Suite du Fil info de sceptiques 2015/3.
Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches. Pas de recettes de couscous ou de propos sur le dernier smartphone.
·:[ Changement Climatique
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Des nouvelles fraîches du réchauffement climatique
Suite du Fil info de sceptiques 2015/3.
Ici, on parle du changement climatique, du climat, de la physique de l’atmosphère voire de la météo ou de sujets proches. Pas de recettes de couscous ou de propos sur le dernier smartphone.
Avez vous vu ça?
douar (#301),
Un scoop !
Encore un peu de patience…
douar (#301), Bernnard (#302),
L’article de Nature en question ne dit pas que les modèles se trompent. Il dit que du point de vue des sécheresses et de la pluviométrie, et par rapport aux siècles précédents, le XXe-XXIe siècle ne se distingue en rien de négatif. Au contraire, il y a eu des siècles nettement plus secs ou plus pluvieux au cours des 1100 années précédentes.
Il semble qu’il existe des cycles.
Tout cela accompagné des génuflexions obligatoires à l’église du GIEC pour que l’article passe, bien entendu.
Mais le résultat est parfaitement clair et les auteurs le reconnaissent. Alors quand l’immonde, Libé, La Croix, Le Figolo, Ségo and Co nous promettent des sécheresses à répétition, on ne peut que, soit rigoler soit faire (comme eux) confiance aux entrailles de poulets (morts sans souffrances).
douar (#301), j’ai créé un fil ici.
Bob (#300),
Il faut reconnaitre à Rossi un immense talent pour avoir réussi à soutirer 11 millions de dollars à Industrial Heat avec un peu de poudre enfermée dans un tube inox, … mais pourquoi n’a t-il pas disparu avec ce magot ?
papijo (#305), oui…chapeau.
papijo (#305),
Et aux deux Belges, Aldo Bonassoli (un agriculteur) et Alain de Villegas, de même, pour avoir réussi à soutirer 750 millions de franc (versés au Panama !) à Giscard d’Estaing et à ses « experts » pour leurs « avions renifleurs » de pétrole.
El Niño actuellement: Il baisse rapidement.
Et on le voit disparaitre de plus en plus:
Bernnard (#308),
Oui. En fait il n’y a plus qu’une mince couche d’eau chaude en surface qui refroidit également.
Cette descente d’El Nino est particulièrement rapide.
Désolé de troubler votre joie à l’idée de voir El Nino s’effondrer, mais il semblerait qu’une organisation réchauffiste menée par Al Gore, poursuive en justice une association septique, le Competitive Enterprise Institute :
« The Competitive Enterprise Institute (CEI) today denounced a subpoena from Attorney General Claude E. Walker of the U.S. Virgin Islands that attempts to unearth a decade of the organization’s materials and work on climate change policy. This is the latest effort in an intimidation campaign to criminalize speech and research on the climate debate, led by New York Attorney General Eric Schneiderman and former Vice President Al Gore.«
Ecophob (#310),
Ils (Gore et les AG) l’avaient annoncé. M’étonnerait que ça débouche sur quoi que ce soit…
Juste une tactique désespérée de perdants.
De l’intimidation.
Ecophob (#310),
Quel rapport avec El Nino ?
Bob (#311),
Bob, connais-tu ce David Archer ?
https://www.coursera.org/learn/global-warming/
testut (#313),
Oui. ?
Bob (#311), il y a quelques années , on aurait ri de cela , désormais, ils osent… non , parfois , ils foutent un peu les jetons..
testut (#312), c’était le sujet en cours sur le fil d’infos.
Attention, le pire est à prévoir, les scientifiques du GIEC sont trop sceptiques.
Extraits de
Climat : un grand malentendu par Stéphane Foucart.
http://www.lemonde.fr/idees/ar....._3232.html
Un grand malentendu se cache derrière l’incapacité de la plus grande part d’entre nous (et de nos responsables politiques) à prendre la juste mesure de la question climatique. Ce malentendu, c’est l’idée selon laquelle les scientifiques exagéreraient systématiquement la gravité de leur diagnostic, dans le but – louable ou répréhensible selon les options idéologiques de chacun – d’attirer l’attention sur le problème. Hélas, cette croyance est aussi fausse qu’elle est généralisée.
