Les petits secrets de Météo France sur les températures

par Benoît Rittaud.

Souvenez-vous, c’était fin 2011. Par l’intermédiaire de son bilan climatique annuel et d’une dépêche AFP (qui servit de matériau de base à divers articles de presse, dont ceux de Libération, du Figaro et du Parisien, entre autres), Météo France faisait savoir que 2011 avait été l’année la plus chaude en France depuis l’existence de relevés météorologiques. Le graphique phare qui accompagnait cette annonce (repris par exemple sur le blog sciences2) était le suivant :
TemperaturesFrance
J’ai demandé à Météo France de me communiquer le fichier à partir duquel ce graphique a été produit, ainsi que la méthodologie et les données complémentaires, sous forme d’un fichier type Excel dont la première colonne indiquerait les années de 1900 à 2013 (plutôt que de s’arrêter à 2011, tant qu’on y est), la deuxième les anomalies de température en France, et enfin les autres les données annuelles des stations météos utilisées pour calculer ces anomalies (avec, pour la colonne des anomalies, le détail de la formule mathématique employée).

La personne qui s’est occupée de moi à Météo France a été d’une parfaite courtoisie et d’une remarquable diligence. Néanmoins, je n’ai à peu près rien obtenu de ce que je demandais. Deux choses seulement m’ont été communiquées. La première est la méthodologie générale : l’anomalie de température annuelle en France est la moyenne arithmétique des anomalies annuelles d’une trentaine de stations météo (les données sont homogénéisées avant 1947). La seconde ne manque pas d’un certain comique. Il s’agit d’un fichier Excel dont voici une capture d’écran qui contient absolument tout ce qu’il y a à lire :

FichierExcel

J’entends d’ici les mauvaises langues qui tireront argument de ce que 12,4–12,6 n’est pas égal à -0,1 et de ce que 12,8-12,6 n’est pas égal à 0,3 pour fielleusement insinuer que Météo France serait incapable d’effectuer correctement la soustraction de nombres à trois chiffres. Il a fallu que je demande si l’écart tenait aux arrondis pour qu’on me confirme que tel était en effet le cas.

Devant mon insistance, Météo France m’a ensuite proposé de me donner ce que je demandais à condition que je m’engage notamment à

  • ne pas communiquer les données à un tiers ;
  • détruire les données au bout d’un an ;
  • payer une somme pour la « mise à disposition », qui ferait l’objet d’un devis. (Je n’ai pas eu de précision sur ce point mais, pour information, le travail dit « d’extraction » des données des stations pour la période antérieure à 1947 est facturé 56,4 euros de l’heure (pas de temps minimal).)

Ces conditions sont celles d’une licence « enseignement-recherche » que Météo France, sans doute impressionnée par le suffixe « @univ-paris13.fr » de mon adresse email, m’a spontanément proposée. Avis au citoyen lambda : pour la même chose il devrait payer plus cher, parce que pour lui les données elles-mêmes ne seraient pas gratuites.

J’ai refusé en bloc cette offre léonine de Météo France. Voici pourquoi.

Le graphique issu des données demandées a été rendu public par Météo France dans son bilan climatique 2011 librement consultable en ligne. Il est donc théoriquement possible, en mesurant chaque bâton dudit graphique, d’obtenir la valeur de l’anomalie pour n’importe quelle année, ce qui affaiblit considérablement l’argument selon lequel les données seraient protégées pour en éviter une exploitation commerciale concurrente. (Le même type d’argument vaut pour les données des stations, car le site de météo France en contient déjà beaucoup, fût-ce sous une forme qui les rendent difficile à exploiter directement.) Mais le plus important est ailleurs : il est que la diffusion de ce graphique par Météo France s’est faite de façon politiquement non neutre. En effet, ses explications données à la presse à l’occasion de la publication de son bilan climatique 2011 mentionnent explicitement le « réchauffement climatique » global, marquant par là même que Météo France, organisme public à caractère administratif, a choisi d’exprimer un avis sur cette question aux fortes implications politiques. (Ce n’est d’ailleurs pas étonnant au vu de ce que Météo France explique par ailleurs sur son site.) La position « engagée » de Météo France est d’autant plus manifeste que le graphique objet du litige n’a pas d’équivalent dans les autres bilans climatiques publiés par ses soins, et qu’il est donc impossible de ne pas lier cette présentation de 2011 avec le fait, souligné par Météo France, que l’année 2011 a été la plus chaude en France depuis 1900. Bien entendu, ce fait ne prouve absolument rien quant à une possible évolution du climat global dirigée par l’homme, mais l’impact médiatique fort d’un tel événement ne pouvait être ignoré de Météo France. C’est donc à l’évidence dans le but délibéré d’appuyer une politique climatique que cet organisme a publié son graphique.

