Énergie et politiques du climat

Pour discuter de nos vaillants efforts afin de décarboner l’économie.


Le rapport de l’académie des technologies sur la réglementation thermique 2012.


Ils sont contre les éoliennes :

Le site de l’EPAW, Plateforme européenne contre l’éolien industriel.

Stop these things (Australie, eng),  » We’re not here to debate the wind industry, we’re here TO DESTROY IT ! »

Le Plan Climat de Nicolas H.

 

 

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4201.  douar | 21/06/2019 @ 13:31 Répondre à ce commentaire

Hug (#4197),
des copains viennent d’emménager dans une maison dite passive en zone tempérée (Bretagne nord).
J’ai pu la tester en mai, un WE plutôt agréable.
Je pense que le problème viendra, non pas avec le froid, mais pour la gestion des chaleurs: à 18°C à l’extérieur, il faisait 25°C à l’intérieur et ce n’est pas franchement agréable. Alors en été… il faudra qu’ils pensent installer une clim’.

4202.  Bernnard | 21/06/2019 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4200),
J’avoue que c’est aussi une question que je me pose. Je suis loin d’être compétant dans ce domaine.
C’est un fait qu’on attribue généralement la chaleur du centre de la terre à des radionucléides lourds en désintégration continuelle, ce qui est vraissemblable et c’est donc une énergie fossile. Je ne sais pas si on mesure l’activité des flux de particules en forant profondément dans par exemple les fosses marines ce qui indiquerait que plus bas c’est plus radioactif.
Sinon, une autre source de chaleur possible serait le frottement des masses, plus ou moins visqueuses de densité différentes, dûes aux forces de marée en lien avec la positon du barrycentre du système solaire. Ce qui a un caractère « renouvelable ».
Si quelqu’un ici est plus informé, c’est pour moi un sujet qui m’intéresse.

4203.  Le Rouméliote | 21/06/2019 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

papijo (#4195), Oui, c’est bien une des tares du régime soviétique, car il favorise mécaniquement les grosses organisations au titre de « l’organisation scientifique du travail » par le moyen du Gosplan, l’organisme chargé de la planification qui, il faut le rappeler avait force de loi. La deuxième tare était l’absence de démocratie, donc de remise en cause, même technique d’un quelconque point du plan. La troisième était le mode de fonctionnement du plan quinquennal : il était fondé sur des indicateurs statistiques et son efficacité était estimée annuellement par des retours d’enquêtes statistiques. Comme il y avait le point 2, personne ne déclarait la réalité… Le quatrième était le refus de prendre en compte les coûts de production réels au profit d’un marché dirigé en fonction d’objectifs politiques et sociaux. Ainsi, si le pain était vendu 25 kopeks le kilo et qu’il revenait à 75 kopeks, tant pis ! Ça tient tant qu’on a de la trésorerie… On en est au même point en Europe : voir le dernier bulletin des climato-réalistes !

4204.  the fritz | 23/06/2019 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

