2001.  scaletrans | 15/02/2017 @ 11:10 Répondre à ce commentaire

the fritz le testut (#1999),

le % de […] par rapport aux sceptiques qui mettent simplement en doute l’ampleur de l’action du CO2

Ce qui est mon cas.

tsih (#1994),

Je l’ai déjà dit, ce qui m’intéresse c’est comment on peut attribuer un effet (mesurable) lorsque une augmentation de 40% de la concentration ne sort pas du bruit de fond du point de vue de son effet sur la température, alors que son effet sur la végétation l’est de façon éclatante.

2002.  Ecophob | 15/02/2017 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

tsih (#2000), OK, mais sans remettre en cause la théorie des échanges radiatifs ou celle de l’effet de serre atmosphérique qui sont (a priori) solidement établies, il y a un moment où il faut chiffrer pour revenir à la réalité. Le CO2 c’est 0,04 % des gaz atmosphériques et la part anthropique quelques pourcents de ces 0,04 %. Comment des proportions aussi minimes pourraient avoir un impact aussi majeur sur le climat ?

2003.  Murps | 15/02/2017 @ 13:48 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2001),

alors que son effet sur la végétation l’est de façon éclatante

L’effet du CO2 serait alors indirect.

Par contre, « l’effet de serre du CO2 sur la planète » est un phénomène jamais reproduit en laboratoire et dont l’existence relève plus de la conviction que de la démonstration rigoureuse.
Même affirmer que la terre se réchauffe simplement à partir d’une moyenne de chiffres tordus dans tous les sens pour leur faire avouer un malheureux 0.8 °C sur un siècle n’est pas convaincant, connaissant la répartition spatiale et temporelle des points de mesures et leur précision.
Je ne parle même pas des « reconstructions » de températures à partir de floppées de proxys, reconstructions dont les différences – énormes – en fonctions des labos et des auteurs devraient mettre la puce à l’oreille.

L’ensemble de ces théories climatologiques conçues à partir de ces « moyennes » sont à ranger pour la plupart sur l’étagère des pseudo-sciences à côté des bouquins de numérologie.

2004.  tsih | 15/02/2017 @ 15:51 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2001),

Mais je me tue à vous dire que personne n’en sait rien si ça sort ou non de ce que vous appelez le « bruit de fond » pour la bonne raison qu’on ne connait pas assez bien les caractéristiques de ce qui n’est pas un bruit de fond comme en électronique mais une variabilité naturelle. On finira par savoir, un peu de patience.

Ecophob (#2002),

Le calcul « toutes choses égales par ailleurs », le seul qui mérite quelque confiance, donne environ 1. 2 °C comme ordre de grandeur pour un doublement du CO2 et ceci n’est en rien définitivement incompatible avec les observations disponibles pour le moment.

Et il faut savoir que les exemples abondent en physique où un changement de concentration d’une composante mineure a un effet majeur sur les propriétés physiques d’un système. L’exemple type est un semi-conducteur ( votre ordinateur en est bourré) où l’introduction de quelques ppm d’un « dopant » comme le phosphore dans du silicium pur diminue de façon drastique (de nombreux ordres de grandeur) sa résistance électrique.

2005.  Ecophob | 15/02/2017 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

tsih (#2004), j’admets qu’un degré ça reste compatible avec les observations, mais l’analogie avec le dopage du silicium est un peu tirée par le cheveux. On sait expliquer comment s’insère et se comporte un dopant dans un semi-conducteur, mais ici il s’agit de quantité de chaleur et la quantité de matière a son importance. On en revient alors aux rétroactions. Sans rétroactions positives la théorie du CO2 reste bien fragile, et il me semble qu’elles n’ont pas été observées.

2006.  amike | 15/02/2017 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

J’ai voulu savoir si le rayonnement IR du CO2 pouvait réchauffer les océans. Entre ceux qui constatent que celui ci s’arrête à la surface, et d’autres qui affirment que 0.1 mm de pénétration suffisent… pour réchauffer l’atmosphère, j’ai du mal à voir l’impact de ce CO2.

