Temps de résidence du dioxyde de carbone atmosphérique.

Traduction de Scaletrans. Grand merci.

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La courbe des essais nucléaires et son implication dans le temps de résidence du dioxyde de carbone atmosphérique.

Les études du Carbone 14 émis dans l’atmosphère par les essais nucléaires montrent que le modèle de Bern utilisé par le GIEC contredit pratiquement tous les résultats expérimentaux publiés.

Article invité de Gösta Pettersson sur WUWT.

La courbe de Keeling montre que le niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a augmenté de façon constante sur une tendance longue depuis 1958. Les tenants du réchauffement climatique anthropique (RCA) attribuent cette augmentation aux activités humaines telles que la consommation de combustibles fossiles et les modifications d’usage des terres. Les opposants à l’hypothèse RCA soutiennent que cela impliquerait que le temps de renouvellement du dioxyde de carbone atmosphérique serait d’environ 100 ans, ce qui contredit une multitude d’études expérimentales indiquant que le temps de renouvellement est d’environ 10 ans.

 

operation_crossroads_explosion_1.jpg
Test nucléaire sur l'atoll de Bikini en 1946.

Depuis sa constitution en 1988, le Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat (GIEC) des Nation Unies a négligé les temps de renouvellement relevés empiriquement, proclamant qu’il leur manque le rythme d’élimination du dioxyde de carbone anthropique de l’atmosphère. Au contraire, le quatrième rapport du GIEC prétend que l’élimination des émissions de dioxyde carbone est correctement décrite par le ‘modèle de Berne’, une modélisation du cycle du carbone conçue par d’éminents climatologues de l’Université de Berne. Le modèle de Berne présuppose que l’augmentation des niveaux du dioxyde de carbone atmosphérique est du exclusivement aux émissions anthropiques. Calibré pour s’adapter à la courbe de Keeling, le modèle stipule que la relaxation d’un train d’émissions de dioxyde de carbone est multi phase avec des composants lents suggérant un transfert lent de dioxyde de carbone depuis la surface des océans jusqu’aux grandes profondeurs. Le problème est que les observations empiriques nous racontent une histoire totalement différente.

 

Les essais de charges nucléaires au début des années soixante ont initié une expérience avec un marqueur scientifique idéal décrivant la cinétique de l’élimination de l’excès de dioxyde de carbone atmosphérique. Lorsque les essais nucléaires dans l’atmosphère cessèrent en 1963, ils avaient amené le niveau de C14 dans l’air à presque deux fois sa valeur d’origine. La relaxation de cet excès de dioxyde de carbone C14 a maintenant été observée durant cinquante ans. La figure 1 montre les résultats représentatifs issus des enregistrements expérimentaux de plus de 95% du processus de réduction.

 

bombtest-1.jpg

Le GIEC a négligé les données des essais nucléaires de la figure 1 (qui donne le rapport de C14/C12), prétendant que « une perturbation atmosphérique dans le rapport isotopique disparaît beaucoup plus rapidement que la perturbation du nombre d’atomes C14 ». Cet argument est inacceptable et certainement incorrect. La Figure 2 montre les données de la Figure 1 après changement d’échelle et correction pour les effets mineurs de dilution provoqués par l’augmentation de la concentration de dioxyde de carbone C12 durant la période examinée.

 

bombtest-2.jpg

Les séries de points expérimentaux résultants (données en noir Fig. 2) décrivent la disparition de « la perturbation du nombre d’atomes de C14 », et sont presque indistincts des données de la Fig. 1, et seront référencés comme « courbe d’essais nucléaires ».

Afin d’attirer l’attention sur la courbe des essais nucléaires et ses importantes implications, j’ai publié un trio de rigoureuses analyses cinétiques de réaction pour répondre aux controverses quant à l’interprétation de la courbe de Keeling entre les tenants et les opposants de l’hypothèse AGW.

(Note voir ci-après les liens pour les trois articles)

 

L’Article 1 du trio montre que:

  1. La courbe des essais nucléaires fournit un enregistrement empirique de la relaxation de 95% du dioxyde de carbone C14 de l’atmosphère. Comme les effets cinétiques des isotopes de carbone sont petits, la courbe des essais nucléaires peut être considérée comme représentative de la relaxation des trains d’émission de dioxyde de carbone en général.

     

  2. Le processus de disparition a la forme d’une relation mono exponentielle (courbe rouge Fig.2) et peut donc être décrit comme un simple temps de relaxation (temps de renouvellement). Au plan de la cinétique, il n’y a pas de raison valide de ne pas prendre en compte les évaluations expérimentales connues de ce temps de relaxation (5-14 ans).

     

  3. Le caractère exponentiel de la relaxation implique que le taux de disparition du C14 est proportionnel à la quantité de C14. Cela signifie que les 95% du processus de relaxation ont été régis par la concentration de dioxyde de carbone C14 selon la loi d’action de masse, sans aucune contribution décelable provenant d’évènements océaniques lents.
  4. Les prescriptions du modèle de Berne (courbe bleue Fig.2) sont incompatibles avec les observations effectuées, et sous-estiment gravement à la fois le taux et l’importance de la disparition des émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Sur la foi des prédictions du modèle de Berne, le GIEC déclare qu’il se passe quelques centaines d’années avant que les premiers 80% de dioxyde de carbone anthropique ne disparaissent de l’atmosphère. La courbe des essais nucléaires montre que cela prend moins de 25 ans.
L’article 2 de la trilogie utilise les relations cinétiques dérivées de la courbe nucléaire pour calculer dans quelle mesure le niveau de dioxyde de carbone a été affecté par les émissions anthropiques de dioxyde de carbone depuis 1850. Les résultats montrent que seulement la moitié de la tendance long terme de la courbe de Keeling a pour origine les émissions anthropiques.
Le modèle de Berne et d’autres modèles du cycle de carbone ajustés pour s’adapter à la courbe de Keeling sont régulièrement utilisés par les modélisateurs du climat pour obtenir des données estimées des niveaux futurs de dioxyde de carbone dans leurs scénarios d’émissions postulés. L’article 2 montre que les estimations ainsi obtenues exagèrent les contributions d’origine humaine aux niveaux futurs de dioxyde de carbone (et par conséquent aux températures globales) par des facteurs de 3-14 pour les scénarios représentatifs des émissions sur des périodes s’étendant jusqu’à 2100 et au-delà. Avec des valeurs étayées empiriquement, les projections des modèles climatiques montrent en fait que le réchauffement climatique dû aux émissions de dioxyde de carbone fossile restera dans des limites acceptables.

