Subductions et CO2

Bien sûr, cette étude ne vaut que si l'on suppose que le CO2 est susceptible de réchauffer l'atmosphère …

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Article téléchargeable .
http://www.clidyn.ethz.ch/papers/Lee_Cretaceous.pdf

6 février 2013 – Une nouvelle étude de l'université Rice suggère que les alternances de périodes avec glaciations et sans glaciation au cours des 500 derniers millions d'années pourrait être dues à l'apparition de volcans à des endroits clés où d'énormes quantités de dioxyde de carbone peuvent être relâchés dans l'atmosphère.
Les continents de la Terre sont de gigantesques réservoirs de carbonates sédimentaires comme le calcaire et le marbre, et il semble que ces réservoirs sont exploitées de temps à autre par les volcans, qui libèrent alors de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Ces carbonates contiennent jusqu'à 44 pour cent en poids de dioxyde de carbone. Dans la plupart des cas, ce carbone reste stocké dans la croûte continentale.
La libération du dioxyde de carbone provenant de ces carbonates peut provenir de l'interaction avec le magma. Cela est rare sur Terre aujourd'hui, parce que la plupart des volcans sont situés sur des arcs insulaires, aux limites de plaques tectoniques qui ne contiennent pas de croûte continentale.
Le climat de la Terre oscille continuellement entre des cycles chaud et froids, sur des périodes allant de 10 millions à 100 millions années par cycle. Les cycles froids, comme pendant les 50 derniers millions d'années, sont caractérisés par de la glace aux pôles et des périodes d'activité glaciaire. En revanche, les périodes chaudes le sont par une augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère et par la surface des eaux libre de glace, même au niveau des pôles. La dernière période chaude a duré environ 50 millions à 70 millions années de la fin du Crétacé au Paléogène précoce, lorsque les mammifères ont commencé à se diversifier.
Lee, professeur de sciences de la Terre à l'université Rice et ses collègues, se sont demandé si ces oscillations du climat de la planète étaient une conséquence naturelle de la tectonique des plaques. Leurs recherches ont montré que l'activité tectonique entraîne une augmentation par moments du nombre de volcans le long d'arcs volcaniques continentaux, en particulier lorsque des océans se forment et que se brisent les continents. Ces volcans se situent, lors de ces périodes, sur les bords des continents, et les éruptions libèrent alors d'énormes quantités de dioxyde de carbone lors du passage du magma à travers les couches de carbonates de la croûte continentale.

Lee a déclaré que cette théorie rompt avec les théories conventionnelles sur ces oscillations.

La théorie standard est que le dioxyde de carbone provient des profondeurs de la Terre durant les périodes chaudes du fait d'une combinaison de plus d'activité le long des dorsales médio-océaniques – où les plaques tectoniques s'écartent et d'éruptions massives de lave appelées« grandes provinces ignées". Bien
que les deux phénomènes produisent de gaz carbonique, il n'est pas certain que ces processus puissent à eux seuls fournir la teneur de dioxyde de carbone de l'atmosphère que l'on trouve dans les archives fossiles au cours lors des derniers cycles chauds.

L'idée initiale de la recherche remonte à un séminaire informel tenu à Rice en 2008 où Jerry Dickens, un expert en paléoclimats, en parlant de l'eau de mer au Crétacé, a indiqué qu'il a 93,5 millions d'années s'est produite une extinction massive des organismes d'eau profonde, coïncidant avec un événement d'anoxie globale du milieu marin. A cette époque-là, en l'Amérique du Nord, il y avait énormément de volcanisme le long de la bordure ouest du continent et le maximum d'activité a été daté à 93 millions d'années. Lee a cherché à savoir alors si cette poussée volcanique continentale à l'origine de la Sierra Nevada pouvait aussi avoir affecté le climat de la Terre. Durant les deux années suivantes, Lee a travaillé sur l'idée que les volcans pouvaient éjecter en masse du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Un indice peut être trouvé avec l'Etna en Sicile, l'un des rares volcans continentaux actifs dans le monde aujourd'hui. L'Etna émet de grandes quantités de dioxyde de carbone, si bien qu'il est souvent considéré comme une valeur aberrante dans les moyennes mondiales de production actuelles de dioxyde de carbone par les volcans.

Il existe des preuves tectoniques et pétrographiques indiquant que de nombreux volcans comme l'Etna, ont existé durant le dernier cycle chaud. Les auteurs ont recherché les zones concernées en pistant les minéraux riches en tungstène comme le scheelite, qui se sont formés sur les marges des chambres magmatiques volcaniques lorsque le magma a réagi avec les carbonates. Les enquêtes minières faites durant la seconde guerre mondiale II dans l'Ouest américain et au Canada ont été utilisées.

