Climathon, semaine 37 : on a enfin effacé les climatosceptiques

par le jury du Climathon (qui soutient activement le Collectif des climato-réalistes)

Disparus ! Partis ! Envolés les climatosceptiques ! Nous voilà enfin tranquilles pour propagander informer en paix sur le climat !

La pièce maîtresse de propagande de cette semaine est signée de Yann Verdo pour Les Échos, qui s’arroge le titre de vainqueur de la semaine 37 conjointement avec Hervé Le Treut qui a prêté main forte à ce beau moment de militantisme intégral journalisme objectif.

Titré « Mais où sont donc passés les climatosceptiques ?« , l’article récompensé cette semaine fait mine de s’étonner de l’absence des climatosceptiques de la scène médiatique, sans se poser la question d’un éventuel ostracisme à leur endroit. Et pour aborder la question, rien de tel que de poser la question à Hervé le Treut, l’un des carbocentristes les plus en vue, qui a dessus une opinion parfaitement neutre comme on s’en doute. Ayant comme il se doit consulté uniquement une personne autorisée à parler, le journaliste ne risquait pas d’être contredit en comparant les climatosceptiques aux créationnistes, sans bien entendu avancer le plus petit début de preuve. Citant sans honte de façon décidée les 97% de consensus (plus précisément 97,1% nous apprend le journaliste, qui ne plaisante décidément pas avec la précision), déformant sans vergogne remettant à leur juste place les élucubrations des sceptiques sur le soleil, le journaliste peut s’appuyer sur un Hervé Le Treut au mieux de sa forme, qui ne manque pas de lâcher plusieurs de ces traits involontairement ambigus devenus sa marque de fabrique :

« Aujourd’hui, explique Hervé Le Treut, les gaz à effet de serre émis par l’homme sont tels que leur impact sur le climat mondial est d’une force équivalente à celle de l’ensemble des facteurs naturels de variabilité climatique, qu’il s’agisse des mouvements des océans et de l’atmosphère ou des cycles solaires. C’est ce qui rend la situation actuelle si délicate à analyser correctement. »

Ne nous dites tout de même pas que vous avez du mal à analyser correctement la situation actuelle : et les 97,1%, alors ? N’ayez pas peur des mots : le plateau de températures de quinze ou vingt ans, c’est rien qu’une invention des mesures satellitaires. En plus, depuis qu’on nous a fait le coup des Américains sur la Lune, on va plus nous la faire avec les satellites, maintenant, hein ! Après tout, Yann Verdo écrit

Comme le créationnisme, avec lequel il partage certains traits, le climato-scepticisme…

Alors vu que c’est open bar, allons-y carrément :

Comme les tenants du Moon Land Hoax, avec lesquels ils partagent certains traits, les carbocentristes…

Comme on le sait depuis longtemps, les carottes de glace montrent que l’évolution de la température précède celle du gaz carbonique. D’où l’idée satanique de certains climatosceptiques : et si c’était la température le moteur et le CO2 l’effet, et non l’inverse ? Yann Verdo tient la réponse, qui tient en un lien logique imparable qui dit ceci : « il est tout à fait possible d’imaginer ». Voici ce lien logique dans son contexte :

Sur le temps long de la géologie, la première cause des changements climatiques est l’évolution des paramètres astronomiques – la façon dont la Terre tourne autour du Soleil et sur elle-même, son inclinaison par rapport à l’écliptique, etc. Mais ces « forçages » (comme disent les climatologues) astronomiques n’agissent pas seuls ; à leurs effets s’ajoutent des rétroactions de toutes sortes. Ainsi, il est tout à fait possible d’imaginer qu’un changement dans l’inclinaison de la Terre ait, à une époque donnée, davantage exposé l’un de ses pôles – mettons, le pôle Sud – aux rayons du soleil. Le réchauffement de cette région et l’évaporation ­consécutive augmentent la teneur en CO2 de cet hémisphère. Mais ce gaz circule et gagne l’autre hémisphère, qu’il réchauffe à son tour, par effet de serre cette fois. Il y a eu rétroaction.

