Propagande photographique

par Benoît Rittaud.

Selon le dictionnaire Larousse, la propagande est une

action systématique exercée sur l’opinion pour lui faire accepter certaines idées ou doctrines, notamment dans le domaine politique ou social.

Les pages « Planète » du journal « Le Monde » (pages dont chacun sait tout le bien que je pense) sont parmi les plus fidèles dans l’utilisation de l’image pour promouvoir l’alarmisme climatique. Aujourd’hui où se déroule un énième important sommet sur le climat (si, si, cette fois, c’est l’Union européenne qui discute), le quotidien du soir nous gratifie de deux images.

ImageLeMonde2
Quel rapport entre ces cheminées d’usine et le sujet de l’article ? Aucun, puisque ce que ces cheminées rejettent n’est pas du CO2 mais de la bête vapeur d’eau.

Lorsqu’on clique sur l’article, on atteint cette page :

ImageLeMonde1

Cette fois, il s’agit d’une image de pollution à Paris. Par le CO2 ? C’est peut-être ce que pense Arnold Schwarzenegger… sauf que le CO2 n’a rien à voir avec la pollution dans les grandes villes. Non seulement le CO2 est un gaz parfaitement invisible, mais il est aussi parfaitement inoffensif — plus exactement, il est un composant essentiel de la biosphère en tant qu’aliment premier des plantes.

Le caractère aussi bien systématique que trompeur de ce genre de photos pour les articles sur le climat est ce qui fait d’elles des outils de propagande. Une propagande discrète, « juste pour illustrer un article », et évidemment motivée par les meilleures intentions.

Pas facile, d’illustrer un article sur le climat ? Eh bien s’agissant d’agrémenter un texte sur le 3527è sommet-très-important-pour-sauver-la-planète, pourquoi ne pas montrer tout simplement des images de réunions et de conférences ? Ah, mais suis-je bête : ça laisserait croire que tout ça n’est qu’un théâtre où il ne s’agit que de palabrer en se donnant l’air important. Des images du magnifique début d’automne que nous avons eu, alors ? Ah mais non : les gens pourraient se mettre à croire que le chaud peut avoir du bon. Une courbe montrant l’évolution de la température globale ? Oups, j’oubliais que la Terre ne se réchauffe plus depuis 15 ou 20 ans. Des images d’avions qui décollent en rejettant beaucoup de CO2 ? Attention alors à bien cadrer la photo, pour éviter de distinguer derrière le hublot les visages de tous ces négociateurs et experts climatiques se rendant à telle ou telle procession aéroportée (© Pierre Morel).

Quand on y réfléchit, c’est vrai que ce n’est pas si facile. Si vous avez des idées…

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1.  Toto l'Haricot | 23/10/2014 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

Quelle mauvaise foi !

Le réchauffement climatique existe et il est bel et bien d’origine humaine.

Des preuves ? En voici :

Tout le monde le dit, donc tout le monde le sait.
Tout le monde le sait, donc tout le monde le dit.
Tout le monde le dit, donc tout le monde le sait.
Tout le monde le sait, donc tout le monde le dit.

J’arrête là cette énumération de preuves accablantes pour ne pas me montrer trop cruel avec les climatosceptiques et autres fangeux négationnistes du dogme religieux réchauffiste.

2.  pastilleverte | 23/10/2014 @ 20:45 Répondre à ce commentaire

Mais c’est tellement photogénique une cheminé d’usine qui rejette… des panaches… (de vapeur d’eau, mais qui s’en soucie ?)

3.  Hug | 23/10/2014 @ 21:45 Répondre à ce commentaire

Quel rapport entre ces cheminées d’usine et le sujet de l’article ? Aucun, puisque ce que ces cheminées rejettent n’est pas du CO2 mais de la bête vapeur d’eau.

Selon la nature de l’usine, les cheminées peuvent quand même rejeter autre chose que de la vapeur d’eau, entre autres du CO2.
Pour la seconde photo, je suis d’accord.
Ce matin, un journal gratuit indiquait textuellement qu’avec leurs émissions de CO2, l’Alemagne, la Grande-Bretagne et la France étaient dans cet ordre les 3 plus gros pollueurs européens… :roll:

4.  Murps | 23/10/2014 @ 23:50 Répondre à ce commentaire

Hélas, ce genre de manœuvres est un grand classique de la manipulation. On amalgame ainsi inconsciemment les conférences (salutaires) sur le RCA, la pollution (comme le CO2 – sic) et l’industrie (qui détruit la planète…).

