Pas d’effet mesurable /2

Un astrophysicien expose ses vues sur la théorie conventionnelle de l’effet de serre.(extraits). TRaduction de MichelLN35.

Suite et fin.

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(Source)
Discussion sur l'absence d'un effet mesurable de l'effet de serre.

Joseph E Postma, M.Sc. Astronomy


5.3 Résumé des propositions.

1) La surface d’albédo n’est pas la surface de la terre et donc d’abord il n’est jamais correct d’associer la température radiative de –18°C avec la surface, puisque l’albédo est ce qui détermine la température d’équilibre et que l’albédo ne se situe pas à cette surface physique.
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2) Comme même les modèles climatiques le montrent, une augmentation de la hauteur des nuages cause une augmentation de la température de surface. Ceci n’est pas dû à la rétro-radiation du GHE mais au gradient de l’atmosphère combiné à la surface moyenne d’équilibre établie plus haut au-dessus de la surface.
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3) Une serre réelle n’est en aucun cas chauffée par une rétro-radiation interne, mais par le piégeage de l’air chauffé au contact des surfaces intérieures chauffées par le rayonnement solaire, ainsi empêché de se
refroidir par convection, physiquement, par une barrière rigide. L’atmosphère ouverte ne fonctionne pas non plus comme une barrière rigide.
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4) L’équation différentielle de conservation d’énergie dans un flux de chaleur est une équation fondamentale de la physique. Elle combine la mécanique fondamentale de flux de chaleur avec la plus vénérée des lois de la science, la conservation de l’énergie. Cette équation prédit que ce que l’on devrait observer si la rétro-radiation ou le piégeage de la chaleur était introduit dans l’équation, en accord avec l’idée principale du GHE atmosphérique, qu’une température supérieure à l’ensoleillement sera obtenue. Une température supérieure à l’ensoleillement n’est pas observée dans les données expérimentales et nous mettons en évidence comment on pourrait tester ce postulat avec encore plus de sûreté en utilisant « l’expérience du Bristol ».
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5) Un facteur important de la cause de l’échec de l’introduction de la rétro-radiation dans l’équation à correspondre au monde réel vient de ce que le rayonnement ne peut vraiment pas accroître la fréquence de son propre pic de Wien et sa propre signature spectrale ; un rayonnement ne peut pas réchauffer sa propre source. Les lois de la thermodynamiques sont vraies et universelles.

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6) Le taux de refroidissement à la surface est renforcé, plutôt que réduit, relativement à la colonne entière, par un facteur de 10. Donc, la rétro-radiation ne semble pas ralentir du tout le taux de refroidissement à la surface. La rétro-radiation ne cause ni réchauffement actif, ni ralentissement du refroidissement de surface. (Suivant la description de Claes Johnson du transfert radiatif de la chaleur, le rayonnement d’un environnement radiatif ambiant plus froid devrait ralentir le taux de refroidissement et nous sommes d’accord avec cela. Ce avec quoi nous n’étions pas d’accord c’était que le « refroidissement ralenti » équivalait à une « température plus élevée » parce que c’est évidemment un sophisme logique. Et maintenant en tous les cas, il apparaît que le transfert de chaleur sensible du contact de l’atmosphère à la surface domine toujours le composant radiatif du procédé, ce qui conduit à dix fois plus de refroidissement à la surface que dans le reste de la colonne.)
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7) Etant donné la quantité de chaleur latente stockée (i.e. piégée) dans le système, que l’énergie vient du Soleil et que le schéma d’équilibre énergétique = Zéro (ZEB), il apparaît clairement que cette énergie est déposée dans les régions équatoriales et ensuite étendue aux régions polaires. Cette énergie latente piégée empêche le système d’un refroidissement bien inférieur à 0°C, qui garde une température moyenne globale plus élevée qu’elle ne devrait et conduit donc à une « apparence interprétée » de GHE causée par « piégeage des GHG », alors que le seul piégeage d’énergie est en réalité seulement la chaleur
latente de H2O.
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8) Des mesures dans le sous-sol prouvent qu’une grande quantité d’énergie est maintenue à un température significative (plus chaude que la surface) la nuit, parce que ce sol est plus chaud que la surface et la surface  plus chaude que l’atmosphère, alors la direction du flux de chaleur est du sous sol vers l’atmosphère. Et ainsi, l’atmosphère semble renforcer le refroidissement de surface plutôt que de l’entraver.

