Si les trains n’arrivent pas à l’heure …

 c'est bien connu, c'est de la faute du climat. Ainsi va l'histoire des idées, un nouveau concept surgit et tout se réécrit. Voici les meilleurs passages d'un article sur les trains qui n'arrivent  pas ou n'arriveront plus à l'heure … Le climat a bon dos …

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NB : cet article tient compte des projections officielles françaises au niveau mondial (et non régionales) transmises au GIEC en février 2012. 2 à 6° d'augmentation sont prévues d'ici 2100.

Les conséquences du changement climatique sur les conditions météorologiques en Europe sont d’ores et déjà bien identifiées dans leur typologie même si nous n’avons encore que peu d’éléments quant à leur
intensité ou leur localisation exacte. Pour un pays comme la France, elles suggèrent notamment une multiplication des événements climatiques extrêmes : précipitations intenses, conduisant à des inondations ; canicules estivales ; épisodes de grand froid.

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Afin de réduire la vulnérabilité du système ferroviaire et plus généralement du système de mobilité, les grandes entreprises de transport et les pouvoirs publics ont commencé à définir une stratégie d’adaptation de leurs activités. Au Royaume-Uni, par exemple, 550 milliards de livres (611 milliards d’euros) devront être dépensés dans les infrastructures d’ici 2050 pour les adapter au changement climatique ; par exemple, un milliard de livres devra être consacré à la protection contre les inondations d’ici à 2035, une augmentation de plus de 80 % des dépenses actuelles dans ce domaine.

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Une réflexion stratégique de cette ampleur doit être menée avec les pouvoirs publics. En France, une étape décisive a été le Grenelle de l’Environnement (2007). Il a été décidé d’élaborer un Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) pour différents secteurs d’activité, dont le domaine des transports.

Le PNACC identifie diverses actions. Il s’agit notamment d’anticiper et limiter les dégâts éventuels par intervention ex ante sur les facteurs qui vont déterminer l’ampleur des dégâts (par exemple l’urbanisation des zones à risques). Mais l’enjeu est aussi d’organiser la remise en état rapide d’équipements qui auraient subi les impacts liés au changement climatique (par exemple rétablir rapidement la distribution électrique après un événement extrême).

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Certains éléments des travaux d'anticipation fait dans d'autres pays sont ensuite décrits.

En Espagne.

L’ADIF, gestionnaire des infrastructures ferroviaires espagnoles, a cherché à identifier et évaluer les risques posés par l’augmentation de la fréquence des inondations due au changement climatique et à déterminer le degré d’urgence des actions correctives éventuellement nécessaires. Onze études de risques d’inondations dans différentes régions espagnoles ont été réalisées : dans chaque cas, un zonage des risques d’inondations a été effectué afin de connaître a priori les portions de ligne affectées par des risques accrus d’inondation ou par les mouvements des bassins versants ; une analyse paramétrique des risques est effectuée en tenant compte du degré de probabilité du déclenchement d’une catastrophe par les mouvements de terrain ou l’action des eaux et de la gravité des endommagements ; ensuite, une étude détaillée des éléments des infrastructures ferroviaires (terrassements, ponts, tunnels) a été entreprise afin d’examiner l’impact d’une inondation sur l’état de chacune de ces structures et de mettre en œuvre les différentes stratégies et mesures pour prévenir ou atténuer les impacts, sans omettre le maintien de l’équilibre naturel du système hydrologique.

Au Japon.

