Gardons la tête froide

Par Nigel Lawson

(NDLR : Cet article est basé sur le texte d’un discours donné à l’Institut pour l’Energie Durable et l’Environnement de l’Université de Bath.
Nigel Lawson est président du conseil d’administration de la GWPF, un groupe de réflexion (think tank) s’occupant principalement de politique climatique.)

Verdissement

Légende : Effet de fertilisation: durant les trente dernières années, la Terre a visiblement reverdi, et ceci a même affecté la plupart des zones du Sahel

Il y a quelque chose de curieux à propos du débat sur le réchauffement climatique – ou le débat sur le changement climatique, comme nous devons dorénavant l’appeler, car le réchauffement climatique s’est arrêté pour l’instant.

Je n’ai jamais refusé la controverse, ni – lorsque j’étais Chancelier – n’ai reculé devant l’impopularité si je pensais que ce que je disais était dans l’intérêt du public.

Mais je n’avais jamais expérimenté les excès d’hostilité personnelle, vitupérations et calomnies que j’ai – bien sûr en même temps que d’autres hérétiques – reçu à propos de mes opinions sur le réchauffement climatique et les politiques en découlant. *(Ndt en fin de texte)

Par exemple, selon le Secrétaire au Changement Climatique, Ed Davey, les hérétiques du réchauffement climatique sont sans exception des « ignorants volontaires  » et selon le Prince de Galles, nous sommes des « poulets sans tête ». Ils n’utilisent d’ailleurs pas le terme « hérétique ». Nous sommes régulièrement qualifiés de « négationnistes du changement climatique », une phrase délibérément conçue pour faire écho à « négationniste de l’Holocauste » – comme si s’interroger sur les politiques et prévisions actuelles reviendrait à introduire un doute pernicieux sur un fait historique.

L’héritier du trône et le ministre sont des personnages publics de haut rang qui surveillent leur langage. Les mauvais traitements que j’ai reçus après mon apparition sur le programme Today de la BBC furent beaucoup moins modérés. La BBC et moi-même avons reçu un bombardement coordonné de plaintes selon lesquelles il était scandaleux que j’ai été autorisé à discuter du problème dans l’émission. Même le Science and Technology Committee de la Chambre des Communes s’est joint honteusement au chœur de ceux qui veulent supprimer tout débat.

En fait, bien qu’ayant rédigé un ouvrage soigneusement documenté à propos du réchauffement climatique il y a plus de cinq ans, ouvrage qui devint heureusement une sorte de best-seller, et ayant fondé l’année suivante un groupe de réflexion sur le sujet –the Global Warming Policy Foundation- et bien qu’étant fréquemment invité sur Today pour parler de problèmes économiques, c’était la toute première fois qu’on me demandait de discuter changement climatique. Je suspecte fortement que ce sera la dernière.

La BBC a reçu un déluge de protestations bien coordonnées – quelques-unes naturellement de la part de gens ayant un intérêt personnel dans l’énergie renouvelable – m’accusant, entre autres, d’être un politicien sénile en retraite et non un scientifique du climat, et par conséquent incompétent pour discuter du problème.

En passant peut-être pourrais-je répondre aux accusations fréquentes de ceux qui s’opposent violemment à toute contestation de quelque sorte de la doctrine dominante du changement climatique, comme quoi le secret sur les noms des donateurs de la Global Warming Policy Foundation est la preuve que nous sommes une organisation profondément malfaisante et une façade de l’industrie pétrolière.

Comme je l’ai fait remarquer à de nombreuses reprises, le Conseil d’Administration de la Fondation a décidé dès le début que jamais il ne solliciterait ni n’accepterait quelque argent de l’industrie de l’énergie ou de quiconque ayant un intérêt significatif dans l’industrie de l’énergie. Et à ceux qui malheureusement ne sont pas disposés à me croire, je ferai remarquer que parmi nos administrateurs figurent un évêque de l’Eglise d’Angleterre, un ancien secrétaire privé de la Reine et un ancien dirigeant du Service Civil. Ceux qui imaginent que nous sommes tous engagés dans une conspiration de mensonge sont dans un stade avancé de paranoïa.