2007.  tsih | 16/02/2017 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2005),

L’analogie n’est pas « tirée par les cheveux ». Dans un des cas il s’agit d’un flux d’énergie ou de chaleur à travers l’atmosphère qui est influencé par une molécule ( CO2 ) présente à l’état de traces et de l’autre c’est un flux de charges électriques ou courant électrique à travers un cristal de Si qui est influencé par une impureté ( P ) présente à l’état de traces.

Pour rendre l’analogie encore plus grande jusqu’ au niveau des mécanismes à l’échelle microscopique on peut d’ailleurs prendre un autre exemple qui concerne la résistance résiduelle des métaux à basse température (à 4.2 K par exemple). l’expérience montre qu’elle dépend directement du taux des impuretés résiduelles présentes, plus il y en a plus elle est élevée, et c’est une méthode très sensible couramment mise oeuvre pour caractériser la pureté d’un métal.

Voir la figure page 18 de ce lien qui montre la résistivité en fonction de la température pour différents échantillons de Cu

La raison c’est que les électrons qui transportent le courant électrique dans le métal sont perturbés dans leur trajet et diffusés par les impuretés qui constituent des défauts du cristal. De façon similaire c’est les photons IR qui transportent de la chaleur à travers l’atmosphère qui sont perturbés et diffusés par les « impuretés » de CO2 présentes dans l’atmosphère.

2008.  Ecophob | 16/02/2017 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

tsih (#2007), merci pour le document qui est très complet. Concernant le CO2, cette explication est-elle développée quelque part ?

2009.  the fritz le testut | 16/02/2017 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

tsih (#2000),
bravo Tsih; vous avez parfaitement résumé la question ; mais je ne suis pas certain que les « vedettes » ici soient aussi nombreuses que vous le suggérez; tout compte fait , il faut insister pour avoir un avis clair sur idées de ses interlocuteurs

2010.  the fritz le testut | 16/02/2017 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2002),
Il suffit de regarder un spectre du rayonnement IR émis par la terre pour ne plus se poser des questions de ce genre

2011.  tsih | 16/02/2017 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2008),

Les choses ne sont pas présentées habituellement ainsi c’est à dire en termes de diffusion du rayonnement IR par le CO2 mais on parle d’absorption du rayonnement IR se propageant dans l’atmosphère d’une part et d’émission IR thermique de l’atmosphère à température T non nulle due à la présence de CO2, d’autre part.
Mais sur le plan physique c’est la même chose et juste une autre façon de voir le phénomène.
Un photon émis par le sol et qui se propage vers le haut est tôt ou tard (en moyenne au bout de la longueur d’extinction) absorbé par un CO2 et l’énergie « thermalisée » c’est à dire redistribuée sur toutes les molécules de l’atmosphère par les collisions entre molécules. Simultanément l’atmosphère à une température de quelques de 200 à 300 K émet un rayonnement dit thermique car elle contient en permanence des molécules de CO2 excitées qui émettent des photons IR dans toutes les directions. Tout se passe donc comme si les photons montants disparaissaient et se retrouvaient redistribués dans toutes les directions c’est à dire ce qu’on appelle diffusés par le CO2. Sans CO2 (ou autre GES) les photons filent tout droit vers le haut et il n’en apparaît aucun se propageant dans d’autres directions.

2012.  scaletrans | 16/02/2017 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

tsih (#2011),

Bref, on est reparti sur un bidulator 3.0, arguments et contre arguments, raisonnements circulaires : on en sort pas. D’ailleurs, comment prouver l’inexistence de quelque chose qui n’existe pas. J’arrête.

2013.  7ic | 16/02/2017 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2002),

oui tout à fait, le CO2 c’est un truc du genre 10^-37 % de la masse de l’univers observable. « Comment des proportions aussi minimes pourraient avoir un impact aussi majeur sur le climat ? »

tsih (#2004),

« Le calcul « toutes choses égales par ailleurs », « . Oui et non : pas RH. En fait, 1.2°C est une valeur arbitraire. Une valeur qui correspond à un système qui ne peut exister physiquement (flux latents en surface).

Sinon, j’aimerai qu’on m’explique comment la variabilité fait la structure du réchauffement observé (et prédites par les modèles, dans les grandes lignes), et pourquoi l’OHU ne diminue pas si la sensibilité est de l’ordre de l’amplitude du réchauffement observé actuellement et si la variabilité a la même structure de réchauffement que la réponse au CO2 ? Et comment on fait une sensibilité de un degré au fait (en restant compatible avec les obs et la physique) ?