Avec une telle démonstration, on comprend que le journaliste ne puisse s’empêcher de lancer que

Les raccourcis simplificateurs et ten­dancieux des climato-sceptiques exaspèrent les climatologues orthodoxes, qui n’y peuvent mais.

La fin de l’article est une splendide coproduction entre le journaliste et l’interviewé, le second décrétant une bonne fois pour toute la fin du droit à s’interroger, tandis que le premier nous présente la seule question qui demeure autorisée sur le sujet : comment faire de la COP21 un succès.

« J’en veux aux climato-sceptiques et aux médias d’avoir confisqué le mot de ­“sceptique” à leur seul usage, regrette Hervé Le Treut. Tout chercheur digne de ce nom devrait s’afficher comme sceptique, puisque le doute est l’essence même de la démarche scientifique. Mais pour autant, nous ne ­pouvons passer notre temps à ressasser des débats techniques qui ont été tranchés depuis longtemps et sont désormais ­enseignés en masters. Que nous débattions, oui ! Mais à condition que ce soit sur les vraies questions. »

En clair, sur les enjeux (éco­nomiques, sociaux, politiques…) du réchauffement et les mesures à prendre pour le limiter. Espérons que la COP 21 sera l’occasion de le faire.

Ça a le mérite d’être clair.

Les accessits de la semaine

Le Commandeur des Croyants se penche lui aussi sur le problème de la disparition des climatosceptiques, et dresse ainsi le constat, au détour d’une interview dans Capital, que « globalement, l’ennemi que nous avions encore au moment de Copenhague, le climatoscepticisme, est résorbé ». Outre l’utilisation d’une rhétorique guerrière toute en nuance qui montre son attachement au doute fondateur dans la démarche scientifique (à l’image d’Hervé Le Treut), on croit déceler un petit regret à l’idée de la disparition de ces opposants, si pratique pour justifier les échecs répétés des grandes sauteries internationales. Rassurons toutefois Nicolas Hulot : le climato-réalisme est en marche, le Commandeur retrouvera donc bientôt un petit caillou dans sa chaussure.

Au moment de l’afflux de réfugiés en Europe, les Sauveurs de la Planète ne pouvaient pas rester indifférents et se sont donc empressés de récupérer l’affaire : il est donc maintenant établi qu’on observe actuellement les premiers exemples de réfugiés climatiques. En fidèle porteur de la Bonne Parole, le Journalderéférence a donc fait le point, avec son objectivité habituelle :

L’afflux de migrants et de réfugiés cherchant asile en Europe est aujourd’hui principalement causé par les guerres civiles et l’effondrement des Etats au Moyen-Orient, mais le rôle du climat, bien qu’impossible à chiffrer, est plus que probable.

(Pour une définition de « plus que probable », merci de consulter le dictionnaire GIEC-français.)

« La part attribuable au changement climatique dans ces migrations ne peut à l’heure actuelle pas être évaluée », rappelle toutefois François Gemenne, chercheur (Sciences Po, université de Versailles-Saint-Quentin) en sciences politiques et spécialiste des migrations environnementales. (…) « Toutefois, il y a un consensus pour dire que le climat est un facteur de déstabilisation, qu’il y a un lien fort entre climat et sécurité », dit François Gemenne.

Autrement dit, on n’en sait rien, on ne sait pas combien, mais c’est-vrai-croyez-nous-sur-parole. Ça s’appelle un consensus.

Heureusement pour le Climathon, il existe des journalistes pour s’affranchir des inutiles précautions du Journalderéférence. Ainsi de Stéphane Paoli, présentateur d’Agora sur France Inter qui, lors de l’émission du 6 septembre a déclaré, avec sa solennité coutumière :

Chaque seconde, je pèse mes mots, hein, chaque seconde il existe un réfugié climatique de plus aujourd’hui. Chaque seconde. L’ONU a fait une enquête et une projection. D’ici à 2050, il y aura chaque année 250 millions de réfugiés climatiques par an de plus. Chaque année.