La raison pour laquelle nous ne révélons pas les noms de nos donateurs qui sont des citoyens privés ayant une disposition philanthropique, est assez évidente. Si nous le faisions ils seraient, eux aussi, les objets des calomnies et insultes mentionnées plus haut. Et on comprendra qu’il peuvent s’en passer.

Ceci dit, je dois admettre que je suis fortement tenté d’être d’accord pour dire que, puisque je ne suis pas un scientifique du climat, je devrais dès maintenant rester silencieux sur le sujet – étant clairement entendu naturellement que tout le monde suive les mêmes règles. Plus de déclarations de Ed Davey, ou même des autres politiciens, y compris Ed Milliband, Lord Deben et Al Gore. Non plus que du Prince de Galles ou de Lord Stern. Quel bonheur !

L’Alarmisme et ses Fondements

Mais cela n’arrivera évidemment pas. Et cela ne devrait pas, car, à la base, ceci n’est pas un problème scientifique. C’est-à-dire que le problème n’est pas le réchauffement climatique, mais l’alarmisme sur le problème climatique et les politiques désastreuses qui sont préconisées, et, dans certains cas, mises en place en son nom. Et l’alarmisme ne fait pas partie du monde de la physique, qui est ce que les scientifiques du climat étudient, mais d’un comportement humain ; en d’autres termes le domaine des économistes, historiens, sociologues, psychologues et – j’ose le dire – des politiciens.

Et, en passant, le problème des politiciens dissidents, et à plus forte raison pour les climatologues dissidents en la matière, lesquels existent certainement, est que cette dissidence peut menacer leur carrière. L’avantage d’être âgé est que ma carrière est derrière moi : il n’y a plus rien à menacer.

Pour en revenir au climat, celui-ci change tout le temps, de façons différentes et imprévisibles (certainement imprévues), et vraiment souvent de façons différentes dans différentes parties du monde. Il en a toujours été et il en sera sans aucun doute toujours ainsi. La question est de savoir si c’est inquiétant. Selon les alarmistes, c’est la plus grande menace à laquelle fait face l’humanité aujourd’hui.

L’alarmisme du changement climatique est une croyance et doit être considérée comme telle. Il y a en réalité une théorie scientifique admise que je ne discute pas et par laquelle les alarmistes prétendent justifier leur croyance et leur inquiétude.

Il s’agit du prétendu effet de serre : le fait que l’atmosphère terrestre contienne du soi-disant gaz à effet de serre (dont la vapeur d’eau est de loin le plus important, mais le dioxyde de carbone en est un autre) qui, en effet, piège la chaleur que nous recevons du soleil et l’empêche de retourner dans l’espace.

Sans l’effet de serre, la planète serait si froide qu’elle serait inhabitable. Mais en brûlant des combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz – nous augmentons la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et donc, toutes choses égales par ailleurs, nous augmentons la température de la Terre.

Mais quatre questions se posent immédiatement, auxquelles nous devons répondre calmement et rationnellement.

Premièrement, toutes choses égales par ailleurs, de combien le CO2 atmosphérique est-il censé réchauffer la Terre? (Les scientifiques appellent cela la sensibilité climatique, ou quelquefois la sensibilité climatique du carbone). Ceci est hautement incertain, principalement parce que les nuages jouent un rôle important, et la science des nuages est très peu connue. Jusqu’à il y a peu, l’opinion majoritaire chez les climatologues était que les nuages amplifiaient grandement l’effet de serre de base. Mais il y a une minorité significative, y compris quelques climatologues parmi les plus éminents qui contestent fortement cela.