L'article 3 de la trilogie attire l’attention sur le fait que l’eau chaude retient moins de dioxyde de carbone dissous que l’eau froide. Cela signifie que le réchauffement global du 20e siècle a conduit nécessairement à un dégazage thermique de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Avec un modèle cinétique air-océan, on peut estimer l’importance de cet effet thermique en analysant la dépendance de la température aux fluctuations multi annuelles de la courbe de Keeling et la décrire en termes d’énergie d’activation du processus de dégazage.

Pour les valeurs estimées empiriquement obtenues selon les articles 1 et 3, le modèle montre que le dégazage thermique et les émissions anthropiques ont contribué à peu près à égalité à l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone sur la période 1850-2010 examinée. Durant les deux dernières décennies, les contributions du dégazage thermique ont excédé de presque 40% celles des émissions anthropiques. Ceci est illustré par les données de la Fig. 3, qui indique également que la courbe de Keeling peut être quantitativement évaluée comme les effets combinés du dégazage thermique et des émissions anthropiques.

 

bombtest-3.jpg

Les résultats de la Fig.3 appellent à une révision drastique du budget du cycle du carbone proposé par le GIEC. En particulier, la très discutée ‘chaleur manquante’ (appelée ‘chaleur terrestre résiduelle’ dans le 4ièmerapport du GIEC) peut être identifiée comme se trouvant dans l’hydrosphère ; le total des émissions absorbées par les océans a été gravement sous-estimé par le GIEC parce qu’ils ont ignoré le dégazage thermique. De plus, l’importance de l’effet du dégazage thermique met les modélisateurs du climat dans la délicate situation d’avoir à connaître quelles seront les températures futures avant qu’ils ne puissent les prédire compte tenu de l’effet de serre du aux niveaux futurs de dioxyde de carbone.

 

En accréditant le modèle de Berne et des modèles similaires du cycle du carbone, le GIEC et les modélisateurs du climat présupposent que la courbe de Keeling ne représente que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Les résultats de Articles 1-3 montrent que ce présupposé est incompatible avec pratiquement tous les résultats expérimentaux publiés reposant sur la cinétique de relaxation du dioxyde carbone atmosphérique. Aussi longtemps que les modélisateurs du climat continueront à négliger les données expérimentales disponibles sur le dégazage thermique et sur la cinétique de relaxation du dioxyde de carbone atmosphérique, leurs modèles de prévisions resteront trop biaisés pour fournir quelque conclusion significative intéressant la science ou la politique.

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Références:

Climate Change 2007: IPCC Working Group I: The Physical Science Basis section 10.4 – Changes Associated with Biogeochemical Feedbacks and Ocean Acidification

http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch10s10-4.html

Climate Change 2007: IPCC Working Group I: The Physical Science Basis section 2.10.2 Direct Global Warming Potentials

http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch2s2-10-2.html

GLOBAL BIOGEOCHEMICAL CYCLES, VOL. 15, NO. 4, PAGES 891–907, DECEMBER 2001 Joos et al. Global warming feedbacks on terrestrial carbon uptake under the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) emission scenarios

ftp://ftp.elet.polimi.it/users/Giorgio.Guariso/papers/joos01gbc[1]-1.pdf

Click below for a free download of the three papers referenced in the essay as PDF files.

Paper 1 Relaxation kinetics of atmospheric carbon dioxide

Paper 2 Anthropogenic contributions to the atmospheric content of carbon dioxide during the industrial era

Paper 3 Temperature effects on the atmospheric carbon dioxide level

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Gösta Pettersson est  professeur de biochimie en retraite à l’Université de Lund (Suède) et ancien rédacteur du Journal Européen de Biochimie comme expert en réactions cinétiques et modélisation mathématique. Ses recherches scientifiques se sont intéressées à la fixation du dioxyde de carbone par les plantes, ce qui l’a familiarisé avec le cycle du carbone, qui intéresse les climatologues et d’autres.

Liens des articles :

Article 1 http://www.false-alarm.net/wp-content/uploads/2013/06/paper1.pdf

Article 2 http://www.false-alarm.net/wp-content/uploads/2013/06/paper2.pdf

Article 3 http://www.false-alarm.net/wp-content/uploads/2013/06/paper3.pdf

@@@@@@

 

 

    162 Comments     Poster votre commentaire »

    101.  MichelLN35 | 7/08/2013 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

    Bernnard (#100),

    Je pense aussi que l’on devrait savoir qu’en faire ; mais lorsque vous dites :

    « La demi-vie du CO2 (c14) (C1) est la même que la demi-vie du CO2 (c12) (C2). »

    vous faites une erreur fondamentale car justement les processus de transferts par dissolution, par réaction chimique et par assimilation biologique, justement affectent différemment les éléments lourds et légers, que ce soit 13C ou 14C.

    La perturbation saisonnière de teneur en gaz carbonique de l’atmosphère est parallèle strictement à l’inverse de la perturbation des éléments lourds. C’est ce que montre très exactement Salby.

    Dans les deux cas, il s’agit d’une conséquence de la température qui commande le dégazage d’une part favorisé par le chaud qui en même temps défavorise les éléments lourds lors de la dissolution (loi de Henri)

    Ceci est connu depuis très longtemps sinon interprété correctement notamment dans les travaux de Revelle et eux de Keeling dans les années 50s et 60s.

    Voir les traductions en tête du fil info des sceptiques 2013 n°3 je mets le lien ci-dessous

    102.  MichelLN35 | 7/08/2013 @ 17:46 Répondre à ce commentaire

    Lien promis :

    http://www.skyfall.fr/wp-conte.....du-co2.pdf

    103.  Bernnard | 7/08/2013 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

    MichelLN35 (#101),
    Merci
    Dans ce que je disais je postulais une assimilation identique pour deux molécules ayant un atome isotopique en différence.
    Je sais que les propriétés physiques comme les densités, les tensions de vapeur, les solubilités… ne sont pas strictement identiques.

    Cela peut effectivement donner des vitesses de réactivité (chimique et/ou biologique) globales différentes surtout à cause des vitesses de transfert de phase différentes (de nature physique).

    La vitesse de réaction chimique elle même ne doit pas être différente car la chimie met en œuvre les électrons périphériques et pas les noyaux!

    Il faudrait expliquer pourquoi cette différence de réactivité chimique si elle existait!

    En tout état de cause les différences de propriétés physiques ne doivent pas être énormes entre un CO2 c12 et un CO2 c14 sachant que CO2 est une molécule linéaire apolaire.
    Avez vous des données quelque part?
    Est ce que cette différence amènerait à doubler un temps de demie vie (dans notre cas 10 ou 20ans)? On est toujours loin du siècle!