Il y a eu aussi le coup du montage photographique de l’ours, adroitement photoshopé sur un petit glaçon.

On peut aussi montrer un gros aéroréfrigérant de centrale nucléaire en train de cracher sa vapeur d’eau de rivière et parler des dangers terrrribleuhs de l’industrie atomique, sa « chappe de plomb », ses « mensonges » et ses « coûts cachés ».

Association d’idées garanties…

Mais quelle bande de cuistres sans foi ni loi !

5.  Abitbol | 24/10/2014 @ 0:38 Répondre à ce commentaire

Si les journaleux avaient un minimum d’éthique, ils utiliseraient des illustrations et non des photographies pour les sujets liés au climat global. Il y a une notion de temporalité dans le climat qui disqualifie les instantanés…

6.  miniTAX | 24/10/2014 @ 8:38 Répondre à ce commentaire

En plus, la photo est peut-être celle d’une centrale au lignite en… Serbie, d’après un article du FT datant de 2012 (quoi que le FT est aussi une officine climato-catastrophiste défendant le lobby des vendeurs racketteurs de quota carbone, alors bon…). Et elle est de toute évidence photoshopée parce que ce genre de fumée noire ne sort pas d’une centrale thermique (à la rigueur d’une aciérie ou une cimenterie dans un pays du tiers-monde peut-être). Et la photo ne montre pas un panache de vapeur vu que qu’il s’agit de cheminées, pas de tour aéro-réfrigérante (la centrale étant refroidie par une rivière proche).

L’utiliser pour illustrer des discussions à Bruxelles, dans un pays où il n’y a pas une seule centrale au charbon, si c’est pas de l’enfumage ça ? Visiblement, cette ironie a échappé à nos journaleux. Décidément, ils vont toujours plus loin et plus fort dans la crétinerie et l’obscurantisme.
Mais bon, c’est l’imMonde quoi…

7.  MichelLN35 | 24/10/2014 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Hug (#3),

S’il y a un panache visible, c’est que c’est de l’eau liquide majoritairement et froide, donc le gaz carbonique invisible qui l’accompagne peut-être s’y dissout à grande vitesse, surtout si les gouttes sont fines.

A la moindre pluie, la nuit qui vient par exemple, il va retourner au sol et donc plus tard à la mer. Isn’t ?

8.  de Rouvex | 24/10/2014 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

http://www.lemonde.fr/planete/....._3244.html
Pas d’image ! Un repentir, déjà ?

9.  Hug | 24/10/2014 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#7),
Sur cette photo, il y a un panache visible et visiblement ce n’est pas tant de la vapeur d’eau qu’un mélange de particules fines et gaz divers sûrement pas tous excellents pour la santé et/ou la végétation.

10.  Bernnard | 24/10/2014 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

Hug (#9),
Tout est utilisé pour critiquer :
Il ne faudrait pas bruler dans les torchères les hydrocarbures incondensables ?
Oui, il n’y aura plus de fumées ni de panaches, mais des gaz incolores et plus lourds que l’air. C’est comme on veut !
On pourrait piéger ces incondensables dans un puissant échangeur refroidissant, mais il faudra de l’énergie. C’est toujours comme on veut !
Le plus simple est quand même l’incinération de ces gaz. Normalement, cette combustion devrait être complète et sur cette photo ce n’est pas le cas. Il semble que l’apport d’oxygène (d’air) soit insuffisant.
Je pense qu’il devait y avoir un problème technique au moment de la prise de photo, car les dispositifs de brulage de gaz dans les torchères sont bien au point.

11.  Hug | 24/10/2014 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#10),
J’ai volontairement montré une photo caricaturale. Je précise que mon propos est simplement de contester que les images de cheminées avec panache que nous montrent régulièrement nos merdia ne sont jamais que de la vapeur d’eau. Ce n’est pas pour rien qu’EDF équipe ses centrales thermiques à flamme de dispositifs de captage du CO2. Tant que c’est pour l’utiliser ensuite pour nos boissons gazeuses ou autres applications industrielles, ça va, si c’est pour l’enfouir dans le sol, quelle stupidité !