Des mesures particulièrement intéressantes sont mises en place ou sont en cours de développement par Japan Railways (JR). JR Central a constaté une augmentation de la température des rails ces dernières années (plus de 60°C). Pour éviter le gauchissement de la voie, la maintenance des longs rails soudés et des joints de rail doit être renforcée. Les procédures de mesures, les méthodes pour la maintenance spécifiques pour cette période de l’année à forte chaleur sont mises en place par l’exploitant. Afin d’atteindre le « zéro accident » dû au gauchissement de la voie, les structures de voie nécessitant une maintenance renforcée sont identifiées ainsi que le type de maintenance à effectuer. La température maximale estimée, qui était fixée à 60°C, est modifiée à 65°C. Des changements dans la gestion des longs rails soudés par rapport à cette augmentation de la température sont étudiés par JR East. La révision des analyses du degré de sûreté au niveau des fixations de traverses est également étudiée. JR West met également en place des mesures pour prévenir le gauchissement de la voie. Un véhicule de maintenance avec caméra CCD pour détecter l’ouverture du joint a été développé. Des dispositifs pour la mesure d’écartement de la voie ont également été testés. JR Kyushu et JR Shikoku ont également mise en place une optimisation des opérations des changements des rails afin de diminuer les accidents lors de grandes chaleurs mais également les grands froids.

Au Royaume Uni.

JOurdanFR1
(Source : Network Rail, octobre 2010)

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 Pour la SNCF.

Le cœur de cette stratégie repose sur une série de mesures « sans regret », c’est-à-dire des mesures dont le bilan coût / bénéfice demeure favorable quel que soit le rythme d’évolution du climat.

JOurdanFR2
(Source : SNCF 2012)

Nb : les infrastructures relèvent de Réseaux ferrés de France.

(Source)

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106 Comments     Poster votre commentaire »

51.  savoy | 28/05/2013 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

Millevaches (suite)

vache est une altération du mot bache : le b est devenu v

De l´ancien français bachas, bachat, « auge », bachasse, « cuvette, bassin de fontaine, auge dans laquelle on fait boire les chevaux », bache, « goulet, tranchée pour conduire l´eau », bas latin bachassium, bacharium, « auge en bois ou en pierre », bas latin baccum, latin vulgaire baccus, « récipient », celtique *bac, « creux, cavité, bassin ».

52.  Laurent Berthod | 28/05/2013 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

savoy (#50),

A Lyon le Bachut est le carrefour où autrefois, à l’entrée et à la sortie de la ville, les chevaux venaient s’abreuver. Je crois bien qu’à Lyon on parlait la langue d’oïl car la limite linguistique passait un peu plus au sud.

53.  Laurent Berthod | 28/05/2013 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#47),

Ben c’est pas tout à fait ce qu’on lit dans Wikipedia : « Les formes de latin regroupées sous cette appellation sont des versions intermédiaires entre les versions dites classique et le médiéval (…) Le bas latin a ensuite servi au cours des siècles suivant à la construction de vocables pour les langues romanes. »

Bon, mais je ne fais pas trop confiance non plus à Wikipedia.

Je n’ai toujours pas compris si mille veut dire montagne en langue d’oc. Je dois être bouché.

54.  savoy | 28/05/2013 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

Dans millevaches, mille désigne le chiffre mille, millevaches désignent un plateau aux mille sources.

55.  Nicias | 28/05/2013 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

D’après wikipédia:

Le plateau de Millevaches tire son nom de celui d’une commune dont le chef-lieu regroupe, aujourd’hui, moins de 1002 habitants.

A priori, le nombre de bêtes à cornes n’explique en rien sa dénomination. D’autres origines ayant le sens de « lieu élevé et vide » sont plus favorablement avancées avec, pour certains auteurs, la possibilité qu’elles s’entrecroisent. L’étymologie du terme local vacca lui attribue des origines celtes ou encore de langues germaniques : batz, qui voudrait dire « source », pour former le nom mille vacca, « mille sources », qui aurait donné par extension « Millevaches ». Cette étymologie est très populaire et très utilisée dans la communication et par le tissu collectif — mettant en valeur les ressources naturelles en eau ; le plateau de « Mille Sources » étant aussi appelé le « château d’eau de la France » — mais se retrouve contestée par une absence de référence historique ou linguistique reconnue.

