Et la Belgique pompera …

Certains ont repeint des glaciers en blanc, d'autres veulent pomper la mer, le RCA inspire. Chacun son truc !

• • • • •

Le ministre Johan Vande Lanotte a exposé les grandes lignes de son Plan d'aménagement des espaces marins, mercredi passé devant le comité portuaire de Zeebruges, à Bruges. Parmi les 4 points exposés il y a celui de l'énergie offshore, pour laquelle sera construite une île artificielle afin de stocker les excédents. Cette île se situerait à trois kilomètres de la côte et une dizaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. Cet "atol énergétique", qui serait situé près des parcs éoliens C-Power et Belwind, serait une "sorte d'île circulaire, un grand 'donut' posé sur le sable. A l'intérieur, il y aurait un grand puits", selon Johan Vande Lanotte, cité dans le journal Le Soir. Son diamètre serait proche des 2,5 kilomètres. Le fonctionnement utilisé serait celui du transfert d'énergie par pompage. L’île aurait la forme d’un anneau et monterait à une dizaine de mètres audessus du niveau de la mer. Le surplus d’électricité produite serait utilisé pour pomper de l’eau au centre de l’île. Et l’eau ainsi stockée serait ensuite réinjectée dans les turbines électriques en cas de besoin d’électricité , par son propre poids, un peu à la manière d’un barrage hydroélectrique.

centrale-step-2_zoom_02.png

« Nous travaillons sur l’établissement de zones en mer du Nord pour l’implantation d’éoliennes, et prévoyons dans ce cadre un emplacement pour ce projet », explique très sérieusement une porte-parole du ministère."Nous avons beaucoup d'énergie éolienne et parfois, elle est perdue simplement par manque de demande en électricité". Portées, selon elle, par un groupe d’industriels souhaitant conserver pour l’instant l’anonymat, la conception et la construction de cette île prendraient au moins cinq ans et nécessiteront le renforcement des réseaux électriques entre les côtes et les sites producteurs d’électricité. Reste à savoir combien coûterait ce dispositif, et quel sera son impact sur le prix de l’électricité produite… (sans compter l'impact environnemental).

La Belgique, qui a décidé de réduire progressivement sa production d’origine nucléaire (elle représente aujourd’hui 57 % de l’électricité consommée dans le pays), veut pousser le développement des énergies vertes. En matière d’éolien offshore, elle s’est fixé pour objectif une capacité installée de 2.300 mégawatts, l’équivalent de deux réacteurs nucléaires.

Le concept fait aussi l'objet de recherches au Danemark, où le laboratoire national Risø et des architectes travaillent à une île avec un réservoir de 3,3 km2 pouvant produire 2,75 GWh d'électricité – soit l'équivalent de la consommation de Copenhague pendant 24 heures.

Source1, source2, source3

Révision Shadock.

Autre révision shadock plus généraliste.

 

pomp.gif

@@@@@@

75 Comments     Poster votre commentaire »

1.  JG2433 | 27/01/2013 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

De revoir les Shadocks, ça m’a bien fait rire ! 😛
En revanche, pour ce qui en est du projet… sad

2.  joletaxi | 27/01/2013 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

aaaahhh le surréalisme belge.

Et c’est un projet bien ficelé, il suffit d’ouvrir les liens pour s’en rendre compte!
D’un côté on surélève des digues pour pomper à 10 mètres de hauteur,de l’autre on creuse pour vider le puit.
On pleure à longueur de journées sur notre prospérité perdue, on vomit Mr. Mittal, le sale capitaliste, et on paie grassement des crétins pareils.

D’autant que 2 centrales de ce type existent, et qu’un site pour une troisième est dans les cartons depuis 50 ans, laquelle ne verra pas le jour, les hommes verts veillent.

A propos de la centrale de l’eau d’heure, j’en ai des croustillantes à raconter, et qui éclairent si besoin était à quel point nous sommes aux mains d’une bande de bras cassés.

3.  Bob | 27/01/2013 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#2),

j’en ai des croustillantes à raconter,

On aime bien les croustillantes…Allez-y !

