A propos de la pause actuelle du réchauffement global

Par Syun-Ichi Akasofu,
International Arctic Research Center, University of Alaska Fairbanks, USA
Article original paru dans Climate le 15 avril 2013
Traduit et publié par Scaletrans.

Résumé : La hausse de la température moyenne du globe, durant le siècle dernier, s'est arrêtée aux environs de l'an 2000. Dans cet article, on suggère que cette interruption résulterait de l'arrêt de l'augmentation quasi-linéaire de température (de +0,5°C par siècle ou de 0,05°C par décennie), durant les deux siècles précédents, due à la sortie du petit âge glaciaire.
La sortie du petit âge glaciaire s'est faite par une superposition d'oscillations multi-décennales d'une amplitude de 0,2°C et d'une période de 50 à à 60 ans qui a atteint un maximum autour de l'an 2000, occasionnant une pause semblable à celles qui se sont produites autour des années 1880 et 1940.
Du fait que l'augmentation quasi-linéaire d'une part et l'oscillation multi-décennale d'autre part, résultent probablement toutes deux de facteurs naturels qui sont, respectivement, la sortie du petit âge glaciaire (PAG) et une oscillation liée à l'oscillation décennale du Pacifique (PDO), il faut prendre la précaution de soustraire ces dernières des données des variations de températures observées avant de chercher à estimer les effets du CO2.

1. Introduction

L’un des procédés standard en climatologie est de construire une analyse spectrale des variations passées de la température globale et d’essayer d’interpréter les changements de composantes. Cette procédure a été largement appliquée aux changements des 400.000 dernières années [1]. Dans cet article, nous suivons cette procédure d’étude des variations de température moyenne globale sur la période 1800-1850 à 2010 pour trouver la tendance générale.
La Figure 1 montre les deux variations de température de 1860 à 2000 [2] et le taux d’augmentation de température estimé pour différents intervalles. La tendance la plus cohérente est une augmentation progressive de la température de 1860 à 2000, matérialisée ici par une ligne droite, avec un taux d’augmentation de 0,045°±0,012°/décennie. En superposition se trouve la variation la plus marquante, un changement d’amplitude oscillatoire d’environ 0,2° sur une période de 50-60 ans.

Figure 1. Variations de la température moyenne globale [2]. Le taux d’augmentation de la température est estimé pour différents intervalles de temps.

2. Analyse spectrale

2.1 La Variation quasi linéaire

Par chance, une excellente analyse spectrale des variations de la température globale de 1850 à 2000 a été construite par Wu et al. [3]. Les résultat indiquent en outre que la variation la plus marquante sur cette période est une variation quasi linéaire caractérisée par un taux d’augmentation d’environ 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie. Cette tendance quasi linéaire a également été notée par (Bryant, 2001) [4], qui a montré qu’il n’y a que quelques points en dehors des limites de l’intervalle de confiance à 95% de l’approximation linéaire.
En se basant sur diverses données de variations climatiques, comme les cernes d’arbres [5], les retraits glaciaires [6] et la débâcle fluviale [7], Akasofu [8] a montré que le réchauffement global a débuté dès 1800-1850 et non après que le CO2 ait commencé à augmenter très rapidement autour de 1946. De plus, parmi ces facteurs, la montée du niveau marin entre 1850 et 2000 fut également quasi linéaire, quoiqu’avec un rythme de décroissance léger [9].

La Figure 2 montre les variations de température depuis l’an 800 environ jusques 2000, d’après les modifications des cernes des arbres ; elle montre le Petit Âge Glaciaire (LIA) après l’Optimum Médiéval autour de l’an 1000 et la progression quasi linéaire peu après 1800 [5]. La Figure 3 montre des tendances à peu près similaires dans les variations de température relevées par plusieurs chercheurs (comprenant Esper et al. [5]), indiquant une progression quasi linéaire des températures depuis environ 1850 jusques 2000, en complément aux résultats obtenus par le GICC (Figure 1).
Il est alors possible que cette composante linéaire soit due à une sortie progressive du Petit Âge Glaciaire (LIA) de 1800-1850, car le LIA ne s’est pas terminé d’un seul coup. Il est généralement admis que la température durant le LIA était inférieure d’environ 1°C à notre époque (Figures 2 et 3). Donc le taux de progression de la température depuis 1800 serait en gros de 1°C sur deux siècles (= 0.5°C/siècle ou 0.05°C/décennie), similaire au taux de progression quasi linéaire d’environ 0.5°C rencontré au cours du 20e siècle.

Figure 2. Variations de température d’après les cernes des arbres [5].

Figure 3. Variations de température de 900 à 2000, compilées par le National Research Council [10].


L’augmentation de température depuis 1800-1850 étant quasi linéaire, le rythme est quelque peu différent de l’augmentation du CO2, qui a montré une progression quasi quadratique sur la même période – avec une augmentation rapide après 1946 et une augmentation progressive qui a commencé autour de 1900. Il est donc au minimum problématique de considérer cette progression quasi linéaire de la température durant les 19e et 20e siècles comme due principalement au CO2.
On doit noter également que la fonction de modulation solaire est dérivée du C14 et du Be10 [11] ; Muscheler et al. [12] montre une tendance inversement proportionnelle à la tendance de température montrée aux Figures 2 et 3, et on peut supposer que le LIA et sa sortie sont peut-être en relation avec les variations d’activité solaire, même si les variations du Soleil durant un cycle d’activité de 11 ans sont réputées faibles, environ 0.1%. (Ndt TSI, Irradiance Solaire Totale)2.2. L’Oscillation Multi-DécennaleSe superposant à la progression quasi linéaire de la température on trouve diverses variations. La plus marquante est l’oscillation multi-décennale, avec une amplitude d’environ 0.2°C et une période d’environ 50-60 ans; sur la Figure 1 nous pouvons voir trois principales augmentations débutant en 1860, 1910 et 1970. Ces augmentations ont culminé respectivement en 1880, 1940 et 2000. Jevrejeva et al. [9] a montré que le niveau des mers superposait des variations similaires à une augmentation quasi linéaire par ailleurs.
De plus, les progressions de 1860 et 1910 furent suivies chacune d’une décroissance significative. On peut par conséquent s’attendre à un arrêt ou même à une petite diminution de la tendance après 2000, compte tenu de cette analyse spectrale.
Cette variation fluctuante est probablement le résultat d’une oscillation multi-décennale [13, 14]. l’Oscillation Décennale Pacifique (PDO) possède une phase similaire montrée à la Figure 4 [15] ; les premières données remontant à 1900 montrent les mêmes changements de phase, on peut raisonnablement considérer que la variation multi-décennale de la température est en relation étroite avec la PDO, un phénomène naturel. A l’appui de cette prévision, la PDO montre une tendance décroissante claire depuis 2000.