    (Pour l’eau ce n’est pas pareil à cause de la polarité due à sa non-linéarité et des liaisons hydrogènes qui modifient sérieusement les propriétés physique de l’eau normale par rapport a une eau avec des isotopes à la place de l’oxygène et/ou des hydrogènes).

    Merci pour votre lien (à venir je pense).

    104.  Bernnard | 7/08/2013 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

    Bernnard (#103),
    merci je vois le lien.
    je regarde.

    105.  Cho_cacao | 7/08/2013 @ 18:35 Répondre à ce commentaire

    Bernnard, michel etc.

    Les effets isotopiques dans la réactivité chimique existent, mais dépendent typiquement de (différence de masse)/(moyen). Ils sont importants pour les éléments légers, donc, mais pas pour les autres. Ils sont souvent négligeables pour le carbone.

    Et encore une fois, ce n’est pas ces différences qui font que le 12CO2 met plus de temps à se résorber que le 14CO2, mais plutôt le fait que l’écosystème émet des quantités importantes de 12CO2. Ceci ralentit la vitesse de décroissance de la teneur moyenne en 12CO2 dans l’atmosphère. Comme montré précédemment…

    Ceci dit, ce qui est plus intéressant en effet est de voir comment le système peut réagir à une augmentation du flux entrant de CO2, ou à des modifications de température. Que d’énigmes à encore résoudre smile

    106.  miniTAX | 8/08/2013 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

    Cho_cacao (#34), je n’avais pas vu ce post, je ne sais pas comment ça avait apparu ??? Toujours est-il que, avec maths ou pas, vous racontez toujours autant de bêtises !

    Par exemple, pour une cinétique de décomposition chimique quadratique
    dx/dt = – k x²
    la demi-vie dépend bel et bien de la condition initiale,

    Cho_cacao (#34) Déjà, une cinétique d’ordre deux ne concerne jamais une décomposition, elle fait toujours intervenir au moins deux réactifs. Ensuite, on peut effectivement calculer une demi-vie d’une cinétique d’ordre 0 ou d’ordre 2 mais justement, quand cette « demi-vie » n’est pas une constante propre au réactif (puisque dépendant de la quantité de matière), c’est une notion qui ne sert à rien et qui n’est pas utilisée en pratique. Pour une réaction d’ordre 0 par exemple (typiquement, la combustion d’une fusée) , on ne parle jamais de demi-vie vu qu’on peut directement en déterminer la durée de vie. Pour une réaction d’ordre deux, on ne parle pas de demi-vie, on se contente de donner la constante de temps de la réaction.

    Quand vous écrivez x = n0/(V+Qt), que représentent n0 et V? Votre absence de précision rend la compréhension de vos équations pour le moins confuse.

    Cho_cacao (#34), il n’y a rien de confus, n, V et Q sont les notations standard pour désigner moles et volumes, il suffit de vérifier l’homogénéité dans les formules.

    L’exemple que je vous proposais est un CSTR. Pour des gaz parfaits, en l’absence de source externe d’isotope, on aurait
    dx/dt = – 1/tau * x
    où tau est le temps de résidence.

    C’est du grand n’importe quoi ! Dans un CSTR, s’il n’y a pas de source externe d’isotope, on est forcément en condition d’équilibre donc dx/dt=0. Le temps de résidence ici ne sert à rien car il n’y a aucune réaction, et telle qu’il est utilisé dans votre formule, il démontre sans aucun doute que vous ne savez pas comment de faire un bilan cinétique. Le bilan doit se faire en transitoire et tenir compte 1)du temps de résidence 2)de la constante de temps de l’absorption du CO2 par la biosphère.

    En termes mathématiques, vous écrivez que
    (1) dx/dt = -k1*x
    où vous utilisez le “fait” que
    x = x0/(1+Q/V.t),
    ce qui signifierait que, simultanément à l’équation (1),
    dx/dt = – x0 / (1+Q/V.t)² * Q/V = – Q/(V*x0) * x² = – cst * x² (2)
    ces deux propositions sont donc incompatibles.

    Ok, j’ai fait une erreur, le bilan doit être fait en même temps, pas successivement.
    Donc je refais : pour le bilan de masse d’un réacteur CSTR : accumulation= entrée-sortie+production, on a
    VdC/dt = Qin.Cin – QoutCout -kCV (Q:débits, V:volume du réacteur, k:constante de temps d’absorption du surplus de CO2 par la biosphère, supposée d’ordre 1)
    Cout= C car CSTR, Cin =0 car on suppose que dans le CO2 réémis par la biosphère, il n’y a pas de C14
    => VdC/dt= -QoutC-kCV
    => dC/dt = -(Q/V+k)C = -(1/tau+k)C
    on considère que c’est un gaz parfait, donc
    dx/dt= -(1/tau+k)x
    donc quand on injecte un pulse de CO2 (dosé par le C14), sa disparition correspond, selon vos propres hypothèses, encore à une cinétique d’ordre 1. L’hypothèse d’un flux constant (assimilé à un réacteur CSTR) se superposant à l’absorption d’ordre 1 ne change pas l’ordre de la cinétique, il fait qu’accélérer la décroissance vers 0. Donc l’hypothèse d’un pulse qui décroît vers un état différent de zéro n’a jamais tenu la route. En clair, si on arrête subitement les émissions de CO2, l’excès revient très vite (càd quelques années, cf l’article) au taux initial d’avant émissions au lieu de « persister dans l’atmosphère pendant des centaines voire des milliers d’années » selon l’évangile réchauffiste.

    107.  miniTAX | 8/08/2013 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

    le 12CO2=y suit une loi similaire, sauf qu’il y a une source liée aux échanges avec les océans, les écosystèmes, etc. POUR FAIRE SIMPLE, disons que la source est une constante=k2

    dy/dt = k2 – k y

    Cho_cacao (#44), NON, vous n’avez toujours pas compris ou vous faites semblant de ne pas comprendre. Le sujet du débat, ce n’est pas le devenir d’une « source constante » mais le devenir d’un pulse de CO2. Ce qu’on conteste, c’est l’affirmation réchauffiste qu’un pulse de CO2 resterait dans l’atmosphère pendant des centaines voire milliers d’années ». Donc il faut faire le bilan cinétique d’un pulse et non d’une source constante. Qu’une source constante déplace l’équilibre de manière constante, il n’y a besoin d’aucune équation pour le prouver !!!

