AFP aussi, toujours en anglais ici

Les journalistes français ignares fainéants , ils recopient mais ne traduisent pas, n’en font pas état.

10.  scaletrans | 15/12/2012 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Araucan (#2), AntonioSan (#6),

Pour commencer:

LE NIVEAU DES MERS N’AUGMENTE PAS

Par le Professeur Morner, expert international du niveau des mers

Points Principaux

• Au pire, le niveau des mers augmente à un rythme de l’ordre de 5 à 7,5 centimètres par siècle. Il n’augmente probablement pas du tout.
• Le niveau des mers est mesuré par des jauges marégraphiques et, depuis 1992, par altimétrie satellite. L’un des responsables des enregistrements satellite a déclaré au Professeur Mörner que les enregistrements ont été manipulés de façon à exprimer une montée du niveau des mers, car les données brutes des satellites ne montraient aucune augmentation du niveau des mers.
• Les données brutes des satellites TOPEX/POSEIDON, qui portent sur 1993-2000, montrent une légère augmentation du niveau des mers. Cependant, après nettoyage des distorsions dues au Grand El Niño de 1997/1998, évènement naturel, la tendance du niveau des mers est nulle.
• Les satellites GRACE d’anomalie gravitationnelle peuvent mesurer la masse des océans, à partir de laquelle on peut calculer directement le changement de niveau des mers. Les données de GRACE montrent que le niveau des mers a légèrement diminué entre 2002 et 2007.
• Ces deux systèmes satellitaires distincts, avec des méthodes de mesure très différentes ont livré des données aboutissant à une conclusion identique : le niveau des mers ne monte pratiquement pas, si tant est qu’il monte.
• Le niveau des mers ne monte pas du tout aux Maldives, Laccadives, Tuvalu, Inde, Bangladesh, Guyane Française, Venise, Cuxhaven, Korsør, Ile Saint Paul, Qatar, etc.
• Aux Maldives, un groupe de scientifiques Australiens de l’environnement ont déraciné un arbre sur la côte dans le but de dissimuler le fait que son emplacement indiquait que le niveau des mers n’avait pas monté. C’est une indication supplémentaire d’une falsification politique des preuves scientifiques à propos du niveau des mers.
• La modélisation n’est pas une méthode appropriée pour déterminer les modifications globales du niveau marin, car une évaluation correcte dépend de recherches approfondies sur des sites multiples avec des caractéristiques différant largement. La vérité se trouve dans la nature elle-même.
• Étant donné que le niveau marin n’augmente pas, la principale préoccupation sur les effets du « réchauffement global » anthropique – selon laquelle des millions d’habitants de littoraux à travers le monde devraient être déplacés à cause de la montée des océans – est sans fondement.
• Nous sommes confrontés à un grave et malhonnête « sea level gate ».

Source

11.  Mihai | 15/12/2012 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

Un article en français est paru sur le site de TV belge, RTBF Info

Un projet de rapport du GIEC dévoilé prématurément
MONDE | Mis à jour le vendredi 14 décembre 2012 à 18h44
Par un certain Patrick Bartholomé
Lien

Je n’ai pas l’horreur de connaître ce gars. Je ne pense jamais à allumer ma TV, sauf pour les fêtes nationales et rares événements que l’on me signale…

12.  yvesdemars | 15/12/2012 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

un reviewer de l »AR5 révèle que les dernières études montrent que le taux de vapeur d’eau n’augmente pas avec le CO2 ce qui infirme la rétroaction positive clamée dans les rapports antérieurs (et annihile les prévisions alarmistes)

http://wattsupwiththat.com/201.....ter-vapor/

et le rapport renverse les anticipations antérieures sur les sécheresses les inondations ou autres phénomène extrême, aucun lien prouvé avec une influence anthropique …

http://www.climatedepot.com/a/.....nes-floods

aîe tout se déglingue

13.  the fritz | 15/12/2012 @ 13:10 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#12),
que le taux de vapeur d’eau n’augmente pas avec le CO2
———————–
le taux ou la teneur?

14.  devin plombier | 15/12/2012 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

un seul commentaire
It is very likely that it is bullshit .

