Banquise, les modèles dynamitent, ils dispersent, ils ventilent

Par Nicias.

Pour faire concurrence à Ben, je vais poser ici un problème de robinet qui coule à la sauce GIEC.

Ce graphique est tiré de l’AR5 (Chap 12, p. 1088) et représente la variation de la surface de la banquise antarctique, près de son minimum d’extension en février (fin de l’été austral) :

La ligne verte représente les observations des satellites, les lignes d’autre couleur, la moyenne des simulations des modèles, enfin les surfaces colorées l’ensemble des simulations des modèles.

Tout d’abord, il y a une distraction dans le graphique. Le problème qui sera posé ici n’est pas la divergence, « mineure » à ce jour, entre la ligne verte et les résultats des modèles.

L’énoncé du problème est le suivant : Vous avez une banquise qui fait 3,3 millions de km2 selon les mesures, modélisée entre ~2,7 et 4 millions de km2 (au jugé, selon le graphique). De combien peut diminuer au maximum la surface couverte pas cette banquise selon les modèles ?

D’après le GIEC, c’est ~7 millions de km2 dans le sénario RCP8.5.

Notes :

Légende du graphique :  Figure 12.28 | Changes in sea ice extent as simulated by CMIP5 models over the second half of the 20th century and the whole 21st century under RCP2.6, RCP4.5, RCP6.0 and RCP8.5 for (a) Northern Hemisphere February, (b) Northern Hemisphere September, (c) Southern Hemisphere February and (d) Southern Hemisphere September. The solid curves show the multi-model means and the shading denotes the 5 to 95% range of the ensemble. The vertical line marks the end of CMIP5 historical climate change simulations. One ensemble member per model is taken into account in the analysis. Sea ice extent is defined as the total ocean area where sea ice concentration exceeds 15% and is calculated on the original model grids. Changes are relative to the reference period 1986–2005. The number of models available for each RCP is given in the legend. Also plotted (solid green curves) are the satellite data of Comiso and Nishio (2008, updated 2012) over 1979–2012.

143 Comments     Poster votre commentaire »

51.  Murps | 25/11/2014 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#50), pour vous aider avec la phrase mystère je dirais qu’on se bat contre la tenue d’un évènement officiel…
Peut-être que ça va vous inspirer.

52.  the fritz | 25/11/2014 @ 21:13 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#48),
Je vais encore me fâcher avec tout le monde, mais je m’en fous, j’assume ; si c’est pour sortir une nième étude pour montrer que l’homme et la combustion des fossiles c’est que couic dans l’augmentation du CO2 atmosphérique tout en concluant que celui-ci n’a aucun effet sur la thermométrie de l’atmosphère , c’est pas la peine, cela nuira à la crédibilité du site et on saura pourquoi on se fait traiter de noms d’oiseaux en allant ailleurs ; je vous propose de dire à votre relation , plutôt que d’essayer de démontrer que l’homme n’est pour rien dans cette augmentation de CO2, c’est d’essayer de trouver le responsable qui souffle du CO2 aussi régulièrement ; peut-être que c’est l’océan , surtout le profond , depuis que Trenberth y enfouit la chaleur ; mais cela ressemblerait fort au problème de l’œuf et de la poule : la chaleur augmente à cause du CO2, elle est enfouie dans les abysses qui larguent le CO2 etc …etc…
Ou alors , c’est le pergélisol; mais on en revient au problème des abysses , sauf que c’est en surface, et à terre ; peut-être que la Terre à un accès de fièvre
Alors où reste-t-il du CO2? Ah oui dans les sols ; mais là c’est l’homme le responsable
Ah oui il y a les volcans aussi , qu’on cite pour expliquer la pause ; mais avant la pause , qu’est-ce qui faisait augmenter le CO2?
Je suis quand même curieux de lire cette nouvelle étude

53.  Murps | 25/11/2014 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

the fritz (#52), ben… tout le monde peut donner son avis.
Je ne vois pas en quoi le fait d’exprimer son scepticisme envers les différents de cette théorie foireuse du RCA pourrait porter un coup à la crédibilité du site.

La terre se réchaufferait ?
Il est totalement impossible de l’affirmer avec les moyennes bidonnées qui varient dans des fourchettes du dixième de degré.

Ca serait dû au CO2 ?
Jamais on ne me convaincra autrement que par une expérience que 0.04 % de gaz font monter de 30 ° C la température des 99,96 % restant..