12.  JG2433 | 24/10/2014 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

Image illustrant l’article
http://www.sudouest.fr/2014/10.....37-706.php

À noter par ailleurs que ni l’auteur de cet article ni celui sur Atlantico
http://www.atlantico.fr/pepite.....23702.html

… ne se sont « foulés » :roll:
Du pur et simple copier-coller de la même dépêche AFP — probablement.

13.  miniTAX | 24/10/2014 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

ce n’est pas tant de la vapeur d’eau qu’un mélange de particules fines et gaz divers sûrement pas tous excellents pour la santé et/ou la végétation

Hug (#9), pour la petite histoire, les vignes de la Ruhr produisent un vin réputé grâce à l’action fongicide naturelle du soufre des cheminées des industries de la région.
Comme quoi…

14.  Jojobargeot | 24/10/2014 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#10), Peut quand même pas m’empêcher de penser que toute cette énergie qui brûle pour rien, quand la torchère est sur la terre ferme entendons-nous bien, c’est du gaspillage.
La production d’électricité n’est pas possible avec une turbine à gaz et récupération des calories pour le CAD?

15.  de Rouvex | 24/10/2014 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#14), +1

16.  Bernnard | 24/10/2014 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

Jojobargeot (#14),
Oui, on y pense maintenant à récupérer les calories ainsi générées.

Quand on construit une unité de processus chimique ou par exemple, de raffinage on récupère même actuellement les calories des échangeurs pour les réinjecter au niveau des chaudières produisant de la vapeur.
Pour les plus vieilles installations c’est une autre histoire.

C’est de toute manière un investissement qui se calcule.

17.  MichelLN35 | 24/10/2014 @ 16:08 Répondre à ce commentaire

Hug (#9),

NON, ce n’est pas de la « vapeur » d’eau, dans une torchère, disons de CH4, ou d’autres hydrocabures, le brûlé, c’est du CO2 incolore et de la vapeur d’eau incolore que vous ne voyez que lors de la condensation dans l’air froid.

Ce qui prouve d’ailleurs qu’il n’y a pas beaucoup d’énergie à récupérer car la différence de température entre le niveau du sol et la sortie de cheminée, à ~100 m où se réalise la condensation, doit être inférieure à 1°C (6.5 °C pour 1km de gradient atmosphérique).

Je pense que la « couleur » des fumées doit beaucoup au coucher de soleil. Une photo prise dans l’autre sens, vers l’est, donnerait probablement des nuages et panaches blancs. Sur la photo de JG22433, en bas à gauche il y a des tours de refroidissement de centrale atomique et les panaches sont à peu près aussi sombres bien que moins contrastés par la lumière

18.  J.-P. Palut | 24/10/2014 @ 17:29 Répondre à ce commentaire

Complément d’information :
Météo France a continué d’établir (et de communiquer de manière apparemment très restreinte) son graphique présentant le bilan climatique annuel au moins jusqu’à l’année 2012 incluse.
Un graphique présentant les températures moyennes annuelles de 1900 à 2012 sous forme de l’écart par rapport à la moyenne 1981-2010 peut être consulté à l’adresse suivante :
http://www.alertes-meteo.com/s.....m2012.html
et :
http://www.alertes-meteo.com/s.....0-2012.jpg
Je considère qu’il serait normal – et même de son devoir – que Météo France communique publiquement sur son site Internet ce bilan au début de chaque année.
Un bon exemple positif est celui du service allemand qui publie des moyennes mensuelles (et saisonnières et annuelles) – remontant à 1761- pour son territoire national qui sont constamment mises à jour sur Wikipedia :
http://de.wikipedia.org/wiki/Z.....1_bis_1990
Enfin, il est possible de suppléer aux insuffisances de Météo France de la manière suivante :
Sur ce site de l’administration américaine (http://www.esrl.noaa.gov/psd/c.....series1.pl) on peut découper une zone géographique rectangulaire correspondant approximativement au territoire français et obtenir une série de moyennes mensuelles ou saisonnières à jour au mois près et remontant jusqu’en 1948.
En sauvegardant l’adresse du résultat obtenu, il est possible de répéter très facilement l’opération ultérieurement.
A titre d’exemple, voir :
http://www.esrl.noaa.gov/psd/c.....Timeseries
Un bon moyen d’utiliser les données obtenues est de calculer l’écart de chaque mois par rapport à la moyenne d’une période de référence (par exemple 1981-2010) et de calculer (et représenter) la moyenne glissante de cet écart sur 11 ou 13 mois afin de bien montrer visuellement l’évolution à court terme.
A noter que le résultats obtenus semblent correspondre à des données brutes et n’avoir été l’objet d’aucune homogénéisation.