2014.  the fritz le testut | 16/02/2017 @ 20:42 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#2012),

J’arrête.

Il vaut mieux , sinon vous ferez partie des vedettes

2015.  Cdt Michel e.r. | 16/02/2017 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

Il faudrait d’abord savoir ce que sont des « vedettes » pour tsih.

2016.  tsih | 17/02/2017 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

7ic (#2013),

Une valeur qui correspond à un système qui ne peut exister physiquement (flux latents en surface).

-Oui, oui, « toutes choses ne restent pas égales par ailleurs », merci, figurez-vous que je ne vous ai pas attendu pour le savoir…
Seulement voilà, que cela vous plaise ou non, personne, absolument personne, pas même vous ou I. Held n’est en mesure de prédire ou calculer sérieusement ni de près ni de loin, comment les choses réagissent et ne restent pas égales par ailleurs. J’ai déjà expliqué un peu pourquoi ici-même et il est inutile de recommencer.
Quand est-ce que la nouvelle qu’il y a une barrière fondamentale qui s’oppose à ces prétentions et que la petite communauté des gens qui se sont vraiment déjà frottés à des systèmes complexes depuis quelques décennies connaissent bien parviendra-t-elle chez les modélisateurs du climat?
La réponse est jamais, bien trop désagréable.

…si la sensibilité est de l’ordre de l’amplitude du réchauffement observé actuellement et si la variabilité a la même structure de réchauffement que la réponse au CO2

Où ai-je prétendu que la « sensibilité » est de l’ordre de 1 °C ou d’ailleurs quelqu’autre valeur que ce soit ? Ou de l’ordre du réchauffement observé actuellement ?

Moi je prétends justement qu’on en sait rien, qu’on ne peut pas le savoir et que c’est seules les observations et mesures soignées sur le terrain ( si patiemment poursuivies dans le futur ) qui nous en apprendront plus et feront sérieusement avancer le schmilblick, pas les « modélisateurs », le cul sur leur fauteuil bien au chaud en hiver ou au frais en été dans leur bureau.

2017.  7ic | 17/02/2017 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

« correspond à un point de référence arbitraire » plutôt que « est une valeur arbitraire »

2018.  Ecophob | 17/02/2017 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

tsih (#2011), j’ai bien compris votre raisonnement, mais on pourrait aussi l’appliquer à la vapeur d’eau, et ses variations, qui est présente en quantités bien plus importantes dans l’atmosphère.

2019.  Cdt Michel e.r. | 17/02/2017 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2018), Malheureux, vous osez parler de l’éléphant dans le magasin de porcelaines que constitue l’eau (vapeur, nuages) que les climastrologues glissent discrètement sous le tapis.
Vous allez finir sur le bûcher, comme hérétique.

Vous me rappelez cette histoire du CO2 anthropique, le microbe sur le dos de la puce sur le dos de l’éléphant océanique.

2020.  tsih | 17/02/2017 @ 15:23 Répondre à ce commentaire

Ecophob (#2018),

Cela s’applique bien sûr à tous les gaz à effet de serre: CO2, H2O, CH4, O3 etc et l’effet de la vapeur d’eau est très important et évidemment pris en compte dans l’effet de serre.
Mais il faut bien comprendre que tout ça dépend de façon critique de la longueur d’onde et chaque gaz a ses bandes de fréquences caractéristiques d’absorption. En dehors de ces bandes c’est comme s’il n’était pas là et les photons ne sont pas diffusés par lui.
Ainsi le CO2 absorbe fortement autour de 15 microns dans une région où la vapeur d’eau ou d’autres GES n’absorbent que faiblement ou pas du tout parce que c’est déjà en bord ou en dehors de leurs bandes d’absorption.
spectre d’absorption des GES

C’est pour cela qu’il a un effet indépendamment et en plus de la vapeur d’eau en « bouchant » plus ou moins cette région spectrale particulière selon sa concentration.