Or si Météo France s’autorise ainsi à utiliser ses données à des fins de communication politique, une telle orientation doit en revanche s’accompagner d’un effort de transparence au sujet de ces mêmes données. Il n’est pas acceptable en effet qu’un organisme financé par la communauté nationale puisse divulguer ses données de façon partielle et non neutre tout en refusant de donner aux citoyens les moyens d’exercer leur légitime droit à l’information et à la vigilance. Un organisme équivalent comme le Met Office britannique a une position bien plus libérale en la matière.

Les climatosceptiques francophones vont donc avoir l’occasion d’apprendre qu’en français de France « FOIA » se dit « CADA ».

60 Comments     Poster votre commentaire »

1.  anonyme1985 | 29/09/2014 @ 8:35 Répondre à ce commentaire

Météo france, ou le GIEC à la française. Là on parle de ce fameux graphique de 2011, où j’imagine (comme souvent pour annoncer ce genre de truc) est sorti avant que l’année 2011 ne se finisse. Ce qui est toujours « drôle » de voir l’opportunisme de sortir des stats ainsi, un mathématicien/statisticien chevronné ou même quelqu’un de niveau plus modeste comme moi en maths et en stats (bac S), ça doit choquer.

Mais il y a encore pire que ça, c’est les fameuses prévision saisonnière, qui évidemment annonce des températures au dessus de la moyenne quasiment à chaque fois. Et quasiment à chaque fois ils se gourent. Et le taux d’erreur est tel que l’on peut considérer que quand ils ont raison, c’est seulement par accident….

2.  Bernnard | 29/09/2014 @ 9:27 Répondre à ce commentaire

Donner des chiffres ! Vous n’y pensez pas ?
Une image, c’est tellement mieux ! et… plus facile à modifier et… plus ancrée dans les esprits et…tellement plus scientifique 👿 !
La manipulation de données est malheureusement une réalité qui n’est pas exceptionnelle, mais avec l’image, une dimension supplémentaire y est donnée. De plus avec la modification à loisir des longueurs représentant les unités d’abscisse et d’ordonnée, l’impact visuel et sur la mémoire est plus important suivant le message que l’on veut faire passer.
Un graphique oui des chiffres non.
Météo France, continue dans cette voie qui rappelle une certaine crosse : encore une image qui marque !

3.  JG2433 | 29/09/2014 @ 9:29 Répondre à ce commentaire

Il n’est pas acceptable en effet qu’un organisme financé par la communauté nationale puisse divulguer ses données de façon partielle et non neutre

Ce qui est de nature à ne pas « coller », en particulier, avec l’argument avancé dans un récent débat (C’ dans l’air) par M. Jean-Claude Mailly, secrétaire général du syndicat « Force ouvrière ». À savoir : c’est la neutralité des fonctionnaires qui est sensée justifier, selon lui, leur emploi à vie dans la Fonction publique… 😈

4.  Nicias | 29/09/2014 @ 10:32 Répondre à ce commentaire

J'avais cherché des données saisonnières sur les températures en France pour comprendre comment on avait pris 1°C tout à coup circa 1990, pffff…
L'open data n'est pas en vogue chez MF.

Foia se dit CADA en France. Mais il me semble que dans la bataille de requêtes avec le CRU, il avait été établi que les températures ne relevaient pas du FOIA car étant des données environnementales. Et Voici ce que dit votre source :

L’accès à certaines informations, par exemple les dossiers médicaux, les listes électorales ou les informations environnementales, obéit à des règles particulières, souvent plus libérales que le régime général.

Il y a probablement une directive européenne la dessous.

Si non, les données issues des modèles sont gratuites !
http://www.drias-climat.fr/commande

A propos de MF, cette émission de Science Publique :
Météo et climat: Quelles prévisions possibles ?
Les animateurs passent 15 mn à cuisiner le gars de MF pour savoir ce qu'il veut dire par "prévision fiable" ou un truc de ce genre.
Pour faire court et sarcastique, MF, selon son représentant, prévoit la température à 2°C près et s'il va pleuvoir … sans savoir où ni quand. Et surtout ils ont très bons et très fiers de leurs prévisions sur les grandes cellules à 500 hectopascals.