Bon, l’écart entre la première partie de la citation (environ 31,5 millions de réfugiés par an) et la seconde n’est que d’un facteur 8, une paille. Mais la seconde partie de la citation est vraiment impressionnante : 250 millions par an à partir de 2015, cela fait 9 milliards en 2050, soit l’estimation de la totalité de la population mondiale à cette date. C’est donc prouvé : nous sommes tous des réfugiés climatiques.

Le président français François Hollande, quant à lui, a bien compris le danger mortel que faisait peser sur la Grande Cause Climatique la crise des migrants. Quelle angoisse à l’idée que celle-ci soit définitivement éclipsée par celle-là dans le cœur de nos concitoyens, à quelques semaines de sa si belle conférence internationale ! En fin politique, il a toutefois aussi senti l’opportunité inespérée qu’elle pouvait représenter et a donc judicieusement rappelé que la crise des migrants ne devait pas faire oublier les changements climatiques, affirmant même carrément que c’était la première cause d’exode.

C’est avec la plus parfaite indécence ingénuité que de nombreux compétiteurs n’ont pas hésité à lui emboiter le pas, pour tirer eux aussi partie de l’élan compassionnel générée par la publication de la photo du malheureux Aylan retrouvé noyé sur les côtes turques. Le renouvellement de genre est bienvenu, il nous change des photos d’ours blanc isolés sur leurs banquises fondantes ou des déserts arides au sol tout craquelé. Roule coco, finalement, ça aussi c’est du réchauffement climatique.

Dans cette veine, et boostée par sa victoire éclatante de la dernière semaine, c’est avec une énergie décuplée que Ségolène a abordée une interview retentissante à France Info. Alors qu’elle s’était arrogée le titre en semaine 36 à l’aide d’une formule concise mais efficace, elle a cette fois renouvelé sa stratégie pour se lancer dans de longues et savoureuses tirades, laissant pantois les auditeurs, et n’en doutant pas, les autres compétiteurs. Elle assène ainsi sans frémir (1’35) que « plus de la moitié des mouvements de population à l’échelle de la planète sont dus aux problèmes climatiques ». Répondant à une timide intervention du journaliste lui rappelant que « Ici, ils fuient la guerre », elle enchaîne sans honte avec brio « Ils fuient la guerre en ce moment, bien évidemment, mais je vous parle à l’échelle planète. Plus de la moitié des migrations viennent des dérèglements climatiques ». Elle enfonce alors le clou :

La question de la lutte contre le dérèglement climatique c’est aussi une question de sécurité planétaire. Il faut savoir qu’aujourd’hui nous vivons comme si nous avons 3 planètes. Or en 2050 il va y avoir 9 milliards d’habitants, donc c’est un défi absolument considérable, c’est une question de survie collective.

C’est alors l’occasion pour le journaliste de rappeler sa pleine indépendance :

Je rappelle que France Info est aussi fortement engagée puisque vous avez accepté vous-mêmes  de participer le 3 novembre prochain à l’opération Hashtag ma planète 2050 où 1000 collégiens du monde entier vont venir à France Info pour venir présenter leurs solutions pour le climat. Nous sommes mobilisés.

Devant l’importance des enjeux, heureusement, tous les politiques ne restent pas inertes et certains n’hésitent pas à proposer des solutions originales et novatrices pour sauver notre belle planète, voire régler l’angoissant problème des migrants climatiques. Jean-Vincent Placé, pétulant sénateur écologiste, déclare ainsi avoir perdu 14 kg :

C’est ma contribution à moi personnelle à la conférence-climat et à la lutte contre le dérèglement climatique.

Nous n’en saurons hélas pas beaucoup plus dans cet article passionnant du Figaro sur la nature exacte de son engagement personnel pour le climat, mais c’est une nouvelle preuve de la santé actuelle de l’écologie politique, et de sa capacité à ne jamais craindre le ridicule.

Dernier accessit, enfin, pour une étude qui, signalée par le journal canadien L’Actualité, ajoute un nouvel item à la liste de John Brignell de toutes les choses causées par le réchauffement climatique :
Les changements climatiques constituent l’une des plus grandes menaces pour les régimes de retraite, et les gestionnaires de retraite pourraient être forcés de se positionner publiquement pour remplir leurs obligations légales, indique une étude.
Parfois, l’imagination des compétiteurs laisse le jury sans voix.