2021.  Rob W (mode task force Express) | 17/02/2017 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

Refroidissement Climatique Anthropique (RCA) localement catastrophique

Sources, de la plus grand publique à la source :
* http://www.lexpress.fr/actuali.....79425.html (Fake News)
* http://www.20minutes.fr/bordea.....e-bordeaux
* http://www.futura-sciences.com.....-il-66325/
* http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4883.htm (communiqué du CNRS)
* http://www.nature.com/articles/ncomms14375 (article original de Nature, doi:10.1038/ncomms14375)

D’après la source la moins fiable (l’Express),

Des chercheurs du laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (CNRS/Université de Bordeaux) et de l’université de Southampton ont publié une nouvelle étude, ce mercredi, dans la revue Nature Communications. Les résultats « font grimper la probabilité d’un refroidissement rapide de l’Atlantique nord au cours du 21e siècle à près de 50%« , indique un communiqué du CNRS.

L’Express invente, imagine et ne sait pas lire un communiqué du CNRS et encore moins un article de Nature.

Je n’ai pas lu l’article en entier. Pour ceux qui sont intéressés, l’accès est gratuit (sans paywall).

Le papier de Nature, et le communiqué du CNRS (Institution) ne disent pas ce que laisse entendre la presse grand public : que le risque est d’environ 50% d’un tel refroidissement catastrophique. Le communiqué du CNRS :

Ces variations […] sont bien reproduites dans 11 des 40 modèles. Parmi ces 11 modèles, qui peuvent être considérés comme les plus fiables, 5 simulent une baisse rapide des températures de l’Atlantique Nord, soit 45 %.

Le papier de Nature :

This event occurs in 45.5% of the 11 models best able to simulate the observed SPG stratification. Thus, due to systematic model biases, the CMIP5 ensemble as a whole underestimates the chance of future abrupt SPG cooling, entailing crucial implications for observation and adaptation policy.

Cette méta-analyse est beaucoup moins sexy que l’alarmisme de la presse grand public. Encore une « Fake News ». Je suis certain (123%) que le Decodex (le journal de référence) va classer l’Express comme une source non-fiable (fake news).
😉

2022.  Roby W | 17/02/2017 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

Rob W (suite) (#2021),

Techniques de l’Ingénieur plonge aussi sous la banquise :

Cette nouvelle étude fait grimper la probabilité d’un refroidissement rapide de l’Atlantique Nord au cours du XXIe siècle à près de 50 %.

[http://www.techniques-ingenieu.....sse-40643/]

Je suis déçu.
sad

2023.  lemiere jacques | 18/02/2017 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

tsih (#2016),je suis 100% d’accord !!!! sauf pour l’aspect humain,
la question n’est même pas celle là pour moi , c’est qu’est ce qui a changé dans l’esprit de ces gens pour qu’ils nous assurent que le fait que « les modèles » reproduisent les « grandes lignes » de l’évolution historique du climat prouve en quoi que ce soit que « les modèles » sont « bons » épithète qui dit en gros des trucs du genre aptes à prédire « dans les grandes lignes?) l’évolution future du climat.

..

tout est de la soupe là dedans…à commencer par « les modèles » en fait des modèles faits par des institutions, qui font des hypothèses…dans l’usage de l’article indéfini il y a l’idée que c’est complet pas la place pour d’autres hypothèses… par exemple plus de variations naturelles.. quant aux grandes lignes…que dire…

Vous avez démontré que ces hypothèses ne sont pas à exclure ce qui n’a rien à voir avec une possible évaluation de futur possible. Le reste tient du raisonnement circulaire : résumons en dépit que je ne comprenne rien à l’évolution naturelle du climat ( qui a de petites lignes dérangeantes) je les minore dans mes calculs ( je n’ai d’ailleurs pas le choix) et je « prouve  » qu’elles sont minimes en utilisant les inconnues « libres » qui me plaisent davantage pour reproduire les données historiques…
Pourquoi la temperature a monté au début du siècle? pourquoi la mer monte ..comme avant….???? Dans mon monde il y a un os là…

SI les modèles ne reposaient que sur les lois de la physique ça se saurait!!!! ils reposent d’abord et avant tout sur des hypothèses.
Je remarque d’ailleurs que les assurances sur les qualités des modèles sont données par procuration si vous écoutez un simulatologiste vous pouvez distinguer nettement plus de précautions que chez un militant de base..