Figure 4. L’Oscillation Décennale du Pacifique (PDO) [15].
http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/


3. SynthèseLa Figure 5a montre les conditions ci-dessus en mode graphique et représente une version améliorée de la Figure 9 de Akasofu [8]. Le grand cartouche rectangulaire ombré en jaune montre les variations de température de 1860 à 2010 (données standard, similaires à la Figure 1), avec un trait noir montrant le taux d’augmentation de 0.5°C/siècle et l’oscillation multi-décennale en rouge et bleu, respectivement au-dessus et en dessous du trait. La Figure 5a montre le détail des données du cartouche jaune. La ligne pointillée avant 1860 indique que le trait linéaire peut être extrapolé jusques 1800 environ, en supposant que le LIA a réellement commencé à s’achever vers 1800. La Figure 5b montre les données HADCRUT4 [16], en même temps que leur lissage en cinq points. Il est clair d’après ces données que la tendance au réchauffement connaît une pause et que cela indique même un léger refroidissement après 2000.

Figure 5a. Une interprétation des changements de la température moyenne globale de 1800 à 2012.
La température en ordonnée est pour l’échelle de référence ; voir le texte pour le détail. L’insertion au-dessus du cartouche jaune est une version détaillée des données du cartouche. Les données HadCRUT4 sont examinées par Morice et al. [16].


Dans le cartouche jaune, la variation entre 2000 et juin 2012 est appuyée par le trait bleu épais pour montrer que la tendance à la pause est un effet de l’oscillation multi-décennale. Au-dessus du cartouche jaune est montré le détail de ces données. En s’appuyant sur cette synthèse, on peut supposer que la pause actuelle au réchauffement est due au fait que l’oscillation multi-décennale a pris le pas sur l’augmentation quasi linéaire précédente (sortie du LIA). En réalité, ce type de tendance est similaire à celles qui ont eu lieu après 1880 et 1940, quand la température a décru jusques’en 1910 et 1970 respectivement (particulièrement à la lumière du fait que le CO2 a commencé à augmenter rapidement après 1946). On doit noter cependant que Levitus et al. [17] font état d’une augmentation continue du contenu thermique de l’océan après 2000, bien que le taux de croissance semble diminuer après 2004 ; d’un autre côté, les conclusions de Pielke [18] ne semblent pas montrer cette augmentation après 2000.

Figure 5b. Les données HADCRUT4 telles que montrées dans la figure 5a, avec le lissage en cinq points, mais pour l’intervalle 1980-2012 seulement.


La progression de température de 1975 à 2000, montrée par le trait rouge épais (ligne fondamentalement similaire à la ligne jaune de la Figure 1), est probablement composée à la base de la sortie du LIA, combinée avec la phase positive de l’oscillation multi-décennale [8]. Au contraire, le GICC considère l’élévation de température de 1975 à 2000 comme "très probablement" due à l’augmentation constatée des concentrations de gaz à effet de serre anthropiques [2]Se basant sur cette hypothèse, le GICC prédit une augmentation de température de +2°C à +4°C en 2100 [2], comme illustré à la Figure 5a par l’extension en pointillés de la ligne rouge épaisse, censée plus immédiatement se traduire par une augmentation de +0.2°C ou plus en 2012. Cependant, la pause (ou même la légère décroissance) de la température depuis 2000 indique une situation plus proche de celle qui a régné après 1880 et 1940.Il est donc fort probable que la progression quasi linéaire due à la sortie du LIA ait été temporairement surpassée par l’oscillation multi décennale, qui a atteint un pic positif autour de l’année 2000.En supposant que ces résultats obtenus par analyse statistique se prolongeront tout au long du 21e siècle, nous devons observer la ligne en pointillés de 2012 à 2100 comme l’extrapolation linéaire, en conjonction avec l’oscillation multi-décennale. L’élévation attendue de température due à la sortie du LIA reste de 0,5°C, bien que la contribution de l’oscillation multi-décennale dépende de sa phase (+0.2°C).

4. Conclusion

Il est probable que la progression quasi linéaire et l’oscillation multi-décennale sont toutes les deux des variations essentiellement naturelles. Ainsi, afin d’estimer les effets du CO2 sur les deux derniers siècles, il est important d’isoler ces composantes naturelles des variations climatiques des données réelles de température.

Source.

Remerciements
L’auteur tient à remercier le Dr. Gerhard Kramm pour ses explications, ainsi que pour avoir amélioré la Figure 5a et fourni la Figure 5b.