15.  yvesdemars | 15/12/2012 @ 14:01 Répondre à ce commentaire

the fritz (#13),

This study shows no up or down trend in global water vapor, a finding of major significance that differs with studies cited in AR5. Climate modelers assume that water vapor, the principle greenhouse gas, will increase with carbon dioxide, but the NVAP-M study shows this has not occurred. Carbon dioxide has continued to increase, but global water vapor has not.

as you like

16.  Nicias | 15/12/2012 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

J’ai commencé à lire ce brouillon, je confirme que c’est bien un brouillon !

Chap 2, page 20 et 21, on a du neuf, la Box 2.2:
Historical climate trends are almost always described and quantified in climate science by estimating the linear component of the change with time (e.g., AR4). Such least squares linear trend modelling is simple and easy to communicate
[…]
There is no a priori physical reason why the long-term trend in climate should be linear-in-time. Climatic time series often have trends for which a straight line is not a good approximation

Je résume: la régression linéaire, c’est simple et sympas pour communiquer avec le peuple mais cela n’a pas de base physique et ne colle pas bien aux faits.
Il faut donc passer a des choses plus sérieuses:
A more flexible approach is to use an objective method to estimate the smooth function that best fits the time series
[…]
The non-linear trend is obtained by fitting smoothing splines

Je n’ai pas le niveau pour expliquer clairement ce qui est fait, d’autant plus que la méthode exacte est décrite dans un appendice auquel nous n’avons pas encore accés. Ce que je sais est qu’ils filtrent « le bruit », interpolent et extrapolent à tour de bras. De plus, faire une régression avec des polynômes n’a a priori pas plus de bases physiques que la régression linéaire.

Exemple est donné avec les courbes de températures, mais nous n’avons pas de graphique.
Nous avons par contre la table 1 de la boite 2.2 (avec deux légendes différentes, l’une neutre que je vais donner, l’autre qui explique que la méthode ne change pas le résultat, ©Climatologie).

Box 2.2, Table 1: Estimates of the mean change per decade in global mean temperature between 1901 and 2011, 1901 and 1950, and 1951 and 2011, obtained from the linear (Least Squares) and on-linear (Smoothing Spline) trend models. Approximate 90% confidence intervals in the estimates are also given for each trend model and are required to test if the changes are statistically significant.
Method 1901–2011 1901–1950 1951–2011
Least Squares 0.075 ± 0.013 0.107 0.107
Smoothing Spline 0.082 ± 0.010 0.070 0.093

Je pense qu’il y a un coquille dans la ligne moindre carrés (on a deux fois la même valeur et cela donne un résultat qui perturbe mon bon sens mathématique).

On voit ici qu’avec un peu d’ingénieurie statistique, on peut augmenter le trend du réchauffement qui passe de 0,075° par décade à 0,082° et aussi diminuer les incertitudes affichées.

17.  Nicias | 15/12/2012 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

the fritz (#13),

La teneur.

Bon si non, cela ne va pas empêcher les climatologues de torturer les données de température de la troposphère pour les réconcilier avec le Hot Spot…

18.  Araucan | 15/12/2012 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#1),

Ce qui serait intéressant, ce serait de repérer les décalages entre prévisions (de toute nature …) et les données réellement observées, appuyés si possible par des graphiques venus des textes fuités complétés soit avec des données non reprises ou de l’AR4. Cela permettrait de faire des billets assez courts en complément de celui-ci.

19.  Araucan | 15/12/2012 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

devin plombier (#14),

Le vocabulaire à changé (cf introduction p16)

Table 1.1: Likelihood terms associated with outcomes used in the AR5. Term Likelihood of the Outcome
Virtually certain 99−100% probability
Very likely 90−100% probability
Likely 66−100% probability
About as likely as not 33−66% probability
Unlikely 0−33% probability
Very unlikely 0−10% probability
Exceptionally unlikely 0−1% probability
Notes: (a) Additional terms that were used in limited circumstances in the AR4 (extremely likely – 95−100% probability, more likely than not – >50−100% probability, and extremely unlikely – 0−5% probability) may also be used in the AR5 when appropriate.

20.  scaletrans | 15/12/2012 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Nicias (#17),

Il n’en reste pas moins que : “Therefore, at this time, we can neither prove nor disprove a robust trend in the global water vapor data.”