2024.  lemiere jacques | 18/02/2017 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

Rob W (mode task force Express) (#2021),
j’ai un peu de mal avec leur notion de probabilité..est ce que ça veut dire qu’il y a quelque part un aléa qui fait que si à partir de la situation actuelle on laissait le climat évoluer une infinité de fois on verrait ce qu’ils annoncent 50% du temps…ou est ce que plus « probablement », leurs calculs avec les hypothèses dedans et les incertitudes donnent 50% de résultats de refroidissement catastrophique?

et ce qui est très remarquable c’est que si demain les m^mes zozos refont des calculs et trouvent 55% ils vous diront sans vergogne que la probabilité.etc.. ce qui prouve que leur première affirmation était ..fausse. métascience? parascience?

2025.  Roby W | 18/02/2017 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2024), il n’y a pas de probabilité annoncée dans le papier de Nature, juste dans les rêves des journalistes de l’Express et d’autres sources non-fiables.
Le papier de Nature dit que des phénomènes sont sous-estimés dans la quarantaine de modèles climatologiques du GIEC (aka CMIP5).

Ni plus ni moins.

Après, on peut aussi discuter de la pertinence de l’approche du papier de Nature. Mais c’est un autre débat.

2026.  Roby W | 18/02/2017 @ 10:05 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#2024),
Vous avez écrit :

leurs calculs avec les hypothèses dedans et les incertitudes donnent 50% de résultats de refroidissement catastrophique?

C’est ça, vous avez tout compris : « 5 des 11 modèles sélectionnés (sur 40) disent que […] ».

Vous pourriez faire journaliste scientifique à l’Express ou à Techniques de l’Ingénieur. Vous relèveriez le niveau.

😉

2027.  Ecophob | 18/02/2017 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2019), je ne pense pas que je finirai sur le bûcher. Depuis l’ère Ségolienne les feux sont interdits. Ca dégage trop de gaz sataniques et de particules fines !

2028.  lemiere jacques | 19/02/2017 @ 7:45 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2026), ça j’en doute, mais tout ce foutoir du rca est étroitement lié à la notion de probabilité, les modélisateurs ne sont pas idiots ils ne parlent pas de proba ..ils disent les modèles « disent », parfois « montrent » ça, les journalistes et militants transforme cela en probabilité….

On a déjà pas mal d’années de calculs pour prédire la météo et dans le plus grande généralité ( il m’est arrivé d’écrire à météofrance!) on ne vous parle pa s de probabilité..mais d’indice de confiance..monde curieux où la convergence est plus importanteque la justesse, ainsi .si touts les runs sont erronés mais convergents l’indice de confiance est élévé!!!! Confiance en quoi alors : en la capacité à vous donner une prévision météo, pas qu’elle soit juste…
et encore ça , ça marche pas mal, je le constate…

2029.  papijo | 19/02/2017 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

Le probable futur conseiller scientifique de D Trump: William Happer serait climato-optimiste. Il croit au réchauffement climatique et il pense que le réchauffement c’est très bien !
Source: Blastingnews.

2030.  Cdt Michel e.r. | 19/02/2017 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

papijo (#2029),

Cet article de James Delingpole me parait plus intéressant que celui de Blasting News (Published on 15 February 2017
by Thomas Richard- Expert in News)

‘Global Warming is Good’ Says President Trump’s Science Guru

Qu’est-ce qu’un « Expert in News » ?

2031.  Murps | 19/02/2017 @ 22:58 Répondre à ce commentaire

Rance Inter est à donf dans les délires glaciologiques.
Glaciologie d’autoroute, est-il utile de préciser ?

2032.  Bernnard | 20/02/2017 @ 12:05 Répondre à ce commentaire

J’ai l’impression que la Niña se fait attendre !

2033.  AlterEgo | 20/02/2017 @ 12:34 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2032), Exactement ! smile

L’explication ici (!) avec en « bonus track » cette phrase qui doit nous clouer le bec une fois pour toutes :

Du coup, la décennie en cours poursuit sans faiblir la série du réchauffement climatique observé depuis plus d’un siècle. Et surtout celle qui dure depuis le milieu des années 1970 et qui n’a aucune autre explication plausible que l’intensification de l’effet de serre planétaire par nos émissions de gaz à effet de serre.

Tout est dit, il n’y a plus rien à débattre …

2034.  Bernnard | 20/02/2017 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

AlterEgo (#2033),

qui n’a aucune autre explication plausible que l’intensification de l’effet de serre planétaire par nos émissions de gaz à effet de serre.