5.  joletaxi | 29/09/2014 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

Il serait intéressant de faire une compilation des articles de Jo Nova, et Jennifer Maroshay, sur la saga des courbes de t° établies par la BOM Australien.
Ce qui au départ était ce qui semblait être une singularité d’une station, se révèle être un véritable problème, auquel le BOM n a jusqu’ici ni pu, ni voulu apporter la moindre explication viable, et qui fausse finalement l’ensemble des relevés sur le continent.
C ‘est d’autant plus préoccupant que l’Australie a une tradition très anglo saxonne de tenir des registres ,remontant jusqu’aux années 1850.
Est-ce possible que ce qui est déjà un scandale soit du auchangement d’attitude du gouvernement sur le RCA?
En tout cas, il serait bon de tenir à l’oeil les développements de ce nouveau « gate »,car le BOM s’est retranché dans ses explications, derrière l’argument:
« nous appliquons les procédures appliquées dans le monde entier par les autres organismes »
Pas étonnant que aucun des organismes en question ne désire montrer ce qui se passe dans la « cuisine », on se souviendra d’ailleurs du passage météorique d’un ingénieur météo sur ce site, et de son message final, quand les questions devenaient par trop embarrassantes .
Moi, la seule courbe que j’observe, c est celle du CET, oups, là aussi, c ‘est un véritable b…..

6.  AntonioSan | 29/09/2014 @ 16:45 Répondre à ce commentaire

De toute facon, des qu’une directive europeenne se cache la dessous, c’est l’Empire qui dicte sa loi.

7.  volauvent | 29/09/2014 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Nicias (#4),

Sur Info climat il y a des données et des courbes par station météo; je ne sais pas ce que cela vaut. Un rapide examen montre peu d’évolution des températures, mais une augmentation du nombre de journées chaudes et une diminution des journées froides. En tous cas on ne voit rien d’exceptionnel autour de 1990.

8.  Hug | 29/09/2014 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

Autre bizarrerie que j’ai relevé chez MF.
Jusqu’à présent, je n’avais pas trouvé la mise à jour du graphique présenté dans l’article de Ben avec les années 2012 et 2013.
Je l’ai trouvée dans ce document (aller en page 9).
Ce qui est bizarre, c’est qu’il est établi par rapport à la moyenne des années 1961-1990 ! Les graphiques relatifs à la pluviométrie présentés en pages 10, prennent pourtant comme référence la période 1981-2010 !
Prendre comme référence pour les t° la période 61-90 renforce évidemment l’impression visuelle d’un fort réchauffement récent. En particulier, les années 1991, 1993, 1996 et 2010 n’apparaissent plus en bleu comme sur le graphique ci-dessus mais en rouge.
Je ne vois pas d’autre raison qu’une volonté manifeste en ce sens alors que MF aurait logiquement du prendre comme référence la période 81-10.

9.  Ecophob | 29/09/2014 @ 19:27 Répondre à ce commentaire

Concernant la mise à disposition des données des organismes publics, Météo France doit répondre aux directives ETALAB (voir http://www.etalab.gouv.fr) de mise à disposition des données publiques de l’état. Le but d’Etalab est de favoriser la création de services et d’entreprises à partir de ces données qui doivent être accessibles sur des portails, gratuitement. Seules les données transformées en produits commerciaux restent payantes.

10.  miniTAX | 29/09/2014 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

@Ben,
J’avais montré ici l’indice de rigueur climatique, publié par l’INSEE. Cet indice s’appuie sur la « température en France » (si tant est que cette stupide notion puisse signifier quelque chose, d’ailleurs MF parle « d’indice représentatif de la température en France » et non de « température en France ») et sert à corriger la consommation d’énergie nationale, dont la part consacrée au chauffage, non négligeable, est fortement impacté par le froid.

C’est un indice qui peut être considéré comme sérieux (enfin je crois, mais vu l’obscurantisme actuel, je ne suis plus sûr de rien) car il peut changer les chiffres officiels du budget énergie de milliards d’euros, enfin bien plus sérieux que les « homogénéisations » à la vas-y-que-je-te-pousse de la science climastrologique pour « ajuster » les températures.

Et devinez ce que montre cet indice depuis qu’il existe dans les années 80 ? Bingo, il ne montre aucun réchauffement qui puisse être lié aux gaz sataniques mais un palier de réchauffement bien caractéristique en Europe de l’Ouest : constant dans les années 80, un saut unique en 1986 (surnommé par boutade effet Tchernobyl) puis une température stable voire décroissante depuis ce saut. D’ailleurs, on voit bien ce palier dans la courbe de température de Meteo France, palier que Courtillot avait déjà remarqué et qui a fait l’objet de plusieurs de ses papiers avec son collègue Le Moël.
D’un simple point de vue de logique, rien que ce palier, qu’aucun réchauffiste n’est capable de justifier et qu’aucun modèle n’est fichu de reproduire, devrait réfuter catégoriquement la théorie de l’effet de serre.
Seulement, avec le réchauffisme, il ne s’agit pas de logique, mais de religion.