Ce qui veut bien dire qu’on ne trouve aucune tendance dans un sens ou dans l’autre de la teneur en vapeur d’eau. Ce qui, comme le dit un des premiers commentateurs sur WUWT « met fin au mantra de l’amplification [ou rétroaction positive] par la vapeur d’eau », sa teneur étant bien indépendante de la concentration de CO2 (ce qu’on savait depuis longtemps ici).

21.  Nicias | 15/12/2012 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#20),

C’est surtout compatible avec l’absence de Hot Spot. Pas de vapeur d’eau supplémentaire, pas de Hot Spot. A vouloirs corriger les données les mesures pour qu’elles aillent dans le sens des modèles, on rends les observations incohérentes entre elles.

Dans la même veine, il me semble que Envisat avant correction était parfaitement corrélé avec les mesures du contenu thermique des océans (sans penser pour autant qu’on soit capable de faire des mesures fiables de ces deux choses).

22.  Nicias | 15/12/2012 @ 15:42 Répondre à ce commentaire

Chap 2, page 30, l’effet d’îlot de chaleur urbaine est très développé.

For UHI, regionally, most recent attention has focused upon China where in some regions that have rapidly developed, UHI and LULC impacts on regional trends have been substantial. A variety of investigations using methods as diverse as sea surface temperature comparisons (e.g., Jones et al., 2008), urban minus rural (e.g., Ren et al.,(2008) Yang et al.,(2011b)) and observations minus reanalysis (e.g., Yang et al., 2011b; Hu et al., 2010) broadly agree that the effect is approximately 20% in Eastern China and of the order 0.1°C per decade nationally (see Table 1 in Yang et al., 2011b) over the last 30 years. Fujibe (2009) implicitly ascribes about 25% of Japanese warming trends in 1979–2006 to urban development

20% du réchauffement chinois et 25% du japonais du a l’UHI.

Dur a avaler pour les réchauffistes alors on organise la riposte comme on peut:

Almazroui et al. (Submitted) found no evidence for urban influences on Saudia Arabian temperatures despite rapid urbanization
[…]
For the US network, Hausfather et al. (Submitted) showed that the adjustments removed much of an apparent systematic difference between urban and rural locations
[…]
Wickham et al. (submitted) similarly used satellite data and a much larger network of stations and found that urban locations exhibited less warming than rural stations

ça fait quand même beaucoup de papiers non publiés et on ne sait pas s’ils le seront.
Reste a savoir ce qui sera coupé dans la version finale.

23.  devin plombier | 15/12/2012 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

Araucan (#19) merci je change:

It is virtually certain that’s bullshit .

certitude virtuelle ,j’adore .

24.  Undegrédeplus | 15/12/2012 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

NIcias,

Dur a avaler pour les réchauffistes alors on organise la riposte comme on peut:

Pouvez vous m’expliquer en quoi c’est dur à avaler pour les réchauffistes ? l’UHI est compris depuis longtemps.

25.  Bob | 15/12/2012 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

Nicias (#22),

Wickham et al. (submitted) similarly used satellite data and a much larger network of stations and found that urban locations exhibited less warming than rural stations

Sûr et certains. Ce sont des « top-scientists »…

26.  Hacène | 15/12/2012 @ 17:51 Répondre à ce commentaire

Nicias (#22),

Almazroui et al. (Submitted) found no evidence for urban influences on Saudia Arabian temperatures despite rapid urbanization

Prendre des villes dans ce type de milieu pour nier l’îlot de chaleur urbain, c’est un peu se f… de la g… du monde ! Un milieu minéral dans un autre milieu minéral, ça va pas faire grande différence. Avec l' »effet d’oasis », ils pourraient même conclure que les villes refroidissent le climat. C’est p’têt pour ça que les corrections de l’îlot de chaleur urbain sont difficilement explicables. C’est en fait de la chaleur négative (c’est comme les anticyclone thermiques chauds, ça vient de sortir) et pour corriger l’effet, font gonfler les températures enregistrées récemment. Ça y est, j’ai compris… laugh

27.  Araucan | 15/12/2012 @ 17:57 Répondre à ce commentaire

devin plombier (#23),

Moi aussi ! laugh

28.  phi | 15/12/2012 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Undegrédeplus (#24),

l’UHI est compris depuis longtemps.

Par vous, oui, puisque vous en avez fait votre pseudo.