L’augmentation du CO2 atmosphérique serait dû à l’homme ?
C’est tout à fait possible, mais ça n’est même pas absolument certain que le passage de 0.03 % à 0.04 % serait intégralement sa « responsabilité ».

Je passe sur les « conséquences dramatiques » de ce réchauffement hypothétique.

Et puis je pense que ne pas publier et dire ce que l’on pense, c’est précisément cela qui nuirait à la crédibilité du site.
Partir du principe que l’homme est responsable de l’essentiel de l’augmentation du CO2, c’est chausser les bottes du Giec.

54.  Bernnard | 25/11/2014 @ 22:49 Répondre à ce commentaire

the fritz (#52), Murps (#53),
Je me pose une question, peut-être déjà évoquée ici, à propos de l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère et surtout de la validité du chiffre que l’on donne pour la teneur en CO2 s’agissant de l’ensemble du globe.
En fait, je ne comprends pas : fait-on une moyenne des teneurs à différents endroits du globe ?
La concentration ne peut se moyenner que si on suppose un volume où elle est constante (en gros, on a encore une variable intensive et une moyenne arithmétique est sans signification).
Je conçois que dans les mesures sur d’une station (on connait la station de Mauna Loa) cette teneur puisse montrer une progression régulière (en dehors des variations saisonnières), mais je suppose qu’on devrait pouvoir trouver une zone du globe où cette teneur stagne ou décroit régulièrement sur plusieurs années
Donc la question que l’on devrait se poser est la suivante : qu’est-ce qui fait monter régulièrement la concentration du CO2 dans cette région particulière du globe ? Et qu’est-ce qui fait que dans telle autre région, elle baisse ou stagne ?
Je pense que certains ici ont des infos et je pense que cette teneur est évaluée grossièrement !
Quant à la relation CO2 température c’est une autre histoire encore plus floue.

55.  Bob | 25/11/2014 @ 23:02 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#54),

On mesure la teneur du CO2 en altitude (par exemple à Mauna Loa) où la concentration est assez homogène. Les couleurs d’une récente animation de la NASA (modélisée) postée ici, correspondaient à des variations de concentration allant de 370 à 400 ppm.
Par contre, il n’en va pas forcément de même à la surface de la planète.
Or, on sait que l’absorption des IR émis par la planète par le CO2 se fait très majoritairement dans les premiers 100m au dessus du sol.
Un collaborateur de Beck avait montré que la concentration, près du sol, dépendait fortement des vents dominants. Un vent très fort provoque le mélange conduisant à des concentrations analogues à celles que l’on trouve en altitude, avait-il montré.

56.  Bernnard | 26/11/2014 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),
Merci de votre réponse.
La plage de variation de cette teneur est donc importante suivant le niveau d’altitude considéré à partir du sol dans une situation sans vent. Cela je l’imagine bien car le CO2 est un gaz plus lourd que l’air. Cependant, il se mélange bien à l’azote et sa fluidité est comparable à l’air donc une homogénéisation rapide par les vents se conçoit parfaitement.
De mon expérience, je sais qu’à proximité de certains volcans actifs, la concentration en CO2 est très élevée au niveau du sol.

57.  the fritz | 26/11/2014 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#56),
Si l’on compare les différentes stations de mesures à travers le monde , on se rend compte que le CO2 qui est produit essentiellement dans l’hémisphère Nord met deux ans pour arriver au sud de l’hémisphère sud; les teneurs enregistrées là-bas ont deux ans de retard sur les teneurs de l’hémisphère nord

58.  MichelLN35 | 26/11/2014 @ 13:00 Répondre à ce commentaire

Bob (#55),
Bernnard (#56),

Toute réflexion d’ensemble sur la dynamique de CO2 est bonne à prendre, merci yvesdemars de passer par Pensée unique ou Ben Le Mythe climatique pour respedter la discrétion qui transmettra à Nicias et aux autres.

Voici deux références de Massen (d’Ilkirch Luxembourg) dont une avec Beck sur les variations diverses de la teneur en CO2 atmosphérique.

http://meteo.lcd.lu/papers/co2.....on_v10.pdf

http://meteo.lcd.lu/papers/co2.....ma2009.pdf

Mais les variations de Mauna Loa ne constituent qu’un des enregistrements, carbon tracker de la NOAA est basé sur au moins 80 séries situées à diverses latitudes de Barrow en Alaska jusqu’au pôle sud. Il s’agit de teneurs relevées en continu et moyennées par mois ou année.