    Et par « source », on parle bien sûr de source anthropique, et non de « source par les échanges avec les océans » à laquelle il aurait fallu de toute façon associer le puits, une évidence que vous ignorez joyeusement.
    Bref, vous faites du hors-sujet intégral, je me demande si c’est par incompétence ou par malhonnêteté…

    108.  miniTAX | 8/08/2013 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

    Ceci dit, ce qui est plus intéressant en effet est de voir comment le système peut réagir à une augmentation du flux entrant de CO2, ou à des modifications de température. Que d’énigmes à encore résoudre

    Cho_cacao (#105), pfff, belle ignorance délibérée, typique du bigot réchauffiste. Car on SAIT comment le système réagit à un flux entrant en hausse : les émissions annuelles de CO2 anthropique ont doublé en 30 ans et pourtant la hausse de CO2 atmosphérique reste à peu près constant à 0,5%/an (pour info, les projections du GIEC se basent sur une hausse de 1%/an depuis des années, chacun jugera du réalisme de ses hypothèses de travail).
    Conclusion ?? (je précise qu’elle n’est pas un scoop, les réchauffistes ont eux-même fini par admettre cette conclusion, sans la crier sur les toits bien sûr).

    109.  Le chti | 8/08/2013 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

    C’est beau la science minitaxienne, on dirait du Filochar ou du Ribouldingue; le problème c’est que ça ne marche pas comme il le croit. Pour se rendre compte du temps de résidence du CO2 dans l’atmosphère, il n’y à qu’à regarder du coté des glaciations/déglaciations, voir comment c’est initié et le temps que ça prend pour atteindre un maximum glaciaire ou un maximum interglaciaire.

    110.  miniTAX | 8/08/2013 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#109), j’ai jamais dit que « ça marche comme ça ». J’ai mis en formules les hypothèses avancé par ton co-religionnaire pour montrer l’idiotie du mythe du « CO2 qui reste en l’air pendant des milliers en année ».
    Ca y est, tu as compris ou tu veux un dessin ?

    111.  Bob | 8/08/2013 @ 18:33 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#109),

    il n’y à qu’à regarder du coté des glaciations/déglaciations, voir comment c’est initié et le temps que ça prend pour atteindre un maximum glaciaire ou un maximum interglaciaire.

    Question science-pieds nickelés, la votre n’est pas mal non plus.

    Un article vient de paraître dans Nature qui explique les mécanismes glaciation-déglaciation à la Milankovitch à partir du rebond isostatique glaciaire (et non pas du CO2).:

    Insolation-driven 100,000-year glacial cycles and hysteresis of ice-sheet volume

    Extrait :

    « By contrast, the spectral peak of ,100-kyr cycles is greatly reduced, and permanent large ice sheets remain, with the imposition of instantaneous isostatic rebound (Fig. 1f). This result supports the idea that the crucial mechanism for the 100-kyr cycles is the delayed glacial isostatic rebound 14,15, which keeps the ice elevation low, and, therefore, the ice ablation high, while the ice sheet retreats. We note, however, that CO2 variations can result in amplification of the full magnitude of ice-volume changes during the 100-kyr cycles, but do not drive the cycles

    Et à la fin du résumé :

    « Carbon dioxide is involved, but is not determinative, in the evolution of the 100,000-year glacial cycles. »

    Il faut suivre, il faut suivre et ne pas se contenter des fables AlG*riennes cent fois répétées sur Internet.

    .

    112.  Cdt TSM Michel e.r. | 8/08/2013 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#110),

    Pourquoi perdre son temps à lire les message du Chti, sachant que son seul but est de perturber les discussions et faire mousser Son Insignifiance.
    Et pire, chaque fois qu’on lui répond cela lui permet de rebondir souvent sur un détail sans importance.

    DNFTT

    P.S. : J’abandonne les peudos en « M ». Désormais je poste à visière découverte.

    113.  Ferdinand Engelbeen | 8/08/2013 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

    Sorry that I have to write in English, my French is good enough to read and speak (in general) but I lack some practice in writing (worked all my working life in The Netherlands)…

    I have reacted on the thesis of Pettersson at WUWT in several comments. The main comment is here:
    http://wattsupwiththat.com/201.....nt-1363957

    The problem is that the fate of 14CO2 is different from 12CO2 as result of the exchanges with the deep oceans: what goes in the deep oceans as 12CO2 and 14CO2 is the ratio after the 1960’s bomb spike. What comes out is the ratio of 1000 years ago (minus the decay of 14CO2). While the 12CO2 return is a little smaller than what is going into the deep oceans, the return of 14CO2 is much smaller. Thus the decay rate of 14CO2 is much faster than of 12CO2, which represents near 99% of all CO2 in the atmosphere…

    Here a scheme that shows fluxes of total CO2 (based on the NASA estimates) and concentrations of 14CO2 at the peak of the bomb spike in 1960:
    http://www.ferdinand-engelbeen.....i_1960.jpg

    As you can see, what goes into the deep oceans is 100% of the bomb spike 14CO2 level, what comes out is 45%, while for the 12CO2 mass transfer it is 100% in, 97% out. Quite a difference…
    For the year 2000, it is:
    http://www.ferdinand-engelbeen.....i_2000.jpg

    The same happens with the 13CO2/12CO2 ratio from fossil fuel burning: only one third of the theoretical reduction of 13CO2 is found back in the atmosphere, as the deep oceans replace part of the atmospheric CO2 with 13CO2 enriched one. Here a graph that shows what happens for different exchange rates with the deep oceans:
    http://www.ferdinand-engelbeen.....r_zero.jpg

    That means that an isotopic change of 13CO2 is three times faster than the reduction of any injection of extra total CO2 in the atmosphere.

    The real fate of an excess amount of CO2 in the atmosphere above (temperature dictated) equilibrium is a sink rate of about 4 GtC/year for 212 GtC (100 ppmv) above equilibrium. Or an e-fold time of 212/4 = 53 years or a half life time of ~40 years. Over three times slower than the 14 years of the bomb spike e-fold decay, but much faster than the IPCC’s Bern model, which may hold up if we burn far more coal and oil and gas than we have done until today. In the latter case (3000-5000 GtC extra emissions as CO2), some current sinks may get saturated, for which there is no sign today or in the foreseeable future.

    Best regards,

    Ferdinand Engelbeen

    114.  miniTAX | 8/08/2013 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

    vous faites une erreur fondamentale car justement les processus de transferts par dissolution, par réaction chimique et par assimilation biologique, justement affectent différemment les éléments lourds et légers, que ce soit 13C ou 14C.

    MichelLN35 (#101), la discrimination des isotopes O16 et O16 des précipitations n’est pas comparable à celle (inexistante) entre C14/C12 ou C13/C12 car le cycle hydrologique est bien plus rapide et intense (quelque jours et sur des quantités des centaines de x le CO2) que le cycle carbone. Il y a ce papier qui montre comment les isotopiques sont discriminés (ils parlent de « fractionnement »), par différents réservoirs, en théorie, mais qui finit par avouer, dans la plus belle novlangue réchauffiste, que les deltas mesurés, pour C3/C12 en tout cas sont tellement petits (attention, c’est en unité relative VPDB, cf papier, à ne pas confondre avec des deltas en %) qu’on ne peut… rien dire. C14/C12 n’est même pas mentionné car c’est encore moins fractionné que C13/C12.