Une étude américaine, publiée début avril par la revue Nature, en donne (une nouvelle fois) une claire illustration. Qu’ont donc découvert Robert DeConto (université du Massachusetts à Amherst) et David Pollard (université de Pennsylvanie) ? Que l’élévation moyenne du niveau de l’océan pourrait atteindre un maximum de 2 mètres d’ici à la fin du siècle, dans le cas d’un scénario « business as usual » – c’est-à-dire sans infléchissement de nos émissions de gaz à effet de serre.
Une différence considérable
Or il n’aura échappé à personne que 2 mètres, c’est beaucoup, et que c’est bien plus que le niveau projeté, au même horizon de temps et dans les mêmes conditions, par le Groupe d’experts intergouvernermental sur l’évolution du climat (GIEC). Rappelons qu’en 2013, dans son cinquième et dernier rapport, le GIEC prévoyait qu’un maximum de 1 mètre environ d’augmentation du niveau marin était à attendre en 2100, si aucune politique climatique n’était mise en place.
Un mètre, deux mètres : la différence sur un trait de côte est considérable. Comment diable des chercheurs sérieux peuvent-ils parvenir à un résultat aussi radicalement différent de celui du GIEC, établi voilà seulement trois ans ?
La réponse est libellée dans un bref paragraphe, à la page 1 174 du premier volet du cinquième rapport du GIEC. Tout indique, y lit-on en substance, que la calotte glaciaire de l’Antarctique de l’Ouest est instable, susceptible de laisser s’écouler dans l’océan, de manière « abrupte et irréversible », de grandes quantités de glace, mais il n’est pas possible de savoir à quel moment se concrétisera cette instabilité, ni quelle sera son ampleur… Parce que non quantifiable, cet effet n’a pas été pris en compte par le GIEC dans ses projections.
En utilisant un modèle sophistiqué, capable de reproduire le comportement passé des glaces de l’Antarctique de l’Ouest, Robert DeConto et David Pollard proposent une quantification de ce phénomène. Et une fois cela ajouté aux projections du GIEC, le pire à attendre pour 2100 n’est plus 1 mètre d’élévation des mers… mais le double.
Il ne s’agit pas de dire que le pire est certain. Mais plutôt de comprendre un aspect fondamental de l’expertise scientifique sur le climat. Non seulement les chercheurs participant au processus du GIEC n’exagèrent pas, mais ils sous-estiment à peu près systématiquement leur diagnostic en écartant de toute évaluation chiffrée ce qui est imparfaitement connu.
Le carbone de l’Arctique, bombe à retardement
Ce n’est pas nouveau. En 2007, dans son quatrième rapport, le GIEC n’avait pas tenu compte des pertes de glaces du Groenland : le pire attendu pour 2100 était estimé autour de 60 centimètres de hausse du niveau marin. En 2013, une fois le Groenland intégré aux calculs, le diagnostic s’était aggravé de près d’un facteur deux, à environ un mètre. Et, dans son prochain rapport, pour peu que les travaux de DeConto et Pollard soient reproduits et validés, il y a fort à parier que le GIEC doive doubler à nouveau la fourchette haute de ses projections.
Autre exemple. Les modèles climatiques ne tiennent pas compte d’un possible relargage dans l’atmosphère du carbone prisonnier des sols gelés de l’Arctique.
Il est pourtant très probable que le réchauffement à venir, en décongelant le pergélisol, conduise à une aggravation considérable de la situation.
(…)
C’est un aspect culturel fondamental du monde scientifique, dans lequel il est préférable de se tromper en restant en deçà de la réalité, qu’en étant au-delà. Il vaut mieux pécher par excès de scepticisme, y compris vis-à-vis de ses propres résultats, que fauter par alarmisme. C’est vrai pour le climat, mais cela l’est également, sauf exception, dans les autres domaines des sciences de l’environnement : écologie, toxicologie, etc. Cela, la plus grande part de la société et des responsables politiques ne le comprend pas.
C’est un malentendu aux conséquences graves, qui pourrait conduire à l’avenir à quelques cocasseries. Après avoir été plus ou moins suspectés d’alarmisme de longues années durant, il est probable que les chercheurs en sciences du climat seront accusés, dans les prochaines décennies, de n’avoir pas crié assez fort.