11.  miniTAX | 29/09/2014 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

Ah oui, j’oubliais ce somptueux morceau de la « settled science » rappelé par Ben : la température en France est la moyenne arithmétique d’une trentaine de stations.
N’importe quel élève de seconde aurait zéro pointé en faisant des moyennes de températures, mais pour nos réchauffistes, même pas peur, quand ils ont la tête au dessus d’une bouilloire et les pieds dans les glaçons, ils nous déclarent que le corps est à une température moyenne agréable.
Mais hé, c’est la « science » climatique.

12.  AntonioSan | 29/09/2014 @ 20:37 Répondre à ce commentaire

On se souviendra de l’analyse Meteo France de la vague de froid de 2012… du grand art… 😉

13.  Abitbol | 30/09/2014 @ 6:55 Répondre à ce commentaire

A propos de MF, les barboteurs du sud de la France seront rassurés de savoir que :
http://www.futura-sciences.com.....sec-31193/

14.  jmr | 30/09/2014 @ 9:27 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#10),
Est-ce que le vent ferait mine de tourner dans les discours des météorologues ? Sur la chaine météo un article est en français, et commenté en français, par un météorologue français, sans langue de bois semble-t-il. On lit dans le corps de l’article ceci entre autres :

Le réchauffement climatique est en pause depuis 1998
Comment expliquer que le réchauffement climatique global est en « pause » depuis 1998 alors que les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur inexorable augmentation? En effet, selon les dernières données du RSS satellite data il n’y avait plus, en ce mois de septembre 2014, de réchauffement climatique global depuis exactement 17 ans et 9 mois.

Diantre ! 17 ans et 9 mois ! Encore un vendu aux industries pétrolières ? Mais que fait la police le GIEC ? Sylvestre (Huet) au secours, Al Gore est attaqué en France même…
Pire : à Montpellier (où j’habite) la pluie insiste à lutter contre la sécheresse promise dans les scénarios de Météo France. Alerte rouge !

15.  williams | 30/09/2014 @ 9:38 Répondre à ce commentaire

Pour calculer l’écart de la température par rapport à la normale il est bien étonnant que Météo-France arrondi les valeurs ainsi à part si ce n’est pour tricher !

Williams

16.  Cho_cacao | 30/09/2014 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Il est tout à fait possible et physiquement acceptable de calculer la moyenne d’une grandeur intensive – il suffit pour cela de passer par la grandeur extensive correspondante.

Un exemple ? Le revenu moyen par tête (intensif), calculé comme le revenu national brut (extensif) divisé par le nombre d’habitants (extensif).

17.  Abitbol | 30/09/2014 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16),

Oui, on peut aussi calculer la couleur moyenne des yeux de chats. Il y en a des jaunes, des bleus, des verts, des oranges, des marrons, et vous pouvez en faire une moyenne, mais ensuite trouvez-moi un chat avec des yeux de cette couleur moyenne…

18.  Bernnard | 30/09/2014 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16),
Oui, pour une unité de masse, un écart de température (grandeur intensive) divisé par l'inverse d'une capacité calorifique (grandeur extensive)  ou d'une enthalpie (grandeur extensive), ou autre… donne des joules soit une énergie (grandeur extensive).
Ce n'est pas cela qu'on a choisi pour parler du réchauffement de la terre !
De fait: qui sait ce que représente réellement la valeur d'un joule ou d'une calorie ?
Une élévation de température est associée généralement à une augmentation de la chaleur MAIS on oublie que chauffer un kg de glace à 0°C provoque sa fonte sans que la température augmente
On peut effectivement moyenner une énergie, mais pas la température.

19.  de Rouvex | 30/09/2014 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

jmr (#14), ben non, puisque maintenant, en tout cas dans le dernier rapport remis au Mont Blanc à Ségolène, ils prétendent que dans le sud il fera plus chaud et plus humide !