Deuxièmement, toutes les choses sont-elles parfaitement égales ? Nous savons que sur des millénaires la température de la Terre a grandement varié, bien avant l’arrivée des combustibles fossiles. En considérant seulement le dernier millénaire, il y a quelques centaines d’années nous avons bénéficié de la fameuse période de l’optimum médiéval, durant laquelle on pense que les températures étaient aussi élevées, sinon plus élevées qu’aujourd’hui. Et à l’époque baroque nous avons souffert du froid durant le fameux Petit Âge Glaciaire, quand la Tamise gelait souvent l’hiver et que d’importantes foires s’y tenaient, ce qui a été immortalisé par des gravures contemporaines.

Troisièmement, même si la Terre devait se réchauffer, loin de constituer une cause d’alarme, est-ce important ? Il serait après tout surprenant que la planète soit dans une fourchette précaire de température autour de laquelle tout changement en plus ou en moins constituerait un désastre majeur. En fait, nous savons que, s’il devait y avoir un réchauffement futur (et pour les raisons précédentes, le « si » est de mise) il devrait y avoir également des avantages et ce que les économistes appellent des inconvénients. Je parlerai plus loin de l’équilibre à trouver.

Et quatrièmement, dans la mesure où il y a un problème, que devrions-nous faire, calmement et raisonnablement à ce propos ?

Températures de Surfaces passées et projetées

Le mieux est de traiter ensemble les deux premières questions.

Selon les enregistrements de température conservés par l’Office Météo Britannique (et les autres séries sont très proches), durant les 150 dernières années (c’est-à-dire depuis le début de la Révolution Industrielle), la température moyenne globale s’est accrue de légèrement moins qu’un degré centigrade,  0.8°C selon le Met Office. Ceci s’est produit avec des à-coups qui ne sont pas pleinement compris. Pour commencer, dans la mesure où tout le monde l’a noté, ce fut regardé comme une sortie naturelle et bienvenue des rigueurs du Petit Âge Glaciaire. Mais la plus grande partie – 0,5°C sur le 0,8°C – est intervenue durant le dernier quart du 20° siècle. Ce fut là qu’est né l’alarmisme du réchauffement global.

Mais depuis lors, et parfaitement à l’inverse des prévisions de l’immense majorité des climatologues qui prédisaient avec confiance que le réchauffement global ne continuerait pas simplement mais s’accélérerait, compte tenu de l’augmentation sans précédent des émissions mondiales de carbone, alors que l’économie chinoise basée sur le charbon a considérablement progressé, il n’y a eu aucun réchauffement supplémentaire. Pour être précis, le dernier rapport du GIEC, groupe profondément déficient dont le président qui n’est pas un scientifique est un alarmiste du climat engagé, reconnaît que le taux de réchauffement global a été de – attendez un peu – 0,05°C par décennie, plus ou moins 0,1°C. Ce sont leurs chiffres, non les miens. En d’autres termes, le taux de réchauffement observé est inférieur à la marge d’erreur.

Et cette marge d’erreur, il faut le dire, est invraisemblablement petite. Après tout, calculer une température moyenne globale à partir des enregistrements des stations météo et des observations maritimes de qualité variable à travers le monde est une tâche vraiment héroïque en premier lieu. Sans parler du fait qu’il y a une différence considérable entre les températures diurnes et nocturnes. En tous cas, produire un chiffre au centième de degré près est évidemment absurde.

Les leçons de l’arrêt imprévu (ou du hiatus comme l’appelle le GIEC) du réchauffement durant 15 ans sont claires. En premier lieu, les dénommés Modèles d’Évaluation Intégrés que la communauté scientifique du climat utilise pour prédire l’augmentation de la température globale supposée intervenir dans les 100 prochaines années sont presque certainement faux car la sensibilité climatique est presque certainement beaucoup moindre que ce qu’ils pensent, et par conséquent les modèles exagèrent l’augmentation probable de température des cents prochaines années.