Il ne s’agit pas d’un paramètre intensif, ou alors il faut m’expliquer pourquoi. Ce sont des teneurs en volume (ppm) par rapport à l’air ambiant assèché par cryogénie (cad que le CO2 dissous dans de fines gouttes d’eau invisibles est compté) et parfois, ces teneurs sont accompagnées, sur la même prise échantillon, du delta 13CO2.

Quoiqu’en dise theFritz, cette question du CO2 et de sa dépendance aux variation de température et pas l’inverse est l’objet en ce momenbt de nombreuses discussions, notamment chez les blogs anglosaxons. Et partout la trace humaine est fortement contestée car indémontrable dans les bruits statistiques, vu les marges d’erreurs.

59.  Bernnard | 26/11/2014 @ 14:20 Répondre à ce commentaire

the fritz (#57),
Oui, qu’il y ait un déplacement du CO2 qui se forme au nord, vers le sud pourquoi pas ?
Je me questionnais sur la validité du nombre de 400 ppm que l’on lit souvent pour le niveau global mondial du CO2 , de la manière de l’évaluer ,de sa marge d’erreur…

60.  Bob | 26/11/2014 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#58),
La répartition est assez homgène mais la mesure en un point est de bonne qualité. Elle est faite par spectroscopie et c’est Mauna Loa qui fournit les échantillons étalons à tous les autres, ou presque.
AMHA, une précision du dixième de ppm en un point donné est facilement atteignable.

61.  Murps | 26/11/2014 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#58), cette question sur la « moyenne globale » de CO2 est pertinente.

Mais c’est un des rares trucs sur lesquels on peut effectivement dire sans se tromper que la quantité de CO2 dans l’air semble augmenter partout.
La question de savoir si la véritable valeur moyenne est 380 ppm ou 375 ppm n’a que peu d’importance, de même la question de sa représentativité.

En tout cas ça ne présage rien de l’origine de cette augmentation.

Je rigolerais si cette valeur « mondiale » se mettait subitement à baisser, ou simplement stagner.

62.  yvesdemars | 26/11/2014 @ 20:03 Répondre à ce commentaire

Murps (#60),

on devrait avoir une communication là dessus prochainement

63.  the fritz | 26/11/2014 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

Murps (#60),

En tout cas ça ne présage rien de l’origine de cette augmentation.

Ben avec ce que j’ai dit en 57, cela élimine déjà l’océan , puisque cet hémisphère sud est dominé par les océans , que sa mise à niveau mondiale est à la traîne de l’hémisphère Nord et que sa courbe d’augmentation est lisse , sans variation intra annuelle , ce qui devrait être le cas si le dégazage en fonction de la température de l’eau était la cause

64.  Murps | 27/11/2014 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

the fritz (#63), finement observé.
Ce n’est donc probablement pas l’océan qui « dégaze ».
Doit-on en déduire qu’il ne dissout pas non plus ?

cf tous les posts sur la loi de Henri…

65.  the fritz | 27/11/2014 @ 12:37 Répondre à ce commentaire

Murps (#64),
Il dissout et dégaze tous les ans en fonction de sa température , mais apparemment dans l’hémisphère sud on ne s’en rend pas compte , malgré la précision des mesures données par BOB; sa contribution doit donc être minime et on ne peut donc pas dire que les variations intra annuelles dans l’hémisphère nord sont la conséquence de la loi de Henri

66.  Bernnard | 27/11/2014 @ 13:03 Répondre à ce commentaire

the fritz (#65),
Intéressant !
Que reste-t-il pour expliquer une variation intra annuelle de la teneur du CO2 si on dit que les fluctuations annuelles induites par loi de henry ne sont pas perceptibles dans l'hémisphère nord ?
Je vois (peut être) la raison déjà évoquée ici, de la variation de la population des microorganismes terrestres qui digèrent la biomasse en émettant du CO2 (moins l'hiver et plus l'été).

67.  the fritz | 27/11/2014 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#66),

la variation de la population des microorganismes terrestres qui digèrent la biomasse en émettant du CO2 (moins l’hiver et plus l’été).