4.  floyd | 27/01/2013 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

Pendant que certains vont pomper, d’autres vont continuer à brûler de plus en plus :

Bientôt 1 200 nouvelles centrales à charbon dans le monde ?

Le Monde.fr | 21.11.2012 à 13h03 • Mis à jour le 21.11.2012 à 15h26
Par Audrey Garric

Décrié pour son lent et systématique empoisonnement des hommes et de la planète, le charbon n’a pas encore rendu son dernier souffle. Pas moins de 1 200 centrales sont en effet en projet dans 59 pays du monde, selon un rapport publié lundi 19 novembre par le World Resources Institute (WRI), un think tank américain spécialisé dans les questions environnementales.
Ces nouvelles unités représenteraient une capacité totale installée de 1,4 million de mégawatts (MW). L’Inde et la Chine devraient en accueillir les trois quarts (respectivement 455 et 363), majoritairement proposées par des entreprises d’Etat (Datang, Huaneng ou Guodian en Chine ; NTPC en Inde). Viennent ensuite la Turquie (49) et la Russie (48). Un nombre croissant de centrales sont en outre prévues dans les pays en développement tels le Cambodge, le Guatemala, le Laos, le Sri Lanka ou l’Ouzbékistan. Ces pays cherchent à réduire le coût de leur production d’énergie permettant d’alimenter leur croissance économique. Le WRI a réalisé une carte interactive de ces centrales en projet :

COMBIEN DE CENTRALES EFFECTIVEMENT CONSTRUITES ?

Si, sur le papier, les chiffres paraissent faramineux, la question reste de savoir combien de ces centrales seront effectivement construites. Aux Etats-Unis, par exemple, le projet de 36 nouvelles unités pourrait être remis en cause du fait des réglementations anti-pollution prises par l’Agence de protection de l’environnement au cours des quatre dernières années et de la disponibilité de gaz naturel à un prix très compétitif. En Europe et au Japon, au contraire, le charbon renaît de ses cendres pour se substituer au nucléaire, remis en cause après la catastrophe de Fukushima.

En Inde, où 300 millions d’habitants vivent encore sans électricité, le charbon est plus que jamais d’actualité. Pour le gouvernement, ce combustible fossile constitue une source d’énergie à bas coût, en dépit de la pollution de l’eau et de l’air qu’il entraîne, de même que l’accélération à long terme du changement climatique.

En Chine, la tendance pourrait s’inverser. Le pays est en effet sorti de la période où deux nouvelles unités sortaient de terre chaque semaine dans les années 2000. Son appétit gargantuesque pour le charbon pourrait diminuer dans les années à venir, alors que la croissance économique ralentit, que les problèmes de pollution deviennent de plus en plus pressants et que les énergies solaire et éolienne croissent.

« Nous avons voulu comptabiliser tous les projets de centrales à charbon plutôt que d’essayer d’évaluer la probabilité qu’elles soient effectivement construites, explique Ailun Yang, co-auteur du rapport. Les projets qui semblent avorter peuvent en effet être repris un peu plus tard. La construction effective de ces centrales dépendra en grande partie des décisions que prendront les gouvernements, ainsi que de l’état du marché, comme la disponibilité du gaz naturel. »

HAUSSE DES ÉMISSIONS DE CO2

Des choix politiques qui auront des implications majeures pour le réchauffement climatique futur. La combustion du charbon représente déjà 44 % des émissions mondiales de carbone produites par le secteur de la production d’énergie. La construction de 1 200 nouvelles centrales ajouterait aux émissions de CO2 l’équivalent d’une autre Chine, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète.

Malgré tout, la demande existe aujourd’hui bel et bien : après une légère baisse pendant la crise économique de 2008, le commerce mondial du charbon a rebondi et a augmenté de 13 % en 2010, selon le rapport. La demande s’est déplacée d’Occident vers l’Asie : la Chine comptait ainsi pour 46 % des 7,24 millions de tonnes de charbon consommées en 2010, et l’Inde 9 %, contre 13 % pour les Etats-Unis. Cependant, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France restent parmi les dix premiers importateurs, et l’utilisation du charbon a augmenté de 4 % en 2011 en Europe.