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9) L’équation de flux de chaleur peut être modélisée pour montrer que le Soleil au zénith est capable de maintenir de grandes quantités d’eau à 14°C. C’est très voisin de la moyenne de surface de +15°C. Le Soleil est capable de maintenir l’océan liquide à +14°C parce qu’il faut beaucoup de temps à l’eau chauffée pour perdre son énergie thermique. Ceci est aussi combiné avec l’élévation de la surface d’albédo où un gradient thermique maintiendra une moyenne près de la surface de +15°C en toute circonstance.

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10) La question n’a jamais été le mouvement libre du rayonnement dans l’atmosphère (c’est un fait), la question est plutôt, une fois arrivée à la surface, y-a-t-il besoin de plus que le rayonnement initial pour engendrer la chaleur (i.e. chauffage par rétro-radiation) ? Nous disons « non » car a) aucun phénomène appelé « chauffage par rétro-radiation » n’est cité dans les manuels de thermodynamique et b) aucun effet de ce type n’a pu être mesuré empiriquement. Les croyants du GHE ne savent pas s’ils doivent supporter pour le GHE l’argument du chauffage par « rétro-radiation » ou le « refroidissement retardé » (i.e. « l’effet couverture ») ; ceci parce que chacun est une contradiction dans les termes et peut être démontré n’avoir aucune base empirique prouvée. Les lois de la thermodynamique doivent y être pour quelque chose.
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11) Comme Alan Siddon l’a expliqué [41], ce n’est pas vraiment clair, et il semble y avoir une complète contradiction logique, quand nous envisageons le rôle des non-GHG sous le paradigme du GHE atmosphérique. Si les non-GHG tels que l’azote et l’oxygène, ne rayonnent pas, alors, ne sont ils pas ceux qui piègent l’énergie thermique qu’ils prennent sur la surface chauffée par l’énergie solaire et par les GHG ? Si d’autre part, ils rayonnent, ne sont ils pas eux aussi des GHG ? Si un GHG rayonne et que les autres gaz ne le font pas alors cela ne signifie-t-il pas que les GHG causent le refroidissement parce qu’ils permettent à l’atmosphère de perdre son énergie thermique ? Si le GHE est causé par piégeage de l’énergie thermique, alors tous les non-GHG ne contribuent ils pas à cet effet puisqu’ils ne peuvent pas rayonner l’énergie thermique qu’ils capturent ? Ne comprenons nous pas tout le GHE complètement à l’envers ? En tout cas, toute chose avec une température contient de la chaleur ; la seule façon de  la piéger en un lieu est sous forme de chaleur latente. (Voir ici et  la discussion qui suit à ce sujet)

@@@@@@

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1.  yvesdemars | 2/01/2013 @ 15:14 Répondre à ce commentaire

il y a sur le blog de Spencer et celui de Motl des réflexions sur les incompréhensions relatives à l’effet de serre.

Les deux disent que l’effet de serre n’est pas contraire à la 2ème loi de la thermodynamique

3) The greenhouse effect does not violate the 2nd Law of Thermodynamics. Just because the greenhouse effect (passively) makes the surface of the Earth warmer than if only (active) solar heating was operating does not violate the 2nd Law, any more than insulating your house more can raise its interior temperature in the winter, given the same energy input for heating. Very high temperatures in a system can be created with relatively small energy fluxes into that system *if* the rate of energy loss can be reduced (see #2, above). Again, energy input into a system does not alone determine what the temperature in the system will be.

personnellement je ne suis pas d’accord : en aucun cas la source de chaleur (le sol) ne peut être plus chaud par cet effet. L’exemple donné est mauvais : il fait plus chaud dans la maison isolée mais la source de chaleur (le radiateur) n’est pas plus chaud pour autant. Par contre on peut discuter de la modification du gradient de température allant vers l’extérieur mais sur une colonne de troposphère de plusieurs km, l’impact sur la température de surface (2m) sera très faible

L’expérience de Wood a bien montré que le refroidissement se faisait par la convection et la conduction et pas par la radiation

D’ailleurs il dit que l’effet joue non seulement sur un sol chauffé par le soleil mais aussi sur un sol chauffé par géothermie: on voit mal dans ce cas comment la température de surface pourrait augmenter au contact d’une couche d’air plus froide

Enfin il applique (par erreur ) les formules de Stefan Boltzmann aux gaz