Le hic , c’est que la teneur en CO2 est maximum à la fin de l’hiver de l’hémisphère nord quand les tas de fumiers sont pourris et réduits, et décroit tout au long de la pousse des végétaux pour atteindre un minimum à la fin de l’été

68.  Bernnard | 27/11/2014 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

the fritz (#67),

Le hic

Oui, ce hic est justifié.
Cependant, si on regarde ces fluctuations pour la station de Mauna Loa, et compte tenu du fait que vous disiez qu’il faudrait deux années pour que le CO2 produit au nord atteigne le sud de l’hémisphère sud, si on considère la latitude où se trouve la station en question, on peut imaginer un décalage de 4 mois (peut-être plus) et donc on retrouverait bien le profil oscillant en phase pour l’été et l’hiver sur le nord de l’hémisphère nord.
Ceci dit, je ne connais pas les profils de variation d’autres stations plus au nord, ni même celles du sud.
À partir de quelle latitude, cette variation intra annuelle s’estompe ?
Si vous avez des données, je suis preneur.

69.  Bernnard | 27/11/2014 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#68),
J'ai cherché un peu et j'ai trouvé des mesures du CO2 sur 5 stations:

Il semble y avoir en effet un léger décalage (ce n'est pas très évident) entre la station de Mace Head (en vert) et Mauna Loa ( en bleu clair). Il y a , il faut le noter, une grande différence de longitude entre ces deux stations. A l'équateur on voit encore des oscillations bien distinctes (Christmas Island) mais plus bas elles sont bien amorties ( Cape Grimm et Pôle Sud) !
Graphe tiré de ce site (j'ai fait un zoom).

70.  Mano | 27/11/2014 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

the fritz (#52), seriez-vous sur Skyfail le seul à avoir un minimum de lucidité?

71.  the fritz | 27/11/2014 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#68),
Bernard ,
Il y a ce site
http://cdiac.ornl.gov/trends/co2/sio-keel.html
Vous pouvez remarquer que le max du Nord correspond au min du sud et inversement ; c’est parce qu’il n’y a que très peu de forêt au sud et que la forêt équatoriale cela pousse et pourrit tout au long de l’année

72.  the fritz | 27/11/2014 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

Mano (#70),
Mano, il est clair que sur ce site nous n’avons pas tous les mêmes idées et les mêmes point de vue sur toutes les facettes de la science climatologique ni d’ailleurs sur les conséquences de la politique économique où veulent nous entrainer les écolos ; ce n’est pas cela que nous ne pouvons pas discuter ensemble , ce qui n’est pas le cas ailleurs , je pense que vous voyez ce que je veux dire
ET CE N’EST PAS LA PEINE DE VOULOIR FOUTRE LA MERDE ICI

73.  MichelLN35 | 27/11/2014 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#69),

Comme quoi on peut se faire manipuler par les idées fixes de quelqu’un. Je pense qu’il n’y a pas de transfert de CO2 du nord au sud, du tout.

N’avez-vous pas remarqué que les stations de l’hémisphère sud sont en antiphase des stations de l’hémisphère nord ? ce qui peut parfaitement s’expliquer par les variations de solubilité en fonction des SST, plus chaud = plus de CO2 dégazé, plus froid = plus de CO2 dissous, loi de Henry.

Quant au variations d’amplitudes, elles reflètent tout simplement les différences de surface continentales (couvertes de neige en hiver) ralachant beaucoup de CO2 dissous dans l’eau des nuages jusqu’au changement de phase vers la neige.

Les variations de surfaces de banquise au dela du cercle polaire entre l’hiver et l’été dans chacun des hémisphère, faibles au sud, importantes au nord) complètent le tableau et il n’y a pas besoin de faire appel à une « production humaine » de CO2 au nord à partir des combustibles fossiles.

Ils seraient d’ailleurs bien incapables d’expliquer une variation supérieure à 20 ppm chaque année dans l’hémisphère nord entre les deux équinoxes. 1 ppm correspond à ~2 GT de Carbone du CO2.

Le rasoir d’Occam m’incite à choisir cette hypothèse plutôt que l’influence humaine, elle est beaucoup plus simple et satisfait bien les variations saisonnières des teneurs dans les deux hémisphères, à la fois en phases et en amplitudes.

Le tr ll de service se précipitant sur l’occase est pour moi un indice que je ne dois pas beaucoup me tromper.

74.  Bernnard | 27/11/2014 @ 19:06 Répondre à ce commentaire

the fritz (#71), MichelLN35 (#73),
Oui, j’ai remarqué cette opposition de phase des oscillations de la teneur en CO2 entre le nord et le sud !

En tout cas, c’est fort intéressant et cela montre une fois encore qu’on a raison de ne pas considérer l’explication d’une observation sous l’angle d’une seule hypothèse et que ce n’est pas si simple que ça !