Références et Notes

1. Burroughs, W.J. Climate Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 2001, pp.298.
2. IPCC Climate Change 2007: The physical science basis. Contribution of Working Group I to the
Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S.,
Qin, D., Manning, M., Chen, Z., Marquis, M., Averyt, K. B., Tignor, M., Miller, H.L. (eds.)].
Cambridge University Press, New York, USA, 2007.
3. Wu, Z., Huang, N. E., Long, S. R., Peng, C.-H. On the trend, detrending, and variability of
nonlinear and nonstationary time series. Proceeding of National Academy of Sciences, USA,
2007, 104, 14889-14894.
4. Bryant, E. Climate Process & Change; Cambridge University Press: Cambridge, UK, 1997, 91-
92, pp. 209.
5. Esper, J.; Cook, E.R., Schweingruber, F. H. Low frequency signals in long tree-ring
chronologies for reconstructing past temperature variability. Science 2002, 295, 2250-2253
6. Nussbaumer, S. U., Zumbühl, H. J., Steiner, D. Fluctuations of the “Mer de Glace” AD 1500-
2000; an interdisciplinary approach using new historical data and neural network simulations.
Zeitschrift für Gletscherkunde und Glazialgeologie 2007, 40, 183 pp.
7. Magnuson, J. J., Robertson, D. M., Benson, B. J., Wynne, R. H., Livingstone, D. M., Arai, T.,
Assel, R. A., Barry, R. G., V. Card, V., Kuusisto, E., Granin, N. G., Prowse, T. D., Stewart, K.
M., Vuglinski, V. S. Historical Trends in lake and river ice cover in the Northern Hemisphere.
Science 2000, 289, 1743-1746.
8. Akasofu, S. On the recovery from the Little Ice Age. Natutral Science 2010, 2, 1211-1224.
9. Jevrejeva, S., Moore, J. C., Grinsted, A., Woodworth, P. L. Recent global sea level acceleration
started over 200 years ago? Geophys. Res. Lett. 2008, 35, L08715, doi:10,1029/2008 GL033611.
10. National Research Council of the National Academies, 2006, Surface temperature
reconstructions for the last 2000 years (Summary figure), Washington, D.C., pp.145.
11. Hoyt, D. V., Schatten, K. H. The Role of the Sun in Climate Change. Oxford University Press,
New York, USA, 1997, pp. 279.
12. Muscheler, R., Joos, F., Beer, J., Müller, S. A., Vonmoos, M., Snowball, I. Solar activity during
the last 1000 yr inferred from radionuclide records. Quaternary Science Rev. 2007, 26, 82-97.
13. Schlesinger, E. E., Ramankutty, N. An oscillation in the globall climate system of period 65-70
years. Nature 1994, 367, 723-726.
14. Polyakov, I. V., Bahtt, U. S., Simmons, H. L., Walsh, D., Walsh, J. E., Zhang, X. Multidecadal
variability of North Atlantic temperature and salinity during the twenty century. J. Climate 2005,
18, 4562-4581.
15. NOAA: http://www.ncdc.noaa.gov/teleconnections/pdo/
16. Morice, C. P., Kennedy, J. J., Rayner, N. A, Jones, P. D. Quantifying uncertainties in global and
regional temperature change using an ensemble of observational estimates: The HadCRUT4 data
set. J. Geophys. Res. 2012, 117, D08101, doi:10.1029/2011JD017187.
17. Levitus, S., Antonov, J. I., Boyer, T. P., Baranova, O. K., Garcia, H. E., Locarmini, R. A.,
Mishonov, A. V., Reagan, J. R., Seidov, D., Yarosh, E. S., Zweng, M. M. World ocean heat
content and thermosteric sea level change (0-222m), 1955-2010. Geophys. Res. Lett. 2012, 39,
L10603, doi:10. 1029/2012GL051106.
18. Pielke, R. A. Sr., A broader view of the role of humans in the climate system, Physics Today
2008, 61, 54-55.

© 2013 by the authors; licensee MDPI, Basel, Switzerland. This article is an open access article distributed under the terms and conditions of the Creative Commons Attribution license (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).

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501.  Le chti | 20/02/2014 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

Nicias,

SVP stop à la mauvaise foi, compression = augmentation de la pression par diminution du volume, ce qui entraine une augmenta tion de la température. Prenez une pompe à vélo, le corps chauffe quand vous enfoncez le piston…

Dans une étoile la fusion nucléaire ne se produit qu’au cœur de l’étoile (c’est d’ailleurs pour ça qu’une étoile ne consomme qu’une partie de son hydrogène dans la séquence principale) là où la pression est suffisamment forte pour avoir une température suffisante.

Cessez de discuter sur ces sujets, vous n’ entravez que pouic.

502.  chercheur | 20/02/2014 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

nobody (#496), Bob (#498),

J’espère que vos prophéties vont se réaliser, mais en attendant, on a une nouvelle attaque:

http://www.goodplanet.info/act.....t.info+%29

J’ai pris connaissance du rapport contesté:

http://www.strategie.gouv.fr/b.....102013.pdf

Il est intéressant de lire la page 6 pour comprendre qui sont ces 116 chercheurs de l’INRA qui demandent la suppression de ce rapport.
En gros, il est indiqué dans ce rapport que l’agriculture biologique n’apporte rien et que les aides qui lui sont données devraient dépendre de ses résultats.
Le plus fantastique dans cette affaire, c’est qu’il est dit que ce rapport est biaisé…donc faux parce qu’il ose comparer le bio avec le non bio.

Mais une chose me scandalise toujours dans ce domaine qui se veut scientifique et considéré comme tel.
Quand les scientifiques écolos voient sortir une étude dont ils estiment qu’elle porte atteinte à leurs convictions, ils demandent son retrait et communiquent dans tous les médias que cette étude serait scientifiquement fausse. Peut importe que ce soit vrai ou pas, l’essentiel est de sauver la cause. Et ils y réussissent.

C’est une des raisons pour laquelle je suis moins optimiste que Bob et Nobody. Quand on inculque des idées dès le plus jeune âge, et que ces idées sont entretenues en permanence à l’âge adulte, elles restent inscrites dans le cerveau comme des vérités, même si de temps en temps des preuves contraires sont données. Ces contestations comme à l’INRA entretiennent avec efficacité ce type d’idées, d’autant plus qu’elles se veulent scientifiques.

Ce n’est pas parce que la direction de l’INRA annonce que le rapport ne sera pas retiré que la réussite de cette contestation sera moins efficace.