Christial (#317),
Ah, une « étude », on attendait que ça! Comme d’habitude, Tripes (de Tripes & Volailles) saute sur une « étude » au conditionnel passé, présent et avenir (c’est un nouveau temps dans le cadre de la réforme du français). Il ferait bien d’y retourner à ses chères « études », ça nous ferait des vacances.
tiens, tiens…
je conseille la lecture de ça https://judithcurry.com/2016/04/10/twilight-of-the-climate-change-movement/#more-21356
Bernnard (#308),
Après un un El Nino et surtout s’il a été important il y a souvent un La Nina qui le suit. Donc il fallait s’en douter que la SST allait baisser rapidement pour être au dessous de la normal d’ici au moins cet automne.
Christial (#317),
Quand maintenant, des scientifiques nous disent que d’ici 2100 le niveau des eaux aura grimpé de 2 m c’est à ne plus savoir ce qui est juste de ce qu’ils nous disent car en août 2015 la NASA avait dit :
« Étant donné ce que nous savons maintenant sur la façon dont l’océan se dilate suite à la chaleur et comment les calottes glaciaires et les glaciers ajoutent de l’eau à la mer, il est assez certain que nous sommes enfermés dans au moins 3 pieds [0,9 mètre] de l’élévation du niveau de la mer, et probablement plus », a déclaré Steve Nerem de l’Université du Colorado, Boulder, et le plomb de la mer Level Change Team. « Mais nous ne savons pas si cela se produira dans un siècle ou un peu plus longtemps. »
Alors que 7 mois après c’est à une vitesse 2 fois plus rapide qui serrait prévue par d’autres scientifiques, ce qui fait une grosse différence aussi.
Puis, entre une augmentation annuelle de 3,3 mm comme le mesure les satellites depuis un certain temps et une augmentation annuelle de 2,66 cm (200/75=2,66 cm) qu’il faudrait pour atteindre ce qu’ils prévoient soit 80 fois plus rapide d’un coup par rapport à maintenant, ne trouvez-vous pas qu’il y a une très grande différence et que c’est abusif comme c’est souvent le cas !
Williams
La principale critique à mon sens de ce billet de Foucard n’est pas que l’augmentation du niveau des océans ne puisse évoluer par seuils, par brusques ruptures, plutôt qu’avec une pente plus ou moins régulière.
Elle est que Foucard retient toujours le scénario le plus catastrophique comme le plus probable, le pire du GIEC ne suffit plus ; il lui faut le pire de ce qui est publié, le pire du pire.
Il s’était déjà planté en 2012 avec son pronostic de la fin de la banquise d’été en Arctique pour 2016 et reprochait déjà aux modèles du GIEC d’être trop optimiste !
Elle est aussi que l’étude repose, vieille antienne carbocentriste, sur une modélisation.
J’ai répondu à ma façon et avec un autre pseudo dans les commentaire du journal, à défaut de pouvoir m’appuyer sur une FAQ, base de données ou autre outil de la task-force dont je ne sais comment son travail se concrétise(ra).
Tubiana is back, mais que fait Ségo ?
http://www.rfi.fr/france/20160.....mise-selle
Christial (#322),
De la politique…
La politique et la science climatique, sujet que développe J. Duran dans son billet du 10/04/2016 sur PU, sous le titre :
Science et politique : Trois témoignages d’experts sur les recettes pour un désastre.
Je relève ces « pépites » que sont les citations rapportées par J. Duran :
Celle de Lucas Bergkamp :
Celle de Jaap C. Hanekamp :
Christial (#322),
Sa campagne pour les primaires à gauche …
Ou l’amaduement des verts du Parlement car la majorité est étriquée …
Ou juste l’exercice de son pouvoir sans autre frein que ce qu’elle considère comme risqué dans les médias et/ou l’opinion.
