Consensus

On peut se demander pourquoi vouloir améliorer le fonctionnement du GIEC. Parce qu'en améliorant son fonctionnement, on aura une meilleure idée des débats et difficultés sur le climat mais aussi parce que cela fera école pour d'autres groupes. Il ne faut pas être égoïste sur ce sujet !

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Une traduction reprise du blog de Judith Curry, Climate etc.

Les évaluations scientifiques doivent-elles être consensuelles pour faire autorité ?

par Judith Curry

La gestion par consensus au sein des procédures du GIEC et dans la communication publique qui s'ensuit est devenue une source de vide scientifique plutôt que d'apports scientifiques réels au milieu des discours sociaux désordonnés sur le changement climatique.– Mike Hulme

Un essai provocant de Mike Hulme est inclus dans le récent livre intitulé Future Directions for Scientific Advice in Whitehall.  Quelques citations :

Une des attentes habituelles du public sur la science, est qu'elle parle avec autorité sur la façon dont le monde physique fonctionne  et sur les conséquences physiques probables des différentes actions de l'homme et des actions politiques. La science et les scientifiques sont sensés offrir un discours différent à la vie publique par rapport à ceux offerts par les politiciens, les journalistes, les avocats, les prêtres ou les célébrités. Mais qu'entend-on par «faire autorité»? Et comment la pratique scientifique peut-elle gagner et maintenir son autorité face à la mise en cause publique et au scepticisme? La question à laquelle je souhaite répondre s'écrit simplement comme ceci : le prononcé d'un consensus scientifique sur une question telle que le changement climatique augmente-t-elle ou affaiblit-elle l'autorité de la science? Et pour qui exactement de telles déclarations sont efficaces – les scientifiques, les différents publics, les décideurs, les politiciens ?

En faveur du consensus

L'argument en faveur d'un consensus faisant autorité est qu'il reflète ce que la science est soi-disant seule capable de fournir : appliquer des règles de raisonnement et de déduction qui conduisent sans ambiguïté et de manière universelle des indices à la conclusion. Un même indice présenté devant un même esprit de la même discipline doit conduire exactement à la même conclusion. Sous cette perspective, un manque de consensus porte atteinte à l'autorité de la science, car cela suggère soit que des conclusions contradictoires ont été atteintes prématurément soit que des valeurs ou des biais personnels ou culturels ont ressurgi lors du raisonnement.

C'est la position qui semble être implicitement assumée par de nombreux protagonistes du débat sur le changement climatique, qu'ils soient traditionnels ou critiques.

C'est aussi l'avis de nombreux critiques du discours scientifique habituel qui affirment que de la science bien menée – via les processus de raisonnement impartial – devrait conduire à l'unanimité. En pointant  la simple existence de positions divergentes minoritaires hors des déclarations du GIEC,  ils saperaient ipso facto l'autorité de la science aux yeux du public. Bien sûr, cela reflète une vision très particulière (puriste) de la connaissance scientifique, ce que des chercheurs comme Bruno Latour ont décrit comme «l'illusion moderniste de la science». Et pourtant, il fournit à un large éventail de protagonistes une défense utile contre les relativismes culturels.

Contre le consensus

Mais les raisons avancées contre un consensus faisant autorité, au moins dans le contexte de problèmes épineux comme le changement climatique et au moins dans la manière dont le GIEC l'a promu, me semble être plus convaincantes.

La première raison fonctionne par analogie. La règle de la majorité  est très efficace pour maintenir l'autorité dans des institutions sociales telles que les parlements et les tribunaux, qui requièrent des votes de députés et de jurys. Le consensus n'est pas nécessaire pour une règle ou un jugement destiné à des contextes publics plus larges. Et quelles que soient les différences sur lesquelles nous pourrions insister entre la nature du débat scientifique et celle du débat politique (ou du jury), nous devons reconnaître que les évaluations scientifiques tels que le GIEC sont établis explicitement sur le même mode social (i.e délibératif) que les institutions qui recherchent des preuves. Il y a bien d'autres dimensions dans la construction d'institutions faisant autorité et générant la confiance que la seule unanimité parmi les membres : par exemple, des procédure équitables et convenues d'un commun accord, le respect de la dissidence, l'acceptation des résultats. Peut-être que l'autorité du GIEC, tant aux yeux des critiques que du public, peut-être même aussi aux yeux des hommes politiques – sortirait donc renforcée s'il agissait selon ses propres règles en incluant les avis minoritaires dans le Résumé pour décideurs (ce qui n'a jamais été fait).