L’explication que j’ai imaginée n’est pas confortée mais il y en a d’autres comme celle de MichelLN35 (#73),
En tous cas j’ai bien aimé nos discussions!

75.  yvesdemars | 27/11/2014 @ 19:07 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#73), j’approuve à 100% car si l’augmentation du CO2 n’est pas due majoritairement aux émissions fossiles toute le bel édifice s’écroule. Or pourquoi les variations saisonnières ou inter annuelles (suite à éruption cf Salby dont les études qui font très mal au dogme lui ont valu l’exclusion de l’Université Macquarie) ne seraient pas produite depuis le début du XXème siècle. Tout le monde sait qu’un réchauffement du liquide fait dégager le gaz soluble. L’analyse des variations du CO2 entres les zones tropicales et boréales est explicite et il faut avoir une poutre dans l’œil pour ne pas se poser la bonne question …

76.  the fritz | 27/11/2014 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#73),

Le tr ll de service se précipitant sur l’occase est pour moi un indice que je ne dois pas beaucoup me tromper

Si je comprends bien , la réaction des trolls vous fortifie dans vos idées

N’avez-vous pas remarqué que les stations de l’hémisphère sud sont en antiphase des stations de l’hémisphère nord ? ce qui peut parfaitement s’expliquer par les variations de solubilité en fonction des SST, plus chaud = plus de CO2 dégazé, plus froid = plus de CO2 dissous, loi de Henry.

Mais oui Michel, mais cette variation qui met en antiphase le nord et le sud est bien plus prononcée au nord qu’au sud où le volume et la superficie d’eau est bien plus importante
Les variations de surfaces de banquise au dela du cercle polaire entre l’hiver et l’été dans chacun des hémisphère, faibles au sud, importantes au nord

http://arctic.atmos.uiuc.edu/c.....arctic.png
Michel , au nord c’est de 4 à 14 , au sud de 2 à 16 millions de km2, alors vous racontez n’importe quoi

Ils seraient d’ailleurs bien incapables d’expliquer une variation supérieure à 20 ppm chaque année dans l’hémisphère nord entre les deux équinoxes. 1 ppm correspond à ~2 GT de Carbone du CO2.

Je n’ai jamais prétendu cela , j’ai même accusé le cycle normal de la végétation d’en être responsable ; par contre les émissions humaines peuvent bien être responsables des deux ppm d’augmentation annuelles en faisant disparaître la moitié dans les sols ou les sédiments
Je poste , s’il y a des corrections , je reviens

77.  the fritz | 27/11/2014 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

the fritz (#76),
Ben oui , je me suis emmêlé à partir du deuxième quote et mes commentaires ; mais si vous voulez faire un effort vous comprendrez

78.  the fritz | 27/11/2014 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#75),
Faites paraître l’étude de votre relation , je la descendrai en flammes si elle va contre le bon sens

79.  the fritz | 27/11/2014 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#75),

j’approuve à 100% car si l’augmentation du CO2 n’est pas due majoritairement aux émissions fossiles toute le bel édifice s’écroule

D’ailleurs je vais déjà commencer ; votre but , c’est de montrer d’où vient l’augmentation du CO2, ou de vous intéresser à l’effet de serre du CO2 ?

80.  Murps | 27/11/2014 @ 21:53 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#75), et MichelLN35 (#73), et les autres.

Finalement, le seul truc qui me semblait peut-être exact – la relation en le CO2 mesuré et sa production anthropique – serait également foireux ou tout au moins pas évident du tout.

Il n’y a vraiment, vraiment rien de propre dans cette théorie pourrie du RCA.
Pas de réchauffement, pas d’effet de serre, pas de CO2 anthropique… Rien quoi. Le néant scientifique.

81.  Bernnard | 28/11/2014 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

the fritz (#76),
Quand vous dites:

…mais cette variation qui met en antiphase le nord et le sud est bien plus prononcée au nord qu’au sud où le volume et la superficie d’eau est bien plus importante

Il y a une chose qui m'interpelle :
S'il n'y avait qu'un océan sans terres émergées on aurait sans doute les mêmes amplitudes (en antiphase) dans l’hémisphère nord et sud.
S'il y a plus d'eau au sud qu'au nord pour des solubilités du CO2 comparables dans les deux hémisphères en hiver et en été, on devrait avoir des amplitudes plus importantes au sud qu'au nord si le CO2 venait pour l'essentiel de l'eau ? Non ?
Or, on observe l'inverse : l'amplitude au nord est plus marquée.
Le CO2 relargué par les terres serait donc en quantité plus importante et ce CO2 des terres serait de plus relargué en phase avec celui des océans ?
J'en conclus que ce n'est pas simple et qu'il y a tout de même plein de choses à dire de ces courbes !
NB : je ne pense pas au CO2 libéré pour se chauffer dans l'hémisphère nord en hiver. Il existe, mais il ne peut pas expliquer une telle variation d'amplitude. Il y a autre chose.