https://aspofrance.org/2019/06/21/petrole-la-france-et-leurope-doivent-prendre-au-serieux-lalerte-rouge-de-lagence-internationale-de-lenergie-18-juin-2019/
Pétrole : la France et l’Europe doivent prendre au sérieux l’alerte rouge
de l’Agence internationale de l’énergie !
Publié dans La Revue Parlementaire, Enjeux et Débats, 18 juin 2019
Par Bernard Durand, ancien Directeur de la Géologie-Géochimie à l’Institut français du
pétrole et des énergies nouvelles, ancien Président du comité scientifique de l’European
Association of Geoscientists and Engineers, ancien Directeur de l’Ecole nationale
supérieure de géologie, et Matthieu Auzanneau, Directeur du Shift Project, groupe de
réflexion sur la transition énergétique**
La préparation de la récente Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a fait
l’impasse sur la question de la pérennité de nos approvisionnements futurs en pétrole. Le
dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dresse pourtant un
diagnostic pessimiste concernant l’évolution de la production mondiale de brut dans les
toutes prochaines années. Si ce diagnostic se révèle correct, il aura des conséquences
particulièrement sévères pour l’Union européenne. Il y a là une raison vitale
supplémentaire, plus pressante encore que celle du climat, pour amorcer enfin une
transition énergétique vraiment cohérente et audacieuse.
A lui seul, le pétrole fournit presque la moitié de l’énergie finale consommée en France. Ce
« sang de notre économie » n’en est pas moins le grand oublié des débats publics sur
l’énergie (lesquels ne traitent en fait quasiment que de l’électricité). Le récent débat sur la PPE
n’a pas fait exception. Aux questions posées par les experts préoccupés par l’avenir de la
production pétrolière mondiale, les organisateurs du débat sur la PPE ont répondu que, d’après
l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), il n’y a pas péril en la demeure.
Dangereuse et grossière erreur de lecture ! L’AIE prévient au contraire dans le résumé aux
décideurs de son dernier rapport annuel, paru en novembre que « le risque de resserrement de
l’offre est particulièrement prégnant pour le pétrole ». Elle détaille : « Ces trois dernières
années, le nombre moyen de nouveaux projets approuvés de production de pétrole
conventionnel ne représente que la moitié du volume nécessaire pour équilibrer le marché
jusqu’en 2025 (…). Il est peu probable que le pétrole de schiste prenne le relais à lui seul. Nos
projections prévoient déjà un doublement de l’offre de pétrole de schiste américain d’ici 2025,
mais celle-ci devrait plus que tripler pour compenser le manque persistant de nouveaux projets
classiques. (1) » L’AIE précise que la production mondiale de pétrole conventionnel « a franchi
un pic en 2008 à 69 millions de barils par jour (Mb/j), et a décliné depuis d’un peu plus de 2,5
Mb/j (2) ».
Traduction : (a) l’industrie du pétrole ne trouve quasiment plus de pétrole conventionnel, lequel
fournit toujours près des trois-quarts de l’offre mondiale de carburants alors que sa production
décline dans un grand nombre de zone pétrolifères historiques (la mer du Nord constituant un
cas d’école en la matière) ; (b) même le spectaculaire boom du pétrole de schiste américain,
principale source de pétrole non-conventionnel grâce à laquelle le déclin du pétrole
conventionnel a pu jusqu’ici être compensé, ne suffira pas à combler le déficit.
Il est donc très plausible que la production mondiale de pétrole connaisse un déclin forcé avant
2025, met en garde l’AIE. Il vaudrait bien mieux anticiper un déclin, plutôt que d’avoir à le
subir… D’autant que l’Europe apparaît particulièrement vulnérable. Elle est désormais le
premier importateur de pétrole de la planète, avec près de 500 millions de tonnes (Mt) de brut
importés en 2017, loin devant la Chine (environ 415 Mt) et les États-Unis (environ 350 Mt) (3).
Si une contrainte devait s’exercer sur la production mondiale de brut, l’Europe se retrouverait
pour ses approvisionnements en compétition frontale avec ces deux poids lourds géopolitiques.
Près d’un quart des importations de brut de l’Union européenne est fourni par des
pays (Norvège, Azerbaïdjan, Algérie, Mexique) qui, d’après l’AIE, ont déjà franchi leur « pic
pétrolier », c’est-à-dire le point critique à partir duquel un champ de pétrole, ayant épuisé à peu
près la moitié de ses réserves exploitables, est voué à terme à un déclin irrémédiable. Un autre
gros quart des importations provient de deux pays qui, toujours d’après l’AIE, sont sur le point
de franchir leur pic pétrolier : l’Angola, et surtout la Russie (28 % des imports de l’UE en 2018),
dont la production devrait amorcer son déclin dès 2021. Ce diagnostic concernant l’avenir du
pétrole russe a été annoncé en septembre 2018 par nul autre que le Ministre russe de l’Energie,
Alexander Novak (4).
Au total, c’est environ la moitié des sources d’approvisionnement actuelles de l’UE qui risque
de ne pas suffire à répondre à la demande dans les toutes prochaines années ! Et ce sans compter
les importations de brut importantes en provenance de la Libye et de l’Iran, deux pays
producteurs à l’avenir pour le moins incertain.
L’AIE souligne par ailleurs que l’Asie vient d’amorcer – comme l’Europe avant elle – un déclin
irréversible de sa production domestique de brut, entraîné essentiellement par le déclin des
extractions en Chine. Si l’UE devait entrer en concurrence avec la Chine dans un contexte de
contraction de l’offre mondiale d’or noir, il est probable que les réserves de change dont dispose
Pékin lui permettraient de prendre le dessus. Quant aux Etats-Unis, malgré le boom du pétrole
de schiste, ils devraient rester structurellement importateurs de brut, précise encore l’AIE – dont
le siège est à Paris.
Notre pays doit de toute urgence se doter d’une stratégie réellement à la hauteur de l’accord de
Paris sur le climat signé en 2015. Une telle stratégie doit permettre à la France de réduire
massivement et rapidement ses besoins en produits pétroliers, notamment dans le transport et
l’habitat. Il nous semble qu’une stratégie cohérente nécessite que l’énergie nucléaire et la
sobriété systémique jouent chacune un rôle clé dans l’organisation de nos systèmes
énergétiques.
* auteur de « Petroleum, natural gas and coal : nature, formation mechanisms, future prospects
in the energy transition » (EDP Sciences, 2018)
**auteur d’« Or Noir, la grande histoire du pétrole » (La Découverte, 2015, prix spécial de
l’Association des économistes de l’énergie)
(1) World Energy Outlook 2019, International Energy Agency, p. 28.
(2) Ibid., p. 142.
(3) Statistical Review of World Energy 2018, BP, p. 24, consultable sur http://bp.com
(4) « Russia is Only 3 Years Away From Peak Oil, Energy Minister Warns”, The Moscow
Times, 19 septembre 2018, consultable sur http://themoscowtimes.com