En sus des indices géologiques, une étude publiée l'an dernier dans G-Cubed, un des co-auteurs, Lenardic, a utilisé des modèles numériques qui montrent que l'ouverture et la rupture des continents pourrait changer la nature des zones de subduction, générant ainsi des oscillations entre des états dominés par des arcs insulaires et les états dominés par des arcs continentaux.

Bien que ce soit encore une théorie, elle présente certains avantages par rapport aux autres théories, car elle explique comment les mêmes conditions géologiques de base peuvent produire et maintenir ces cycles pendant des millions d'années. La longueur des zones de subduction et le nombre de volcans n'ont pas être modifiés mais la nature des arcs volcaniques eux-mêmes, qu'ils soient continentaux ou océaniques, change. C'est par un arc  continental que le CO2 est libéré des réservoirs de carbonates des continents.

Voir également : CO2 et trapps.

(Source)

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1.  M.Shadok | 22/02/2013 @ 2:49 Répondre à ce commentaire

Petite apparté (HS, en résumé) sans réel rapport avec le sujet, mais je ne sais malheureusement ou déposer ça : si l’un d’entre vous a une meilleure idée sur lieu approprié…

Un petit lien au passage, donc, sur la traduction française (pdf) du « Debunking Handbook » de Cook et Lewandowsky, sous le joli titre de « Précis de réfutation » pour ceux qui voudraient tenter d’évangéliser des climato-croyants et qui permet de mieux comprendre pourquoi leur donner un simple lien vers « www.pensee-unique.fr », bien que passionnant et enrichissant pour les convaincus, ne sert strictement à rien, voire pire, les convaincs que ce ne sont que foutaises et billevesées. Il est par ailleurs aussi traduit dans d’autre langues si nécessaire.

J’ai dans l’idée qu’il pourrait-être intéressant de tenter d’utiliser ces méthodes et que pour cela nous contribuions à mettre sur pied un argumentaire vraiment KISS et adapté… qu’en pensez-vous ?

Désolé pour ce vil HS : c’était mes deux centimes de la nuit :o)

MS

2.  Agamemnon | 22/02/2013 @ 2:50 Répondre à ce commentaire

Je ne vois pas ce que l’Etna vient foutre la-dedans. C’est un volcan de point chaud. Pas grand chose à voir avec des volcans de zone de subduction. Cet article mélange un peu tout, CO2 libéré par des volcans de zone de subduction, CO2 contenu dans des plateformes carbonatées libéré lors d’épanchements basaltiques (qui soit dit en passant peut libérer des quantités phénoménales de SO2 contenu dans certains types de sédiments).

Evidemment, l’ouverture de l’Atlantique a provoqué la migration des plaques américaines vers l’ouest avec changement des régimes de subduction qui sont passés de régimes relativement distensifs avec arcs volcaniques océaniques à des régimes beaucoup plus compressifs avec arcs sur croute continentale et création de Cordillères. C’est sans doute ce que l’article essait de dire mais c’est horriblement mal expliqué.

3.  M.Shadok | 22/02/2013 @ 3:49 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#1),
Oups : j’oubliais de préciser que le mythe pris en exemple dans ce handbook est l’antithèse de ce que nous essayons de combattre ! Mais il n’en demeure pas moins que la méthode en elle même me semble être parfaitement pertinente psychologiquement…

4.  JG2433 | 22/02/2013 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#1),
Dans son article
L’incantation est-elle une stratégie efficace ?
par Hervé This, réponses en notes de Martin Brunschwig – SPS n° 302, octobre 2012

… voir la note #13 où il est fait mention par Martin Brunschwig de :
« the debunking handbook (le guide de la démythification), de John Cook et Stephan Lawandowsky ».

http://www.pseudo-sciences.org.....rticle2052

5.  jean l | 22/02/2013 @ 8:26 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#1),
Fichtre, avec un tel « précis », on se demande comment ils font pour perdre chaque année quelques pourcents de fidèles à la cause ?

6.  minitax | 22/02/2013 @ 9:42 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#4), si je comprends bien, Hervé This fait les louanges du petit guide des escrocs réchauffistes Cook et « Lawandowsky » (sic), qu’il n’a visiblement pas lu puisqu’il n’en connaît ni la traduction en français ni l’orthographe correcte des auteurs !
C’est très con, pour quelqu’un qui prétend nous en apprendre sur la manière de réfuter la pseudo-science.