82.  the fritz | 28/11/2014 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#81),

immergées

émergées?

Le CO2 relargué par les terres serait donc en quantité plus importante et ce CO2 des terres serait de plus relargué en phase avec celui des océans ?

Ben non; le CO2 des terres est relargué pendant la phase de dormance de la végétation terrestre ( automne hiver météo) et pompé dans l’atmosphère pendant la phase de croissance des végétaux ( printemps , été) ; il y a un petit décalage avec la température des océans , mais en principe c’est en antiphase

NB : je ne pense pas au CO2 libéré pour se chauffer dans l’hémisphère nord en hiver. Il existe, mais il ne peut pas expliquer une telle variation d’amplitude. Il y a autre chose.

Comme dit par Michel plus haut , les quantités mise en jeu ne sont pas comparables ; c’est un facteur de dix

83.  yvesdemars | 28/11/2014 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

Murps (#80),

déjà spencer il y a quatre ans avait fait ces remarques

84.  yvesdemars | 28/11/2014 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

oops

85.  yvesdemars | 28/11/2014 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

http://www.drroyspencer.com/20.....r-natural/

86.  Bernnard | 28/11/2014 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

the fritz (#82),
Oui, j’ai rectifié ensuite. Je n’ai pas relu pour « immergés »
Je suis d’accord pour le CO2 relargué pendant la phase de dormance de la végétation terrestre ! ce qui ne simplifie pas la compréhension.
C’est bien pour cela que je dis « il y a autre chose »

87.  MichelLN35 | 28/11/2014 @ 16:23 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#81),
the fritz (#76),

Les variations d’amplitude entre le nord et le sud sont liées non pas à l’étendue des mers mais à celle des terres, c’est à dire à celles des zones où il neige en hiver. La transformation de l’eau liquide atmosphérique en neige libère le CO2 dissous vers l’atmosphère, au-dessus des terres et de la banquise, qui recouvre les eaux les plus froides, à l’intérieur des cercles polaires.

Au sud la surface de ces zones qui fondent en été est beaucoup plus faible qu’au nord. La surface totale de banquise arctique est plus faible parce qu’elle est limitée par des continents, Sibérie, Canada, où il n’y a pratiquement pas de production algale ou végétale.

Les variations d’amplitude de CO2 atmosphérique s’expliquent par le fait que les continents froids ne fondent pas comme les banquises et donc que le CO2 s’y dissout beaucoup plus lentement dans la mer froide.

Le cycle du CO2 est identique à celui de l’eau. Le pompage se fait dans la zone intertropicale et les q pompées sont transportées vers les pôles par les masses d’air en altitudes. Le refroidissement induit d’abord des pluies chargées en CO2 (pH 5) qui retournent à la mer plus ou moins rapidement, et seulement là où il y en a ; puis, plus vers les pôles, de la neige sans CO2, libéré donc dans l’air en hiver.

Il n’y a pas de CO2 émis par la partie biologique en hiver, la vie entre en dormance dans les zones péripolaires, la respiration est minimale, elle est la plus active au printemps et en été, en même temps que la fixation du CO2 par la chlorophylle et la matière organique.

L’origine de « l’explication absurde » de la baisse du CO2 à la belle saison par la végétation est uniquement liée à la prétendue signature isotopique, d’allègement du CO2 par la ribulose biphosphate carboxylase (photosynthèse), comme pour les pétroles d’origine « biotique » mais comme je l’ai déjà dit c’est vrai pour les calcaires aussi.

Or, la Rubisco est beaucoup moins thermosensible que le coefficient k0 de partition isotopique du 13CO2 dans l’eau, qui alourdit la matière organique synthétisée en zone ou période froide et l’allège (+ de 12C) en zone et période chaude, voir Kitagawa sur ce site, révélé par Vahrenholt et Lüning.

89.  Murps | 28/11/2014 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#87), c’est bien vu.
Lu attentivement et réfléchi à votre analyse. Je pense que c’est comme cela que ça se passe.