C’est l’analyse d’un âne ! Personne ne sait exactement le mécanisme qui initie les oscillations océaniques ! J’ai en ce qui me concerne une petite idée. Il y a plein d’hypothèses.
En tout cas, dire qu’en dehors de l’effet de serre, il n’y a pas d’explication est une déclaration qui situe le niveau scientifique de l’individu au voisinage de 0!😕😕😕

2035.  papijo | 20/02/2017 @ 13:31 Répondre à ce commentaire

Un article de NoTricksZone à archiver qui fait un point assez complet sur les différentes méthodes permettant de générer un réchauffement apparent, avec de nombreux graphiques:
– Sélection des stations de mesure (on abandonne les stations en pleine nature pour ne conserver que les stations en zone urbaine abandon des stations de montagne pour augmenter le poids des stations de plaine)
– Modification des logiciels de calcul
– Atténuation du réchauffement avant 1950

2036.  Claude C | 20/02/2017 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

http://www.slate.fr/story/1373.....nald-trump
William Happer, Diplômé de l’Université de Princeton au département de physique nominé comme expert scientifique à la maison blanche ?

Le Pr Happer, ancien haut-dignitaire scientifique du gouvernement fédéral, fait partie de ceux, de plus en plus nombreux, qui se sont ralliés aux positions « sceptiques » ou « réalistes ».
Il en est aujourd’hui l’un des plus célèbres défenseurs.
Interrogé le mois dernier par le site The New American, Happer a expliqué que la plupart des plantes sont en réalité conçues pour vivre dans une atmosphère bien plus riche en CO2, et que cette molécule est, dit-il, « formidable et pleine d’atouts » pour la croissance des plantes. L’utilisation de serres par les agriculteurs en est la preuve. « Nous entendons que le CO2 est la cause du réchauffement climatique », poursuit Happer. « Pourtant, la Terre n’a jamais été aussi verte ni les cultures aussi productives que depuis que le niveau de monoxyde de carbone augmente. » Les expériences scientifiques le prouvent : les plantes grandissent mieux et plus vite quand le niveau de CO2 dans l’air augmente.
La théorie du réchauffement climatique est une supercherie
« Il est évident que nous ne vivrons pas de catastrophe climatique », explique Happer : la Terre a connu par le passé des concentrations en CO2 bien plus importantes qu’aujourd’hui ; en outre, chaque homme produit chaque jour à lui tout seul presque un kilogramme de CO2 en expirant ! Pour le physicien, on se trompe de combat : « Personne n’a envie de vivre dans un monde pollué. A Shanghai, Beijing ou Delhi, ce n’est pas le CO2 qui est responsable de la pollution de l’air, mais les cendres volantes et l’oxyde de soufre. C’est cela qu’il faut absolument contrôler. »
William Happer dit tous les avantages des émissions de CO2
Ces théories font leur chemin dans la communauté scientifique où, d’une façon générale, on sait rester bienveillant et respectueux de la liberté académique, malgré des divergences de point de vue. Les plus virulents opposants viennent surtout de la communauté non-scientifique que l’on peut qualifier aujourd’hui, d’après Happer, de véritable « establishment » international contre le réchauffement climatique. Certains les appellent les « Nazis du réchauffement global » !
Les prises de position officielles de Trump et la possible nomination de Happer pourront contribuer à l’avenir à limiter les égarements actuels des milieux politiques et scientifiques sur la question du climat.

2037.  Nicias | 20/02/2017 @ 16:44 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2032),

Bah c’est pas de chance pour les Californiens, les Péruviens ou les boliviens qui subissent des inondations très caractéristiques de la nina. La question est de savoir si les indices de températures de la NOAA servent encore à quelque chose.

2038.  Bernnard | 20/02/2017 @ 16:54 Répondre à ce commentaire

Nicias (#2037),
Si les indices sont biaisés, alors il faut se fier aux événements météorologiques sur le terrain !
À quoi servent-ils ?