7.  MichelLN35 | 22/02/2013 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#2),

Cet article montre bien qu’il faut faire vite feu de tout bois pour maintenir la théorie du réchauffement climatique dû au CO2 qui craque de partout.

Il faudrait complèter sa lecture, au moins par celle du livre de Courtillot, Nouveau voyage au centre de la terre, et son graphique de la page 235 (pourrait-il paraître ici ?) qui date les principaux traps de points chauds et les grandes et petites extinctions.

Araucan a d’autre part présenté sur skyfall la théorie alternative de Shaviv-Svensmark-Veizer exposée dans le petit opuscule Cosmoclimatology, les coincidences de datations sont assez troublantes :

http://www.skyfall.fr/?p=265

Cette coincidence des groupes de faits : passages du système solaire dans les bras de la galaxie voie lactée tous les ~140 millions d’années vs Traps et grandes extinctions demande à mon humble avis une explication unique et simple qui ne semble pas encore avoir été proposée.

Qu’en pensez vous ?

8.  Bob | 22/02/2013 @ 10:23 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#1),

Cet « ouvrage » du psychologue Lewandowsky (Cook n’est que secondaire), relève des techniques de bourrages de crâne et d’intoxications qui trainent dans la littérature spécialisée des apprentis dictateurs depuis les années 30 et même bien avant.
Il s’inscrit aussi tout à fait dans les tentatives de distorsion de Lewandowsky et de ses sondages internet bidons dont il a voulu faire un article qui a connu un sort funeste.

Pas sérieux et inquiétant.
En gros, « techniques de manipulation de l’opinion ».

Désolé, mais quoiqu’en dise le psychologue, l’essentiel qui est à la base de l’opinion publique, ce sont les observations et le ressenti.

Quand elles ne collent pas avec les modèles, ça finit par se voir même quand on s’efforce de chiader ou distordre la présentation comme le fait Cook à longueur de blogs.

Par exemple, le plateau de température de 16 ans est maintenant admis par tous, même, tout récemment, par Pachauri. Malgré les efforts désespérés de Cook qui trouvait des plateaux partout… Rigolo.

Bref, deux lamentables caricatures.
Sans aucune importance.

9.  Agamemnon | 22/02/2013 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#7),

Oui je me doutais qu’il s’agissait encore d’une tentative bien maladroite de mettre le CO2 au centre du système.

Cette théorie de l’influence des rayons cosmiques sur le climat et cette périodicité de 140 Ma que l’on retrouve dans les enregistrements géologiques est très élégante.
Néanmoins, j’ai beaucoup de mal à y voir un lien avec des éruptions fissurales catastrophiques qui ont beaucoup plus à voir avec la dynamique interne de la Terre.

Bien plus que la météorite, c’est ce qui a probablement signé l’arrêt de mort de nombreuses espèces à la limite K/T. Les volumes de magma épanchés sur seulement quelques centaines de milliers d’années sont absolument monstrueux. De plus, ces trapps ont affecté des sédiments riches en sulfures qui se sont rouvés alors libérés. On retrouve de tels trapps en Sibérie qui sont datés du Permien.

Ces trapps sont sans doute en partie du au passage de masse continentale au-dessus de points chauds particulièrement actifs comme ce fut le cas de l’Inde situé juste au-dessus de point chaud de la Réunion à la limite K\T. Ceci est bien entendu qu’une petite parti de l’explication et n’explique pas la durée incroyablement courte de cette évènment alors qu’il a fallu au continent indienplusieurs millions d’années pour dégager dela zone dangereuse.

Certains géologues ont lié ces épisodes volcaniques à l’impact de météorites. Le volcanisme serait une réponse isostatique au choc de telle météorite. C’est possible mais certainement très ouvert au débat.

10.  MichelLN35 | 22/02/2013 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

minitax (#6),
Bob (#8),

La faute d’orthographe et l’allusion à Lewandowsky sont bien du staff de l’AFIS et pas de H. This. Membre de l’AFIS, j’en suis atterré ; mais ce qui est grave c’est que l’art de la manipulation pour imposer des prétendues idées rationalistes semble accepté par les deux protagonistes, This et Brunschwig.

Et je pense que ce n’est pas sans importance, non pas en sciences, où bien sûr, la vérité finit toujours par s’imposer, mais dans la transmission des connaissances à l’ensemble de la population par l’enseignement.

Nous voyons actuellement en France le triomphe de la manipulation à la Lewandowsky sous la forme de l’enseignement obligatoire en SVT, sanctionné par des notes d’examens et de contrôle continu, de fausses connaissances mythiques et de préceptes moraux, dans un système fermé, le Développement Durable.