Toujours dans le domaine « science et politique » un billet intéressant (comme d’hab !) de Jean Martin sur Pensée unique : http://www.pensee-unique.fr/news.html#scipo
Une étude d’opinion sur les pratiques environnementales des Français et un commentaire du Monde
http://www.statistiques.develo.....-2015.html
http://www.fr/planete/article/....._3244.html
Extrait du Monde du 12/04/2016 par Rémi Barroux
Malgré la COP21, les Français ne s’inquiètent pas davantage de l’environnement
A peine quatre mois après la signature de l’Accord de Paris sur le climat à l’issue de la COP21, les problématiques environnementales n’ont pas fondamentalement progressé dans la conscience des Français. L’étude annuelle (depuis six ans) du Commissariat général au développement durable (CGDD), « Opinions et pratiques environnementales des Français en 2015 », parue le 8 avril, indique que la « sensibilité à l’environnement » est en léger recul. (…)
Cette baisse surprend si l’on considère la couverture importante des questions environnementales et climatiques par les médias à l’occasion de la COP21. « Cela peut paraître assez paradoxal, mais le résultat n’est pas très positif, comme si, avec la COP, il y avait un effet contraire, un “on en ferait un peu trop avec l’environnement”, comme une réponse à contre-courant », explique Eric Pautard, sociologue et auteur de la note du CGDD.
Plus étonnant, les moins de 25 ans et les 25-39 ans sont les moins sensibles avec respectivement des notes de 4,72 et 5,08. « Cela fait trois à quatre ans que l’on observe cette tendance chez les jeunes, alors que le public des moins de 30 ans était généralement plus en avance sur les enjeux sociaux et environnementaux », avance Eric Pautard.
(…)
Une consommation bio marquée socialement.
Sur le bio, le constat du CGDD n’est pas non plus très encourageant. Si, en 2014, la proportion de Français déclarant avoir récemment acheté un produit issu de l’agriculture biologique avait progressé de 3 points pour atteindre 46 %, contre 33 % en 2008 – un phénomène confirmé par le Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France –, l’achat de tels produits recule désormais, souligne le CGDD. Là encore, les jeunes seraient responsables. « Les trentenaires étaient en effet 63 % à déclarer consommer des produits écolabelisés en 2011, et ne sont plus qu’un sur deux en 2014 », écrit l’auteur de la note.
La consommation bio reste l’apanage des revenus les plus importants.
Christial (#326),
J’ai rectifié votre deuxième lien c’est celui-ci je pense:
http://www.lemonde.fr/planete/....._3244.html
Bernnard (#327),
Merci.
Gilles des Landes (#325), remarquable billet, le choix des discours (Curry et Hanekamp …) est pertinent et la réflexion toute en profondeur.
Une des meilleures productions de pensée-unique.
Sur la science qui est établie, circulez il n’y a rien à voir, retenons la leçon des graisses principal accusé sur l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et le diabète pendant des décennies.
Et puis non, ce sont finalement les sucres !
En particulier le fructose (comprends pas, c’est pourtant une substance naturelle, par Gaïa)
http://www.contrepoints.org/20.....nemi-sucre
Comme quoi les poissons volants, si rares selon Fabius, sont parfois dans le vrai.
Au début de l’année, j’avais prêté mon exemplaire de l’excellent ouvrage « La comédie du climat » (Olivier Postel-Vinay) à mon chef (quelque peu réchauffiste). Il vient de me le rendre. Il est devenu perplexe, selon ses propres termes. Il a trouvé cette lecture très intéressante.
Anecdote (#331),
J’en conclus que vous ne travaillez pas à France Télévisions et que votre patron n’est pas D. Ernotte.
Conclusion élémentaire mon cher Anecdote.
Anecdote (#331), Dans le livre d’Olivier, il y a quand même cette excellente analyse du « peer review », où l’auteur, arguments à l’appui, montre bien que les études peuvent être tronquées pour parvenir aux objectifs fixés (en l’occurrence par les laboratoire pharmaceutiques …) ; l’exemple du Vioxx est … un bon exemple de la fraude organisée !). L’analogie avec le RC(A) est bien approchée, et mériterait de figurer dans la panoplie du « Task force »…
Anecdote (#331), Gilles des Landes (#333),
Ayant « commis » une conférence sur « La montée du niveau de la mer, entre mythe et réalité » dans mon bled (23000 habitants quand même),
j’ai laissé une « petite biblio » que voici
en1/ (et ce « 1 » était bien dans mon esprit le « best » , La comédie du climat d’Olivier Postel Vinay (dont j’ai un exemplaire dédicacé, merci les conf « COP21 » de l’ACO).