Mais le besoin d’une mise à jour ne s’arrête pas là. Comme la célèbre climatologue Judith Curry, présidente de la School of Earth and Atmospheric Sciences à l’Institut de Technologie de Géorgie, le faisait observer récemment dans un témoignage écrit au Sénat étasunien :

Le réchauffement global anthropique est une théorie dont le mécanisme de base est bien compris, mais dont la magnitude est hautement incertaine. Il est de plus en plus évident que les modèles climatiques sont trop sensibles au CO2, ce qui a des implications sur la responsabilité de réchauffement de la fin du 20e siècle et les projections sur le climat du 21e. Si le récent hiatus de réchauffement est causé par la variabilité naturelle, ceci pose la question de savoir dans quelle mesure le réchauffement entre 1975 et 2000 ne pourrait pas aussi s’expliquer par la variabilité naturelle du climat.(1)

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51.  Laurent Berthod | 6/06/2014 @ 0:33 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#42),

Je l’ai lu dans la version papier. Je ne sais pas s’il est en ligne.

52.  de Rouvex | 6/06/2014 @ 11:15 Répondre à ce commentaire

Mano (#44), Ben non, on est pas tous d’accord avec ça ! Personne n’a dit être d’accord avec cet amalgame sorti d’on ne sait où par un posteur inconnu nouvel arrivant !! Faudrait pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des adeptes d’Alain Soral ! Non mais.

53.  Mano | 6/06/2014 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

@48&50
Qui ne dit mot consent, si vous ne contestez pas les propos d’un commentateur tel que toto c’est que vous approuvez ce qu’il écrit ; et me traiter de troll illettré et borné est une technique trop facile d’évitement de la question. Quant à me demander de vous dire quelque chose d’intéressant sur le texte d’un vieux baron anglais conservateur n’ayant aucune compétence sur le sujet, bof, je peux à la rigueur vous fournir ce lien http://www.independent.co.uk/v.....26449.html que vous vous ferez un plaisir de jeter aux orties, je n’en doute pas un seul instant.

@52
Je prends acte que vous au moins ne cautionnez pas les propos farfelus de toto, mais alors pourquoi n’avoir pas réagi immédiatement et pourquoi ne pas dire clairement que vous désapprouvez?

54.  Astre Noir | 6/06/2014 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

Mano et Toto, une seule et même personne ?

55.  Murps | 6/06/2014 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54), peut-être.
Sur internet personne ne sait si vous êtes schizophrène.
😉
Mais je reviens à ce que j’ai suggéré a la commnauté des posteurs :
Don’t feed the trolls…

56.  Cdt Michel e.r. | 6/06/2014 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54),
Ou deux t r o l l s agissant de concert ?

57.  Murps | 6/06/2014 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#56), l’un comme l’autre, de toute façon le lien donné ne marche pas.

En même temps, pour en revenir au sujet de l’article et la phrase de J. Curry :

Le réchauffement global anthropique est une théorie dont le mécanisme de base est bien compris, mais dont la magnitude est hautement incertaine

Je ne sais si on peut affirmer que le mécanisme de base est « bien compris ».
Ca serait plutôt « le mécanisme de base qui a été imaginé et jamais vérifié a été chanté sur tous les tons ».

58.  monmon | 6/06/2014 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Conclusion très pessimistes d’une analyste de banque sur la soutenabilité du business américain des gaz et huiles de schiste:
Conclusion

As documented in this report, emerging independent information on shale plays in the U.S.

confirms the following:

 Wall Street promoted the shale gas drilling frenzy, which resulted in prices lower than

the cost of production and thereby profited [enormously] from mergers & acquisitions

and other transactional fees.

 U.S. shale gas and shale oil reserves have been overestimated by a minimum of 100%

and by as much as 400-500% by operators according to actual well production data filed

in various states.

 Shale oil wells are following the same steep decline rates and poor recovery efficiency

observed in shale gas wells.

 The price of natural gas has been driven down largely due to severe overproduction in

meeting financial analysts’ targets of production growth for share appreciation coupled

and exacerbated by imprudent leverage and thus a concomitant need to produce to meet

debt service.