Déjà, en 1908, le géographe Onésime Reclus écrivait :

« Le nom singulier de Millevaches, digne de la Suisse pastorale et laitière, vient probablement d’un calembour involontaire ; d’un très vieux terme quelconque d’une langue quelconque jadis parlée sur notre sol par une nation quelconque anéantie depuis ; de la désignation primitive, un jeu de mots fit des syllabes néo-latines exprimant une idée tout autre que celle que contenait l’ancien radical. Ceci est commun dans tous les pays qu’habitèrent successivement divers peuples parlant des idiomes parfois très différents de vocabulaire et d’esprit. »

Cependant Reclus était géographe et non pas linguiste, aussi, selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, le mot pourrait être composé à partir de l’étymon gaulois melo, signifiant « lieu élevé, montagne », et de l’adjectif latin vacua, « vide, abandonnée ». Pour Jean Costes, le sens de « lieu désert » se retrouverait dans l’ancien français qui devrait étymologiquement se lire : mi (« au milieu » [Miu en occitan, Miuvachas pour Millevaches]), le (article), vaque (« lieu inhabité »).

Ernest Nègre se base sur la forme latinisée mille vacce (vers 1315), et l’explique par l’occitan mila, « mille », et vacas, « vaches », qui décrit de manière imagée la topographie environnante, c’est-à-dire « des blocs de granite nu, groupés comme des troupeaux de vaches » (cf. l’étymologie de mascaret). Une légende s’était en effet formée où « une bergère mal inspirée aurait donné au diable ses mille vaches rendues indociles par l’orage, qui les aurait, l’une après l’autre, transformées en rochers. » Cette légende rejoint différents récits populaires locaux évoquant des troupeaux figés en pierre comme celui de la bergère frivole et de ses cent vaches (au lieu-dit « Les Cents Pierres » du Longeyroux).

La forme mentionnée au XVIIe siècle, miauvatsas, a servi d’appui à la légende des étymons vatz et batz, « sources », par ailleurs totalement inconnus des dictionnaires des langues celtique et germanique. En réalité, elle traduit graphiquement un phénomène phonétique propre à l’occitan du bassin de Brive, à savoir l’affriquée [ts] de vachas. Pierre Bec cite précisément l’exemple vacha, « vache », qu’il transcrit [vatsa] en phonétique.

Un cheval limousin et son petit.

56.  JG2433 | 28/05/2013 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

Nicias (#55),

Un cheval limousin et son petit.

😯

57.  de Rouvex | 28/05/2013 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

Nicias (#55), Wiki reprend un peu de ce qu’on peut lire dans tous les bouquins -et ils sont nombreux- qui traitent du sujet : avec la cueillette et l’identification des champignons, la discussion sur l’origine du nom de cette commune (où je vends de jolies maisons entre parenthèse !) est un sujet de discussion et de littérature inépuisabel, chacuna ayant son avis sur le sujet !

’étymon gaulois melo, signifiant « lieu élevé, montagne »

Mille excuses, c’était du gaulois !

58.  André | 29/05/2013 @ 0:56 Répondre à ce commentaire

savoy (#51),

Le scout que j’ai été il y a si longtemps appelait « vache à eau » l’espèce de sac en toile qui permettait d’avoir de l’eau au camp !

59.  Laurent Berthod | 29/05/2013 @ 0:59 Répondre à ce commentaire

Nicias (#55),

Cependant Reclus était géographe et non pas linguiste

Ben alors ça, rien qu’à lire la citation de Reclus, qui précède juste cette proposition, on n’aurait jamais cru qu’il n’était pas linguiste ! 😈

de Rouvex (#57),

C’est bien ce que je disais, peut être pas tout à fait du patois, mais au moins du pidgin, un mot métissé de gaulois et de bas-latin !

NB Patois ça n’est jamais que la langue parlée au pays, non ?