Puis un livre récent, pas « climato sceptique », mais dont le titre et le contenu sont intéressants ; « Le climat qui cache la forêt » ou « Comment la question climatique occulte les problèmes de l’environnement » de Guillaumùe Sainteny
en3/ le livre de Virginie Duvat et Alain Magnan « Des catastrophes « naturelles » ? », la première étant une « vraie » scientifique, qui va sur le terrain et qui a la chance, comme j’ai eu l’occasion de l’entendre de sa bouche, d’être entourée d’une équipe pluridisciplinaire. Elle est, de fait, une « climato réaliste », même si on trouver dans le livre quelques rappels « bien pensants », because sans doute son co auteur, sociologue, qui fait des enquêtes sur le terrain (îles coralliennes), mais qui est de l’IDDRI (la « Laurence Tubiana Team »).
Puis l’article du journalderéférence, mais oui, messieurs dames, article des 20-21 septembre 2015 « Les îles Kiribati, enfer et paradis » de Angela Bolis. Un article plutôt bien balancé, surtout vu le support.
Un article signalé sur Skyfall de Ion Argyryriadis, docteur ès Sciences en géologie ; « Causes réelles du changement de la ligne des côtes. En finir avec certains mythes » (j’avais défini le titre de ma conf avant de lire cet excellent article)
J’ai craqué pour le dernier bouquin, trouvé dans ma bibliothèque municipales, aux environs d’avant la COP21
… « Submersion » de Laurent Labeyrie ou « Comment gérer la montée du niveau des mers », très très alarmiste, même si l’analyse « basique » semble correcte (urbanisation à outrance sur cordons littoraux de dunes, ouvrages « de défenses » perturbant les courants, etc)
ET, last but not the least, je rajoute : « l’indispensable site de Jacques Duran http://www.pensee-unique.fr (What a surprise !)
Je précise que, justement je précise en préliminaire de mon exposé, que je ne suis pas un scientifique, mais un simple « citoyen contribuable », et que je me réfère à des sources « sérieuses »… dont cette biblio.
Et désolé d’avoir fait aussi long.
Pastilleverte (#334),
Super vous avez gagné le droit de faire un article !
Araucan (#335), yep, notre client a une semaine pour rendre sa copie.
Et zou !
@Divers
Benoit n’a pas relayé l’info ici mais j’en profite pour faire remarquer s’il vous ne le saviez pas que Olivier Postel-Vinay a besoin de nous :
https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2016/04/01/books-a-besoin-de-nous/
Je n’ai pas lu son livre mais sa prestation à la contre-COP était excellente.
Murps (#336),
Merci Monsieur le Professeur, I’ll do my best …
Nicias (#337), franchement, mettez en priorité la lecture de son livre ! J’ai également mis en ligne la vidéo faite à Dax lors de sa venue, à l’occasion d’un dîner-débat organisé par le Cercle Frédéric Bastiat.
Top of the Pops & Hot, with Dana : l’Humanité est responsable de la totalité du réchauffement global depuis 1950.
Je ne donne pas le lien mais chacun pourra le retrouver facilement (c’est un quotidien britannique). C’est une découverte considérable aux conséquences calculables : l’Humanité a fait disparaître la totalité de la variabilité naturelle du climat depuis un demi-siècle.
Alors que le Brexit fera l’objet d’un référendum, le Scienxit a déjà été décidé par l’employeur de Dana.
Roby Walrus (#340), l’article scientifique est plus mesuré que l’article du quotidien britannique (en fait, un piège à clics). Le résumé de l’article scientifique se termine par, pour faire court :
Donc, si le paradigme est vrai, alors… Et si l’hypothèse de départ est fausse ou incongrue ?
Climat, un grand malentendu !
Roby Walrus (#340), oui forcement, pour arriver à une « certitude » proche de 100% que la moitié est anthropique, il faut que 100% soit humain voire plus. ..
lemiere jacques (#342), je vais être plus incisif : c’est un raisonnement par l’absurde.
Comme la conclusion est absurde (99% de la variation de température est causée par l’action de l’homme), une partie des prémisses l’est également (101%). Donc, les sophistes avaient raison et la logique ne sert plus à rien.
CQFD.
lemiere jacques (#342),
« Il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface
du globe est due à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre », nous assure le GIEC. Et encore il s’agit des 50 dernières années avec une concentration en CO2 qui ne fait que croitre.