20.  lemiere jacques | 30/09/2014 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

Courtillot avait commencé un boulot de ce genre et trouvait une « marche » dans les années 80 de l’ordre du degré…

21.  Anecdote | 1/10/2014 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

J’ai mis ci-après les « anomalies » de température à ce jour, pour le mois de septembre 2014, par secteurs, en France.
Source : NOAA. Je suppose que la « normale » de référence est 1961-1990
Il y a à boire et à manger, c’est-à-dire des différences très importantes, au sein d’une même région ou entre 2 villes voisines.
Que va nous dire Météo-France sur ce mois de septembre ? Qu’il fût l’un des plus chauds jamais enregistrés depuis 1900 ?
Sur quelle base affirmer cela ?
Sur quelles stations établissent-ils leur moyenne ? (30 stations à ce que j’ai pu lire)
En tous cas il semble bien qu’il y ait un effet d’ilôt de chaleur urbain puissant…

Mt-de-Marsan : +1.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....607_30.gif
Pau : +1.7°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....610_30.gif
Agen : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....524_30.gif
Bordeaux-Mérignac : +3°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....510_30.gif
Toulouse-Blagnac : +3°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....630_30.gif
Carcassonne : +1.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....635_30.gif
Perpignan : +2.2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....747_30.gif

Montélimar : +1.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....577_30.gif
Orange : 0°C (?)
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....579_30.gif
Nîmes : +2.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....645_30.gif
Montpellier : +1.3°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....643_30.gif
Marseille : +2.2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....650_30.gif

Strasbourg : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....190_30.gif
Bâle-Mulhouse : +1°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....299_30.gif
Besançon : +1.2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....288_30.gif
Dijon : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....280_30.gif
Nancy : +2.2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....180_30.gif

Limoges : +2.2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....434_30.gif
Clermont-Ferrand : +0.8°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....460_30.gif
Nevers : +1.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....260_30.gif
Châteauroux : +0.8°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....354_30.gif
Poitiers : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....335_30.gif

Nantes : +3°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....222_30.gif
Rennes : +1.5°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....130_30.gif
Lorient : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....205_30.gif
Brest : +3°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....110_30.gif

Orléans : +1°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....249_30.gif
Chartres : +2°C
http://www.cpc.noaa.gov/produc.....143_30.gif

22.  monteils | 1/10/2014 @ 11:10 Répondre à ce commentaire

Exemple de la censure pratiquée par les medias , le FIGARO en l’occurence, à qui j’ai envoyé le message suivant
« Pour avoir un point vue critique sur le climat 3 sites de climato-sceptiques
http://www.thegwpf.org/
http://www.skyfall.fr/
http://www.pensee-unique.fr/

sur l’article La France sera plus chaude au XXIe siècle, le 6- 9- 2014

Commentaire refusé par le modérateur !!!!!!!

23.  miniTAX | 1/10/2014 @ 12:03 Répondre à ce commentaire

« Il est tout à fait possible et physiquement acceptable de calculer la moyenne d’une grandeur intensive – il suffit pour cela de passer par la grandeur extensive correspondante. « 

Cho_cacao (#16), oui, donc tu nous apprends qu’il est tout à fait possible de calculer la température moyenne, il suffit pour cela ne ne PAS faire la moyenne des températures. Merci du scoop !
Tu devrais aller vite le dire à Meteo France dont la température en France est, je cite « la moyenne arithmétique d’une trentaine de stations » : ils ont de toute évidence zappé la fameuse « grandeur extensive correspondante » qu’on-ne-sait-pas-laquelle sortie de ton chapeau.

24.  Murps | 1/10/2014 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

N’empêche que l’article de Benoît Rittaud est matière a péter un véritable scandale…

C’est un foutage de gueule supplémentaire qui commence à être insupportable. On paie des impôts pour que ces zouaves fonctionnarisés et syndiqués de la bande à Le Treut effectuent leurs mesures et produisent de la science, de la vraie, et publient leurs résultats et leurs méthodologies. Au lieu de cela on se fait balader avec des réponses bidons et on nous prend pour des quiches.
Est-ce qu’il y aurait moyen de râler et d’obtenir ces données par coercition avec la fameuse Commission d’Accès aux Documents Administratifs ???

Pardonnez mes propos un peu rustiques, mais là, je commence à en avoir un peu marre….

25.  Ben | 1/10/2014 @ 15:06 Répondre à ce commentaire

Murps (#23), c’est en cours…

26.  Bernnard | 1/10/2014 @ 15:28 Répondre à ce commentaire

Murps (#23),

Est-ce qu’il y aurait moyen de râler et d’obtenir ces données par coercition avec la fameuse Commission d’Accès aux Documents Administratifs ???