60.  de Rouvex | 29/05/2013 @ 1:32 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#59), le patois était encore parlé il y a peu et l’est même encore chez les vieux, qui, contrairement aux universitaires qui l’appellent l’Occitan, l’appellent, eux, le patois. Mais le gaulois n’est plus parlé depuis.. un certain temps !

61.  Laurent Berthod | 29/05/2013 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#60),

Il y a de belles pages dans Claude Duneton sur le patois limousin.

62.  de Rouvex | 29/05/2013 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

André (#58), C’est certainement dû au fait qu’on utilisait une panse (ou une autre partie des viscères) de vache pour les fabriquer à l’origine.

63.  papijo | 29/05/2013 @ 12:16 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#60),
Quand j’étais gamin, il y avait chez moi pas mal de vieux qui ne parlaient pas français, même s’ils le comprenaient. Nous, les gamins c’était l’inverse. On leur parlait français, et ils nous répondaient en patois et la conversation continuait comme çà ! Il y avait des exceptions: je me souviens d’un gamin de 4 ou 5 ans qui m’avait abordé en patois, alors que j’avais plus de 20 ans, donc autour de 1970

64.  de Rouvex | 29/05/2013 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

papijo (#63), Dans quelle région ?

65.  JG2433 | 29/05/2013 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#29),

ne confondriez-vous pas météo et climat ?

Et oui… c’est pourtant bien connu ! :roll:

Le froid, c’est la météo
Le chaud, c’est le climat.

En attendant le retour de la chaleur estivale, il faut bien sûr que les professionnels s’adaptent.

http://www.sudouest.fr/2013/05.....0-4344.php

P.S. : L’achat de skis de randonnées ou de raquettes à neige à l’automne dernier aurait été un investissement rentabilisé pour tous les adeptes des loisirs de montagne.

66.  papijo | 29/05/2013 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#64),
Le Bas-Quercy (20 km au nord-est de Montauban). Bon d’accord, ce n’est pas une région réputée pour son modernisme !

67.  de Rouvex | 29/05/2013 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

papijo (#66), comme le Limousin, d’ailleurs !

68.  Alpiniste | 29/05/2013 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#65),

P.S. : L’achat de skis de randonnées ou de raquettes à neige à l’automne dernier aurait été un investissement rentabilisé pour tous les adeptes des loisirs de montagne.

Pour sûr !
Il n’y a qu’à voir par exemple l’image donnée par cette webcam aujourd’hui à la Jaunpass en suisse à 1500m d’altitude seulement.
Sans commentaires…

69.  André | 30/05/2013 @ 1:28 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#62),
On les achetait chez « Au Vieux Campeur » à Paris, et elles étaient vendues sous ce nom.

70.  pastilleverte | 30/05/2013 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Merci à nos linguistes distingués,
mais,
finalement,
« Millevaches » ça veut vraiment dire quoi ???
Bon, je me retire
Adichat

71.  de Rouvex | 30/05/2013 @ 9:53 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#70), en fait, personne ne le sait, et tout le monde a son avis sur la question. Que dire de plus ? Il y a longtemps que j’ai abandonné la question !

72.  pastilleverte | 30/05/2013 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#71),
je vous offre un scoop, ça veut dire :
recouvert de neige en plein mois de mai (2013)
à cause du réchauffement climatique anthropique (dont rôts des « vaches »…)

73.  de Rouvex | 30/05/2013 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#72),

recouvert de neige

Vous confondez avec la Suisse ! Non, pas recouvert de neige, juste quelques flocons !

74.  pastilleverte | 30/05/2013 @ 21:09 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#73),
désolé, manque d’attention de ma part…
c’est la faute au réchauffement climatique !