Il est amusant ou triste, selon son humeur, de lire les réaction écolos sur cette affaire:

http://www.reporterre.net/spip.php?article5428

503.  Bob | 20/02/2014 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

chercheur (#502),
Je précise ma position.
Je ne suis pas optimiste pour ce qui est de l’inventeur de la ligne Maginot, la France.
Par contre, je suis plus optimiste sur ce qui se passe ailleurs que chez nous.

504.  chercheur | 20/02/2014 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

Bob (#503),

Nous sommes donc d’accord pour la France. Pour le reste du monde, j’aimerais vous suivre. Mais je me demande souvent si nous ne prenons pas nos désirs pour des réalités. On accorde de l’importance aux personnalités, hors de France, qui s’élèvent contre le RCA. On est très heureux de les lire. On se dit qu’ils ne peuvent qu’être écouté puisqu’ils ont raison. Actuellement je doute parce que l’histoire du RCA qui provoque des tempêtes me semble beaucoup plus imparable que les températures. Les températures, c’était simple, il suffisait qu’il fasse froid. Par contre, chaque tempête est une épreuve pour ceux qui la subissent. Elles font peur. Il est très difficile de se dire que tout est normal, qu’il y en a eu avant et qu’il y en aura après, quand il y a eu de gros dégâts. On a envie que cela s’arrête. Et je pense qu’une majorité est prête à accepter l’idée d’essayer de diminuer le CO2 pour avoir moins de tempêtes.
D’autant plus que ceux qui le prétendent ne sont pas affichés comme des charlatans mais comme de grands scientifiques qui sauvent le monde. On a tendance à oublier que le GIEC et Al Gore ont eu le prix Nobel de la Paix pour bien montrer que ce sont des sauveurs.

505.  MichelLN35 | 20/02/2014 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

Nicias (#499),

Je ne réponds pas spécialement aux propos de ce post (#499) mais vous avez signalé votre intérêt pour l’astronomie-astrophysique, vous avez propbablement vu sur WUWT le papier du canadien D C Norton :

http://wattsupwiththat.com/201.....ore-103402

Il m’a semblé intéressant et je suis en train de le traduire, si vous le voulez, je l’adresserai aux relecteurs, pour archivage (autres textes et traductions) ou pour une discussion.

j’avais aussi noté pour traduction son récent papier plus scientifique en cours de publication trouvé sur Arxiv :
http://arxiv.org/ftp/arxiv/pap.....1.8235.pdf

Sa vision me semble assez généraliste et équilibrée.

506.  yvesdemars | 20/02/2014 @ 20:14 Répondre à ce commentaire

chercheur (#504),

les tempêtes en France étaient autrement plus dévastatrices et plus fréquentes autrefois alors que les émissions de CO2 anthropique étaient quasi nulles et le niveau général des mers plus bas, rappelons que l’île de Sein fut submergée en totalité plusieurs fois au cours des XVIII ème et XIX ème siècles

https://fr-fr.facebook.com/notes/bretons-sans-frontieres/lhistoire-de-l%C3%AEle-de-sein/10150099263133396

507.  Bob | 20/02/2014 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#506),
C’est exactement ce que dit l’historien du climat Emmanuel Garnier dans son bouquin. « Les dérangements du temps : 500 ans de chaud et de froid en Europe ».

Mais évidemment, les activistes du réchauffement ne veulent pas en entendre parler.

Don’t let the facts spoil a good story !

508.  Laurent Berthod | 20/02/2014 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

Le chti (#501),

SVP stop à la mauvaise foi

Posté par le Chti ça ne manque pas de saveur !

509.  chercheur | 21/02/2014 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#506),

Je n’en doute pas une seconde, mais à chaque grosse tempête on entend toujours des anciens qui prétendent n’en avoir jamais vu une si importante. C’est comme s’ils avaient participé à un exploit.

510.  Cdt Michel e.r. | 21/02/2014 @ 9:23 Répondre à ce commentaire

Aux modérateurs/éditeurs,

Après la figure 1, les figures ne s’affichent plus dans l’article. Elles semblent avoir disparu du serveur.

511.  JG2433 | 21/02/2014 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#510),
Merci J.Cl. de le signaler.
Ni Safari ni Firefox, ni même Mac OS, qui sont donc en cause. J’aime mieux ça.

512.  JG2433 | 21/02/2014 @ 10:14 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#511),
Grrr… 😳 qui sont donc en cause —> ne sont donc en cause
Désolé… sad

513.  The Fritz | 21/02/2014 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

chercheur (#509),
C’est sans doute parce que ces tempêtes apportent un peu de sel dans la morne vie courante bretonne

514.  pastilleverte | 21/02/2014 @ 10:50 Répondre à ce commentaire

chercheur (#509),
Ah, les « souvenirs » méteo extrêmes !
Par exemple, l’interview d’un commerçant de Morlaix qui n’avait pas vu ça depuis… 15 ans qu’il officiait à cet endroit, et qui passe pratiquement en titre des infos d’Europe1.
C’est comme d’autres souvenirs, mis à part certains faits qui se « gravent » pratiquement dans nos mémoires, l’assassinat de Kennedy, le « premier pas » sur la Lune, le 11 septembre… et la tempête de 1999, où là, à la limite, on se souvient « dans le détail » de plein de choses, mais malgré tout sans garantie de leur « authenticité » le temps s’écoulant.
Alors pour la météo, on va se fixer sur un événement « extrême » qu’on a subi personnellement, en croyant se souvenir de tout, mais amha en étant victime de ce que j’appellerai le syndrome de « l’âge d’or », à savoir « c’était mieux avant », renversé en « on (je) n’avais jamais vu ça avant » (ce qui va être vrai parfois !).

515.  chercheur | 21/02/2014 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#514),

Sans oublier que maintenant, on assiste en direct à toutes les tempêtes dans le monde entier. On peut espérer que cela va se banaliser avec le temps.

516.  shayabe | 21/02/2014 @ 11:29 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#514),
La mémoire météorologique des gens (y compris moi) est généralement nulle dans le détail, même d’une année sur l’autre. C’est une sorte de moyenne qui se traduit par l’adage bien connu « autrefois il y avait des vraies saisons, ma bonne dame ! ». Mais quand on présente les archives météo les gens réalisent que le climat n’est qu’une suite de fluctuations parfois en effet violentes dont les plus récentes restent seules gravées dans la mémoire.