Deuxièmement, l'exigence d'un consensus est pernicieuse – afin de protéger l'autorité du groupe, elle pousse à trouver un accord dans un groupe d'experts où il n'y a pas d'accord. Peut-être que le GIEC devrait plus ouvertement adhérer à l'idée de solliciter l'avis d'experts, ou même de faire voter les experts comme cela a été suggéré par David Guston: «Un organisme scientifique qui ne participe pas à … une politique de choix social transparent – celui qui cache ses deux désaccords de fond et de ses intérêts disciplinaires et sectorielles sous un manteau de consensus – n'est pas un entièrement démocratique ». Par exemple, une telle approche de désaccord pourrait utilement être appliquée au cas de la controverse sur la hausse du niveau des mers dans le 4e rapport d'évaluation du GIEC. Il rend les désaccords explicites et reflète mieux la quasi-rationalité de la délibération scientifique. Un autre exemple de la façon dont cela pourrait renforcer l'autorité serait le cas du groupe de spécialistes des ours polaires de l'UICN et la sollicitation de l'avis d'autres experts.

Et, troisièmement, la présence officielle – même bien accueillie – d'opinions minoritaires crédibles, révélant ainsi l'ampleur des dissensions, améliorerait effectivement l'autorité de la science. Elle montrerait qu'il est «OK d'être en désaccord» et indiquerait donc que les procédures de délibération d'un organe tel que le GIEC sont justes et accueillent toute la gamme de points de vue qualifiés. Pour que la science fasse autorité, il faut donc accueillir – en fait rechercher – les avis critiques. Dans le cas de grandes évaluations internationales comme le GIEC, le processus ne devrait pas seulement permettre d'inclure les avis minoritaires dans les règles de procédure, mais de s'assurer que ces rapports minoritaires sont activement facilités. Comme Dan Sarewitz l'affirme : «La science offrirait une meilleure valeur à la politique si elle s'articule sur un ensemble plus large d'interprétations, d'options et de perspectives plausibles, imaginées par les meilleurs experts, plutôt que de forcer la convergence vers une voix prétendument unique."

Climategate, le consensus et l'affaiblissement de l'autorité

L'obsession d'un consensus d'exclusion a été la véritable tragédie du Climategate. Non que les e-mails du Climatic Research Unit (CRU) aient révélé un trucage fondamental de données de fond ou des pratiques frauduleuses, mais ils ont montré une culture scientifique fermée à la critique et résistante à l'échange ouvert de données. Lorsque ces pratiques ont été exposées publiquement, la ténacité de la défense des frontières entre scientifiques et le reste du monde a paradoxalement affaibli l'autorité auprès du public de la climatologie plutôt que de l'avoir renforcée. Le résultat fut exactement le contraire de ce que les scientifiques du climat du CRU et d'ailleurs ont cru obtenir. En conséquence, les climatologues sont devenus des cibles aisées, du fait de leurs pratiques d'exclusion allant à l'encontre de la nature du débat public et de la critique. Et cela, à son tour, a permis aux politiques critiques des politiques climatiques d'utiliser une puissante stratégie de diversion. Les espaces d'affrontements d'arguments démocratiques légitimes et sains sur les politiques climatiques est devenu le terrain, certes accrocheur et divertissant, de discussions sur l'autorité de la science.

En refusant d'accepter et de légitimer des rapports d'avis minoritaires, le GIEC a ouvert la voie à une puissante rhétorique en retour opposée à l'idée de consensus. La relation entre les preuves scientifiques et les politiques publiques est suffisamment sous-déterminée pour justifier dans les évaluations à grande échelle telles que le GIEC, de multiples façons d'accueillir des positions dissidentes ou minoritaires. En le faisant, leur autorité grandirait.

@@@@@@

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51.  de Rouvex | 1/05/2013 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#47), Laurent Berthod (#48), Merci, Messieurs, de votre soutien fort sympatique. Au plaisir de vous accueillir ,cet été par exemple, pour vider quelques flûtes en bonne compagnie !

52.  de Rouvex | 1/05/2013 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

sympathique

53.  Araucan | 1/05/2013 @ 21:13 Répondre à ce commentaire

INGARAO (#28),

Tous les partis, tous, en parlent comme d’une réalité ou comme d’une catastrophe annoncée.

Oui

Une telle unanimité sur des sujets politiques me rends depuis toujours d’une extrême méfiance même si les méthodes proposées pour affronter la crise climatique sont très différentes suivant les partis.