Le Mythe climatique carbocentrique (merci Benoît), le réchauffement climatique causé par le CO2 d’origine humaine est omniprésent dans tous les programmes et instructions. Ses contestataires sont toujours insultés par les vocables négationistes, et criminels, vendus aux trusts pétroliers.

Les changements nécessaires de programmes seront difficiles à imposer. La crédibilité de la recherche est atteinte pour longtemps, parce les enseignants mal formés ou déformés vont rester en place pour longtemps et ne feront plus confiance à l’institution scientifique qui semble avoir marché comme un seul homme dans l’imposture.

11.  Agamemnon | 22/02/2013 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#10),

Il est certain qu’il va être difficile de dire à des générations d’enseignants biberonnés au carbocentrisme que c’était une grosse connerie. Il faudra que les théories alternatives s’imposent d’abord dans le monde scientifique puis au niveau scolaire. Il faut en moyenne 10 ans si ce n’est pas plus pour qu’une nouvelle découverte et ses implications soient enseignés en Université et beaucoup plus longtemps pour le scolaire.

Par exemple, la théorie de la tectonique des plaques remis au gout du jour par des physiciens américains au milieu des années 60 ne fut enseignée en Université en France que vers la seconde moitié des années 70.

12.  MichelLN35 | 22/02/2013 @ 15:25 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#11),

J’ai dû avoir beaucoup de chance car, lors de mes études à Rennes, SPCN 1958 et certif de Géol géné en 1961 j’ai eu un « Précis de géologie » de Léon Moret de 1958 pour sa 3e édition, (précédente en 1955), dans lequel, aux pages 447 à 451, la théorie de Wegener est bien présentée, sous le nom de « dérive des continents », avec pour terminer ce commentaire élogieux :

« Cette théorie, très séduisante, n’est pas sans avoir soulevé nombre d’objections d’ordre surtout géologique et paléontologique ; mais elle accorde incontestablement de très nombreux faits qui, jusque là, demauraient inexplicables. En tout cas, son grand mérite est de trouver, dans la dérive continentale, une cause acceptable des forces orogéniques. »

La présentation en cours de la théorie de Wegener nous était faite, si je me souviens bien, par un nouveau professeur à l’Institut de géologie appelé Mr GIOT dont j’ai appris récemment qu’il était le neveu ou le petit neveu par alliance de Mr Maunder, l’homme du minimum solaire.

13.  Agamemnon | 22/02/2013 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#12),

Oui vous avez eu beaucoup de chance car à l’époque un nombre important de géologues étaient fixistes et ne voulaient même pas entendre parler de la théorie de Wegener. Il y a encore d’ailleurs quelques irréductibles. C’est tout à l’honneur e Léon Morret et de Mr Giot d’avoir enseigné cette théorie.

Il a fallu les preuves apportés par les campagnes de cartographie sous-marine de l’US navy pour que la théorie de la dérive des continents parvienne à s’imposer de manière définitive. A ce qu’on m’a dit ce fut la faculté des sciences de Montpellier qui la première l’enseigna à l’exclusion de tout autre. Comme je le soulignais plus haut, je me souviens d’un cours de géographie de seconde au début des années 90 où on parlait encore de géosynclinaux. Les cours de SVT étaient à peine meilleurs.

14.  Bob | 22/02/2013 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#10),

Les changements nécessaires de programmes seront difficiles à imposer.

Ne soyons pas pessimistes. Les profs s’adapteront en fonction des idées à la mode. J’en connais même qui, actuellement, assortissent le discours ambiant sur le CO2 d’un certain nombre de mises en garde sur les incertitudes, les inconnues, les contradictions, le soleil etc.

Et puis, le turn-over des bouquins de classe et beaucoup plus rapide qu’autrefois. C’est même la galère (ou une bonne chose) pour les éditeurs qui sont contraints de renouveler le contenu des bouquins lors de presque chaque changement de ministre…

Voyez la vitesse à laquelle les « maths modernes » ont disparu des bouquins d’enseignement.

15.  Bob | 22/02/2013 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

En relation avec ce qui est discuté, la « political correctness » des livres de classe, ils ne sont pas si bêtes les américains…

http://www.rasmussenreports.co.....f_accuracy

59% pensent que les bouquins de classe mettent plus en avant le « politiquement correct » que l’exactitude.

Seulement 16% pensent l’inverse et 25% ne savent pas.

A noter que la proportion de 16% de gogos est en baisse par rapport au sondage précédent (27%)) qui date de Mars 2010.