4205.  AntonioSan | 23/06/2019 @ 20:42 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4204), Oui le Moscow Times… comme source fiable… il faudra repasser. Le champ Bazhenov n’est meme pas encore exploite.

4206.  papijo | 23/06/2019 @ 20:51 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4204),
Et si on regardait s’il n’y a pas quelques gouttes de pétrole de schistes sous nos pieds ?

4207.  Jacques Lemiere | 23/06/2019 @ 21:59 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4204), »il vaudrait mieux anticiper un déclin plutôt que de le subir. »..en fait que de ne pas l’anticiper.. car on le subit quand m^me..mais bon…
en pratique?
ça va être encore investir intelligemment? ou des banalités du genre?
il y a janco dans l’assoc aspo , c’est donc d’abord selon moi des gens qui s’adressent en réalité aux politiques ou à l’action publique…et je me demande bien par quel miracle les politiques deviendrait plus compétents que des investisseurs privés pour anticiper ce déclin…
clairement les investisseurs privés ne sont pas plus idiots que les autres et peuvent tout autant sinon mieux que les politiques analyser le trucs de investir MIEUX que les politiques qui nous sortent pas exemple des routes solaires!!! le declin est aussi une opportunité pour eux..

4209.  the fritz | 23/06/2019 @ 22:10 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#4205),
Faites confiance à Janco

4210.  the fritz | 23/06/2019 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

Jacques Lemiere (#4207),
Désolé , je ne comprends jamais ce que vous voulez dire

4211.  the fritz | 23/06/2019 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

papijo (#4206),
bien sûr il y a quelques gouttes; mais il faudra les garder précieusement pur huiler nos serrures smile laugh

4212.  scaletrans | 24/06/2019 @ 10:33 Répondre à ce commentaire

Ce qui est curieux, c’est que, malgré les guerres, les sanctions (et autres opérations relevant de la voyoucratie) qui réduisent notablement le potentiel de production de certains pays, le cours ne remonte toujours pas. As-t-on réellement évalué les ressources, y-a-t’il des éléments que nous ignorons ?

4213.  Hug | 24/06/2019 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4208), the fritz (#4209),
En l’occurrence, l’article n’est pas de Janco mais de Mathieu Auzanneau qui est journaliste spécialisé sur la transition énergétique et pic-huiliste notoire, et d’un gars qui travaille au CEA qui signifie désormais commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Ils sont forcément réchauffistes et anti-hydrocarbures.
En ce qui concerne la baisse (ou son plafonnement) de production pétrolière énoncée dans ce texte, je reste un peu sceptique au vu des nombreuses annonces similaires faites dans le passé et toujours démenties. Je pense que si la production peine à suivre la hausse de la consommation, comme cela a toujours été le cas, les prix montent et permettent aux réserves couteuses à extraire de devenir rentables. L’équilibre se retrouve avec un frein à la hausse de consommation (voire une baisse) et une hausse de la production permise par la hausse des cours. Ca se fait généralement de manière heurtée avec crises économiques temporaires, mais ça se fait.
Et au vu des réserves énormes de pays comme l’Iran et le Vénézuela actuellement sous-exploitées, je pense que la pénurie de pétrole n’est pas pour tout de suite.

Face à cette « double contrainte carbone », la voie de la sobriété systémique doit être ouverte. Il nous faut réorganiser nos systèmes de production, de transport et d’habitat afin qu’ils soient (beaucoup) plus sobres en énergie et en matière. Une telle sobriété ne revient pas à demander aux gens de se serrer la ceinture : au contraire, conduite avec intelligence et audace, elle donnera de l’air au budget des plus modestes.