29.  Mihai | 15/12/2012 @ 18:19 Répondre à ce commentaire

Ce qui m’a fait toujours rigoler, et maintenant plus que jamais, ce sont les pouillièmes de degré sur lesquels les climastrlogues s’excitent.

Affiché à une échelle normale 0 à 30 °C, voilà de quoi on parle.

Y a vraiment de quoi paniquer ! Ça a tout l’air d’un électrocardiogramme plat 😆

30.  Nicias | 15/12/2012 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Since AR4, studies have confirmed that more winter-time precipitation is falling as rain rather than snow in the Western United States (Knowles et al., 2006)

C’est Beyoncé, une private Joke pour les lecteurs de ClimateAudit ?

31.  Nicias | 15/12/2012 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Undegrédeplus (#24),

Compris peut-être, corrigé hors des USA, non.

32.  Bob | 15/12/2012 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Mihai (#29),

Surtout quand vous comparez cela aux variations saisonnières locales et aux variations d’un site géographique à l’autre sur la planète.
Leroux faisait remarquer qu’il y avait un écart de 5°C entre la temp moyenne au nord et au sud de la France.
Et la France, c’est tout petit et c’est un pays tempéré à climat largement océanique. (sauf à l’est).

33.  Nicias | 15/12/2012 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Mihai (#29),

Il y a aussi les pouillèmes de W/m^2:

This leaves 240 W m–2 of solar radiation absorbed by Earth, which is nearly balanced by thermal emission to space of about 239 W m–2(based on CERES EBAF)

La terre renvoie 1 W de moins qu’elle n’en reçoit.

The stated uncertainty in the solar reflected TOA fluxes from CERES due to uncertainty in absolute calibration alone is ~2% (2-sigma), or equivalently 2 W m–2

Et la précision de la mesure n’est pas trop à la hauteur, on a une incertitude d’au minimum 2W. Parait que c’est de la science…

34.  phi | 15/12/2012 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

Nicias (#31),
Ni compris ni corrigé, pas plus aux USA qu’ailleurs. Voir ce bref échange assez surprenant que j’ai eu avec Zeke Hausfather dont le papier est cité dans le draft.

35.  Nicias | 15/12/2012 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Araucan (#19),

Cela m’a frappé aussi. Ce qui a le plus changé, c’est introduction d’expression comme « high confidence ».
En contrepartie, les précisions mathématiques comme -1W/m^2 +/-2W ont totalement disparu des textes (on en trouve encore dans les tableaux). Le mot incertitude revient très souvent, sans être quantifié mathématiquement.

36.  Nicias | 15/12/2012 @ 18:58 Répondre à ce commentaire

phi (#34),

“What is particularly comical is that stations moves represent a partial correction and that the main effect of homogenization is to remove these corrections.”

J’adore ce commentaire !

37.  miniTAX | 15/12/2012 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

Prendre des villes dans ce type de milieu pour nier l’îlot de chaleur urbain, c’est un peu se f… de la g… du monde ! Un milieu minéral dans un autre milieu minéral, ça va pas faire grande différence.

Hacène (#26), surtout que question chauffage en hiver, un gros contributeur de la bulle de chaleur urbaine (il n’y a qu’à voir le profil de température lors d’une traversée de la ville), pour le trouver en… Arabie Saoudite, faut se lever de bonne heure.
Mais hé, c’est la « science » climatique.

38.  Nicias | 15/12/2012 @ 19:42 Répondre à ce commentaire

Nicias (#35),

En fait je viens de survoler 20 pages, notamment a propos des événements extrêmes. Je n’ai pas vu un seul chiffre en dehors des dates de publication des articles. Il neige moins, pleut plus, c’est statistiquement significatif, robuste (Mann&#8482), mais rien n’est quantifié.
C’est de la science postmoderne, sans math.

39.  Undegrédeplus | 15/12/2012 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

Pour ceux que ça intéresse, voici l’étude de Yang et al citée dans le paragraphe reproduit par Nicias : vous regarderez bien le tableau 1

http://www.planta.cn/forum/fil.....52_133.pdf

L’effet d’ilot urbain, c’est peanuts globalement parlant. Je vous rappelle que 70% de la planète c’est de l’eau et pas d’UHI dans les océans….

40.  yvesdemars | 15/12/2012 @ 20:34 Répondre à ce commentaire

Hacène (#26),

certes avec les espaces verts arrosés à grands frais (eau de mer désalinisée) ou les golfs idem l’UHI ne peut être que négatif ….