19.  JG2433 | 25/10/2014 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

Page de sudouest.fr, ce matin :

PORTFOLIO – Toutes les parties du monde, jusqu’à notre région, ont été touché depuis un an par des catastrophes naturelles ou bizarreries dues au réchauffement climatique. Tour d’horizon

[C’et moi qui souligne]

http://www.sudouest.fr/2014/10.....22-706.php

20.  pastilleverte | 25/10/2014 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#19),
oui bon, et bien la propagande marche à fond au vu des commentaires très majoritairement alarmistes…
Excellent choix de l’érosion de la c^te Aquitaine suite aux tempêtes qui doivent marquer les esprits, et où c’est tellement facile de relier ça au « réchauffement climatique »

21.  miniTAX | 25/10/2014 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

oui bon, et bien la propagande marche à fond au vu des commentaires très majoritairement alarmistes…

pastilleverte (#20), Sudouest est un nid d’escrolo-marxistes-catastrophistes, les commentaires climato-sceptiques ne seront jamais publiés alors bon, tout ce que ça prouve, c’est que nos propagandistes sont sacrément désespérés.

22.  JG2433 | 25/10/2014 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#21),

Sudouest est un nid d’escrolo-marxistes-catastrophistes

Et comment qualifier autrement Cathy Lafon, « journaliste », laugh dont Sud-Ouest héberge le blog !

23.  JG2433 | 25/10/2014 @ 12:42 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#22),
😳 Le lien dudit blog :
http://maplanete.blogs.sudouest.fr/

24.  miniTAX | 25/10/2014 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

A noter que le résultats obtenus semblent correspondre à des données brutes et n’avoir été l’objet d’aucune homogénéisation.

J.-P. Palut (#18), NON !
Ces données sont des « réanalyses », càd qu’elles ont été extrapolées à partir de modèles qui eux-mêmes ont pris en entrée des données déjà homogénéisées. Elles ont donc subi des tortures encore bien pires.
Pour les données brutes des stations, vous pouvez toujours courir. Même le GISS, qui les avait sur son site il y a encore 2 ans, ne les publie plus. Trop dangereux : il y eu a trop de gens qui sont morts de rire en comparant les données avant et après « ajustement » par la FARCE.

25.  phi | 25/10/2014 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#24),
…qui eux-mêmes ont pris en entrée des données déjà homogénéisées.

26.  phi | 25/10/2014 @ 13:48 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#24),

Oups, parti trop tôt.

…qui eux-mêmes ont pris en entrée des données déjà homogénéisées.

Si vous avez une référence pour appuyer cette affirmation, je suis preneur.

Les données brutes sont en principe accessibles ici : ici

27.  miniTAX | 25/10/2014 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

…qui eux-mêmes ont pris en entrée des données déjà homogénéisées.

Si vous avez une référence pour appuyer cette affirmation, je suis preneur.

phi (#26), les températures de surface utilisées dans la « réanalyse » pour pondre la grille de température du ESRL sont listées là : http://www.esrl.noaa.gov/psd/d.....ature.html
On y trouve toujours les mêmes usuals suspects : HADCRU V3 et maintenant HADCRU V4, GHCN V3, GISS, et même de nouvelles réanalyses sorties du chapeau des climastrologues comme la « NOAA GHCN_CAMS Land Temperature Analysis ».
Bref, des températures déjà torturées à morts mais que la FARCE continuer à faire avouer en recyclant dans d’autres réanalyses.