Dites moi ce que vous pensez de cela :

AMHA – la surface d’échange eau/air la plus importante n’est pas la surface de l’océan mais l’eau liquide en suspension dans l’air sous forme de gouttelettes. La surface d’échange est énorme et cette « eau dans l’air » est renouvelée régulièrement.
Cette eau sature rapidement en CO2 qui se dissout suivant l’équilibre :

CO2(gaz) CO2(dissous)
Avec ensuite la dissociation classique en hydrogénocarbonates et carbonates.

Lorsque la température chute, le CO2 devient plus soluble, et l’eau froide en stocke beaucoup.
La concentration en CO2 descend.
Lorsque la neige fond, la température monte et cette eau douce dégaze.
La concentration en CO2 monte.

Pour avoir un fort dégazage, il faut de grandes surfaces d’eau douce gelée qui vont fondre, c’est à dire des terres émergées en zone tempérée ou polaire. Sinon, quand la neige tombe dans l’océan, le bilan est neutre.

Il n’y a pas de grandes surfaces de terres émergées avec une couverture de glace saisonnière dans l’hémisphère sud.
L’antarctique est un désert avec de faibles précipitation.

L’eau douce liquide, en suspension dans l’air, puis sous forme de glace, jouerait donc comme une espèce « d’amortisseur » à CO2, l’absorbant puis le relâchant avec un temps de retard.

J’ai bon ?

90.  François | 28/11/2014 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

Je n’ai ni la compétence, ni le bagage pour juger de la validité des échanges ci-dessus à propos du CO2. Mais une chose me taraude. On fait une moyenne (idiote au demeurant) des températures sur la surface du globe pour dire que « la planaîîîte se réchauffe ». Mais on se contente d’UNE mesure (à Hawaï) pour dire de combien le taux de CO2 augmente sur « la planaîîîte ». Est ce bien raisonnable?…

91.  Bernnard | 28/11/2014 @ 21:12 Répondre à ce commentaire

Murps (#89),
Honnêtement, la vision de Michel explique bien des choses. Je ne connais pas de solution solide glace / co2 (sauf dans des clathrates lié au SO2 sur mars!). La neige continentale est exempte de gaz carbonique.
Tout de même, c’est à prouver. Il faut prendre un billet pour les régions boréales.

92.  Bernnard | 28/11/2014 @ 21:19 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#91),

Il faut prendre un billet pour les régions boréales

Ce n’est pas la peine d’aller si loin pour ça !

93.  Murps | 28/11/2014 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#91),

La neige continentale est exempte de gaz carbonique.

C’est sûr ça ?

94.  de Rouvex | 28/11/2014 @ 23:26 Répondre à ce commentaire

Merci, Messieurs, je n’avais pas encore vu cette information auparavant ! J’enregistre…

95.  Bernnard | 29/11/2014 @ 6:09 Répondre à ce commentaire

Murps (#93),
Je n'ai pas trouvé de solubilité du CO2 dans la neige. Le CO2 a son maximum de solubilité dans l'eau douce à 0°C ensuite si cette eau gèle normalement il est expulsé.
Souvent , quand il y a un soluté dans l'eau celui-ci se demixe quand l'eau change de phase en gelant.
Juste pour info: la solubilité du CO2 dans l'eau (Chimie Analytique de Lourié, éd. Mir):
0°C : 3,346 g/l
10°C : 2,318 g/l
20°C : 1,688 g/l
30°C : 1,257 g/l
50°C : 0,761 g/l
60°C : 0,576 g/l

96.  Bernnard | 29/11/2014 @ 6:20 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#95),
À propos des solubilités au-dessus.
Bien sur, il ne faut pas penser que l’eau de pluie à 0°C contienne 3 g de CO2 au litre! C’est une limite pour avoir de l’eau pétillante avec une pression partielle de CO2 de 1 atm.

97.  the fritz | 29/11/2014 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

@Murps; mes excuses , j’avais zappé votre post

the fritz (#52), ben… tout le monde peut donner son avis.
Je ne vois pas en quoi le fait d’exprimer son scepticisme envers les différents de cette théorie foireuse du RCA pourrait porter un coup à la crédibilité du site.

C’est tout à fait vrai, mais il faut apporter des arguments scientifiques

La terre se réchaufferait ?
Il est totalement impossible de l’affirmer avec les moyennes bidonnées qui varient dans des fourchettes du dixième de degré.