Audrey Garric

http://www.lemonde.fr/planete/....._3244.html

5.  yvesdemars | 27/01/2013 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

2,5 GWh soit l’équivalent de la consommation de Copenhague pendant 24 h …

cela retardera de 24 h l’intermittence en cas de panne de vent de plus de 24 h ce qui n’est pas inhabituel loin de là.

je suppose que ce projet ignore les simples contraintes économiques l’éolien off shore étant déjà largement plus cher que tout (sauf le solaire). Ceci dit si on fait les calculs on aura le vrai prix de l’éolien off shore car ilfaudra ajouter au prix de base (rendu à la côte) le coût de ces îles artificielles auquel il faudra ajouter celui de la surélévation indispensable pour tenir compte de l’élévation du niveau de la mer smile

6.  François | 27/01/2013 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

floyd (#4),
« … ce combustible fossile constitue une source d’énergie à bas coût, en dépit de (…) l’accélération à long terme du changement climatique ».

Tiens, Madame Audrey Garric, ce n’est plus pour maintenant et même déjà trop tard comme prouvé par le « consensus » des « experts »? Négationniste, va!

7.  JG2433 | 27/01/2013 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#5),

le coût de ces îles artificielles auquel il faudra ajouter celui de la surélévation indispensable pour tenir compte de l’élévation du niveau de la mer

Prévoir une bonne marge !
À en croire cet article sur atlantico.fr – Publié le 25 janvier 2013

Jason Box, un expert sur le Groenland, s’inquiète de la fonte des glaces du Groenland et alerte sur les conséquence de celle-ci.
Il estime que le niveau de la mer va augmenter de près de sept mètres dans les prochains siècles. Dès lors « si vous êtes le maire de Hambourg, ou de Shanghai, ou de Philadelphie, sachez que vos villes seront complètement inondées d’ici l’an 2200 » prédit-il de manière catastrophique.

Toutefois, ce n’est pas pour demain quand même. Ouf… Jason eu peur ! laugh

8.  JG2433 | 27/01/2013 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

Le lien (mes excuses…)

http://www.atlantico.fr/pepite.....tdO597O.99

9.  Nicias | 27/01/2013 @ 13:14 Répondre à ce commentaire

2,75 GWh d’électricité – soit l’équivalent de la consommation de Copenhague pendant 24 heures.

Copenhague: 500000hab.

2,75 GWh/500000= 5,5kwh/hab.
5,5kwh/24h= 230w/hab

Attention les Danois, vous n’aurez le droit qu’à une prise. Et faudra pas trop brancher d’ampoules basse consommation en série dessus. Enfin s’il vous reste de l’argent pour en acheter plusieurs.

10.  Bob | 27/01/2013 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#7),

Ben non ! Jason Box doit encore chercher à obtenir des contrats de recherche;..Et pour ça faut créer la panique. C’est le seul moyen.

Les chercheurs viennent de montrer que durant l’Eémien alors que la température était de +8°C au dessus de notre moyenne, seule une petite fraction du Groenland avait fondu. Il y a encore une très grosse marge avant que nous n’atteignons +8°C si nous les atteignons jamais.

C’est dans Nature

C’est d’autant plus surprenant que Jason Box vient de cosigner un papier qui montre que la hausse du niveau des océans est la même durant la seconde moitié du XXème siècle que durant la première, qu’il n’y aucune (ou si peu) accélération détectable et que le signal anthropique y est absent….

c’est ici

11.  JG2433 | 27/01/2013 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

Bob (#10),
Donc, c’est bien ce que je soupçonnais : de la truffe, de la daube… de la pure mise en box boîte 😈 de sa part ! 👿

12.  Bob | 27/01/2013 @ 15:02 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#11),
A moins que ce ne soit le « journaliste » qui brode…
Il est très rare qu’ils retranscrivent honnêtement les propos des chercheurs. Quand ils ne les détournent pas complètement…
Bref, lisons les articles scientifiques et abandonnons (à leur triste sort) ces conteurs de mauvaise aventure…

Quant à la fonte de la couche superficielle de la glace du Groenland, citée comme une signe inquiétant par le journaleux (et Box ?) elle se reproduit tous les 150 ans en moyenne. Le dernier événement de ce genre enregistré s’est produit en 1889.
Ces gens se foutent moquent vraiment des lecteurs.