Non, toutes les méthodes proposées reviennent au même (taxes ou marchés carbone, efficacité énergétique). La seule ligne de division se trouve entre :
– les tenants de la décroissance
– ceux qui sont persuadés qu’il est possible de faire quelque chose dans le cadre actuel moyennant quelques outils supplémentaires (certaines incitations ou règlementations (ex logement, taxes ou marchés carbone) en, comptant sur l’innovation pour accélérer vers moins de consommation carbone.

On peut ajouter ceux qui n’y croient pas ou qui ne font rien, bien sur.

de Rouvex (#40), yvesdemars (#45), pastilleverte (#42),

Oui, il vaut mieux éviter de dire que l’on est sceptique, en tout cas dans certains cercles … Si cela vous échappe, dites que votre première préoccupation est la perte alarmante de biodiversité et la banalisation des campagnes … vous aurez une excuse difficile à abattre ! (vous pouvez même ajouter que la politique qui vise à faire des centrales électriques à bois est une menace directe pour la biodiversité …). laugh
Plus faux-cul : dites que la stabilisation des températures de ces 15 dernières années (ou la très très faible augmentation) et la crise vous préoccupent parce que cela va ralentir les politiques DD des gouvernements. laugh
Argumentation Front de gauche : la récupération des politiques climatiques par la droite et le centre masque leur dédain des politiques d’emploi, de délocalisation de l’économie, d’augmentation de l’écart des revenus et de lutte contre la financiarisation de l’économie. laugh

54.  de Rouvex | 1/05/2013 @ 21:24 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#39), Merci de qui vous savez pour ce document qui lui a paru lumineux de clarté !

55.  L'AutreVersantDesMonédières | 1/05/2013 @ 21:59 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),
Vraiment désolé pour votre épouse.
J’espère qu’elle va pouvoir rebondir avec des gens plus sensés. Peut-être était-ce un souhait inconscient de rompre d’avec des ânes?
Malheureusement, certains verts on tendance a brunir lorsque la saison s’avance…
Je n’oublie pas votre invitation, j’attends simplement un créneau favorable de mon emploi du temps et de la météo, pour sortir mon deux-roues bien polluant pour injecter du CO2 dans l’atmosphère.

56.  pastilleverte | 2/05/2013 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Anecdote (#46),
Je confirme, c’était une proposition de la dernière « inspectrice » pour la qualification à la norme environnementale iso1400, pas considéré comme une « non conformité », enfin pas encore !
Il est vrai que les abeilles semblent s’épanouir autant voire plus en milieu urbain qu’à la campagne…

57.  pastilleverte | 2/05/2013 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

Araucan (#53),
Merci Araucan , le » coup » des centrales à bois dangereuses pour la biodiv, vous inquiétez pas je le peaufine de plus en plus
(j’ai des liens indirects avec Haïti, donc trop facile…)

58.  pastilleverte | 2/05/2013 @ 9:50 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#51),
c’eût été volontiers, mais pas de « pèlerinage familial » prévu à Tarnac pour le moment.
Je retiens néanmoins votre proposition !

59.  L'AutreVersantDesMonédières | 2/05/2013 @ 11:39 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#58),
Purée, y’a un nid en Corrèze ! Faites signe quand vous serez dans les parages qu’on puisse partager quelques châtaignes et un coup de cidre avec l’ami De Rouvex (je serai sur la route pour vous).

60.  jean | 6/05/2013 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#2),

Désolé, mais je trouve votre message affligeant. Faire un parallèle entre la position de votre femme aujourd’hui et celle des juifs en Allemagne en 1936 est grotesque à tout point de vue.

Comment pouvez-vous vous plaindre d’être traité de négationniste si vous employez le même type d’argumentation foireuse. Laissez donc les nazis et les juifs en dehors de ça, vous n’avez pas besoin d’eux pour montrer que les écolos sont d’affreux connards.

Et je m’étonne d’être le premier à exprimer ce point de vue.

61.  Laurent Berthod | 6/05/2013 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

jean (#60),

Je ne partage pas votre point de vue. Ce n’est ni un parallèle ni une comparaison, c’est une image qui restitue assez bien et de façon vivante une ambiance.