517.  Cdt Michel e.r. | 21/02/2014 @ 11:31 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#511),
Oui, j’ai récupéré l’adresse de la figure 2 depuis le code-source de la page et j’ai essayé de la télécharger depuis Opera (mon navigateur de secours sans extension pouvant bloquer des images). J’ai eu le message « File not found ».
C’est peut-être lié au fait que ImageShack est devenu payant à partir de ce mois-ci. En tout cas je ne le conseille plus.

ImageShack propose maintenant une version Trial de 30 jours gratuite, une version Premium à 2$/mois ou 20$/an. Très peu pour moi quand on n’a que l’embarras du choix d’hébergeurs gratuits et même en français.
Je viens de m’inscrire chez TinyPic et d’y télécharger les quelques images qui sont encore sur ImageShack.

518.  JG2433 | 21/02/2014 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#517),
La suite sur le fil « Aide technique » : http://www.skyfall.fr/?page_id=1257

519.  Cdt Michel e.r. | 21/02/2014 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

À ceux qui vous parlent d’événements extrêmes sans précédent, conseillez de parcourir ce document :

I have collected and combined the information from many chronologies into a grand chronology titled A Chronological Listing of Early Weather Events. It covers the years 1 A.D. to 1900 A.D. The book is now in its 6th edition and over 1100 pages long and still it only scratches the surface. But be forewarned, this 15.4 MB file may take a little time to download.

Source

Cette chronologie est l’œuvre de James A. Marusek, Ingénieur et physicien nucléaire, retraité du Département de l’US Navy. L’accueil de son site.

520.  Gilles des Landes | 21/02/2014 @ 13:57 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#519), un marin d’une grande utilité pour une fois ! (…)

Effectivement à conseiller vivement, dommage que je n’ai guère le loisir de lire tout cela !

Merci pour cette source

521.  Le chti | 21/02/2014 @ 14:19 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#520),

un marin d’une grande utilité pour une fois !

Rien n’est moins certain, au département de la marine il y a surtout des administratifs (comme le commandant en retraite). La plupart n’ont jamais mis les pieds à bord d’un bâtiment.

522.  pastilleverte | 21/02/2014 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

Le chti (#521),
oui c’est sûr, dans le fond ils ne sont pas si bêtes…

523.  The Fritz | 21/02/2014 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Qui c’est qui avait mis un lien vers ce bonhomme ; je voudrais revoir les commentaires qui ont été faits et ne retrouve pas le post

James A. Marusek

Nuclear Physicist & Engineer

U.S. Department of the Navy, retired

http://www.breadandbutterscience.com/Index.htm

524.  JG2433 | 21/02/2014 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

The Fritz (#523),

Qui c’est qui avait mis un lien vers ce bonhomme ; je voudrais revoir les commentaires qui ont été faits et ne retrouve pas le post
James A. Marusek

C’est je pense : Cdt Michel e.r. (#519),

Cette chronologie est l’œuvre de James A. Marusek, Ingénieur et physicien nucléaire, retraité du Département de l’US Navy. L’accueil de son site.

525.  Cdt Michel e.r. | 21/02/2014 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#520),
Le chti (#521),

Et non, je n’ai jamais été dans la Marine. J’ai d’ailleurs horreur de l’eau…

Je faisais partie des Officiers des Troupes du Service Médical, Service Médical qui était indépendant de la Force terrestre depuis 1975.
Après mon départ à la retraite en 1996, il y a eu une grosse réorganisation et le Service Médical est maintenant devenu la Composante Médicale de l’Armée.
Ne m’en demandez pas plus, je ne me suis pas intéressé à cette nouvelle armée qui n’a plus rien à voir avec celle que j’ai connue du temps de la Guerre froide.

526.  Cdt Michel e.r. | 21/02/2014 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

The Fritz (#523),

J’en ai effectivement parlé il y a longtemps déjà. Le raccourci vers le site de Marusek enregistré sur ma bécane date du 13/11/2011.

527.  The Fritz | 21/02/2014 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#524), Cdt Michel e.r. (#526),
Merci à vous
C’est quand même un sacré rigolo ce Marusek
Le pétrole abiotique , les astéroïdes qui font s’épancher les traps qui datent de quelques centaines de milliers d’années d’avant , et je n’ai passé qu’un quart d’heure sur ses écrits ; il y aplus urgent pour l’instant ; c’est France -Galles : je DEBRANCHE

528.  Murps | 21/02/2014 @ 21:27 Répondre à ce commentaire

The Fritz (#527), France Gall ????

529.  Le chti | 21/02/2014 @ 22:38 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#525),

Vous étiez donc un administratif, je ne pense pas que vous fussiez un « professionnel » de santé.

530.  Bousquet de Rouvex | 21/02/2014 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

chercheur (#504), les anglo-saxons continuent avec leurs études bidons comme les frenchies : http://www.dailymail.co.uk/sci.....xpert.html

531.  chercheur | 22/02/2014 @ 0:43 Répondre à ce commentaire

Bousquet de Rouvex (#530),

Oui hélas. Cette pratique devient mondiale.
Faire baisser le CO2 va donc diminuer la criminalité. Tout cela ressemble vraiment à une fin de civilisation.

532.  Cdt Michel e.r. | 22/02/2014 @ 6:13 Répondre à ce commentaire

Le chti (#529),

Vous étiez donc un administratif, je ne pense pas que vous fussiez un “professionnel” de santé.

Ai-je jamais dit le contraire ? J’ai toujours écrit être un officier TSM (des Troupes du Service Médical). Je ne suis pas un « professionnel » de santé. La seule formation « médicale » que j’ai reçue est celle de brancardier de combat, au tout début de mon instruction militaire.