41.  Araucan | 15/12/2012 @ 21:13 Répondre à ce commentaire

Nicias (#33),

Donc la Terre en renvoie autant qu’elle en reçoit … aux incertitudes près !

42.  Araucan | 15/12/2012 @ 21:18 Répondre à ce commentaire

Nicias (#38),

Ce n’est encore qu’un document de travail voyons… smile.

43.  LAutreVersantDesMonédières | 15/12/2012 @ 21:56 Répondre à ce commentaire

La déclaration du GIEC ( http://www.ipcc.ch/pdf/ar5/sta.....R5_SOD.pdf ) suite à la fuite est de toute beauté :

…Le GIEC est engagé dans un processus ouvert et transparent qui fournit une évaluation robuste…

et plus bas :

…La publication prématuré et sans autorisation des projets du WGI AR5, qui sont des travaux en cours, peut prêter à confusion, car le texte changera nécessairement à certains égards, une fois que tous les commentaires de révision ont été abordées. Il convient également de noter que la date limite pour les révisions par les pairs … si situent dans l’avenir (15 Mars 2013). Le texte qui a été publié n’est donc pas le rapport final. …C’est pourquoi les projets du GIEC ne sont pas rendus publics avant que le document final soit approuvé…

Comme ça, tout le monde se concentre sur un bon rapport aseptisé, et ne comptons pas sur les mass-médiocres pour déterrer les cadavres dans les placards du GIEC et voir comment la science se fait tordre le cou par les pire-reviewers.

44.  miniTAX | 15/12/2012 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

L’effet d’ilot urbain, c’est peanuts globalement parlant. Je vous rappelle que 70% de la planète c’est de l’eau et pas d’UHI dans les océans….

C’est juste ballot que 99% des thermomètres se trouvent dans les villes, sur les tarmacs d’aéroports, sur les toits d’immeuble (si si, c’est la « science » climatique), sur un parking goudronné d’université (même pas peur la « science » climatique), en plein milieu du périmètre de stations d’épuration… C’est d’autant plus ballot que 80% des thermomètres sont sur le territoire des USA, qui fait 3% de la surface du globe. Donc l’effet de chaleur d’îlots urbaine sur la température du globe, oui, c’est peanuts (tu parles d’un scoop), mais l’effet de chaleur d’îlots urbaine sur la température des thermomètres, il est massif.

Mais hé, Mann a bien reconstitué la température de tout l’hémisphère Nord au 1/10 degré près (!) sur 1000 ans avec 2/3 des proxies faites de cernes de pin bristlecones d’un seul coin des USA, alors avec la magie des climastrologues, tout est possible, surtout le pire.

Warf, warfff, notre bigot réchauffiste a encore raté une bonne occase de la fermer.

45.  the fritz | 15/12/2012 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#44),
Tout le monde sait que c’est l’hémisphère nord qui tire le thermomètre planétaire vers le haut , tout le monde sait que c’est les terres habitées qui font de même; on y viendra à reduire le RCA à la chaleur dégagée par la combustion du fossile

46.  pastilleverte | 15/12/2012 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

Mihai (#29),
et quand est-ce qu’on va mesurer la T° en degrés Kelvin, histoire d’avoir des variations « ridicules (les fameux +2°C, ça fait # + 13% en Celsius et # + 0,07% en K)
et attention c’est LE scientifique climatique auto proclamé du blog qui vous le dit… (même pas bac Mathelem C ou S selon les périodes)

47.  Undegrédeplus | 15/12/2012 @ 23:22 Répondre à ce commentaire

Minitax :

C’est juste ballot que 99% des thermomètres se trouvent dans les villes,

Il me semble pourtant que vous avez assez critiqué les mesures des températures océaniques….

Allez, je vous aide :

http://www.woodfortrees.org/pl.....1980/trend

48.  Marot | 16/12/2012 @ 0:39 Répondre à ce commentaire

On vous aide mieux.

49.  Mihai | 16/12/2012 @ 8:34 Répondre à ce commentaire

Donaa Laframboise à propos de la récente Déclaration du GIEC sur la fuite de documents de l’AR5.

Voici ma traduction rapide.