62.  de Rouvex | 6/05/2013 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

jean (#60), OK, j’ai utilisé une image qui ne pouvait être qu’exagérée et caricaturale, ca

63.  de Rouvex | 6/05/2013 @ 18:46 Répondre à ce commentaire

jean (#60), OK, ce que je décris dans cette parabole est peut-être exagéré et particulièrement pessimiste, car la shoah est infiniment plus grave que ce que vit aujourd’hui mon épouse. Mais sait-on jamais ?? Elle l’a vécu de façon terrifiante, car il s’agissait d’une forme de terreur désarmante pour quelqu’un ne sachant pas à quel point ce ne sont pas des sujets de discussion libre mais une idéologie furieuse qui s’impose à tous sans discussion. Si j’ai pu heurter des personnes ayant subi les camps hitlériens, je demande pardon. Puisse l’avenir ne pas donner raison à cette comparaison : vous souvenez-vous de ce film il y a deux ans : tic tic tic … boum ! ?

64.  de Rouvex | 6/05/2013 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

jean (#60), encore deux remarques :

Comment pouvez-vous vous plaindre d’être traité de négationniste si vous employez le même type d’argumentation foireuse.

Ce n’est pas moi qui me suis fait traiter de négationniste, c’est elle. C’est moi et non elle qui ai fait cette image, donc ne liez pas les deux en un

. les écolos sont d’affreux connards.

Mon épouse et moi, différemment, sommes écologistes (moi, relativement, elle davantage…), et je pense qu’insulter les écologistes en bloc n’est pas non plus très pertinent, même si leurs idéaux confinent souvent à l’idéologie voire au fanatisme.

65.  Wells | 6/05/2013 @ 20:07 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#62),

OK, ce que je décris dans cette parabole est peut-être exagéré et particulièrement pessimiste, car la shoah est infiniment plus grave que ce que vit aujourd’hui mon épouse. Mais sait-on jamais ??

En effet sait-on jamais. Mon père fut emprisonné dans les camps nazis. Je ne peux que vous donner raison, quand je lis le programme des différents partis écologistes, je suis horrifié par leur contenu, liberticide, dictatorial. Il est inutile d’utilser le terme négationniste pour les écologistes, ils sont déjà engager dans le fascisme vert, qui personellement me glace d’effroi.

66.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 20:41 Répondre à ce commentaire

Je pense qu’il ne faut pas s’emporter. Aucun écologiste que je connais n’a jamais parlé d’éliminer physiquement et systématiquement les sceptiques du changement climatique.

Ne tombons pas dans le Godwin bon marché.

67.  Wells | 6/05/2013 @ 21:02 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#66),

Il faudrait d’abord s’entendre sur la définition du mot écologiste. Pcq l’écologie actuelle, c’est avant tout, l’écologie politique, l’écologie business, l’écologie récupérée, l’écologie galvaudée, en bref l’écologie actuelle n’a plus rien à voir avec l’écologie comme l’entend de Rouvex que je respecte et qui a toute ma considération. L’écologie politique pue la dictaure, il suffit de lire les programmes des partis écologistes. Ne soyons pas naïfs, la doctrine pseudo écolo qui contamine l’ensemble de notre société pue le liberticide, des cocos aux multinationales tous surfent sur l’écologie pour engrender soit des votes soit des parts de marché.

68.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

Oui, « l’écologie pastèque » est présente. Mais à nouveau, aucune velléité d’élimination des opposants. Ne soyons pas ridicuels !

69.  Wells | 6/05/2013 @ 21:19 Répondre à ce commentaire

L’élimination est sous-jacente, elle n’est pas physique, elle est idéologique, la réduction au silence est une forme d’élimination.

70.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

Aucun rapport, donc, avec la shoah…

71.  minitax | 6/05/2013 @ 21:39 Répondre à ce commentaire

Mais à nouveau, aucune velléité d’élimination des opposants. Ne soyons pas ridicuels !

Cho_cacao (#68), êtes-vous sûr, ou c’est un voeux pieux sortie de votre chapeau, genre « la température de surface contient en partie la température de la troposphère » ?

72.  Wells | 6/05/2013 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#70),

Quand une élite politique éduquée et se prétendant intellectuelle entame un débat en traitant son contradicteur de criminel et de négationniste tout est à craindre. l’idéologie qui tente de réduire au silence ses opposants, une fois au pouvoir, toutes les dérives sont à craindre, y compris l’élimination physique. L’histoire est un perpétuel recommencement.

73.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 21:49 Répondre à ce commentaire

Cher ami, c’est une simple observation personnelle. A moins que vous n’ayez des documents démontrant que les écologistes veulent la solution finale… Le reste n’est que procès d’intention mal intentionné.