75.  DURAMEN | 31/05/2013 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#70),
Montagne aux mille sources!
Je connais un village dans la Drôme qui au XIXème se nommait La Vache.
A l’époque les édiles ont tout fait pour obtenir de leur député le changement de ce nom. Le terme vache était pris au premier sens bovin, ces villageois en étaient honteux. Le site de ce village est un point de convergence où l’eau abonde, il se nomme maintenant Beauvallon.
De Gaule disait bien que les français sont des veaux…

76.  scaletrans | 31/05/2013 @ 12:22 Répondre à ce commentaire

DURAMEN (#75),

Le musée dont je m’occupe, à la limite du 35 et du 44, est voisin d’un village du nom de Soulvache… Et fait, après recherches, il s’agit de la corruption du mot « Sous le Val ». Comme quoi…

77.  M.Shadok | 1/06/2013 @ 2:26 Répondre à ce commentaire

DURAMEN (#75),

Montagne aux mille sources!

Houla, c’est bien péremptoire, ça !

Typique d’un argument du gièque…

L’étymologie, surtout celle des noms propres, est très loin d’être une « science » exacte.
Donnez moi donc déjà celles de « arobase » ou de « esperluette ».

78.  de Rouvex | 1/06/2013 @ 10:06 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#77), C’est en tout cas l’expression la plus couramment utilisée ici à tout bout de champ : le péremptoire sied bien au tourisme et à la politique locale !

79.  jeff hersson | 1/06/2013 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#35), Vous savez, les boites privées qui reconstruisent les voies maintenant en France ne se gênent guère et font exactement la même chose. Je ne vous raconte pas les retouches que nous avons dû faire sur la ligne TGV Bourg-Bellegarde, quelques mois à peine après sa mise en service !

80.  jeff hersson | 1/06/2013 @ 12:32 Répondre à ce commentaire

Et sinon, apprendre à vos réinsérés de se servir d’une équerre et de creuser un peu plus dans le sol pour abaisser les traverses plutôt que de meuler le rail, ils comprennent pas, ça ? :mrgreen:

81.  de Rouvex | 1/06/2013 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

savoy (#51), d’où « vasque ». En geo physique, on dit alvéole.

82.  scaletrans | 1/06/2013 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

jeff hersson (#80),

C’est au-dessus de leur compréhension, encadrants compris sad

83.  M.Shadok | 2/06/2013 @ 2:05 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#78),
😉

84.  M.Shadok | 2/06/2013 @ 2:09 Répondre à ce commentaire

Après le CO2, voilà-t-y pas que le sable va venir à nous manquer :

sur Arte-TV

Y’en a qui n’ont vraiment peur de rien…

85.  de Rouvex | 2/06/2013 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#84), J’ai réagi comme vous en entendant ça l’autre jour ! Mas il s’agit de certains sables utilisés dans l’industrie (verre, béton) et pris en particulier sur des plages ! Celui du Sahara, bien abondant, n’est pas concerné ! smile

86.  Nicias | 2/06/2013 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#84),

ça se regarde comme un nanard, j’ai beaucoup rit !

87.  de Rouvex | 2/06/2013 @ 15:05 Répondre à ce commentaire

Nicias (#86), ri

88.  Bob | 2/06/2013 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#85),
Le sable des déserts, constitué de microbilles sphériques (100 microns de dia.), très lisses, est aussi impropre à la construction. Le Qatar, DubaÏ etc. en font venir par bateaux.

89.  de Rouvex | 2/06/2013 @ 17:09 Répondre à ce commentaire

Bob (#88), impropre, oui, à ce qu’il semble, pour la construction, comme je le disais. Mais alors, pourquoi en font-il venir ???

90.  Bob | 2/06/2013 @ 17:31 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#89),
Il font venir du sable propre à la construction. Du sable de rivière (je crois).

91.  minitax | 2/06/2013 @ 17:56 Répondre à ce commentaire

Le sable des déserts, constitué de microbilles sphériques (100 microns de dia.), très lisses, est aussi impropre à la construction.

Bob (#88), oui mais bon, en même temps, c’est télé-poubelle ARTE qui l’a dit hein !