16.  the fritz | 22/02/2013 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

L’encart du CNRS intitulé les silicates, seules pompes à CO2 datant de 2001 avec le spécialiste de la question Gaillardet comme signataire, me fait bondir ; il y a dans la croûte 50 millions de Gt de calcaire dont 95% sont d’origine biologique et 15 millions de Gt de kérogène ; l’altération des silicates ne fait que livrer l’ion Ca++ . La teneur en calcium de l’eau de mer n’est d’ailleurs pas le facteur limitant à cette pompe biologique: il y en a 4 à 5 fois plus que de carbonates (ions hydrogénocarbonates + ions carbonates ) dissous ; c’est donc la disponibilité du CO2 qui gouverne, aussi bien sur les continents en favorisant le développement de la végétation ou lors des altérations en acidifiant plus ou moins les eaux de pluie, que dans le milieu aquatique en fournissant le carbone sous ses diverses formes moléculaires nécessaires au développement de la biomasse.
Ceci dit , que la tectonique des plaques soit le facteur essentiel des évolutions climatiques terrestres ne fait aucun doute , mais sans doute plus à cause de la position latitudinale des continents que de la tene que des problèmes de subduction et de teneur de l’atmosphère en CO2 lié au volcanisme associé

17.  pastilleverte | 22/02/2013 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

Qu’en pensent Vincent Courtillot et notre Claude A. national ?

18.  Murps | 22/02/2013 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

Bob (#14), absolument.

Voyez la vitesse à laquelle les “maths modernes” ont disparu des bouquins d’enseignement.

Heureusement ! quel massacre cela a été !
(a,b)~(c,d) –> a+d = b+c.
comme définition des relatifs en 5eme, y a plus ludique…

19.  de Rouvex | 22/02/2013 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#4), Tiens Hervé Thise est capable de parler d’autre chose que d’émulsions ???

20.  de Rouvex | 22/02/2013 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#4), Tiens Hervé This est capable de parler d’autre chose que d’émulsions ???

21.  Laurent Berthod | 22/02/2013 @ 22:11 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#11),
MichelLN35 (#12),

Pour ma part, en prépa Agro en 66-67-68 on m’a enseigné la dérive des continents de Wegener, Gondawna, Pangée, etc. Elle n’était pas taxée de séduisante. Les géosynclinaux n’étaient enseignés que comme explications de phénomènes locaux ou régionaux. Pour ce qui est de la tectonique des plaques, je ne me souviens plus de quand j’en ai entendu parler pour la première fois.

22.  Murps | 22/02/2013 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#21), bref passage à l’Ecole et Observatoire de Physique du Globe de Strasbourg (en 1987/88).
On avait également des cours à l’institut de géologie dont je garde un excellent souvenir (Michel Hoffert).

A l’époque on nous avait demandé de jeter à la poubelle une partie du cours enseignée en septembre suite à un symposium de géologie ou on avait présenté la notion de « potentiel d’accommodation »
Cela m’avait frappé cette plasticité des enseignements universitaires, ainsi que la réactivité et l’ouverture d’esprit des enseignants (Hoffert, Fluck, Guillocheau… j’en oublie).
Malheureusement j’ai été mauvais à ce moment et j’ai quitté la géophysique pour faire de la mécanique, puis du nucléaire pour finir chez le mammouth…
Ceci dit ça m’a permis de manger.

23.  M.Shadok | 23/02/2013 @ 0:36 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#4),
C’est de là que je suis parti 😉

24.  M.Shadok | 23/02/2013 @ 1:13 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#10),
Je suis plutôt d’accord, mais c’est bien aujourd’hui que les dégâts sont commis.
Faut-il baisser les bras et se contenter de se dire que d’ici deux ou trois générations la réalité finira par gagner ?
Peut-être bien, mais je trouve ça dommage de ne rien tenter en amont, d’autant que les arguments disponibles aujourd’hui ne manquent pas. La seule difficulté étant de les faire effectivement passer vers le grand public afin que les politiques cessent enfin de prendre des décisions contraires à l’intérêt public.
J’ai bien peur que le problème ne relève pas de l’éducation mais bien du politique, qui en plus joue un rôle amplificateur.
En bref, j’ai du mal avec la méthode Coué, à me dire que « ça va s’arranger, ça va s’arranger, ça va s’arranger… » :-/

25.  Laurent Berthod | 23/02/2013 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#10),

Nous voyons actuellement en France le triomphe de la manipulation à la Lewandowsky sous la forme de l’enseignement obligatoire en SVT, sanctionné par des notes d’examens et de contrôle continu, de fausses connaissances mythiques et de préceptes moraux, dans un système fermé, le Développement Durable.