Belles paroles faciles à prononcer. En réalité l’orientation prise actuellement avec les énergies intermittentes (solaire et éolien) et la voiture électrique, on va vers des systèmes de production et de transport en même temps plus couteux et moins efficaces !

La sobriété systémique est une opportunité historique unique. Avec elle, l’économie fera… des économies, pour reconstituer enfin une capacité à investir sainement notre futur. Cette révolution comportementale et technique est partout en gestation. Pour être menée à bien, un débat démocratique lucide est indispensable, sans raccourcis ni boniments. Le temps de l’anticipation est bientôt terminé, après lui vient le temps périlleux de la réaction.

Bla bla bla.

De gré (pour sauver notre climat) ou de force (pour anticiper les limites probables des approvisionnements en pétrole), la France peut conduire l’Europe à inventer une stratégie de transition énergétique cohérente, dont la sobriété des moyens productifs et des modes de consommation sera nécessairement la pierre d’angle. Notre nation se donnera alors un « avantage comparatif » décisif pour les décennies de bouleversement qui viennent. Anticiper l’inexorable, c’est triompher de l’avenir.

Bla bla bla. La France ferait mieux de commencer par régler ses problèmes d’endettement et de déficit budgétaire au lieu de claquer un pognon de dingue dans cette transition énergétique prématurée qui va à l’encontre de ce qu’il faut faire pour cela.

4214.  the fritz | 24/06/2019 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

Hug (#4213),Je ne connais pas Cordiez; Auzanneau et son chef Jancovici sont membres de l’aspo et sont donc des pic huilistes , dont la plupart des membres sont d’ex collègues responsables de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures: c’est un peu dommage qu’ils n’aient pas vu venir l’exploitation plus difficile et moins rentable de pétrole et de gaz de schistes ou d’huiles lourdes; mais il ne faut pas se leurrer , le problème n’est que repoussé un peu dans le temps
Jancovici est un réchauffiste, certes ; mais je pense que c’est plus par opportunisme que par une connaissance approfondie du problème qu’il l’est devenu; par contre Auzanneau et Jancovici sont des pronucléaires qui sont parfaitement convaincus que les renouvelables ne pourront pas remplacer les fossiles; on peut donc leur faire confiance pour tout ce qui concerne les problèmes énergétiques

4215.  Le Rouméliote | 24/06/2019 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

Hug (#4213), +1000. je me souviens qu’en 1974 les « experts » nous affirmaient, courbes à l’appui, qu’il n’y aurait plus une goutte de pétrole en l’an 2000… Jancovici et les autres, comme Jouzel, ne sont que des prébendés du lobby nucléaire, comme il y a 45 ans quand il fallait du tout électrique dans les maisons. Les réserves d’hydrocarbures qui sont fonction du prix du baril ou du m3, sont loin d’être épuisées et puis, même, il y a toutes les alternatives avec les plantes et les algues…

4216.  the fritz | 24/06/2019 @ 21:15 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4215),

je me souviens qu’en 1974 les « experts » nous affirmaient, courbes à l’appui, qu’il n’y aurait plus une goutte de pétrole en l’an 2000…

Il ne faut pas confondre pic oïl et ne plus avoir une goutte de pétrole ; le pic oïl c’est le moment ou la production décroit et ne pourra donc plus satisfaire la demande qui reste toujours croissante
Quand je suis arrivé dans le pétrole au début des années 70 ; toutes les compagnies avait trente ans de réserve d’hydrocarbure conventionnel; et quand j’ai quitté au début de ce siècle elles avaient toujours trente ans de réserves ( les géologues pétroliers ont fait leur travail ) Mais depuis la fin du siècle dernier les découvertes ne compensent plus les gisements qui s’épuisent ; les hydrocarbures non conventionnels vont pouvoir repousser le pic mais de combien de temps ? La voiture à essence a encore de l’avenir devant elle ; par contre compter sur les plantes et les algues , je ferais encore plus confiance au renouvelable et la voiture électrique

4217.  BenHague | 25/06/2019 @ 0:22 Répondre à ce commentaire

J’avais lu deux-trois choses sur le sujet :

1) Il y aura toujours 30 ans de reserve de pétrole . C’est juste le prix du pétrole qui varie . Dans les années 80 c’etait 30 ans de petrole à 10 dollars aujourd’hui c’est 30 ans de reserve de pétrole à 50 dollars … Dans 50 ans ca sera peut etre 30 ans de pétrole à 150 dollars …