Si on demande des documents dans le cadre d’une mission de service publique oui

Ce droit s’exerce à l’égard de toutes les personnes publiques (l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics) ainsi qu’à l’égard des organismes privés chargés d’une mission de service public.

Par contre:

Toute personne peut obtenir son dossier médical ou fiscal, un courrier, une délibération, une enquête publique, des budgets locaux, un dossier de permis de construire, de passation de marché, un rapport d’analyse sur l’environnement.

Je pense que vous connaissez le site de la Cada. Voir en particulier les Informations relatives à l’environnement.
On y lit: Le droit d’accès porte sur des « informations » et non sur des « documents » ce qui contredit ce qui est écrit plus haut: un rapport…
Ça n’empêche pas de râler! Le risque et d’avoir une somme d’arguties qui en définitive ne donnera rien

27.  Bernnard | 1/10/2014 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

Ben (#24),
Tenez nous au courant!

28.  scaletrans | 1/10/2014 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

monteils (#21),

Modérateur mon c… ! Un censeur oui !

29.  TL | 1/10/2014 @ 19:34 Répondre à ce commentaire

Le stratosphérique Van Ypersele, Torquemada GIECien, nous fais le coup de la modélisation comparative « exposé-non exposé » pour nous (presque)affirmer, que « çayest!!!!!!! » on à la preuve que le RCA existe.
Consternant.
http://www.atlantico.fr/decryp.....84605.html

30.  lemiere jacques | 1/10/2014 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16),
dans le cas de la température , il n’y a pas de méthode, c’est un pur machin statistique et à chaque fois qu’on demande une simple définition, pour au moins savoir de quoi on parle , il est répondu que c’est inutile ..notez que la température globale n’est pas température d’un système , c’est la température moyenne d’un lieu!!!!!

SI la circulation change la température globale peut changer sans que de la chaleur soit échangée quoique ce soit difficile à exprimer…

En fait , c’est l’hypothèse de départ..on dirait que l’anomalie de température signe l’augmentation de chaleur globale du système…

bah…

31.  lemiere jacques | 1/10/2014 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

c’est toute la climato ça..
est ce que le bilan énergétique de la terre est équilibré à chaque instant ?? non…mais
une force obscure fait qu’il s’équilibre en moyenne ( sur combien de temps mystère )…ben oui parce que sinon la « temperature  » gloable pourrait changer sans « forçage »…

est ce que les echanges énérgetiques ocean atmosphère sont en équilibre à chaque instant..ben non..mais là encore…une force obscure…

l’ennuagement?

avant de prétendre comprendre des variations climatiques il faut comprendre le climat!!!

32.  lemiere jacques | 1/10/2014 @ 20:06 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16),

et donc si vous connaissiez le revenu sur différentes surfaces réparties forcement bien sur le territoire donné…sans connaitre le nombre de personnes sur ces surfaces..

33.  Murps | 1/10/2014 @ 21:41 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#25), voila bien le jésuitisme des technocrates : la « Commission d’accès au Documents » ne donnerait donc pas accès aux documents mais aux « informations » ?
En clair on aurait pas un seul document avec cette commission d’accès aux documents !
Il va falloir qu’on me justifie de manière plus convaincante le fait qu’on est sensé être en démocratie.

Je crois me souvenir que certaines enquêtes de l’Education Nationale, effectuées par des services publics pour des services publics ne sont jamais publiées ni accessibles.
Ca me donne envie d’en demander la consultation à la CADADA (sur mon bidet…) ; si toutefois on me claque pas la porte au nez.

34.  AntonioSan | 1/10/2014 @ 22:57 Répondre à ce commentaire

TL (#28), C’est du lourd en effet…

Quels autres événements climatiques extrêmes de ces dernières années pourraient être expliqués par le dérèglement climatique ? Où en est la recherche sur ce point ?
L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements de pluies extrêmes, comme celles qui viennent d’inonder Montpellier, est bien notée par le GIEC dans son dernier rapport, en tout cas pour les régions continentales pour lesquelles des données de qualité suffisante sont disponibles depuis assez longtemps…

A la lumiere du commentaire de Hacène sur un autre fil, on se marre http://www.skyfall.fr/?p=1314#comment-119763

Par ailleurs, le recul temporaire des données est bien pratique : 1957, c’est pas très ancien. Surtout quand on sait que les épisodes de précipitations paroxysmiques de la France méditerranéenne qui nous sont accessibles ont plutôt eu lieu avant les années 1950.
Osera-t-on parler du terrible orage qui, le 29 septembre 1900, déversa sur Valleraugue (Gard), 950 mm en 10 heures ?! Par exemple.