13.  Murps | 27/01/2013 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Ce projet de stockage en mer est monstrueusement stupide…

Qu’il soit réalisable techniquement ne fait aucun doute.
Qu’il soit pertinent de le faire est une autre histoire.

Que ce soit hors de prix, ça, ça ne fait aucun doute.

Je connais ces secteurs de la mer du nord pour y avoir pratiqué la voile à tour de bras pendant des années. Ce sont des coins difficiles, même pour les professionnels. Les courants de marée sont très forts, les marnages importants, le sable est charrié en quantité phénoménales, le temps y est souvent mauvais, les bancs de sable se déplacent, les effets mécaniques de ces courants, des vagues et de la houle sont terribles.

Les travaux de génie maritime y sont difficiles, soumis à la météo et aux horaires des marées.
Il va falloir des quantités astronomiques de bétons et de pieux pour mettre en place ce projet, et les « groupes bulbes » qui seront chargés du turbinage seront soumis à l’abrasion du sable et à la corrosion du milieu marin, avec des interventions plus nombreuses et plus difficiles que sur de « simples » centrales hydraulique (fil de l’eau, milieu de chute…etc…).
Ca va probablement renchérir le coût du « ségolien »…

14.  JG2433 | 27/01/2013 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Bob (#12),

Il est très rare qu’ils retranscrivent honnêtement les propos des chercheurs. Quand ils ne les détournent pas complètement…

À l’appui de ce que vous dîtes :
Voici un exemple frappant et révélateur, sur le site « Climat de Terreur » de « Pierre-Ernest« , grâce aux échanges entre lui-même et un commentateur (sous le pseudo « Sceptique« ) à propos du bisphénol A.

Dans son post #3, P-E épingle le « Journal de la Science » du 24 janvier 2013
(et accessoirement Le Monde…). Il écrit à l’encontre des médias :

« Comme d’habitude, les médias transforment des résultats d’expériences […] »
[…]
« Ce qui est objectivement le contraire* de ce que les auteurs de l’étude déclarent dans leur compte-rendu. »

(* souligné par P-E)

Lire le billet ici :

http://climatdeterreur.info/le.....mment-3200

15.  pastilleverte | 27/01/2013 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#7),
Bob (#12),

Ben quoi, il aurait dit (?) « des » siècles.
Il a peut être raison dans plusieurs dizaines… de siècles !

Murps (#13),
Vu un projet similaire, mais aux Canaries, l’île existant déjà avec son altitude… Déjà plus plausible !

j’adore ce genre de projets.
ça me rappelle le « Swissproject » (ou swiss métro ?) qui consistait à creuser des tunnels sur plusieurs centaines de km en « maillant » une bonne partie de la Suisse, à je ne sais quelle profondeur, d’y faire le vide (partiellement ?) et d’y faire « fuser » des sortes de trains à sustentation magnétique circulant à des vitesses de plusieurs centaines de km/h.
Ils y croyaient dur comme fer les helvètes (enfin, certains de leurs technocrates).
Devinez où en est le projet ?
Aux oubliettes (mais moins profondes que les tunnels du « swiss machin »

16.  Bob | 27/01/2013 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#15),
Ce projet de stockage de l’eau remontée en altitude par des énergies intermittentes n’est pas idiot et il est déjà utilisé.
Par contre dans le « plat pays », c’est déjà beaucoup plus cocasse.

17.  Murps | 27/01/2013 @ 17:35 Répondre à ce commentaire

Bob (#16), évidemment que le système marche et même très bien, mais il s’agit en général d’une vallée qu’il suffit de barrer avec une énorme dénivelée et deux réservoirs à des altitudes différentes.
Le site de RTE indique même en temps réel ce qui est turbiné (pompage).

Sauf qu’il y a une différence entre un site de montagne et son lac d’altitude (à forte énergie potentielle…) qu’il suffit d’agrandir et un réservoir d’eau de mer totalement artificiel construit… en pleine mer !!!!