2) les industries pétrolières ne sont pas en investissement d’infrastructures et de recherche de ressources en permanence . Lorsque le prix du pétrole est bas ou très bas , ces sociétés cessent d’investir car ce n’est pas rentable (en recherche de nouveaux gisements et en infrastructure pour exploiter les gisements) .. puis mécaniquement le prix du pétrole augmente et cela devient de nouveau rentable d’investir ce qui fait baisser le cout d’exploitation et donc le cout du pétrole .. QU final il y a une oscillation des prix couplée à une oscillation des investissements

Ca me paraissait rationnel …

La voiture electrique c’est une Khonnerie avec un grand K … N’importe quel ingenieur démonte l’idée en 5 secondes ….

4218.  Bernnard | 25/06/2019 @ 0:30 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4215),
Je pense comme the fritz qu’il ne faut pas compter trop sur les plantes et sur les algues pour une bonne raison:
Comme je l’ai expliqué sur un autre fil, il faut dépenser beaucoup d’énergie (~400KJ/ mole) pour séparer le carbone et l’oxygène de la molécule de CO2 et c’est la première chose que doivent faire les plantes et les algues en mettant en œuvre la photosynthèse. Ensuite former les liaisons carbone hydrogène pour former des hydrocarbures est moins énergivore (~75KJ/mole pour le méthane). L’essentiel de la demande énergétique pour les plantes et les algues pour ce travail de coupure est donc couvert par l’énergie solaire. Qu’on le veuille ou pas cette énergie est diluée et donc la production ne pourra être que diluée. Ça équivaut à utiliser l’énergie de panneaux photovoltaïques pour extraire le carbone de la molécule de CO2. Une production de masse d’hydrocarbures venant des plantes et des algues est aussi peu probable qu’une production de masse d’électricité d’origine photovoltaïque. On arrivera toujours à démontrer ponctuellement que c’est faisable en pilote, mais pour avoir une production couvrant les besoins mondiaux je n’y crois pas.
On ne sait pas le faire aujourd’hui avec des rendements acceptables mais si on devait en arriver à faire des CxHy pour un approvisionnent mondial à partir du CO2 il nous faudra le nucléaire comme source énergétique !
(Les valeurs d’énergie sont tirées d’enthalpies standard de formation et d’entropie standard à 298 K .C’est juste pour indiquer un ordre de grandeur)

4219.  the fritz | 25/06/2019 @ 7:47 Répondre à ce commentaire

BenHague (#4217),
Lire à ce propos l’article de Michel Gay sur Contrepoints
https://www.contrepoints.org/2019/06/25/347640-petrole-leurope-bientot-en-concurrence-avec-la-chine
Rien à redire

4220.  scaletrans | 25/06/2019 @ 9:46 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#4218),

On ne sait pas le faire aujourd’hui avec des rendements acceptables mais si on devait en arriver à faire des CxHy pour un approvisionnent mondial à partir du CO2 il nous faudra le nucléaire comme source énergétique !

C’est la solution évidente pour l’avenir, mais compte tenu des options franco-européennes suicidaires en matière d’énergie, je me fais du souci pour notre avenir.
A propos, à quoi joue l’ASN à Flamanville ? Je viens d’apprendre qu’il y aurait encore des retards à cause de soudures à refaire. Est-ce que vraiment nous n’avons plus de savoir faire ou s’agit-il de sabotage délibéré de la part de l’ASN ?

4221.  Le Rouméliote | 25/06/2019 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#4218), … Donc, on ne sait pas faire aujourd’hui, mais on devrait y arriver dans l’avenir, si on ne massacre pas les générations futures d’ingénieurs à coup de CO2…

4222.  Bernnard | 25/06/2019 @ 10:48 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4221),
Oui c’est le gros problème !
On est incapable en Europe et particulièrement en France de prendre une direction quelconque pour décider de notre avenir énergétique. Guidés par le principe de précaution, nos gouvernants ne décident plus et donnent satisfaction à ceux qui crient le plus fort. Incapables qu’ils sont et mal conseillés. Notre avenir énergétique est sombre.