    115.  miniTAX | 8/08/2013 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

    Cdt TSM Michel e.r. (#112), Bonjour Commandant. J’espère que vous avez bien récupéré et vous souhaite bonne santé 😉

    116.  Cdt TSM Michel e.r. | 8/08/2013 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#114),

    Je récupère doucement.
    A cause de mon anémie, taux de globules rouges passé de 5 au lieu de 12 le 20/06 à 10 après plusieurs transfusion, ce qui est déjà beaucoup mieux même si je suis sous la normale, je suis faible et vite essoufflé.

    Je dors à nouveau sans m’assommer de somnifères. Il m’est même arrivé de dormir 12 heures d’affilée.

    Pour la chimio, après une première séance il y a deux semaines et demi, je ne sens pas encore d’effet secondaires. Pourvu que cela dure.

    Amitiés,

    Jean-Claude

    117.  Le chti | 8/08/2013 @ 22:04 Répondre à ce commentaire

    Bob,

    Vous devriez lire l’étude et ensuite me dire en quoi elle peut avoir un rapport avec la durée de vie du CO2 atmosphérique. Vous êtes totalement hors-sujet mon vieux. Pour vous donner un indice, les auteurs ont fait une simulation avec un taux de CO2 fixe….

    118.  Cdt TSM Michel e.r. | 8/08/2013 @ 22:29 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#116),

    Merci de vos judicieux conseils. Sans eux que ferions-nous, pauvres vieux et incultes que nous sommes.
    Nul que nous en tiendrons compte pour notre plus grand profit 😆

    119.  Bob | 8/08/2013 @ 22:51 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#116),

    les auteurs ont fait une simulation avec un taux de CO2 fixe….

    Un autre indice :
    En effet, et ça marche.
    Pas besoin d’un taux de CO2 variable.
    ça en dit long sur vos élucubrations.

    120.  miniTAX | 9/08/2013 @ 0:08 Répondre à ce commentaire

    Je dors à nouveau sans m’assommer de somnifères. Il m’est même arrivé de dormir 12 heures d’affilée.

    Cdt TSM Michel e.r. (#115), pour quelqu’un qui a l’habitude de dormir juste quelques heures par jour, 12h de sommeil d’affilée, ça ressemble à des effets secondaires. Je vous le souhaite en tout cas, ce serait impeccable.
    Car les effets secondaires auxquels je suis habitués (pas personnellement, heureusement), c’est une grosse perte d’appétit.
    En tout cas, bon courage.

    121.  Cdt TSM Michel e.r. | 9/08/2013 @ 0:44 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#119),

    Je vous propose de continuer au Bistrot pour ne pas encombrer ce fil avec des HS

    122.  Cho_cacao | 9/08/2013 @ 9:37 Répondre à ce commentaire

    Cher minitax,

    pour une raison ou une autre, mes posts mettent des plombes à apparaître ! Toujours est il que vous vous plantez (une fois de plus)complètement, comme je vais le montrer ci-dessous. Alors, par pitié, quittez vos expressions grandiloquentes et refaites un peu de maths…

    Reprenons point par point…

    Déjà, une cinétique d’ordre deux ne concerne jamais une décomposition, elle fait toujours intervenir au moins deux réactifs.

    De façon générale, la cinétique d’une décomposition peut être caractérisée par un ordre quelconque, à déterminer expérimentalement. Cet ordre peut être entier ou non, inférieur ou supérieur à 1. La décomposition peut faire intervenir un ou plusieurs réactifs. Voici un exemple où on observe des ordres non-entiers. La décomposition de HI est de second ordre. Tiens, c’est étonnant, vu que vous essayez de nous convaincre que cela n’existe pas ? Bon, alors, vous avez peut-être votre petite définition bien à vous de ce que « décomposition » veut dire, qui diffère de celle utilisée dans l’ensemble du monde académique. Si c’est le cas, veuillez svp préciser la différence.

    Moi : Quand vous écrivez x = n0/(V+Qt), que représentent n0 et V? Votre absence de précision rend la compréhension de vos équations pour le moins confuse.

    miniTax, il n’y a rien de confus, n, V et Q sont les notations standard pour désigner moles et volumes, il suffit de vérifier l’homogénéité dans les formules.

    Première remarque : si vous parlez de trois variables (n,V,Q) et donnez ensuite deux quantités leur correspondant (moles et volume), on reste toujours dans l’imprécision. Deuxième remarque, et je ne vois pas très bien comment vous allez vous en sortir, vous dites dans ce post

    On raisonnera plutôt en fraction molaire x… x=n0/(V+Qt) = x0/(1+Q/V.t)

    Alors, réfléchissons un peu… une fraction molaire, ça n’a pas d’unités. Des moles c’est, ben oui, en moles. Et le volume, disons en litres. Vous essayez donc de nous convaincre en débitant une formule qui ne respecte même pas les unités des grandeurs qui s’y trouvent ? x0 serait la fraction molaire initiale, donnée par n0/V qui est en mol/L ? Sérieusement, tout cela me paraît très amateur, pour ne pas dire totalement incorrect.

    Dans un CSTR, s’il n’y a pas de source externe d’isotope, on est forcément en condition d’équilibre donc dx/dt=0. Le temps de résidence ici ne sert à rien car il n’y a aucune réaction.

    Un CSTR n’est pas spécialement à l’état stationnaire. Le temps de résidence n’a par ailleurs rien à voir avec la présence d’une réaction… C’est une constante liée au flux d’entrée. Si vous n’êtes pas d’accord, allez le dire à Epstein et Showalter, deux « papes » de la cinétique moderne

    Ok, j’ai fait une erreur, le bilan doit être fait en même temps, pas successivement.
    Donc je refais : pour le bilan de masse d’un réacteur CSTR : accumulation= entrée-sortie+production, on a
    VdC/dt = Qin.Cin – QoutCout -kCV (Q:débits, V:volume du réacteur, k:constante de temps d’absorption du surplus de CO2 par la biosphère, supposée d’ordre 1)
    Cout= C car CSTR, Cin =0 car on suppose que dans le CO2 réémis par la biosphère, il n’y a pas de C14
    => VdC/dt= -QoutC-kCV
    => dC/dt = -(Q/V+k)C = -(1/tau+k)C

    Bigre… en fait, nous arrivons à la même conclusion ! Si ce n’est que vous devez nous expliquer la différence entre « Qout » et « k ». je regroupe les deux dans une seule constante, ce qui donne la demi-vie de 10 ans environ, comme cité plus haut.