Je suis licencié ès sciences chimiques (ULg 1969) de formation. Je me suis engagé à la fin de mon service militaire comme COR (Candidat Officier de Réserve) à l’École Royale du Service de Santé à Gand. Au départ c’était pour ne pas me retrouver au chômage, en attendant de trouver un emploi dans le civil, mais j’ai vite pris goût à la vie militaire.

J’ai au cours de ma carrière militaire exercé diverses fonctions d’état-major et de commandement : S1, S2/S3 et S4, Comd Cie puis Comd Sv Adm de l’HM Liège (pendant cinq ans) et même Comd de la 7 Cie Med de 7 Brigade Blindée à Marche-en-Famenne (j’étais le Chef de Corps).

Je n’ai jamais eu l’âme d’un guerrier et je n’appréciais pas spécialement les manœuvres et exercices sur le terrain (sauf quand c’est moi qui les organisais).

Je m’arrête ici avec ce hors-sujet. J’en dis un peu plus ici.

533.  Eloi | 22/02/2014 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Nicias (#458)

Je ne comprend pas bien le modèle ici. Si c’est un corps noir (ou quelque chose qui y ressemble sans être une cavité), il n’y a qu’une face qui a une température positive et ce n’est pas la face à l’hombre. Si la face à l’hombre est chauffée par conduction, alors les deux faces, à l’hombre et éclairées se refroidissent.

Oui votre remarque est juste, dans l’idée, les deux faces rayonnent effectivement : on va considérer que c’est un corps noir très fin de grande conductivité thermique de façon à ce que la différence de température entre les deux faces soient négligeable.

L’intéret de la face à l’hombre, je suppose, est de supprimer, la partie du rayonnement solaire absorbée par le cube ce qui doit tout de même simplifier les calculs.

Il y a bien deux faces :
* la face « prosoleil », qui reçoit les 1300 W/m2, et qui effectivement rayonne également
* la face « antésoleil » qui ne fait que rayonner, (avec toutefois une fenêtre IR « bloquée » par le cube de CO2 selon la théorie en vigueur).

Je récapitule le problème :
* on place une plaque corps noir de 1 mx1 m en apesanteur dans le vide face au soleil, au niveau de l’orbite de la Terre. Sa température d’équilibre radiatif par rayonnement thermique est d’environ 54°C.
* Cette plaque est très fine et de grande conductivité thermique : le gradient thermique dans son épaisseur est considéré négligeable
* on place un cube de 1mx1mx1m rempli de CO2 sous 10 bars, constitué d’un matériau totalement transparent à l’essentiel du spectre thermique de la plaque. Dans du CO2 sous 10 bars, la concentration moléculaire est de 2.4e25 m-3, ce qui donne un libre parcours moyen du photon 15 µm de 8 µm : autant dire que notre cube est un parfait isolant dans cette bande.
* Le cube est placé parallèlement à la plaque, à une distance disons de 1 mm, toujours dans le vide : ==> pas de conduction plaque/cube, de transfert de chaleur sensible
* on rappelle qu’on est en apesanteur : pas de convection.

Les questions qu’on peut poser sont alors :
* quelle est la température de la plaque ?
* quelle est la température (ou son gradient) dans le cube de CO2 ?
* quelle est la valeur de la perte de flux de refroidissement à retrancher ?

Est-ce possible dans l’état actuel de la science de répondre à ces questions ?

534.  joletaxi | 22/02/2014 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

Eloi (#533),

votre exemple ne réalise pas les conditions d’un volume de CO2 exposé aux IR.

en effet,la paroi exposée est bien chauffée à une t° que vous avez calculée de 54 °(je vous fais confiance)
par contre,le CO2 ,en dehors d’intercepter les IR, va se réchauffer par conduction avec la paroi,et va également perdrte de la chaleur sur la face exposée au vide, toujours par conduction.
bref vous avez réalisé un cube isolant(cf ma proposition d’injecter du CO2 dans l’intervalle d’un vitrage isolant)

On en revient au problème de base, à savoir, les 0,04 ppm de CO2 peuvent-ils changer le gradient thermique d’une colonne,soumise en permanence aux turbulences et à l’évaporation, condensation(oublions pour le moment le fait qu’aux hautes altitudes; il y a aussi de fins cristaux de glace, qui sont de parfaits miroirs)

je constate avec plaisir que le bidulator a fait une nouvelle victime, je me sens moins seul

535.  Murps | 22/02/2014 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

Eloi (#533),
J’essaie des éléments de réponse.

Rien que la question de la température de la plaque, c’est déjà un problème, car même si elle n’est éclairée que d’un côté est-ce qu’on peut absolument raisonner comme si sa surface était double ? (et donc en déduire qu’elle est à 54 °C).
Admettons que la plaque rayonne effectivement 650 W/m2 de chaque côté.

Votre cube reçoit donc 650 W/m2 sur une face, en négligeant les « effets géométriques de bord », puisque il y a seulement 1mm entre le cube et la plaque.

Si on part du principe que tout le spectre est absorbé , l’intégralité des 650 W reçus servent à échauffer le gaz, qui va rayonner par les 6 faces du cube.
De la même manière, on peut approximer en disant que le cube « trouve l’équilibre » à 650/6 = 108 W/m2.
Mais là vous êtes coincé car
– soit ce n’est pas un corps noir et vous ne pouvez pas relier simplement le rayonnement à la température.
– soit alors si il absorbe tout, et donc par définition c’est un corps noir…

Si c’est un corps noir vous trouvez facilement -63 °C pour votre gaz, et ça ne dépend pas de la quantité de gaz puisque on se place en régime permanent, à l’équilibre.
La seule condition, c’est que çà absorbe tout.

Pour le gradient de T dans le cube, je jette l’éponge…

536.  joletaxi | 22/02/2014 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

Murps (#535),

à mon avis,il ne saurait y avoir un gradient de t° dans un volume de gaz, étant entendu que la t° représente l’agitation moyenne des molécules,qui sont réparties de manbière aléatoire à différents niveaux d’energie?