Ceci dit, étant donné la définition actuellement admise de la température de surface, il y a un lien évident avec la température troposphérique. Je vous ferai remarquer que je n’ai jamais dit que “la température de surface contient en partie la température de la troposphère”. Mettre des guillemets ne rend pas votre citation plus correcte…

74.  de Rouvex | 6/05/2013 @ 21:49 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#66), connaissez vous un « protecteur de la planète » finlandais nommé Linkola ? Il propose d’éliminer physiquement beaucoup de monde…

75.  minitax | 6/05/2013 @ 21:57 Répondre à ce commentaire

Cher ami, c’est une simple observation personnelle.

Cho_cacao (#73), oui, donc je confirme, vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous racontez ! Il va falloir être beaucoup plus assidu à Skyfall, « cher ami ».

“la température de surface contient en partie la température de la troposphère”

Cho_cacao (#73), désolé, j’ai cité de tête mais vous avez dit « si je ne m’abuse, la température de surface concerne une partie de la basse troposphère », ce qui est tout aussi délirant.

76.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 22:06 Répondre à ce commentaire

M. Minitax,

Non, non et mille fois non.

– Je n’ai jamais entendu un groupe écologiste préconiser l’élimination physique des « sceptiques ».
– Vous me dites que j’ai tort, que je « n’ai pas la moindre idée de ce que je raconte ».
– La logique voudrait donc que vous trouviez une preuve allant à l’encontre de ce que je dis, mais vous n’y arrivez pas… semble-t-il. Votre absence d’argument est en ce sens une preuve par l’absurde.

Et, oui, évidemment, température de surface et température troposphérique sont reliées. voir
http://onlinelibrary.wiley.com.....edMessage=
http://www.sciencemag.org/cont.....1227.short
A titre d’illustration.

77.  minitax | 6/05/2013 @ 22:17 Répondre à ce commentaire

La logique voudrait donc que vous trouviez une preuve allant à l’encontre de ce que je dis, mais vous n’y arrivez pas… semble-t-il.

Cho_cacao (#76), j’ai toujours des arguments et des preuves de ce que j’affirme. C’est juste qu’ici, vos affirmations apologistes sont tellement ridicules et déjà démontées moultes fois que je n’ai pas envie d’argumenter devant autant d’ignorance.

Et, oui, évidemment, température de surface et température troposphérique sont reliées.

Dire qu’ils sont liés, c’est pas pareil que de dire que l’un « concerne » l’autre. Il y a un jour, vous n’êtes pas fichus de savoir que la différence entre température de la troposphère et température de surface et maintenant, vous êtes expert es-Google des mesures de température, non mais ROLFMAO quoi…

78.  Wells | 6/05/2013 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#76),

Non, non et mille fois non.

– Je n’ai jamais entendu un groupe écologiste préconiser l’élimination physique des “sceptiques”.

Deux écoliers pulvérisés, David Ginola transformé en une boule de chair sanguinolente : le dernier clip de la campagne « 10 : 10 » était censé créer un électrochoc sur le réchauffement de la planète.

« Mon cher ami » cho-cacao votre ignorance des basses méthodes des écolos réchauffistes vous disqualifie de tout débat. Un argument resort, votre ignorance crasse de la réalité.

79.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 22:49 Répondre à ce commentaire

@minitax

je vois surtout que vous êtes incapable de produire le moindre document supportant vos idées. Vous êtes très fort en paroles creuses, reste à voir ce que vous pouvez faire concrètement. Puisque vous avez « toujours des preuves » de ce que vous affirmez, ne vous gênez pas… J’attends sagement smile Si vous tentez encore une entourloupe à deux balles pour ne rien me sortir, mon opinion sur votre crédibilité sera faite une bonne fois pour toutes…

80.  minitax | 6/05/2013 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

je vois surtout que vous êtes incapable de produire le moindre document supportant vos idées.

Des documents sur la deep-ecology et sur la tentation eugéniste, malthusienne et génocidaire des escrologistes, en particulier de leurs gourous (Illich, Dumont, Pelt, Ehrlich, Holdren …) j’en ai fourni par dizaines sur ce blog.
Vous débarquez comme un bleu, vous connaissez que dalle du sujet et vous nous expliquez doctement comment il faudrait conduire un débat, warffff. Vous avez de la chance que je sois magnanime mais n’en abusez pas trop.

81.  Cho_cacao | 6/05/2013 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Allez-y, donc… un document nous montrant que les partis écologistes veulent une destruction en masse des sceptiques du climat ?

Lien ?

82.  Murps | 7/05/2013 @ 0:17 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#81), j’en avais traduit une sur ce site l’année dernière ou celle d’avant.
Des phrases du genre « nous savons qui vous êtes et où vous habitez… » en parlant des sceptiques.
Un taré qui était quand même responsable d’une association écolo ayant pignon sur rue.