Sans compter l’enseignement des « théories » du gender !

26.  josetxo | 24/02/2013 @ 10:26 Répondre à ce commentaire

Juste pour l’anecdote, je suis espagnol et dans les livres de textes de Géo, (chez les jésuites(!) à san Sebastian ( Espagne) 1962-63 (pas sûr sur l’année, mais j’avais 13 ans, suis né en 50), on mentionnait Wegener et la dérive des continents.

Je viens de vivre en France deux mois et j’ai été frappé par la docilité et mansuétude des journalistes ( tv surtout) en général vis à vis de cette source d’ennuis qu’est cette croyance dans le CO2 pervers. Vous l’avez tous compris, c’est surtout un problème d’étanchéité entre la méthode scientifique et la science-peplum. Évidemment le coté espectacle gagne toujours. Pour ce qui est des contenus éducatifs genre « société durable » etc., j’ai bien peur que ce soit long, car il n’y a pas que le CO2, celui-ci étant la pointe de l’iceberg d’une société intoxiquée par la peur d’elle même. Là il ya du travail pour les philos, psys et autres.

En tout cas encouragements pour le site.

27.  Bob | 24/02/2013 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

josetxo (#26),

Bienvenue !

la docilité et mansuétude des journalistes

Qu’en termes galants ces choses-là sont dites.
Disons plutôt qu’il ont joué et jouent un rôle absolument fondamental dans la propagation de ces légendes devenues urbaines, grâce à eux.

D’accord avec vous pour « la société intoxiquée par la peur d’elle-même ».
Mais là l’analyse est simple : Pour les promoteurs, une société qui a peur est une société qui ne convient pas (sous-entendu la société capitaliste) et qu’il convient donc de la changer de fond en comble.

Bref, ce n’est qu’un avatar des vieilles idées politiques que l’on voit ressurgir de temps en temps…

28.  Murps | 24/02/2013 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

josetxo (#26),

c’est surtout un problème d’étanchéité entre la méthode scientifique et la science-peplum

Joliment dit.
Revenez quand vous voulez !
smile

29.  Agamemnon | 24/02/2013 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

the fritz (#16),

Oui, la position des continents a un impact direct sur les courant marins. Ce sont les continents qui chenalisent les courants marins et dessinent toute la machinerie thermique des océans. On a d’ailleurs très souvent constaté qu’un continent situé à un des pôles était recouvert d’une calotte glaciaire et menait souvent à des épisodes de glaciation. On a souvent aussi remarqué que la position des continents favorisant des circulations océaniques équatoriales étaient synonymes de climat chaud et humide.

Mon avis est que vous pouvez injecter tout le CO2 que vous voulez, cela ne changera en rien les conditions aux limites imposées par les masses continentales. Un continent glacé le restera.

30.  Laurent Berthod | 24/02/2013 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

josetxo (#26),

Là il y a du travail pour les philos, psys et autres.

Malheureusement ils sont eux aussi quasiment tous intoxiqués. Vous en connaissez un qui ne fait jamais références au développement durable, qui ne cite pas la phrase de Saint-Exupéry « Nous n’héritons pas de la terre nous l’empruntons à nos enfants… », etc. etc. Misère, misère !

31.  Nobody | 24/02/2013 @ 16:10 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#30),
Dites plutôt la phrase « attribuée à Saint-Exupéry », elle n’apparait dans aucun de ses livres.

josetxo (#26),

Pour ce qui est des contenus éducatifs genre “société durable” etc., j’ai bien peur que ce soit long, car il n’y a pas que le CO2, celui-ci étant la pointe de l’iceberg d’une société intoxiquée par la peur d’elle même.

Vous avez raison. C’est même une sorte de méthode Coué, un type d’invocation supposé tenir éloigné la fin de la domination occidentale…. ce qui est amusant c’est que le résultat réel est de dépenser des fortunes en vain, de brider toute velléité d’innovation et de surtout de rien faire de concret pour se remettre en marche avant… et donc ne fait que hâter l’effondrement.
Et il va sans doute falloir tomber très bas avant de se rendre compte que ce comportement irrationnel ne fait que hâter notre perte. Cela va bien être long, comme vous le dites.

32.  Agamemnon | 24/02/2013 @ 16:31 Répondre à ce commentaire

Nobody (#31),

Laurent Berthod (#30),

josetxo (#26),

Tout est parti de cette imbécilité qu’est le principe de précaution. On est devenu tellement allergique au risque que cela a même été inscrit dans la constitution. Le maitre à tous les échelons de la société c’est « cover your ass ».
L’Europe est particulièrement atteinte. Cette faillite intellectuelle se double aussi d’une faillite morale.