Le GIEC déclare son intention de contourner les réviseurs experts
15 décembre 2012 à 19h22

Des centaines d’âmes se sont portées volontaires pour servir de réviseurs experts du GIEC. Mais le processus d’examen manque d’intégrité – et le système est faussé.

Hier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié une déclaration officielle au sujet de la fuite des versions préliminaires de 14 chapitres de son rapport sur le climat toujours en cours.

Les chapitres ont été examinés par deux fois par une petite armée d’experts réviseurs externes. Ces paires d’yeux frais sont censés être l’une des vertus du GIEC – l’une des raisons pour lesquelles nous pouvons tous nous sentir confiants quant à la qualité de ses rapports.

Néanmoins, la déclaration contenait cette phrase étonnante :
Il convient également de noter que la date limite pour que la littérature publiée révisée par des pairs soit inclue et évaluée dans le projet final se situe dans l’avenir (15 mars 2013).

Excusez-moi ? Quel est l’intérêt d’enrôler des centaines de personnes pour vous aider à repérer les erreurs, si vous avez l’intention de continuer l’insertion de nouveaux matériaux des mois après qu’ils ont quitté la scène ?

Voici le calendrier :
– Le personnel du GIEC écrit la première ébauche de ces 14 chapitres fuités (qui appartiennent tous à sa section Groupe de travail 1) en 2011.
– Le projet a été distribué. Des experts externes ont eu huit semaines pour présenter leurs observations sur le projet, la date limite étant le 10 février 2012 (voir le calendrier sur ce PDF ).
– Le personnel du GIEC a sans doute lu tous les commentaires qui ont été soumis et a ensuite écrit la deuxième version.
– Une fois encore, il a été distribué aux réviseurs experts, et une fois encore il y avait une date limite. Cette date du 30 novembre 2012 est maintenant chose du passé.

Selon la déclaration faite hier, le GIEC a reçu 31.000 commentaires des 800 personnes qui se sont portées volontaires pour servir comme évaluateurs externes lors de la deuxième ronde. Il est maintenant clair que ces gens auraient passé leur temps à la lecture d’un roman.

Parce que le processus du GIEC manque d’intégrité. Parce que le système est faussé [« gamed »]. Parce que le GIEC a déclaré publiquement que c’est en fait, ce qui est passe.

Cela n’a pas d’importance avec quel soin ces 800 personnes ont examiné le texte du GIEC. Cela n’a pas d’importance combien de temps ils travaillaient sur leurs commentaires. Le GIEC se réserve le droit de continuer à changer la substance du rapport.

Les réviseurs externes ne verront rien de ce nouveau matériau. On ne leur donnera pas la possibilité d’en faire la critique. Que personne n’ose dire que l’on peut se fier au rapport final, car 800 experts externes lui ont donné leur bénédiction.

Les réviseurs peuvent seulement se vanter d’avoir vu des premières versions. Ce que dira la version finale sera déterminé à huis clos par un petit sous-groupe d’individus du GIEC soigneusement sélectionnés.

En 2009, Rajendra Pachauri, président du GIEC, a prononcé un discours à l’Université de Copenhague. Entre autres choses, il a encouragé son auditoire à croire que les rapports du GIEC sont soigneusement contrôlés par des milliers d’âmes indépendantes.

Selon un article de nouvelles, au cours de la session Q & R, un membre de l’auditoire l’a accusé d’utiliser un graphique qui était statistiquement malsain. L’article de nouvelles dit que Pachauri :
a réfuté l’accusation en affirmant que tout ce qu’il dit est basé sur les avis des experts scientifiques du GIEC. Comment tous les 2500 examinateurs scientifiques peuvent-ils mentir ? … tonne-t-il, en lançant un regard noir. [Gras ajouté, lien de secours ici]

Comment tous ces 2.500 réviseurs peuvent mentir ? La réponse est évidente. Ils ne mentent pas. Au lieu de cela, il est fort possible qu’aucun d’entre eux a même vu son graphique – qui a été glissé dans le document après-coup.

La déclaration d’hier supprime tous les doutes. Les experts réviseurs du GIEC ne sont qu’une façade.
 
La Déclaration d’hier du GIEC est sauvegardée ici .
Le Calendrier d’examen du GIEC est sauvegardé ici.

Source en anglais

50.  Mihai | 16/12/2012 @ 8:36 Répondre à ce commentaire

Oups ! Donna Laframboise …