Faut réellement être taré pour imaginer un truc pareil.
Maintenant, tant que c’est pas avec mes impôts…

18.  the fritz | 27/01/2013 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Bob (#10),
La clé pour publier
With additional warming, surface melt might become more common in the future.

19.  the fritz | 27/01/2013 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

Parmi les 4 points exposés il y a celui de l’énergie offshore, pour laquelle sera construite une île artificielle afin de stocker les excédents.
————————————-
On se demande quels excédents . Serait-ce de liquidités ?

20.  Bob | 27/01/2013 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

Murps (#17),

Maintenant, tant que c’est pas avec mes impôts…

Ce sera peut-être avec ceux de LVMH ou avec ceux des innombrables fiscaloexpats en Belgique ?

21.  the fritz | 27/01/2013 @ 18:16 Répondre à ce commentaire

Bob (#10),
La clé pour publier
With additional warming, surface melt might become more common in the future.

22.  Mihai | 27/01/2013 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Bob (#16),

Par contre dans le “plat pays”, c’est déjà beaucoup plus cocasse.

Faut oublier ce cliché de plat pays, dû à la chanson de Jacques Brel. Le plat pays en Belgique ce n’est qu’une partie de la région flamande. La Wallonie est loin d’être plate, surtout à l’Est et au sud du sillon Sambre et Meuse.

Il existe deux centrales hydro-électriques de pompage-turbinage en Belgique

La centrale hydroélectrique de Coo-Trois-Ponts est une centrale de pompage-turbinage d’Electrabel située en Belgique non loin de la cascade de Coo (sur l’Amblève).
Le dénivelé entre le réservoir inférieur et les deux réservoirs supérieurs est de 275 mètres.

Il existe une seconde installation de pompage-turbinage en Belgique, au barrage de la Plate-Taille (Lacs de l’Eau d’Heure).

23.  Daniel | 27/01/2013 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

En fait, l’idée est excellente!

Évidemment, plutôt que de le faire au milieu de la mer, ce serait plus simple dans la plaine. Des camions demeurent plus faciles à conduire que des barges. Et c’est sans compter les problèmes d’érosion causés par les vagues et les marées, de même que la corrosion causée par l’eau de mer.

Mieux encore, au lieu de la plaine, le barrage pourrait être placé dans une vallée où le relief présente déjà une dénivellation. Nul besoin alors de faire le barrage sur 360o. En plus, l’élévation s’ajoutera à l’énergie produite.

Encore mieux, l’on pourrait construire là où coule déjà une rivière, comme cela il ne serait pas nécessaire de pomper l’eau, l’écoulement naturel suffirait.

Mais malheureusement, en procédant avec ces quelques ajustements au projet, celui-ci perd tout son intérêt. Ce n’est alors qu’un barrage hydroélectrique ordinaire et les éoliennes deviennent inutiles…

24.  Murps | 27/01/2013 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Bob (#19), arrêtez, vous me démoralisez !
Mihai (#20), il y a même une station de ski dans les ardennes belges.

Perso, j’adore !!!
😆

25.  Daniel | 27/01/2013 @ 19:17 Répondre à ce commentaire

1. Au Québec, un projet comparable a été étudié. L’idée était de creuser un puits de 3km au fond du fleuve Saint-Laurent. On vide le puits la nuit avec les « surplus » d’électricité venant des centrales au charbon américaines, et on le rempli le jour pour produire de la belle électricité « propre ».

http://www.ledevoir.com/non-cl.....-pollution

2. Murps (#22), il existe un centre ski alpin au milieu des plaines canadiennes.

http://missionridge.ca/
http://goo.gl/maps/wqqIZ

26.  de Rouvex | 27/01/2013 @ 19:28 Répondre à ce commentaire

Daniel (#23), +1 Excellent !!!
Et si on le faisait sur la lune, ce serait encore plus compliqué…

27.  yvesdemars | 27/01/2013 @ 20:13 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#26),
mais pas de risque de voir des riverains se grouper pour un comité de défense

28.  de Rouvex | 27/01/2013 @ 20:47 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#27), Greenmoon serait en ordre de bataille !