Ignorance de Van Ypersele, propagande crasse et etudes ad hoc… Le bourrage de crane verdatre et globaliste continue.

35.  chercheur | 2/10/2014 @ 0:34 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#30),

est ce que le bilan énergétique de la terre est équilibré à chaque instant ??

Suivant la nouvelle définition de l’équilibre fournie par les écologues et les climatologues, la réponse est oui. Le bilan énergétique de la terre est équilibré à l’instant t, il est équilibré à l’instant t+1, il est équilibré à l’instant t+2. Mais cet équilibre n’est pas le même à l’instant t et à l’instant t+1 ou à l’instant t+2.
Il s’agit donc d’un équilibre déséquilibré.

36.  Murps | 2/10/2014 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

chercheur (#35), on peut parler d’équilibre lorsque la dynamique des échanges aboutit à un régime permanent.
Ce que vous évoquez correspond plutôt à des changements de paramètres rapides qui n’ont pas le temps d’aboutir à un équilibre.
-> La terre n’est jamais en équilibre thermodynamique.

La Lune peut-être, lorsqu’elle présente pendant des dizaines d’heures presque la même face au soleil (avec son absence d’atmosphère et sa période de rotation de 29 jours).

Non ?

37.  Jojobargeot | 2/10/2014 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

monteils (#22), Bienvenue dans le nouvel ordre mondial démocratique du GIEC et donc de l’ONU.
A noter que tous les pays qui comprennent dans leurs noms respectifs le mot « démocratique », le sont très rarement. Exemple: La république populaire démocratique de Corée.
Au moins vous êtes conscient que les 3 sites proposés, que le figolo et autres marchands de torchons propagandistes refusent de mettre à disposition de tels brûlots anti-gouvernementaux.
Garantie donc de l’objectivité de tels sites qui dénoncent l’arnaque des gouvernements contre leurs citoyens, lobotomisés par la propagande étatique.
Trois lampes de poche, lueurs dans l’obscurantisme savamment entretenu par les escrocs processionnaires de Ban, lolo en tête, responsable ET coupable. 😡

38.  chercheur | 3/10/2014 @ 0:35 Répondre à ce commentaire

Murps (#36),

L’équilibre suppose une constance minimum dans le temps. Mais chez les écologues et climatologues, ce n’est plus nécessaire. Avec eux tout est équilibré sauf quand l’homme s’en mêle.

39.  Murps | 3/10/2014 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

chercheur (#38), après une phrase comme celle là, effectivement on a plus qu’à fermer notre bec.

C’est la faute de l’homme épissétout.
😉

40.  de Rouvex | 3/10/2014 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

Murps (#39), l’homme blanc surtout ! Avec des technologies plein les mains, des colonies plein le Monde, du Kapital plein les fouilles et des gros navions ! Hou, le vilain !!! Faisons-le payer sa dette à la Nature, jugeons-le, et décapitons-le et puis jetons-le au Goulag, Na !! :mrgreen:

41.  de Rouvex | 3/10/2014 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

Faisons-lui…

42.  Laurent Berthod | 3/10/2014 @ 22:28 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16),

La température c’est le quotient, ou le multiple, ou la racine, de quelles deux grandeurs extensives ?

Please, j’attends sincèrement votre réponse, elle m’instruirait.

43.  Bernnard | 4/10/2014 @ 9:52 Répondre à ce commentaire

Cho_cacao (#16), Laurent Berthod (#42),
Sur l’intensivité et l'extensivité des variables:
Les variables qui ont une de ces qualités doivent être regardées sous la forme d’additivité de deux ensembles composés de ces variables.
La question à se poser est la suivante: Est-ce que le nouvel ensemble composé de l'addition des variables des deux ensemble est observé physiquement?

Exemple:
Pour la température c'est évident: Est-ce qu'un ensemble composé d'un élément avec la variable (température) T1 ajouté à un ensemble composé d'un élément avec la variable (température) T2 abouti à un ensemble composé de deux éléments avec la variable (température) T1+T2 ? la réponse est non bien sur.
La température est donc une variable intensive.

Autres exemples:
Pour la vitesse qui est la division d'une variable extensive (la longueur) par une variable intensive (le temps) est une variable intensive.
En effet, sur une route une voiture qui roule à 70Km/h à coté d'une voiture qui roule à 130 Km/h ne font pas deux voitures qui roulent à 200 Km/h. Les deux éléments sont sur la même route mais ils sont disjoints.