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1.  Thierry | 14/09/2015 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Les climato-optimistes sont toujours là : personnellement j’anime deux conférences au mois d’octobre et la semaine dernière j’ai rencontré le député de ma circonscription, à sa demande, suite au document que je lui avais communiqué  » le niveau des mer monte-t-il ?  » Il s’est montré intéressé et m’a demandé de poursuivre mon travail.L’entretien a duré 40 minutes.Je lui ai parlé du Collectif et d’une manière générale je l’ai senti pas réellement convaincu par les thèses du Giec. C’est plutôt encourageant.

2.  Bernnard | 14/09/2015 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

Est-ce l’apparition d’une nouvelle catégorie: les sceptiques du climato-scepticisme ?

3.  jdrien | 14/09/2015 @ 10:52 Répondre à ce commentaire

si les gens fuient la Syrie, c’est bien parce que la situation y est brûlante smile

4.  de Rouvex | 14/09/2015 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

jdrien (#3), Oui, le climat y est délétère…

5.  scaletrans | 14/09/2015 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

C’est succulent, avec juste ce qu’il faut d’ironie. Il est vrai qu’il est difficile de faire plus lorsque certains atteignent un tel niveau de bêtise et de ridicule (et d’odieux quelque fois).

6.  Hug | 14/09/2015 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

Je signale ce blog (http://tasf2014.com/) qui décrypte la politique et l’actualité de manière originale comme ci-dessous et qui vaut le détour :

7.  Sandra | 14/09/2015 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

Avec des perles pareilles, on en vient à regretter que le ridicule ne tue pas… Ça ferait des inutiles payés avec l’argent des autres en moins.

8.  Nicias | 14/09/2015 @ 12:56 Répondre à ce commentaire

Cela a toujours été compliqué de compter les migrants. Généralement on compte les gens qui arrivent (c’est pas facile) mais on ne sait pas, ou on oublie, de compter les gens qui partent.

Je suis tombé récemment sur des chiffres impressionnants des personnes déplacée à la suite de catastrophes naturelles dont 80% seraient liées à la météo, et donc au climat dans l’état d’esprit de notre époque. Le truc, c’est qu’une inondation, par exemple, provoque des déplacements de population, puis l’inondation finie, les gens rentrent chez eux.

9.  jdrien | 14/09/2015 @ 12:57 Répondre à ce commentaire

Hug (#6), le plus marrant dans l’histoire, c’est qu’une fois déchargée de sa fonction de consul honoraire, elle pourra consacrer tout son temps à la vente de pneumatiques smile

10.  Murps | 14/09/2015 @ 13:34 Répondre à ce commentaire

Mine de rien ça me pose un problème existentiel tout ça : j’existe ou je n’existe pas ?
Pourtant cogito ergo sum, non ?

Donc, les climato-sceptiques se seraient évanouis dans le dérisoire et désagrégés dans le fictif. A moins qu’on les aient vaporisés comme chez Orwell puis effacés sur les rares photos ou ils apparaissaient, façon Staline ?

Blague à part, je n’aime pas la tournure que prennent les évènements.
Ca prend des proportions délirantes.

11.  Araucan | 14/09/2015 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Murps (#10),
Oui hélas..

12.  Bob | 14/09/2015 @ 14:09 Répondre à ce commentaire

Murps (#10), Araucan (#11),
Le résultat final ne dépend pas de nous ni de la propagande et des « éléments de langage » qui ont cours au gouvernement et dans les médias.
Heureusement !

13.  MichelLN35 | 14/09/2015 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#5),
Murps (#10),
Araucan (#11),
Bob (#12),

Vos réflexions alarmantes seront sans doute confortées par ce qui est arrivé à la télé jeudi soir 10 septembre. Je suis tombé par hasard après 23h sur une émission en cours où l’ami Serge Galam en Pierrot lunaire mais vrai scientifique était confronté à un député, Jadot et à un « prétendu » scientifique universitaire, le fameux Gemenne que je ne connaissais pas et dont je n’ai pas saisi le nom sur le coup.