83.  kiki | 7/05/2013 @ 7:19 Répondre à ce commentaire

au lieu de vous engueuler,vous devriez relire tranquillement:le parfum d’adam
de jean chistophe rufin

84.  le chti | 7/05/2013 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

ah il y a

85.  jean | 7/05/2013 @ 8:31 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#64),

Vous reconnaissez que votre comparaison est forcée. Dont acte.

Ce que vous décrivez pour votre femme est une réaction malheureusement standard et prévisible d’un groupe, pas besoin d’être nazi ou écolos pour imaginer ce genre de réaction d’un groupe partageant une idée / un idéal commun contre celui qui se mets en marge.

Pour être tout à fait clair, je pense que l’écologisme mène au totalitarisme de la pire espèce. Mais il faut utiliser les références à bon escient et là vous tombez selon moi totalement à coté. Les sceptiques ne sont pas les juifs des écologistes. Cela n’empêche pas sur d’autre points de pouvoir faire des rapprochements entre les deux idéologies, mais il faut que cela soit très très pertinent sinon c’est au mieux ridicule, au pire irrespectueux pour les victimes.

Ensuite vous dites être écolo, la question est bien sûr celle de la définition du terme. Je ne pense pas que la votre corresponde à la mienne.

Quant à la généralité, vous avez bien sûr raison, il y a le même pourcentage de cons quel que soit le groupe de personnes choisi, mais il semble que les écolos font exception !

86.  Jojobargeot | 7/05/2013 @ 9:05 Répondre à ce commentaire

Wells (#72), « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à craindre »..Disait le bon docteur Goebbels, on a vu où ça a mené…Le problème c’est que les reproches peuvent changer à tous moments avec des extrémistes qui ne peuvent exercer le pouvoir sans en abuser, qui ne pensent qu’a couper le sifflet au libre arbitre. Donc méfiance.
Cho_cacao (#81),

un document nous montrant que les partis écologistes veulent une destruction en masse des sceptiques du climat ?

Vous pensez que nous sommes assez naïfs pour croire qu’un tel document existe? Par contre depuis Doha, il est certain que EELV applique de manière méthodique de nouvelles directives: attaques ab-hominem ou plus généralistes à l’encontre des climatosceptiques. A chaque occasion qui leur est donnée il n’hésite pas à clamer qu’il faut faire taire les climatosceptiques si possible avec une législation idoine, quand ils ne les traitent pas de criminels en direct sur les ondes.
Liepietz traitant de criminel Benoît Rittaud sur les ondes de france inter, le niez-vous? Je vous répondrai que de notre côté: Se faire traiter de criminels par un maoïste-stalinien est une volupté de fin gourmet. :mrgreen:
Plus leurs actions sont agressives, plus nous sommes confortés dans le fait d’avoir raison. Le vent du boulet leur à sifflé au oreilles et comme tout animal acculé ils deviennent très agressifs, ils ont raison, dès que la bête aura mis un genou à terre ce sera la curée et ils ne peuvent pas nier de l’avoir cherchée 👿

87.  Alpiniste | 7/05/2013 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

dès que la bête aura mis un genou à terre ce sera la curée

On sera sans pitié ! Le carnage devra être le plus atroce possible !

88.  Curieux | 7/05/2013 @ 10:08 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#81),
Aussitôt demandé…
du commandant Cousteau, emblématique icône de l’écologie :

It’s terrible to have to say this. World population must be stabilized and to do that we must eliminate 350,000 people per day. This is so horrible to contemplate that we shouldn’t even say it. But the general situation in which we are involved is lamentable.

in « UNESCO Courier, Nov, 1991 »

PS, la « solution final » à causé la mort de 7.000.000 d’hommes en un peu plus de 4 ans, avec Cousteau il suffira de… 20 jours !!!!

89.  Araucan | 7/05/2013 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#81),

Il existe évidemment des degrés et des courants de pensée dans l’écologisme. Si des partis dits de gouvernement n’ont pas ce genre de pensées, il n’empêche que certains groupuscules (notamment anglais, allez savoir pourquoi) ont développé des thèses pour le moins limite (limitation des naissances, permis carbone individuel, …) …le temps me manque pour les rechercher …
La combinaison « mes idées sont la solution pour sauver la planète en grand danger » et « nous sommes trop nombreux » peut aboutir à des conclusions pour le moins délicates.
D’autre part, à force de développer la notion d’urgence, la tentation de méthode non démocratiques peut devenir grande (à ne pas confondre avec l’accusation de collectivisme/socialisme …) . Tous n’y succombent pas.