Personne n’a dit que la Terre se réchauffait , il n’y a que sa surface qui se réchauffe, voir les données satellite, la stratosphère se refroidit , et puis il ne faut pas confondre le réchauffement de la fin du XX ème siècle avec celui enregistré depuis le PAG qui est dû à l’activité solaire , ou celui enregistré pendant les deux derniers millénaires lié aux changements orbitaux

Ca serait dû au CO2 ?
Jamais on ne me convaincra autrement que par une expérience que 0.04 % de gaz font monter de 30 ° C la température des 99,96 % restant..

Ben vous avez raison , moi non plus ; cela c’est de la grosse machinerie réchauffiste ; mais il faut garder à l’esprit que le CO2 ne réchauffe pas la Terre , c’est pas une source d’énergie , il ne fait que modifier le gradient thermique au travers de l’atmosphère

L’augmentation du CO2 atmosphérique serait dû à l’homme ?
C’est tout à fait possible, mais ça n’est même pas absolument certain que le passage de 0.03 % à 0.04 % serait intégralement sa “responsabilité”.

Parler d’augmentation de 0,03 à 0,04 c’est de la manipulation destinée à des gens qui ne comprennent rien aux chiffres ; moi je parle de 30% d’augmentation ; mais je répondrais plus calmement à Michel ce soir à ce sujet

Je passe sur les “conséquences dramatiques” de ce réchauffement hypothétique.

100 fois d’accord ,

Et puis je pense que ne pas publier et dire ce que l’on pense, c’est précisément cela qui nuirait à la crédibilité du site.

déjà dit en introduction

Partir du principe que l’homme est responsable de l’essentiel de l’augmentation du CO2, c’est chausser les bottes du Giec.

Si je vous suis , vous seriez prêt à soutenir n’importe quelle théorie pour contrecarre le GIEC; pour vous la fin justifie les moyens , comme pour le GIEC d’ailleurs aussi ; moi j’aime pas le GIEC non plus , mais j’essaie de rester dans un cadre strictement scientifique

98.  the fritz | 29/11/2014 @ 13:20 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#58),

Quoiqu’en dise theFritz, cette question du CO2 et de sa dépendance aux variation de température et pas l’inverse

Faut-il admettre que la science de Michel est settled ? Moi j’aurais remplacé « pas » par « ou »
De toute façon il me semble que c’est tantôt l’un , tantôt l’autre ; cela dépend à quelle échelle de temps , d’espace vous vous placez

99.  the fritz | 29/11/2014 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#87), Murps (#89),
Murps a dit

Lorsque la neige fond, la température monte et cette eau douce dégaze.

J’aurais plutôt dit que lorsque la température monte , la neige fond . Par ailleurs Michel a dit

de la neige sans CO2

Alors mettez vous d’accord ; il y a du CO2 dans la neige ou pas ? Mais visiblement cela ne vous gêne pas trop puisque Murps a dit

Je pense que c’est comme cela que ça se passe.

100.  the fritz | 29/11/2014 @ 15:45 Répondre à ce commentaire

@Michel

La transformation de l’eau liquide atmosphérique en neige libère le CO2 dissous vers l’atmosphère

Cela veut dire que le CO2 est restitué à l’atmosphère dans un laps de temps très court si l’on fait confiance à la durée des cycles de l’eau tel que marqué dans le lien

8 jours pour l’atmosphère , 16 jours pour les cours d’eau

http://www.cieau.com/tout-sur-.....l-de-l-eau
D’ailleurs , je pense que vous êtes d’accord avec cela puisque vous écrivez

Le cycle du CO2 est identique à celui de l’eau,

et je ne vois pas pourquoi la neige , qui n’en contient pas changerait quoi que ce soit à ce cycle
Tout compte fait, et malgré toutes les contorsions que vous faites pour dire que les variations à court terme (intra annuelles) du CO2 atmosphérique sont le résultat des chutes de neiges et non du cycle végétatif terrestre de l’hémisphère Nord , ne change rien au problème de l’origine de son augmentation régulière de 2 ppm en moyenne par an puisque cela intéresse deux réservoirs en continuel ajustement grâce à la loi de Henri ; la seule solution , serait que l’océan, selon la théorie de Trenberth, se réchauffe
Pire que cela si vous admettez qu’il n’y a pas de CO2 émis par la partie biologique en hiver, et que la fixation du CO2 par la chlorophylle et la matière organique continue de pomper du CO2 au printemps et en été , on se demande comment il peut encore subsister du CO2 dans l’atmosphère
Mais grâce à vous , je ne mourrais pas idiot : je sais maintenant ce que c’est que la RUBISCO