 Due to extreme levels of debt, stated proved undeveloped reserves (PUDs) may not have

been in compliance with SEC rules at some shale companies because of the threat of

collateral default for those operators.

 Industry is demonstrating reticence to engage in further shale investment, abandoning

pipeline projects, IPOs and joint venture projects in spite of public rhetoric proclaiming

shales to be a panacea for U.S. energy policy.

 Exportation is being pursued for the arbitrage between the domestic and international

prices in an effort to shore up ailing balance sheets invested in shale assets

It is imperative that shale be examined thoroughly and independently to assess the true value of

shale assets, particularly since policy on both the state and national level is being implemented

based on production projections that are overtly optimistic (and thereby unrealistic) and wells

that are significantly underperforming original projections.

59.  Murps | 6/06/2014 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

monmon (#57), je n’ai aucun éléments permettant d’infirmer ou de confirmer cette analyse qui est peut-être parfaitement pertinente.

Je pense – gratuitement – qu’au moins une partie est exacte et qu’on a peu de visibilité sur le futur économique proche des gaz de schistes.
J’imagine qu’il y a eu un « effet d’entrainement », peut-être une bulle spéculative.

Affaire à suivre.
Vous avez des liens sur ce sujet ?

60.  Nicias | 6/06/2014 @ 18:02 Répondre à ce commentaire

monmon (#58),

C’est quoi votre source ?
On dirait que ça sort d’un site écolo ou pichuiliste.

En attendant :

Total liquids production in the US (excluding biofuels and processing gain) is estimated to have surpassed 11 mb/d in March

OMR, mai 2014, AIE.

La croissance de la production de « pétrole » aux USA est absolument prodigieuse !

61.  Nicias | 6/06/2014 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Nicias (#60),

La source du texte de Monmon est : Energy Pollicy Forum

un échantillon de la prose de notre « analyste de banque » :

Renewables are, therefore, standing on their own globally in spite of an extreme bias toward fossil fuel use. Imagine a world where those subsidy monies were transferred to renewable generation and research and development. That, no doubt, would be a policy exercise to be fought tooth and nail by the fossil fuel industry.

Elle a le cerveau complètement ramolli au point de penser que les énergies fossiles sont plus subventionnées que les énergies renouvelables.

62.  Jean-Marc | 6/06/2014 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

Mano (#53),

L’expression « qui ne dit mot consent » est totalement absurde : elle n’a aucune portée, intellectuelle, morale ou juridique.

Vos hasardeuses déductions sur ce que pensent les participants à ce forum, n’engagent donc que vous.

63.  Laurent Berthod | 6/06/2014 @ 20:33 Répondre à ce commentaire

Mano (#53),

Si on devait réagir immédiatement à toutes les conneries (terme politiquement incorrect) shadockeries qu’on entend ou lit tous les jours, on n’aurait pas assez de son temps, même en ne dormant plus, ne mangeant plus et ne b… plus, toutes activités indispensables au maintien de l’espèce !

64.  monmon | 6/06/2014 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

MURPS (#59)
Merci NICIAS
Elle se présente comme suit:
Opening Statement for Senate Committee on Energy and Natural Resources, 21 May, 2013

Mr. Chairman, Senator Murkowski and members of the committee, thank you for inviting me here today. My name is Deborah Rogers and I am Executive Director of EnergyPolicyForum.

Elle a travaillé dans la banque.

65.  Clem | 7/06/2014 @ 1:15 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#54),

Mano et Toto, une seule et même personne ?

C’est effectivement bien possible.
Le posteur Toto l’Haricot qui débarque d’on ne sait où et qui poste pour la 1ère fois, suivi de peu par un autre nouvel intervenant postant lui aussi pour la 1ère fois, pour bizarrement pointer du doigt le 1er (et sans parler une seule fois de l’article en question).
Un peu gros.

66.  de Rouvex | 7/06/2014 @ 9:56 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#63),

ne b… plus

buvant ??