Les données brutes sont en principe accessibles ici : ici

Pas si vite, c’est marqué « données brutes » mais c’est pas toujours des données brutes, c’est un problème déjà exposé sur WUWT. Cf par exemple les températures de notre belle ville de Toulouse par ex. : http://berkeleyearth.lbl.gov/l......20N-2.24E
Autre exemple, prenez la température de Paris Montsouris où il y a deux stations aux mêmes coordonnées, ça ne peut pas être des « données brutes », pas vrai ? c’est carrément du délire.
Et puis c’est le projet BEST, qui n’a rien d’officiel, qui n’est pas à jour et qui n’est utilisé par personne à par BEST alors bon…

C’est peut-être pour ça que c’est la base de données la moins opaque, me direz-vous. On y trouve par ex. les données brutes de nos « stations de référence », notamment Mont-Aigoual. Eh oui, c’est les données climatologiques de la France, patrie du système métrique, de Pasteur et de Curie.
Mais hé, c’est la « science » climatique.

28.  phi | 25/10/2014 @ 18:21 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#27),
Merci pour le lien ESRL. Il ne me paraît pas évident que la réanalyse utilise ces sources là. Les résultats font penser que les données d’entrée sont brutes mais la parenté pourrait aussi venir de l’influence des autres variables.

Pour les séries du site BEST, c’est en effet loin d’être parfait et complet (selon mon souvenir, GISS ne faisait pas mieux), c’est probablement un bon reflet de l’état général des données de températures, pas vraiment fameux.

29.  cf | 26/10/2014 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

Et oui, les calculs de température globale ne sont corrects que pour 1998.

30.  Cdt Michel e.r. | 26/10/2014 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

cf (#29),

Merci pour cette précieuse information largement développée. On ne peut qu’admirer la justesse et l’intérêt de votre intervention.
Nul doute que nous allons en tenir compte. Que ferions-nous sans brillant scientifique de votre trempe ?

MDR

31.  Laurent Berthod | 27/10/2014 @ 0:19 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#13),

les vignes de la Ruhr produisent un vin réputé grâce à l’action fongicide naturelle du soufre des cheminées des industries de la région.

OK, à ceci près, que si ce n’était pas les cheminées des industries de la région qui épandaient le souffre ce seraient les viticulteurs. Le vin serait tout aussi bon mais devrait être vendu un peu plus cher pour que les viticulteurs rentrent dans leur frais. Le « grâce à » est donc vrai, mais partiellement seulement.

Bien à vous.

32.  Nicias | 27/10/2014 @ 0:40 Répondre à ce commentaire

@Phi

Une réanalyse, c’est ici l’output d’un modèle météo (et l’input après d’un GCM par exemple).
Je vois pas trop pourquoi les climatologues utiliseraient des données brutes, qu’ils savent biaisées.

33.  phi | 27/10/2014 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Nicias (#32),
Les réanalyses se font pratiquement en temps réel, les données récentes sont donc toujours brutes; l’utilisation générale de données brutes pourrait donc être une question de cohérence. C’est une simple supposition, je ne sais pas ce qu’ils utilisent. Comme je l’ai déjà dit, la parenté des output avec les données brutes pourrait avoir une autre origine, si c’était le cas, ce serait encore plus intéressant.

34.  phi | 27/10/2014 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

Nicias (#32),

Je vois pas trop pourquoi les climatologues utiliseraient des données brutes, qu’ils savent biaisées.

Ce n’est pas tout à fait exact. Il ne faut pas oublier que le principe des ajustements a été démoli par Hansen lui-même (Hansen et al. 2001); c’est d’ailleurs pour ça que GISS n’utilisait que des données brutes à l’origine. Cette démolition n’a jamais été vraiment réfutée. Cela peut laisser des traces chez certains climatologues.

35.  miniTAX | 27/10/2014 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Comme je l’ai déjà dit, la parenté des output avec les données brutes pourrait avoir une autre origine, si c’était le cas, ce serait encore plus intéressant.

phi (#33), vous dites surtout n’importe quoi et vous répétez votre n’importe quoi jusqu’à ce que vous finissez par y croire. Ca veut dire quoi la « parenté » ? comme parenté entre chiens et chats parce qu’ils sont mammifères ?

Si vous aviez comparé ne serait ce qu’une seule fois les « outputs » d’une réanalyse aux températures d’une vraie station (c’est hyper simple, il suffit de rentrer les coordonnées de la station), vous ne diriez pas de telles inepties.
Mais bien évidemment, vous ne l’avez pas fait, vous vous contentez d’affirmer.

36.  phi | 27/10/2014 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#35),

Ca veut dire quoi la “parenté” ?