Pour le débit qui est la division d'une variable extensive (le volume) par une variable intensive (le temps) est une variable extensive.
En effet, dans une canalisation on a une débit de 2m3 /h , on y ajoute un débit de 3m3/h et on obtient bien une canalisation avec un débit de 5m3/h.

Sans la rejeter, il faut se méfier d'une règle qui dit qu'en divisant une variable d’une qualité par une variable autre on en change la qualité. La réalité physique est plus fine.
Pour en savoir plus, il faut regarder les variables conjuguées. J'y rajoute seulement que l’énergie est une variable extensive et que pour obtenir une variable extensive avec la température il faut la multiplier par une entropie, ou une enthalpie.

44.  Bob | 4/10/2014 @ 10:27 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#42),

La moyenne des températures dont on parle sont des moyennes "pondérées" (qui deviennent dès lors des variables extensives). En général par les surfaces ou des volumes.
Le problème qui se pose se trouve en fait au niveau des pondérations car pondérer implique des hypothèses sur la physique comparée des différentes surfaces adjacentes (par exemple sur les capacités calorifiques).
Mais évidemment toutes ces difficultés sont soigneusement dissimulées au sein des tripotages effectués par les différentes institutions qui ont ainsi une grande marge de manœuvre.
A noter que la fonte de l'arctique 2014 ( quasi identique à celles de 2006, 2009, 2013) et bien au dessous de 2007, 2012 etc. La fonte 2014 est autour de la 6eme plus forte fonte estivale mais elle se trouve dans l'enveloppe des incertitudes de deux sigma autour de la moyenne. Ce qui fait que cette fonte est à peine statistiquement caractérisée.
voir le lien interactif indiqué sur PU.

http://nsidc.org/arcticseaicen.....-ice-graph

45.  JCDB | 4/10/2014 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

Il semble que Bernnard (post 43) et Bob (post 44) ne soient pas d’accord.
Je me permets de suggérer une petite correction à Bernnard. Si on mêle deux éléments identiques de températures T1 et T2, la moyenne pondérée des deux valeurs est (T1+T2)/2 et non (T1+T2).
G&T montrent dans leur étude que la position du GIEC sur l’utilisation des moyennes est incohérente.
Une expérience simple est facile : mélanger dans un thermos deux verres de même volume d’eau fraîche et chaude de températures T1 et T2 et voir le résultat.
Plus intéressant, demander à un expert climatologue de prévoir le résultat par un calcul théorique approprié.
Merci d’avance au vrai physicien qui saura nous éclairer sur ce point.
NB Bob a bien raison de mettre des guillemets à « pondérées ».

46.  Bernnard | 4/10/2014 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

JCDB (#45),

Pas toujours! les enthalpies de mélange interviennent et c’est une réalité!
Mélangez 1kg de glace à 0°C°C et 1 kg de sel à 20°C vous obtiendrez 2 kg d’une eau salée à -15°C
Faites cette expérience simple en hiver si vous n’avez pas de glace.

47.  Bernnard | 4/10/2014 @ 18:11 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#46),
Bien sur, dans mon exemple les deux éléments ne sont pas identiques. Je n’avais pas parlé d’éléments identiques, mais de leur température dans mon post 43.

48.  Bernnard | 4/10/2014 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#46),
Précisément 230 g de sel (température indéterminée mais qu'on peut supposée ambiante) additionné à 770 g de glace (à 0°C) permet d'avoir une température de -21°C au final.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M.....%C3%A9rant

49.  Bernnard | 4/10/2014 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

JCDB (#45),
Bob a raison et ce n'est pas contradictoire avec ce que j'ai écrit.
Bob s'est placé dans un cas concret d'évaluation.
Dans le cas de mélange de masses d'air, on peut pondérer les températures effectivement soit par un volume, soit par une surface (aussi par une masse) mais on fait l'impasse, ou du moins, on évalue les capacités calorifiques, et les différentes enthalpies de mélange (air sec, air humide etc..).
En tout état de cause si on veut prouver que la terre se réchauffe c'est l’énergie, et elle seule, qu'il faut évaluer comptablement de manière rigoureuse. La température n'est pas une preuve , du moins au niveau des incertitudes où on est.

50.  chercheur | 4/10/2014 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#46),

La chimie, c’est magique.

J’ai aussi vu que quand on a de l’éther éthylique et qu’on le mélange avec du méchant CO2 sous forme solide, soit de la neige carbonique à -78,5°C, on obtient un mélange à -98°C.
Le CO2 permet donc dans certaines conditions de faire baisser fortement la température.