Quant aux sceptiques, du fait de leur opposition, ils sont des cibles d’autant plus faciles que :
– les sceptiques politiques aux USA sont principalement républicains et pas toujours très fins,
– la rhétorique sur les multinationales qui bloquent tout a été recyclée pour le CC (la réalité est plus diverse, même s’il ya eu du lobbying effréné de certains)
– en France, où ils ne sont pas organisés, ils sont symbolisés par Claude Allègre, repoussoir bien pratique (mais pour d’autres raisons que le CC)
– il est pratique d’avoir un méchant, si possible caricatural, qui ne s’exprime pas dans les médias traditionnels, pour expliquer pourquoi tout ne marche pas comme on le voudrait (COP10, l’ETS, les renouvelables, la courbe de température, les financements-cf la question de la taxe carbone et la réaction de Jouanno…)
– le manichéisme règne : les positions intermédiaires ont été éliminées des médias (ou n’ont pu se développer).

90.  Araucan | 7/05/2013 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

minitax (#80),

SVP, évitez vos adjectifs fleuris avec les nouveaux.

91.  de Rouvex | 7/05/2013 @ 10:51 Répondre à ce commentaire

Murps (#82), c’était Greenpeace Inde, si je ne m’abuse.

92.  MichelLN35 | 7/05/2013 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

jean (#60),
de Rouvex (#63),
de Rouvex (#64),

Patrick, il ne faut pas vous excuser, c’est vous qui avez raison, le fascisme est très insidieux et votre douloureuse expérience est un signe bien alarmant. Plusieurs ici en connaissent d’autres plus publics, Benoît/Lipietz, Courtillot et ses contradicteurs divers plus ou moins sournois, comme j’en ai parlé ici lors de sa venue à l’Université de Rennes.

Je suis moi-même né en 1938 et j’ai une expérience cuisante du fascisme ordinaire ou, comme dit Gunsberg, ingénu. Je suis né à Paris et ai été ramené en Bretagne aun peu plus d’un an dans une petite camionette citroen achetée par mon père, ouvrier d’origine paysanne bretonne.

Au début de 1943, j’avais à peine 5 ans, j’ai assisté à son arrestation par les gendarmes de Vichy, sur dénonciation par un jeune voisin inconscient de la gravité de son geste. Mon père n’était ni juif, ni communiste mais a été battu et malmené par les gendarmes du plus petit canton des côtes du nord.

Nous les connaissions tous très bien et en juillet ou août 1944, les moins agressifs et moins gradés ont participé à la résistance dans le coin, mais le gradé le plus dangereux avait été muté ailleurs dans le sud.

Et, au retour du camp de concentration de Mathausen, en mai-juin 1945, mon père a pu lire dans un journal du Front National d’alors que son tortionnaire était un responsable important de la résistance de sa nouvelle région d’appartenance.

Mon père avait été libéré par les partisans de Tito, donc susceptible de ne pas être devenu suffisamment stalinien, on lui a conseillé de ne pas soulever de problême s’il voulait ne pas avoir d’ennui dans son petit commerce.

Ce que je veux montrer par ce petit témoignage, c’est que le fascisme, d’où qu’il vienne doit toujours être dénoncé vigoureusement et d’autant plus qu’il vient de militants plus ordinaires et inconscients.

J’ai traduit sur skyfall deux articles qu’il faut vraiment lire pour prendre conscience de l’impunité actuelle du fascisme vert.

http://www.skyfall.fr/wp-conte.....rdvark.pdf
http://www.skyfall.fr/wp-conte.....lecole.pdf

Il faut aussi vraiment voir la vidéo de 2010, 10:10 et celle du débat télévisé Benoît / Lipietz. C’est très inquiétant, surtout quand on voit l’impunité de Séralini, l’affaire de la mission « science citoyenne » de Lipinski au CNRS, la « transition énergétique » fondée sur l’ineptie des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique qui refroidit la planète, etc.

Leurs bases scientifiques s’évanouissent, ils sont d’autant plus agressifs politiquement et surtout les naïf militants de base. Il faut vraiment le crier haut et fort car comme disait à peu près Brecht :
« le ventre est toujours fécond d’où est sortie la bête immonde »

Courage donc à M. et Mme de Rouvex, et respect.