Cela par exemple.

Inutile d'utiliser constamment le même ton, à la longue, c'est fatiguant. Je peux très bien me tromper, ce serait plus constructif de le démontrer par des arguments solides et référencés.

37.  phi | 27/10/2014 @ 13:07 Répondre à ce commentaire

Bon, le lien ne semble pas bien fonctionner, il s'agit du graphique du commentaire 4 du fil "2009, 2010 et 2011". Vu ce qu'est une réanalyse, la comparaison station par station n'a pas vraiment de sens.

 [J'ai corrigé le lien qui fonctionne pour moi, Nicias]

38.  miniTAX | 27/10/2014 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

Cela par exemple.

phi (#36), oui donc bref, la « parenté », vous la sortez du chapeau.

ce serait plus constructif de le démontrer par des arguments solides et référencés.

dixit le type qui balance des suppositions et des insinuations gratuites à longueur de posts…

Vu ce qu’est une réanalyse, la comparaison station par station n’a pas vraiment de sens.

Si, selon vous et vous uniquement par on ne sait quelle Vérité divine, on ne pourrait pas comparer par station pour deviner si les données de réanalyse viennent ou non de données brutes, alors a fortiori, comparer à l’échelle du pays fait encore moins sens.
Mais de toute évidence avec vous, la logique, c’est pour les chiens.

39.  phi | 27/10/2014 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#38),
Ne soyez pas de mauvaise foi! Et faites un test statistique si vous avez des problèmes de vue.

dixit le type qui balance des suppositions et des insinuations gratuites à longueur de posts…

J’ai clairement dit ce qui relevait de la supposition et j’ai utilisé plusieurs arguments, pas gratuit, donc. Pour les insinuations, je ne vois pas.

Un output de modèle a plus ou moins un caractère cohérent et une certaine continuité (dans les dimensions spatiales et temporelles), tout est donc lissé. Ce que l’on peut éventuellement espérer retrouver, ce sont des tendances.

Cela dit, je le répète car vos problèmes de vue semblent sérieux, je ne sais pas ce qui est réellement utilisé. Pas la peine de vous énerver.

40.  joletaxi | 27/10/2014 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

phi (#39),

juste un exemple, parmi des dizaines d’autres

http://notalotofpeopleknowthat.....servatory/

cela serait anecdotique ,et tout à fait plausible, s’il s’agissait d’un exemple, mais cela peut se vérifier partout où l’on peut accéder aux données brutes des stations, la polémique en Australie montre que c’est une constante.
Et quelle réponse donnent les « savants »
circulez ,il n’y a rien à voir

41.  phi | 27/10/2014 @ 17:16 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#40),
C’est tellement constant qu’il y a forcément un mécanisme là-dessous. Et ce qui est vraiment poilant, c’est que ce soit Hansen lui-même qui l’ait le premier décrit correctement; en plus, en recommandant de ne pas procéder aux ajustements !

42.  miniTAX | 27/10/2014 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

J’ai clairement dit ce qui relevait de la supposition et j’ai utilisé plusieurs arguments, pas gratuit, donc. Pour les insinuations, je ne vois pas.

« insinuation », c’est quand vous affirmez avec l’aplomb d’un camelot que « les données brutes sont en principe accessibles ici [chez BEST] » tout en sachant que c’est pertinemment faux. Parce qu’on attend toujours que vous nous montriez avec cette source les données brutes de Bordeaux, Marseille, Lyon, Strasbourg… qui font partie des « stations de référence » de MF.
Mais bon, on attendra jusqu’à la St Glinglin…

43.  phi | 27/10/2014 @ 21:07 Répondre à ce commentaire

J’aime particulièrement « camelot », j’ai bien ri.

44.  Murps | 27/10/2014 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#42), elles sont où les données brutes de Bordeaux, Marseille et Lyon et tout ça ?
Il faut faire une demande CADA à Météofrance pour les avoir ?

C’est énorme, ça…

45.  biotix | 2/11/2014 @ 21:32 Répondre à ce commentaire

je dirai même plus : qu’est-ce qu’elle a la gueule du carbone ? ce n’est pas le carbone qui pèse lourd dans le CO2 mais l’oxygène ! pourquoi on ne casse pas la gueule de l’oxygène ?