29.  floyd | 27/01/2013 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

On parle dans ce projet de production d’énergie, mais personne ne semble voir la fantastique opportunité de pouvoir pomper de l’eau de mer et de faire baisser ainsi celui-ci ! Chacun sait que c’est un problème grave qui doit être réglé de façon prioritaire.
On me rétorquera que ce serait négligeable, mais cela donnerait un signal fort pour les jeunes quand à notre volonté de sauver planète et ce serait surtout un magnifique symbole pour les générations futures ! :mrgreen:

30.  papijo | 27/01/2013 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

Techniquement, le projet belge ressemble énormément pour ce qui concerne la partie pompes / turbines à l’usine de la Rance (Wikipedia). La différence, à part l’implantation, c’est que la majeure partie du remplissage est réalisé par la marée, mais on fait aussi du pompage. Le coût du kWh ressort à 12 c€/kWh … bien loin du nucléaire ! Si nos amis belges rajoutent le prix de l’éolien et du barrage, çà promet (ce ne serait pas un projet un peu flamand par hasard ?)

31.  minitax | 27/01/2013 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

ce ne serait pas un projet un peu flamand par hasard ?

papijo (#30), le projet est un peu fumant et beaucoup rance.

32.  Mihai | 28/01/2013 @ 6:13 Répondre à ce commentaire

Le surplus d’électricité produite serait utilisé pour pomper de l’eau au centre de l’île. Et l’eau ainsi stockée serait ensuite réinjectée dans les turbines électriques en cas de besoin d’électricité , par son propre poids, un peu à la manière d’un barrage hydroélectrique.

C’est l’inverse qu’il faut comprendre, sinon creuser un puits de 30 mètres au centre de l’île n’aurait aucun sens.

Le surplus d’électricité produite serait utilisé pour pomper de l’eau du centre de l’île et la rejeter à la mer (donc vider le puits). En cas de besoin d’électricité l’eau de la mer (servant de réservoir supérieur) en remplissant le puits actionnera les turbines électriques, par son propre poids,

33.  Mihai | 28/01/2013 @ 8:11 Répondre à ce commentaire

Mihai (#32),
Une fois n’est pas coutume, l’article d’Audrey Garric (source 3) est le plus clair des trois références indiquées ci-dessus.

Si l’idée peut paraître folle, son principe de fonctionnement est déjà connu : c’est celui utilisé par les Stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), mais de manière inversée. « Tout repose sur un puits de 30 mètres de profondeur construit au centre de l’île et rempli d’eau en temps normal », explique Marijn Rabaut, expert pour la mer du Nord auprès du ministère. Lors de périodes de surplus d’électricité (en cas de pic de production lorsque le vent souffle abondamment ou de demande faible par exemple la nuit), l’eau serait pompée du fonds du puits et déversée dans la mer, en utilisant l’électricité excédentaire. A l’inverse, en cas de besoin d’énergie, l’eau coulerait naturellement de la mer vers le puits en passant par des écluses (sic !) puis des turbines hydrauliques afin de produire de l’électricité.

À la place d’ « écluses » j’aurais mis « vannes ».

34.  Marot | 28/01/2013 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

L’idée « géniale » avait été prédite dans « Les prévisions de l’an 2000 du The Ladies Home Journal de décembre 1900″.

Le long de la côte il y aura de nombreux réservoirs remplis en permanence par les vagues et les marées. De ceux-ci, l’eau retombera en permanence sur des roues pivotantes. Toutes nos eaux agitées, douces et salées, seront donc mises à profit pour faire le travail que fait aujourd’hui le Niagara : faire de l’électricité pour le chauffage, la lumière et le carburant.

35.  de Rouvex | 28/01/2013 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

floyd (#29), +1:mrgreen

36.  de Rouvex | 28/01/2013 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

;mrgreen:

37.  de Rouvex | 28/01/2013 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

grrr… :mrgreen:

38.  JG2433 | 28/01/2013 @ 10:23 Répondre à ce commentaire

Marot (#34),
Ah !… quand ça turlupine dans l’espoir de turbine ! 😈

39.  jdrien | 28/01/2013 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

Marot (#34), sur ce principe,on peut voir encore quelques moulins à marée en Bretagne.