93.  Agamemnon | 7/05/2013 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

A cho cacao,

Vous savez les nazies n’ont pas envisagé immédiatement la solution finale. Cela fut débattu puis décidé à la conférence de Wansee en 1942. Cette décision fut le résultat d’un lent processus de maturation de l’idéologie nazie qui portait en elle cette graine génocidaire. N’importe quel autre contexte historique, un enchainement différent des évènement aurait conduit à la même issue.

Et je suis navré d’avoir à vous dire que je vois cette même graine chez beaucoup d’écolo et ils le freront d’autant plus facilement que cela sera pour une bonne cause.

94.  AlainCo | 7/05/2013 @ 18:14 Répondre à ce commentaire

Agamemnon (#93),
on oublie (l’histoire est régulièrement réécrite) que dans les années 30 c’est sur une idéologie écolo-romantique, naturiste, naturaliste…
l’Eugenisme était populaire et autant de gauche que de droite, notamment en France.

la lutte contre les OGM me rappelle, par les prétendus argument utilisés, les principes de pureté de cette triste époque…

Le romantisme agricole de cette époque résonne actuellement.
la haine du banquier aussi … les théories du complot qui circulent aussi… les égoisme financiers internationaux et intergénérationels… la peur des petits bourgeois… les théories malthusienne de l’espace vital limité…

je suis certain que si on regarge 60-80 ans plus tot il y avait les même crises ecolomalthusiennes

95.  jean | 7/05/2013 @ 20:02 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#92),

Merci pour le témoignage. Je ne crois pas que ce que nous disons soit contradictoire.

Encore une fois, la référence au nazisme est justifiée si elle fait référence à une spécificité du nazisme et non à une caractéristique de n’importe quel totalitarisme. Là, selon moi, ce n’est pas le cas.

Et cela n’enlève rien à ce que je pense de l’écologisme et des écologistes : ce sont d’abominables et dangereux connards (désolé Rouvex si vous vous rangez dans cette catégorie).

96.  Murps | 7/05/2013 @ 20:59 Répondre à ce commentaire

Alpiniste (#87),

dès que la bête aura mis un genou à terre ce sera la curée

On sera sans pitié ! Le carnage devra être le plus atroce possible !

Ouais ! quand on s’en sera occupé comme il se doit, il n’en restera plus qu’une petite tâche humide sur le sol !

😆

97.  le chti | 7/05/2013 @ 21:09 Répondre à ce commentaire

Et dans tout ça (les écolos intégristes) il y a des libertariens verts….

98.  Agamemnon | 7/05/2013 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

AlainCo (#94),

Cela était dans l’air du temps. Les nazis promulguèrent également des lois sanctionnant la cruauté contre les animaux. Paradoxale non? Mais pas étonnant si on sait que le nazisme était un néo paganisme proche de la nature avecnsampropre mythologie.

99.  minitax | 8/05/2013 @ 0:44 Répondre à ce commentaire

Encore une fois, la référence au nazisme est justifiée si elle fait référence à une spécificité du nazisme et non à une caractéristique de n’importe quel totalitarisme. Là, selon moi, ce n’est pas le cas.

jean (#95), Mais bien sûr que c’est le cas ! C’est lassant cette ignorance délibérée de l’histoire alors qu’il existe une montagne de preuves incontestables de la filiation directe des Verdâtres actuels de leurs géniteurs Nazis. Regardez par exemple sur ce site http://www.ecofascism.com d’où viennent les Grünnens allemands. Regardez comment Kurt Waldheim, un nazi fanatique, et accessoirement secrétaire général de l’ONU, a méthodiquement implanté un vaste programme écofasciste au sein de cette officine mondialiste corrompue jusqu’à la moelle. Vous ne pouvez pas dire que vous ne le saviez pas.

Goering: « La compréhension profonde de la Nature est la fondation de toutes les cultures »

Hitler : “L’Homme ne doit jamais croire qu’il a le statut de seigneur et maître de la Nature… il doit plutôt comprendre la nécessité fondamentale des lois de la Nature et comprendre à quel point, sa propre existence est subordonnée à ces lois de la lutte éternelle. »

Himmler : « L’alimentation est trafiquée, mêlée d’ingrédients supposés la faire durer plus longtemps ou l’enrichir. Nous sommes dans les mains des entreprises alimentaires qui, par la puissance de la publicité, nous prescrivent ce que nous devons manger ».

100.  de Rouvex | 8/05/2013 @ 0:49 Répondre à ce commentaire

jean (#95), On sent une violence chez vous qui doit provenir d’expériences traumatisantes bien pires que celle vécue par mon épouse… Je me trompe ?