537.  Eloi | 22/02/2014 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

votre exemple ne réalise pas les conditions d’un volume de CO2 exposé aux IR.

en effet,la paroi exposée est bien chauffée à une t° que vous avez calculée de 54 °(je vous fais confiance)

C’est la température d’équilibre du corps noir rayonnant par ses deux faces, mais sans le cube de CO2 ; quelle est l’influence du cube de CO2 sur cette température d’équilibre ?

par contre,le CO2 ,en dehors d’intercepter les IR, va se réchauffer par conduction avec la paroi,et va également perdrte de la chaleur sur la face exposée au vide, toujours par conduction.

J’ai bien indiqué que le cube de CO2 est séparé par une lame de vide, il n’y a donc pas de conduction entre la plaque et le cube. En outre, par hypothèse, on suppose le cube (matériau de structure) totalement transparent.

Le CO2 réchauffé par la plaque par rayonnement va également émettre, c’est certain, mais la question est de combien, et quelle est sa température ?

bref vous avez réalisé un cube isolant(cf ma proposition d’injecter du CO2 dans l’intervalle d’un vitrage isolant)

Entièrement d’accord. Peut-être avez-vous la un concept commercial de vitre smile Par ailleurs, peut-être pouvez-vous même demander des crédits carbone puisque vous stockez du CO2 !!

On en revient au problème de base, à savoir, les 0,04 ppm de CO2 peuvent-ils changer le gradient thermique d’une colonne,soumise en permanence aux turbulences et à l’évaporation, condensation(oublions pour le moment le fait qu’aux hautes altitudes; il y a aussi de fins cristaux de glace, qui sont de parfaits miroirs)

On en revient au fait que l’effet de serre atmosphérique n’est qu’une corrélation, et une corrélation fausse puisqu’elle ne prédit pas convenablement les températures.

Pour ma part je souhaite en rester à des exemples simples de « bidulator » pour cerner quelle est la physique derrière.

je constate avec plaisir que le bidulator a fait une nouvelle victime, je me sens moins seul

C’est une maladie tristement orpheline 😥 je ne désespère pas de comprendre.

538.  Jojobargeot | 22/02/2014 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

shayabe (#516), Sauf quand vous avez une bonne raison d’y etre interesse. Mon interet pour le climat a commence a cause…..de migraines qui me pourissaient l’existence. Sachant ce qui les provoquaient, les passages de hautes pressions aux basses pressions, il m’etait tres utile de prevoir quand une crise allait me tomber dessus. Or, en suivant cette evolution au jour le jour, vous finissez par constater quelques variations qui repondent a un cycle. Durant les annees de forte activites solaires, j ‘etais relativement tranquille car ces annees correspondent a un flux oceanique marque pourvoyeur de basses pressions et de rares episodes de bise correspondant a de hautes pressions. Pendant les annees de minima d’activite, les episodes de hautes pressions peuvent parfois durer plusieures semaines avec pour consequence l’or d’un basculement vers une depression, d’episodes migraineux a se taper la tete contre les murs pour diminuer la douleur interne et ce n’est pas qu’une image. Heureusement pour moi, ce que l’ on a prit pour un AVC suite a un cas identique a ci dessus, s’est revele salutaire car un vaisseau s’est « decoince » et depuis ma vie a change. Tout ca pour vous dire que certains sont par obligation tributaires de la meteo et que cela peut mener a des constatations.
Je l’ai deja relate sur ce blog, mais soyons attentifs car maintenant cela fait trois fois que je la vis en 25ans, les maximas solaires entrainent une augmentation du flux oceanique proportionellement a l’intensite du cycle avec toutes les consequences catastrolbiques que l’on connait. L’inverse vaut pour les periodes de hautes pressions entrainant un flux continental amenant secheresse et temperatures basses en hiver, exactement ce que nous avons subit pendant 5 ans.
Cher bloggeurs avez-vous, par d’autres chemins, fait la constatation de la meme alternance?

539.  Eloi | 22/02/2014 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Rien que la question de la température de la plaque, c’est déjà un problème, car même si elle n’est éclairée que d’un côté est-ce qu’on peut absolument raisonner comme si sa surface était double ? (et donc en déduire qu’elle est à 54 °C).

C’est une bonne question : je compte regarder du côté des technos spatiales. Quoi qu’il en soit, c’est une question qui peut avoir une réponse « facile » : serait-ce si étonnant de trouver une expérience spatiale avec un timbre post métallique peint en noir et un thermocouple ?

On lance un picosatellite ? smile

Si on part du principe que tout le spectre est absorbé , l’intégralité des 650 W reçus servent à échauffer le gaz, qui va rayonner par les 6 faces du cube.

Justement, c’est le « on part du principe » qui me gène. Aujourd’hui, je ne parviens pas avoir de réponse claire sur :
* le flux absorbé est-il converti en chaleur dans le gaz ?
* le flux absorbé est-il intégralement réémi ?

De la même manière, on peut approximer en disant que le cube “trouve l’équilibre” à 650/6 = 108 W/m2.
Mais là vous êtes coincé car
– soit ce n’est pas un corps noir et vous ne pouvez pas relier simplement le rayonnement à la température.
– soit alors si il absorbe tout, et donc par définition c’est un corps noir…

Si c’est un corps noir vous trouvez facilement -63 °C pour votre gaz, et ça ne dépend pas de la quantité de gaz puisque on se place en régime permanent, à l’équilibre.
La seule condition, c’est que çà absorbe tout.

On en revient donc à la même question : de combien s’échauffe un volume de CO2 sur lequel on braque un laser IR ?

Pour le gradient de T dans le cube, je jette l’éponge…

Si l’on utilise un matériau suffisamment conducteur et une plaque suffisamment fine, le gradient devrait être négligeable.

540.  joletaxi | 22/02/2014 @ 14:34 Répondre à ce commentaire

Eloi (#539),

bonne question?
car jusqu’à preuve du contraire, si on considère P constant, n également, si la t° augmente, le volume également,la portion de la colonne d’air va s’élever et retrouver sa T° d’équilibre.

mais dans les conditions réelles, il y a tellement de paramètres que toute preuve ne serait qu’une affirmation d’une coinviction.

par contre la bacradiation….