Vendredi, samedi et dimanche, j’ai essayé de retrouver la vidéo complète en replay avec les deux noms que je connaissais, S Galam et Y. Jadot. Echec complet de mes tentatives. Ce matin, Gemenne me revient à en mémoire sur le présent fil, je retente avec les trois prénoms et la date. Une seule réponse concernant un François, mais Hollande, donc pas le bon. Je retente sans les prénoms et voici deux adresses que je vous recommande.

D’abord un article de Philippe DUVAL dans Mondafrique :
http://mondafrique.com/lire/ed.....la-planete
puis à partir des références mail et des replay sur iTélé, j’ai pu revisionner l’ensemble de la courte émission « Le grand décryptage de Olivier Galzi.

http://www.itele.fr/chroniques.....ire-136723
Malgré la trés bonne défense de Galam et de Galzi, les deux « politiques » m’ont fait froid dans le dos. S’ils arrivent au pouvoir c’est le pire des fascismes qui nous attend.

14.  scaletrans | 14/09/2015 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

Bob (#12),

Tout dépend de ce que vous entendez par résultat final. Si, comme on peut le supposer, le caractère naturel des variation climatique finira par s’imposer à tous, entretemps, est-ce que les thuriféraires de la FARCE ne seront pas parvenus à conduire nos pays au suicide économique ?

15.  scaletrans | 14/09/2015 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

variations climatiques 😳

16.  douar | 14/09/2015 @ 15:26 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#13),
Y.Jadot est député européen EELV. Il ne faut pas s’étonner de ses sorties et préconisations.
Dans le genre, Y.Cochet n’est pas mal non plus. Son étoile a pâli quand il a évoqué en « off », son idée sur la dégressivité des allocations familiales pour lutter contre la surpopulation.
Depuis, il a quasiment disparu des radars médiatiques.

17.  pastilleverte | 14/09/2015 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

« Les bras m’en tombent, ce qui me laisse sans voix »
Et pi d’abord, moi aussi j’ai le droit de dire des âneries…

18.  pastilleverte | 14/09/2015 @ 15:34 Répondre à ce commentaire

Tiens, pour élever le débat :
Citation de Diderot (Denis de son prénom, climato sceptique bien connu) :
« La philosophie débute par l’incertitude »
Je remplace philosophie par « sagesse » et incertitude par « scepticisme »…
et je dirais même plus, « sagesse » ou « philosophie » par « science »
et ça nous donne une (presque)citation de Diderot…
avec laquelle Le Treut ne pourrait qu’être (presque) d’accord.

19.  Bernnard | 14/09/2015 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#13),
Cette vidéo ne sera pas toujours en replay. J’ai isolé la partie COP21. Elle est consultable ICI pour ceux qui veulent en prendre connaissance et qui pourront supporter les propos de ces soi-disant écolos :
François Gemenne et Yannick Jadot face à Serge Galam
Ce sont vraiment des Khmers verts !

20.  Hug | 14/09/2015 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#19),
Gemenne, à une autre époque, aurait fait un excellent collaborateur dans les services les plus sévères d’un certain régime qui fait tâche dans l’histoire de l’Allemagne.
Eventuellement, ça peut valoir le coup (si vous savez le faire) de mettre cette vidéo sur youtube ou dailymotion, je ne pense pas que le comportement de ce facho soit une bonne pub pour la cause réchauffiste.

21.  AntonioSan | 14/09/2015 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

Pour le debunk du betisier Le Treut/Verdo:
http://www.skyfall.fr/?p=1556#comment-135962

22.  MichelLN35 | 14/09/2015 @ 17:14 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#19),

Merci, je ne savais pas comment faire.