    Donc l’hypothèse d’un pulse qui décroît vers un état différent de zéro n’a jamais tenu la route.

    C’est bien pour cela que je n’ai jamais affirmé ce que vous dites. Le 14CO2 tend vers zéro, car il n’y a plus de source de 14C. Mais la quantité TOTALE de CO2 décroît plus lentement que le pulse car IL Y A UNE SOURCE de 12CO2 provenant de la biosphère. Je l’ai montré mathématiquement, plusieurs fois, j’ai même montré des graphes pour illustrer cela. Alors, svp, montrez-moi ce qui ne va pas dans la démonstration et nous pourrons en reparler.

    123.  Le chti | 9/08/2013 @ 10:50 Répondre à ce commentaire

    Bob,

    Le problème c’est que la réalité est tout autre, le taux de CO2 varie lors des glaciations/déglaciations. Ce que suggère l’étude c’est que le CO2 n’est pas à l’origine des glaciations/déglaciations, confirmant par là les travaux de Caillon et al pour ne citer qu’eux. Le CO2 agit comme rétroaction mais pas comme forçage. Ce qui n’est pas le cas de nos jours.

    Mais vous ne m’avez pas répondu sur le lien entre cette étude et la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère.

    124.  Alpiniste | 9/08/2013 @ 11:14 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#121),

    Le CO2 agit comme rétroaction mais pas comme forçage.

    Admettons. Et comme d’après vos copains du Giec, il y a une deuxième rétroaction positive qui s’enclenche (la vapeur d’eau), pourquoi le système s’arrête-t-il à un moment donné pile-poil à la bonne température au lieu de diverger vers la poêle à frire (selon l’expression de monsieur l’ambassadeur des pôles) ou la marmite bouillante ?

    125.  Bob | 9/08/2013 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#121),

    Mais vous ne m’avez pas répondu sur le lien entre cette étude et la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère.

    Ai-je dis qu’il y en avait un ?
    Relisez avec le doigt et haute voix. Lentement.

    126.  Nicias | 9/08/2013 @ 13:06 Répondre à ce commentaire

    Ce que montre les glaciations/déglaciations est que le CO2 reste longtemps dans l’air pendant une glaciation (aux incertitudes de datation près…).
    Elle montrent aussi que le CO2 n’empêche en rien la terre de se refroidir et que la couverture glaciaire est très bien corrélée avec la température. Comme un interglaciaire court (peu d’accumulation de glace) conduit à une chute de la température d’autant plus rapide lors de la glaciation qui suit, le sens de causalité est probablement celui indiqué par l’article cité par The Fritz.
    On laissera Le Chti croire jusqu’à sa mort au rôle du CO2 dans tout cela.

    127.  MichelLN35 | 9/08/2013 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#113),

    Merci pour la référence très carbocentrique. Mais voici un ensemble de publis qui montrent à mon avis au contraire que la dissimulation sur l’efficatité thermométrique du 13C est bien organisée pour que l’on n’y mette pas son nez.

    Mon attention a été attirée surtout après la révélation de Lüning et Vahrenholt des travaux de Kittagawa et al., j’ai par la suite un peu approfondi et découvert que tout est très clair depuis longtemps.

    Le titre de la publi proposée est d’ailleurs explicite puisqu’il parle de l’inefficacité des isotopes dans la mesure climatique GLOBALE, ce qui est vrai, mais cela ne veut pas dire que cette mesure ne puisse pas être très pertinente et précise au niveau local, comme l’a parfaitement montré Kittagawa (voir trduction et références dans la rubrique autres textes et traductions).

    Mais tout le monde climatique anté-alarmiste était au courant, surtout celui qui est devenu très alarmiste après 1989. Par exemple, les évolutions saisonnières du CO2 atmosphérique et de sa variété 13C en parfaite antiphase démontrait clairement l’influence de la température sur la dynamique des échanges atmosphère x océan.

    Voir ici dans des manuels :
    http://cio.eldoc.ub.rug.nl/FIL.....eeling.pdf

    http://www-naweb.iaea.org/napc.....06-Frh.pdf

    Ensuite pour étendre ces observations à la période historique il suffit d’avoir une trace fiable et les cernes des arbres en sont une parfaite à condition d’être calibrée, ce qu’a fait Kittagawa.

    Je trouve cette démarche très convaincante.
    Cordialement

    128.  miniTAX | 9/08/2013 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

    pourquoi le système s’arrête-t-il à un moment donné pile-poil à la bonne température

    Alpiniste (#122), le système, tel que représentés par TOUS les modèles climatiques actuels ne s’arrête pas à une certaine température justement, il diverge méchamment et systématiquement dès que la rétroaction est positive (cf par ex. climateprediction.net)
    C’est juste que la FARCE se garde bien de nous le dire.

    129.  Alpiniste | 9/08/2013 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#126),
    Et ben heureusement que nos ancêtres n’avaient pas encore mis au point les modèles climatiques il y a 15.000 ans à la sortie de la dernière glaciation, sinon la t° aurait continué de monter jusqu’à ébullition et vaporisation complète des océans et on ne serait pas ici pour en parler !
    😯

    130.  miniTAX | 9/08/2013 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

    Alpiniste (#127), ce qui m’épate toujours, c’est le(s) formidable mécanisme qui maintient la Terre dans un état homéostatique remarquablement robuste (moins de 0,5°C de fluctuation annuelle autour de la moyenne !), malgré les énormes perturbations qu’elle subit : la variation d’albédo due à l’asymétrie des surfaces émergées entre l’HN et l’HS, l’influence de la lune sur les ondes atmosphériques et donc sur la position du courant-jet, la variation de presque 10% (!) du flux solaire entre périhélie et aphélie, les énormes bouffées de chaleurs des oscillations océaniques, les déplacements monstrueux d’énergies par les événements météos (AMP, cyclones…).
    J’espère pouvoir assister de mon vivant à la découverte de ce mécanisme, ce que Tennekes appelle un « changement de paradigme », qui n’a aucune chance de venir de la confrérie carbocentrique et de sa science Nintendo. Avec la FARCE, on a perdu des décennies et des centaines de milliards dans de la pseudo-science la plus stupide qui soit (même la phlogistique était moins obscurantiste), pour rien, il y a de quoi hurler de rage.

    Quand nos enfants regarderont en arrière, ils secoueront la tête d’incrédulité et de stupéfaction d’apprendre qu’il y a eu autant de gens couillonnés pendant aussi longtemps.

    131.  Le chti | 9/08/2013 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

    Nicias,

    On laissera Le Chti croire jusqu’à sa mort au rôle du CO2 dans tout cela.