4223.  the fritz | 25/06/2019 @ 11:05 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4221),

Donc, on ne sait pas faire aujourd’hui, mais on devrait y arriver dans l’avenir

NON; on sait envoyer des gens sur la Lune ; pas la population de la planète ; faire du pétrole avec les plantes cela a pris des millions d’années avec de l’énergie solaire et de l’énergie interne de la terre ; on le fait dans un labo , pas à l’échelle planétaire

4224.  papijo | 25/06/2019 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

the fritz (#4223),
Autre problème, les volumes concernés. Les plantes c’est essentiellement de l’eau, sauf les arbres qui doivent en contenir 40 à 50% seulement. Dans une tonne de « plantes », il n’y a que quelques dizaines de kilos de combustible, disons un plein de carburant de 2 CV (à condition d’arriver à éliminer cette eau sans consommer d’énergie, sans empester les voisins – les bio-technologies, ça pue !).

La conséquence, même avec du bois (en principe séché à moins de 20% d’humidité), une centrale de 150 MW comme celle de Gardanne a un rayon de collecte de plus de 200 km pour la moitié de sa consommation, et le reste vient du Brésil ! … et la production d’énergie, c’est seulement à peu près 10% de celle d’un seul EPR (il en faudrait environ 400 – en plus de l’hydraulique pour alimenter la France!)
Source: Lien

4225.  Araucan | 25/06/2019 @ 21:40 Répondre à ce commentaire

papijo (#4224),
Et de toute façon on ne peut produire toute l’énergie qu’a besoin la France avec la forêt française ( sur une base durable bien sûr !)

4226.  douar | 26/06/2019 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

papijo (#4224),
Nous avons un bel exemple à Nantes piusqu’une centrale thermique à bois a été installée, pour satisfaire à un quelconque % d’énergie non fossile. Pour l’affichage, c’est bon ça coco.
sauf que c’est l’une des régions de France les moins boisée…
Donc, le bois vient par bateau et route dont on ne sait où. En plus; cette centrale a été construite sur le bord de la Loire, mais accès impossible par bateau.
Les décideurs sont vraiment des génies…en communication.

4228.  Murps | 27/06/2019 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

Hug (#4227), ca fait un moment qu’il fait plus que m’inquiéter, il a un petit côté clergyman. Il est habité, il est convaincu, il sectaire, il est dangereux.

4229.  Hug | 27/06/2019 @ 12:47 Répondre à ce commentaire

Murps (#4228),
Je sais pas si c’est Nhulot qui a déteint sur lui ou si c’est son coté mégalo, mais il s’imagine en sauveur du monde, et c’est dangereux en effet. Il ferait bien de relire Pascal (qui veut faire l’ange, fait la bête).

4230.  Murps | 27/06/2019 @ 14:12 Répondre à ce commentaire

Sur un autre sujet, si vous vous rappelez la discussion que nous avions eu au sujet de ce projet totalement tarte sur les sphères immergés en béton pour stocker de l’électricité des éoliennes… Pas de nouvelle du truc en question depuis, d’ailleurs.

https://www.usinenouvelle.com/editorial/des-spheres-geantes-pour-stocker-l-energie-des-eoliennes-off-shore.N464233

Eh bien c’était le sujet de sciences du bac ES/L. que j’ai corrigé mercredi….

4231.  Le Rouméliote | 28/06/2019 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Hug (#4227), Murps (#4228), Moi, ça fait un moment qu’il m’inquiète ! Voici, ce qu’en dit un spécialiste internationalement reconnu : https://www.youtube.com/watch?v=qx6xD7S4jiE&t=796s

4232.  andqui | 28/06/2019 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4231), Vous connaissez le biais de confirmation, eh bien vous vous y vautrez: tellement je le hais, tellement je veux qu’il soit fou, tellement je trouve tout ce qui me conforte dans mon opinion. Un peu de raison tout de même. Je sais qu’il fais chaud à Apt mais à Venasque aussi et j’essaie de garder la tête froide.
Amitiés néanmoins;

4233.  Le Rouméliote | 28/06/2019 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

andqui (#4232), Il faisait 45° dans mon jardin à 15h et 42° à 16h15. Ma tête est néanmoins parfaitement froide. Le professeur Segatori est psychiatre, spécialiste des abus sur les enfants, chef de service à l’hôpital de Gorizia. Il a dirigé des colloques, donné des conférences, etc. Par ailleurs, en bon ressortissant de Vénétie Julienne, il garde une dent contre les communistes yougoslaves à cause de ce qui s’est passé du côté de Trieste, Opicina et Gorizia à la fin de la dernière guerre. Donc, il est très à droite, mais cela n’enlève rien à son expertise, confirmée par des amis psychiatres. Il se trouve que je connais un peu les problèmes de pédopsychiatrie, ayant un fils autiste et militant depuis plus de trente ans dans des associations de parents d’enfants handicapés mentaux et ayant eu quelques responsabilités dans diverses commissions officielles. Ce qu’il dit est parfaitement cohérent, même si nous sommes loin, en ces matières, des preuves scientifiques « dures » et qu’on peut toujours se tromper.