2039.  Nicias | 20/02/2017 @ 17:01 Répondre à ce commentaire
2040.  Christial | 20/02/2017 @ 17:09 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2032),

Extraits de S. Huet :
Après le très vigoureux El Niño des deux dernières années, on s’attendait plutôt à une forte Niña. Or, pour l’instant, le Pacifique est dans des conditions dites « neutres », ni l’un ni l’autre. Mais surtout, les prévisions des océanographes sont non seulement plus en faveur d’une poursuite de cette neutralité mais la seconde option qu’elles privilégient n’est pas une Niña mais un Niño.
http://huet.blog.lemonde.fr/

2041.  Savoy | 20/02/2017 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

2040. Christial

Nous pouvons trouver des El Ninos qui se suivent sans avoir de véritables El Ninas intermédiaires :

Nous avons des El Ninos,non suivis de véritables El Ninas aux dates suivantes:

1832-1833/1835-1836/1837-1839
1852-1853/1854-1855/1857-1859
1865-1866/1867-1869
1896-1897/1899-1900/1902-1903
1911-1912/1914-1915.

Inversement nous avons des El Ninas, sans El Ninos intermédiaires, comme en:

1922-1923/1924-1925
1942-1943/1945-1946
1948-1949/1949-1950
1973-1974/1975-1976

et même un El Nina qui a persisté pendant 3 ans (1954,1955,1956).

Source: EL NINO The weather Phenomenon that Changed the World.
Auteur: Ross Couper-Johnston

2042.  Cdt Michel e.r. | 20/02/2017 @ 18:14 Répondre à ce commentaire

Claude C (#2036),

« Pourtant, la Terre n’a jamais été aussi verte ni les cultures aussi productives que depuis que le niveau de monoxyde de carbone augmente. »

Je veux bien que le Pr William Happer ne soit qu’un physicien retraité de l’Université de Princeton, mais je doute qu’il confonde le CO2 avec le monoxyde de carbone.
Quelle est l’origine de cette traduction ?
Slate.fr n’est pas ce qu’il y a de plus fiable comme journal !

L’ interview pour le magazine The Scientist, que cite Slate, me paraît bien plus intéressant que leur Trump-bashing, qui les discrédite eux, comme la plupart des journaleux européens.

2043.  lemiere jacques | 20/02/2017 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

Christial (#2040), « on s’attendait plutot »…j’aurais plutôt dit « on s’autorisait à penser »…façon coluche.

2044.  chercheur | 21/02/2017 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

Voilà un excellent travail d’analyse et de synthèse…autrement dit, la climatologie à l’épreuve des faits.

http://www.thegwpf.org/content.....y-2017.pdf

2045.  Claude C | 21/02/2017 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2042),

Quelle est l’origine de cette traduction ?
Slate.fr n’est pas ce qu’il y a de plus fiable comme journal !

Je ne connais pas l’origine et en effet la fiabilité paraît très douteuse…!

2046.  Roby W | 21/02/2017 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

Trump va effacer les bases de données

Vous avez tous entendu parler de cette crainte (ie FUD) de voir les données scientifiques effacées sur ordre de Donald Trump. Comme vous en doutiez, c’était du n’importe quoi (ie fake news).

Un article de Wired démonte un peu tout cela :
https://www.wired.com/2017/02/army-old-guard-archivers-federal-data-safer-think/

Il était temps. On a pu aussi constater que les data alarmistes ne savent pas comment ces données sont gérées. Ça ne sent pas la bonne odeur de la compétence, quel que soient leur niveau en informatique. Mais cela aura permis de sensibiliser les politiques sur l’importance de la gestion des données et de l’archivage à long terme.
smile

2047.  Roby W | 21/02/2017 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

https://mobile.nytimes.com/2017/02/20/business/energy-environment/climate-change-dispute-john-bates.html

Des attaques contre l’individu, mais pas trop sur le fond. Et dire que c’est le NYT.

2048.  chercheur | 22/02/2017 @ 0:54 Répondre à ce commentaire

Roby W (#2047),

Il est question d’un obscure blog sur le changement climatique. Il s’agit de celui de Judith Curry lu certainement par des milliers de scientifiques dans le monde entier.

2049.  Roby W | 22/02/2017 @ 10:48 Répondre à ce commentaire

(NYT)
chercheur (#2048), je sais.

2050.  chercheur | 22/02/2017 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Je n’en doutais pas. C’était juste une précision pour les lecteurs qui ne consultent pas régulièrement les sites anglo-saxons.

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