67.  pastilleverte | 7/06/2014 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

monmon (#58), Murps (#59),
N’oublions pas que ça se passe, pour le moment aux States, où les notions de libre entreprise ou de « liberté » en général sont, dirons nous, exacerbés.
En conséquence, oui, dans le lot des opérateurs de shale gas ou oil, il y a un certain % de barjots d’un point de vue économique ou technique, ou qui n’essaient même pas de prendre les mesures, bien connues, limitant les risques inhérents à tout forage, fracking ou pas.
C’est aussi un pays où absolument tout peut être considéré comme des marchandises, donc avec un « marché » et sa cohorte de spéculateurs, même sans donner une connotation péjorative à ce terme.
ils sont bien les champions du marché de l’air chaud, non ? (aka marché du »carbone », bien qu’il s’agisse du très vilain, très méchant et néanmoins très indispensable CO2)

68.  Murps | 7/06/2014 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#67),

N’oublions pas que ça se passe, pour le moment aux States, où les notions de libre entreprise ou de “liberté” en général sont, dirons nous, exacerbés.

« Exacerbés », ou « normales » ?
Chacun sa société…
😉
Clem (#65), oubliez les « posteurs » douteux…

69.  the fritz | 7/06/2014 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#66),
Il parlait de l’espèce , pas de l’individu lol 😆

70.  pastilleverte | 7/06/2014 @ 20:15 Répondre à ce commentaire

Murps (#68),
« normales » quand il n’est pas interdit de faire de la propagande pour les idéaux nazis (pour ne prendre que cet exemple, sans doute « extrême »).
Si vous le dites…

71.  Murps | 7/06/2014 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#70), ils n’ont pas été envahis deux ou trois fois en moins de 70 ans, ou déportés en masse…
Et la question de savoir si la liberté d’expression doit permettre l’existence du KKK est ouverte mais ce n’est pas l’objet du forum.

En tant que « sceptiques » (j’aime pas cette expression, la science n’est pas une affaire de croyance), on peut passer aux yeux de certains pour de dangereux délinquants et être condamnés pour cela.
Vous êtes bien content de l’avoir votre liberté d’expression.

Notez que le nazisme est interdit en France mais que cela n’empêche pas des groupuscules d’exister avec d’autres noms.
On interdit pas la bêtise et la méchanceté.

Tout ça n’est pas simple, en même temps le monde des bisounours est prodigieusement ennuyeux…

72.  pastilleverte | 9/06/2014 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Murps (#71),
On interdit pas la bêtise et la méchanceté.
dites vous, ô comme vous avez raison !
(et ce sera la conclusion de cet échange, bonne journée)

73.  monmon | 11/06/2014 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

The fritz (# 66)
Candide écrit : Mais l’individu est vraiment une espèce.

74.  Araucan | 14/06/2014 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#33),

Ou des articles pour faire croire que les négociateurs seront les « parties prenantes ». Non ily aura discussion sur les textes proposés, au mieux un ou deux sujet au niveau politique (ou tous si cela coince vraiment).

La COP 21 c’est une négociation : la France présidera et essayera de ne pas faire comme le Danemark.
Sinon autour c’est de flan et de la mise en scène : mesdames Duflot et Tubiana le savent.

75.  miniTAX | 14/06/2014 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

En conséquence, oui, dans le lot des opérateurs de shale gas ou oil, il y a un certain % de barjots d’un point de vue économique ou technique, ou qui n’essaient même pas de prendre les mesures, bien connues, limitant les risques inhérents à tout forage, fracking ou pas.

pastilleverte (#67), pourquoi ils feraient ça ? C’est absurde étant donné le montant des amendes !
Les USA, champion de la libre entreprise ? No shit !
Champion des litiges et des avocats rapaces oui. Regardez ce qu’Erin Brockovich avait réussi à extorquer aux industriels en utilisant de la pseudo-science et des menaces fantômes.

ils sont bien les champions du marché de l’air chaud, non ?