4234.  andqui | 28/06/2019 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4233), Bon, d’accord, mais honnêtement, Macron n’est pas zinzin, même si vous ne l’aimez pas, ce qui est votre droit; d’ailleurs, vous confirmez que le sieur Segatori est d’extrême droite, ce que j’avais deviné en lisant votre lien; il est donc prêt à apporter de l’eau au moulin de Salvini qui désigne Macron comme l’ennemi. Quant à la température, j’avais 44 cet aprèm. Quoi qu’on fasse ou qu’on dise, cela sera vécu comme une confirmation du ci-devant réchauffement. Il faut faire le dos rond et attendre un mois d’août pourri, ce que je ne souhaite pas.

4235.  the fritz | 28/06/2019 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

andqui (#4234),

Quant à la température, j’avais 44 cet aprèm

Savez vous comment on prend des températures ? Vous les prenez sous le bras ( je veux dire dans votre serre) ou ailleurs ; sinon cela m’inquiète

4236.  Murps | 28/06/2019 @ 22:49 Répondre à ce commentaire

andqui (#4234), je n’ai pas de raison de penser que le président est zinzin. Par contre, pas besoin d’être zinzin pour se planter techniquement, économiquement et politiquement dans les grandes largeurs. La dictature verte est en marche.

4237.  andqui | 29/06/2019 @ 11:20 Répondre à ce commentaire

Murps (#4236), Le risque de dictature verte est bien réel. En revanche, concernant le gouvernement (Macron en tête) on est dans le discours plutôt que dans l’action, plutôt dans le calcul électoral que dans la conviction; d’ailleurs, les fous verts lui en font le reproche. Ceci dit, le simple discours comporte aussi sa part de danger car il suppose un minimum de décisions dans le sens de l’écoloprout et ça donne la transition énergétique.

4238.  Ecophob | 29/06/2019 @ 11:51 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4231), il m’inquiète beaucoup également. Il mène le pays à la ruine avec le projet de loi climat-énergie et la loi anti-véhicules thermiques. Tout est irrationnel et personne dans l’opposition ne réagit. C’est très inquiétant.
Andqui va encore dire que je crois à la théorie du complot, mais le fait est qu’il répond aux objectifs fixés par les financeurs des mouvements écologistes. Si on relit ‘La recherche du bonheur‘ d’Emmanuel Grenier, et en particulier le passage sur Jimmy Carter, il y a de grosses similitudes avec Macron.

4239.  Courrier Nord | 29/06/2019 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

Emmanuel Macron a appelé à une réflexion globale car « on ne peut pas dire d’un côté: ‘on veut réduire les gaz HFC’ (hydrofluorocarbure) et de l’autre mettre des climatiseurs partout ».

Est ce que pour appuyer son propos il va supprimer la clim à l’Elysée et dans tous les lieux de pouvoirs ?

4240.  JC | 29/06/2019 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

Après le diesel, le gasoil, la taxe d’habitation, l’impôt sur la grande fortune, la vision binoculaire des gilets jaunes, le CO2 de l’atmosphère, les promos sur le Nutella, c’est la clim que Macron veut supprimer ! Et oui le mouvement de la connerie est en marche.

4241.  andqui | 29/06/2019 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#4238), Non, je ne dirai pas que vous êtes un adepte de la théorie du complot. Mais je pense que ces lois ne sont pas faîtes pour être appliquées mais plutôt pour capter l’électorat bobo urbain vert lors des municipales (en tous cas au 2è tour). Larem a besoin d’un ancrage local et de capter deux ou trois grandes villes, sinon, il disparaitra; c’est le 2è étage de leur fusée.
Il reste qu’il faut être vigilant, en particulier sur l’énergie, et surtout l’électricité, car là, on peut grave déraper. Sur le reste, on est et on restera dans l’incantation: rien qu’à voir le cinéma au G20 où les 19 se sont engager à respecter l’accord de Paris: pathétique et dérisoire immobilisme. Respectons, respectons, il en sortira toujours quelque chose…

4242.  Ecophob | 29/06/2019 @ 15:40 Répondre à ce commentaire

andqui (#4241),

ces lois ne sont pas faîtes pour être appliquées

je n’en suis pas certain car elles ont été votées. Les constructeurs automobile, pour ne prendre qu’eux, ont besoin de visibilité pour investir. Si on leur dit dans 10 ans vos modèles thermiques seront interdits à la vente sous peine d’amende, ça ne les incite pas à faire de la R&D la dessus et à tenter d’améliorer les performances, ce que les autres feront peut être.