92.  Bob | 2/06/2013 @ 19:01 Répondre à ce commentaire

minitax (#91),
Je ne savais pas qu’ARTE avait dit ça. Je lai appris il y a quelques années avec quelques collègues qui s’occupaient de ces problèmes:
Les bétons modernes les plus résistants nécessitent des mélanges de granulats de différentes taille pour maximiser la quantité de roches et minimiser la quantité de liant. C’est un problème subtil de mathématiques qui conduit à des d’empilements dits appoloniens, d’Apollonius, célèbres en théorie des fractales.

En pratique on essaie d’utiliser toute une gamme de granulométrie dont la plus fine s’appelle la fumée de silice.
Mélanger tout ça avec un liant est aussi un problème délicat.

Bref, le béton fait avec des particules lisses et étonnamment monodisperses comme celles du sable des désert, ça ne vaut pas un clou.
Par contre, les sables des déserts souvent transporté par des vents de 100+km/h sont d’excellents abrasifs. C’est pour ça que je me demande encore comment feu DESERTEC aurait pu tenir le coup.
Sans compter les dunes qui se déplacent en permanence et que l’on est bien en peine d’arrêter.

93.  the fritz | 2/06/2013 @ 19:32 Répondre à ce commentaire

Bob (#92),
Tout cela c’est de la foutaise ; avec l’exploitation des sables bitumineux , le pétrole coulera d’un côté et le sable propre de l’autre

94.  mathurine | 2/06/2013 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

Pour en revenir aux trains et à la SNCF,voilà ce que j’ai trouvé sur le site Voyages Sncf
http://actioncarbone.org/voyages-sncf/
Ils feraient mieux de se concentrer sur leurs trains……

95.  M.Shadok | 3/06/2013 @ 3:20 Répondre à ce commentaire

Bob (#92),
Alors ouvrons une entreprise de concassage de sable !

Le marché est Hénorme et la technique ne me semble pas trop-trop compliquée (des petits n’enfants chinois payés au lance-pierre avec des petits marteaux (et du sparadrap pour les coups sur les doigts !) par exemple 😉

Sérieux : ça ne me paraîtrais pas très difficile d’industrialiser, tout ça… ou alors, j’ai rien compris !

96.  minitax | 3/06/2013 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

Quand Coluche faisait le sketch : « les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs », c’était donc pas une blague.

97.  Clem | 3/06/2013 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

minitax (#96), J’ai tout de suite pensé à ça.

98.  Murps | 3/06/2013 @ 18:10 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#95),

(et du sparadrap pour les coups sur les doigts !)

Quoi ? une couverture sociale ? Et puis quoi encore ?
C’est du communisme !
Qu’ils se sucent les doigts pendant les pauses, ça suffira.
😆

99.  minitax | 3/06/2013 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

M.Shadok (#95), Murps (#98), pour la petite histoire, j’ai vu de vrais casseurs de cailloux aux bords des routes, pas en Chine mais au Vietnam (voyage de 1996). On trouvait des familles entières dont la hutte qui leur sert d’habitation n’est pas trop loin du tas de pierres sur lequel ils travaillent. Ma femme avait pleuré toutes les larmes de son corps en voyant ça, tout ce qu’on pouvait faire, c’est leur offrir nos lunettes de soleil et nos encouragements car il fallait un courage de survivant pour faire ça. Pas vraiment un sujet qui prête à la plaisanterie, je dirais…
Alors quand je vois nos escrolos faire semblant de s’inquiéter pour une hypothétique pénurie de sable pour dans un siècle, soit disant parce qu’on se développe trop et qu’on construit trop, j’ai des envies de meurtre.

100.  Murps | 3/06/2013 @ 20:14 Répondre à ce commentaire

minitax (#99),

Pas vraiment un sujet qui prête à la plaisanterie, je dirais…

Désolé. Chacun son humour. Je ne les ai pas vus, moi, vos casseurs de cailloux.