541.  Eloi | 22/02/2014 @ 15:17 Répondre à ce commentaire

Murps (#535),

Je note toutefois que dans votre réponse, il n’y a aucune b-radiation qui conduirait à réchauffer la plaque en bloquant une part de son rayonnement vers le demi-Univers « plaque à l’ombre » dans les bandes 4 µm et 15 µm 😉

542.  chercheur | 22/02/2014 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

Eloi (#539),

On en revient donc à la même question : de combien s’échauffe un volume de CO2 sur lequel on braque un laser IR ?

Il faut donc faire l’expérience pour débloquer la situation. Ca ne doit pas être trop compliqué pour de bons bricoleurs. En réalité, je n’en sais rien, mais j’ai rencontré de nombreux bricoleurs géniaux pour qui rien n’était impossible. Alors…

543.  papijo | 22/02/2014 @ 18:46 Répondre à ce commentaire

Eloi (#533),

… Sa température d’équilibre radiatif par rayonnement thermique est d’environ 54°C. …

Je suppose que vous avez calculé cette température en supposant la plaque dans un environnement à env. 0°K. Si vous mettez un « obstacle-cube » (une résistance thermique) entre la plaque et le vide, la face « chaude » du cube va rayonner vers la plaque, et donc la réchauffer. Sa température sera alors supérieure à 54°C.

Le calcul à travers un « cube » est extrêmement compliqué (problème 3D), il vaudrait mieux le faire au travers d’une « plaque infinie de CO2 » d’épaisseur donnée (problème 1D). Même là, en considérant la conduction (qui existe même si on n’a pas de convection) et le rayonnement, ce n’est pas du tout facile ! Un lien pour le principe de calcul de la partie « rayonnement »: Lien.

En tout cas, ce n’est pas le genre de question à se poser un samedi soir ! (la modération devrait y veiller: pas de bidulator le week-end et les jours de fête !)

544.  joletaxi | 22/02/2014 @ 20:43 Répondre à ce commentaire

papijo (#543),

vous avez raison, combien de ménages ont été détruits par cette histoire

545.  Murps | 22/02/2014 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#544), nafout. Ma femme regarde thevoice assise à mes côtés. Et moi je pianote. Paix des ménages, donc !
😆

Eloi (#539),

Justement, c’est le “on part du principe” qui me gène. Aujourd’hui, je ne parviens pas avoir de réponse claire sur :
* le flux absorbé est-il converti en chaleur dans le gaz ?
* le flux absorbé est-il intégralement réémi ?

Je vous suis entièrement.
Je suis « parti du principe » parce que je cherchais dans un premier temps a faire les chose simplement. Je ne suis qu’un petit enseignant de province, et ce n’est pas moi qui vais vous proposer une interprétation définitive sur le sujet.
En revanche, il m’est beaucoup plus facile de critiquer ce qui cloche.

Je note toutefois que dans votre réponse, il n’y a aucune b-radiation qui conduirait à réchauffer la plaque en bloquant une part de son rayonnement vers le demi-Univers “plaque à l’ombre” dans les bandes 4 µm et 15 µm 😉

Non. En fait je ne sais même pas comment traiter le problème.
Le choix de le faire ou non est pourtant un problème de physique fondamentale bien connu appelé « bidulator ».

chercheur (#542), il est étonnant qu’on ne trouve pas plus d’expériences à ce sujet. C’est pourtant pas compliqué ni très cher à mettre en oeuvre.

546.  joletaxi | 22/02/2014 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

la mienne est sur fessebook,j’suis peinard

il est étonnant qu’on ne trouve pas plus d’expériences à ce sujet. C’est pourtant pas compliqué ni très cher à mettre en oeuvre.

ah oui?
et comment allez vous procéder pour isoler un volume de CO2 ,sans qu’aucune paroi solide ne vienne interférer, et que la seule contrainte imposée soit la pesanteur?

Ce qui ne cesse de me sidérer avec cette histoire, c’est que le principe fondamental de tout le reste, ne trouve, auprès de scientifiques du genre Spencer,que des expériences de géotrouvetout dans un jardin pour tenter d’en faire la démonstration?

A propos , Spencer a « craché sa valda »

j’adore sa formule:
le réchauffiste est le crétin criminel qui crie au feu dans un théâtre alors qu’il n’y a pas la moindre trace de fumée, et qui fait quelques morts dans la panique occasionnée.
Quelle belle illustration de l’action citoyenne de la mouvance

547.  Murps | 22/02/2014 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#546), je ne sais pas trop, mais au débotté, on ne peut pas éclairer un volume de gaz avec une lampe au xenon et regarder comment varie la température ?

Par exemple un long cylindre de gaz avec un laser.
————

J’adore le coup du « crétin criminel.
😉

548.  Scaletrans | 23/02/2014 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Murps (#547),
joletaxi (#546),

J’adore le coup du “crétin criminel.

😆

C’est dorénavant dans mes citations préférées

549.  Cdt Michel e.r. | 23/02/2014 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#546),

Le Dr Roy Spencer a vraiment craché sa Valda™. Il n’y va pas par quatre chemins.

Time to push back against the global warming Nazis

Cela vaut la peine de lire tout l’article ICI
Pour ceux qui n’entravent que peu le grand-breton sauce US, les traductions automatiques par Bing Translator et par Google Translate ne sont pas mauvaises. Bing est AMHA un peu meilleur que Gooogle.

J’ai commencé à lire les commentaires, mais j’ai arrêté assez rapidement : 647 commentaires à ce moment, c’est beaucoup trop pour un dimanche matin.

550.  pastilleverte | 23/02/2014 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

Bousquet de Rouvex (#530), chercheur (#531),
bonne nouvelle pour les criminels de toute sorte.
Ils vont pouvoir être acquittés pour cause de RCA, comme, parait il les meurtres en temps de foehn en Suisse.