    Je ne crois pas, c’est ce que la science dit. Mais comme les membres de skyfall sont fâchés avec la science…

    bob,

    Vous avez sorti cette étude alors que je parlais du temps de résidence du CO2 dans l’atmosphère, je vous ai d’ailleurs signalé que vous étiez HS

    132.  miniTAX | 9/08/2013 @ 16:46 Répondre à ce commentaire

    Voir ici dans des manuels :
    http://cio.eldoc.ub.rug.nl/FIL…..eeling.pdf

    http://www-naweb.iaea.org/napc…..06-Frh.pdf

    Ensuite pour étendre ces observations à la période historique il suffit d’avoir une trace fiable et les cernes des arbres en sont une parfaite à condition d’être calibrée, ce qu’a fait Kittagawa.

    Je trouve cette démarche très convaincante.

    MichelLN35 (#125), je connais plutôt bien le deuxième papier, on en avait discuté longuement sur Infoclimat il y a au moins… 5 ans (à une époque où le « débat » y était encore autorisé ) ! Justement, il montre que quantitativement, le dosage du C13 ne permet pas de conclure quoi que ce soit (lisez page 81).
    C’est d’ailleurs mon papier favori pour démonter le sempiternel bobard des bigots réchauffistes sur « le CO2 qui reste des millions dans l’air, la preuve par les isotopes, blabla… ».
    Vous pouvez faire l’essai, à chaque fois qu’ils vous ressortent cette stupidité, coller leur le pdf sur la tronche, vous pouvez être sûr qu’ils vont faire le mort ou changer aussitôt de sujet.

    133.  you23 | 9/08/2013 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

    minitax (130)

    Moi, ce que j’aime bien, c’est cette phrase p 75

    L’échange entre les autres compartiments est rapide et intensif : au cours d’une seule année, environ 25% du carbone atmosphérique est échangé avec l’un ou l’autre des réservoirs.

    134.  Alpiniste | 9/08/2013 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#128),

    Quand nos enfants regarderont en arrière, ils secoueront la tête d’incrédulité et de stupéfaction d’apprendre qu’il y a eu autant de gens couillonnés pendant aussi longtemps.

    D’autant plus que la farce s’est propagée au moment où internet arrivait dans tous les foyers et permettait à la contre-propagande de s’exercer. Mais la farce a de longues années d’avance et a surtout eu la grande chance de voir ses prédictions être vérifiées dès le début (réchauffement de la fin du XXème siècle), ce qui la rendue crédible.

    135.  Laurent Berthod | 9/08/2013 @ 23:18 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#128),

    +1

    Merci pour cette observation de bon sens et pour cette question que tout bon biologiste, familier du phénomène d’homéostasie, ne peut s’empêcher de se poser quant à la régulation du climat terrestre.

    136.  Cdt TSM Michel e.r. | 10/08/2013 @ 1:57 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#129),

    Je ne crois pas, c’est ce que la science dit.

    Le moins que l’on puisse dire c’est que la science du climat balbutie encore. Actuellement, elle se fourvoie selon ce que dit Feynman : quand une hypothèse n’est pas confirmée par les observations, il faut abandonner cette hypothèse ou la modifier. Ce que n’a jamais fait la pseudo-science climastrologie.
    Aucune des prédictions/projections affirmées haut et fort par le GIEC n’a été vérifiée jusqu’à présent.
    CQFD

    137.  volauvent | 10/08/2013 @ 9:31 Répondre à ce commentaire

    you23 (#131),

    Oui, les échanges sont très rapides, tout le monde est d’accord là dessus et c’est ce qui rend les interprétations des partages isotopiques très difficiles.
    Mais cela n’indique rien sur la réponse de l’atmosphère à une impulsion de CO2

    138.  Nicias | 10/08/2013 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

    Le chti (#129),

    Je ne crois pas, c’est ce que la science dit.

    Vous confondez science et parole d’évangile.

    139.  the fritz | 10/08/2013 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

    Cdt TSM Michel e.r. (#134),
    il faut abandonner cette hypothèse ou la modifier
    —————————————-
    Il y a une autre solution ; on modifie les données , il y a plein de bonnes excuses et de bons modèles pour cela

    140.  Le chti | 10/08/2013 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

    Nicias,

    Gardez donc la tête au fond de son trou.

    141.  Bernnard | 10/08/2013 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

    the fritz (#136),

    Il y a une autre solution ; on modifie les données…

    Ce n’est pas une solution éternelle de modifier. Ça marchera une fois par hasard peut être.
    A partir d’un moment, le plus probable et la modification des données et les modèles sans arrêt jusqu’à tourner en rond sans jamais être en accord avec la réalité!

    142.  the fritz | 10/08/2013 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

    Bernnard (#138),
    Ça marchera une fois par hasard peut être
    —————————————-
    Tant qu’on bidouille dans le bruit de fond de variation des différentes données , ça marche et on peut raconter ce que l’on veut

    143.  yvesdemars | 10/08/2013 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

    un papier sur le temps de résidence du CO2 qui confirme notramment Salby et Humlum

    La comparaison des émissions de combustibles fossiles (6,4 GtC / an) avec le taux de croissance de l’atmosphère CO2 (3,2 GtC / an) suggère que la moitié environ des émissions anthropiques de CO2 n’est pas resté dans l’atmosphère: il est dissous dans l’océan ou a été repris par la terre. Le rapport isotopique C13/C12 du CO2 atmosphérique a été mesurée au cours des dernières décennies par spectrométrie de masse. A partir de ces données, la fraction de CO2 fossile en CO2 atmosphérique est carrément calculé: 5,9% (1981) et 8,5% (2002). Ces résultats indiquent que la quantité de combustible fossile passé et CO2 biogénique qui restent dans l’atmosphère, bien que l’augmentation des émissions anthropiques , ne dépasse pas 66 GtC en 2002, correspondant à une concentration de 31 ppm, soit 3 fois moins que l’augmentation de CO2 (88 ppm, 24%) qui a eu lieu au siècle dernier. Cette faible concentration (31 ppm) de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère est compatible avec une vie de t (1/2) = 5,4 années, c’est la valeur la plus fiable parmi d’autres dans la gamme 2-13 ans, obtenu avec des mesures différentes et méthodes. Contrairement aux conclusions ci-dessus sur la concentration de CO2 d’origine fossile et le temps de séjour dans l’atmosphère, dans le quatrième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques, il est indiqué que près de 45% des émissions anthropiques, correspondant à 88 ppm ou 24% des les émissions totales de CO2, sont restés dans l’atmosphère avec une durée de vie moyenne de t (1/2) = 30,5 ans. Sur ces hypothèses sont fondées à la fois la théorie du réchauffement climatique anthropique et les modèles climatiques.