40.  Maxou | 28/01/2013 @ 17:06 Répondre à ce commentaire

Je ne comprends pas pourquoi le projet soulève tant de sarcasmes: ce n’est pas une bonne idée de chercher à produire du courant de la sorte?

41.  piloteman | 28/01/2013 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Quand on a de l électricité en trop, on pourrait produire de l’oxygène et de l hydrogène liquide; L’utiliser ensuite dans les moteurs de voiture ou les systemes de climatisation de logements. Quel besoin de construire d énorme bouses en béton au milieu de la mer ??? C’est du stockage préhistorique.

42.  Nobody | 28/01/2013 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

Maxou (#40),
Il ne s’agit pas d’en produire, mais d’en stocker… pour un cout faramineux, et avec un bon pourcentage de perte au passage.
En France, les STEP existant ont couté très cher (tout en étant bien plus simple que la solution proposée ici). Il n’est pas question de les multiplier, bien qu’il existe encore des zones favorables pour le faire.

43.  papijo | 28/01/2013 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

Maxou (#40),
On commence par l’éolien en mer qui est 2 ou 3 fois plus cher que l’électricité thermique ou nucléaire. Puis on se rend compte qu’elle ne produit pas en permanence et on rajoute un système de stockage qui va multiplier son prix par 3. S’il n’y avait pas d’autre solution: OK, si nous avions plein d’argent et que nous trouvions çà beau: pourquoi pas, mais dans notre situation, il faut vraiment être c.. !

44.  JG2433 | 28/01/2013 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

papijo (#43),

et que nous trouvions ça beau [de cheval] : pourquoi pas

Encore faudrait-il que nous fussions (?) des esthètes (de veau). laugh

[Inspiré des paroles d’une chanson de Boby Lapointe.]

45.  Murps | 28/01/2013 @ 22:25 Répondre à ce commentaire

piloteman (#41), je crains que le rendement de l’electrolyse ne soit un peu faiblard, et je ne parle pas du stockage de l’hydrogène qu’il vous faut comprimer – à bras ?- et stocker sous pression.
Comme réservoir d’énergie pratique, pas cher et pas dangereux, ça se pose là…
😆
C’est bien pour un vaisseau spatial ou un prototype au salon de l’auto, mais pour le pratique du stockage de masse, on repassera…

46.  pastilleverte | 28/01/2013 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

floyd (#29),
+1 aussi
tout nanomètre gagné avec ce système, et c’est le niveau des océans qui ne monte plus
(au bout de 3 millions d’années ?)

47.  Laurent Berthod | 28/01/2013 @ 23:09 Répondre à ce commentaire

papijo (#43),

Attention, PBR va vous reprendre. Vous utilisez un mot qu’il n’aime pas pour qualifier les gens qui ne pensent pas comme vous ! 😈

48.  de Rouvex | 29/01/2013 @ 0:23 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#47), merci de veiller à la tenue de ce site, reflet de la finesse de votre esprit…

49.  papijo | 29/01/2013 @ 9:30 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#47),
Vous avez surement remarqué que je n’ai pas mis le mot en clair pour ménager la susceptibilité de certains. J’en profite pour faire remarquer aux gens du Nord qui fréquentent ce site que dans mon Bas-Quercy natal, ce terme (souvent enrichi à l’aide du mot p…..) est très couramment employé dans le langage parlé en tant que ponctuation et qu’il n’a alors absolument rien d’injurieux, p….. de c.. !

50.  papijo | 29/01/2013 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

Suivons les Allemands (voir ici):

The government may ask owners of existing renewable-power generators to take a one-time reduction in their so-called feed- in tariff of 1 percent to 1.5 percent, Environment Minister Peter Altmaier said today in Berlin. Subsidies to new projects may also be delayed to help curb costs, he said.

Le gouvernement allemand envisage de réduire de 1 à 1,5% les tarifs d’achat des énergies renouvelables, y compris pour les installations existantes (ce n’est pas encore fait !).