4243.  Le Rouméliote | 29/06/2019 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#4238), C’est également ce que je pense. toutes ces lois absurdes nous mènent non seulement à la ruine, mais à la pire des dictatures. D’ailleurs, pour reprendre l’expression d’Andqui, Macron n’est pas zinzin, mais serait psychopathe, ce qui n’est pas du domaine psychotique inné. Il faut regarder attentivement son attitude en public, sa gestuelle, son regard, cette envie irrépressible de séduire. pour qui connaît un peu ces pathologies, c’est très inquiétant.
La loi interdisant les voitures à moteur thermique est fondamentalement liberticide : elle s’appliquera si ces abrutis restent au pouvoir, car ils veulent contrôler l’ensemble de la population. Ils veulent empêcher la liberté de se déplacer où on veut, quand on veut au profit de véhicules électriques autonomes, copartagés et autres billevesées pour nous obliger à nous déplacer de manière contrôlable.

4244.  andqui | 29/06/2019 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4243), Les mecs, vous êtes complètement barrés!

4245.  Curieux | 29/06/2019 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

andqui (#4244),
Pour résumer, Macron, comme ses prédécesseurs ne peux pas agir : plus de sous dans la caisse. Alors, comme les autres il fait semblant d’agir en bricolant des lois « publicitaires ».
Aujourd’hui nos Codes sont un grenier plein de lois sans queue ni tête.
Mais les lois sont applicables et les juges seront obligés de les appliquées quand la demande leur sera faite.
Un vrai désastre à venir.

4246.  Araucan | 29/06/2019 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Les lois avec des objectifs qui ne peuvent être atteints sont des non- sens.
Les lois sont faites pour être changées… surtout quand les objectifs sont à 20 ans et que d’autres viendront au pouvoir…

4247.  Curieux | 29/06/2019 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#4246),

Les lois avec des objectifs qui ne peuvent être atteints sont des non- sens.

C’est bien vrai mais elles pullulent,

Les lois sont faites pour être changées…

Oui, mais en combien de temps et combien de dégâts pendant ce temps ?

surtout quand les objectifs sont à 20 ans et que d’autres viendront au pouvoir…

En supposant que les « nouveaux » ne ressemblent pas comme deux gouttes d’eau à leurs aînés !!!! dash

4248.  Hug | 29/06/2019 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

Curieux (#4247),
Il est sérieusement à craindre que l’écologisme pollue nos vies pendant de nombreuses années (décennies ?) et parvienne à ses fins : la décroissance. Ca pourrait être très très douloureux…

4249.  Le Rouméliote | 29/06/2019 @ 22:19 Répondre à ce commentaire

andqui (#4244), Araucan (#4246), Ah, oui ? On a déjà vu dans l’histoire des mecs complètement barrés s’emparer du pouvoir, faire des lois apparemment absurdes qui seront appliquées, sans remonter aux années 1940, voir les Khmers Rouges qui voulaient un « homme nouveau » qui ne serait pas pollué par la vieille société capitaliste. Les verts c’est du même tonneau et donnent les arguments au pouvoir pour mettre en place l’arsenal juridique idoine. Ça a commencé : https://www.vududroit.com/2019/06/sauver-la-planete-le-boulot-du-juge/

4250.  andqui | 30/06/2019 @ 7:02 Répondre à ce commentaire

Le Rouméliote (#4249), Pour l’instant, on en est pas là. A l’indignation, aux peurs, aux frayeurs fabriquées des bobos, aux prévisions d’apocalypse, vous répondez par d’autres indignations, d’autres peurs, d’autres prévisions dystopiques. A paranoïa, contre-paranoïa: c’est pas constructif. Vous êtes dans la post-vérité, comme les autres.
Pour ma part, je pense que tout est possible mais je reste ( je tente de rester) sur la raison: vigilance sans complaisance, mais calme et mesure.
Le Vaucluse est rural, encore, les gens y ont plein de bon sens, même à 44° et ils regardent, goguenards, les crétins urbains se faire dessus de trouille: très drôle!