NON !
Le protocole de Kyoto ayant été rejeté à 100% par le Sénat, les USA ne l’ont jamais ratifié. Enron, l’initiateur de cette arnaque planétaire a fait banqueroute pour fraude et la bourse du carbone de Chicago a été fermé depuis longtemps alors que les Européens continuent encore à trader des milliards d’euros d’air chaud chaque année. L’UERSS et notamment l’Allemagne est vraiment la contrée des pires andouilles pour ce qu’il s’agit de gober de la propagande officielle, pas étonnant qu’il y a eu deux grosses guerres en 40 ans.
Mais après tout, RAF on est tous nobelisés de la paix, c’est qu’on doit avoir raison, pas vrai ?

76.  Hug | 14/06/2014 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

Araucan (#74),

La COP 21 c’est une négociation : la France présidera et essayera de ne pas faire comme le Danemark.
Sinon autour c’est de flan et de la mise en scène : mesdames Duflot et Tubiana le savent.

Tiens la Tubiana a été nommée « ambassadrice climat » de la France par Fabius: effet de serre, la pression va monter
Mwouarf

Face à la crise et au chômage, les effets des changements climatiques sur la vie quotidienne des Français n’apparaissent pas comme des priorités politiques du moment. Mais je suis sûre que la pression va monter. Le réseau diplomatique français s’est mis en ordre de marche. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est devenu la priorité numéro 1. Il ne voit pas un seul chef d’Etat sans lui parler de réchauffement.

Ah oui, plus que 500j pour éviter le chaos… :roll:

77.  AntonioSan | 14/06/2014 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Hug (#76), Tubiana voyage beaucoup… c’est cela les restrictions carbone pour les autres… elle, elle sauve la planete… 😉

78.  Bob | 14/06/2014 @ 18:53 Répondre à ce commentaire

Hug (#76),

Mais je suis sûre que la pression va monter

Si Tubiana le dit…
En France, sûrement. On peut compter sur les médias aux ordres.
Mais la France n’est que 1% du total.
Par contre dans les grands pays du BRIC et quelques autres (Canada, Japon, Australie) etc. c’est beaucoup moins sûr.

. Le réseau diplomatique français s’est mis en ordre de marche. Pour le ministre des Affaires étrangères, c’est devenu la priorité numéro 1. Il ne voit pas un seul chef d’Etat sans lui parler de réchauffement.

Ils doivent bien se marrer en se remémorant le coup du rainbow warrior qui a fait la une des médias du monde entier à l’époque. Et la démission de ce pauvre Hernu a été ignorée et n’a rien changé à l’affaire.
Fabius a lui même fait remarquer qu’il n’y avait pas d’autre candidat partant pour organiser le COP21. ça aurait dû l’inquiéter.

79.  the fritz | 17/06/2014 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

Bob (#78),

Fabius a lui même fait remarquer qu’il n’y avait pas d’autre candidat partant pour organiser le COP21. ça aurait dû l’inquiéter.

Va falloir qu’il boive le calice jusqu’à la lie

80.  jipebe29 | 1/07/2014 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

Ecire (#10),

La plupart des commentaires sont très critiques, ce qui montre que nos ne sommes pas tous dupes….

81.  yvesdemars | 2/07/2014 @ 17:12 Répondre à ce commentaire

the fritz (#79), the fritz (#79),
de toutes façons comme FH rate tout ce qu’il promet , ça doit faire rigoler bien des chefs d’Etat.

L’Inde a prévenu qu’elle attendait d’abord un fonds vert de 100 milliards de $ abondé par les pays riches (et sachant qu’ils sont en train d’éjecter Greenpeace du pays …) dont les USA ne veulent entendre parler …
http://www.thegwpf.org/paris-c.....ls-france/
payez d’abord on verra ensuite ….

mal parti AMHA

82.  de Rouvex | 2/07/2014 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#81), Avec la traduc auto de Google, je n’y comprends rien, sauf que les Indiens ont dit : « Par ici la monnaie ! »