23.  Bernnard | 14/09/2015 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

Hug (#20),
J’ai autrefois mis une vidéo sur youTube mais ce ne sera pas anonyme et je pense qu’il faut mieux ne pas divulguer mon identité sur ces plateformes.
Je tiens tout de même à ma tranquillité .
Je pense que sur Dailymotion ce soit pareil.
Ensuite le logo de Itele apparait et ils peuvent en exiger le retrait.
Je pense que cette vidéo pourrait-être mise facilement sur des blogs. Je fournirai le code (avec le lecteur) si nécessaire.
Je crois qu’on peut la télécharger (clique droit).

24.  AntonioSan | 14/09/2015 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#19), Oui des illumines…

25.  Nicias | 14/09/2015 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#23),

Avant on postait des vidéos sur Skyfall (voir le tag).
Exemple ici :
http://www.skyfall.fr/wp-admin.....8;post=704

J’ai jeté un œil sur le code, au moins c’est pas long.

La première étape c’est de créer l’article et d’uploader la vidéo sur le site.
Après on verra.

26.  Bernnard | 14/09/2015 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

Nicias (#25),
Ok je fais ça!

27.  Ecophob | 14/09/2015 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#13), bravo pour avoir retrouvé cette vidéo.
On peut y voir enfin un vrai journaliste qui fait son travail en essayant de créer un vrai débat. Je ne pensais pas qu’Olivier Galzi avait cette trempe. Compte tenu de la réaction de Gemenne quand il dit « comment oser vous inviter un sceptique » ou quelque chose comme ça, ça risque de chauffer pour lui…
Bravo à Serge Galam qui est arrivé à faire craquer cet énergumène tout en gardant son calme et sa pondération. Les écolos ne supportent pas la contradiction car ils n’ont jamais eu de contradicteurs.

28.  joletaxi | 14/09/2015 @ 20:06 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#19),

pffff, et vous appelez cela du débat?
voilà ce que j’appelle du débat

http://www.lalibre.be/light/in.....f19e9fd996

29.  Bob | 14/09/2015 @ 20:14 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#27),
J'opine et bravo aussi à Gatzi d'avoir cité La "grande Catherine" comme on l'avait baptisée (C. Bréchignac) qui fait partie de la quinzaine (au moins, les autres sont plus discrets) qui sentent que cette affaire sent le soufre.
L'écolo Jadot reproche à l'académie des sciences son côté "obsolète". Il est mal informé. Il y a, à présent, beaucoup de "jeunes" (par rapport à autrefois) présents à l'académie. Rien à voir avec les vieillards chenus qui siégeaient au siècle passé.
Et j'ajoute, que pour la grande majorité d'entre eux, ils n'ont pas volé leur élection. La plupart d'entre eux sont d'excellents scientifiques et certainement les meilleurs dans leur domaine et ils sont tout à fait capables d'apprécier la "science climatique" à sa juste valeur.
Bravo aussi à Serge G. qui a réussi à déstabiliser le fanatique de service tout en gardant un calme olympien. Il faut savoir que ses prises de position courageuses lui ont coûté fort cher.

30.  Murps | 14/09/2015 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

Bob (#29),

il faut savoir que ses prises de position courageuses lui ont coûté fort cher.

Comme ?

31.  de Rouvex | 14/09/2015 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#24), s’il avait pu lui faire une grosse tête… la violence de ces gens-là est terrifiante.

32.  de Rouvex | 14/09/2015 @ 21:41 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#19), et merci pour le replay : édifiant ! A conserver…

33.  de Rouvex | 14/09/2015 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#13), « S’ils arrivent au pouvoir c’est le pire des fascismes qui nous attend. » Mais ils sont au pouvoir ! Et ce pire est là puisqu’ils ont reproché au journaliste, avec une certaine menace dans le ton (ou une menace certaine ?), d’avoir fait son travail.

34.  AntonioSan | 14/09/2015 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Gemenne interview:
http://www.francetvinfo.fr/les.....73537.html
C’est un activiste climatique et politique… Un dangereux ideologue de la gouvernance mondiale.

35.  Bob | 14/09/2015 @ 23:33 Répondre à ce commentaire

Murps (#30),
Qu’il me suffise de faire remarquer qu’il était à Polytechnique. Il est maintenant à Paris 7. Je ne peux en dire plus.