    Nota : étude présentée lors du SEVENTEENTH SYMPOSIUM ON THERMOPHYSICAL PROPERTIES tenu à Boulder (Colorado)

    144.  Le chti | 11/08/2013 @ 13:28 Répondre à ce commentaire

    yvesde mars,

    Voudriez vous m’expliquer pourquoi le taux de CO2 est resté très stable depuis le début de l’holocène (variations de quelques ppm seulement) et pour quoi il grimpe en moyenne de 1 ppm/an depuis le début de l’ère industrielle. Que l’océan, principal puit de carbone, absorbe environ la moitié du CO2 émis personne ne le conteste mais il reste quand même l’autre moitié et pendant combien de temps pourra t’il encore le faire ? Je vous rappelle que la solubilité du CO2 dans les océans est dépendante de la température des dits océans.

    Salby et humlum racontent n’importe quoi. Quand vous résoudrez vous é écouter la science, la vraie et non pas PU et autres désinforamteurs du même acabit ?

    145.  MichelLN35 | 14/08/2013 @ 21:15 Répondre à ce commentaire

    miniTAX (#130),

    Je suis un peu occupé en ce moment mais voici quelques éléments de réponse :

    Cette page 81 fut pour moi un argument déterminant dans mon intérêt accru pour le delta 13C.
    On y trouve une figure dont le titre contient une absurdité pour un biologiste.

    Fig.6.4 Le diagramme de Keeling pour trois années; à partir des enregistrements du Point Barrow (Figs.6.1 et 6.3). Les résultats pour le δadd indiqué, confirment que le cycle saisonnier au Point Barrow est dû à l’activité des plantes. Les différences entre les années ne sont pas significatives.

    Point Barrow est loin à l’intérieur du cercle polaire, prétendre que n’importe quelle caractéristique du CO2 de cette région et de son évolution annuelle peut être liée à l’activité des plantes est d’un ridicule achevé.

    Il n’y a presque pas de vie végétale ou autre dans ces contrées, plus de 3000 km autour du pôle. Elles se chargent en CO2 au cours de l’hiver et du printemps, (maxim en avril) et se déchargent en été avec les pluies, la contribution de biomasse végétale est très faible, les arbres peuvent y vivre très vieux avec des cernes très peu épais.

    La lecture de l’article complétée par celle de l’original de Keeling, montre que le fameux delta (add) a, par définition, pour origine le CO2 d’origine humaine, sans évoquer aucune autre hypothèse, comme par exemple le FAIT que pendant les années considérées, la température océanique a augmenté, ce qui peut avoir augmenté la teneur atmosphérique en CO2 et son déficit en delta 13C diminué, de –25.2 à –25.7 %o.

    Dans la figure 3.2.12 de la référence Zeebe et al traduite ici :
    http://www.skyfall.fr/wp-conte.....du-co2.pdf
    Le déficit de l’air (comme celui de l’eau) augmente de ~ – 0.30%o par degré supplémentaire de température de l’eau de mer.

    Rappelons que Kittagawa et al (1995) ont trouvé sur les pentes de l’île de Yakushima et dans les cernes de Cryptomeria japonica, ici :
    http://www.skyfall.fr/wp-conte.....a-1995.pdf
    une augmentation du déficit de ~ – 0, 29 %o par degré supplémentaire de température de l’air au niveau du sol correspondant à une baisse d’altitude.

    Les travaux récents confirment donc que les mesures extrêmement précises et sur de longues durées, réalisées par Keeling et al, peuvent parfaitement être compatibles avec une régulation naturelle par les variations de températures océaniques, des teneurs atmosphériques en CO2 et en sa composition isotopique, variations qui sont toujours et partout en antiphase et n’ont donc rien à voir avec le facteur humain ni le carbone fossile.

    Enfin, l’analyse du 13C est parfaitement réalisable au pas annuel sur les cernes des arbres, nous allons donc disposer dans un avenir proche d’un suivi de température très précis, au moins sur les 10000 dernières années, au pas au minimum décennal et pour de nombreux sites de par le monde.

    Voir par exemple la traduction et surtout les graphiques de la présentation des données de Bale et al 2011 dans les archives NOAA. Il s’agit d’un travail récent complètement immergé dans l’idéologie carbocentrique de l’effet SUESS.

    « Une chronologie de résolution annuelle d’un isotope du carbone dans le pin bristlecone sur le dernier millénaire. »
    http://dropcanvas.com/ogmw0
    Dernier article, avec mes commentaires.

    146.  M | 15/08/2013 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

    Que fait donc la modération ?
    Depuis que j’ai posté à visage découvert, aucun de mes messages n’apparaît…

    Cdt TSM JCl Michel e.r.

    147.  jdrien | 15/08/2013 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

    M (#142), M (#142), bonjour,
    le dernier message de vous que je vois sous votre nom date du 14/8 à 1:08 sur le fil « vent qui tourne.. » ( n° 58).En avez vous fait d’autres depuis ?

    148.  M | 16/08/2013 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

    jdrien (#143),

    Oui, si je me souviens bien vu mon état de fatigue, j’ai posté d’autres messages.
    Je viens de poster à l’instant un message sous mon vrai nom en réponse à Scaletrans. Il n’apparaît ni à la suite des messages ni dans la colonne de droite.

    Ce sont des choses à me dégoûter de poster encore, déjà que mon intérêt pour cette connerie de réchauffement climatique baisse à vie d’œil. Je ne fais plus que lire en diagonale les posts sur les blogs en anglais.

    Cdt Michel e.r.

    149.  Bob | 16/08/2013 @ 11:29 Répondre à ce commentaire

    M (#144),
    Bj commandant. Heureux de vous voir en bonne santé;
    Ces blocages n’ont rien à voir avec votre pseudo mais à la recherche de quelques mots clefs « sensibles ? ».
    Pour ma part, plusieurs messages que je crois totalement anodins (sur l’arctique) ont également été bloqués.
    Je suppose qu’Araucan s’est un peu absenté. Il a bien le droit, n’est-il pas?
    Mais c’est vrai que c’est un peu frustrant parfois.

    150.  M | 20/08/2013 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

    Salut,

    Mes messages avec des nouvelles de ma santé bien anodines ne passent même pas quand j’utilise mon vrai nom au lieu du pseudo M.

    Ras l’bol de ces filtres alacon.

    Je me mets en gréve jusqu’à ce qu’un des modérateurs daigne intervenir.

    Le traitement que je suis est très efficace. Le taux d’immunoglobulines en excès est déjà retombé de 3000 à 2000.

    @+ (quand je pourrais utiliser mon vrai nom)