33.  Bob | 24/02/2013 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#32),

le principe de précaution

…Maintenant inscrit dans la Constitution. Il fallait le faire.
Un grand merci à Chirac et à nos édiles.
Le meilleur moyen pour bloquer toute initiative pour progresser car tout ce qui est novateur est désormais suspect et doit donc être écarté par « précaution ».
Certains promoteurs du PdP le savaient à l’époque et l’avaient bien compris comme tel. C’est ce qu’ils voulaient.
C’était très astucieux de leur part et très naïf de la part des autres qui n’ont rien compris au film.

34.  pastilleverte | 24/02/2013 @ 22:10 Répondre à ce commentaire

Bob (#33),
et encore on aurait pu avoir le principe de pudibonderie…
(ou de pétochardise)

35.  Laurent Berthod | 25/02/2013 @ 0:39 Répondre à ce commentaire

Nobody (#31),

Merci de cette information. Pour ma part, moi qui ai beaucoup d’estime pour l’humanisme « exupérien » cette petite phrase me défrisait aux entournures.

Cela n’enlève rien de ce que je dis de ceux qui la « citent » à tout bout de champ !

36.  Laurent Berthod | 25/02/2013 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

Bob (#33),

Voici comment Maurice Tubiana raconte l’inscription du principe de précaution dans la Constitution : Principe de précaution, vous avez dit principe de précaution ?

37.  jipebe29 | 25/02/2013 @ 1:19 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#32),
Chirac, lors de son dernier mandat de Président, n’a rien fait, sauf deux carabistouilles : inscrire le principe de précaution dans la Constitution et initier le lancement de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ». Avec un seul GIEC, c’est déjà la cata, mais avec deux, bonjour les dégâts…

Cela prouve que les énarques sont des nuls (mais claa, on le savait déjà…)

38.  Jojobargeot | 25/02/2013 @ 8:30 Répondre à ce commentaire

Bob (#33), Ou comment faire disparaître tout le bon sens de la formule: Dans le doute, abstiens-toi.
Avec le PdP: Dans le doute, il faut le faire coûte que coûte.
Pourtant avec tous ses proverbes et les fables de Lafontaine, les Français devraient être les citoyens les plus sages de ce monde et pourtant Lafontaine est perçu comme un écrivain pour enfants et les proverbes passés dans l’oubli, dommage.

39.  pastilleverte | 25/02/2013 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#36),

et c’est d’autant plus amusant que fifille (ou nièce ?) Laurence Tubiana est titulaire de la chaire DD de Science Po et directrice de l’IDDRI (pas de petits profits), avec des discours plus que mainstream;
les invités « climat » sont Naomi Oreske, Pachauri, mais surement pas Vincent Courtillot, Richard Lindzen ou Ben (qui ne sont pas, il est vrai des « climatologues copyright GIEC »).
Tous les travaux et publications tournent autour du « facteur 4 », et le CO2, et son propagateur l’Homme, sont les ennemis à combattre.
Je propose d’ailleurs qu’on lance une pétition pour admettre une nouvelle discipline aux Jeux Olympiques :
« Lutte Contre le Changement Climatique Anthropique » ou LCCCA, ce qui a petit air de CCCP.
Règles très simples : celui qui retient sa respiration et ses diverses « expirations organiques » le plus longtemps a gagné.

40.  MichelLN35 | 25/02/2013 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#39),

Ou peut-être simplement homonymes. Tous les ânes ne s’appellent pas Martin … et tous les Martins ne sont pas des ânes !!!

Il paraît que le club de l’Horloge vient de décerner le prix Lyssenko à Jouzel, quelqu’un peut-il confirmer ?

Je reçois par mail de l’Afis, une mise en cause des académies par un académicien, au sujet des statistiques de scéléralini. C’est dans le mensuel Rebelle santé de Sophie Lacoste n°153 mars 2013, http://www.rebelle-sante.com et l’académicien est Paul Deheuvels.

41.  Mihai | 25/02/2013 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#40),

Il paraît que le club de l’Horloge vient de décerner le prix Lyssenko à Jouzel, quelqu’un peut-il confirmer ?