La 1ère conséquence que je vois de mon côté est que le GIEC sait déterminer avec une quasi certitude l’impact de la variabilité naturelle sur le climat, du moins dans ses bornes, puisque cet impact représente en toute hypothèse moins de la moitié de la part du réchauffement climatique par effet de serre anthropique.
Cependant le GIEC estime, avec un degré de confiance élevé, que la sensibilité climatique, celle de long terme (ECS) est comprise entre 1.5 et 4.5°C. Du simple au triple pour ce paramètre fondamental sur la température globale.
Donc même avec une sensibilité de 1.5°C, la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface
du globe resterait due pour plus de la moitié à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre. Je vous dis pas avec 4.5° C ou même 3.2°C la valeur la plus probable !
Ajoutons qu’avec la croissance continue de la concentration en GES, la part due à la variabilité naturelle va se réduire comme peau de chagrin et que l’effet du CO2 humain va se faire plus gros que le bœuf.
Le CO2 a battu la variabilité naturelle par KO, fin de la partie.
Christial (#344),
C’est sans doute parce que le degré de certitude des rapports successifs du GIEC augmente en proportion des divergences modèles/observations.
Plus ça diverge, plus on est sûr qu’on a bon. Dans toutes les autres science, c’est l’inverse qu’on fait.
Christial (#344), bah..un fois qu’on a affirmé qu’on croit ou ne croit pas que les modèles ont montré leur « validité » ou crédibilité , on a terminé le débat…
Bob (#345),
Oui quand on vise une mouche avec un tromblon qui diverge bien, on a bon et on est très sûr de l’atteindre !
Bernnard (#347),
En l’occurrence, même pas touché le moucheron.
Le GIEC arrose dans tous les sens pour ne pas être démenti par les observations, soit.
Mais pour affirmer un point précis, un invariant, le rôle prédominant du CO2 sur le réchauffement climatique, aux dépens d’une cohérence d’ensemble.
Leur théorie se transforme en château de carte toujours plus haut et plus instable.
« La génération climat veut les clefs pour agir »
Le Monde du 20/04/2016
Par Delphine Blumereau et d’Antoine Maudinet, militants auprès du laboratoire d’idées et d’actions sur le changement CliMates
http://abonnes.lemonde.fr/idee.....627_3232.h
Un petit aperçu pour vous mettre l’eau à la bouche. Je vous préviens ça fait froid dans le dos mais heureusement des jeunes viennent à notre secours à condition qu’ils aient les clés du camion … et celles du coffre-fort. De préférence bien garni. Perdent pas le Nord ces jeunes.
Nous serons tous centenaires en 2100. Alors, nous nous souviendrons de la COP21 de 2015 en France. Que dirons-nous à nos petits-enfants écrasés de chaleur par 50 C° à l’ombre à Paris au mois d’octobre ? Que nous n’avons pas été capables de prendre en main notre propre avenir ?
(…)
Plusieurs milliers d’entre nous se sont réunis près de Paris et sur les cinq continents. Ils ont fait de ces trois jours un moment d’inspiration, d’échanges, de production d’idées et de solutions. En France, plusieurs centaines d’entre nous se sont engagées à agir à notre échelle, que ce soit en adhérant à une association de maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), à un fournisseur d’électricité renouvelable, en changeant de banque au profit d’une banque qui utilise l’argent de ses clients en faveur de projets éthiques, ou en prenant part aux campagnes de désinvestissement nées dans les universités et qui consistent à faire retirer aux établissements l’argent placé dans les compagnies d’énergies fossiles.
(…)
Au-delà des actions nécessaires à entreprendre, c’est surtout de cohérence et d’une vision commune que nous avons besoin. De cohérence, car si le défi climatique est bien le plus important du siècle, alors la transition écologique ne peut être rien de moins que notre projet de société, et tous nos choix de politiques publiques doivent être jugés à cette aune.
(…)
Pour peu qu’elle s’affirme, notre génération a dès aujourd’hui les clefs du changement, car de nombreuses solutions existent déjà. Avoir les clefs, cela serait partager les prises de décision : avec le budget participatif, la Mairie de Paris permet à ses habitants d’allouer 500 millions d’euros d’ici à 2020 à des projets de leurs choix.
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