36.  AntonioSan | 15/09/2015 @ 2:14 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#31), Ou il y a de la Ge(men)ne… y’a pas plaisir… 😉

37.  volauvent | 15/09/2015 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

Bob (#29),

Je pense que Jadot ne fait pas référence à l’âge des membres de l’institution, mais à sa composition et son statut; il est influencé par la grande lignée des philosophes et sociologues français inventeurs du post modernisme et de la science « citoyenne » où la connaissance scientifique est le résultat d’un processus « culturel » . Il est sans doute de ceux qui voudraient remplacer l’académie des sciences par le Conseil économique et social. C’est pour cela, que l’échange entre lui et Galam touche un aspect fondamental du débat qui va bien au delà de la question climatique.

38.  Mr Hulot | 15/09/2015 @ 10:13 Répondre à ce commentaire

Ah Gemenne !
J’avais compris Géhenne…
Je me disais aussi ! 😉

39.  Bob | 15/09/2015 @ 10:20 Répondre à ce commentaire

volauvent (#37),
Bonne observation, en effet. Ces gens (et les intellectuels qui vont avec) sont vraiment de plus en plus inquiétants.

40.  de Rouvex | 15/09/2015 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

Un autre polytechnicien, Jacques Lesourne, a lui aussi cru que l’augmentation du CO2 précédait celle de la température et en a déduit, avec son compère atomiste Dautray (de l’Académie) des analyses prospectives ad hoc, il y a quelques années : http://www.iesf.fr/upload/pdf/humanite-climat.pdf
http://www.odilejacob.fr/catal.....123589.php

41.  de Rouvex | 15/09/2015 @ 10:26 Répondre à ce commentaire

Mr Hulot (#38), « La Gehenne du feu », dit Jésus dans l’Evangile : encore une prophétie à long terme…

42.  de Rouvex | 15/09/2015 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#41), A propos de feu, vous avez vu ce qui est arrivé à La Mecque le 11 septembre à partir d’un éclair ? Le Bourget sera-t-il frappé en décembre ?? 80

43.  de Rouvex | 15/09/2015 @ 10:32 Répondre à ce commentaire

😯

44.  de Rouvex | 15/09/2015 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Pas fameux ces émoticônes…

45.  Jean-Louis Pinault | 15/09/2015 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Bientôt les diplomates vont pouvoir participer au Climathon, eux aussi : nous avons encore de beaux jours devant nous d’ici la COP21. D’après le Canard Enchainé de cette semaine, « My Quai d’Orsay is rich »
…comme le prouve une affichette aperçue le 28 Aout dans les locaux du ministère des affaires étrangères, les diplomates attendent le « the very last minute » pour se mettre à niveau en anglais.
Prévu les lundi 28 et mardi 29 septembre, un cours spécial COP21 va aider les participants à « getting English up to scratch for the climate conference » (mettre leur anglais à la hauteur). Entièrement rédigé en anglais, le programme propose de s’entrainer à « s’exprimer en public », de se préparer à la « pratique de la négociation » sur les « questions écologiques », mais aussi d’apprendre à « gérer la presse » et ses « questions » ! Avec cette mention en petit caractères : « Inclus : comprendre et présenter des données numériques et graphiques. » Enfin, cerise sur le gâteau : « Key vocabulary for climate issues » (« les mots-clés des enjeux climatiques »)…
Bref, le meilleur reste à venir.

46.  ysiom | 15/09/2015 @ 18:11 Répondre à ce commentaire

A propos de S Paoli qui dit; »D’ici 2050, il y aura chaque année 250 millions de réfugiés »
En 2050, c’est à dire dans 35 ans.
Petit calcul: 250*35= 4750.
Soit : 4 milliards 750 millions de réfugiés, ce qui fait déjà beaucoup !

47.  de Rouvex | 16/09/2015 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

ysiom (#46), sauf si ce sont toujours les mêmes 250 M qui errent d’année en année !

48.  pastilleverte | 17/09/2015 @ 20:19 Répondre à ce commentaire

ysiom (#46),
Allons, allons, pas fameux votre « modèle », demandez donc à nos spécialistes de la « Nintendo science » smile