Cela daterait même de 2010 selon l’encyclopédie de référence Wikipédia
Voir sous Lauréats

2010  : Jean Jouzel, climatologue et glaciologue, membre du GIEC, et Nicolas Hulot, reporter et écrivain, pour « leur contribution au débat sur le réchauffement climatique »

A lire absolument concernant ce prix remis en décembre 2010 à ces deux clowns à roulette (© H16) :
Pourquoi le Club de l’Horloge attribue-t-il le prix Lyssenko à deux « réchauffistes » ? par Paul Deheuvels de l’Académie des sciences et membre du Club de l’Horloge.

42.  MichelLN35 | 25/02/2013 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

Mihai (#41),

Il me semblait bien que j’avais vu cela, je me renseigne pour savoir si c’est un 2e prix ou si c’est un rappel de mon correspondant.

Mais, au passage, c’est bien le même académicien qui défend les statistiques bidonnées. Pour le coup c’est peut-être lui qui le mériterait. Mon info venait de deux correspondants différents. Rien vu sur le site de l’AFIS.

43.  pastilleverte | 25/02/2013 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

Mihai (#41),
excellent, et dire que c’est un scientifique qui écrit cela (sans doute financé opar les lobbies pétrolo-gazo-charbonniers ?)

44.  Bob | 25/02/2013 @ 16:10 Répondre à ce commentaire

Mihai (#41),
Oui, cela date de 2010.
Et n’oubliez pas que le prix Lyssenko 2010 avait également été assorti de deux accessits.
devinez à qui ?
Aux journalistes de Libé et du Monde, T&V. Bien mérités eux aussi !

45.  MichelLN35 | 25/02/2013 @ 16:52 Répondre à ce commentaire

Bob (#44),

Oui, je viens de relire les interventions de Deheuvels et de de Lesquen sur le site Polemia, très argumentées et solides, je ne comprends pas du tout le soutien l’expérimentation bidonnée sur les OGM.

46.  MichelLN35 | 25/02/2013 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#45),

J’ai oublié de mettre l’adresse :
http://archives.polemia.com/article.php?id=3331

47.  Bob | 25/02/2013 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#45),
Je n’ai pas compris que Deheuvels soutenait les « expérimentations » de Séraloon.
Je pense plutôt que Deheuvels a été très vexé qu’en tant qu’Académicien spécialiste des stats, il n’ait pas été consulté lors de la publication de la note de l’académie, ce qui est très cohérent avec sa réputation …Le fait qu’il n’ait pas été consulté n’est pas non plus étonnant. L’académie, ce n’est en rien le monde du bisounours et les oppositions politiques y sont féroces.

D’ailleurs les critiques contre Séraloon ne portent pas sur les analyses statistiques mais plutôt sur le choix des échantillons et les traitements effectués.

48.  Mihai | 25/02/2013 @ 17:45 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#46),

Le PDF cité au bas de l’article de Polemia est bien plus étoffé que l’article. C’est du lourd, bien argumenté (14 pages au total).
http://www.polemia.com/pdf_v2/.....fistes.pdf

49.  M.Shadok | 27/02/2013 @ 0:22 Répondre à ce commentaire

En parlant de Jouzel, il a reçu le prix Vetlesen de l’université de Columbia.

Ce qui lui a permis d’avoir une tribune télévisuelle sur France 5 :

http://www.france5.fr/emission.....o=77575580

RAS, il est vraiment irrécupérable…

50.  pastilleverte | 27/02/2013 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#49),
1/ : Jean Jouzel cite « spontanèment » Clause Allègre comme « éminent scientifique » puisque récipiendaire d’une médaille.
Un bon point pour lui (J.J.)
2/ The science is settled concernant le Soleil, circulez y’a (plus) rien à voir
A ce point, ça s’appelle non pas « errerrare humanum est » mais « perseverare diabolicum »
3/ l’ours polaire va disparaitre dans une génération (certes, c’est Axel de Tarlet qui l’assène, mais approbation au moins tacite de JJ)
Ah bon ? En-dehors de certaines zones, dont la baie d’Hudson, peut être, mais globalement ?
Les US et les russes demandent un moratoire de fait sur la chasse à la bebête, et bien tant mieux pour elle, car c’est de très loin la principale cause de sa « disparition ».
4/ Hausse du niveau de la mer, petit jeu JJ « seulement » 50 cm (possiblement) en 2100, mais où sont passés les chiffres de + en + alarmistes ?
5/Acidification des océans : j’ai toujours pas compris comment un PH plus proche de 8 que de 7 permettait de parler d’acidification, même si le PH baisse.
Serait-ce l’histoire du verre moins plein quand il se vide ou du temps qui se rafraichit parce qu’il fait moins chaud, ou réciproquement et vice-versa ? ?